Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Prélude à la nuit
Une petite fugue à deux voix
Ballet des ombres
◊ Petite mise en avant de quatre voix différentes qui font vibrer la lumière; celles de Brigetoun, L’oeil vagabond, Franck et Neyde.
solides, campés,
au royaume des ombres,
ils portent la lumière,
sur leurs bras levés
Conversation
En clair de lune
A chacun sa chacune
Au pays passion
Deux arbres,
Deux lumières
Qui s’apellent
Qui s’approchent
Forêt enchantée
En sucre candi taillée
Un conte de fées
Les arbres vivants
Absorbent la lumière
De la nuit ambrée
___
Bonne nuit lumineuse et magique
Les arbres chantent
C’est beau Ossiane
Au Théatre Colonnes
Dimanche en matinée
Sur une Petite Musique de Nuit
« Platanes en feux »
Un pas de deux
Qui vous laissera sans voix
(Décors originaux [sans « S »] d’une Artiste qui ne manque pas d’R)
solides, campés,
au royaume des ombres,
ils portent la lumière
sur leurs bras levés
Nuit mystérieuse
Où les arbres se croyant seuls
Sortent leurs racines de la terre
Pour aller danser au clair-de-lune!
Dans la clairière
Les visiteurs de la nuit
Mélangent leurs voix
Que l’arbre soit
dit en passant
le rossignol
à la fauvette
Deux arbres
S’embrasent
Doucement
Sous l’oeil
Si attendri
De leur soleil
Conversation
En clair de lune
A chacun sa chacune
Au pays passion
Tronc
A l’ombre
Tête
Au soleil
Merci Ossiane, pour les précisions, à mon prochain séjour dans l autre département, branchée internet sur mon portable, je regarderai les boutons pour régler les couleurs…
car entre ce que j ai vu Ailleurs, et ce que je vois Ici… rien à voir!
ou pluôt une vue si différente, et c’est pourtant la même photo ‘réflexion’…
il est très joli ton dernier calligramme…
Réverbères en clairière
Le ciel se nage dedans
Cette lumière verte
Qui inonde la sève
Des vies précieuses
Deux arbres,
Deux lumières
Qui s’apellent
Qui s’approchent
Forêt enchantée
En sucre candi taillée
Un conte de fées
c est fort beau, Neyde..
j aime beaucoup ce calligramme, dans la transparence des couleurs, et tes petits mots le sucrent bon….
Prudents
comme les vièrges
de l’Évangile,
les arbres de cristal,
fragiles, portent
chacun sa lumière
pour traverser la nuit.
La visite
Vers le milieu de la nuit
Au souffle de l’air acidulé
Les arbres de la forêt
Se mirent à chanter
Leur chant disait
« Espérance »
Leurs voix montaient
En chants liturgiques
Et les passants muets
N’osaient croire
Pareille visite
Une cantate de Bach
Venue pour la veillée
Tout autour était silence
Seul se répandaient les voix
Jusqu’à leur épuisement
La lumière baignait les âmes
D’une lueur suave d’ambre
La musique gagnait les cœurs
De tous les voyageurs d’un soir
Il était bon de s’emplir le cœur
De cette incantation inopinée
Réveillant les douces pensées
D’un auditoire attentionné
Toutes les joies oubliées
Revenaient en notes légères
Se saluaient les unes les autres
Et repartaient dans la nuit d’ambre
Nous laissant le goût sucré
De l’espoir retrouvé
Il y a un visage magnifique et triste dans ton arbre du milieu, celui qui a le tronc « ombres »
>Maria-D :
Toujours ta très belle écriture inspirée au travers de tes trois poèmes. J’ai hésité avec toi, je dois dire. Beauté de ce chant lithurgique des arbres que tu as très bien mis en scène. Merci beaucoup pour ta grande implication sur le blog. Bonne soirée.
>Bernard :
Superbe poème en hommage à la musique et bourré de petits clins d’œil à mon haïku. Bien vu Bernard, tu as fait partie de mes hésitations. Pourquoi « sans S » ? Bises.
>Brigetoun, L’œil vagabond, Franck, Neyde :
Contente de vous avoir mis dans mon épuisette. Merci pour vos quatre beaux regards sur cette place déserte. Amitié.
>Cristina :
C’est le monde à l’envers Cristina 😉 Et pourquoi pas cette fête des arbres après tout… Ils ont bien le droit de prendre l’air. Bises.
>feu roméo :
Amusant ce petit dialogue entre oiseaux. Merci.
>Annick :
Jolis petits poèmes entre ombre et lumière. Bonne soirée.
>Neyde :
Après le sucre candi, le cristal, belle image forte, Neyde. Je t’embrasse.
A travers l’arbre…
dans ses branches je dormirai
et les voiles opaques des rêves
le long de mon corps glisseront…
dans son feuillage je m’éveillerai
et à travers le jour qui me portera
mon âme en transparence je verrai…
Au petit matin
l’encre desséchée
assèchera les mots
l’ombre s’en ira
rejoindre sa nuit
il ne restera au jour
qu’un souvenir complice
>Bernard:
Oublie ma question; je viens de me rendre compte du sens complet de ton poème. Je vais corriger.
les arbres lampions
feue la perle du dragon
ombres chinoises
>Sven:
Coucou, j’espère que tu as passé un beau week-end au soleil.
Beau parallèle avec la transparence, les voiles et l’état de l’âme. De quoi passer une bonne nuit dans les arbres au mileu du feuillage.
On dirait que ton deuxième poème prend la suite de ta précédente évocation. Les rêves s’évaporent dans la lumière tout en laissant des traces. Merci pour tes rêveries paisbles et sereines. Je t’embrasse.
>fred:
Belle transposition ces trois références à la Chine. Magie de la poésie et de ton imagination de nous emmener si loin. Merci Fred, bonne nuit.
Illusion de soleils nocturnes.
Concert de lumières diffuses frémissantes.
Les âmes des arbres sont là et chantent silencieusement.
Superbe série de photos mystérieuses et touchantes.
Beau vibrato à quatre voix
Bravo à vous quatre
___
Parmi les arbres
Le requiem de Mozart
« Jour plein de larmes »
même dans la plus grande des solitudes,
quelqun nous observe en secret.
du haut de tes cimes
assise au vent du soir
la rivière dans son lit
mon coeur dans un mouchoir.
>Michel (2):
Bonjour Michel, j’espère que tu as passé un bon week-end. Tu nous offres un joli concert de mots, de lumières et d’impressions. J’aime beaucoup tes soleils nocturnes; c’est une belle image. Merci pour cette sensibilité que tu as fait passer dans ton commentaire. Belle journée.
>Maria-D:
Cette note est très musicale; beaucoup de poèmes autour de ce thème. Ci-dessous les paroles de ce célèbre requiem. Bonne journée!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Requiem_(Mozart)
>Fanou:
Bonjour Fanou;-) Belle idée d’avoir imaginé cette observation secrète. C’est un poème émouvant. J’aime ton expression « mon coeur dans un mouchoir. Merci à toi, je t’embrasse.
Merci Ossiane
Oui, j’aime beaucoup ce Requiem et le connais bien, tout particulièrement le « Lacrimosa » que j’aime énormément.
Torchères imaginaires
Les images se créent
Jaillissent de nos Êtres,
Etroites cheminées:
En lettres amarantes
En signes safranés
Les mots en éruptions
Se font et se défont.
Tel un fleuve de lave
Chaleur d’or me brûle
Un froid grenat me prend.
Ainsi naquit de l’ombre, ce que fuit et poursuit,
En vapeurs de pensées, fumerolles de vies
Notre envie de danser
Un instant volatils
Toi ou Moi, Vous et Ils
Vitraux légers de feuilles
Clair obscur de voûtes et de piliers
Cathédrale vibrante.
.
La lumière
Visite
L’ombre
Et la fait
Sienne
Un visage
Dans chaque arbre
Se pense
Comme si toutes les ballerines avaient renversé leurs crinolines
et mis la lumière en cage-libre
Un bel assortiment de poissons… d’avril. Je t’embrasse, Ossiane
Sur la place
Où les ombres cheminent
Dans la douce clarté
Des arbres échevelés de lumière
J’attends
Au rendez-vous
La cape de la nuit
Me dérobe
A la lune curieuse
J’attends
Que ton pas léger
Fasse crisser
Le sable de l’allée
J’attends
Et j’écoute
La musique du vent
Prélude
D’un opéra nocturne
J’attends
Et dans tes yeux
Au soleil de la nuit
S’ouvriront
Les petites fleurs blanches et bleues
Des étoiles
J’attends
Tu viendras
« ………et…..je viendrai… »
c’est tellement beau amichel,
fort sensibilisée aussi Fanou par ces petits mots,
et je m émerveille encore par les jolis écrits qui se trouvent sous les images, comme à la précédente aussi,
pffffffff, si délicate potion magique d’images, d’haiku, de jolis écits, et ensuite de commentaires d’écrits ou de réactions..
un bel livre, où tant est à manger et à boire délicatement du bout des lèvres, du bout des doigts, pour ressortir bien, si bien..
MERCI OSSIANE!
je me prosterne
Dans la nuit brune
Un quintet de jazz est né
En blues poésie
Diadème ou couronne ?
bijoux de feuilles de lumière
Tenue de soirée
>>>>Tout le monde est de retour après ce long week-end 😉
>Bernard :
Superbe ! Belle imagination ces torchères pour symboliser ce désir de vie. Merci pour la beauté des tes images et de tes mots. Bonne nuit.
>MTO :
Bien vu aussi ces vitraux de cathédrale. Dommage que je n’ai pas pu te mettre plus tôt dans mon épuisette à poèmes 😉 Merci beaucoup.
>Annick :
Coucou Annick, parmi ces visages, il y a certainement le tien 😉 Bises du soir.
>Amichel :
Coucou Michel, tu es de retour 😉 Quel beau rendez-vous ! Attente pleine de délicatesse dans la brise du soir. Ton final est magnifique. Bravo à toi.
>Léah :
Bonosir Léah, il me semble que c’est la première fois que tu t’exprimes ici. Merci pour ce joli ballet à l’envers. L’air de la nuit rend fou 😉 Au plaisir de lire à nouveau. Amitié.
>Maria-D :
Bel haïku ! Toujours la musique 😉 Bien vu le quintet plus ta belle plume derière tout ça et le tour est joué ! Bises.
>Nigra :
Bonsoir Nigra, tu as choisi le silence et l’ambiguité pour illustrer cette photo. J’admire aussi 😉 A nous d’imaginer la suite… Merci à toi et bonne nuit.
>Bén :
Je t’aurais reconnue sans que tu signes 😉 Un beau défilé. Merci, Bén, je t’embrasse.
le temps d’un rêve
la mémoire à l’eau de rose
douce réalité
Tes photos m’inspire ce petite texte:
» Dans le prélude de la nuit les lumières nous éclairent.
Les feuilles des arbres absorbent et reflètent ses douces lueurs qui nous éclairent un soir dans les pars de la ville qui dort.
Le promeneur marche et regarde sans un mot. »
>Osmanthe:
Bonsoir, sois la bienvenue sur le blog;-) Merci beaucoup pour cette belle évocation poétique. C’est exactement ce que j’ai fait sur cette place déserte tant c’était beau;-) Bien amicalement à toi.