N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut, centre.
Le mas des Oliviers
chemins de transhumance
traces écrites
◊ Le Désert des Agriates dans le Cap Corse. Voir la Carte de Corse
◊ Vous avez écrit tant de belles choses sur les traces du passé dans le Désert des Agriates que j’ai eu bien du mal à faire mon choix. J’ai finalement choisi de mettre en lumière trois poèmes autour de la femme, ceux de Pierre (2), Yves et amichel.
Sur la trace de ton passage
Un parfum dans l’air
Les herbes foulées
Respirent encore
Ta peau brûlée
Tes lèvres
A l’arrivée
au parfum de myrte
sereine elle est à Morphée
livrant son corsage
l’olivier frémit
les chèvres ferment les yeux
ciel lourd de lumière
A bonbonze …
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Couchés sous un maigre arbousier
Près d’un noueux et tordu olivier
Dans les lentisques allongés
Pour se reposer de s’aimer
On écoutait crisser le vent
Sur le maquis dans l’air brûlant
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Après s’être perdus en randonnée
Par des sentiers abandonnés
On avait frappé à la porte
D’une maison carrée et forte
Abri de pierres en plein soleil
Mais tout y semblait en sommeil
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
En regrettant la fraîcheur bleue
De la mer que l’on voyait un peu
L’amour nous avait donné faim
Mais on n’avait rien dans les mains
Pas de sardines aux Agriates
Sur un bon feu que la grille hâte …..
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Il n’y a plus que le vent
Qui s’aiguise sur cette terre calcinée
Pour se souvenir des moissons du passé
Quand le « désert » était un champ de blé
Où après les labours
Les chèvres revenaient
C’était un temps d’échange
Entre paysans et bergers
On y vivait un temps dans des « paillers »
Abri de pierre et de terrasse
De ces champs
Le feu s’est rendu maître
Quelques oliviers qui ont pris le maquis
Font de la résistance
Le vent qui se souvient
De son haleine chaude
Vaporise dans l’air brûlant
Les arômes sauvages des Agriates
De sa langue râpeuse
Gifle les broussailles et la roche
Et s’en va sur les ailes d’un bel oiseau blanc
Se perdre au dessus de la mer
Quelques sentiers serpentent
Où le silence et la solitude
Cheminent dans cette âpre beauté
Bonjour,
je reprends le travail et les visites … ça m’avait manqué !
Mais c’est que vous êtes une sacrée marcheuse ! Que d’efforts pour ces beaux clichés !!
A bientôt.
Traces de nos pas
Bêtes et gens les années
Dans le sol marquées
Passé retrouvé
Les souvenirs calcinés
En terre de feu
—-
Belle journée et bisous
Sur la trace de ton passage
Un parfum dans l’air
Les herbes foulées
Respirent encore
Ta peau brûlée
Tes lèvres
A l’arrivée
Au mas des Oliviers
Midi à son plus haut
L’ombre ose le seuil
Sur la table
Une crûche transpire
Et l’attend
labeur illuminé
tant chantent les couleurs tapies au fond des âmes
dire des mots des touches
imprégnées de vertiges
amours inexorables enterrées et vestiges
de flammes d’émotions embrasant le sentier
labouré
Pas à Pas
nos bras enracinés
en offrant leurs couronnes de feuilles d’olivier
des repos de verdure
dans les ombres versées
et puis ce doux regard
tourné vers les sommets
tes montagnes lointaines
en pressentant la fin et l’immortalité
le Jardin d’Olympie ou bien Gethsemani?
http://www.grandspeintres.com/tableaux/vangogh/grands/oliviers.jpg
l’homme a posé
sa trace et a plié
le payasage,
juste un peu, le conservant.
Civilisation
Bonjour, Ossiane
Heureuse de te retrouver après un arrêt d’internet hier. Et merci pour tes commentaires chaleureux sur Rocaille
De beaux mots déjà déposés.Merci à Bernard pour le lien sur Van Gogh.
Terre brûlée
Empreintes de transhumance
Moissons du passé
au gré des vagues verdoyantes
la nature dévoile sa peau brunie
se couvrant pudiquement
de plante aux arômes délicats
deci-delà l’homme à posé son pied
dessinant par son huble passage
sur cette terre brûlante
de délicates lignes ondoyante
Passé
Sur les vestiges du passé de cette rocaille craquelée et bûrinée, le Désert des Agriates, s’offrent à nous des sillons innombrables parcourus par des travailleurs de la terre, qu’imaginer sinon des pas pesants, des dos courbés, un dur labeur, sillons de souffrance, de transhumance, la terre morcelée, l’alliance de bergers et paysans, dans une franche convivialité, des bêtes de somme épuisées par l’aprêté de ces chemins caillouteux, dont seules les broussailles bruissantes rompaient le silence.
Chemins usés
La terre envolée
Troupeaux menés
Herbe rasée
La roche dénudée
Au soleil éclatée
A midi le berger cherche un coin de fraîcheur
Relisant Homère et son Odyssée
A l’ombre d’un olivier
Chemins tracés
Par les années
Homme plié
Ployé
Sans pitié
Fraîcheur et paix
Sous l’olivier
au parfum de myrte
sereine elle est à Morphée
livrant son corsage
l’ olivier frémit
les chèvres ferment les yeux
ciel lourd de lumière
Que je vous envie dans ce décor magnifique je le découvre grâce a vous car je n’y suis jamais allez , que ce doit être calme et reposant en tout cas bravo pour vos photos .
j’ai repris mon texte
Maquis éternel trésor
Que j’encense en treize or !
OR liquide, genèse de la vie
Ou se mire le maquis
OR jaune qui brasille toute l’année
le joyau de la méditerranée
OR évanescent du myrte
Qui Parfume les journées
OR multicolore des bruyères
cistes, et arbousiers
OR vert déposé par un artiste
illuminant notre regard autiste
OR bleu azur de l’univers
inondant le maquis de lumière
OR minuscule se faufilant
entre les rocs brûlants
OR brun de la terre calciné
cœur ouvert et craquelé
OR des montagnes dressées
offert à nos regards émerveillés
OR de ces altruistes habitants
préservant cet inestimable diamant
OR vaporeux des nuages
Nécessaire à l’héritage
OR qui dissémine les graines
par son souffle et son haleine
OR de l’ouvrier invisible
créateur de l’indicible
pour les superstitieux
un quatorzième vaut mieux
OR de l’ oeuvre inlassable du temps
Qui façonne les lieux lentement !
Lourd labeur du temps
Qui se déploie dans ses vestiges
Témoin, l’olivier
trace ondoyante
des visiteurs de l’ephémère
que le temps effacera
A bonbonze ..
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Couchés sous un maigre arbousier
Près d’un noueux et tordu olivier
Dans les lentisques allongés
Pour se reposer de s’aimer
On écoutait crisser le vent
Sur le maquis dans l’air brûlant
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
Après s’être perdus en randonnée
Par des sentiers abandonnés
On avait frappé à la porte
D’une maison carrée et forte
Abri de pierres en plein soleil
Mais tout y semblait en sommeil
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
En regrettant la fraîcheur bleue
De la mer que l’on voyait un peu
L’amour nous avait donné faim
Mais on n’avait rien dans les mains
Pas de sardines aux Agriates
Sur un bon feu que la grille hâte ….. dédié à bonbonze :>))
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est aimé moi et Agathe
A perte de terres
Cimes de vent, éther, pierres
J’espérais la mer
La poussière des ombres
Au corps désert, fracassé
Plaies claires et nues
A perte d’éther
Vertes cimes éparses, sombres
Silence de lumière
Passants, passez, et vous verrez la nostalgie du temps passé affluer, cette rocaille calcinée, rougeoyante de sérénité, les souvenirs du temps jadis, des traces, des sillons à perte de vue, le temps lointain où les paysans accomplissaient un labeur difficile sous un soleil endiablé, dans les ronces, des senteurs entêtantes, alors, vous verrez les pas des bergers froissant la terre pain d’épices dans ces lieux empreints de solitude, sous le regard de majesté de l’olivier, dans le lointain, la mer, fascinante dans son tourbillon d’or et d’argent, écumer son destin immuable, alors, passants, le voyage prendra fin dans sa beauté fulgurante
Il était…
Il est bien loin le temps où pour cette occasion,
Mon esprit, alors vif, cavalait tour à tour,
D’une idée à une autre, pour tremper notre amour,
Et faire de ces moments une vraie tradition.
J’aurai alors juré contre vents et marées
Que vite mon imagination tarie serait
Tandis que nos cheveux blanchiraient,
Confirmant que rien ne pouvait nous séparer.
Et les présents qui jalonneraient ce chemin:
Du soleil au beau milieu de d’hiver,
Ou des quartiers de lune en guise de dessert,
Seraient autant de certitudes de notre destin.
Il ne reste à présent, rien que des souvenirs,
Qui finiront au mieux au fond de nos mémoires,
Laissant dans notre cœur un goût de désespoir,
Noircissant nos présents et brisant notre avenir.
Sous la surface…
La mer sur fond de toile bleue danse sous les ombres.
Le temps c’est comme un toit liquide sur des fissures profondes.
Dans la mémoire, les images s’apparentent à un rêve dont la beauté sert à survivre, une vaste loupe d’eau dont l’intensité fait presque mal.
Et au-delà de la mer, le regard apaisé, scrute l’infini…
Pourrais-je exister sans plonger sous la surface ?
Oui, sûrement, mais… pourquoi ?
c’est
pas
c’est
en une seconde
un an cent ans
ou dix mille ans
c’est
pas
sé
Pas C ? D alors…
En vous remerciant , une compilation sur cette terre de feu intitulée « Un taxi pour les Agriates »:
Il n’y a plus que le vent
Qui s’aiguise sur cette terre calcinée
Passé retrouvé
Les souvenirs calcinés
Le jardin d’Olympie ou bien Gethsemani?
L’homme a posé / sa trace et a plié / le paysage
Moissons du passé
La nature dévoile sa peau brunie (..) / dessinant par son humble passage / sur cette terre brûlante / de délicates lignes ondoyantes
Qu’imaginer sinon des pas pesants, des dos courbés…
L’olivier frémit
Les chèvres ferment les yeux
Maquis éternel trésor
La poussière des ombres
Qui finiront au mieux au fond de nos mémoires
Dans la mémoire, les images s’apparentent à un rêve
Chacun reconnaîtra sa participation.
Merci Ossiane. Je t’embrasse.
heinhein, va pour le D, bonbonze!
c’est fort beau sic, pierre et amichel, j’aime beaucoup la délicatesse et le tout doux de vos écrits,
et puis c’est unjoli mix, pierre, qui vous ressemble!
Sic?
Mon oeil a bu ce soir?! hick!
c’est beau yves/lesid…
troublée devant vos mots! heu?hick!
Bien du retard encore une fois, veuillez m’en excuser.
>amichel, yves, pierre (2) :
Vous nous offrez un beau trio poétique. Beaucoup de douceur, de chaleur et de tendresse dans vos mots et évocations. Ca sent bon l’été. Je vous embrasse.
>pierre (2) :
Merci pour tous ces ballons d’essai différents. Une fois encore, on sent dans tes poèmes ta profonde connaissance de la campagne. Quant à ton taxi des Agriates, c’est génial ! Ca tient debout mais ca fait beaucoup de monde à bord 😉
>amichel :
Beau premier poème très authentique ! J’aime beaucoup cette partie avec le vent. Un choix très imagé dans tes mots. Merci encore.
>Sébastien :
Bonjour et bienvenue à bord ! Merci pour ta fidélité silencieuse. Pour le reste, il est vrai que j’aime la marche mais dans le cas présent, je n’ai pas eu à forcer car la beauté est à tes pieds où que tu tournes la tête. C’est un environnement exceptionnel. Au plaisir de te croiser à nouveau.
>Maria-D :
Presque la terre de feu, Maria ; on se croirait dans plein de pays à la fois. Merci pour ton bel haïku, je t’embrasse.
>Bernard :
Superbe poème qui a fait partie de mes hésitations ! Emotions et amour à fleur de terre, quelle belle inspiration ! Jusqu’où vas-tu t’envoler 😉 Bises.
>Ivucciu :
Tu as bien fait d’intervenir car je n’avais pas repéré cette référence à Bécaud. Bernard aime jouer avec les mots ; il est prêt à toutes les facéties 😉 Bonne soirée !
>brigetoun :
Oui tu as raison Brigitte. L’homme modèle, creuse, transforme les paysages pour le meilleur mais aussi par fois pour le pire. Merci à toi.
>Claudie :
Bonsoir Claudie enfin revenue dans la blogosphère 😉 Que de traces écrites tu as laissées toi aussi et évidemment toutes plus belles les unes que les autres. On sent aussi chez toi une grande connaissance de cette région. Tu rends un bel hommage à ces paysans et à leur travail difficile. Bravo à toi, je t’embrasse.
>Marc :
Tu es vraiment devenu accro au blog et à l’écriture 😉 Quel tonus et quelle envie d’explorer divers chemins de poésie en explosion de couleurs et de sensations ! J’ai remarqué que tu as une méthode bien à toi 😉 J’aime beaucoup ton premier poème. Merci pour ta fidélité et enthousiasme.
>Antiblouz/ l’œil vagabond/Chris :
Bonsoir Chris, contente de te voir ici avec ce poème bien senti et de te savoir de retour sur ton blog. J’espère que ta voilure est prête pour de nouvelles aventures poétiques. A bientôt sur l’œil vagabond. Bises.
>un taxi parisien :
Bonsoir, contente de te voir de retour ici 😉 C’est la première fois que j’allais là-bas et je suis prête à recommencer tant c’est beau, sauvage, pur et vrai. Je t’encourage à y aller faire un saut.
J’ai fait une petite visite sur ton blog, j’y ai vu de très belles photos sur Paris; j’essaierai de repasser. A bientôt, bonne fin de soirée.
>Double-je :
Bonsoir Elisanne, c’est Ivucciu que tu connais sans doute, qui est à l’origine de ce flux de visiteurs puisqu’il avait repéré mon commentaire à propos de tes photos de Corse 😉 Comme toi, j’ai été éblouie. L’île de beauté commence à réunir beaucoup de monde ici sans qu’on le cherche vraiment et Canari est devenu le centre du monde 😉 Bien à toi, bonne fin de soirée.
>Fugitive :
Superbe poème ! Beaucoup de « r » dans ton poème pour évoquer la terre, l’air et l’âpreté de la vie dans ce désert de pierres. Beaucoup de beauté et de souffle dans tes mots. Merci à toi, je t’embrasse.
>Jean-Louis :
Tes poèmes parlent souvent d’amour, Jean-Louis. Amour perdu, amour qui a passé mais amour qui laisse des traces. Tes évocations nostalgiques sont émouvantes et d’une grande beauté. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Sven :
Bonsoir Sven, beaucoup de questions dans ta tête et dans tes mots pour ce retour sur terre. Tu t’aventures en poésie sur cette toile bleue pour explorer la mémoire et ses rêves. Belle image cette loupe. Plonger ou rester la tête hors de l’eau et comment survivre… Pour ma part, je pense qu’il faut un peu des deux. Bonne fin de soirée, je t’embrasse.
>Annick :
Euh, ca va bien Annick 😉
>bonbonze :
Tu es à l’honneur aujourd’hui et tu fais des émules. J’espère que tu as aimé la grille hâte à amichel 😉 Bises.
Cela va, Ossiane,
je te souhaite une bonne nuit. Bises étoilées!
>Annick:
Douce nuit à toi, Annick.
Jeandler
c’est une délicate attention, une généreuse idée cette complilation nous unit un peu plus, chacun de nous est une maillon d’une longue chaîne, merci à toi, amitié.
Retour au pays
Il a voulu revoir la maison où il est né
où il avait passé les premières années…
Empreinter la route qui s’enfonce loin
dans les collines, un chemin incertain,
bordé de nombreux barrages, de mines…
Un simple sentier au milieu des villages
serpentant aride et désolé, un paysage
autrefois fleuri d’orangers, d’amandiers…
Il a reconnu l’humble maison effondrée,
il est resté parmi les ruines, silencieux,
debout, digne, au milieu de nulle part…
Puis quand la lumière des étoiles a brillé
bien au-dessus des sentiers caillouteux
une larme résignée a coulé dans le noir…
Bonjour Ossiane,
ce pays c’est peut-être… la Mauritanie, l’Algérie, le désert sacré de Tanami, du Simpson, du Sahara…dans le coeur de l’Homme aussi. C’est un peu loin de la Corse, un peu plus hostile aussi mais avec l’esprit on survole tous les déserts à la fois…
Terre inhospitalière
Des fleurs non épanouies
Coeur sec et aride
_________
Belle journée à tous (moi, mon ciel pleut des cordes…).
j aime le paofondeur de ton texte, sven…c’est fort triste et très beau!
A toi Ossiane
Et aux artistes jongleurs de mots de l’œil ouvert
navigation en solitaire
sur l’immensité planétaire
je navigue et tombe au hasard
sur l’œil ouvert d’Ossiane
je reste un moment hagard
abruti comme un âne
Quel est cet être divin ?
Qui multiplie comme des petits pains !
Calligramme, haïkus, images
Tel un vénérable mage
Suscitant la curiosité
Je lis les commentaires
Complètement éberlué
De tant de beauté
Alors je m’exclame
OH ! si analeptique
OH ! si anagogique
Seul dans le noir j’acclame
Chacun y extrait l’osseïne
Comme une substantifique moelle !
atteignant le firmament des étoiles
Merci à toi Ossiane
Alors petit scribouillard
Je prends ma plume moderne
je m’aventure dans le brouillard
envoyant mon poème par le modem
remerciement
Non, rien de ce qui fut
n’est à jamais perdu
qui tisse nos âmes
d’indicibles flammes
tous ceux là qui passent
signeront leur trace
c’est au jardin des coeurs
l’éternité en fleur
> Sven, tous unis par la grâce de notre chère hôtesse Ossiane.
Allons plus loin: tous unis de par le monde serait un beau rêve, aussi.
Ton « Retour au pays » est poignant, évoquant tant de situations malheureusement journalières. J’en aime la chute où coule une larme noire au soir d’une vie. Amitiés partagées. Pierre(2)
préférence
au passé je préfére le présent
au présent je préfére l’avenir
a l’avenir je veux rêver
pour que le passé soir conjugué au verbe aimer
au passé il y aurait des rires et des chants
une douce nostalgie qui ferait sourire
peut être des écrits au doux parfum de vieux papier
mais dans le coeur l’intact souvenir de nos sourires
passé
présent
avenir
a ma soeur
jane
le présent est imparfait
le passé plus que parfait
le futur conditionnel
je participe
au passé,
présent ,
futur
mais il faut composé avec l’antérieur
pour construire le futur
c’est impératif
pour vivre les temps proches
mais tout ceci n’est qu’indicatif
Désert de chaud
Et mer de tiède
Le ciel de bleu
Spéciale dédicace à Amichel… 🙂
C’est au désert des Agriates
Qu’on s’est quitté Agathe et moi
Je ne cherchais qu’à faire de l’épate
L’an chu la mettait en émoi
De toutes façons, la belle Agathe
Dessous ses jupons froufroutants
S’laissait pousser les poils des pattes
Ce que je trouvais ragoûtants
>Sven :
Bonjour Sven, ce retour au pays est à la fois sobre et émouvant. Au départ, je pensais que tu évoquais tes quelques années passées en Corse mais en relisant, on peut bien sûr y voir les souvenirs d’autres déserts. Je crois savoir que tu es un grand voyageur par la pensée mais aussi dans la réalité… Les retours vers les racines sont toujours poignants. Merci à toi, bonne journée !
>Bourrache :
Un bel haïku à reculons;-) On peut bien sûr voir ce désert comme un cœur sec. Tes mots sont bien choisis pour traduire ce sentiment inhospitalier. Pour ma part, je ne le ressens pas comme ça 😉 Beau soleil chez moi dont je t’envoie quelques éclats pour adoucir ta journée. La bise.
>Marc :
Bonjour Marc, le brouillard est levé, message arrivé à bon port… quelle jolie surprise en découvrant ton premier poème plein d’imagination, ce matin 😉 Ton extrait d’osséine m’a beaucoup amusée 😉 Tu me fais trop d’honneur;-) Tu sais, je me fais plaisir aussi en créant ce blog. C’est la première chose essentielle pour construire ce voyage en bonne harmonie. Toutes les belles choses que tu ressens sur le blog relèvent beaucoup des heureux hasards auquel je crois profondément. Il s’y passe des choses magiques et inattendues que je ne contrôle pas. Chaque jour est différent et apporte son lot de surprises qui m’encouragent et me donnent envie de continuer cette aventure avec vous.
Ta plume et ton inspiration se débrident de plus en plus. Tu as fait un beau rebond dans le temps suite au poème de jane, tout en jeux de mots subtils. Bravo à toi !
>feu roméo :
Très beau poème sur les traces qui met du baume au cœur, Roméo. En peu de mots, tu parviens à redonner le goût de la vie et de la beauté aux choses accomplies. Merci pour ta belle plume, je t’embrasse.
>Jane :
Magnifique poème plein d’émotion, jane ! J’y sens la fragilité, la beauté, l’espoir, l’amour sur le fil du temps qui nous est imparti. Comme une leçon de vie. Ta poésie se fait de plus en plus sensible, juste et profonde. Je t’embrasse fort et espère que tu te sens un peu mieux.
>Annick :
Tout ce bleu mérite un petit plouf, Annick ! Bises.
>bonbonze :
Quelle dédicace ! Je me demande comment va réagir amichel… ;-))
bonbonze, je m’éclate de rires, merci, avant de quitter un peu l ordi…et je rs encore…
je suis émue devant tes mots, jane. Je t’embrasse.
un poème
comme un philtre ingénu
teinté de séduction
un poème
une fine étamine
où viennent suspendus
des insectes fragiles
curieux
parfois gourmands
un poème
une façon de dire
sans déranger personne
des myriades de choses
anodines
et fortes
en paroles de coeur
et rimes de chansons
un poème
vivant de toi à moi
la forme d’un écho
une marée charnelle
un poème
fleuri dans le désert
souvenir d’une averse
en gouttes de diamants
un poème
peut-il dire je t’aime
sans penser au trépas
chuchoter simplement
pour l’oreille lointaine
écoute je t’appelle
et je ne t’oublie pas
« n’aurions-nous que ces rochers
dispersés sur la plage
(le vent ce soir
souffle fort et il pleut sur la mer)*
combien
nous pourrions apprendre
car vivre
dans le concert des rochers
est possible
et celui-là qui connaît parfaitement
un seul rocher
dans son être dense
et son rapport
avec ciel et mer
a sans doute parole plus vraie
pour les frères humains
que cet autre qui ne cesse
de vivre et pourrir
dans l’entassement des cités
qui ne disent rien
de la vie »
Kenneth White, Le Grand Rivage, Le nouveau commerce, 1980, p. 119.
*C’est vrai !!
>Bernard:
Splendide Bernard; tu nous livres avec subtilité ta conception de la poésie, discrète et généreuse à la fois. Merci pour cette belle fleur du désert qui peut parler à tous. Bises d’après-midi.
>Ivucciu:
Merci pour ce beau poème de Kenneth White qui m’a déjà touché dans d’autres textes que j’ai lus de lui. Magnifique cette image de rocher unique. Pauvres cités qu’on n’aide pas à se relever et pourtant quelques trop rares fleurs parviennent à s’en extraire, on ne sait comment. Bien à toi
.
>>>> un petit aparté pour les colombophiles:
Un pigeon voyageur anglais a élu domicile chez moi depuis trois jours. Il est bagué aux deux pattes et je vois GB 07. Je n’arrive pas à l’attraper pour voir son adresse. Il semble se plaire ici; il va et vient, attend que je lui donne à manger mais il ne repart pas défintivement. Avez-vous un conseil à me donner?
.
> Ossiane,
I’am sure you speak to him in english; so tell him to panhandle…
Dans le désert des Agriates
Cher bonbonze souvenez vous
Que Félicie que vous aimâtes
Avait aussi du poil aux pattes
Et dans ses poils force poux
La chambre où vous convolâtes
Cher bonbonze souvenez vous
En plus d’être infestée de blattes
Comme vous le constatâtes
Etait pleine de poussière !Felicie itou !
un conseil ?
oui ! ouvre une boite de petit pois !
> Ivucciu, White or Black?
http://storage.canalblog.com/05/09/145773/8545233_p.jpg
Que Félicie eut quelques poux
C’est vrai il m’en souvient encore
Et si je m’souvient pas bien d’où
C’était en pubien tout honneur.
Quand à la chambre aux cancrelats
C’était pour les instruire un peu
Elle les dressait, faisant au mieux
Pour pas laisser ces cancres là.
>Bernard et Cassegrain (amichel):
Nan, nan, et nan! Pas question de petits pois, de lentilles de girolles ou de mendicité!!! Moi qui croyais que vous aviez le coeur sur la main;-)
Vous êtes de drôles d’oiseaux tous les deux;-) Sans parler de Bonbonze:-) Je vous laisse vous arranger entre vous;-)
Ossiane ,quand un pigeon voyageur se pose chez vous il se repose ,pas besoin de chercher d’ ou il vient ,bien reposé il partira au bout de deux trois jours .IL fait une pause.Amitiée de Noisette.
Si au moins il était honnête
je dirais tout n’est pas perdu
il est vache c’est entendu
mais au moins ce fut une fête
au lieu de ça ça n’m’a pas plu
ses baisers puaient la vinasse
il a fallu que de surplus
je lui retrouve sa tignasse
>Noisette:
Ah, voilà enfin un conseil sensé;-) Je vais encore attendre quelques jours et je vous tiens au courant. Merci à vous!
>Agathe:
Vu et reconnu;-)) Cette histoire d’Agathe prend une drôle de tournure;-) Je me demande comment elle va se terminer;-)
>ossiane c’est bien connu pourtant
le pigeon voyage
le lapin …cavale
et la chouette ..effraie !
Et moi je me sauve ..bonne soirée 🙂
Quand tout à coup
Quand tout semblait perdu
Une étincelle, une lumière
Dans tout ce sombre
Cette puanteur
Un doux parfum de rose
Un beau vin corsé assez frais
Et l’Agathe en robe longue
De doux satins dessus sa peau
Ses cheveux lavés de rosée
Sa nuque fraiche si désirable
Alors son Roméo se sentit
Un goût de vinasse
Se regarda
Mais est ce moi
Dans ce piteux état de moi
Sous l’emprise de cet alcool
Je ne voyais plus rien
J’étais aveugle
L’Agathe est une bien belle femme
C’est de PASSé ma vue saoulée
Me voici frais me voici là
Et je baise votre main
Ma douce Agathe
Ma tendre aimée
C’est bien toi Agathe Leblouze
Que je connu intimement
Au cours d’une mémorable partouze
Cela fait bien au moins dix ans
Certes je bus plus qu’il eut fallu
Mais vous étiez bourrée aussi
Non pas parce que vous aviez bu
Mais c’était une partouze aussi…
>Alix:
Ca cavale beaucoup ce soir;-) Drôle de coincidence ta répartie car une chouette effraie est tombée dans ma cheminée, pas plus tard qu’il y a deux jours mais elle ne m’a pas effrayée;-) Pas de lapin encore mais ça va venir à ce train là surtout si amlichel tire sur tout ce qui bouge; je te ferai signe;-)
>Annick:
Si tu prends le relais d’Agathe, je ne réponds de rien ;-))
Avec toutes ces messages d’h(a)umour échangés j’ai l’impression que je tombe comme un poil sur la soupe.
Bonne soirée a tous.
La fête
Ils l’attendaient depuis longtemps
Enfin installée sur la place du village.
Caravanes, tentes et cages
Tir au pigeon, petit canard et tout le tremblement.
Ce soir après l’école
Auto-tampon et tombola
Une grosse barba papa
Dans le brouhaha des dernières idoles.
Pour un franc six sous
Un tir ajusté sur des pipes
Ou avec un peu de tripes
Un tour de grande roue
De confettis et des pétards
Des cris, des rires joyeux
Surtout des gosses heureux
Un gros nounours pour le veinard !
A l’heure d’aller se coucher
Pas un ne voulait rentrer
Personne n’était fatigué
On voulait encore jouer.
Finalement au lit
Le ticket de manège gratuit
Sur la table de nuit
Rassasiait les envies.
Ce temps est bien passé,
Il est même dépassé
Ce temps est obsolète
Fini le temps de la fête.
>Bonbonze, amichael, annick
Agathe, c’est bien moi
Et ne vous en déplaise
J’aime bien la baise
Et mon petit minois.
Pour ce qui est de vous
J’ai tout oublié
Sauf votre haleine vinée
Et un vrai mauvais coup
un peu plus dans le « t »aime », pardon thème.
La fête
Ils l’attendaient depuis longtemps
Enfin installée sur la place du village.
Caravanes, tentes et cages
Tir au pigeon, petit canard et tout le tremblement.
Ce soir après l’école
Auto-tampon et tombola
Une grosse barba papa
Dans le brouhaha des dernières idoles.
Pour un franc six sous
Un tir ajusté sur des pipes
Ou avec un peu de tripes
Un tour de grande roue
De confettis et des pétards
Des cris, des rires joyeux
Surtout des gosses heureux
Un gros nounours pour le veinard !
A l’heure d’aller se coucher
Pas un ne voulait rentrer
Personne n’était fatigué
On voulait encore jouer.
Finalement au lit
Le ticket de manège gratuit
Sur la table de nuit
Rassasiait les envies.
Ce temps est bien passé,
Il est même dépassé
Ce temps est obsolète
Fini le temps de la fête.
Si au moins t’étais amnésique
je dirais tout n’est pas perdu
tu partouzes c’est entendu
mais au moins c’est en Amérique
au lieu de ça tu vends la mêche
tu dévoiles ma perlèche
au prochain tour de jambes en l’air
t’iras t’brosser dans les parterres
ça fait dix ans que j’vous’ai largué
Aussi ne comprends pas le message
De voir ces vélléïtés
De vous mêler de mon brossage.
Vous fûtes séduite et puis virée
Dix ans plus tard j’en rigole
M’étant uniquement contenté
De vous passer à la casserole.
Si au moins t’avais la vérole
je dirais tout n’est pas perdu
tu m’as passée à la casserole
mais au moins te voila foutu
au lieu de ça tu en rigoles
renchérit dans la gaudriole
faut pas croire que parc’que t’es tondu
tu n’auras plus jamais le feu au cul
Passé,
Le temps s’écoule
Paisible
Un coup de fil
Un coeur en défaut
Stress all over the place
Tout lacher
Desuite
Rentrer
Au plus vite
Conduire à 6 mains
G en main
Organiser
Babysitting
Les fidèles répondent
Chapeau bas
Monsieur, Mesdames
Pas l’ambulance
Moi
Passagé embarqué
Angoisse sans sirène
Et si je le perdais
Là, comme ça
…
Urgences
Stagiaire
Lenteur et lassitude
Déjà, pourtant si jeune
Urgences
Ils ont appris
Psychologie
Ne s’y sont pas interessés
Maladroits
Les heures s’écoulent
Machines
Bip Bip
Et compagnie
La suite
….
Surveillance
…
Et si je le perdais
Là, comme ça
….
Présent,
Profiter
Absolument
Evidemment
…
Mais si ma mémoire est bonne
Tondue vous fûtes en ce temps
Pour avoir elle est bien bonne
Couché avec un berger allemand.
Car pour avoir le feu au cul
Vous étiez fort renommée
Mais avec les années en plus
Vous devez être rassasiée.
> ossiane,
mendigoter ou faire la manche; quoi de mieux pour rejoindre la fière Albion? Et après tu diras que je ne suis pas de bon conseil!
Si au moins tu étais plus sage
je dirais tout n’est pas perdu
tu es vieux ça c’est entendu
mais au moins reconnais l’adage
c’est toujours dans les vieilles casseroles
qu’on a fait les meilleurs potages
tu devrais l’apprendre bien vite
car ça vaut aussi pour les frites
coucou de bonsoir,
je reviens du solfège, en courant, la toto sur ma tête, en chantant guillerette, alors je prends le temps de vous lire….
et je reviens vous lire.. bises à chacun!
Superbe note Ossiane !
Le calligramme comme une vision de feu
…avant…?
…après ?
Là où tout commence…
là où tout fini…
et pourtant il n’y a pas de début et pas de fin…
biz Ossiane
super jean louis!
et bien Ossiane, les petits maillons de ta belle chaîne semblent avoir bu du vin joyeux ce soir, et c’est fort bien, la vie est courte, et elle se vit, dans ses envies de rester en vie!
bravo agathe et bonbonze, et bonbonze c’est du joli tout ça!!! et je vous ris!
Cette histoire de casseroles
Ne cesse jamais de m’amuser
C’est ce que les vieilles cagoles
Ne cessent de se répéter.
Votre mémoire fait naufrage
Sans doute les prémices d’Alzheimer
Car suis encore dans mon jeune age
Tel un jeune chiot, aussi joueur.
> Ivucciu, encore un chocolat; mais glacé cette fois…
Sous un feu de rocher
J’ai appris à lire entre les arbres
À compter les cailloux dans le ruisseau
À donner un nom à tous les métaux
Tel que le quartz ou le marbre.
J’ai appris à nager avec le saumon
À le suivre dans les grandes rivières
À monter le courant de peine et de misère
Sans me plaindre et sans sermon.
J’ai appris à prendre le visage de chaque saison
À goûter la douceur d’un printemps sur mes joues
À savourer la chaleur d’un été sur mon cou
À grandir dans l’attente d’un automne coloré et long.
Mais, c’est uniquement sous un feu de rocher
À l’abri d’un hiver froid et solitaire
Que j’ai entendu les battements de la terre
Et c’est là que j’ai appris à écouter.
Rita Mestokosho
http://www.innuaitun.com/modules/smartmedia/folder.php?categoryid=2&folderid=8
Si au moins t’étais perspicace
je dirais tout n’est pas perdu
tu es fier ça c’est entendu
mais parfois vraiment tu m’agaces
Agathe est comme on dit là bas
un nickname ça ne s’invente pas
et pour rire je suis comme toi
joueuse et menteuse à la fois
>Bernard:
Si si tu es de bon conseil;-) Il y a forcément beaucoup de toi dans le superbe poème que tu adresses à Ivicciu;-)
>Annick:
Avec ta toto sur la tête, je te laisse le soin de commenter à ma place tout ce qui concerne Agathe car tu t’en débrouilles mieux que moi;-) Beaucoup de talent, d’humour et d’ingénusoité dans toutes ces plumes. Un vent de folie souffle sur le blog;-)
>Nigra:
Bonsoir Nigra, heureuse de te savoir ici;-) Très touchée par ton poème que je comprends beaucoup mieux maintenant. Des sons, des mots brefs pour décrire l’urgence et l’angoisse, le temps qui passe et l’attente qui n’en finit pas. J’aime beaucoup ta façon d’écrire qui fait passer beaucoup de choses graves en simplicité et vérité. J’espère que tu ne vis pas tout cela en ce moment. Je t’embrasse bien fort et te remercie.
>Pam:
Hello Pam, quel enthousiasme! J’espère que tu vas bien depuis tes périgrinations scullpturales;-) Il faisait très chaud ce jour-là; c’est sans doute cette atmosphère que j’ai retenue pour illustrer cette scène;-) mais aussi l’impression étrange d’être dans un désert particulier sans âme qui vive, un désert qui m’évoque la Grèce ou la Crète et dont je me suis sentie proche sans trop savoir pourquoi. Biz à toi, chère Pam!
J’aime à vous voir contrariée
Espérant qu’il vous pousse des boutons
Sur votre face rouge, ravagée
A force de trop d’excitation.
Mais voilà qu’il se fait tard
Je vais mettre la viande dans l’torchon
Aussi vous souhaite le bonsoir
Et vais me coucher pour de bon.
Heinhein!
>C’est tout, Annick;-)
et comme je repasse, voir si bonbonze il dort, ou si….avec Agathe…
heinhein!
BISES Ossiane!
>Annick:
Hein, hein;-) Bises à toi aussi. Bizarre que tout le monde soit calmé tout d’un coup;-) Il n’est pourtant pas si tard…
Il fait
toujours nuit
quelque part…
Merci de ne pas troubler mon soleil!
>Pas encore couché, Bernard;-) Tu parles sans doute du soleil de minuit…Chuuut!
Et dans la nuit
De quelquepart
La lune est belle
La même lune
Qui brille
Dans un coin
De quelquepart
Et qui sème
Dans son doux vol
Un tendre coeur
De plein d’étoiles
zut mon texte s’est envolé, je ne l ai plus vue, et le revoilà, je le reprends pour l achever lui donner vie!
et voilà qu il me semble qu’ un ‘plein’ a retrouvé sa tête à l endroit, *ou la fatigue me divague…si tu as repris ma faute, merci Ossiane, ou alors la fatigue me tangue les lettres. Bises de tendre lune du soir.
je ne l ai plus vU
et le voilà revenU
et j’aime son nU
entre mille reconnU
>Annick:
Je tiens à te rassurer; tu as toute ta tête. J’ai simplement corrigé tes coquilles;-)
Chut bonbonze dort
Comme un petit loir
Et il rêve bien bien fort
Il regrette son sec bonsoir
Son Agathe il la serre fort
Et voilà que ce soir
Elle vient se serrer si fort
Pour lui donner son soir
J’ai rêvé…
d’un temps arrêté
balanciers fixes
et muets
sabliers figés
à mi-course
printemps été
automne hiver
le cycle des saisons
abandonné
Avant après
futur passé
le présent mêlé
en sa source
l’instant invite
à se prélasser
sous le soleil
ou la grand’ourse
le bonheur
sans qu’on le course
j’ai rêvé…
ahhhhhhhhh ouffffffff,
c est bien ce qu’il me semblait, je me disais bien que je sentais mes cheveux se dresser sur ma tête!
mais bon, on ne sait jamais oùpeut partir ma tête, un beau jour, une nuit, son grain de fantaisie,
merci de m avoir rectifiée, cet ordi portable est si sensible, qu’il me mène par le petit doigt.
Bises de belle nuit!
merci sven,
j ai tant rêvé
de ce doux temps
qui passe sa seconde
sans piétiner la précédente
juste peser la goutte d’air
se gorger juste de la perle rare
apprécier ce qui est
juste là
tout près
tout contre
à fleur de peau
à demi mot
dans l indicible
et l’invisible
le beau de chair
l’esprit de tant
j’ai tant rêvé
à ce doux temps
de le serrer
mon bel amant
C’est beau Annick, princesse de l’ordi… à demi-mot, dans l’invisible, je te souffle… bonne nuit…
Bonjour pour toi, sven.
> Merci Bernard. J’ai attentivement regardé la vidéo. Superbe. De la géopoétique avant l’heure… Promis, je vais suivre une formation accélérée d’Innu Aimun. Dans le maquis, ça peut toujours servir ;-), surtout face aux hordes de légionnaires du 2e REP qui viennent s’entraîner dans les Agriates. Ca leur en bouchera un coin, eux qui se croient encore au Tchad…
Amicizia
Nous valsons comme au temps jadis,
L’océan et sa robe que le vent plisse
Embaument de vagues l’air sensualisé.
Son collier de perles et de pierres nacrées
Reflète sur l’horizon ses cheveux qui bruissent.
Ils s’estompent comme les traits d’une esquisse ;
Déjà, le fusain disparaît avec la marée
Comme le rêve avec le jour qui s’immisce.
Là, les doux souvenirs finissent
Et les jours sont comme décolorés.
Mon monde fabrique une vie que les rêves embellissent
Et lorsque les pensées d’antan jaillissent,
La beauté de la nostalgie peut enfin s’exprimer ;
Ecarquiller les yeux et mieux s’émerveiller.
>Guillaume:
C’est gentil Guillaume de venir écrire comme au temps passé;-) Il est vrai que ce doit être la fin après-midi pour toi;-)
Tu nous offes tout en douceur une belle évocation nostalgique en rimes sur un amour passé. Dessin au fusain qui s’esquisse et disparait au fil du vent et de cette apparition féminine. Tu as la plume aérienne. La beauté du passé permet de construire le présent et l’avenir. Je crois à cela aussi. Merci beaucoup pour cette arabesque poétique. Je t’embrasse par-dessus l’Atlantique.