Lecture du Haïku Calligramme: haut, verticale, centre.
Il neige sur ta peau
coule le temps dans tes veines
ton coeur palpite
◊ Un joli cocktail de perceptions différentes avec les regards d’Annie-Claude, Maria-D, Brigetoun, Fugitive et Pierre(2).
Marques de la vie
Se creusent des sillons gris
Le blanc résiste
Le toit du monde
Je me sens si petite
La vie est grande
camaïeu heurté,
irisé de lumière,
chute dans le gris
L’air glacé, rugueux
Hérisse d’un éclat dur
L’émouvant défi
Une caresse
Tout entier en unisson
Ton corps vibration
Chante
◊ Photos aériennes des Alpes.
Marques de la vie
Se creusent des sillons gris
Le blanc résiste
c’est toujours magique ces sommets enneigés !
Pendant combien de temps encore pourrons-nous admirer un tel spectacle ?
Bonne journée à tous.
Grandeur et splendeur
La vie coule sereine
Cœur d’oxygène
—
Belle journée à tous
—
Le toit du monde
Je me sens si petite
La vie est grande
Magnifiques photos de meringue et sucre glace, le géographe aux aguets traque le moindre indice d’identification des lieux, mais que neni rien, pas le moindre sommet identifiable, pas la moindre ville reconnaissable, pas le moindre aménagement. Ce pourrait être ici ou nulle part ailleurs, le mystère demeure et c’est tant mieux. Talwegs et interfluves se succèdent pour rythmer le paysage embrumé et sublime.
ère glaciaire
et dire qu’il serait bon
que la mer reste de glace
et dire qu’il est heureux
que les graines soient de gel
et dire qu’il est promesse
que la vie soit prisonnière
faut-il que je te protège
sous des parois de verre
mes yeux déroutés,
malgré leur savoir, glissent
sur les nervures
camaïeu heurté,
irrisé de lumière,
chûte dans le gris
C’est encore fort beau, Ossiane, ton haiku est superbe.,,et de jolies photos d’éternelles neiges. Je souhaite une fort bonne journée à chacun.
Amour
Mon merveilleux Amour
Si pur de beau
Tu coules dans mes veines
Tes neiges éternelles
Qui me réchauffent tant
Mon Amour
Je t’aime
cauchemar
du fond de mes crevasses
je m’accoche à ta peau
vois-tu la main au précipice
cinq doigts pour tes aspérités
pour tes veines de marbre
pour tes saignées à blanc
pour tes sueurs froides
du fond de mes crevasses
je m’accroche à ta peau
vois-tu la main au précipice
attends-tu le lâcher-prise
La montagne ?
Ou l’océan tourmenté ?
C’est magnifique….
Je t’embrasse Ossiane-Océanne
L’air glacé, rugueux
Hérisse d’un éclat dur
L’émouvant défi
Je t’envoie ici :
http://poiledegoupil.canalblog.com/archives/2007/01/02/3579067.html#comments
Courants de vie
Une caresse
Tout entier en unisson
Ton corps vibration
Chante
Ta seconde image est superbe; tu as détourné l’avion pour la cadrage?
Immense!
Contrairement à ce qu’affirment les poètes, les neiges ne sont pas éternelles mais permanentes !-)) Et c’est la limite de ces neiges permanentes qui n’est pas éternelle, variation climatique oblige.
>Annie-Claude, Maria-D, brigetoun, Fugitive et Pierre :
Merci pour vos écrits tous très différents. Que ce week-end apparemment ensoleillé vous porte haut, beau et fort. Je vous embrassse.
>Pierre (2) :
Un beau cadeau du hasard pour ce cadrage avec une petite torsion du buste sur mon siège 😉 Mais il fallait aller vite pour le capter à temps.
>François, le jardinier géographe de Marandon :
Je te sens sur le pied de guerre à traquer le moindre de mes mouvements 😉 Ce n’est pas encore pour tout de suite 😉 Je suis bien évidemment incapable de te dire de quelques sommets il s’agit. Vision entre deux nuages. Les regards de poète et de géographe se complètent et s’envoient des rebonds. Le poète s’approprie une réalité qu’il détourne à sa manière sans forcément de logique tandis que tu analyses, dissèques, hiérarchises des données. Dis-moi ce que sont les talwegs et interfluves ? Un beau nom évocateur « talweg ». Pensées éternelles sans permanence;-)
>bouldegom :
Beau jeu de mots avec la mer de glace dans laquelle tu t’es laissée dérivée en imaginaire.
J’ai une préférence pour le deuxième poème Cauchemar même s’il est plus dur. Ces doigts, ces mains crispées me font froid dans le dos 😉 Bravo, c’est bien vu. Merci à toi et bon week-end.
>Annick :
Merci Annick, de bonnes vibrations coulent dans tes veines et dans tes mots ; je t’embrasse.
>Nath :
Désolée, Nath, il m’arrive parfois de me tromper de note. Ce n’est pas la première fois avec toi. Je remets donc le lien vers cette note. Bises.
https://blog.ossiane.photo/2005/12/18/2005_12_ocre/#comments
Il y avait là un vertige,
un sentiment d’ailleurs,
un goût d’ange et de pierre.
Les statues de nuées
avaient quitté leur route de cieux
pour paver le chemin des âmes
errantes ;
et puis non
il n’y avait que rocs nus
pris au piège d’un regard effronté
cisaillant les brumes
et goûtant la beauté brutale
des hauteurs inaccessibles ;
une petite indécence d’humain
aux ailes de fer.
(et une bien belle indécence !)
Bonne soirée 🙂
Quel honneur tu me fais là, Ossiane ;o)
Tes photos ont inspiré beaucoup de sensations, si différentes, et joliment décrites ou suggérées. Merci à tous.
Bon week-end à tous.
>johal:
Tu as une sacrée plume! C e que tu évoques me plait beaucoup. Vertige de l’espace, dépouillement de l’âme, épure du paysage, un moment unique que ta plume a su traduire. Heureusement que tu nous avons encore accès à ces petites indécences de l’esprit face aux carcans qui nous emprisonnent. Merci pour tes visites régulières et ta bonne humeur;-) Je t’embrasse.
Les dents des cimes
Déchirent tout l’espace
Où le vent se meurt
Le feu sous le froid
Les sommets couverts de neige
Saignent sous la glace
On entend que bat
Dans le grand silence blanc
Le cœur de la terre
Les hautes montagnes
Laissant les nuages
Rapprochent le ciel
Sur le toit du monde
Danse l’esprit libéré
Tout est pureté
Merci à toi Ossiane.
Le bonheur n’est que dans le partage 🙂
le ciel se pleure
tout en haut
et se gèle ses larmes
qui doucement
rigolent en rejoignant
la plaine de la vie
tout en bas
pour perler aussi
des misères du monde
Elle m’impressionne beaucoup cette photo, et la seconde,
c’est si grand une montagne, si pur tout en haut, sublime en regard qui plonge en tout profond de la hauteur des cimes de tout là haut,
la vie ce mystère si fort et si profond qui par ses neiges se pleure en déboulant ainsi, et par ses rires se chauffe par ses petits moments….je me sens invisible devant la vie!
Merci, Ossiane, de cette rencontre sur ces sommets et de me trouver en si bonne compagnie pour le week-end.
Du chaud au froid, le courant passe; le gros voilier pointe l’infini.
>Annie-Claude:
Hommage mérité, bon week-end dans tes lagons;-)
>amichel:
Magnifique poème, Michel qui traduit tout un monde presque inaccessible. Une grande pureté dans tes mots et tes images aussi, un peu comme cet air de la montagne qui vivifie les bronches. C’est très beau, que d’exhaltation à te lire! Je t’embrasse.
>johal:
Alors tu es bien tombé ici, tout le monde est dans cet état d’esprit;-) Bonne soirée.
>Annick:
Belle idée ces larmes qui se dégèlent pour devenir des larmes de joie tout en bas dans la vallée! La vie toujours au rendez-vous de tes poèmes avec ses aléas et ses joies. Je pense avoir eu tout le massif des Alpes sous les yeux. Le champ de cimes était immense et j’ai cru apercevoir le Mont Blanc. Bonne soirée Annick!
>Pierre (2):
Du coup, il y a beaucoup de monde là-haut;-) C’est exact, on est passé du chaud au froid, histoire de provoquer de petits sursauts poétiques;-) La voilure tient bon, le cap est maintenu;-)
quand je disais » pour perler aussi des misères du monde »…je souhaitais dans l instant de l’écrire parler de perles de larmes aussi..
pour tout simplement exprimer que si le ciel pleure en regardant la terre, la terre sur terre pleure aussi dans son réel de misères de vie
et c’est pourquoi des belles plages d’instants de moments purs grâcieux, apportent tant de sérénité sublime comme tout en haut du haut des cimes.
bises du soir, Ossiane, je suis dans mon havre de paix, mon minuscule jardin si cher en mon coeur, et je me pose doucement…apprécie tant l’instant.
et je savoure les jolis mots posés par ton choix agréable. Merci pour vos plumes si belles.
Quelles magnifiques images, magnifiquement mises en mots.
Bravo, encore une fois 🙂
ça y est … je vole!
magnifique!
Merci Ossiane pour l’invitation à cette table d’honneur en belle compagnie.
—
Blancheur de givre
Sur l’océan de neige
L’âge de glace
—
Géante de roc
Sous son manteau d’hermine
Son cœur en cristaux
—
Petits bonshommes
Glissent et slaloment
Sur pistes noires
amichel c’est très beau ce que tu as écrit et j’aime par-dessus tout, ceci :
« On entend que bat
Dans le grand silence blanc
Le cœur de la terre »
>Annick:
J’ai bien compris tes sentiments, Annick et je te remercie pour cet attachement qui me va droit au coeur. Que ta nuit soit douce et sereine. A demain!
>Anne V:
Merci Anne, le hasard fait souvent bien les choses et il faut s’empresser de saisir ces cadeaux du ciel. Les poètes m’aident bien pour cette mise en mots. Bon dimanche assorti de quelques photos à mettre dans ta boîte noire. Je t’embrasse.
>Christine:
Bonsoir Christine, j’ai un parachute pour toi si tu as besoin;-) J’ai peu de temps de disponible pour visiter les blogs d’ou mon absence chez toi. Mais je peux te dire que tes photos sont surprenantes de beauté et de sensibilité. Je me demande d’ailleurs comment tu fais pour dénicher de telles merveilles. Bon dimanche et à bientôt.
Pour ceux qui ne connaitraient pas encore le blog de Christine, faites un détour sur ce lien, vous ne le regretterez pas
http://fcbonfil.blogspot.com
>Maria-D:
J’ai choisi une brochette de bons amis mais je n’ai pas pu mettre tout le monde d’un coup;-) Merci à nouveau pour ces trois blancs haïkus. Décidément, l’inspiration ne te manque jamais;-) Je t’embrasse Maria des neiges.
Annie-Claude, Maria-D, brigetoun, Fugitive et Pierre :
Quel plaisir de vous lire!
Du Brésil – São Paulo, je vous embrasse.
Michel
j’ai bien aimé ton poème. Il traduit mes sentiments
devant les images cueillies pour Ossiane.
En te lisant mon coeur bst comme « le coeur de la terre ».
Je t’embrasse.
Le vent qui souffle du Nord
Il blesse mon coeur de mort
Ton mépris, de même sorte
Frappe mon âme si fort.
= = = = = = = = = = = = = =
Même la neige ne veut
Rester là haut solitaire
Elle coule, si elle peut
Pour le couloir des montagnes
En liquide transformée
Va se donner toute entière,
Tel nourriture sacrée
à vous, à nous, à la terre.
C’ était aux yeux des hommes, une bête immonde que seul un regard de pureté pouvait supporter …
Et bien, ce fut pour moi, l’ occasion de découvrir le cristal des yeux de vers … Pendant des millénaires, ce peuple discret avait tissé, extrait de leurs entrailles, goutte de vie après larmes de bonheur, des cellules de soie … Ils l’ avaient froissée pour ne pas outrager l’ orgueil solaire … Et puis, le jour de l’ extinction du dernier des monstres, ils sont venus en cérémonie kilométrique déposer sur son dos usé le linceul qu’ une race amie avait tissé de compassion … C’ était surréaliste de voir ces millions de ventres glisser au sol la vulnérabilité de leur peau pour honorer celui que les humains avaient condamné … Et la rencontre fut tellement puissante que le ciel s’ ouvrit pour laisser aux anges lire cette page de terre … C’ est ainsi que peu à peu, de pan de brume en aspérité d’ espace, le monstre réhabilité décime en poussières d’ argent sa matérialité aux ailes curieuses …
Le géant,
Il a beaucoup souffert
à la forge de Vulcain
le dieu du feu et
du travail des metaux.
Le travail là bas
au centre de la Terre
était lourd, fatigant
avec ce dieu
que travaille
jour et nuit
Et, ironie de la sorte
Le géant,
Un Cyclope,
Forgeron, bâttisseur,
D’un seul oeil au milieu du front,
était un poète, un doux poète.
Il revait
D’être baigné pour le soleil,
De sentir l’eau de la pluie
De voir la beauté des fleurs,
Des nuages, des étoiles
(tout ça lui ont racconté!)
Et plus il rêvait
Plus il souffrait
Fermé au centre de la Terre.
Un jour,
Pendant Vulcain
Se lastimait à Jupiter
Sur sa belle femme et son amant
Attachés les deux pour les fils invisibles
Que le géant a aidé le dieu à faire,
Notre poète a réussi à s’enfuir.
Une idée dans la tête
Il montait, il montait
Sans jamais s’arrêter.
Tout d’un coup,
Il ecoute un grand bruit
Il monte plus vite!
C’est un avion
(lui ont aussi racconté!)
doit être l’avion d’Ossiane
la feu du plus doux, poétique,
paisible des blogs.
“Elle va me sauver!”
Mais, le destin
C’est terrible,
Il a la force …
Notre géant poète
Est las, très fatigué.
Le froid,
Qu’il ne connaissait pas
Gèle son sang
Congèle sa chair.
Et il tombe
La main tendue
Sur la neige
Ossiane presque dormait
Mais, son Coeur a écouté
L’appel du géant
L’appel de sécours.
Elle a regardée surprise,
Mais, l’avion est rapid
Et elle n’a vu que
La main tendue sur la neige
Gelée,
Congelée
Pour toujours…
Bouldegon
n’aie pas peur,
le géant dont tu as vu la main
n’est qu’un doux poète …
Je dis GRIS
Et ma mine de plomb dessine un soupir
Se répand en cendres qui transpirent
Laissant émerger des soupçons de devenirs
Fuyant l’avis mais criant la vie
S’infiltrant dans les pores de l’oubli
Lavis de souffrances endormies
Célébrant mystères et fantaisies.
>Neyde:
Tu es stupéfiante;-) Quelle force et quelle verve!! Sans doute ce vent du nord qui souffle sur ta plume et lui donne des ailes. De très belles idées dans tes deux premiers poèmes qui frappent fort comme ce vent âpre Tu as réussi redonner toute sa liberté à cette neige prisonnière. C’est beau.
Enfin tu nous gratifies d’un très long poème dans lequel je me trouve fortement impliquée avec mon avion;-)) Quelle belle légende tu nous racontes à propos de ce poète que je n’ai pas réussi à sauver. Ta poésie prend vraiment de la hauteur et je t’en remercie vivement. Je t’embrasse fort. Quelques petites fautes malgré tout;-)
Deuxième poème:
Te(le une)l nourriture sacrée
Troisième poème:
– qu(i) travaille
jour et nuit
– Et, ironie d(u sort)
– Forgeron, bâtisseur,
– Il r(ê)vait
D’être baigné p(a)r le soleil
– (tout ça ils lui ont raconté!)
– Pendant Vulcain
Se lastimait à Jupiter
Sur sa belle femme et son amant
Attachés les deux pour les fils invisibles
Que le géant a aidé le dieu à faire,
(je ne vois pas trop ce que tu veux dire sur ce passage….)
– C’est un avion
(ils lui ont aussi racconté!)
(ce) doit être l’avion d’Ossiane
l(e) feu du plus doux, poétique,
paisible des blogs.
– Ossiane dormait (presque)
– L’appel (au) s(e)cours.
-Elle a regardé surprise,
Mais, l’avion est rapid(e)
>Kaïkan:
Bonjour Kaïkan, cette montagne prend de plus en plus des allures d’animal et tu t’en empares de façon prodigieuse!! Avec ta plume de magicienne, on se retrouve en plein roman fantastique. Tu recrées totalement un autre univers plein d’émotion. Il faut dire que la forme et le grain de peau des textures minérales sont vraiment intéressantes. J’ai eu pas mal l’occasion de me prêter à cette observation dans les beaux torrents de Corse. Merci beaucoup de passage, grande dame prêtresse. Je t’embrasse.
>Nath:
Bonjour Nath, cette fois je suis sûre de ne pas me tromper de note;-) Bravo Nath, ce que tu fais à partir des couleurs et de la photo n »est pas du tout facile à réaliser car tu t’impliques beaucoup dans tes écrits. J’aime beaucoup cette mine de plomb qui laisse échapper des tas de choses de l’intérieur avec beaucoup de sensibilité. C’est vraiment une bonne idée face à cette montagne et à ces pores de l’oubli gravés. Merci beaucoup, je t’embrasse.
La talweg et l’interfluve sont le ying et le yang de la topographie.
Le talweg est la ligne qui relie les points les plus bas des profils en travers successifs d’une vallée (en général la rivière choisit le talweg, en allemand le mot signifie le chemin de la vallée). Les interfluves sont les lignes de crête qui sont aussi des lignes de partage des eaux partant rejoindre les talwegs…
>François:
Merci de tes précisions, j’étais loin de me douter de ces significations car je trouvais un peu de poésie dans ces mots technniques;-) Bonne fin de soirée.
Merci Ossiane, mon jardin est petit mais j’adore l’observer… même si j’en sors quand même de temps en temps!
Amicalement
>Christine:
Petit mais merveilleux. Quelles sont ces plantes qui te font de si jolis tortillons? Du liseron?
Pendant Vulcain
Se lastimait à Jupiter
Sur sa belle femme et son amant
Attachés les deux pour les fils invisibles
Que le géant a aidé le dieu à faire,
(je ne vois pas trop ce que tu veux dire sur ce passage….)
Ossiane, tu sais que
Vulcain était le dieu du feu et de la forge et que
Les Cyclopes travaillaient avec lui.
À sa forge il faisait des merveilles, comme les armes d’Achille et d’Enée, des bijoux pour les déesses et a fait aussi un filet métalique dont le fil était invisible.
Avec ce filet il a pris sa femme et son amant et a presenté la couple à Jupiter.
Et tous les dieux de l’Olympe ont ri , de la femme et son amant pris au piège et aussi du mari trompé.
La tête du pauvre Vulcain est restée bouleversée, bien sur.(Occasion où notre poète s’enfuit)
Comme les Cyclopes travaillaient avec lui, j’ai mis un petit point dans l’histoire : notre poète, Cyclope, a aidé Vulcain a faire le fil invisible.
C’est ça !
Si tu peux m’aider à donner plus de compréhension …
Un bisous.
!)
>Neyde:
Je connais cette légende; merci de la rappeler pour tout le monde. En fait, j’essayais de corriger quelques mots dont « lastimait » qui n’existe pas. Je ne vois pas par quoi je pourrai le remplacer. Je t’embrasse et te remercie pour tes beaux textes.
Pendant Vulcain
Se lastimait à Jupiter
Sur sa belle femme et son amant
Pendant Vulcain
Se lamentait à Jupiter
De sa belle femme et son amant
C’est bien ça?
Pardon Ossiane pour la bêtise d’un « nouveau verbe »!
>Neyde:
Pas tout à fait ça mais on en prend le chemin;-)) Tu n’as pas à te sentir gênée pour ces fautes. Je trouve déjà tellement extraordinaire que tu écrives dans notre langue avec tant de sensibilité. Bises vers ton Brésil !
Pendant (que) Vulcain
Se lamentait (auprès de) Jupiter
(à propos de) sa belle femme et son amant
Nuque baissée,
Le chignon ramassé,
Savamment tressé,
Ordonné.
Le front se lève,
Les cheveux de neige,
Décoiffés par le rêve,
Rebelles.
>Anne-Marie:
Waouh comme c’est beau! C’est un poème qui décoiffe;-) J’aime beaucoup ces cheveux rebelles synonymes de liberté. Plume sensible, Anne-marie, je t’embrasse.
Sur le toit du monde
Sur le toit du monde, la vie est si fragile
Pourtant, impressionnante, empreinte aux mystères
Cette montagne nous laisse un message pas facile :
Ce spectacle ne durera pas mes frères !
C’est à nous les hommes, s’agenouillant devant elle
Balbutiant une quelconque prière pour notre Destin
En te protégeant, tu nous protégeras de tes mains
Tu es notre Dieu, tu nous portes tous les jours
Terre, on se doit de te chérir sinon viendra notre tour
On aura l’air fin : c’est de ma faute, c’est de ta faute, c’est de notre faute mais ce ne sera pas la faute à Elle !!!
Chris
La vie précieuse
Au creux
De chaque
Deux mains
Est à chacun
D’en prendre soin
De sa vie
En vie
Sur terre
>Bonsoir Chris:
Te voilà au sommet des montagnes encore enneigées;-) Oui tu as raison,le plus beau toit du monde mérite qu’on s’y intéresse de près. Ton poème est un appel vibant à la prise de conscience.
>Et Annick t’accompagne de ses voeux les plus chers.
Bises à tous les deux et merci.
La vie Sourire aux visiteursQui sortent de leur cachetteQuand elle sort elle dort Chaque jour plus matinaleChaque saison plus nuePlus fraîche Pour suivre ses regardsElle se balance.
Paul ELUARD – Dès, 1922.
La vie Sourire aux visiteurs
Qui sortent de leur cachette
Quand elle sort elle dort
Chaque jour plus matinale
Chaque saison plus nuePlus fraîche
Pour suivre ses regards
Elle se balance.
Paul Eluard Dès, 1922.
>Nath:
Tu me gâtes Nath avec Paul Eluard. C’est encore bien choisi. Merci beaucoup.