Escalade

Escalade

Escalade

Squelette vivant, colonne vertébrale, mon labyrinthe

Lecture du Haïku Calligramme: bas, centre, gauche.

Squelette vivant
colonne vertébrale
mon labyrinthe

Photos prises au musée Guimet à Paris.

Aujourd’hui, je vous offre les quatre approches d’Yves, Patricio, Feu Roméo et Catherine. Dans ce labyrinthe entrelacé, elles sont toutes sous-tendues par le mouvement inspiré par la hauteur vertigineuse et le vide.

plongeoir bastingage
qui chutera dans l’oeil noir
glisse la souris

Yves 

Tarte à la crème

Entrelacs obsessionnels
Hardiesse de la manière
Un lampion à chaque tournant de l’intestin

Patricio

chasse tactique
épeire immobile
le saut de l’ange

Feu Roméo

chasse tactique
Danseur de l’extrême,
dans le défi de l’inaccessible,
les rochers sont ta piste de danse;
tu grimpes à vue,
tu saute et tu voles,
tu te plies et te déplies
de graton en graton.
tu te balances,
tu dynamises ton corps
et les prises infimes, sous tes chaussons,
deviennent les marches invisibles
de l’accès vers ta liberté :
la maîtrise de ton corps
dans la légèreté,
la sensation extraordinaire
d’une danse verticale
pour l’étreinte des hauteurs
dans le bleu du haut.
Tu danses aérien
solitaire et silencieux.
Tu joues d’astuce
vainqueur du vide
et des vertiges,
tout ton corps concentré
sur la pointe d’un pied,
sur le bout d’un doigt,
mais ton mental emplit
d’une force vive
à vouloir grimper toujours plus haut
vers la rencontre
de ton être
ton toi sur un toit du monde.

Ton secret ?
Faire de ce qui semble un mur infranchissable
un escalier d’aisance pour franchir les frontières du vide.

Catherine

76 réflexions sur « Escalade »

  1. J’ai un coup de coeur pour la première photo Ossiane.
    ————-
    Danseur de l’extrême,
    dans le défi de l’inaccessible,
    les rochers sont ta piste de danse ;
    tu grimpes à vue,
    tu sautes et tu voles,
    tu te plies et te déplies
    de graton en graton.
    tu te balances,
    tu dynamises ton corps
    et les prises infimes, sous tes chaussons,
    deviennent les marches invisibles
    de l’accès vers ta liberté :
    la maîtrise de ton corps
    dans la légèreté,
    la sensation extraordinaire
    d’une danse verticale
    pour l’étreinte des hauteurs
    dans le bleu du haut.
    Tu danses aérien
    solitaire et silencieux.
    Tu joues d’astuce
    vainqueur du vide
    et des vertiges,
    tout ton corps concentré
    sur la pointe d’un pied,
    sur le bout d’un doigt,
    mais ton mental empli
    d’une force vive
    à vouloir grimper toujours plus haut
    vers la rencontre
    de ton être
    ton toi sur un toit du monde.

    Ton secret ?
    Faire de ce qui semble un mur infranchissable
    un escalier d’aisance pour franchir les frontières du vide.

    Catherine

  2. gloups… Une faute au 5ieme vers
    tu sautes (avec un S c’est mieux !) et tu voles,
    Si tu peux corriger, merci Ossiane.

  3. gloups encore !
    et le 9ieme vers en partant de la fin :
    empli (sans T c’est mieux aussi !)
    merci Ossiane

  4. SOUS VIDE

    Mots hachés bout filtre avant papier
    compressés
    invertébrés
    pliés
    corps contre artères
    en combustion sous camion
    jusqu’à la ligne de chemin de fer…

    corps rouges sous tension électrifiés
    avant le jour qui s’ouvre
    boîte de conserve
    rouillée
    chien en laisse
    au bout d’un billet
    composté
    billet moisi poisse
    au fond d’un poche
    dans le labyrinthe
    d’un cerveau sous vide
    l’angoisse terrée
    sous couverture
    cartonnée…

    souvenirs rattrapés braqués traqués
    d’anciennes pliures
    sang séché
    encagoulés
    perfusion
    sous la langue rasée
    trace bleue violacée…

    yeux fixes cernés cendre évidés
    au commissures des fenêtres
    bistrots crasse crack
    carreaux cassés étroits
    murs éclatés griffés
    ongles fissurés
    qui s’accrochent
    regards aux abois…

    Trial jusqu’au bout de la rade forcé
    snipper embusqué
    grenade fragmentée
    s’échapper fuir
    no future no limite
    escalier hall de gare
    dormir…fumer…
    jusqu’au bout
    de la nuit
    bout filtre écrasé
    au fond de la poche
    labyrinthe
    contrôleur
    laisse chien
    dans la main poisse
    billet clandestin
    sous vide.

  5. Tarte à la crème
    *******************************************************

    Entrelacs obsessionnels
    Hardiesse de la manière
    Un lampion à chaque tournant de l’intestin

  6. Sur les deux premières photos, j ai un peu le tournis à regarder la lumière vers le haut, c’est si haut.
    Tes mots sont fort beaux Catherine. Et déjà tant de mots déposés.
    ton calligramme est fort beau, Ossaine, et ton haiku d’une puissance.. pour le moment mes mots se sont envolés et reste l arête du poisson, ils prennent l’air et viendront peut être se poser plus tard. J’ai préféré vous lire, chacun, tranquillement.
    Et puis peut être je suis encore sur l’escalator, l’escalade, youps, il faut tant d’énergie, je me laisse mener…
    Bon courage pour ta journée,Ossiane.

  7. sans oublier…..bises Ossiane.
    Et que de plongeons, brasses, planches, sauts dans le vide, sucreries partagées, échanges, sans filet, hier soir, un grand moment d’arriver à ce minuit d’aujourd’hui.

  8. Au bout de la longue nuit,
    par-delà
    Tout horizon
    Nous cueillerons
    au pied d’une falaise
    au milieu des buissons
    La fleur blanche.

    Couleur de l’aube
    au jet de sang.

  9. Bonjour, Ossiane

    Boa enlaçant
    Les rampes de l’idéal
    Tobbogan infernal
    Se muant en un rêve minéral
    Envolée vers la beauté astrale
    Tu me fais dévaler
    A une vitesse grand v
    Les marches
    Du labyrinthe
    Atterrissage assuré
    Le paradis m’a comblée

    Bises et bonjour à tous
    Claudie

  10. Les flaques d’eau claires légères et stables
    l’eau est un peu le ciel
    l’air en supension
    comme ce paquebot imaginé
    posé dans l’espace comme un gros rocher blanc

    j’ai découvert ce blog par hasard très jolies photos!

  11. Escalade vertigineuse
    Un escalier en collimaçon
    Un véritable tourbillon
    De quoi vous donner des frissons
    Je l’arpente à bout de souffle
    Je hâlète, je m’empresse
    Mes pensées s’emballent
    Vais-je atteindre le sommet
    Cet univers étoilé
    Enfin!
    L’immensité dans sa majesté
    Le ciel m’ouvre ses portes
    La clé de sol est magique
    Un orchestre fantastique
    Joue pour moi avec aura
    Je suis dans les allelouia
    Mon coeur exulte de joie
    J’avais pris l’ascenseur du bonheur

    Bises. Tout à l’heure, je crois que j’ai fait « une descente »fantastique. L’empressement à te lire, seul le haîku m’a fait sourire. j’ai occulté le mot « escalade »

    La confusion est de taille!

    Quand on travaille, l’esprit vagabonde…….et la précipitation n’est pas bonne.
    On tombe de haut!

  12. Escaliers…

    S’il nous faut quelques mois
    pour apprendre à marcher
    à monter puis descendre
    ces infatiguables escaliers

    Il faut bien plus longtemps
    pour apprendre à nous aimer
    comprendre que les jours et
    les nuits se trouvent emmêlés

    Avant que nos doigts recourbés
    nos lèvres se remettent à parler
    avant de retrouver nos chemins
    en rebroussant nos pas, étonnés,

    Il nous faut bien des chagrins
    pour comprendre et être sages
    puis ranger nos premiers dessins
    avec nos premiers livres d’images…

  13. devant cette paroi qui s’ouvre
    comme un mur sans fenêtres
    c’est comme une porte ouverte
    là où l’air s’efface
    et la blancheur du jour gagne
    je grimpe sur mes pas
    sur le long escalier
    j’ai peur de l’immobilité.

  14. >Maria-D :
    On n’en finit plus de monter, Maria 😉 Jusqu’où va-t-on aller ? Bel après-midi.

    >Bourrache :
    J’espère que tu as fini par trouver le sommeil après la folle soirée d’hier soir 😉 Merci pour tes mots imprécis dans l’infini 😉

    >Catherine, Patricio, Feu Roméo , Yves :
    Merci pour vos superbes textes inspirés et graphiques ; j’y vois le mouvement et les circonvolutions. Bien à vous, je vous embrasse.

    >amichel :
    Merci pour ton bel haïku. Dommage que tu ne sois pas venu avec nous hier soir 😉 Tu aurais été redoutable 😉 Bises à toi.

    >François :
    Oui, François, beau travail que celui d’Escher tant sur le plan graphique qu’imaginaire. Bises estivales.

    >Pierre (2) :
    Hé oui, Pierre, le fil d’Ariane, toujours ces fils qui nous relient avec les cieux. Merci pour ton beau poème. Un petit rayon de soleil timide vers ta Loire.

    >Sven :
    Tu t’es complement laissé happer par ce squelette, Sven. Il en ressort un poème douloureux d’une grande force. Tes mots et tes images sont crus, secs, saccadés. Tu joues avec les sonorités notamment les « r » pour exprimer la souffrance. Un beau poème jusqu’au bout de la nuit. Je t’embrasse.

    >Fugitive :
    Ton poème chuchotant est à demi-mot prononcé dans les plis de cet escalier. Belle intimité de tes mots, bise vers toi.

    >bouldegom :
    Je vois que tu es toujours en forme ; tu as un sacré entraînement 😉 Merci pour ces quatre visions audacieuses mais justes 😉 J’aime bien ton nougat 😉

    >brigetoun :
    Superbement décrit, Brigitte ! J’entends ces cris. Merci, je t’embrasse.

    >Annick :
    Merci pour tes encouragements, Annick. Soirée mémorable et déjantée qu’on peut de refaire de temps en temps pour s’amuser et s’entraîner;-) Heureusement, il n’y a pas eu de jamabes cassées dans l’escalator 😉 Bises.

    >Daniel :
    Pratiquerais-tu le yoga ? Tu as raison, il y avait un bouddha souriant en dessous 😉 Merci pour tes mots, je t’embrasse.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Kundalin%C3%AE

    >MioModus :
    Bonjour MioModus, contente de te revoir par là 😉 Ton poème est superbe avec ce rouge opposé au blanc! Je me demande comment tu fais pour t’envoler si haut et si loin de la réalité 😉 Bien à toi.

    >nina de zio peppino :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Merci beaucoup pour la gentillesse de tes mots. Au plaisir de te revoir.

    >Claudie :
    Quelle énergie et joie de vivre tu fais passer dans ces deux poèmes écrits d’un seul jet. La descente vertigineuse puis l’ascension périlleuse. C’est un peu à l’image de ce qu’on a vécu hier soir sur Escalator 😉 Quant à l’escalade, j’ai voulu jouer sur le double sens de ce mot. Merci Claudie, je t’embrasse.

    >Marline :
    Bonjour Marline, bienvenue sur le blog 😉 Merci pour ces deux jolis textes tout en sensations aériennes bien ressenties. Tu fais bien de déposer tes bagages sur le pont de ce paquebot. Sensible à ta poésie, je t’invite à revenir et à nous rejoindre au travers des mots. Bien à toi et à bientôt.

    >Sven :
    Beau poème lucide qui invite à la réflexion sur ce que nous sommes. J’aime beaucoup ta denière strophe avec cette rupture entre le monde de l’enfance et le passage à l’âge adulte. Merci beaucoup.

  15. Dans le labyrinthe
    De mon corps
    En plaintes
    Mélodies d’accords
    Palpitent mon coeur
    Qui pur désir
    Mon âme soeur
    Pour le plaisir

  16. Ainsi va le coeur des hommes

    d’ascensions en escales
    de chutes en rappels
    il s’efforce toujours
    d’aller voir plus haut

  17. Est-ce qu’à l’adverbe
    Inextricablement
    La contorsion de tes oeillades
    Trace l’esprit de miroirs déformants?
    Clélie
    De multiples foyers
    En illuminations
    Tu courbes mes regards
    Et peignes l’harmonie
    De claires griseries
    De douceurs vanillées.
    Nos voyages épousent
    Des spirales coniques
    Et quand tu te découvres
    Excentrique
    Nue parmi les festons
    Des lignes d’équilibre
    Je suis tes entrelacs
    Jusqu’à chanter des mots
    Que je ne comprends pas!
    Entré par réfraction
    Extirpé de la gangue des lourdeurs opulentes
    J’ai pris la faim du jour
    En cherchant l’immédiat
    Et de Ying et de Yang
    Tout en anamorphose
    Je vois dans ta mémoire
    L’eau pure des ruisseaux
    Les mille trajectoires
    Des rêveries subtiles
    Elles n’enferment qu’amours
    De bontés pacifiques
    Et m’expliquent d’un geste
    Le flou de ton image
    Anallagmatique…

  18. Annick
    Je t’explick
    qz = a cos w (1 – cos qt)
    Si (t)
    = ZERO
    [quand on a plus le temps]
    [je ne sais pas si c’est vrai pour le mauvais temps]
    Supposons qu’il fasse beau
    Cos qt est infini
    1 – cos = 1 – l’infini
    Il ne doit pas rester grand chose
    Sauf si 1 c’est Elle ou Lui
    Qu’est-ce que l’infini, à côté d’Elle ou Lui!
    Annick
    C’est magick!
    Regarde >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
    http://www.mathcurve.com/courbes3d/cycloidspheric/anime-esculier3.gif

  19. C’est fou ce que l’on peut faire dans un cercle … d’amis !

    Le pire, c’est d’en vouloir sortir…

    J’en ai les sinus qui se bouchent

    Atchoum !

  20. >Annick:
    Bise à toi, Annick réceptive et vibratile. Tu es pleine de vie et ça fait plaisir à voir. Bonne nuit.

    >oufti/ feu roméo:
    Démasqué une nouvelle fois;-) Je veux bien te croire Roméo;-) Et qu’en est-il du coeur des femmes?

    >Bernard:
    Ta grande culture littéraire et ton imagination féconde m’impressionnent;-)) Je suis un peu comme Annick, je n’ai pas tout saisi mais j’aime;-) Tu as l’art de mettre en mots des ressentis abstraits; c’est beau: bravo! Anallagmatique??? je n’ai pas trouvé;-) La grande richesse de ton vocabulaire m’intrigue. D’où tiens-tu tout ça?

    >Bourrache:
    Il va falloir mettre ta petite laine, Bourrache;-) Tu as attrapé le virus du blog et ça ne se soigne pas;-)

  21. Un labyrinthe
    S’ escalade
    A droite
    A gauche
    Dans tous les sens
    Pour vibrer
    A l’infini
    Le coeur de soi
    En étoffe d’âme
    Au corps si beau

  22. LA folie du désir qui entre et se propage et s’ancre si profond
    ..BY step by step joue ses drames et ses bonheurs si intenses
    ……RINceau si complexe et si délicat il traverse l’infini temps
    ……….THE more and more géant parcours du corps tellement

  23. Ce thème de l’escalier fait penser à la double hélice de l’ADN, l’échelle de la vie mais aussi immanquablement au point de chute, à l’entrainement vers la fin, « j’ai peur de l’immobilité » écrit Martine, « je grimpe sur mes pas »… moi, ces mots m’ont vraiment profondément touché, ils appellent aussi au Samsara… à la fatalité, au cycle de la vie et de la mort

  24. une certaine angoissse se dégage dans ce paradoxe : l’escalier c’est le mouvement et l’enfermement… la fuite vers et…le point de chute…

  25. Je me suis effectivement beaucoup « attachée » à la seconde
    photo qui évoque une sorte de suspension , d’état « intermédiaire »
    celui où l’on ne sait plus si on doit avancer/ reculer/ ou ne plus bouger… Un je ne sais quoi d’angoissant absolument!

    Je trouve cette idée d’associer un texte à une photo et de créer ainsi un fil conducteur excellente! seul bémol, en ce qui me concerne, je ne sais pas écrire de la poésie; si c’est possible de participer en y apportant juste quelques mots , je serais ravie de faire un petit bout de chemin avec vous!

    Merci Sven pour vos remarques .

  26. Ossiane, ton talent provoque une escalade de vers, d’échanges, d’amitié, de jeux, bravo !
    260 commentaires, hallucinant !

    Quel bonheur de revoir Catherine, je t’embrasse très très fort !
    Et mes amies, Annick, Andrée/B2G, Neyde, Brigetoun des perles ! et ce aMichel, un virtuose ! et tous les autres comme Christina M et Pascal que je remercie infiniment de leur passage chez moi !

    J’escalade ma vie aujourd’hui,
    Je tente de remonter au sommet,
    Mon sac est lourd de 10 ans,
    Mon coeur aura besoin de temps…

    Je vous embrasse,
    Ossiane, je suis en vacances de « vie » chez moi, gros bisous,
    A bientôt,
    OLIVIER

  27. Ce que dit Sven sur l’ escalier je l’ ai vécu physiquement et j’ affirme que

    cela est l’ Horreur ,il faut des années pour revenir a soi.Je ne souhaite une expéience aussi extréme a personne .La Sven et les autres vous devriez être rembouser par la Sécurité Sociale.
    Vraiment cette fois ci je ne me pose plus de problémes Je RESTE a L’ OEIL.
    Un merci pour tous.Noisette

  28. Atchoummmmmmmmmmmm Bourrache!
    Merci pour les explications, mais peut être qu’en ajoutant m= ax sans oublier le 2 de y et en remettant + au lieu du moins et encore sans oublier.. sourire.. merci Bernard pour la formule!
    Bonjour à chacun, youpslala, qué mots déjà.
    Belle image pour l’esthétique, qui me donne un peu le tournis. Bises Ossiane.

    Circonvolutions
    Emotions
    Sensations

  29. >Bourrache :
    Tu es vraiment accro au Daffalgan 😉 ‘tchoum.

    >Annick :
    Belle acrostiche ! Bonne journée la tête à l’endroit !

    >Sven :
    Je comprends ce que tu peux éprouver par rapport à cet escalier et sa forte symbolique. Cette phrase de Marline m’avait frappée aussi. Il est vrai que les thèmes que tu soulèves n’ont pas été beaucoup traités dans les poèmes. Bises.

    >copernic/feu roméo :
    😉

    >Marline :
    Bonjour Marline, contente de te voir ici 😉 Pour revenir sur la sensation d’immobilité que tu éprouves par rapport à la deuxième photo, je pense que c’est dû aussi à la rampe qui bloque l’accès et qui amplifie cet effet d’enfermement.

    Je trouve, je te l’ai dit précédemment que tu ressens bien les choses. Il me semble pourtant que tes deux interventions étaient des poèmes 😉 Tranquilise-toi, il n’y a aucune règle pour venir écrire sur L’Oeil Ouvert. Qu’on soit poète ou non, tout le monde peut venir s’exprimer. Ton ressenti sur les photos sera reçu ici avec intérêt. Je t’invite donc à rester avec nous 😉 Bien à toi et à bientôt.

    >Olivier :
    Bonjour Olivier, on a fait un peu les fous l’autre soir 😉
    Je vois à quoi tu fais allusion avec ces dix ans. L’escalier est long et difficile à gravir mais tu l’empruntes avec beaucoup de ténacité et de beauté. Tes amis de blog peuvent en témoigner.
    Je te souhaite de bonnes vacances de vie alors, moi qui croyais que tu étais parti 😉 De petites pauses sont salutaires pour se ressourcer. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Noisette :
    Un petit bonjour à vous, Noisette. Vous êtes arrivée sur la bonne planète 😉 L’Oeil veille sur vous 😉 Je vous embrasse.

  30. pour le calligramme

    dans le labyrinthe du temps
    ivoire et doré
    goutte à goutte
    la colonne vertébrale pilier

  31. et zutttttt
    atchummmmmmm
    goutte à goutTe, je t ennuie encore, Ossiane! bises pour toi si patiente avec mes fautes d’étourderie!

  32. Une petite escale.
    Je me fais la séance photo en escapade.
    En attendant sur l’estacade, l’estocade ossianique.
    Et déferlent les images.
    Dans le blanc de loin de l’oeil ouvert sur ces pages…

    Salade en escapade.

  33. Merci Ossiane.

    « Il y en a qui ne relèvent jamais la tête
    qui oublient de regarder le ciel
    Pourtant il y a un coeur
    qui bat dans nos mains mélangées
    depuis des milliers d’années »

    Albane Gellé

  34. Je m’éveille maintenant d’un rêve turbulent, plein d’escaliers, d’escalators, d’escalades, d’échelles,de marches sans fin… tout en calimaçon!
    Ossiane, pas de jambes casées mais le tournis …
    Aprés la folie de la nuit d’avant hier j’ai senti le tournis avancer.
    Vous m’avez fait dévaler la rampe à grande vitesse,
    je heurtait contre les vers qui tombaient sans cesse sur ton Blog.
    Bien, tout ça dans le virtuel …
    Je suis restée, l’autre nuit, comme spectatrice de votre combat, de votre jeu.
    Après, j’ai lu avec attention, bien calmemente avant de me coucher.
    (Nous avons une différence de cinq heures!)
    J’aime beaucoup.
    Bravo à vous!

  35. Je voulais tant monter
    jusqu’à là-haut
    M’ont dit qui est si beau!
    Mais, où commencer?
    C’est fini!
    Je n’ai pas réussi
    ni même à diviser
    le début de l’escalier!

  36. >Annick:
    Effet du rhume contagieux que Bourrache t’a donné;-)

    >Salade:
    Bonosir, ça faisait longtemps;-) Serait-ce cette syllabe commune à ton pseudo et à mon titre qui te fait sortir de ton trou;-) Tu as raison; l’estocade ossianique m’inquiète bigrement aussi;-) Y a-t-il un médecin dans la salle… Merci pour ton petit clin d’oeil vu de Belgique, bon week-end!

    >Marline:
    Sympa que tu sois revenue;-) J ene connaissais pas cette citation mais je me sens très en phase avec elle. Merci à toi.

    >Neyde:
    Pardonne-moi de vous faire tourner en bourrique avec cet escalier;-) Ces notes ne sont pas de tout repos car l’escalade demande sans cesse de nouveaux efforts;-) Pour cette folle nuit, c’est la première fois que je participais à un exercice de ce genre; exercice qui d’ailleurs a démarré spontanément. Ces joutes poétiques ne sont pas faiciles à relever surtout quand les adversaires ont de l’entraînement. Tu es une bonne spectatrice et lectrice.
    Je ne sais pas si je vais être d’une grande aide dans ton problème;-) Sinon, il y a un ascenseur pas très loin;-)
    Bonne soirée à toi, je t’embrasse, belle poétesse du brésil.

  37. >Bernard:
    ;-)) Vu les réponses que tu fais à mes questions, je me dis que tu es un grand scientifique non départi d’humour et de poésie, non?

  38. Escalade comme escale en salade, ou plutôt plongée en contre plongée. Absorbé par des courbes ascendantes j’en oublie les courants
    qui prennnt la même direction et focalisent le regard vers ces ouvertures étranges. Lignes qui se recoupent, perspectives qui se découpent et quelques emporte pièces qui dégagent des volumes de respiration. Pourtant l’aspiration nous entraîne et l’inspiration nous soutient, laissons nous porter, transe porter dans ces lignes obturées
    mais pas obtuses. La lumière domine qui tombe et éléve, accroche des
    pans de mur et décoche des jets acérés. A ses rets nous ne pouvons échapper. A ces raies nous devons diffracter pour transférer l’espace en pensée et l’espèce en passant.

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