Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut, gauche.
Le temps détaché
perdu dans son image
l’homme immobile
◊ Qui sommes-nous? Cette question existentielle n’a pas échappé aux regards de Daniel, Neyde, Bernard et Sven.
Identité en code barre
Taille XX…
Sans ailes.
Le temps immobile
L’homme perdu
Son image détachée
L’homme détaché
Son image immobile
Le temps perdu
Dites nous bonjour!
Ne vous suis-je donc pas inconnu…
« Le pays d’où je viens n’est fait que de silence »
De Léda de Zeus et de Tyndare
Nous sommes les Dioscures.
Nés jumeaux de deux pères
Nous sommes attachés,
αβ
Alpha blond Beta brun
Toison d’or,
Col ouvert
Né doublement sous X
Je m’éloigne de moi
Je perds ton inconscience
C’est illusion d’optique
Un rêve orthogonal
De froides irradiances
La racine du mâle
2X = Une
En réalité,
Je suis femme
Chromosomiquement
L’Equation
Résolutivement
La solitude du mannequin
Je glisse sur mon piédestal immobile
la solitude me cloue et m’aimante
l’énigme du temps m’intrigue sans cesse…
Un chant lancinant au fond de moi
vibre désespéremment
je ne sais comment
voyager intensément
au rythme des battements
du coeur, des sentiments ?
Autour de moi,
je perçois des lueurs, des frôlements,
derrière des vitrines, des passants,
posent leurs regards furtifs,
insistants, envieusement,
je ne suis qu’un ornement.
Au détour d’un regard
au détour d’un chemin
je cherche encore
un faiseur de songes,
un savant, un magicien,
qui me donnera soudain
une émotion, un chagrin,
et la magie d’une présence…
et d’une amie…
Le temps immobile
L’homme perdu
Son image détachée
L’homme détaché
Son image immobile
Le temps perdu
Son image détaché
Pardon Ossiane.
Tu peux corriger?
Trop de temps passé hors de chez toi… J’ai pris un immense plaisir à visiter ton blog. Je n’ai pris le temps que de lire quelques commentaires. Mais c’est toujours le même esprit qui règne. Une belle équipe que toutes celles et ceux qui participent.
Je te salue bien bas, et t’adresse toutes mes félicitations pour cette persévérence, cet esprit d’aventure photographique, et cette fraternité que tu as su créer au fil du temps.
Un abrazo fuerte!!!
beau, froid et virtuel,
un homme me regarde,
et moi, sotte, fascinée,
je tente de le lire.
J’avais beau lui dire bonjour tous les matins, il ne désserrait jamais les dents.
Les mannequins qu’ils soient vrais ou faux, ça vous snobe tout le temps…
Cas de conscience…
Cette photo d’identité…de face ou de profil…que souhaitez vous montrer…est ce pour un usage particulier…vous semblez à cet instant glaçé..Vous voulez sur un passeport la déposer..pour un peu voyager…
Mais vous n’y pensez pas…elle n’est pas conforme…elle n’est pas aux normes..elle ne résistera pas…Les controles elle ne passera pas…votre nationalité on vous demandera..sur la terre jamais vous irez..contraint et forçé..
Oh et puis…ne prenez pas cet air assuré…je vous sais friable…légèrement décalé..vous avez envie de chaleur et de complicité..de pleurs et de gaieté..Vous avez envie de vivre..de quitter cette immobilité..
Comment faire…?…Ouvrez les yeux et voyagez..glisser vous dans les mots que vous aimez..quittez cette image que vous abhorrez…laissez les rides s’installer…soyez un peu désinteressé…Et mordez si vous voulez..avec délicatesse ou passion..sans faire de mal..pour montrer que vous existez..
Vous êtes prêt…?
Alors venez..nous vous donnerons une identité..un prénom..et peut être..notre amitié..
L’étrange animal
Diogène le cherchait
Par les ruelles d’Athènes
Une lampe à la main
En pure peine
Et ce n’est pas demain
Que nous le trouverons.
Chaque jour
Plaque son jour
Carte d’identité
Puisque ni le corps ni l’ensemble n’est l’homme, je crois qu’il reste que l’homme n’est rien ou bien, s’il est quelque chose, il faut reconnaître que ce ne peut être rien d’autre que l’âme.
Platon
Enigme
« Je suis plus puissant que Dieu.
Je suis plus méchant que le diable.
Le pauvre en possède.
Le riche en manque.
Et si vous me mangez, vous mourrez.
Qui suis-je? »
Bernard WERBER « Nous les Dieux ».
Enigme bis :
Je suis le quotidien du drame
Le regard impassible
D’un néant qui s’embrase
Sur le bûcher des vanités
Je suis le temps qui passe…
Bises Maria .
A+++
Dites nous bonjour!
Ne vous suis-je donc pas inconnu…
« Le pays d’où je viens n’est fait que de silence »
De Léda de Zeus et de Tyndare
Nous sommes les Dioscures.
Nés jumeaux de deux pères
Nous sommes attachés,
αβ
Alpha blond Beta brun
Toison d’or,
Col ouvert
Né doublement sous X
Je m’éloigne de moi
Je perds ton inconscience
C’est illusion d’optique
Un rêve orthogonal
De froides irradiances
La racine du mâle
2X = Une
En réalité,
Je suis femme
Chromosomiquement
L’Equation
Résolutivement
Le temps perdu, détaché de mon image,
pourtant…
Je fais le rêve d’inoubliables voyages…
entre sourire chaleur et douceur
en tout lieu le passé est présent
sans toi le futur est inconcevable.
Tous les pays peuplés de héros de dieux…
avec leurs mythes enchanteurs
sembleront nous appartenir puis
dans la quiétude nous visiterons
des contrées peuplées de légende.
Dans nos voix le parfum des vents marins…
venus de pays très lointains…
la beauté des fjords sans fin…
l’ondulation des dunes de sable…
le passage des caravanes bleues…
Les soirées calmes et reposantes si près…
si près des battements de nos coeurs
dans un mélange subtil mystérieux
de moments d’intimité profonde
de fraternelles rencontres d’amitié
des instants de si fragile beauté.
Identité en code barre
Taille XX…
Sans ailes.
La solitude du mannequin
Je glisse sur mon piedestal immobile
la solitude me cloue et m’aimante
l’énigme du temps m’intrigue sans cesse…
Un chant lancinant au fond de moi
vibre désespéremment
je ne sais comment
voyager intensément
au rythme des battements
du coeur, des sentiments ?
Autour de moi,
je perçois des lueurs, des frôlements,
derrière des vitrines, des passants,
posent leurs regards furtifs,
insistants, envieusement,
je ne suis qu’un ornement.
Au détour d’un regard
au détour d’un chemin
je cherche encore
un faiseur de songes,
un savant, un magicien,
qui me donnera soudain
une émotion, un chagrin,
et la magie d’une présence…
d’une amie…
Bonjour Ossiane,
un très beau thème sans faux-semblant…
(pour la solitude du mannequin, j’ai mis un « et » en trop en allant trop vite à la dernière phrase, peux-tu le supprimer) je te remercie beaucoup pour cette série sur les statues, les mannequin, sur une façon finalement détournée de parler de l’Homme. ?Bonne journée à toi, amiticalement, sven.
(une faute, en passant…désespérément…) merci beaucoup
Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait livresque
l’ivresse de vous lire
Vous regarde pas
Ni ne vous vois
Dans mon indifférence
Du monde d’ci-bas.
Comme un roi.
Déshumanisé.
Destitué.
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Nouveaux commentaires:
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https://blog.ossiane.photo/2006/12/04/neige/#comments
Les remerciements de karine
https://blog.ossiane.photo/2007/06/29/conscience/#comments
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L’ identité =une coinçidence =le reste d’ un arbre généalogique .
L’ absurditée dela vie.
Noisette.
Il lui manque son expression
Des rides sur la peau
La chaleur de sa chair
Sa voix en gouttes d’oOOo
Il lui manque tellement
Pour se nommer Humain
Il lui manque son expression
Des rides sur la peau
La chaleur de sa chair
Sa voix en gouttes d’oOOo
Il lui manque tellement
Pour se nommer Humain
Et puis de dormir rêver
Manger sans oublier d’
Aimer
j aime bien vos mots, Noisette. Je vous embrasse, c’est bon de vous lire.
C’est si fort ce sujet encore, si bien souligné par de forts beaux mots d’un beau quatuor. Merci à vous!
L’identité de la naissance jusque la mort, c’est toute une vie dedans, depuis le premier cri jusqu’au dernier!
http://www.jacques-boutault.fr/blog/images/sans%20papiers.jpg
Je vous embrasse le club des quatre de la première page
Neyde, Daniel, Bernard et Sven
____
Bises à toi aussi Alix
Axxx
Neyde
J’aime beaucoup ta reprise du bel haïku d’Ossiane
Je reconnais ton humour
Bises
A Vous Tous, aminautes
Il convient à présent, que je vous parle à mon tour, de ce projet « Interlignes » dont vous avez connaissance maintenant.
Comme je m’en suis expliqué à Ossiane, je n’ai pas l’expérience d’internet. De part ma formation, je privilégie les rapports humains, francs loyaux, à visage découvert, de personne à personne. Pour nous tous c’est pareil, le physique parle, même un mannequin ! le sourire, les gestes, les mains qu’on presse contre les siennes, s’asseoir seulement à côté d’une personne et l’écouter, lui donner du temps, le regarder sans appui sans insistance sans le blesser…
Alors losqu’on me demande d’ouvrir seul un débat, sur un blog qui ne m’appartient pas et avec des gens qui sont des fantômes, moi qui, même quand il fait le pître, aime rester dans l’ombre!!!
Dans cette « aventure », nous devons vibrer à l’unisson, sans quoi rien ne sera possible. Vous ne devez jamais mettre en doute notre volonté de bien faire, notre « don » de nous-mêmes pour l’aboutissement de ce projet, notre désir de construire pas à pas,d’un voyage à l’autre… avec notre force personnelle, nos faiblesses propres, nos fragilités, nos instabilités et nos humeurs et certes ni avec notre savoir encore moins avec nos certitudes…
Je pars en éclaireur.
Nous prenons notre sac à dos, on met dedans nos pauvres bagages de survie et on débroussaille avec nos mains, nos idées, notre expérience de la vie et nos qualités de coeur surtout.
Ce ne sera pas une croisière « club med », que je vous propose, peut-être qu’on s’embourbera parfois, peut-être bien qu’on plongera dans une autre dimension et qu’ on s’envolera aussi… je prends une boussole mais je ne connais pas la destination encore mais si nous savons chuter et nous relever, nous saurons nous élever dans un même élan.
« Un voyage de mille li, commence par un pas ». Laozi.
Je vous propose de faire avec moi ce premier pas.
Amicalement,
Sven
Mon Amour,
Mon regard fut-il tel,
Acéré,
Que se posant
Sur votre bât blessé,
Je vous transforme
En statue de sel ?
… « Je vous propose de faire avec moi ce premier pas. » dit Sven.
… je débarque, ce jour, pour la première fois sur ce blog … ma voix ne peut être que timide … mais si je peux, j’veux bien chausser mes grosses godasses pour la Grande Randonnée que Sven propose…
Comme je ne veut rien perdre,que marcher je rêve depuis longtemps !
Dans le sac je mets pour la route ,mes souvenirs de jeunesse en allée ,quelque poemes pour les poses ,je ne ferme pas la porte c’ est triste une porte fermée Et quelques airs en tête je suis prête un peu longue,mais ce n’ est que l’ éternel féminin .Bon je suis prête et j’ arrive.Ne dites pas qu’ il est trop tard? Noisette.
Entité d’identité
Sans densité
Désincarné
Déshumanisé
L’homme plus que parfait
Sans présent
N’est qu’une image
Un reflet de passage
Un avatar des Dieux
Un ange de silence froid
Dont le cœur est de glace
Une idée fausse
Du surmoi
Rêve cauchemardé
Beauté vampire
Du sang des cités charnelles
Vivantes des larmes
Et des bonheurs volés
Des « petits hommes »
Fouaillés par la peur et l’espoir
Sans souci de Zarathoustra
Hors de la folie identitaire
Des éprouvettes sélectionnées
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Nouveaux commentaires:
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https://blog.ossiane.photo/2007/06/29/conscience/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/01/19/grain-o-o-o/#comments
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« Faut-il qu’un peuple disparaisse pour savoir qu’il existe ? »
Mano Dayak qui plus que la paix pour son peuple voulait la reconnaissance de son identité touarègue… l’identité c’est cela aussi… la reconnaissance… l’existence… Être…
P.S. dans le sac à dos n’oubliez pas un flacon d’humour pour les « coups de barre » et pour les maux de coeur, on respire un gand coup!! parole de scout !!!
Bourrache
ok, chausse tes grosses godasses mais je t’avertis si tu butes dans une racine, je ne te porterai pas sur le dos…
… bon, allez juste dans mes bras ! parce que c’est Toi. bises sven
Noisette,
mets tout ce que tu voudras dans ton sac à dos mais n’oublie l’essentiel pour la survie en marche forcée et de nuit…
(n’aies pas peur quand même, je sais faire du feu pour éloigner les fauves !) Bonne après-midi, sven
Juste avant la fin des « problémes en Algérie » je suis allée voir comment vivaient les Touaregs .Pendant longtemps il m’ a été impossible de me nourrir comme nous .Les Images de Famines n’ aient jamais plus les chassées son là .Comment supporter la vie que nous menons quand on pense a cette situation Je sais ce qu est la HONTE .
Quand allons nous devenir humains ,on peut avoir mal a la memoire mais l’ enfants qui est mort sa mére le porte bien contre elle ,elle le protége elle ne le sais pas ?un crin qui se répéte IL es MORT et elle est MERE!
Sven !
Depuis que je fréquente la Vie,
J’ai appris à lever, bien haut, les pieds.
L’oeil accroché,
J’évite désormais les racines,
Les pierres,
Qui me feraient sombrer.
J’ai aussi laissé tomber
Les talons-aiguilles
Pour enfiler
De grosses godasses.
Me sortir de la mélasse…
J’en rêve !
Me retrouver dans des bras
Qui m’enlacent…
J’en crève !
Heu, Sven, … c’est qu’une envolée littéraire, hein !
Je suis le temps et son contraire
beau et morne à la fois
Triste comme un chemin qui n’aurait pas de bois
de halliers et de ronces
même des pariétaires
des cigüe et orties
amies sempiternelles
qui donnent des réponses
Ou gai à ne savoir que rire
des gouttes de soleil emportées par la pluie
les yeux en ribambelle
au chant des enfants lyres
Je suis le temps et son contraire
infime et sans limites
Un silence m’invite
je te vois tu m’entends
d’un souffle imaginaire
je te sens sur ma main
secret effervescent
Source d’émoi immense
aux confins de la peur et de mots écarlates
et de chavirements aux volutes d’agates
un même coeur s’élance
Je suis le temps de dire
le contraire de l’être
l’anonyme paraître
aux vies d’indifférence
La mort
antonyme de naître
épuisement du temps
Approche heureusement laisse courir nos sangs
à l’aube pieux murmure quand nos lèvres s’attirent
>Daniel, Neyde, Bernard, Sven, merci à vous pour vos quatre approches différentes qui m’ont émue, amusée, interpellée. Que de talent et de créativité en vous ! Je vous embrasse.
>Sven : merci aussi pour tes autres poèmes pleins de magie. Je suis contente que le thème te plaise.
>Neyde :
Sympa ce que tu as réussi à faire à partir de mon haïku 😉 Il n’y avait pas de faute dans ton poème 😉
>Alain du Mexique :
Ca fait un bail que je ne t’avais vu ici 😉 Merci beaucoup pour tes messages toujours aussi chaleureux et gentils. Le blog continue sa vie en toute harmonie ; je suis comblée 😉 Bon voyage vers la France ; ça ne saurait tarder maintenant ; tu dois être très impatient de retrouver tes racines. Je t’embrasse bien fort.
>brigetoun :
Qu’est-ce que cette manie Brigitte de te dévaloriser comme cela 😉 Tu m’amuses 😉 Tu sens très bien les choses et sais les exprimer. Merci beaucoup.
>bonbonze :
C’est vrai ce que tu dis 😉 Même les mannequins réels arborent toujours un air hautain qui personnellement me glace. Bises, merci de ton passage.
>pierre b :
Voilà une intelligente et délicate façon d’évoquer cette immobilité glacée avec ton style inimitable d’un lundi matin dans les embouteillages parisiens;-) Toujours tes petites touches de tendresse et de bonheur qui se glissent dans tes mots, les réchauffent et leur donnent la vie tout simplement 😉 Toujours un régal de te lire, on est de bonne humeur ensuite. Je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Ah bon 😉 Merci pour ton poème, bises du lundi.
>Annick :
Un poème plein d’humanité. Bises et merci.
>Bruno :
Cette belle citation m’interpelle vraiment, Bruno. Je t’embrasse.
>Marai-D :
Merci pour la multiplicité de tes regards sur la note et ces références visuelles ou écrites. Quelle est la clé de cette énigme Maria ?
>Alix :
Superbe rebond sur le texte de Maria ! Merci.
>feu roméo :
J’aime ton humour, Roméo. Je te trouve bien gai en ce moment 😉
>Bourrache :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue. Je vois que tu as déjà lié connaissance et bien t’en a pris car j’arrive un peu tard. Tu arrives en poésie sur le blog ; ça me plait beaucoup. Tu sembles avoir des ressources, une belle inventivité et aussi une bonne dose d’humour. Merci beaucoup. Au plaisir de te voir revenir ici.
>Noisette :
Bonjour Noisette, vous semblez avoir meilleur moral aujourd’hui, je vous l’avais bien dit hier 😉 J’aime bien vos mots, vos retours en arrière dans le passé ainsi que l’humour qui parsème souvent vos commentaires. Bonne soirée et mes pensées affectueuses vers vous.
>amichel :
Tu t’es tant projeté dans cet homme déshumanisé que j’en ai froid dans le dos. Impassibilité silencieuse et glaciale, rêve de perfection humaine, la mort au bout du chemin. Terribles projections. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Yves :
Je vois avec amusement que tu scrutes mes haïkus à la loupe 😉 C’est fou les connections qui peuvent se faire entre les mots des uns et des autres. Merci pour ta riche présence.
>Bernard :
Bernard, tu vis la poésie 24h sur 24 😉 Grande richesse et beauté de ton poème et certainement beaucoup de temps pour trouver les mots exacts qui traduisent tes pensées. Je suis soufflée par ta belle écriture comme souvent d’ailleurs 😉 Merci, bonne soirée !
Vide et creux
Voici mon torse
Tissage de temps et d’étoiles
Voici mon âme
La trame tremble et le regard s’absente
Sur ce présent au sens nubile,
Entre adulte et enfant, dans l’étrange vertige,
Aveugle, terrible, de la cascade des ans.
Là-haut, là-bas,
Un souffle,
Eclair flottant
Esquivant ses hanches de lumière ;
Désir
Désir d’être
Poussant aux reins de cette vie de chair et de questions.
Il suffit d’un toi, d’un Autre,
Pour que, enfin Je puisse naitre de cette fabuleuse différence
Et que de l’inanimé de bakélite surgisse la beauté de ce monde :
L’Esprit et son voile pudique de jeune marié.
Célébrons les Noces sacrées
Et couvrons de bouton de roses
Le lit Nuptial des terres atemporelles !
Pst ! J’oubliais…
Bonne soirée à tous 🙂
les pas perdus
je t’ai croisé
à l’entrée d’une bouche de metro
sur le tarmac de l’aéroport
à la vitesse d’un tgv de nuit
sur l’aire aveugle d’une autoroute
tu ne m’as pas vue
tu ne m’as pas parlé
tu n’étais pas là
je t’ai croisé
j’ai douté de mes images
j’ai douté de mes lumières
j’ai douté de mes perceptions
j’ai douté de ton existence
tu ne m’as pas regardée
tu ne m’as pas appelée
je n’étais pas là
je t’ai croisé
je ne peux rien dire de ton regard
je ne peux rien dire de ta voix
je ne peux rien dire de ta peau
je ne peux rien dire de ton existence
tu ne sais rien de mes attentes
tu ne sais rien de mes échecs
tu ne sais rien de ma vie
je t’ai croisé et c’est tout
tu ne m’as même pas imaginée
Poème de Mahmud Darwich écrit en 1964
IDENTITE
Inscris !
Je suis Arabe
Le numéro de ma carte : cinquante mille
Nombre d’enfants : huit
Et le neuvième… arrivera après l’été !
Et te voilà furieux !
Inscris !
Je suis Arabe
Je travaille à la carrière avec mes compagnons de peine
Et j’ai huit bambins
Leur galette de pain
Les vêtements, leur cahier d’écolier
Je les tire des rochers…
Oh ! je n’irai pas quémander l’aumône à ta porte
Je ne me fais pas tout petit au porche de ton palais
Et te voilà furieux !
Inscris !
Je suis Arabe
Sans nom de famille – je suis mon prénom
« Patient infiniment » dans un pays où tous
Vivent sur les braises de la Colère
Mes racines…
Avant la naissance du temps elles prirent pied
Avant l’effusion de la durée
Avant le cyprès et l’olivier
…avant l’éclosion de l’herbe
Mon père… est d’une famille de laboureurs
N’a rien avec messieurs les notables
Mon grand-père était paysan – être
Sans valeur – ni ascendance.
Ma maison, une hutte de gardien
En troncs et en roseaux
Voilà qui je suis – cela te plaît-il ?
Sans nom de famille, je ne suis que mon prénom.
Inscris !
Je suis Arabe
Mes cheveux… couleur du charbon
Mes yeux… couleur de café
Signes particuliers :
Sur la tête un kefiyyé avec son cordon bien serré
Et ma paume est dure comme une pierre
…elle écorche celui qui la serre
La nourriture que je préfère c’est
L’huile d’olive et le thym
Mon adresse :
Je suis d’un village isolé…
Où les rues n’ont plus de noms
Et tous les hommes… à la carrière comme au champ
Aiment bien le communisme
Inscris !
Je suis Arabe
Et te voilà furieux !
Inscris
Que je suis Arabe
Que tu as raflé les vignes de mes pères
Et la terre que je cultivais
Moi et mes enfants ensemble
Tu nous as tout pris hormis
Pour la survie de mes petits-fils
Les rochers que voici
Mais votre gouvernement va les saisir aussi
…à ce que l’on dit !
DONC
Inscris !
En tête du premier feuillet
Que je n’ai pas de haine pour les hommes
Que je n’assaille personne mais que
Si j’ai faim
Je mange la chair de mon Usurpateur
Gare ! Gare ! Gare
À ma fureur !
Ce poème a été publié avec d’autres dans un volume intitulé Chronique de la tristesse ordinaire, suivi de Poèmes Palestiniens / Edts du Cerfn 1989
Traduit de l’arabe par Olivier Carré.
Ni Orphée, ni Eurydice, il tient peut-être un peu des deux, figé dans son désir…
Jeune modèle
En quête d’identité
Sur photo sépia
art du timbre poste
une effigie au code barre
message inaudible
Ossiane
La réponse de l’énigme est : RIEN –
C’est Bruno avec son commentaire de ce matin qui m’a fait penser à cette énigme
Bonne nuit Belle
.
0000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
Nouveaux commentaires:
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https://blog.ossiane.photo/2007/06/25/temps/#comments
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>Johal :
Je suis comme souvent impressionnée par la beauté de ton poème et du souffle qui le parcourt. Tu parviens avec une grande aisance et imagination à t’évader de la réalité de ce mannequin pour t’aventurer dans un monde presque atemporel. Bravo à toi et bien sûr une très bonne nuit.
>bouldegom :
Emue je suis après avoir lu ton poème dont tu martèles les phrases avec amertume. Des mots simples mais qui frappent fort. Merci également pour l’autre poème qui est d’un tout autre registre 😉 Merci beaucoup, bonne fin de soirée.
>Fugitive :
C’est fou ce qu’on peut voir à travers une vitrine 😉 Merci Fugitive.
>Maria-D :
Encore un poète que je découvre grâce à tes contributions. Un poème qui transperce. OK pour l’énigme introuvable 😉 Merci aussi pour le bel haïku, Maria. C’est bien trouvé.
Voyageur du temps
Donne moi la main
Ressens comme elle palpite
Ma main qui se vit
A traversé le tant
Blottis moi contre toi
Et serre moi bien fort
Pour me récauffer
Pour toi
Cette pincée de temps
Un parfum passager de la vint-cinquième heure
Chaleur docile du réveil matinal
N’oublie pas les reflets
Les fenêtres du ciel
Et la lumière blanche
Effusion des nuages
Au seuil de la journée
Suspend ton regard nu aux fleurs bleues des murailles
Trompettes du Bengale ou la liane Saint-Jean
Où se blottit la vie
Celle qu’on aime tant
Sais-tu ce que j’en sais?
Matin d’automne…sans les feuilles dorées…les oursins de terre et leurs cosses éclatées…( on me souffle que ce sont des châtaignes..)..le plafond en trompe l’oeil et ses nuages dessinés…le cri des enfants dans l’école retrouvé..
On le disait souris…ou perle…élégant…ou discret..il est tout simplement gris ce matin de juillet…On a envie de se jucher sur un tabouret…de passer la tête à travers les nuages..de lui frayer un passage…de lui remettre un faire part de regret..
L’été sans soleil…est ce possible…?
Peut être…Il suffit de s’asseoir contre elle…de se raconter des histoires belles…de suivre les mouvements du ciel…de voir passer une hirondelle..Il suffit aussi de glisser sa main..doucement ..sur le dos du chat qui ronronne..de penser aux personnes que l’on affectionne..d’ignorer ce temps qui ronchonne..
Il fait toujours beau derrière les nuages..ceci dit sans béatitude excessive..
La vie sans rêver..est ce possible..?
Peut être…il suffit de se prendre pour une hirondelle..et de penser à elle..
Pierre b,
j’ai été très sensible à tes mots poétiques « les oursins de la terre et leurs cosses éclatées… »
Notre façon de voir le monde dépend beaucoup de nos émotions. Lorsqu’on est joyeux, toutes les portes s’ouvrent et tout devient lumineux même la couleur de l’ombre…
et quand on est triste tout donne envie de pleurer même le sourire d’une fleur…on est vulnérable et dans ses instants un peu plus réceptif à la poèsie des mots et aux remous qu’ils provoquent en nous…à bientôt, merci beaucoup.
Nos chagrins trop lourds
dans nos coeurs qui s’éventrent
des cailloux de pluie
bon, j’essayais juste de faire un haïku, au passage,
Yves, tu fermes les yeux ! sven
Sven :
Comme le rêveur en promenade solitaire, nos émotions nous font réagir en douce tristesse ou mélancolie, mais la vue de la rosée du matin, du chant des oiseaux à l’aurore d’un soleil qui se lève en se rapprochant en prose nature, nous fait dire que l’amour est plus fort que toute solitude et que la communication en empathie sur fond de papier doré ne peut que nous éclairer, sur nous-mêmes nous donner des leçons de vie , nous apprendre à se connaitre, à relativiser les choses …
Je te souhaite une bonne journée
Merci à toi Bruno
Oui, tout cela je le sais Bruno, juste que parfois on a le regard embué… et que parfois je ne sais pas comment te dire, mais c’est loin ce chemin ou plutôt ce pont qu’il nous faut traverser au-dessus des choses et qu’après ce pont traversé avec fierté, il y aura encore un pont, puis un autre à traverser au-dessus des souffrances, et encore un autre plus loin et… que moi parfois c’est comme si le moteur à l’intérieur s’essouflait et qu’il toussait et qu’il avait du mal à repartir à chaque fois un peu plus… mais toutes ces impressions fluctuent n’est-ce pas et tout fini par suivre son cours naturel…
Tu as erré
Souvent en vain
Sur des rêves silencieux
Des déserts brûlés
Reconnu toutes les heures
Echappé du malheur
Une nuit
Dans ce miroir sans tain
Tu es entré
Pour occuper le temps
Dans la lumière du jour
Tu as posé ton cou
Sur la ville étrangère
N’aie plus peur de ton souffle…
Fluctuantes harmonies
Je mets tous les bruits
de la ville en harmonie
murmurés ou bruyants
ils montent tous vers moi…
Tous, en parfait accord,
sans aucune égratignure
formant comme un chant
aux airs vibrants, créatifs…
Je mets tous les bruits
en osmose en symphonie
c’est au coeur des cités
par ma secrète alchimie
qu’existe aussi le bonheur…
Je suis le vent…
à Bruno
Il y a la pluie
Et son goutte-à-goutte obsédant
Et son ciel qui pleure
Tant et tant
Que sa terre
Se vêt d’un habit de mer
Puis, il y a les gens
Qui parlent du temps
Et surtout des autres gens
Tant de gens pour un sale temps.
Enfin, il y a les enfants
Qui courent, crient, rient
Se mouillent de la pluie
Se moquent du temps
Et des autres gens
Avec leurs yeux-soleil
Si grands
Si grands.
Pour toi, Sven : jamais perdre espoir. Je t’envoie donc une petite passerelle pour gérer un coup-de-blues-histoires-de-ponts. Peut-être suffit-il de se replonger dans l’enfance et se rappeler les pim-ponts des ponts-piers pour retrouver un sourire…
Heu, bon, ça va, je sais : j’raccroche !
Chacun est libre
d’accepter,de refuser
chacun est libre
de rire,de pleurer
chacun est libre
d’espérer,de maudire
choisis bien…
j adore tes mots, feuroméo!
bises de mardi à chacun, que de beaux textes encore, je vous écoute bien fort, même si la reprise ici, est assez difficile pour mon fils, mais cela passera, tant ets déjà passé!
alors pour moi, sans hésitation…
Je clame de ma petite taille
Qui voit si peu
Mais voit un peu
Que j’accepte ou refuse
Et je préfère rire
A pleurer
Et que je déteste maudire
Alors l’espoir me mène
Par le petit bout de mon nez
Et jaime clamer je vous aime
Sans jamais me lasser
En ma toute simple
N’id dans tea thé!
Impossible pour moi
De parler juste sur ce mot
Ensemble, je vous écoute
Naturellement moi
Toute mon identité
Issue de chaque jour qui se passe
Tout comme elle passe ma vie
évidemment son fil du tant
On le dit jeune, Il est Homme
On la dit gamine, Elle est Femme
Un Homme en Vie dans son monde
Dans toute son originalité
Une Femme en Vie dans son monde
Dans toute son abnégation
Un mur de verre
Entre deux
Vitrine du monde
Courant de complicité au virtuel
Un mur de verre
Entre deux
Conscience du monde
Carapace de méfiance au réel
Un Homme n’a rien à faire dans son monde à Elle
Une Femme n’a rien à faire dans son monde à Lui
Visages d’anges glacés
Regards vides
Emotions au placard
Deux Anges gardiens passent
Explosent la glace
Deux Anges gardiens passent
Révèlent leurs cœurs
Doigt d’honneur à la conscience
Qu’il est bon
De les voir complices
Pour une heure
Pour une vie…
Un Homme, une Femme chacun dans son monde
Un fil, juste un fil les relie
Un fil d’Or…
Magnifique Nigra,
quel bonheur de te lire avant d’aller repasser, avant d’aller ensuite en rando du mardi matin déplavée au mardi apreM.
Un bonheur de te lire…….
yaouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh, superbe!
Je sens d avance
Le fer chauffer tendresse
Les vâtements d’identité
Je ressens à l avance
Le chaud air dégagé
Les défoissés lissé
Je sens à l’avance
Et c’est bon
De jour de belle vie
En belle identité
et c’est un bonheur de me rire,
j imagine le lecteur cherchant tout à côté de la lettre posée, la lettre du plus juste. bises! merci pour votre générosité en lecture avec mes caillebottines de doigts…aimant courir la vie! poudeouf de mmmmmmmmmmh!
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Nouveaux commentaires:
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https://blog.ossiane.photo/2007/06/29/conscience/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/06/25/temps/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/04/05/reflexion/#comments
Merci Bourrache pour tous les beaux poèmes ou réflexions que tu as laissés sur ces anciennes notes.
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Sven: cela me touche beaucoup ce que tu as ecrit et :
Quand pleure le vent de son cri murmurant
Que l’humain sous l’oracle explose ses démons
J’écoute ses paroles sous les vagues langages, pour extirper de son âme des proses d’amitié.
Merci Bourrache pour la passerelle, je m’en souviendrai l’heure venue… pour toi, je garde un rayon de soleil dans les yeux…
Aujourd’hui, mettons que j’ai l’âme qui voyage dans le temps…et toutes ces images en tête dans un même ressac… novembre 2006,
Fleurs d’écume
ce sont des femme- enfant qui courent légères dans la brume
qui ramassent sur l’océan des fleurs de sel blanc et d’écume
des chevaux qui passent au galop et leurs crinières qui volent
comme des nuages échevelés et bleus sur les vagues des dunes
ce sont des homme-enfant que nous sommes restés qui rêvent
au vent du large pour donner à leur âme espacée la grand’voile
qui les portera vers d’autres horizons, d’autres rivages, très loin,
pour voir leur visage se refléter sur le miroir satiné du ciel, enfin,
ce sont nos âmes qui voyagent sur les mots et sur les ailes du vent
c’est notre chair de sable qui s’écrase en silence contre les brisants
nos rêves qui se brisent, nos coeurs pétrifiés trop souvent meurtris
le ressac qui laisse sur la plage des bouts de coquillages, des débris,
ce sont des fleurs de sel blanc que les femmes mettent en bouquet
le souffle du vent qui galope sur les crinières des chevaux blancs
le rêve des hommes qui dérivent naufragés sur les plages du temps
l’âme espacée qui sort de sa gangue d’argile, le coquillage échoué,
un peu d’écume que la mer abandonne lorsque l’orage est passé
sur les choses de la vie, sur la plage désertée, sur le sel des mots…
Belle apparence
au regard profond
envie de chocolat
J ‘ admire Annick de pouvoir lancer des « je vous aime » je peut l’ écrire mais impossible de l ‘ adresser a quelqu’un de précis et pourtant j’ aime les gens jusqu’ a en être malade .Mais le dire ……………….quel probléme
IL n’ y a pas d’ espoir ,les ans en sont la cause? Bon pour cet apres mlidi vous les habitués de l’ oeil ouvert « je vous aime » Noisette.
C’est une parole qui nous fait fondre, Noisette (au sens figuré)
et qui fond dans nos bouches, Pam (au sens propre),
tendrement vers vous deux et vers Annick qu’on adore…
>Annick :
Tu as raison Annick d’approcher la vie de cette façon quand tu es face aux difficultés. J’admire beaucoup ta volonté de vivre à tout prix et de rire aussi. Des petits bonheurs qui font avancer et te permettent de prendre du recul. Mes meilleures pensées.
>Bernard :
Merci pour ton beau poème qui invite à s’accrocher aux petites choses du quotidien remplies de beauté invisible. C’est très apaisant. Bises.
>pierre b :
Superbe !! Je me sens toute requinquée 😉 Tu t’es immergé de façon incroyable dans cette morne vitrine aux teintes automnales pour en faire jaillir des petits bouts de vie rêvée d’une grande tendresse et légèreté. Tu devrais écrire un livre de nouvelles. Merci, je t’embrasse.
>Alix :
Sur tes poèmes, je sens à chaque fois ce souffle intemporel parcourir tes mots comme si tu nous emmenais dans un autre monde. Tes évocations sont vraiment belles et imagées, merci.
>Sven :
Beau poème pour Bruno. Joli souffle aussi de votre côté 😉 Tes fleurs d’écume sont splendides ! On pourrait presque en faire un tableau.
>Bourrache :
Bravo Bourrache, j’aime beaucoup ton style qui me fait un peu penser à celui de Nigra. Des mots simples et forts, des phrases courtes et beaucoup d’émotion à la clé. J’aime ces yeux-soleil. C’est un plaisir de t’avoir parmi nous 😉
>Feu roméo :
Ton poème est plein de bons sens 😉 La liberté mais quoi en faire… Je vais réfléchir à deux fois avant de choisir maintenant 😉 Bises Roméo.
>Nigra :
Très chouette Nigra comme souvent. Je te retrouve avec ton thème favori qui place face à face deux personnes avec leurs contractions et leurs désirs. J’aime beaucoup ta fin complice et ce beau fil d’or qui les relie. Bravo à toi et merci !
>Pam :
Si tu me prends par les sentiments, je vais te suivre sur le terrain du chocolat mais pour moi, ce sera du noir 😉 C’est toi ou lui qui a envie de chocolat 😉 Merci de ton passage gourmand, je t’embrasse en arôme chocolaté 😉
>Noisette :
Vous avez raison, ce n’est pas facile de faire de telles déclarations. Un cri du cœur sincère de la part d’Annick qui est déposé dans les endroits où elle se sent bien. J’ai entendu votre « je vous aime ». Il me touche profondément et je vous déclare que je vous aime beaucoup aussi. Beaucoup d’amour flotte sur ce blog. Vos petits billets du quotidien sont des petites pépites de vie précieuses pour nous tous. Je suis à vos côtés en pensée et en amitié. Je vous embrasse chaleureusement.
L HOMME DE CIRE
regard immobile
ou bien vers un autre monde pleins d’espace et de bonheur
respiration arrétée
ou bien l’oxygène est partout
mouvement stoppé
ou bien son temps n’est pas le notre
si l’on veut voir le bonheur
on le voit
si l’on veut saisir un souffle
on l’enlasse
si l’on désire la vie
elle arrive
si je m’aime
l’on m’aime
la joie de vivre est une décision intérieure
même un homme de cire peut la transmettre
poéme dédié a ma soeur que j’aime
jane
Noisette, Annick, Sven, Pam…
…Mes mots éclatés en chant de haine
Se recollent pour former une prose
Pour espérer écrire je t’aime
Pour espérer voir rire les enfants …
Maria-D
Bises du Brésil pour toi ma chérie.
« Saudades » dans mon coeur.
Daniel – Bernard – Sven
Quel honneur la votre compagnie!
Je vous embrasse fort.
Noisette, Annick, Bourrache, Pam, Nigra, Bruno…
Vous m’avez accueilli
des pétales de roses
au creux de vos mains
mais j’ai soufflé si fort
qu’ils sont tous partis…
envolés et perdus
et puis,
redéposés ici et là
sur le chemin de ma vie…
Près de toi aussi, Neyde, ces instants pétales de rose…sven
Et moi alors;-))
Ossiane, ce blog est une passerelle précieuse au-dessus de la houle…
A toi, Ossiane, nos mots se sont croisés au hasard… et le moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi…
>Sven;
Manque plus que le chant des vagues;-) Bises.
>à Jane que je suis contente de revoir sur ce pont:
Tu donnes à ta soeur une belle leçon de vie au travers de ton poème. Tout repose sur l’être humain qui doit s’aimer d’abord pour être capable de transmettre aux autres son amour de la vie. C’est une belle réflexion auquelle j’adhère. En revanche, cette approche est difficile. Il faut être fort dans sa tête pour aller au bout de cette quête. Je t’embrasse et te remercie.
Ah, j’avais une autre idée en tête…
pour pas pleurer d’émotion, (et c’est difficile!)
plutôt que le chant des vagues, (j’ai le mal de mer!)
ou de la mandoline,…(c’est ringard!)
plutôt que de sortir nos mouchoirs…
on va faire une chaîne (Annick, pam, bruno, neyde, noisette, bourrache, nigra, ossiane, moi et tous ceux qui veulent se joindre à nous ) et on va danser la « danse des canards » … qu’en pensez-vous ???
c’est une idée k’était bonne non !
Homme de cire
A ses clones pareil
Gare Messires
A l’horreur qui sommeille
C’est l’heure du réveil
Il faut braver la foule
Pour mieux sortir du moule
Et garder L’Oeil Ouvert
(… et l’homme se détache d’un temps perdu aux images immobiles …)
Normal dans le sud ouest… bise de Toulouse
>Sven:
Tu n’as pas mieux que la danse des canards;-) On n’est pas du sud-ouest.
>L’oeil vagabond:
Bonjour Chris, tu nous plonges en pleine science fiction avec ton poème;-) Tu as raison d’évoquer tout ce qui est clone, formatage, fade neutralité, perte d’identité. Merci pour ton poème qui interpelle. L’Oeil Ouvert reste vigilant, j’espère que le tien aussi;-) Bises.
Apportez votre duvet, je vous invite !
« On ira tous au paradis,même moi »
qu’on soit trahis,qu’on soit maudit
on ira
les latinos,les blacks,les beurs
les poêtes même les proseurs
on ira tous au paradis
Hé oui on iras tous au paradis .Et cela se saura ,on fera de la musique celle que je n’ ai pas eut pour la Fete .Je ferais des claquettes comme nous faisons avec les cousins .Puis gitans nous serons et jusqu’ au matin je vous promet de l’ ambiance .Pour ceux qui manqueraient d’ immagination se reseingner auprés de Maria elle a unpetit souvenir de F.Beranger .ON ne peut y résister .Je vais fairela sieste .a bientôt Noisette.
>Sven, feu roméo, noisette:
Un beau brin de gaieté flotte sur cette note au paradis,-) Attendons Maria alors. Bises à tous les trois.
Pour Noisette que j’AIME et les autres ….
http://www.dailymotion.com/relevance/search/On+ira+tous+au+paradis/video/x1gv37_polnareff-on-ira-tous-au-paradis-be
Quelle folle ambiance cet après midi à l’oeil ouvert
Neyde ma chérie quel bonheur je t’embrasse
A vous tous qui que vous soyez Blanc Bleu Noir Rouge Vert Jaune je vous embrasse….
Qui es-tu toi
Qui me mis au monde
Qui es-tu toi
Qui me porta si pleine et si ronde
Qui es-tu toi
Qui me berça dans ton onde
Qui es-tu toi
Qui m’appris les comptines et les rondes
Qui es-tu toi
Si tendre et si blonde
Qui es-tu toi pour qui mon cœur gronde
Qui es-tu toi
A qui je pense chaque seconde
Qui es-tu toi
Qui es partie pour un autre monde
Qui es-tu toi
Que mon âme tu sondes
Pour Feu Roméo et les autres…
http://www.dailymotion.com/relevance/search/On+ira+tous+au+paradis/video/x2zp6_secteur-a-on-ira-tous-au-paradis
« Cher frère blanc
Quand je suis né, j’étais noir
Quand j’ai grandi, j’étais noir
Quand je vais au soleil, je suis noir
Quand j’ai peur, je suis noir
Quand je suis malade, je suis noir
Quand je mourrai, je serai noir.
Tandis que toi, homme blanc
Quand tu es né, tu étais rose
Quand tu as grandi, tu étais blanc
Quand tu vas au soleil, tu es rouge
Quand tu as froid, tu es bleu
Quand tu as peur, tu es vert
Quand tu es malade, tu es jaune
Quand tu mourras, tu seras gris…
Et, après cela, tu as le toupet de m’appeler
Homme de couleur ! »
Léopold SEDAR SENGHOR
Une petite perle que j’ai trouvée hier pour Noisette, puisqu’elle souhaite la partager avec vous la voici
Moi je l’adore
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Fran%C3%A7ois+B%C3%A9ranger/video/xotd4_francois-beranger-chanson-folklo
A TOUS LES « UN PEU ABIMéS »
Y’ des canards roses
Aux pétales
Disséminés
Et des roses qui dansent
Un ballet de plumes
Endiablées
Sur un pont
Peut-être d’Avignon
Ou celui plus loin
Celui du coin-
Coin
Sans oublier les enfants
Des pompiers tout pimpons
Du feu dans les yeux
Ils ont investi la passerelle
Claquent des mains
Applaudissent du coeur.
C’est quand même Fou, la Vie !
>Maria-D:
Maria est arrivée-ée-ée; elle a encore frappé fort;-)
Magnifiques ton poème et celui de Senghor! Merci pour tous ces riches apports. Je te souhaite une bonne soirée.
>Bourrache:
Je suis ravie de te voir si bien saisir avec les mots les instants de partage sur le blog. Un pétillement joyeux se faufile dans tes mots. J’applaudis aussi;-) Merci beaucoup pour ta belle présence qui me réjouit. Bonne soirée.
je vous lis, je vous lis, et encore une fois, je suis séduite, et,
tendrement , je vous donne la main, et émue fort, je suis…
103 commentaires Ossiane, c’est incroyable !
J’aime beaucoup ce que tu as fait de cette image. Un peu BD, moderne. Très beau.
Bourrache, t’es incroyable, faut à tout prix que nous faisions plus ample connaissane, … Caveau de la Huchette ce soir 23 h ! avec ton n° de portable ! … bises à tout à l’heure sven
Du plaisir à vous lire
Vous êtes mes deslires
Et comme j’aime le dire
Je vous aime d’aimer
Cest un verbe que j’aime
A la folie d’aimer
J’aime dire je vous aime
Bonne nuit, Noisette, que votre nuit soit tendre!
J’vis dans un trou
Dans un bled
Comme une musaraigne
Qui craint le chat
Handicapée du coeur
J’évite les chemins
Qui ne mènent à rien
Les dernières lueurs du jour
M’entraînent vers mon lit
Où je gîs
Un jour
Une nuit
Un lundi
Un mercredi
J’irai en fin m’étendre
Sous la pierre froide
D’un anonyme caveau
A moins que dans un dernier sursaut
Un dernier flamboiement
Je n’aille m’évanouir
En cendres.
Clin d’oeil pour Sven : en brèfle, dirait Béru (sommet de la littérature !), à 23 H 00, j’fais dodo et la Huchette … c’est bien trop loin.
Bonne journée à tous.
Chocolat noir Ossiane
peut être avec des noisettes aujourd »hui
et une fleur de bourrache…
Fleur bleue
Chaud Colas
Et ses noisettes
(… heu …promis, juré, craché : j’le ferai plus !)
En écho à Annick :
Ma grammaire s’est arrêtée
« J’ai aimé »
Passé décomposé
Bien Bourrache,
alors si tu te couches tôt… tu seras prête plus tôt pour notre rando !(j’essairai de pas faire de marche de nuit)
je te prends comme co-équipière quand tu voudras !
bonne journée d’ici là…
>Bourrache:
Quelle vitalité et humour dans tes poèmes;-) Merci!
(En réponse à l’invitation de Sven)
(pfff … encore !)
Me couche tôt…
… me lève tard
Entre tard et tôt
Je « duvet » mes rêves
Entre pétales et plumes
Les emmène en rando
Durant ma marche de nuit
La « co-……… »
De personne
Ne suis
Ni l’écho
Au petit matin
Mon gros chagrin ???
Qui je suis…
Si tu es la Solitude,
je te mettrai dans un soli fleur,
Si si tu es la Liberté,
je te laisserai passer.
Oufti, Sven …
Là, m’en vais réflechir…
Soliflore
« Vase destiné à ne contenir qu’une seule fleur »
Dit mon P.L.I.
Et moi, je dis :
« Fleur seule
A qui on a coupé le pied
Placée dans un décor
Mais qui aurait tant aimé
Epanouir sa Vie,
Ses pétales d’or
En toute liberté »
petite correction :
Et moi, je pense à
OSSIANE, bonsoir
Ce blog est un grand vase communicant. Je le prends en chemin, comme on prend un train sur une gare, quand on est en retard.
Je te remercie pour ta réponse ultra rapide sur le thème » impatience ». Il répond à mon « impatience ».
Abordons à présent , ce nouveau sujet, nouveau pour moi
L’identité, comme pièce d’identité, comme passage obligé pour passer la frontière, pour être identifié dans la vie
Perdre son identité, comme l’ont perdue les déportés dans les camps de concentration. La retrouver, pour retrouver ses racines, sa famille, le plus cher des biens sur la terre.
Mon identité juive, je la revendique, je la porte en moi, je ne peux oublier le génocide, la perte des trois-quart de ma famille.
Et, maintenant, je n’ai plus honte d’être juive.
L’identité, il faut se battre pour l’imposer,
Cet homme sur la photo, par son regard fixe et placide a l’air d’être un robot sans vie, un mannequin de pacotille, sa rigidité me met mal à l’aise
Homme rigide
Clown sans pantomime
Tu me glaces
Ton visage est sans émotion,
D’où viens-tu?
As-tu une âme?
Es-tu capable d’avoir une flamme
Tu portes le masque du vide
Va, vite, défile
Ne reste pas immobile,
Tu n’as pas d’identité
Ou bien, as-tu perdu la mémoire
Comme ces déportés qui sont revenus
Des camps de la mort, hagards,
Sans espoir
Et, pourtant, ils étaient encore des hommes
Des femmes, des enfants qui voulaient vivre,
Retrouver leur identité
Leur liberté
Oublier les bourreaux
Qui portaient, pourtant, eux, une identité
Celle de la bestialité
Je reviendrais vous voir Ossiane, sans « trop tarder », ce blog est un condensé d’identites
Merci de m’écouter.
Claudie
>Claudie:
Bonsoir Claudie, je vous remercie de remonter dans les notes précédentes pour y déposer cet émouvant témoignage personnel. Vous avez raison, c’est une lutte nécessaire pour se sentir enfin exister pleinenement.
Ce mannequin impassible était idéal pour provoquer la réflexion. Vous l’avez bien compris. L’identité va de pair avec la mémoire. Il y a beaucoup d’émotion et de sensibilité au travers de vos mots. Revenez quand vous voulez, vous êtes la bienvenue dans la tribu de poètes aux horizons tous très différents. Bonne nuit à vous.
Ce thème m’est cher et m’a inspiré ce poème
Pourquoi tant de haine, tant de mépris
Sur la terre
Alors que le ciel est au ras de terre
Pourquoi ne s’indigne-t-on pas
De tous ces malheurs
Avec suffisamment de ferveur?
Pourquoi préférons-nous nous voiler la face avec pudeur
Devant tant d’injustices
Et faisons-nous avec raideur
Tant de faux débats sur la justice?
Pourquoi des hommes et des femmes innocents
Sont-ils morts dans les camps de l’horreur?
Pour avoir commis la simple erreur
De n’avoir pas le profil du bonheur!
Cela ne finira-t-il jamais?
Non, non, jamais
Nous ne pourrons oublier.
Merci, Ossiane,pour votre réponse
Bonne journée
Claudie
>Claudie:
Ce thème de l’identité fait forcément partie de ta vie. Il en découle une grande révolte intérieure devant les injustices et l’inertie. Je comprends et partage ton indignation. Ne pas oublier bien sûr et surtout transmettre pour que d’autres barbaries ne puissent exister. Merci une nouvelle fois Claudie pour ce partage poétique émouvant.