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Lecture du Haïku Calligramme: gauche, bas, droite.
Femmes au bain
Etendues sur l’herbe nue
Heure complice
◊ Trois regards de femme pour évoquer ces baigneuses sur l’herbe; ceux de Maria-D, Annick et Brigetoun.
Grandes baigneuses
Mémoire à Cézanne
Sous le grand cèdre
La volupté du temps
Dévoile sereinement
La mise à nu pudique
petites, blotties,
elles, au bord de l’ombre,
sous le doux géant
◊ Photos de cèdre du Liban prises dans les jardins de la Villa Olmo à Côme.
Au sérail du grand cèdre
Des odalisques dévêtues
Prennent un bain d’ombre odorante
L’heure complice
Est propice
Aux confidences
Sur les doux tapis d’herbe ensoleillée
Les oiseaux n’ont pas plus gais babils
Que ces houris en liberté
On peut les voir
Rire et danser
A travers les moucharabiehs des vertes branches
Le cèdre est un grand palais
Qui cachent bien des beautés
Endormi à ses pieds
De tous ses trésors
J’ai follement rêvé
Hélas !
Un rayon de soleil
M’a rendu à la réalité
Le déjeuner sur l’herbe!
bonjour,
je reviens des sommets alpins, et je me plonge dans le texte d’amichel…
en le lisant, j’avais l’impression d’être dans un autre siècle…..
c’est grandiose. j’aime tant ce style d’écriture..
celle qui vous emporte, vous fait rêver, vous colorie les pensées. une fois de plus, je me sens bien dans ce salon, où les mots vous coulent dans le coeur comme une boisson bienfaisante.
on devrait divulguer à tous les amateurs de tranquilisants et tout autre substitut, ce genre de lecture….. c’est une boisson que je bois sans modération et je dis encore, Michel.
c’est bon, tu sais, de rentrer à la maison, et de vous sentir là, avec vos échanges si délicieux.
une fois de plus, je me suis dis, j’aurais aimé avoir écrits ces qq lignes.
je n’ai pas l’habitude de me dévoiler ainsi, mais ce matin, c’était si fort!
Bonjour Ossiane
Petit bonjour matinal avant la reprise
J’aime l’écran de ton calligramme
Bisou à toi, je reviendrai lire
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Grandes baigneuses
Mémoire à Cézanne
Sous le grand cèdre
un lit d »herbe tendre
laisse tomber la moustiquaire
dehors les insectes
Dévoilement (pour Aile d’hier)
Elle et lui, c’était hier
Vous étiez là à découvrir leurs emballements
Grâce à vous, voici le film de leur dévoilement :
Deux ailes allongées foulant la Terre !
Leurs genoux rapprochés, sensation de caresses
Imaginant des coeurs de leurs statures en liesse
L’arbre, ainsi, posa son ombre avec délicatesse
Curieux de découvrir ces moments d’allégresse !
Se dévoiler sous ce cèdre géant
Ecoutant par moments ces soupirs d’antan
Odorante fraîcheur poussée par le vent
C’est cela la vie : Prenons le temps !
Prenons le temps de se caresser
Découvrant ainsi de subtiles aspérités.
Prenons le temps pour se rapprocher
Main dans la main, se rassemblant par le toucher.
Prenons le temps de se découvrir
Découvrant ensemble ces merveilleux loisirs
Prenons le temps, juste pour se dire :
« Ensemble, pour cette nouvelle page que l’on doit écrire ! »
Chris
Ces cédres sont magnifiques , c’est là que je me sens tout petit devant la beauté de ses arbres majestueux.
Oh toi l’homme
la nature domine
Reste humble
Bonne journée Bises
Cèdre accueillant
Sous ton ombre complice
Des liens se tissent
La volupté du temps
Dévoile sereinement
La mise à nu pudique
c’est magnifique amichel, merci pour ces partages vraiment superbes qui font planer de belles ailes..
et tous vos textes dans leurs nectars me séduisent tant.
Bisers de soleil à vous tous!
Secrets de femmes
dans les coulisses du temps
l’acteur en joue
petites, blotties,
elles, au bord de l’ombre,
sous le doux géant
Avec délicatesse
L’arbre penche ses branches
Pudique caresse
Voile de tendresse
Pour un effleurement
Regard insouciant
Dévoilezvous?
Révoltezvous!
Les âmes pures sont déjà nues
Etendezvous?
Détendezvous!
Sous la feuillée
Femmesfléchies?
Etréfléchies!
D’accord secret
Baindefusion?
Baind’effusion!
Ombre quiétude
Vousvivesvoixvirevoltez
De volte-face
EnfleuraisonFermentdesmots
L’herbe de mai
Babillementfélicité
FaufilezvousEnflammezvous
Enfenaisonenvolezmoiversvosvisions
Je vous fée et refée
D’Ailesheureusesetd’heuresbelles
Laissez le voile au firmament
Croquonslapommelafleurdemai
Le gros cèdre sève ses épines
Il ne souhaite pas griffer
La peau délicate de ces grâces
Qui se sont assises pour se sécher
Il fait fort chaud si chaud
Mais le doux cèdre retient sa sève
Elegant, il se détourne un peu
Tente désespéremment pudiquement
De ne pas frôler par le hasard de la bise
La fraicheur de leur peaux satinées
Des filles il en a vues
Mais celle là aujourd’hui
Qui est assise l’étourdit
Et la jeune femme le regarde
Cherche dans ses branches
La force de la vie
Et au delà la belle lumière
Et chaque jour le réjouit
Quand elle s’asseoit avec lui
Ces cèdres sont magnifiques Ossianne, ce voyage au lac de Côme une richesse de douceurs. Je t’embrasse
Regards complices
Dans la touffeur défaites
Filles sans malice
DE le regarder si grand
LA ses branches en CIEL
Je ne peux cesser d’imaginer
Tu m’encourages à la voir
LA force en noire TERRE
DE ses racines si profondes
>amichel :
En te lisant, un tableau impressionniste prend forme sous mes yeux. Je pense aux odalisques d’Ingres. Tu poursuis le poème que tu as commencé dans la précédente note. Le rêve continue. Tu as fait de ce cèdre un pays imaginaire rempli de beautés. Merci, Michel, je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Scènes bucoliques et douces dans tes beaux poèmes. J’aime tout particulièrement le troisième. Merci à toi, je t’embrasse.
>Fanou :
C’était la note sur laquelle il fallait te dévoiler puisqu’elle s’appelle Dévoilement 😉 N’aie pas d’inquiétude ou de timidité à parler de tes sensations. Tu es reçue 5 sur 5 ! La journée n’est pas terminée alors tu n’as pas fini de vibrer. Bonne fin d’après-midi.
>Annick, Maria-D, Brigetoun :
Envie de mettre en lumière des femmes pour parler de ces baigneuses. Vos poèmes sont tendres et lumineux. Bises à vous trois.
>bouldegom :
C’est amusant que tu aies pensé à cette moustiquaire 😉 Sans doute l’attrait de la sieste dans le sud. Merci bouldegom.
>Chris :
L’idée suit son cours sur ce chemin de l’amour;-) Un beau poème Chris tout en suggestion et délicatesse. Il fait décidément bien bon sous le grand cèdre. Merci beaucoup pour ta présence.
>Bruno :
A moins d’être aveugle, il est inimaginable de rester indifférent devant ces grands arbres qui ont vécu tant de choses. On se sent humble comme tu le soulignes si bien dans ton haîku. Belle journée, je t’embrasse.
>feu romeo :
Bel haïku digne de ce théâtre de verdure ! Merci roméo.
>Bernard :
C’est toujours une surprise de te lire. Voilà que tu joues avec les mots non seulement sur leur sens ou leur dérivation mais aussi sur leur forme. Ton poème est très gai. On dirait une immense farandole de mots pour fêter le beau mois de mai. C’est comme cela que je le vois ; c’est une bonne idée que tu as eue. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Claude :
Coucou Claude, ce voyage m’a particulièrement marquée puisque tout n’est que beauté là-bas. La végétation luxuriante fait partie de ces trésors à portée de main. Je t’embrasse avec tendresse.
ton calligramme:
le texte est déconstruit
et ça me va trés bien
ainsi les mots devenus libres
interviennent comme un nouvel
élément pictural en l’occurence
comme pour susciter une nouvelle
évocation qui me semble
en lien avec le dévoilement
la moustiquaire est là
Le cèdre voile
L’intimité
Volets clos
Sur le gazon
Les belles
Se dévoilent
>bouldegom:
Ok bouldegom, je comprends. Quand j’ai fait cette forme dans la ramure, j’ai pensé à une voile et au dévoilement;-) Sinon, je suis d’accord avec toi à propos de ces mots qui peuvent s’insérer dans le calligramme pour créer autre chose. Il n’y a pas de règle; ça dépend du sujet mais quand j’ai une opportunité, je la saisis.
heu?! je m’y ferai jamais sans un tit truc qui glousse ma gorge..
c’est tendre d’être entre Maria et Brigetoun…
alanguie, révélée à la caresse des cieux
mes racines en oublieraient ce chemin terreux
perdu dans la chaleur de l’esprît des cimes
je guette l’orage pour avec elle faire une rime
Je me suis baignée dans le lac tiède
Et je déplie ma serviette sous le cèdre
Je m’allonge tranquillement
Et ferme les yeux
Me laisse planer
Par la douceur de l’instant
Le temps est chaud
Mais une légère bise remue les branches
Et le doux air qui se chante m’ennivre
Des parfums de cet arbre qui me niche
J’entends un bruit, une serviette se déplie
Un souffle me rassure
Tu t’allonges aussi pour te reposer
Et notre double apaisement
Sous cet arbre géant fait du bien
Merci Ossiane
En ce moment le temps me manque
Il y a tellement de choses à faire dans la nature
Bisou du jour
Vent de caresses,
Les feuilles s’envolent,
Femmes mon Amour.
Bises chère Ossiane et à tous,
Olivier de passage…
Je ne suis pas experte en Haïku, mais je reste toujours admirative devant si peu de mots et tant de sens !
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Un commentaire ludique de Bernard adressé à vous tous sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/04/30/photo-calligramme-haikus-avril-2007/#comments
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>Annick:
Il va bien falloir t’y faire Annick;-) Tu es bien encadrée entre Maria et Brigitte:-)
Merci pour ces deux poèmes apaisés et apaisants. J’espère que ton moral remonte. Je t’embrasse.
>Burma:
Comme ton poème est délicat, Burma! Communion spirituelle entre cet arbre et cette femme. Beau l’idée de l’orage et de la rime! Merci beaucoup pour ta belle écriture.
>Maria-D:
Pas de problème Maria, il y a moins de monde sur les blogs en ce moment. Ce grand beau temps est très tentant. Belles balades. Je t’embrasse.
>Olivier:
Hé oui cette note ne pouvait t’échapper;-) Merci pour ton joli poème et ce passage amical. Bises.
>Inès:
Bonjour et bienvenue Inès. Le haïku, c’est l’art de saisir un instant le plus justement possible. Malgré le peu de mots, on peut mettre très longtemps à le composer. Au plaisir de te revoir ici.
oui, tes haikus sont fort beaux..
et si tu peux parfois y mettre du temps…
à la lecture, le peu de mots, mérite un bien long temps de lecture belle.
Merci.
J’aime ce lieu d’écriture de vie!
oh merci Ossiane. S’il pleuvait moins je sortirais de sous le cèdre
Amies complices
Conversent joyeusement
Sous le géant vert
Je les vois derrière l’écran
Et les capte doucement
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Belle soirée à toi
ici la lumière est belle et tout est vert
Je t’embrasse
Merci Ossiane, pour ta confiance.
>Annick:
Pourquoi voudrais-tu que n’ai pas confiance en toi;-)
>Brigetoun:
C’est le monde à l’envers. Il pleut dans ton sud tandis que dans mon ouest, on se croirait en Méditerranée depuis quasiment 1 mois;-)
>Maria-D:
Merci pour tes douces pensées. On papote joyeusement sous le cèdre et on t’attend.
Ossiane, je dis cela, juste car ma plume n’en fait qu’à sa tête de plume,
et que je suis parfois étonnée que ce qu’elle crachouille plaise à d’autres. merci pour elle!
et merci à brigetoun et Maria, que j’apprécie fort!
je te souhaite une bonne soirée de douceurs!
La mandarine
Ce qui l’entoure n’est pas une cape flottant au vent
Mais un étroit bustier moulant ses formes
Un maintient confortable un tissu élastique
Qui met en évidence sa très belle plastique
Et tellement pratique qu’il s’enlève sans effort
Alain