Echafaudage

Echafaudage

En haut des marches, sur les fils d'une histoire, construction de soi

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

En haut des marches
sur les fils d’une histoire
construction de soi

Les poètes bâtisseurs ont déposé de si beaux et nombreux poèmes sur cette note que je vous propose un florilège d’approches différentes tant il est difficile de départager. Voici celles de Pierre b, Pierre (2), Sven, Johal et amichel.

Miroir..mon beau miroir..dis moi quelle est la plus belle de tout le pays..? Elle avait ce long cou fragile des girafes …qu’elle tendait pour attraper on ne sait quelle feuille de verre ou d’acier..Son ossature était si légère que l’on croyait voir ..à travers son corps…des éclats de ciel et de lumière…Elle se glissait entre les arbres d’un pas souple et cadencé.. Elle portait une robe jaune..délicatement tachetée..Elle me faisait voyager..rêver…au fil du temps et de l’histoire…..

Pierre-b

Elève-toi, mon fils, répétait le père !
Mais l’ascenseur social ne fonctionne plus
La grue fait le pied
L’univers est fini
Il n’y a plus de place
Pour se construire.

Pierre (2) (son blog)

Dans la porosité du marbre
dans la verticalité du verre
à l’oblique crépusculaire…

Dans les moulures de la pierre
dans le squelette rouillé du fer
une écharde de lumière…

Sven

Le craquement des cieux sur la ville muette
Découpe le quotidien.
Verre, acier, ouvriers métalliques,
L’humain est enterré…
Là, pourtant, paroi incompressible d’émotion,
Tu accroches, toi, la soudaine existante,
Une fleur
Un sourire d’enfant
Une étoile
Sur le sable oublié des miroirs confondus.
La faille.
Création, toujours, tu reprends tes droits
D’espoir.

Johal

Dans la jungle des villes
Les lianes sont des fils d’acier
Pas d’arbres au sang rouge
Des cages de verre et de confort
Des fauves traqués s’y morfondent
Qui nous ressemblent
Dans la peur et la férocité
Parfois des orchidées
Des beautés explosives
De sons et de couleurs
Qui font chanter l’espace
L’innocence fragile
Sur le noir macadam
Et un cœur funambule
Qui traverse la nuit bleue
Tout en haut des échafaudages
Saltimbanque orphelin de la lune
Mais le rêve est réel
Qui vole les trésors des étoiles
Pour bâtir des palais
De légendes et d’histoires
Dans le chaos de pierre et de métal
L’espoir sans souci du vertige
Monte à l’assaut du ciel
Les bâtisseurs de vie
Ne renoncent pas
Aux cités du soleil

amichel

97 réflexions sur « Echafaudage »

  1. architecture bleue
    un emballage de christo
    masquage du réel

    ……………………………….

    d’une tour à l’autre
    mecano de la mémoire
    fragile équilibre

  2. Dans la jungle des villes
    Les lianes sont des fils d’acier
    Pas d’arbres au sang rouge
    Des cages de verre et de confort
    Des fauves traqués s’y morfondent
    Qui nous ressemblent
    Dans la peur et la férocité
    Parfois des orchidées
    Des beautés explosives
    De sons et de couleurs
    Qui font chanter l’espace
    L’innocence fragile
    Sur le noir macadam
    Et un cœur funambule
    Qui traverse la nuit bleue
    Tout en haut des échafaudages
    Saltimbanque orphelin de la lune
    Mais le rêve est réel
    Qui vole les trésors des étoiles
    Pour bâtir des palais
    De légendes et d’histoires
    Dans le chaos de pierre et de métal
    L’espoir sans souci du vertige
    Monte à l’assaut du ciel
    Les bâtisseurs de vie
    Ne renoncent pas
    Aux cités du soleil

  3. Le funambule.

    Le temps de la vie t’échappe
    Ferme les yeux
    Ecoute un peu
    ni tapage qui résonne
    ni musique ni klaxon

    Le chef d’orchestre est en vacances
    ici, le vent n’apporte que le silence
    reste immobile un instant
    en haut des marches
    au grè des vents

    Un volet qui claque
    un téléphone sonne
    des hommes s’agitent
    sur les échafaudages
    improvisation à tous les étages

    Par les rues
    les avenues
    sur les pavés
    regarde les
    ils jouent tous leur rôle

    Le monde tourne sous tes pas
    tes ailes s’entrechoquent
    mais toi funambule
    garde l’équilibre
    reste sur ton fil !

  4. Rect. échafaudages… j’ai pas les yeux en face des trous…merci Ossiane de bien vouloir retifier si tu peux, à plus tard.

  5. Dans la porosité du marbre
    dans la verticalité du verre
    à l’oblique crépusculaire…

    Dans les moulures de la pierre
    dans le squelette rouillé du fer
    une écharde de lumière…

  6. Aux matins exsangues
    dépouillés de l’aurore
    pour cueillir une rose

    à la rosace de lumière
    tu as serré dans la main
    une ronce de fer…

  7. Mauvais sang…

    Sous les coups de boutoir
    des jours et des heures
    la muraille cédera
    l’enveloppe de l’être
    volera en éclats…

    A la sortie du couloir
    étrangère nous sera
    notre âme peut-être…
    quand elle s’avancera
    privée de son tuteur.

  8. Voudrais-tu me faire dire
    Alice
    Que je ne t’entends pas?

    Tout est mort.
    Aux marches du Palais…

    J’ai froid de toi,
    J’ai pris mon coeur de glace.

    Tu es Belle, d’audaces
    Et d’ascensions futiles
    Tu reflètes toi-même
    Images gris passé que bleuit ton regard.

    Le poids des édifices
    Celui de nos histoires
    Gibet du sacrifice
    Tissus de nos mémoires
    Ecroulement sans cesse du temps désincarné
    Tant de vitres babillent
    D’éclats, de différences
    Je te cherche à deux mains
    En vain, empreintes digitales laissées en filigrane
    Je suis la peur du vide
    Le ciel est plus divin!
    Je glisse sans attache je t’appelle muet d’efforts innombrables
    Je crois au souvenir d’une chaleur humaine…
    Façades en échos Nos voix en parallèles
    Tue-moi si je suis Bête

    Alice ou bien Marta
    Des jeunes femmes tombent le long des gratte-ciel
    Le monde est-il à vous?

    « Modeste » hommage à Wim Wenders & Dino Buzzatti, et à notre chasseuse de « têtes »

  9. Je ne suis pas celui que tu crois pas plus que je ne suis celui que je crois être. Les sens sont trompeurs, bien des sages l’ont dit. il faut avoir l’esprit tordu pour le croire.
    En transparence de toi j’imagine ton être m’y fourvois et m’y perds. Qui embrasses-tu me baisant? Te regardant te mirant en ton miroir l’esprit se perd en un dédale de reflets.

  10. Miroir..mon beau miroir..dis moi quelle est la plus belle de tout le pays..?
    Elle avait ce long cou fragile des girafes …qu’elle tendait pour attraper on ne sait quelle feuille de verre ou d’acier..Son ossature était si légère que l’on croyait voir ..à travers son corps…des éclats de ciel et de lumière…Elle se glissait entre les arbres d’un pas souple et cadencé.. Elle portait une robe jaune..délicatement tachetée..Elle me faisait voyager..rêver…au fil du temps et de l’histoire….

  11. El Desdichado (Le déshérité)

    Je suis le ténébreux – le veuf – l’inconsolé,
    Le prince d’Aquitaine à la tour abolie:
    Ma seule étoile est morte, – et mon luth constellé
    Porte le soleil noir de la Mélancolie.

    Dans la nuit du tombeau, toi qui m’a consolé,
    Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie,
    La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
    Et la treille où le pampre à la rose s’allie.

    Suis-je Amour ou Phébus? … Lusignan ou Biron?
    Mon front est rouge encore du baiser de la reine;
    J’ai rêvé de la grotte où nage la sirène…

    Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron:
    Modulant tour à tour sur la lyre d’Ophée
    Les soupirs de la sainte et les cris de la fée;
    Gérard de Nerval

    * Pausilippe, montagne près de Naples où se trouve le tombeau de Virgile.
    * Lusignan et Biron, deux familles illustres dont pensait descendre Nerval! Lusignan renvoie à la fée Mélusine.

  12. Dans un reflet bleu acier
    entre deux blocs de glace
    gouffre des apparences
    un titanic sombre…

  13. La vie ne tient qu’à un fil
    Du haut de cet échafaudage
    Enjambant les marches, avançant dans l’age
    A chacun son histoire, à chacun son style !

    Que c’est dur de construire sa tour
    Regarder vers le ciel nos plus beaux atours
    Il faut être deux pour construire Babel
    Moi les fondations et toi l’enveloppe ma belle !

    Chris

  14. Ton enveloppe, timbrée aux essences du passé
    De fil en fil, une araignée toilant ce futur
    Les échafaudages s’entremêlent alors, élancés
    Toi et moi, tout en haut, en sinécure !

    Chris

  15. Une grue des grues ,tout est semblable .Ambiance et éclairage .La beautée des ports le port de tous les possibles .Les retours les déarts.Loin du port cette libertée en allée .Ho les ports de mes souvenirs !
    Nostalgie de ces lieux tant aimés.Noisette.

  16. moi, j’y vois la mondialisation , je préfère un petit cloître, assis sur un banc, regard sur la nature pour méditer sur la vie.

    je ne suis pas très poétique aujourd’hui;-)) mais ta photographie par contre est superbe, jeu de lignes et d’ ombres.

    Je t’embrasse pas une très bonne journée.

  17. Elève-toi, mon fils, répétait le père !
    Mais l’ascenseur social ne fonctionne plus
    La grue fait le pied
    L’univers est fini
    Il n’y a plus de place
    Pour se construire.

  18. La Tour de l’Infini
    Hausse-toi, hausse-toi
    Tortille-toi encore un peu
    Un effort
    N’y suis-je pas encore?
    Que nenni.
    Y serais-je jamais?

  19. L’édifice de verre
    De la vie et ses revers
    Dans ses parois emprisonnons
    Les particules de nos raisons
    Regardons loin devant
    Empilons les souvenirs d’antan
    Toujours plus haut vers le ciel
    Rien n’est figé mais éternel

  20. Le craquement des cieux sur la ville muette
    Découpe le quotidien.
    Verre, acier, ouvriers métalliques,
    L’humain est enterré…
    Là, pourtant, paroi incompressible d’émotion,
    Tu accroches, toi, la soudaine existante,
    Une fleur
    Un sourire d’enfant
    Une étoile
    Sur le sable oublié des miroirs confondus.
    La faille.
    Création, toujours, tu reprends tes droits
    D’espoir.

  21. Tour de Babel moderne
    Les mots sont de réseaux retrécis
    Prendre de la Hauteur pour mieux s’ étendre
    Et goûter aux mots universels d’ un temps de Pentecôte revisité …

  22. Ne dites jamais
    « De cette galette je ne mangerai point »
    *****************************************************************************

    Spiderman et Goldorak sont passés par là
    J’ai conservé au fond de ma poche
    Un bout de Petit Lu calciné
    Où sont inscrites en bas des marches
    Quelques lignes difficiles à déchiffrer
    De la stèle du constructeur Hammourabi

  23. Elle est forte cette image, je la regarde, lis le superbe haiku,
    mais ne peux trouver pour le moment le temps de lire les comments et les poèmes déjà posés dessous, c’est mercredi.. je vous lirai ensuite…

    La grue a besoin d ‘air
    De bleu de pur
    D’horizon
    D’avenir en présent
    Alors elle monte monte
    Se contorsionne
    Pour se trouver vivante
    Tout en haut
    Soulagée
    D’être arrivée à gravir
    Les douloureuses marches du temps
    Et la grue elle respire
    Et sa joie me fait du bien
    Elle a failli agoniser
    Coincée entre de si hauts murs
    Et j’applaudis
    Et je m’emmène dans une valse
    Tout au bout de l’univers
    Avec mes petites mains

  24. Cette note, cette image de montée, ce calligramme bleu inspirent.
    Rien de surprenant de tant de lectures échafaudées, s’étayant, se relayant.
    Merci à toi Ossiane et à tous;

  25. à bout de souffle

    le passage est étroit
    où ma pensée s’extirpe
    les noirs assauts de l’ombre
    au front des édifices
    plombent mes ascensions

    le passage est étroit
    où ma pensée se risque
    mes deux pieds aux parois
    quand le verre s’aiguise
    tentent les escalades

    le passage est étroit
    où ma pensée se hisse
    l’air battu par les vents
    sur tous les toits terrestres
    fouette mes assurances

    le passage est étroit
    où ma pensée s’essouffle
    l’inspiration est courte
    à la cime des tours
    où je cherche une piste

    le passage est étroit
    où ma pensée s’affole
    quel vol tenter
    et sur quelles orbites
    pour s’arrimer en paix

  26. C’est un immense vertige
    ce gouffre de solitude;
    Accroché aux entrailles
    des dieux émerveillés
    un chemin sans issue…
    Je dévide les ténèbres
    dans les craquements du doute
    La dissonnance avide
    d’une balafre en plein ciel.

    Merci Ossiane de votre petit post de bienvenue.
    Bonne soirée.

  27. Ce petit texte m’a donné beaucoup de mal. Je n’arrivais pas à le finir. J’ai essayé plein de trucs… flèche de lumière (comme les flèches des grues), pointe, entaille, échappée, éclat, écharde ça faisait trop bois, alors pour le fer, pour le marbre, pour la pierre…finalement ça perce bien la peau( la partie la plus sensible du corps)… et puis c’est difficile à retirer ce truc… entre 4 et 5 h du matin ! … faut trouver la motivation surtout, voilà tu vois l’envers maintenant…

  28. Qu’ elle valse pour Annick que j’ admire ,pire que la « valse de Brel  » mais l’ image est tres tres belle !Valser ne plus être attachée à la terre .La LIBERTé quel rêve et si c’ étais Vrai qui à écris cela  » et si c’ étais vrai  » ?
    Ma mémoire me fait défaut .Bonsoir à tous .

  29. … Le plus difficile ce n’est pas l’inspiration, c’est surtout la motivation…
    le poète fugueur.

  30. >>>>>>>>>A Tous :
    Pffffiou !!!!! C’est une véritable averse de poésie qui s’est abattue sur le blog aujourd’hui !!! Je n’avais jamais vu ça à ce point ;-)) Il faut croire que les grues vous inspirent, moi qui me demandais si ça allait vous rebuter, je me suis trompée 😉

    >Bouldegom :
    Je crois que cette note t’a complètement transportée puisque c’est toi qui bats le record du nombre de poèmes déposés ;-)) Construction , sport, mécano, échelle etc… tout y passe ; je ne peux pas tout citer. La plupart des poèmes sont tournés vers le ciel, de façon positive. Quelle imagination féconde ! Merci beaucoup pour toutes ces belles contributions. Un grand bravo à toi !

    >amichel, Sven, Pierre (2), Johal et Pierre b :
    Merci beaucoup pour la beauté de vos évocations toutes très différentes. Humour, tendresse, émotion, souffle, déchirure parsèment vos poèmes. Qui aurait pu prévoir toutes ces approches ? Personne et surtout pas moi 🙂 Comme quoi, le thème de la ville et de ses composantes est bien porteur de messages forts. Je vous embrasse tous les cinq.

    >Sven et Pierre (2) :
    Vous vous êtes également beaucoup donnés sur des registres différents. Merci pour la richesse de vos regards. Pas mal aussi ta girafe avec le cou tordu 😉 Et Sven avec ce mauvais sang et cette âme sans tuteur. Je ne peux pas tout commenter mais j’ai vraiment pris plaisir à vous lire. Bonne soirée.

    >Brigetoun :
    L’appel de la lumière est plus fort que tout malgré la douleur, Brigitte ; il régit notre monde. Merci pour cette belle idée. Bises.

    >Bernard :
    Splendide aussi ton poème avec ce mélange d’histoires de femme auxquelles tu rends hommage avec subtilité et délicatesse. Beaucoup d’émotion également dans cette recherche insatiable de l’être aimé. Belle imagination et écriture pour toi, Bernard. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Guess :
    Il est probable que tu aies raison, Tiago, en évoquant cette casse. Belle image ce dinosaure de métal. Merci à toi, bises vers le sud ou vers Paris 😉

    >Chris :
    Toujours aller plus haut, n’est-ce pas Chris ? Mais pas en solitaire. Beaux poèmes avec des images fortes comme ces fils, cette enveloppe charnelle et ce couple! Bises du soir !

    >Noisette :
    Vous voulez sans doute parler des grues qu’on trouve dans les ports de commerce et qui révoquent le voyage. Ca vous rappelle bien des souvenirs, me semble-t-il et plutôt des bonnes choses 😉 Continuez à valser dans votre tête ; elle ne vous fait aucunement défaut. Bonne soirée et merci d’être toujours là, heureuse de lire les uns et les autres et ravie de nous faire part de vos remarques.

    >Bruno :
    Pas la grande forme, Bruno 😉 Il est vrai que cette partie de Paris fait un peu peur à cause de son gigantisme dévoreur. Je t’embrasse et te souhaite de retrouver le moral.

    >feu roméo :
    Tu t’envoles très loin et très haut, Roméo ; je ne te vois plus 😉 Où es-tu ? Tu sais partir du réel pour partir en métaphore. Merci, je t’embrasse.

    >Claire :
    Bonjour Claire, j’espère que tu vas bien 😉 Tu fais très fort aussi avec ces souvenirs emprisonnés dans le verre et cette vie en mouvement ascentionnel malgré tout. Tu as une belle écriture et de bonnes idées. Merci beaucoup, bonne soirée.

    >Kaïkan :
    Belle image cette tour ! Tu as laissé de côté le négatif pour évoquer cette ascension positive qui permet de prendre du recul par rapport au réel et de passer dans une autre dimension. Belle plume Kaïkan, comme bien souvent, je t’embrasse !

    >Patricio :
    Entre Goldorak et Hammurabi, tu fais le grand écart 😉 Comme ton habitude, tu aimes les images qui s’entrechoquent ou qui font des constrastes. Merci pour pour ton humour et ton originalité. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la stèle du constructeur Hammourabi, allez sur le lien ci-dessous.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Hammurabi

    >Annick :
    Prends tout ton temps Annick ! Moi qui pensais que tu allais peut-être te sentir mal à l’aise avec cette photo, je me suis trompée 😉 Tu t’empares de cette grue avec force pour aller chercher la lumière. Merci à toi, bonne soirée.

    >Alix :
    Bonsoir Alix, contente que vous ayez entendu mon message 😉 Votre poème est très émouvant. Il traduit bien l’autre côté du miroir avec ses facettes sombres et torturées. No future dans ce vertige. Merci à vous, toute mon amitié.

  31. bonsoir Ossiane,
    oui, je lirai tranquillement ce soir, c’est très certainement fort beau, et si fort encore!
    tu t attendais à un autre écrit d’Annick,je te comprends car pour moi aussi je sais que plusieurs courants me guident,
    si je sais être si sereine, avoir trouvé une immense paix intérieure, et réagir en mots, avec celle ci
    et
    je sais que parfois encore des tels tintamarres de vie, à l opposé, mais qui n’agissent pas sur ma paix intérieure au plus profond, qui, je pense, est Là de Là…
    Mais qd des raz de marées immenses, je suis qd même bousculée fort, et remuée, avoir trouvé la paix n’enlève pas l accès à la sensibilité et mes écrits en découlent certainement, mes écrits sont liées tant à mes émotions,
    je n ai pas de recul possible , de relecture possible ou si peu, en écriture..

    bises Ossiane.
    Je cède mon ordi àJean Sé, je lirai ce soir. Bonne soirée.

  32. >Anne V:
    Merci Anne, c’est vrai que c’est inhabituel de ma part de montrer ce genre de photos. Cependant, l’architecture des villes est intéressante de par ses lignes graphiques et formes mais aussi par ce qu’elle renvoie aux passants sur ses façades grâce à l’effet des matières et de la lumière. D’autre aprt, derrière les mirs, il y a des humains;-) Bonne soirée à toi.

    >Annick:
    La sérénité qui t’accompagne te rend plus forte face aux raz de marée que tu évoques. Elle t’aide à tanguer un peu moins fort; cela se sent dans ce que tu écris. Bien à toi.

  33. Je viens de lire tous vos mots, et je suis admirative devant toutes ces beautés, ivre aussi devant tous vos mots si singuliers…

    Je pense aussi que je tangue moins because ma paix…bien à toi aussi, Ossiane. Bises du soir. il me faut juste encore faire attention à mes comments, parfois des évènements fort douloureux dans mon présent vécu me mettent à vif, même si ma paix me laisse en surface douce. Et parfois un humour peut être noir, ou un sombre trop fort ri, et incompréhesible en mots écrits. Je ferai attention pour être au plus vrai de mes sentiments fort heureux avec tous.

    Parfois certains prennent l’ascenceur
    D’autres une marche à la fois
    Certains encore un peu des deux
    Et puis il y a ceux que la vie choisit
    Pour faire gravir une marche en dé à coudre
    Et sur un escalier qui glisse, tourne, voltige
    Dans un tunnel fort sombre et difficile
    Mais au final ce qui reste et qui compte
    C’est la paix qui se dégage de l’être
    Et même si c’est bête à dire
    Peut être que les souffrances vécues apportent
    Une telle sérénité, une telle paix
    Que gagner si durement le sommet de sa tour eifel
    Fait gommer les années douloureuses
    Par chaque seconde tant appréciée
    Dans la liberté, la paix de l’âme retrouvée

  34. Où passent les nuages quand les hommes segmentent le ciel pour y poser le pied ? Mais quel beau rêve en construction ! Insensé et massif : un navire au-dessus des villes, le reflet d’une ambition démesurée. Ca me fait penser à Fitzcarraldo.

  35. Bonjour Ossiane,
    c’est vrai beaucoup d’inspiration pour cette note mais le plus difficile parfois c’est surtout la motivation… je t’embrasse.

  36. Ivresse des profondeurs
    Détresse abyssale

    Il est temps de remonter
    Assure chacun de tes pas

    Equilibre sur le fil
    Funambule de volonté

    Le vide t’appelle et te hante
    Les étoiles brillent et t’attendent

    Fuis l’enfer des ombres
    Grimpe vers le royaume des lumières

  37. >Fugitive :
    Magnifique image que ce navire gigantesque et belle référence à ce film! Quand j’ai pris la photo, cette énorme grue était dans mon dos puisque ce qu’on voit n’est qu’un reflet. Impression de se sentir vraiment minuscule face ces géants de verre et de béton. Bonne journée, Fugitive !

    >Nigra :
    Superbe ! Beaucoup de sentiments mêlés dans ton poème. Entre ombre et lumière, entre surface, abîme et vide aérien, on sent fort l’angoisse et la fragilité humaine face à cet univers instable à plusieurs dimensions. Merci pour ta belle plume, Nigra. La bise.

    >bouldegom :
    Beau rebond sur le navire de Fugitive mais sous un angle brisé cette fois 😉 Merci à toi.

  38. Un doûte me glace soudain
    Que cachent ces beaux cubes de verre?
    Vanité orgueil enfer
    Oripeaux de théâtre maquillant en tragique?
    Tout en bas trimant les fourmis que nous sommes
    Se battant luttant pour la survie.

    Monstres d’acier et de glaces
    Déjà tremblant sur leurs pieds d’argile
    Ne seront jamais Persépolis en ses ruines
    Ou Alexandrie ou Lascaux
    S’écroulant en poussières de feu
    Au moindre choc
    Comme château de cartes.

    (aucun problème, hier, pour t’atteindre et poster)

  39. je partage briguetoun, mais….. amichel est si grand poète, je l’admire beaucoup.

    j ai juste tenté hier soir et mon comment est passé de suite.
    ce matin, je suis allée très peu sur écran, en bref passage..
    je t’embrasse Ossiane, et je te souhaite une fort bonne journée.

  40. La grue se mire
    A droite à gauche
    Presque gênée
    De construire
    Si haut si enfermé
    A étouffer l’Humain
    Le savoir se mourir
    Entre parois
    Bien avant l’heure

  41. Me smble que mon si faut, souhaitait dire si haut, si faux…alors mes doigts ont écrit « fau »…j hésite à présent à faire corriger par haut ou faux, je te laisse choisir, Ossiane…bises de cet après midi.

  42. Faites de la musique

    Au grand jour, en rayons de soleils

    Donnez aux chants du monde
    Coeurs lyriques
    Des yeux qui s’émerveillent

    Onde
    Impalpable et mouvante
    Rivières frémissantes

    Couronnes de feuillages
    Notes vertes
    Et d’or fin

    Nuages

    Cantilènes offertes
    Au cieux bleus en écrin

    Jouez
    Flûte douce et violons
    Dansez
    Valses et rigaudons

    Amusez vous de vivre
    En simples ritournelles
    Joignez vos lèvres tendres
    Sifflez la villanelle
    Et joyeux de s’éprendre
    D’amours fous soyons îvres

  43. >Pierre (2) :
    Brrrr !! Splendide poème plein d’effroi qui remet les choses à leur place ainsi que notre statut d’humain perdu dans l’immensité. Ces monstres de verre ne remplaceront jamais les lieux mythiques et chargés d’histoire que tu évoques, tout au moins dans l’inconscient. Merci Pierre, je te sens très fortement inspiré par cet univers urbain malgré tes attaches profondes au terroir. La bise.

    >Annick :
    Cet après-midi, c’est le côté sombre de cette image qui va prendre le pas sur l’élévation humaine d’hier 😉 C’est beau et juste ce que tu as écrit. Jusqu’où va-ton résister avec cet étouffement…. Bises d’après-midi, chère Annick.

    >L’œil vagabond :
    Des mots simples mais quelle grâce, beauté et élégance dans ton poème avec cet oiseau! J’adore !! Merci Chris, bonne après-midi !

    >Bernard :
    Beau poème lumineux ! La petite note musicale qu’il ne fallait surtout pas oublier avec l’arrivée de l’été 😉 C’était osé de partir là-dessus face à cette grue mais ça fonctionne 😉 Je vois un chœur de cathédrale avec des orgues maintenant ; j’entends des chants s’élever et je vois les hunains faire la fête tout en bas. Merci Bernard pour ta plume musicienne. Je t’embrasse.

  44. Lecture plurielle comme pour les grands textes.
    Pour les belles photographies aussi.

    Une fausse note
    Rien qu’une seule
    Pour que s’écroule
    La symphonie
    Alors la grue se tord
    Les vitres tremblent
    Tout le grand jeu
    Les voûtes frémissent
    Tout le plein chant
    Les anges s’envolent
    En répond la flûte
    Eleve sa frêle voix
    Apaisement
    Assonances
    Dissonances

  45. Brusquement une aile peut s’ouvrir
    et venir battre
    hors de la masse nuageuse

    puis une assemblée
    entière, youte une troupe hardie
    comme si le nuage les avait conservés

    dans un embaumement
    de cumulus et de lumière cendreuse
    étrangement exhumés

    elles s’élancent à contre -courant
    dans un enchaînement
    d’articulations accomplies.

    « Brusquement une aile » de S. Romer

    Bonne soirée …

  46. >Pierre (2):
    Lectures plurielles de toute beauté qui empruntent tout un tas de chemins inattendus ou inexplorés.
    Aïe, la fausse note va faire écrouler le château de cartes et ses chimères;-) Mais tu as tout rattrapé au dernier moment avec cette flûte;-) Trêve de plaisanterie, ton poème bruisse du son du métal et la grue se tord de douleur dans sa fin de règne. Merci pour ta belle écriture imagée. Bises du soir.

    >Alix:
    Beau poème! j’aime bien cet enchaînement d’articulations. Est-il de toi ou de cet auteur S.Romer car je ne le connais pas? Merci Alix, bonne soirée.

    >Sven:
    Sven, j’ai choisi justement ce poème à cause de cette écharde qui m’a émue car il signifie la chair, la douleur qui blesse et qu’il faut extraire. Tu n’as pas perdu ton temps en t’interrogeant longuement sur le choix de ce mot. Bises.

  47. Ossiane…sensible et éclectique…qui ose mêler la tendresse et la naîveté de mes mots avec les poèmes de amichel …de sven..johal..pierre (2)….Cela me fait plaisir et sourire…bouldegom..Maria D…Neyde..Guess..Bernard..Chris..feu roméo…brigetoun..l’oeil vagabond..fugitive..kaikan..Claire..Patricio..Anne..alix..Noisette..et toi…autant d’écrits..autant de sensibilité..autant de talents..que Annick avec sa spontanéité commente…en y ajoutant ses couleurs.. sa fraicheur…
    A lire..les prénoms sont déja par leur sonorité et leur particularité..le début d’une histoire..On les voit s’étirer..se confier..s’enlacer..se glisser dans des chemins creux et les flaques d’eau..ou viendraient se baigner le soleil et les étoiles…Le début d’une histoire..la naissance de l’été.. Je t’embrasse Ossiane…

  48. Nouveaux paysages :

    Improbable horizon et gloses de nuées :
    dans l’assistance, quelques baies ébahies
    boivent la philosophie des cieux !

    Un peu plus loin,
    une grue égarée plonge au creux
    du lac de verre…
    pour un reflet regret de l’humain
    assoupi.

    Etranges ouvertures,
    je vous suis.

    Et, comment dire ? Je suis très heureuse de me trouver parmi vous !
    Bonne soirée 🙂

  49. c’est beau, c’est si joli Pierreb, il me fallait lire ces beaux mots ce soir, si frais, si tendres, si bons, merci beaucoup, j’aime nos rencontres sur les belles pages d’Ossiane, chouettes rencontres de vie dans son essence.
    j’aime beaucoup votre écriture, comme j’aime celle de chacun, pas que je sois caméleon, mais je me sais multi facettes qui apprécient des regards infinis…

    Toute en délicatesse
    La grue monte son cou
    Et elle respire son air
    Même si ajustée au chouya
    Elle sait que sa vie tient
    A un fil, son fil, ses fils
    Alors elle apprécie
    Elle broute l’air rare
    Et elle chante avec les nuages
    Et le soir flirte avecla lune
    Et se chauffe au soleil

  50. ce soir, j ai envie d’embrasser le monde,
    alors j’embrasse chacun!

    Et la grue la coquine
    Monte monte
    Et en haut crie
     » je vois la mer
    de Corse,
    l’ozone,
    et ses criques,
    et ses roulis
    roulas coquillages
    sable blond
    sieste en hamac
    menthe à l’eau
    temps de l’amour
    hiver été
    mer en carafe
    bleue et si douce  »

    et puis elle se croule
    mais tant pis
    elle a bu la mer
    qui reste en ailes

  51. Bonsoir,

    Je deviens rare ! J’espère revenir écrire !.
    Néanmoins, je pars en congés. J’aurai donc beaucoup à redécouvrir ici en rentrant !
    Construction de soi = création ‘perpétuelle’, renouvellement , transformation de soi …

    Le rythme ressemble au temps, à la fois un et changeant, il ressemble à l’architecture, c’est-à-dire à notre univers qui est une construction.
    [Yves Bonnefoy] Extrait d’un Colloque – 1984

    « pour un être conscient, exister consiste à changer, changer à se mûrir, se mûrir à se créer indéfiniment soi-même. » Bergson

    « L’identité n’est pas donnée une fois pour toutes, elle se construit et se transforme tout au long de l’existence. » – Amin Maalouf, Les Identités meurtrières

  52. J aime bien tes mots cités, Nath…

    L’Humain
    Cette oeuvre perpétuelle
    Toujours inachevée
    Qui découvre chaque jour
    Un petit bout de son
    Être
    D’être humain en trop court
    Passage sur la terre
    Pour penser se trouver au final
    Et c’est fort bien ainsi
    De faire l’exploration de soi
    Toute sa petite vie
    En pensant viser la lumière
    Qui chauffe et aime

  53. >Pierre (2) :
    Pauvre oiseau fauché en plein élan de vie ! C’est malheureusement quelque chose qui arrive souvent quand le soleil se reflète dans le carreau. Merci Pierre pour cette nouvelle approche ; tu vas battre bouldegom 😉 Bonne nuit !

    >Pierre b :
    Et oui Pierre, j’aime le mélange des genres et le mixage de toutes les voix réunies sur le blog 😉 Une belle tribu qui m’accompagne en toute liberté. Je t’embrasse Pierre, que ce nouvel été commence en beauté.

    >Catherine Jadem :
    Bonjour Catherine, c’est une photo que j’ai prise à Nanterre. Bises à toi.

    >Johal :
    Beau poème ! Merci pour ces nouveaux paysages entre nuées et profondeurs dans lequel l’humain est absent sauf en improbable reflet. Merci également de continuer à nous accompagner ; je crois comprendre que tu t’es fait des amis ici 😉 Bises.

    >A notre Annick muti facettes:
    Ta grue de Corse qui broute l’aire rare est vraiment délicieuse 😉 Elle fait un clin d’œil complice à la girafe de Pierre b 😉 Bonne nuit à toi, je t’embrasse affectueusement.

    >Nath :
    Et bien Nath, tu nous quittes pour d’autres horizons ? Tu vas nous manquer, tu sais. Merci pour toutes ces belles citations sur la construction d’une identité. Je pressens que tes vacances seront pleines de promesses. A bientôt, je t’embrasse.

  54. Architecture

    Avant d’offrir un toit au simple genre humain
    Elle abritait les dieux des regards du commun
    D’origine égyptienne elle fut grec et romaine
    Avant d’être classique baroque contemporaine

    Chaque époque rivalise pour être la plus être belle
    Chacune propose un style une forme nouvelle
    Chacune se dit classique avant garde et rebelle
    Et de nouvelles Babel montent vers les étoiles

    le béton et l’acier ont remplacé la pierre
    Les matériaux légers laissent entrer la lumière
    les formes sont elliptiques cubiques triangulaires
    les villes sont étouffantes et les hommes veulent de l’air

    Alain

  55. Les principaux obstacles à l’économie de marché

    l’économie qui n’est nullement une science exacte
    applique aux hommes des règles de comptabilité
    qui vont mettre à genoux tout l’humanité
    plus personne n’étant responsable de ses actes

    Les logiciels écrits par de nouveaux curés
    décident sans réfléchir de tout ce qui doit être
    l’avenir désormais dépend de paramètres
    dont seuls les financiers ont compris l’intérêt

    la richesse s’accroît quand croît le PIB
    l’ordinateur calcule à vitesse affolante
    L’amour ça prend du temps la justice est trop lente
    la justice et l’amour doivent être prohibés

    Alain

  56. Un petit retour,et comme je redécouvre mes écrits …
    Voici en lien avec l’ascenseur
    Peut-être vais-je récrire après une longue pause ?
    Bonjour aux fidèles passagers

    Confidences dans uns situation extrême – L’ascenseur (2003)

    Echange avec une vieille dame

    « Je suis une petite fille de 10 ans. J’ai seulement été dans le jardin public avec Sandy, là, près de chez moi. J’ai seulement été jouer avec Sandy et maman m’a appelé par la fenêtre…
    Elle voulait que je monte, il était quand même temps ! Alors, j’ai seulement obéi. J’aurais mieux fait de l’acheter ma glace … J’aurais mieux fait de la savourer avec Sandy. Sandy, elle est restée dans le parc. Sandy a savouré sa glace, elle. Et moi, je me retrouve là, avec vous, dans cet ascenseur …
    Je ne peux ni rentrer chez moi, ni aller au parc…
    Au fait, vous habitez quel étage ? C’est la première fois que je vous vois…Il y a des glaces chez vous ?

    J’ai 10 ans, je m’appelle Esther. J’ai un grand frère et un chien. Il s’appelle Sam.
    Mais non, pas mon frère, mon chien. ! Mon frère, c’est Paulo.
    Mais non, il ne porte pas un polo, il s’appelle Paulo !
    J’ai faim, pas vous ? Je mangerais bien une glace … Pas vous ?
    Vous ne mangez plus beaucoup ? Pourquoi ?

    Non, bon, là, j’en ai marre. Qu’est-ce qu’on fait ? Et si on jouait à compter, à compter jusqu’à 10 ? Et à 10, on crie ‘on veut sortir’.
    Ah, vous n’arrivez plus à crier … Non, vous vous essoufflez. Alors, je vais le crier pour vous.
    ‘1, 2 , 3 …10 On veut SORTIR’

    Maman, de toutes façons, elle va bien s’inquiéter. Elle a bien vu que j’allais monter. Elle va bien comprendre. Les mamans parfois comprennent …
    Et vous, quelqu’un vous attend ?
    Il y a bien quelqu’un qui vous attend quand-même ? Vous voyez bien quelqu’un ?
    Mais non pas le médecin ! un enfant, un ami ?

    J’ai envie d’une glace au chocolat…
    Si vous ne pouvez pas crier, alors vous allez m’aider en tapant jusqu’à 10 avec le pied. Ca me donnera de l’énergie …
    Ah non, vous avez mal aux pieds !
    Décidément, on ne peut vraiment pas compter sur vous …
    Alors, je vous propose de me sourire 10 fois, des sourires forts grands …
    Voilà …

  57. avant de savoir
    ce qui est le plus joli
    c’est de ne pas savoir
    d’avancer son curieux
    et de toucher magique
    les miracles de vie
    dans ses plus bels éclats
    d’un je t’aime si grand
    comme la mémoire est belle
    quand elle se souvient bien
    chaque jour après jour
    et éprouve en silence
    en toute intimité
    l’absence le manque tel
    nostalgies leurs précieuses

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