Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.
Terre d’évasion
Etincelles dans les yeux
Radeau d’étoiles
◊ Kaïkan, ma petite soeur de blog, m’a particulièrement émue avec son beau texte. Il semble avoir été composé pour la photo alors qu’il a été écrit bien avant la publication de cette note. Il est extrait du livre « Testament » que Kaïkan vient de terminer et pour lequel elle est en recherche d’éditeur. Non seulement écrivaine, Kaïkan est calligraphe et peintre de talent. Une petite visite sur son vaisseau amiral s’impose.
» Une éternité mouillée rampe résolument vers la terre
Elle efface tour à tour chaque masque du jour
Du gris au gris
Du noir au noir
Le ciel s’ épanche en interminables tissus humides
Se glisse contre mon corps tremblant
Que cesse ce bruit!
Ces souvenirs dilapidés en mouvements insensés
Que cessent ces regards absents
Ces voix souterraines qui me parlent de toi
Qu’ advienne le silence!
Et la nuit de s’ étirer encore
Pan après pan
Elle déploie en parcelles de ténèbres
Des myriades d’ étoiles assombries
Minute après minute
Seconde après seconde
Voici enfin
La grande paix intérieure
Je m’ y penche tant et tant que son ombre grignote les bords de mes paupières mi-closes … «
Extrait de « Testament »
◊ Ce ponton en ultime passerelle du saut final m’a replongé au-dedans de mes souvenirs, comme un clin d’oeil discret de ce défunt qui m’était cher ….
Je lui souris tendrement, le temps n’est plus à la colère et l’impuissance de l’incompréhension, les années ont apprivoisé ces tensions, je lui souris en ce moment au souvenir doux de nos jeux d’enfants partagés …
◊ Photo prise sur le lac de Côme.
Les étoiles sont tombées
Sur le refuge
Les eaux noires,
Profondes
Sont restées
De pur argent
Mon âme aussi
Noire de tristesse
Se réjouit
Te savant à la peniche
Que le ponton attend
Les étoiles sont tombées
Sur le refuge
Sont tombées
Aussi sur moi
Un banc d’étoiles dans l’eau bouge
Poissons d’argent
Dans le courant
Dans la barque tremblante
Silencieux éblouis
Ces écailles étincelantes
Nous enchantent
La lune pardessus un nuage se penche
Et les contemple aussi
Une brise légère
Murmure entre les branches
Une romance de jadis
La romantique barcarolle
Le bonheur un instant nous frôle
Chassant au loin
Les ténèbres de la nuit
Et les chiens de l’orage
L’air si doux
Est une caresse qui nous berce
Et dans tes yeux rêveurs
Les lumières du soir
Sont étoiles filantes
le chemin d’étoiles mène au grand soleil
ce soir il traverse l’onde, l’embarcadère et la barque offerte
gisent les amarres
dans la fin du jour
entre deux orages, entre beau temps et pluie
voyageur goûte la paix d’un soir
tremplin pour l’azur
pirouette de haute voltige
hop le saut de l’ange
Passerelle
Entre nos rêves
Qui se fondent dans la lumière de l’eau
Et la lumière
Qui gomme les étoiles de nos rêves
Tout ce mélange
S’abandonne
Fusion
Le rêve humain nous métamorphose…
le temps ne compte pas ne compte plus,
les mots s’étoilent brillent dans nos yeux,
étincellent dans le ciel…jardin suspendu,
fleurs sur nos lèvres…fondent mystérieux,
nos lassitudes dérivent vers autre chose
le paysage tout autour se métamorphose
quand le rêve humain vous prend la main
mystérieux, il nous enlève à notre destin…
Invisibles
Nous sommes bien là assis
Côte à côte
En Vie
En paix
Nous discutons
Main dans la main
Sans un son
Apaisés
Nous dégustons une pluie d’étoile
Yeux dans les yeux
Aveuglés
Abandonnés
Nous savourons la douceur du soleil
Cœur contre coeur
Tendresse
Impatients
Nous larguons les amarres
Ame dans âme
Harmonie
Insouciants
Nous profitons de nos retrouvailles
Corps avec corps
Etreinte
Inconscients
Que nous importe le clapotis du monde
Un et un
Liberté
Cruel
Le monde nous rattrapera
Mais ne nous volera pas l’émotion de ces instants
Nous
Magie
Scène de nuit
Cette nuit,encore une fois, j’ai rêvassé :
Elle était là, on aurait dit pour m’accompagner,
Sa chevelure, ces couleurs qui m’ont attiré.
Je le sais maintenant, grâce à elle, mon projet
A vu naissance sous des décors 3D :
Sur une scène, au bord d’une mer de regards,
Me dictant des symphonies dans ce rêve prémonitoire.
Cette nuit, pourtant si sombre, me parut ensoleillée.
Drôle d’impression à mon réveil de 9 heures et demi,
Sensation bizarre car en réalité je n’ai point dormi
Et pourtant, même en fermant les yeux, je fus attendri.
Aujourd’hui, je me dois de remercier mais, qui ?
A la minute, je me mets à écrire et l’ébriété m’envahit.
Je n’ai pas l’éternité car, souvent, sur un mot, je bute !
En y repensant, je ne l’aperçois plus, et puis, zut !
Ce soir, peut-être alors, retrouverai-je son esprit ?
Chris
Bonjour Ossiane
J’aime cette pluie d’étoiles sur l’onde
___
La Passerelle
D’un monde de lumière
Pour venir à toi
___
Etoiles dans l’eau
Béatitude d’un soir
Un grand silence
imperméable
les étoiles dans les yeux
larguer les amarres
Viens te faire bercer
Dans mon bateau
Nous irons loin
Un refuge pour la vie
Ce que l’on dit
Une brassée d’étoiles
Jetée dans tes yeux bleus
J’aime le mot passerelle, j’aime le mot passeur et tant de choses encore m’émerveillent. Juste ne pas se perdre dans le trop, ne pas commencer à l’envers, même si cela distingue parfois. Trouver le juste point d’entrée s’il y en a. Et se laisser être passant parfois dépassé …
MERCI de toutes vos belles paroles.
Citation evene.fr :
Le sublime touche, le beau charme. [ Emmanuel Kant ]
Extrait des Observations sur le sentiment du beau et du sublime
Bises
Bises
» Une éternité mouillée rampe résolument vers la terre
Elle efface tour à tour chaque masque du jour
Du gris au gris
Du noir au noir
Le ciel s’ épanche en interminables tissus humides
Se glisse contre mon corps tremblant
Que cesse ce bruit!
Ces souvenirs dilapidés en mouvements insensés
Que cessent ces regards absents
Ces voix souterraines qui me parlent de toi
Qu’ advienne le silence!
Et la nuit de s’ étirer encore
Pan après pan
Elle déploie en parcelles de ténèbres
Des myriades d’ étoiles assombries
Minute après minute
Seconde après seconde
Voici enfin
La grande paix intérieure
Je m’ y penche tant et tant que son ombre grignote les bords de mes paupières mi-closes … »
Extrait de » Testament »
Ce ponton en ultime passerelle du saut final m’ a replongé au-dedans de mes souvenirs, comme un clin d’ oeil discret de ce défunt qui m’ était cher …
Je lui souris tendrement, le temps n’ est plus à la colère et l’ impuissance de l’ incompréhension, les années ont apprivoisé ces tensions , je lui souris en ce moment au souvenir doux de nos jeux d’ enfants partagés …
Ponton
blocage
impossible
marche arrière
monde à l’envers
impasse
plonger
gorge serrée
décorporation
abîme sans fond
s’échapper
Vos textes sont tous magnifiques….je suis sans voix..
Ton haiku estune merveille, Ossiane, ta photo brille l’oeil…et le vit.
Eclats de paillettes
Jets d’eau fleurie
Pluies d’étoiles
Les canards avaient pris l’habitude de déposer leurs oeufs au bout de l’embarcadère, à force d’en entendre parler comme d’un ponton…
Le soleil tombe
En perles de lumière
Sur l’onde sombre
___
Un pont suspendu
Sur une mer céleste
Refuge du temps
___
Les libellules
Frôlent la peau de l’étang
Danse éthérée
___
Retraite chérie
Sous le manteau de feuilles
Lucioles veillent
___
Bon week end à vous tous
Je t’embrasse Ossiane
Encrier des songes :
la nuit plonge sa plume
pour tisser les rêves
de fils de soie bleu profond
et de perles de lune
Dans le doux bruissement
de la vie alentour
survint , éblouissant
l’unique mot amour
depuis les étoiles
scintillent autrement
refuge qui voile
les destins déroutants
Passerelles…
ces multitudes d’étoiles qui peuplent le ciel
ces neurones dans nos enveloppes de chair
ces milliers de messages codés flashs d’éclair
résonances magnétiques au-dessus des mers
dialogues cellulaires au fond de nos cerveaux
correspondances anonymes dialogues binaires
entrelacements complexes chimiques réseaux
accès magiques inscrits au coeur de la matière
portes ouvertes embarquement pour l’imaginaire
messages à déchiffrer pulsés du fond de l’univers
échappatoire, ouverture au fond de nos cellules
langues énigmatiques inscrites dans l’émotionnel
passerelles sans fil reliant nos filandreuses pensées
ponts jetés au-delà de nos trajectoires personnelles…
Vous êtes splendides, merci pour mes belles lectures qui se délicent tendre..Bon après midi..l’accompagnement en ces jours de stage ne me permettent pas de faire glisser ma plume comme je le souhaite, mais ma plume se tendre belle devant cette superbe photo et vos textes si profonds..
On sait patienter
Le rêve attendit la nuit
L’espace est fragile
Bonjour Ossiane,
pour la dernière phrase, pourrais-tu changer et mettre réflexion faite…
ponts jetés au-delà de nos trajectoires personnelles…
je t’en remercie vivement et à bientôt, merci beaucoup.
Sur mon radeau
Un château nous bâtirons
Je planterai le mât
Tu attacheras la voile
Le vent la gonflera
Poussant notre amour
Jusque dans les roseaux
Où nous l’abriterons
Du vent
Pas beaucoup de temps pour commenter en ce moment mais je passe avec beaucoup de plaisir, ravie de te savoir mieux Ossiane.
J’aime beaucoup cette note, belle image étincellante et lumineuse, le retour du bleu…
Et toujours la vie des autres commentaires, un régal.
Bises
Le temps ne noircit pas
L’argenterie du beau temps..
Ses caresses en lumière
Scintillent sous mille feux
De projecteurs silencieux
Pailletés vivants délicieux..
En chaleur de cette ère
Qui rend les coeurs contents
S’aimant l’amour tout bas..
Toutes ces petites lumiéres
qui dansent sur l’eau
font l’effet d’un feu-d’artifice
qui danse, lui aussi, sur l’eau.
L’embarcadère de vie
Lance ses mille joies
Les pétards crépitent
De milliards de couleurs
Qui valsent le fil du noir
Si beau si apaisé si aimé
Bonjour Ossiane,
Trés bel haïku… qui se prête à toutes sortes de voyages, d’évasions…
J’ai lu des haïkus que tu as écris par le passé. J’ai été très touché par celui que tu as écris pour Oreillette.
Je t’embrasse.
De la bonne fortune
En dérive ma barque
Souvenir de péniche
Se coule au fond du lac
Clin-d’Oeil en Côme-back
Je fuis où tu t’enfuis
Ivresse violette
Fleur de parme
En bulles et paillettes
Invite au clair d’étoiles
Ta voix porte au rivage
Fugitive etincelle
Céleste passerelle
Parfois aussi j’aime rester seul,
Dans la nuit à côté d’une lampe,
Ecouter le bruit du vent qui siffle dehors,
Et songer à ceux qui marchent au loin.
rêve ou réalité?
Certains écrits s’évaporent ils?
Insupportable silence me force à me taire
Insupportable silence me force à partir
Insupportable silence, tais toi et laisse moi hurler
Insupportable silence, tais toi et laisse nous discuter
Silence
De ma vie
Tu me murmures
En vie
Tu es ce fruit
Qui papille
En ma vie
Silence
Silence noir au coeur tout rouge
Ma bouche doucement te presse
Et ton jus de vie coule mes veines
Et des perles s’explosent en ciel
L’éponge de vie
Lave le carreau
De la vie pour la voir
Et laisse des gouttes
D’eau qui scintille
Pour mieux voir
Marchand de sable,
amoureux d’une fée qui,
tendre et taquine,
lui fit, d’un baiser furtif,
lâcher sa poudre dorée…
😉
.
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>>>>>>A tous:
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Mes commentaires viendront un peu plus tard dans la soirée ou demain car j’ai un travail urgent à rendre. Merci pour ces lumineuses giboulées de poésie. Vous pouvez continuer à faire pleuvoir vos mots; il n’y a pas de parapluie;-) A très bientôt. Bises à vous tous!
.
Ossiane
.
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c’et adorable Bén,
je m’empresse d ‘aller te rendre visite Kaïkan, et te souhaite déjà l’éditeur qui te mérite.
La péniche sans bruit
A quitté son écrin
De bois tendre cordé
Et déjà ses gaz étoilés
Magnifient le ciel
D’une traîne de reine
Qui lui fait silhouette
De magicienne aux doigts
De fée à la baguette
D’amour que les jours
Se tartinent de paillettes
Les reflets ont ceci de sans équivalents dans l’existence, est que l’on croit les saisir à chaque instants et qu’ils durent si peu, si volatils.
le miroitement
noie et dissout le monde,
la jetée le tient.
mon amour
mon refuge
mes yeux pétillent
des étoiles en respire
quand tu me prends
dans le creux de tes bras
quand tu me berces
mes yeux s’envolent
vers les étoiles
et ma péniche en coeur
fait un si beau voyage
que mes jours
s’en souviennent
mon aimé
mon adoré
celui qui me transporte
dans le berceau Humain
qui peut parler d’amour
par le bout de ses doigts
en mille et une étoiles
si pures et si précieuses
que le noir devient bleu
et le bleu au coeur rouge
de veines scintillantes
miroirs aux eaux si douces
pépites de doux argent
incalculable car authentique
d’amour à dire si tendrement
je t’aime
mon amour
Vertes gouttelettes
De rêve,
Blanches étincelles
De vie,
Mille étoiles d’azur
Dans nos yeux,
Pour quelques pas de plus
Sur les vagues.
Au bord du ponton…
quand on ferme les yeux
que les mots font silence
au bout du chemin
au bord du ponton…
quand il ne reste plus rien
qu’une trop longue absence
rien que la caresse du vent
juste un noeud léger de l’air
et le souvenir d’une image
qui tremble sur l’eau …
Elle était belle, les yeux si grands
qu’ils contenaient tout l’ océan
moi, je l’aimais
quand je suis seul, je pense à Elle
et tout à coup tout me sourit
qui m’en voudrait
souvenir, tu es la flamme de mes pensées
je t’aime comme l’or, comme l’éternité,
souvenir, tu es tout ce qu’il me manque dans la vie…
Elle était belle, les yeux si grands
avec de doux rayons brillants
moi, je l’aimais
j’aurais bien voulu tout lui donner
ma vie, mon âme, mes pensées
qui m’en voudrait
souvenir, tu es la flamme de mes pensées
je t’aime comme l’or, comme l’éternité,
tu es le soleil qu’il me manque dans ma vie…
Elle était belle, quand Elle dormait
Elle ressemblait à un enfant
moi, je l’aimais
quand je suis triste, je pense à Elle
Pourra-t-Elle encore changer ma vie…
c’est fort beau, sven…
Elle pourra encore changer ta vie…
yaouh quelle belle photo qui remue ses vagues,
quels beaux textes qui giboulettent la tête,
c’est une pluie si belle que les yeux s’en souviennent,
Au bout du ponton,
Tu t’es assis, si beau
Tu m’as attirée tendre
Et nos mains réunies
Approchées rapprochées
Nos lèvres se sont aimées
Une pluie d’étoiles
Dans l’air de notre deux
On s’est levés, on s’est serrés
Nos lèvres sans se quitter
Puis je me suis assise
Sur tes genoux si doux
Nos lèvres murmurées
Sans jamais se quitter
Sans jamais se quitter…..
Voici ton ponton
Ouvre tes yeux et ton coeur
Pêcheur de lumière
bonne journée à tous
Bonjour Annick, merci pour ton petit mot et je sais que tu trouves les mots d’amour les plus beaux car ce sont les plus vrais…les plus inspirés… tendres pensées.
… et puis Annie, t’inquiètes ! … « Le temps ne noircit pas, l’argenterie du beau temps »… je t’embrasse et te souhaite une bonne journée.
Destins déroutants
Destins croisés
Le silence n’est jamais Roi
Ce jour, le silence est Soumission
La chance n’est jamais Reine
Ce jour, la chance est Ennemie
Destins croisés
Destins joués d’avance
Y croire est Abandon
Toujours cette sensation unique et agréable de venir visiter ton blog. Merci
Merci pour la mise en lumière, P’ tite soeur …
Je la dédie à l’ étoile qui m’ a souri cette nuit …
Bon week-end à toi 😉
Mon plongeon
Du ponton
Nage poissons
Vagues flonflons
Du sous l’eau
Tellement beau
Des ronds d’Ô
Jaillissent Oo00
>Neyde :
Beau poème ! Une idée pleine de beauté cette chute d’étoiles pour apporter la lumière dans le cœur. Si ça pouvait exister… Merci beaucoup.
Une seule petite faute, bravo !
Te sa(ch)ant à la p(én)iche
>amichel :
Superbe ! Très belles images pleines de romantisme et de douceur. Merci beaucoup , je t’embrasse.
>Candide :
C’est beau ! J’aime ton poème dans lequel tu mets en avant les amarres sur le ponton. J’ai failli partir là-dessus. Merci et bon week-end.
>Bouldegom :
Très chouette ce ponton trempoline. Belles sensations à la lecture de ce que tu as écris. Bises.
>Virgile :
Bonjour Virgile 😉 Ca faisait si longtemps que tu n’étais pas passé par là… J’espère que tu vas bien. Je retrouve la délicatesse de tes mots et émotions. Belle fusion poétique. Bises vers la Réunion !
>Sven :
Cette photo t’a inspiré de bien beaux poèmes aux tonalités très différentes. Les étoiles et le rêve, le ponton qui empêche d’aller de l’avant ou qui au contraire ouvre une multitudes de vies possibles ou qui permet d’aller au bout pour entrevoir une image aimée. Ton écriture est magnifique. Ton dernier poème est très émouvant. On dirait que tu t’es laissé guidé sur un fil tout au long de ces cinq poèmes. Je t’embrasse et te remercie pour ce partage.
>Nigra :
Très beau premier poème pour un partage à deux. Aveuglement de l’amour symbolisé par ces étoiles, moments intenses et uniques que personne ne pourra empêcher.
Ton deuxième est très différent de ce que tu fais d’habitude mais toujours la dualité 😉 Un cri du cœur très puissant. Merci pour ta présence ici et ta belle écriture. Je t’embrasse.
>Chris :
Etonnante scène de nuit qui a germé dans ta tête avec cette créature virtuelle en 3D. Entre rêve et réalité, c’est un beau poème qui sort de l’ordinaire. Merci d’avoir imaginé tout cela pour nous. C’est bien, tu n’as pas oubli la symphonie 😉 Bises.
>Maria-D :
Tu nous as offert une véritable pluie de haïkus très différents un peu à la manière de cette chute d’étoiles 😉 Belle image celle des libellules. Beau cadeau généreux de ta part, je t’embrasse sur ta passerelle de lumière.
>Fred de Toulouse :
Ambigu le mot « imperméable ». Je suppose que c’est à nous d’en trouver le sens;-) Tu as la bougeotte en ce moment 😉 Merci et bon week-end.
>Kaïkan :
Ce fut un plaisir de t’avoir mis en avant sur cette note. Poursuis ta belle quête des mots et de la couleur. Je t’embrasse.
>Pierre (2):
Beaux poèmes d’amour. Jolis reflets que tu as vus sur cette surface bleue étoilée. Les reflets ne durent pas. Cette éphémérité qui déforme la réalité nous fascine, je crois. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Nath :
Moi aussi, j’aime le mot de « passerelle » car il symbolise la possibilité d’un passage vers autre chose et par conséquent de nouvelles ouvertures. Bon week-end, je t’embrasse.
>Annick :
Que d’amour dans tes mots 😉 Ca tartine et ça giboulette fort 😉 Parmi tous les poèmes que tu as écrits, j’ai une préférence pour celui où tu parles du silence noir au cœur rouge et pour ta belle déclaration d’amour. Bises chaleureuses.
>Bonbonze :
C’est vrai qu’il y avait plein de canards non loin de là quand j’ai pris cette photo 🙂 Bises.
>Bén :
Beaux tankas ! Tu as grande envie de rêver, tisseuse de mots ourlés et dorés. Merci Bén, bises où que tu sois.
>Pam :
Ne sois pas désolée, Pam, il en est de même pour moi. Merci pour tes impressions. Je t’embrasse.
>Cristina M :
Tu me crois ou pas, mais non loin de là, il y avait des barges sur l’eau remplies d’explosifs pour un futur feu d’artifice 😉 Instinct prémonitoire, Cristina 😉 Bon week-end !
>Marie-José :
Un vrai haïku du cœur pour Oreillette/Lilly que j’aime beaucoup et dont je regrette l’absence dans la blogosphère en ce moment. J’espère qu’elle reviendra. Merci de ta visite amicale.
>Bernard :
Oui Bernard, la péniche est au fond du lac pour l’instant 😉 Il faut bien bouger un peu et tu l’as compris au travers de ton poème clin d’œil 😉 Juste un peu de Côme back et d’autres choses aussi à venir;-) Merci pour la beauté de tes mots. Bises.
>MioModus :
Beau passage en solo. Toujours à nous faire rêver très loin MioModus 😉 Merci beaucoup.
>Fugitive :
Vision un peu irréelle dans ton poème. Je suppose que tu l’as écrit à partir du calligramme et dans lequel j’ai tenté de donner cette sensation d’espace. Merci à toi, Fugitive.
>Feu roméo :
Beau poème sur l’amour qui peut changer le cours des choses. Merci pour ta belle écriture. Bises.
>Brigetoun :
Entre l’eau et la terre, tu nous livres une originale vision du monde, Brigitte. Il y a certainement du vrai dans tes mots. Je t’embrasse.
>Anne-Marie :
Tu me fais rêver, Anne-Marie avec cette constellation d’étoiles et d’instants de vie. De quoi se laisser porter le temps d’un week-end. Bises.
>Martine :
Magnifique ce pêcheur de lumière ! Ce ponton est une véritable ouverture sur le monde et les autres. Merci pour tes jolis mots.
>Nigra :
Tu es très inspirée sur cette note 😉 Toujours beaucoup de profondeur et d’expérience de la vie dans tes mots. Je t’écoute mais que faut-il faire pour tracer sa route?
>Pierre :
Bonjour Pierre et bienvenue sur le blog 😉 Tu es le bienvenu parmi nous si le cœur t’en dit. Merci pour la gentillesse de tes mots et peut-être à bientôt.
Kaïkan
Je souhaite que ton livre vienne à la lumière.
Bravo por tes beaux poèmes.
Je t’embrasse fort
et t’envoye des bises brésiliennes
Neyde
Le ponton est vide
Le ciel pleure des étoiles
L’eau se miroire argent
L’air doux caresse le temps
On le regarde émus
Ma main dans la tienne
Ma joue contre ta joue
Mes lèvres sur tes lèvres
Nos corps serrés d’âmes si belles
Le firmament brille notre temps
Et se met à genoux devant
Notre instant tant béni
Si attendu dans des perles
D’étoiles d’infinie patience
Car l’amour mérite
Sa douce révérence
D’un geste délicat
Elle secoue son mouchoir
Et une pluie d’étoiles…
Si toute vie va inévitablement
vers sa fin, nous devons durant la nôtre,
la colorier avec nos couleurs
d’amour et d’espoir.
Dans cet amour se trouve la logique sociale de la vie
et l’essentiel de chaque chaque religion.
Marc Chagall
Ô refuge
Lit d’étoiles sur l’onde
Défait pour les amants
Où l’on écrit des serments
En quête d’illusions
Le soleil sur l’épiderme du lac
Déverse ses derniers sanglots
Pluie de larmes et de lumière
De mots d’amour et de passion
Paroles délicates d’amants
Souvenirs suaves et amers
Viennent en ce lieu batifoler
Sans nostalgie ni regrets
Amours parfois bafoués
Que l’on tente de retenir
En ce lieu de tranquillité
Où tout semble se souvenir
Dans ce corset d’étoiles sur l’onde
Dégrafé pour les amants
Où l’on confie toutes nos peines
En espérant que tout revienne
Que tout se dise et se souvienne
En espérant un nouveau « je t’aime »
Dans ce lit de lumière où repose
Un nouveau rêve d’amants
L’oiseau envolé
Nid solitaire
Bruissements d’ailes
Grand bleu ciel
Froid au cœur
Sans l’ossiane, sans vous,
Cris vers la France
Bleu, blanc rouge mes yeux,
Trop loin, si seule
Dans ce monde tout trop grand
Un autre vol me ramène
Vers vous, à toi, à nous,
Retour au nid
C’est bon chez nous
C’est chaud au salon
Ce salon d’osséane.
Et si la vie était trop courte
pour embrasser l’infinité des mondes
qu’il nous reste la pensée
est une chance inestimable
jamais un abandon
>Annick:
Cette pluie d’étoiles se répand dans tes mots comme une traînée de poudre magique. Merci pour tes poèmes.
>Feu roméo:
Je suis d’accord avec toi, Roméo. Je dirais même que la possibilité de penser est une vraie liberté. Bises.
>Fanou:
Encourageante citation de Chagall. Bonsoir Fanou, te revoilà toute fraîche et pimpante avec tes mots doux et généreux. Contente de revoir dans le nid 😉 Merci pour ce joli clin d’oeil poétique.
>Maria-D:
J’ai remarqué que tu te lances dans l’écriture de longues poésies le soir;-) Je suis contente que tu partes sur le mot de refuge car il n’a pas vraiment été exploité. Un superbe poème d’amour dans lequel il fait bon se réfugier. Tu attribues souvent à l’eau des termes liés au corps comme la peau, le corset, le lit et hier ce corps de femme. Merci Maria pour la beauté de tes mots. Je t’embrasse.
De retour devant tant d’émotions et de belles images, suis encore bluffée. Le texte de Kaïkan est une merveille. J’aime beaucoup ces étincelles de vie sur ce ponton, ou refuge. Ou s’agit-il de la barque qui se cache sous les branches dans l’arrière plan ?
A bientôt. Amitiés.
Et..
Je cours le ponton
Ce refuge d’étoiles
Se tombe du ciel
Et m’enveloppe
De douces caresses
En toute liberté
En belle beauté
Dans le plus vrai
Du verbe aimer
Et…
Maria, je suis éblouie par ton dernier texte, encore…superbes mots en si belle poésie d’amour…MERCI.
Il n’y a de refuge qu’Océan…
Açayana
Tu te nommes.
Tu m’entoures
Tu es rivière,
Tu me berces
Tu es la mer.
Nage légère,
Eaux du nuage
Tes bras m’enserrent.
Rêves comètes,
Dans ton écharpe
De pluie d’étoiles,
Mon beau refuge,
Mon sanctuaire!
Lumière
Tu
Lumières
Ma
Lumière
La bise lance son délicieux filet
Et trouve l’air du temps content
Si seuls, les bisous se laissent
Enfiler et poser sur le ponton
Refuge de la solitude noire
Et les flocons se frictionnent
Une douce chaleur lumineuse
Qui encercle enserre
qui enserre protège
qui protège réunit
qui réunit…
Açayana … quel joli mot…
Première fois que je vois un blog où les commentaires sont presques aussi bien que les posts 🙂
Bonjour Ossiane,
Pour le Nouvel An, un soir d’été, il y a un feu-d »artifice,
C’est à celà que ta photo et ton haïku m’ont fait penser
Et puis aussi à ces moments magiques
Où tes lecteurs déposent chaque mot
Comme une étoile d’amour.
Bon diamnche et pensées ensoleillées vers toi
Vous nous offrez de bien jolis voyages apaisants.
J’y reviens quand je m’eclipse.
Merci.
Refuge
Mon amour
Amoure
Me refuge
>Annie-Claude :
Heureuse de ton retour après ta belle escapade en Chine que je suis pressée de découvrir. Il y avait en effet des barques amarrées à côté. Beaucoup d’allées et venues sur ces bateaux car j’ai pris cette photo sur la seule île du lac de Côme. Bon dimanche !
>Annick :
Merci de te laisser emporter à ce point par ce refuge étoilé. L’amour brille dans ton cœur.
>Bernard :
Quel beau nom pour désigner l’Océan en sanscrit ! (c’est ce que j’ai trouvé dans mes recherches). Ca fait vraiment rêver. Sur le coup, j’ai cru que c’était le nom d’une île sur laquelle on pouvait trouver refuge. Ton poème est simple et très beau. Merci beaucoup.
>Feu roméo :
Qui réunit … aime… , non ?
>Ludovic :
Bonjour et bienvenue ici 😉 Pas de quoi s’ennuyer sur le blog; beaucoup de choses à voir et à lire grâce à tous ces visiteurs généreux en mots. Merci à toi.
>Cristina M :
C’est vrai qu’on est un peu décalées toutes les deux au niveau des saisons 😉 Tu fais partie de ces étoiles également. Bonne fin de week-end. Je t’embrasse.
> Premier quartier de lune :
Bonjour et bienvenue ; on aime beaucoup la lune sur le blog 😉 N’hésitez pas à vous manifester. Merci pour votre gentillesse et à bientôt.
Bonsoir Ossiane
Devant tous ces merveilleux poèmes je me sens tout à coup, petit, si petit… que je devrais rentrer dans un trou de souris…
Plutôt que de faire de la prose, je devrais passer mon temps à autre chose… allez c’est un peu précipité et je ne sais pas comment vous l’avouer, mais je quitte le blog…
Apprendre à jouer aux tarots, à tirer les cartes, et tant pis pour la… fatalité.. . C’est décidé, je vais apprendre à lire l’avenir dans le marc de café… et peut-être à remonter le temps, qui sait ? … ce sera peut-être un soulagement pour vous !!! Allez pitié …sven .. c’est du passé c’est même dépassé…mais, je pars heureux si je vous ai fait rêver un peu…
j ai du mal à te suivre, sven, j aime tes mots, j aime te lire de vie..tes partages me touchent…je te souhaite une bonne soirée.
>Sven:
Bonsoir Sven, tout comme Annick, je suis complètement interloquée devant ton dernier message !!! Tu n’as jamais aussi bien écrit que maintenant et tu veux nous quitter !!! Un petit coup de blues peut-être… Tu ne verras rien du tout dans le marc de café si ce n’est un liquide saumâtre. Je t’en prie, reste avec nous. Tout le monde apprécie grandement ce que tu fais. Joins-moi en privé si tu as envie de discuter. Je te le dis une nouvelle fois, je serai très peinée si tu nous quittes. En espérant que mes paroles te toucheront, je t’embrasse bien fort.
>Sven:
J’espère que tu es en train de me faire un poisson d’avril. J’attends de tes nouvelles.
Ondirait des diamants , j’aime …
Sous des applaudissements
De perles de joie argentée
Notre bâteau quitte le ponton
Les cordes restent sur le bois
Nos ailes délivrées nous lient
Sans aucun cordon autour du cou
De belle vie en beauté pure
POISSON D’AVRIL SVEN
n’est-ce pas ?
Douce nuit à toi,
à demain et gros bisous
Quel bel hommage à Kaïkan, notre guerrière solitaire. Belle dans son âme et forte de son courage.
Merci à toi Osianne de tes mots doux et affectueux, pour moi chez Pierre.
Je t’embrasse
Allez bon,ne pleurez pas les filles un 1er avril… faut garder les traditions, n’est ce pas ? … mais je ne suis pas si bon que ça Ossiane, puisque vous n’avez pas remarqué que ma blague était rythmée
… prose… chose… fatalité… marc de café… passé… dépassé… et puis cela me permet aussi de vous consoler, euh euh, comme je peux…
le 2 avril!!!!.
>Miche B:
Tu peux y aller, les diamants sont gratuits;-) Merci.
>Claude:
Mots sincères, Claude. A bientôt chez toi.
>Sven:
Aaahhh!!! L’heureuse surprise ;-)) Tu es un sacré coquin, je n’aurais pas cru ça de toi 😉 Je me suis fait piéger d’autant plus que tu étais mon premier poisson d’avril de la journée;-) Si si, j’avais remarqué que ta blague était rythmée mais j’avoue que le contenu de ton message m’a tellement stupéfait que j’ai un peu laissé de côté la forme. Je vais me méfier de toi maintenant 😉 Bonne journée, Sven, je t’embrasse.
Superbe photo !