Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite, de gauche à droite.
Ombres du passé
Une partie de cache-cache
Conjuguer le présent
◊ Deux belles variations autour du futur et de la conjugaison du présent. Elles ont été composées par Feu Roméo et Chris.
Si le présent est imparfait
demanda l’élève au maître
que serait le plus que parfait
un futur antérieur ?
Avenir
Conjuguer le présent pour prévenir l’avenir
Saisir le passé pour faire avancer notre présent
Laisser nos mots, ces graines de notre temps
Apposer quelques notes sur notre trame avant de mourir !
La vie est un cadeau, la vivre est parfois pénible
Pourtant des choses simples nous rendent heureux
Faute d’argent, on imagine alors un paradis sans bible
Le temps passe et on se rend compte du bonheur d’être deux !
Mon avenir, je le vois avec toi et mon projet
Toi, les yeux, moi, les oreilles et les mots : un univers à remodeler
Alliance des mots, des sons et des visions
Exposant ainsi notre commune passion !
◊ Photos prises dans les jardins de la Villa Olmo à Côme (Lombardie).
archéologie
ainsi
les rondeurs alignées
les fuseaux modelés
les mamelons dressés
les dômes sculptés
les volumes assemblés
ainsi
l’île de pâques fêtée
les forces statufiées
les volcans pacifiés
les pierres érigées
les siècles affrontés
ainsi
le défi recommencé
Avenir effaçant un passé décadent
retenant de la main du désir un soupir
devenir de la reine l’inatendu martyr
succombant sous le joug de l’éternel amant
peut on dès lors vous souhaiter une bonne soirée ? ça doit être possible
burma
Si le présent est imparfait
demanda l’élève au maître
que serait le plus que parfait
un futur antérieur ?
Avenir
Conjuguer le présent pour prévenir l’avenir
Saisir le passé pour faire avancer notre présent
Laisser nos mots, ces graines de notre temps
Apposer quelques notes sur notre trame avant de mourir !
La vie est un cadeau, la vivre est parfois pénible
Pourtant des choses simples nous rendent heureux
Faute d’argent, on imagine alors un paradis sans bible
Le temps passe et on se rend compte du bonheur d’être deux !
Mon avenir, je le vois avec toi et mon projet
Toi, les yeux, moi, les oreilles et les mots : un univers à remodeler
Alliance des mots, des sons et des visions
Exposant ainsi notre commune passion !
Chris
Un petit commentaire pour te féliciter de l’article dans le nouveau Télérama. Ca n’est que justice 🙂
Félicitations donc !
Bonsoir Ossiane
Je me suis amusée
….
Bonne soirée
….
Dans les jardins
Les labyrinthes
Jeux de cache-cache
Et colin-maillard
Jeux de cerceaux
Et de croquet
C’était hier
Chez les seigneurs
Qui s’ennuyaient
A cent sous d’l’heure
C’était hier
Dans le passé
Jeux de pastiches
Et frivolités
C’était hier
Sous les masques
Dans les recoins
Des beaux jardins
Passe-temps joyeux
Et je t’attrape
Tire le ruban
De la cette natte
Jeux puérils
Et légèreté
Demoiselles gloussent
Les joues en feu
Mouche de taffetas
Au coin des lèvres
Mordent à l’appât
D’un Don Juan
Ou d’un Casanova
C’était hier
Dans les jardins
Les jeux coquins
Chez le Dauphin
Mais aujourd’hui
L’époque change
Jeunes filles en fleur
N’sont plus des anges
Qu’on manipule
Elles mènent bataille
Aux p’tits malins
Qui s’croient plus fins
Plus de volants
Ni de dentelles
Mais des jeans
Robes légères
Et d’la cervelle
Têtes bien pleines
Elles s’imposent
Et osent même
La présidence
Deux dieux statufiés
Assignés à résidence
Pour l’éternité
___
Sorbet au citron
Une larme de curaçao
Îles sous le vent
___
Des citrons flottants
Bouées pour lilliputiens
Jeux de toboggan
Les commandeurs de pierre
Guettent les fragiles Hamlet
« Être ou ne pas être »
N’est pas la question
Car le désir de vivre
Sur tout doit l’emporter
Qu’importe les défaites
Les batailles perdues
Et les raisons qui tuent
Aller aller toujours
Au risque de se perdre
Pour unique boussole
Et étoile du temps
Que l’amour soit le guide
N’attend pas l’avenir
Moissonne le présent
Ainsi que l’a écrit
Un vieux rabbi très sage
« Souviens toi de ton futur »
Le jardin trop bien taillé
Cache parfois un labyrinthe
Un jardin où vagabondent
Simples et fleurs en liberté
Le ciel en est tout parfumé
La bête qui vit au château
Pleure la belle du hameau
Ne crains pas les orages
Et habites l’éclair
« Le cœur de l’éternel »
Selon le grand poète de la Sorgue
Résiste
mais où courent-ils tous
piétinant monts et merveilles
pour grimper au ciel
arbres en forme,
courbes gauchies vers la vie,
rigueur des pierres
Moquette en solitaire plafonds de verre jardin d’hiver le classique qui se terre…Lumière au goût amer couloirs à l’envers bureau numéro pair le silence pour se taire…Bise de der gris de vert écran clair courant d’air sans ampère l’oeil ouvert….Deux et solitaires ombres de chair ni de pierre passé élémentaire cercle horaire présent juste ordinaire délire angulaire…game over…
Elle file l’amour, à défaire le temps
Plutôt que sentinelles, uniformes silhouettes, cisaillées de blessures
Le lointain bleu l’appelle
Elle est héliotrope
Sylphide nuagère
Elle marche sur les eaux, court de places en palaces, d’étages et verdures
En montagnes aux vents
Lui
Figure pétrifiée,
Ange aux ailes brisées
Il va la tête basse
Oublieux des sourires et des douces folies et des yeux étrangères…
Ce n’est qu’allégorie
Mémoire cachottière de mélancolies rose
Elle fait d’ombres lumières
Pour que son coeur explose
Se grime
Sfumato
c’est fort beau amichel,
j ai vu hier soir tes nouvelles images et ton nouvel haiku, ils sont très forts, Ossiane et me rendent muette pour le moment.. BISES DE MATIN. j’espère que tu as bien dormi, prensd soin de ton sommeil.. bises.
Le niveau d ‘écriture est d’une beauté qui me souffle Amichel, Maria-d, Chris… d’ou je déposerai mes humbles mots
Quand l’avenir en tourment de nos pensées éclate le passé enfoui de nos souvenirs en tréfonds des abysses de nos songes perdurés , je sortirai des nuages en oracle du mentor adulé pour exploser l’humanisme comme des pétales de rosée
Bises Ossiane
formes contre-nature
toujours les corps entravés
fantaisie à l’eau
Hier soir, j ai regardé un reportage sur la Toscane, et dans un jardin merveilleux, il y avait des statues, et une statue m’impressionne toujours, par toute cette vie dedans, rigidifié et rendu inerte par la loi de la matière du temps, alors..
Doucement ma main caresse les deux statues
Qui se mettent en mouvements
L’un se redresse car la vie telle à porter
Mérite d’être debout pour ne pas avoir à supporter
Tout le poids de la vie qui rend mort bien avant
L’autre se retourne et marche doucement
Elle défroisse sa robe plissé par les années
Et tous deux si contents d’être leurs vies en vie
S’éclatent de rires si bons
Que les oiseaux, ils gloussent
Et le lac il se niche
Les montagnes clignent de l’oeil
Devant de jour de la vie à la vie
Entre les deux sapins
Une athmosphère forte
Presque pesante accablée
Ils sont là si près à deux
Et se tournent le dos
Cela n’a aucun sens
Alors je pivote chaque statue
Sur son socle mouvant avec le temps
Et je les mets face à face
Leurs regards se voient
…et ils courent vers eux dans la magie du temps!
sous tes photos
beautés de mots
si doux partages
quel bel ouvrage
>Bouldegom :
Tu as transfiguré ces arbres taillés soit en un jardin archéologique imaginaire très amusant soit en créatures tout en rondeur;-) C’est bien vu. Merci à toi.
>Burma :
Merci pour ce morceau de poésie dont je n’ai pas tout saisi 😉 Pas de problème pour me souhaiter une bonne soirée mais je ne vois pas la relation avec ce qui précède 😉 Bon après-midi.
>Feu roméo et Chris :
Bravo à tous les deux pour vos mots congugués qui m’ont beaucoup plu. Bises.
>Anne V :
J’ai découvert ce matin cet article concernant L’Oeil Ouvert ; je ne m’y attendais pas. Pour ceux qui voudraient le lire, il se trouve en bas de la page 108 sur le Télérama de cette semaine. Merci pour ta gentillese, Anne. Je t’embrasse.
>Maria-D :
Quel profusion de beaux poèmes pleins d’humour ! D’où tires-tu toute cette énergie ? Je me suis bien amusée à te lire aussi;-) Un beau poème plein de frivolité, de légèreté et de séduction. J’ai hésité à te choisir ; c’est la longueur de ma note qui m’a retenue. Ce n’est pas une très bonne raison mais je préfère faire des notes de longueur moyenne sinon les gens décrochent très vite. Bravo pour ton talent.
>amichel :
Un poème plein de sagesse et dont la boussole est le temps qui doit guider notre vie afin de mieux saisir le présent. Une belle philosophie. Tu as su te faufiler au sein de ces arbustes trop sages pour y déceler la valeur de la vie. Même chose qu’avec Maria, tu as fait partie de mes hésitations. Je t’embrasse dans ce jardin de liberté.
>brigetoun :
Un haïku à fois plein de rigueur et d’appétit de vivre. La taille n’a pas que tu mauvais 😉 Bises à toi.
>pierre b :
Te revoilà sur nos terres pour notre plus grand plaisir. Ton évocation est amusante ; tu y joues beaucoup avec l’ « air » 😉 Tu as fait un gros travail sur les mots pour donner un sens à cet univers fantaisiste et absurde. J’en marche la tête à l’envers 😉 Merci pour ton écriture qui apporte un sourire sincère. Je t’embrasse à l’endroit.
>Bernard :
Waouh ! C’est magnifique aussi ! C’est toujours très difficile de vous départager. Ta poésie est subtile, imagée, émouvante. Bravo Bernard.
>Annick :
J’ai bien dormi, Annick mais je me couche toujours aussi tard car j’ai de nouvelles choses à terminer. J’ai vu ce beau reportage sur l’art des jardins paysagers. Une bouffée d’air frais et de beauté. Le bassin de ce jardin de Toscane était magnifique tout comme ces statues de terre cuite. Il y avait Eric Borja, le créateur du jardin japonais d’Anduze. Patrick Blanc avec ses murs végétaux m’a aussi bien impressionnée et me donne envie de me frotter à cette technique.
Annick magicienne qui a envie de redonner la vie à ces figures immobiles. Je crois que tu arriverais même à faire craquer le Sphinx 😉 Merci pour toutes ces belles pensées.
>Bruno :
Hé oui, le niveau poétique est très haut mais aussi très beau, enrichissant, émouvant. Ton texte m’évoque le thème de ta dernière note. Souvenirs, passé enfoui, futur. Il en ressort une grande générosité et un regard plein d’humanité sur le monde. Merci Bruno pour ces pétales de rosée ; je t’embrasse.
Ici, où le présent
Est merveilleusement conjugué
L’imparfait se fait oublié.
Je suis contente que tu aies vu aussi ce reportage magnifique, Ossiane,
Un bassin avec une eau bleue,
La porte avec ses fers, pas droite
La fontaine avec son crachouilli
Le potier et ses mains de génie
Les compositions sur gravier
Le crayon qui arbre sur papier
La douceur devant le petit déjeuner
Beaucoup de beautés
Un bel art de vivre
J’ai beaucoup aimé cette paix
Toute la sérénité devant l’oeil
j ai pensé fort à toi Ossiane, car because you, je connaissais un peu Anduze
comme une gamine, je me réjouuis encore devant ce choix, même si d’autres textes splendides aussi. J’ai aimé Feu Roméo qui a circulé mes neurones, et Chis avec son écrit fort touchant m’a touchée Là..!!!
Bonne soirée, je laisse poser encore ces photos, j’y vois tant de temps beau arrêté, suspendu, qui va prendre son bel envol, des photos pour une belle cérémonie de vie…….
quand je regarde la première photo, mon petit coeur ému se serre doucement…
Echec au roi… la partie est terminée…plus que deux pièces sur l’échiquier..deux formes de pierre tournées vers le passé…qui se prennent à rêver…Rondeurs et douceur…qui s’évadent dans les allées..retrouvent leur mobilité…on s’invite..on se pousse…sous ses pas on glisse nos pensées….sur une ombre on dépose un baiser..La partie de cache-cache peut commencer…Compte jusqu’à 10…
Et contre elle je me suis caché…dans ses bras doucement j’ai voyagé…les boutons de sa robe sur l’herbe j’ai semé…sur ses lèvres le temps j’ai emporté..1..2…3…4..5…6…7…8…9…….Le 10 ?… jamais je ne l’ai prononcé…
A saute-mouton
Nous jouerons
Courir l’avenir
Descendez, descendez!
Venez vous joindre à nous
Foin des peplums et des toges
Nus gambadons
Entre les ifs si bien taillés
Sauvageons que nous sommes
A cache-cache joueons
Et embrassons-nous!
Niché dans cet écrin de verdure
Notre nid bien à l’abri
Des regards et des moqueries
C’est là que notre amour perdure
Il traverse le tant
Et se moque du temps
La vie sans ce nichoir jaune
N’aurait pas ce doux sens
Car tu es un tel sens
D’Humain si bon loin de la faune
Les deux arbres complices
Se rient de leurs sèves vertes
Des pierres taillées Humaines
Qui chaque nuit se rapprochent
Et en délicatesse se nichent
Dans la tendre caresse renouvelée
Quel que soit le passé
Si le présent est parfait
Quels rêves pour le futur?
Futur simple
le conditionnel est impératif
« L’avenir c’est du passé en préparation » disait le subtil Pierre Dac
pierre b, j’aime beaucoup beaucoup ton échec au roi
>Cristina :
Dommage que tu ne sois pas arrivée plus tôt avec ton imparfait 😉 Merci à toi.
>Annick :
Oui je reconnais tous les endroits et moments que tu décris. Un bel hommage au travail fait à la main et avec les méthodes anciennes. Très impressionnant ce potier sans tour tout comme ces rondes calligraphies sur le gravier. Belle nuit à toi.
>pierre b :
C’est la première fois que tu écris deux évocations en une seule journée, je crois 😉 Bien vu l’échiquier, je n’y avais pas pensé. Tes mots s’articulent autour de la table de jeu avec les pièces maîtresses puis les simples pions qui se défilent. Une partie d’échec pas comme tout le monde 😉 Un nouveau jeu de cache ccahe commence. Tu as l’art de le mettre en scène. Beaucoup de légèreté et d’insouciance dans tes mots. Belle fin. Bravo Pierre.
>Pierre (2) :
Pas si strict que cela ce jardin taillé au millimètre près. Ca farandole, ça caracole, tes poèmes sont ludiques, libres et très gais. Les vielles statues se raidissent d’indignation devant tant d’audace. Merci Pierre pour ta fantaisie, je te souhaite une bonne nuit.
>Nigra :
Bien trouvé aussi Nigra, dommage que tu arrives un peu tard. Je t’embrasse.
>Feu roméo :
Tu te fais spécialiste de la conjugaison poétique 😉 Merci !
>Maria-D :
J’aime bien toutes ces phrases autour de ces notions du temps. Merci Maria, je t’embrasse.
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Nouveau commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2006/05/12/2006_05_chlorophylle/#comments
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Oui, moi aussi, j’aime bien
Tiens une autre pour la nuit : « L’idée de l’avenir est plus féconde que l’avenir lui-même » (H. Bergson)
Bonne nuit Ossiane
>Maria:
Bien aussi celle-ci. Pleine d’enseignement. Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre… Bonne nuit Maria.
Et moi Maria-D…j’aime te retrouver ici…En réalité tous les mots que l’on trouve ici..je dis bien tous les mots..sont autant de relais qui impriment à notre coeur un mouvement particulier..On se fiche bien de savoir si il voyage de « la France du bas » à « la France du haut »…si il va de gauche à droite ou de droite à gauche…si il est rose..rouge ..ou bleu..Ce que l’on sait c’est qu’il va de pincement en pincement…de bonheur en douleur…d’éclats de rires en mélancolie..de tendresse en irritation…de couleur en couleur…Oui chère Ossiane c’est la première fois que j’écris deux évocations en une seule journée…Et la première fois qu’il y a une troisième fois..sourire..Hier soir …j’ai lu Telerama reçu dans la journée…Vite page 108… Ossiane…la poésie et la rêverie sur le monde…Et j’étais tout simplement content…Content de savoir que ce journal (interessant par ailleurs…) parlait de toi…Il y a ainsi des petits bonheurs qui donnent à la vie l’envie de vivre…de découvrir..et d’aimer..
Aujourd’hui, demain sera hier…
excuse moi de te déranger encore, Ossiane…oui, j ai été fort émue par les mains du potier, la vitesse de précision, la force de ses doigts, et puis ce grand four pour cuire..vraiment des beautés.. et puis ce sceau sur le vase.. de l art en terre…
je te souhaite une bonne journée.
et je lis ton commentaire PIerreb, merci pour ces beaux écrits, j’aime bien le courant de ta plume ..
et puis, tu recites Ossiane, j’ai l’intention de trouver Télérama,
et comme je suis contente, Ossiane, que tu sois appréciée et regardée de bel regard..
Merci pour tout ce bel Art qui rêgne entre nous chez toi. j aime infiniment,
et Pierre b, évoque fort bien tous les sentiments qu’on trouve chez toi, avec nous tous!
Bises de ce jour. Annick
Avenir s’évaporant, brouillard d’esprit
Lueur d’espoir, vers vous, tournée
Famine des miens, couverture d’idées
Chaleur échangée, fraîcheur du parti.
Lumières créatives, lumières constructives
Obscurité du passé, obscurité positive
Points de vue différents, points de vue interessants
Echange de paroles et change le Temps !
Chris
>Pierre b :
Tu vois que je commence à te connaître un peu ; merci de confirmer. Tu as fait très fort avec ces trois évocations sur la même note 😉 La dernière est un hommage aux vrais mots, à ceux qui procurent des émotions, des émois, des rires ou des larmes et pas aux mots formatés, aux slogans préfabriqués, aux expressions en kit, aux sigles impénétrables. La page 108 t’a donné le sourire et l’envie de continuer; j’en suis touchée. Je t’embrasse.
>adjaya :
La série des petites phrases sur le temps est toujours bienvenue 😉 Merci à toi.
>Annick :
Annick, tu ne me déranges pas ; où vas-tu chercher cette idée ? Oui ce potier fait un tour de force pour réaliser ces pots avec tant de précision et de beauté. Il avait un sacré compas dans l’œil ; la force de l’expérience et du savoir ancestral.
Pour ce qui est de Télérama, va sur le site, http://www.telerama.fr/
Puis dans la rubrique 45 tours de bicyclette (colonne de droite en bas) clique sur le lien Critique : L’Oeil Ouvert . Bonne journée à toi aussi.
>Chris :
Beaucoup de choses dans ce poème qui illustrent les moments de ces derniers jours me semble-t-il. Avenir en devenir, avenir à construire avec toutes les lumières positives pour sortir de l’ombre. Merci pour ces belles réflexions poétiques. Je t’embrasse.
Qui ne se bouge pas
Se momifie..
Mon cher et tendre
Ta main contre la mienne
Ma joue contre ta joue
Nos corps serrés
Nous gardent si vivants..
Et plus encore en devenir
Deux nous!
Notre duo coexisté
Donne une telle force de vie
Dans un partage si beau!
Ossiane, je viens de lire dans Télérama par Internet..
et c’est bien bon d’être naï(f)ve sans le faire exprès,
juste en vivant’e’ ainsi fait’e’!
je renouvelle mes voeux pour la reconnaissance plus et encore plus pour ton bel album qui sent bon de vie que j’aime……
je te souhaite un bon après midi! bises.
Téléramage
Pour nous peindre le plumage
D’un oiseau du large
Avenir pas de souvenirs
Passé à dé-penser
Présent goûter l’ins-temps
« Notre vie n’est pas derrière nous, ni avant, ni maintenant, elle est dedans. » PREVERT
« Effacer le temps et surfer sur le présent. » Charlélie Couture
Kali Gram m’a dit
Dans une mer azur
Des cœurs chamalo
Distillent le passé
En bulles citron
Dans un ciel bleuté
Les nuages présents
Adoucissent le temps
D’un rose d’antan
Tout ce monde passe
Glissant dans les nues
Voletant sur l’onde
Vers leur avenir
M’a dit Kali Gram
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2005/12/05/2005_12_quete/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/04/30/aile/#comments
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Ce que j’aime en vous, c’est que toujours vous êtes naissance et renaissance! Sans cesse natifs…
Si je vous trouve NAÏFS?
Dictionnaire: vous retracez simplement la vérité, la nature, sans artifice et sans effort, gracieusement inspirés par vos sentiments?
Serait-ce votre défaut, votre imperfection, que l’on doive blâmer, désapprouver, REPROCHER?
Ne devriez-vous être que réfléchis, raisonneurs, formalistes, affectés, conformistes?
Ce que j’aime en vous c’est que vous êtes vous, c’est que vous vivez, c’est que vous partagez!
Ce que le monde oublie c’est de dire vraiment.
« Il faut tout embrasser, et joyeusement jeter dans la fonte ardente de notre cœur et les forces qui nient et celles qui affirment, ennemies et amies, tout le métal de vie. La fin de tout, c’est la statue qui s’élabore en nous, le fruit divin de l’esprit (Rolland, J.-Chr., Nouv. journée, 1912, p. 1565). »
Naissance
Amour
Ivresse
Vie
Entièreté
Tendresse
Enfance
>Annick :
Annick, ne t’inquiète pas, je n’ai pas mal pris le terme évoqué de « naïveté ». Ce journaliste connaît sans doute mal l’univers qui tourne autour de la poésie et du haïku. Ce n’est pas forcément négatif d’avoir une part de naïveté en soi ; ça permet de rester vivant, ouvert, sans préjugés et spontané. On se rassure comme on peut 😉 Merci pour ton poème de chair et d’os, j’ai remarqué que les statues d’humains te font un peu peur. Bises.
>amichel :
De ma rive sage
Je te rends hommage
Pour ton beau partage
Je t’embrasse.
>Maria-D :
Monsieur Kali Gramm a vu des choses pleines de fantaisie et de rêverie 😉 Ton poème est frais, souriant, léger, doux comme ces bulles citron qui s’envolent vers l’avenir. Merci Maria pour ton humour tendre ainsi que pour ces mots si importants qui symbolisent un être humain..
>Bernard :
Très touchée de ta répartie sur cette naïveté supposée 😉 Je n’ai pas grand-chose à ajouter car je vois les choses exactement comme toi mais tu l’exprimes mieux que je ne saurais le faire 😉 Merci à toi et bonne nuit.
>Nath:
Ton commentaire avait pris la poudre d’escampette; j’ai réussi à le rattraper à la dernière minute;-) Comme tu t’amuses avec les mots profondément. Toujours en quête de sens et d’émotions intérieures. Merci également pour ces citations sur le temps dont je suis si friande. Je t’embrasse.
La naïveté est le visage de la VERITE.
[Victor Hugo]
bonjour, Nath.. je t’embrtasse en passant, je suis en direct,
et je lis à l instant les mots de V. Hugo, et ils me plaisent fort..
C’est bÔ
En naïve
De goûter
Les sens
De vie
Sentir
Qu’la vie
Dedans
Le vivre
>Nath:
La définition de Victor Hugo me va très bien;-) Merci de l’avoir trouvée.
Donner un sens a lavie elle qui n’ en a aucun ça vous occupe toute une vie et sans perdre de temps.Le temps c’ est notre réel ennemi.Quoi que l’ on fasse lui il passe et nous sommes déja au passé .Que veut dire le present en guise de temps ca ne dit RIEN.
Le passé nous aide ane pas faire ce qui ne permet d’ avancer sur le plan humain Je suis bien obliger de me remuéesi je veut faire ce quelque chose qui donnera un dens à la vie ? et encore???
Le temps cet ennemi c’ est bien lui qui faitde moi une vielle,c’ est lui encore qui medonne mal aux dents ,lui qui fatigue ma mémoire me sépare des aimés etc.La mort viens apréslogiquement Le temps continu.Bon moral quand même la vie permet de rencontrer de amis de faire des tas de choses mais comme le temps passe si vite nous n’ aurons jamais la chance de finir tous nos rêves IL nous faut bcp de rêves cela aide aussi Je regrette de ne pas avoir été assez active= on s’ encroute on devient sédentaires et la on ne bouge plus et vive la DEPANDence OUF !
Je suis épuisée je vais siester.Amitié pour tous Noisette.
Au gré de lectures tirées souvent du ‘hasard’, j’établis parfois des leins avec les pages d’Ossiane enrichies des textes, poésies de tous.
Bises
Un poème de Huguette Bertrand
IMPASSE
Le rêve n’était pas au rendez-vous
il s’est excusé très poliment
n’est pas venu nous rencontrer
tel que prévu
avait à faire ailleurs
n’importe où
n’importe quand
à cheval sur ses principes
il filait à vive allure
sur les dalles d’un imaginaire
mais hélas a trébuché
s’est cassé la gueule sur le futur
lié à l’intimité des pierres
sa réalité
Le vent des arbres
tendu dans le jour des pierres
somptueuses et radieuses
éclairées de lunes de larmes
silencieuses …
S’évaporent…
>Aspe:
Merci de venir faire vibrer cette ancienne note en belle poésie;-)