N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour agrandir le champ
Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut.
Bateaux fantômes
Miroir aux eaux dormantes
Comme un soleil noir
◊ Un petit coup de projecteur sur le réveil de Pierre b et sa belle échappée poétique sur cette route à quatre voies en plein champ. Les points de suspension en guise de petites respirations enchaînent les actions comme dans un film et donnent du rythme à son écriture. Délicate et pleine de rêverie, cette déambulation lui ressemble puisqu’il la vit chaque jour dans les embouteillages de Paris.
La terre qui sommeille…le ciel qui bascule…reflets partagés..horizon argenté…envie de lumière…un bateau qui dérive… Le jour qui se lève…le fauteuil qui se découvre…fini de glisser…les fantômes qui s’échappent…la clarté qui s’invite..un lit que l’on quitte… La rampe de l’escalier qui accompagne vos pas..éviter la marche qui grince pour ne pas la réveiller..rideau de pluie et joues rasées… »habit rouge » et tenue décontractée.. Quitter la maison endormie.. le magnolia est en pleurs…les oiseaux vos complices..la grille qui chante…la route qui s’enroule..réverbères ou sentinelles…une quatre voie en plein champ..miroir aux eaux dormantes…l’amandier est en fleur………………………..vous êtes arrivé….
◊ Photo du Canal du midi prise à Agde.
entre nos deux nuages
une déferlante en or
un rayon de miel
-Orages et désespoir-
Peniche enlisée
Dans les ténèbres
Des eaux mouvantes du canal
Le pilote affaibli
Par une nuit amère
Au matin reposé
-bonheur et joie-
Met le cap vers les rêves
Dont tous les passagers
Ont été un moment privés
Le temps d’une escale forcée
Mais les vents à nouveau
Semblent être favorables
Poursuivons alors le voyage
Auquel Ossiane nous convie
La terre qui sommeille…le ciel qui bascule…reflets partagés..horizon argenté…envie de lumière…un bateau qui dérive…
Le jour qui se lève…le fauteuil qui se découvre…fini de glisser…les fantômes qui s’échappent…la clarté qui s’invite..un lit que l’on quitte…
La rampe de l’escalier qui accompagne vos pas..éviter la marche qui grince pour ne pas la réveiller..rideau de pluie et joues rasées… »habit rouge » et tenue décontractée..
Quitter la maison endormie.. le magnolia est en pleurs…les oiseaux vos complices..la grille qui chante…la route qui s’enroule..réverbères ou sentinelles…une quatre voie en plein champ..miroir aux eaux dormantes…l’amandier est en fleur………………………..vous êtes arrivé…
Inhérence d’entre deux
L’orbe rend aveugle
Des eaux fortes en mouvance
Nuées, lourdeurs oppressantes
L’irréel au fond de nous
Fumerolles éphémères
Cherche ce qui n’est pas
Le feu du mauvais temps
Signe mine de plomb
Enfer hiver planétaire
Quand un soleil s’éloigne
Ce sera le soir
Disons une fin d’après-midi
Le canal broie du noir
Au ciel se dessine
Une auréole de gloire
Un peu de vent mais pas trop
Sur l’eau un friselis
« O temps suspend ton vol… »
Avant que l’éclair ne jaillisse.
Un contre-jour comme je les aime …
Ossiane,
Ces derniers jours, pour toi, ténébreux
Allongée dans ton lit, sans pouvoir bouger
Grâce à ton blog, on était là, merci à celles et ceux
Te soutenant, par leurs belles plumes dorées !
J’espère que pour toi le soleil est revenu.
Chris
A l’ heure exacte d’ entre chien et loup
Les passeurs se sont donnés rendez-vous
Reposent à bord du dernier carrosse
Les corps fatigués de porter
De haillons, de parures d’ or ou de quenilles
Ils posent leur matérialité à flanc d’ onde
A y bien regarder
On voit les âmes se détacher doucement
Un dernier regard au temple déserté
Elles glissent vers d’ inconnus lendemains
L’ eau revêt son habit d’ apparat
En ultime révérence
Que votre voyage soit léger
Amis de passage
De là-haut
En clin d’ yeux étoilés
Je vous sais en pélerinage
Mon temps n’ est pas encore venu
Plus tard, sans doute, nous nous retrouverons …
Il joue à cache-cache
Parfois
Il se fait désirer
Souvent
Il se joue de toi
Assurément
Il t’est vital
Absolument
Il le sait
Sans aucun doute
Il est là, tout près
Toujours
Il a peur
Que tu lui voles sa liberté
Promets lui de l’oublier
Il reviendra au grand galop
L’air de rien
Il te fera signe
Sois patient
Ne dis rien
Laisse lui le temps
De croire en toi
Il finira
Par t’illuminer de ses milles feux
En toute liberté
Il ?
Le soleil ?
Rien n’est jamais certain…
Et si c’était Lui ?
Et si c’était Elle ?
A toi de voir…
Renoncement
le jour peut bien se retirer
emporter avec lui la lumière
entoiler de ténèbres la terre
je resterai derrière mon miroir
le jour peut m’abandonner
au froid hivernal ou sidéral
et mon image peut s’écailler
je resterai derrière mon miroir
mes mains peuvent se diluer
dans le noir du renoncement
la nuit s’ancrer dans mon âme
je resterai derrière mon miroir
un soleil noir peut même briller
pour un matin qui n’existe plus
un matin qui n’attend personne
la vie goutte à goutte trépasser
nos veines se tarir, se dessécher,
les murs se fissurer, se lézarder,
je resterai derrière mon miroir…
Un ruban d’eau
Une écharpe de lumière
Le ciel s’interroge
la voie est libre
en plein coeur des ténèbres
la péniche d’argent
Bonjour,
Heu, encore une fausse manoeuvre alors que j’avais le fil pour écrire quelque-chose. Toujours ces foutus obstacles et quand la technique s’y met. (alors que j’ai déjà de nombreuses connaissances dnas ce domaine, alors les autres ?).
Mais je vais recommenecer. Peut-^tre cela me dit il que je dois le composer autrement ?
J’ai oublié de trouver sune statégie pour surmonter un obstacle : copier et recoller.
Interessez-vous d’ailleurs au processus de CREATIVITE, au fonctionnement COGNITIF, en l’articulant avec ce qui nous re-lit, re-lie relie aux autres ou à l’environnement.
En ce qui me concerne :
Toujours à chercher ce foutu cadre qui me ressemble le plus…Le fil
m’aime, euh m^me s’il est invisible. Il y a des SIGNES. Lesquels ?
Sur ce …
Bises .
Entre le COMMun
le SEMBLABLE
Et l’équilibre si
fragile
La pesanteur, des math quoi, de la réflexion , du tri , de la méthode
Bises
Encore
Cette photo est fort noire. Je retourne faire des calins sur celle d’avant. Un canal autoroute, desparkins encombrés, un ciel noir, je tourne en l’envers l’album….
mmmhhh..
Petite péniche
En escale tranquille
Berce moi dans tes bras
Caresse moi de tes murmures
Fais moi vivre en paradis
Apaisée derrière le hublot
Je t’aime
Petite péniche
mmhhhh…
j espère que ton dos va mieux, Ossiane. bises tendres.
Oui, oui, j accours, Pierre, j’aime la lumière…..tendresses, Pierre..
Aurore
Viendras-tu sur mon bateau
Fuir la nuée noire
Toi, l’assoiffée de lumière ?
Bonjour Ossiane
Heureuse que tu te sentes mieux
C’est beau tout çà
Ce ciel cette lumière sur l’eau
___
Bateaux endormis
Sur l’onde crépuscule
Proche de la nuit
___
Dans l’ombre rôde
Des vies métaphysiques
La nuit se découvre
Lumière noire…
La nuit endeuille le jour
l’entoile d’ un soleil noir
drappe tous les miroirs
de blanches lassitudes…
le manque érode et griffe
en plein coeur la lumière
la peur lézarde nos prières
entaille la toile de nos rêves
et ne laisse plus rien au jour
quand la lueur noire s’éteint
à la naissance du petit matin
qu’un grand manque d’amour…
Miroir de l’obscurité où glisse les ombres incertaines de nos rêves lumineux…
nuit d’encre
la belle orange bleue
s’est nappée de goudron
huile et noir de suie
s’étendent sur le monde
l’issue est incertaine
pour l’arche ou le radeau
qui longe le chenal
en quête de balises
à l’heure de la fuite
emporte le miroir
qui cueille dans le noir
un reste de soleil
nuit charbon et jais,
trou blanc dans les nuages,
sculpture argent.
ça c’est le réflexe, et maintenant je m’embarque dans la vision de Pierre B et je crois que c’est bien
c’est fort beau, sven..
Comment ça ténèbres ! Non, je ne suis pas nèbre !
Bonjour Ossiane,
À cause de problèmes tecniques, je n’ai pas eu accés à ton blog, et je viens, j’espere que tu vas mieux et que tu prends bien soin de toi.
Et puis,
Je que j’aime le plus sur ta photo:
Ce sont les rayons de soleil,
Il sont bien timides
Mais réussissent
À traverser les nuages
Si menaçants,
Ils sont comme:
Un signe d’espoir!
Bonne récupération et douces pensées australiennes s’envolent vers toi
Je laisse les ténèbres à d’autres…
Des mots sur la note précédente, en retard….
MON
En passant, je vous dédie ces mots,
Sans vous voir, je vous aime,
Car vos poèmes touchent l’infiniment beau,
Au plaisir de vous lire à chaque thème,
La vie est si belle,
Et merci à vous, Messieurs, Mesdames, Mesdemoiselles.
Ossiane, bon repos et merci pour ton talent, Je t’embrasse !
Mes affectueuses bises à Michel, Bouldegom, Neyde, Annick, à vous.
OLIVIER
>bouldegom :
Beaux poèmes, bouldegom. C’est bien vu cette nappe de goudron dans cette nuit noire tout comme cette envie de cueillir ce dernier rayon de soleil dans ce départ vers l’inconnu. Merci à toi.
>amichel :
Ton poème attentionné me réjouit le cœur 😉 Ce n’est pas innocent si j’ai choisi cette nuit noire 😉 En route pour la suite du voyage avec vous. Je t’embrasse.
>pierre b :
J’ai trouvé que cette photo tombait à point pour illustrer les déambulations poétiques auxquelles tu nous as maintenant familiarisés. Merci beaucoup monsieur le poseur de mots pour ce voyage fleuri. Bises.
>Bernard :
Tu nous invites à tout autre chose, Bernard. Un poème fantastique et irréel. Atmosphère lourde et sombre de cet univers dont la vie se retire. Nous sommes en pleine science fiction. Je t’envoie un rayon de soleil dans cette noirceur de plomb;-) Merci !
>Pierre (2) :
Tu reviens après la tempête qui m’a agitée; contente de te retrouver 😉 J’aime beaucoup tes deux premiers poèmes. Belle image ce canal qui broie du noir. Le haïku est magnifique avec ce ciel qui s’interroge; tu as tout résumé en ces trois vers. Je t’embrasse.
>Michel B :
Hé oui, c’est bien un contre-jour qui permet de souligner en légers traits de lumière les formes comme dans un clair-obscur. J’aimerais faire ça plus souvent. Merci à toi.
>Chris :
Ton petit mot de bienvenue en poésie me touche, Chris 😉 Si je comprends bien, tu as passé ton week-end allongé dans l’herbe à côté de la péniche ; pas si mal 😉 Je suis certaine aujourd’hui d’être sur la bonne pente ; ça fait du bien de pouvoir à nouveau évoluer en toute liberté. On se sent très léger. Merci pour tes mots.
>Nigra :
Belle partie de cache-cache avec le soleil, Nigra ! Poème à deux partenaires que tu affectionnes et qui nous interpelle. J’ai aussi failli partir sur cette piste avec un soleil farceur. Merci pour ta belle plume.
>Sven :
C’est fort et beau ! Je me doutais un peu que tu serais séduit par tout ce noir et ce miroir.
Ce renoncement à la lumière du jour en restant derrière le miroir est très émouvant car il est choisi et accepté. Ta dernière strophe est bouleversante.
Tu continues dans les ténèbres dans ton deuxième poème mais cette fois, il s’agit d’un noir envahisseur qui engendre la peur, la souffrance, la solitude et le manque d’amour. Même chose, tes derniers vers frappent fort en nous quand on les découvre. Belle écriture Sven, merci !
>Nath :
Je vois que tu continues à te poser des questions et à te chercher, Nath 😉 Mis à part le Copier-Coller qu’il est intéressant de connaître, ne te laisse pas impressionner par la technique et les math et continue ton chemin poétique 😉 Bises.
>Annick :
Je me doutais que tout ce noir te ferait peur, Annick 😉 Tout va beaucoup mieux pour moi aujourd’hui ; je me sens revivre pleinement. Merci de prendre de mes nouvelles et bon bain de soleil auprès de la péniche 😉
>Maria-D :
Beaux haïkus, Maria ! J’aime ces ambiances noir et or et comme tu sembles le discerner dans ton deuxième poème, ce parfum de mystère un peu onirique qui rôde au-dessus du canal avec ce lien lumineux entre l’eau et le ciel. Bises.
>Corinne :
Contente de te revoir 🙂 Belle phrase synthétique et qui me rappelle l’esprit de ton commentaire précédent. Tu dis beaucoup de choses en peu de mots. Merci beaucoup.
>Brigetoun :
Waouh ! quelle belle palette monochrome ; j’aime beaucoup, merci ! Pierre b se fera un plaisir de t’accueillir dans son univers très particulier 😉
>Olivier :
Merci pour ton message plein de gaieté, Olivier. Bises à toi et joyeux printemps.
>bonbonze :
Et toi, t’es bonze ou pas 😉 Désolée, je n’ai pas pu faire mieux 😉
>Cristina M :
Merci pour tes douces pensées. C’est toujours très intéressant d’essayer de photographier l’état d’un ciel nuageux qui joue avec le soleil. Ca me rappelle ma note qui s’intitule Colère.
https://blog.ossiane.photo/2006/09/18/2006_09_colere/#comments
Dans le calligramme, j’ai accentué cet effet menaçant. Tant mieux s’il laisse présager des jours meilleurs 😉 Bises amicales vers toi.
>Annick :
Tiens, te revoilà 😉 Tu t’ennuies toute seule au bord du canal ? Tu vois, tu te laisses peu à peu gagner par la magie de ce miroir lumineux qui donne vie à ce noir;-) Merci pour la douceur de ton poème. Je t’embrasse.
>Fred:
Zut, je t’avais oublié;-) Très bel haîku qui devrait rassurer Annick; avec cette péniche d’argent;-)
>Kaïkan:
A nouveau, un oubli à me pardonner, je l’espère;-)
Bonjour Grande Prêtresse du noir;-) C’est le genre d’atmosphère que tu affectionnes et ce poème te va si bien avec ces âmes en voyage sur l’onde dorée. Un très beau texte qui aurait pu être aussi mis en lumière mais je ne me souviens plus si tu m’avais donné ton accord ou pas? Merci pour ta belle plume. Bises.
Le miroir du temps
Glisse doucement
Le versant de la vie
Longe les arbres verts
Et se laisse guider
Tout en bas
Dans son tendre
Courant précieux
pour le calligramme.
Moire mémoire
En déboire
Soir
une photo glisse sur une autre photo, on marche dedans… il est beau l’amandier…merci Pierre b
Bonsoir Ossiane, je suis content que tu sois à nouveau avec nous pour nous donner l’ impulsion créatrice et surtout cette envie de jouer avec les mots, les émotions, de jouer et peut-être pas seulement…t’es un peu comme un chef d’orchestre !!! et notre muse aussi. Je voulais te dire aussi que cette photo qui brille dans le noir est très belle, et que le noir comme tu l’as bien deviné, d’ailleurs, c’est la couleur de mon carnet secret… bonne soirée et j’espère pas de nuit blanche !!!
épilogue nocturne
la nuit masque le miroir
le souffle arrêté
Osseane, tu me donnes envie de penser m’ouvrir sur le noir, que je ne connais pas, car cette couleur, je la vois chagrin, peur, désespoir,
et je me trompe peut être, mon ressenti a peut être une signification, peut être déjà car longtemps ce fut la couleur de deuil..je ne sais pas bien..la photo avec la colère du ciel m’avait donné des palpitations terribles, comme touchée au plus profond…
demain je verrai la photo avec une autre vue déjà,
le noir me déforme, et me trouble, et m’angoisse, je pense…je me sens si impuissante devant le noir…j aime tellement qu une petite lumière brille et rassure…
je suis contente de ton retour, Osseane, c’est vrai que sans toi, il manque la respiration de l album qu on ressent en l ouvrant, et qui guide mes palpitations de mon coeur, que mes doigts écrivent…
>Pierre 2:
Et pourquoi pas espoir ou désespoir, Pierre 😉 C’est curieux cette sonorité attribuée au soir. Il y a sans doute une raison.
>Kaïkan:
Gros blanc pour toi, Kaïkan ???
>Sven:
Merci pour ton accueil chaleureux, Sven. C’est d’autant plus agréable pour moi que vous êtes des visiteurs délicats, attentionnés et inventifs.
J’aime aussi beaucoup le noir ainsi que toute la peinture de Soulages qui joue avec les effets de lumière sur la matière. C’est une couleur à secrets comme ton carnet;-) J’espère que tu en prends bien soin:-) Je t’embrasse et te souhaite une bonne soirée.
Dans les alcôves d’absolus chagrins
Où la détresse me tient compagnie
Où jamais ne vient le délice ou la joie
Où seule je suis dans mes nuits d’insomnies
Je suis prisonnière de ma mélancolie
Condamnée à veiller les illustres ténèbres
Où je ressasse mes maux d’hier et de demain
M’arrachant le cœur dans ma poitrine blessée
Dans ce couloir opaque où fleurit la tristesse
Se déploient des vampires assoiffés de sang
De désirs de jeunesse abreuvée de vie
Et lorsque l’aile noire s’étend au-dessus du lit
Je reconnais l’ange au si doux sourire
La divinité des rêves prophétiques : Morphée
Le jour s’assoupit
Sous les ailes de la nuit
Le soleil se meurt
Angoisse
À la tombée du jour
c’est l’heure
de l’angoisse humaine…
Et ce moment-là
devient plus triste
quand les nuages
éttendent
ses voiles noires
et aucune brise
souffle sur nous.
L’air pesant
suffoque nos âmes
attriste nos coeurs.
Les fantômes
laissent le sous-sol
et s’émergent
devant nous
apportant des frissons
Ni même les traces
de lumière
nous réconfortent
Il faut attendre
la naissance
d’un autre jour.
Oui, oui,
Il viendra
lumineux,
joyeux,
apportant l’espoir.
spleen……………
…………………………………………..
Léo Ferré
LA MÉMOIRE ET LA MER
La marée je l’ai dans le coeur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite soeur
De mon enfant et de mon cygne
Un bateau ça dépend comment
On l’arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années-lumière et j’en laisse
Je suis le fantôme Jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baisers
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l’écume
Cette bave des chevaux ras
Au ras des rocs qui se consument
Ô l’ange des plaisirs perdus
Ô rumeurs d’une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu’un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ô parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j’allais géométrisant
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans les draps d’aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte mon spleen
Les coquillages figurants
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant
Qu’on dirait l’Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s’immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu’on pressent
Quand on pressent l’entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue
Dans cette mer jamais étale
D’où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l’arc copain où je m’aveugle
Ces mains qui me font du flafla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l’anathème
Comme l’ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux
S’en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue aux musiques mortes
C’est fini la mer c’est fini
Sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d’infini
Quand la mer bergère m’appelle
…………………………………………….
en tapant ce titre avec votre
moteur de recherche
vous trouverez une sublime video
qui fera ressurgir tout ce que
peut évoquer la photo d’ossiane
L’ envoi des com me fait la nique …
Je te recontacte ce soir, là , je suis en partance …
Bonne journée à toi, P’tite soeur et prends soin de toi 😉
A Maria, bien triste et lourde cette réalité où seul le rêve est la clé de la porte de sortie… et pas toujours facile quand des pensées noires nous invahissent de « rester derrière son miroir »… moi, je ferme les yeux un instant et j’essaie de faire le vide…et comme tout fluctue si vite, je laisse l’onde glisser. De tout coeur, bonne journée moins morose j’espère.
A Pierre b.
Un road movie délicat au pays des apparences, des petits détails des choses de la vie comme de petites touches de couleurs en pointillé qui nous transporte d’une émotion à l’autre… mais arrive-t-on jamais quelque part ?
Des ténèbres de la nuit
Glissent de doux rayons
Velours tendres lumières
Qui scintillent l’eau belle
Et éclairent une péniche
Qui se gonfle de lumière
Et respire de claire paix…
Des ténèbres de la vie
Jaillit si tranquillement
Dans ses caresses douces
D’un miroir argenté
La mélodies d’amour….
Ouf que tu ailles bien, Maria.D. Bises.
Je te souhaite un bon jour, Ossiane, pardonne mon étourderie de mon émotion d’hier soir, qui m’a fait écrire, Osseane..
Merci Sven
Je vais bien, c’est l’écrit qui est morose.
Je t’embrasse ami de coeur
___
bouldegom
Ce texte de Ferré est magnifique, je l’écoute en boucle
Connais-tu le long texte de 55 strophes d’où cette partie qui a été mise en musique est extraite ? il est splendide, si tu ne le connais pas et si tu le souhaites, je te le fais parvenir.
Magnifique Pierre B
Et moi j’ajoute la ciation de evene.fr :
Les femmes parlent plus vrai, plus juste : elles ont la bouche près du coeur.
[ Eric-Emmanuel Schmitt ] Extrait de L’Evangile selon Pilate
Ca m’ennuie car cela vient de l’Evangile, mais il y aussi qulque-chose de vrai, moi de ce que j’y perçois.
Mais, je crois qu’au fond , ce n’est aps vrai tout le temps. Tout dépend d’où on se trouve, avec qui, à ce moment …
Et VOUS ?
Je crois que les Hommes souhaitent aussi cela, mais que c’est difficile pour nous, les Femmes, les Hommes parce que …modèles, mots d’ailes, maux d’elle, mots d’elle ETC….et du sens à ce moment là. Mais PLUS TARD ?
Et vous ?
Bises
(difficile de faire la synthèse de ses pensées)
Et qund il arrive qulque-chose AUTREMENT ? OUAH !!!!!!!!!!!!!!
>Bouldegom :
Merci pour ton bel haïku et pour le superbe texte de Ferré. J’ai fait ce que tu as dit mais je n’ai pas réussi à retrouver la vidéo dont tu parles. Peux-tu nous donner le lien exact ?
>Annick :
Je respire fort bien ce matin 😉
Je comprends ce que tu ressens à propos du noir qui peut être oppressant et angoissant et j’aime comme toi l’espace et que la lumière circule. Je ne pourrai pas mettre de fond noir sur ce blog par exemple car je suis un peu claustro 😉 Cependant, je trouve qu’un beau ciel de nuit étoilé peut être magique. Le noir n’est pas unique ; il est composé d’une multitude de nuances rehaussées par la lumière. Je te renvoie au très beau site de Pierre Soulages sur lequel tu pourras découvrir ses œuvres.
http://www.pierre-soulages.com/
>Maria-D :
Ton poème est très fort et magnifique ! Cette coulée noire te fait plonger dans une profonde tristesse nostalgique qui peut étreindre chacun de nous à un moment donné. C’est si différent de ce que tu écris d’habitude. Cependant tes trois derniers vers te raccrochent à la vie avec l’apparition de cet ange. Le haïku est superbe aussi. Belle image cette aile. Merci pour cette belle écriture. Je t’embrasse.
>Neyde :
Très beau poème également ! Tu marches sur les traces de Maria. Les ailes se sont transformées en voiles noirs. On a bien la sensation de se faire submerger par l’angoisse qui monte lentement. Tout devient lourd quand vient la nuit mais tu laisses place à l’ouverture du jour pour clôturer ta poésie. Merci, c’est beau !
>Kaïkan :
OK, petite sœur; la page blanche s’est de nouveau remplie de noir 😉 Bonne journée !
>Annick :
Un beau poème, Annick ! Je crois que tu es sur la bonne voie en ce qui concerne le noir 😉 J’aime bien tes références au velours pour illustrer ce paysage baigné de lumière. Tes mots sont plein de douceur et de tranquilité. Merci à toi.
>Nath :
Difficile de te répondre là-dessus… Je ne suis pas sûre que cette citation soit le reflet exact de la réalité 😉 Il existe aussi des femmes dragons autoritaires au cœur sec et avec un esprit de revanche qui masque toute sensibilité du cœur. Ce parler vrai près du cœur qui peut concerner aussi bien les hommes que les femmes ne vient-il pas plutôt de la façon dont nous posons notre regard sur les autres et le monde… Bises à toi. Tu te poses beaucoup de questions en ce moment 😉
ossiane
on doit pouvoir avoir accès à cette video
sans passer par le blog support
mon intention n’est pas ce blog dont je ne
connais pas le contenu
si tu peux faire l’opération qui consiste
à extraire la seule vidéo sans passer par le blog
et effacer ainsi mon message précedent
merci
Ossiane, c’est amusant, car tu vois, ce truc m’avait échappé, je suis assez fort claustro, ma pire punition serait d’être enfermée dans une pièce sans fenêtre, sans le moindre rayon de clarté… juste un petit, un seul, un bievaillant, qui chante la vie, et cela me va…je suis contente que tu respires, moi aussi, mes tits poumons respirent..douce journée!
Opalescence.
L’eau lentement s’écoule :
tulipe noire.
Oui Ossiane, je suis d’accord avec ce que tu dis. ..
C’est justement voir le côté destructeur qui parfois peut beaucoup déstabiliser. Mais aussi, l’espcae de beaux nouveaux possibles, quand il y en a beaucoup en même temps, c’est difficile…
Alors, il faut faire doucement …avec un rythme à composer en fonction de ce qui se présente, et ce qu’il faut éviter …
Je ne sais pas si je suis ‘claire’ (Claire, éclair, et Claire … ?)
Heu, je n’arrête pas, il faut que ça s’arrête !
Bises
>bouldegom:
Pas possible d’extraire cette vidéo. Pourquoi veux-tu que je l’extraie ? De toute façon, il y a des problèmes de droits sacem à payer en ce qui concerne sa diffusion. Pourquoi ce lien te pose-t-il problème et pourquoi veux-tu que je l’efface ? Trois questions à prendre avec le sourire, bouldegom;-)
>Annick:
Ce n’est pas humain de vivre dans une pièce sans fenêtre. ON est bien d’accord là-dessus. As-tu vu quelques peintures de Soulages ?
>Nath:
Claire, éclair, éclair, pas toujours mais j’essaie de te suivre, Nath 😉 Essaie aussi de prendre la vie comme elle vient et laisse-toi un peu porter par ce qui te passionne sans vouloir tout décoder à tout prix. Je pense que c’est impossible de parvenir à tout comprendre. D’autre part, ça peut être une source de confusion et d’erreur. Je t »envoie une petite dose de tranquilité;-) Bises.
>Bén:
Impressionnant ton haïku… cette tulipe noire… où vas-tu chercher tout ça;-) Merci Bén!
Spectres nocturnes
Dans un lit de lumière
Parfum outre-noir
___
Sur l’onde calme
La nuit se déshabille
Sensualité
___
Chemin lumineux
Éclat du soleil mourant
D’un soir mystique
>Maria-D:
Cette nouvelle série de haïkus est tout aussi splendide que la précédente. Je n’en reviens pas des termes et images que tu trouves pour évoquer le noir, la sensualité de la nuit. Comme tu le dis si bien, c’est presque mystique;-) Bravo à toi.
Oui, il y a Soulages peintre de la lumière et son outre-noir magnifique que j’adore.
Mais depuis hier j’ai cette chanson dans la tête en regardant ta photo et son calligramme, peut-être est-ce dû à ce long corps d’eau si sensuel dans la pénombre
« La dame brune
Georges Moustaki / Barbara
Pour une longue dame brune, j’ai inventé
Une chanson au clair de la lune, quelques couplets.
Si jamais elle l’entend un jour, elle saura
Que c’est une chanson d’amour pour elle et moi.
Je suis la longue dame brune que tu attends.
Je suis la longue dame brune et je t’entends.
Chante encore au clair de la lune, je viens vers toi.
Ta guitare, orgue de fortune, guide mes pas.
Pierrot m’avait prêté sa plume ce matin-là.
A ma guitare de fortune j’ai pris le la.
Je me suis pris pour un poète en écrivant
Les mots qui passaient par ma tête comme le vent.
Pierrot t’avait prêté sa plume cette nuit-là.
A ta guitare de fortune, tu pris le la,
Et je t’ai pris pour un poète en écoutant
Les mots qui passaient par ta tête comme le vent.
J’ai habillé la dame brune dans mes pensées
D’un morceau de voile de brume et de rosée.
J’ai fait son lit contre ma peau pour qu’elle soit bien,
Bien à l’abri et bien au chaud contre mes mains.
Habillée de voile de brume et de rosée
Je suis la longue dame brune de ta pensée.
Chante encore au clair de la lune, je viens vers toi.
A travers les monts et les dunes, j’entends ta voix.
Pour une longue dame brune, j’ai inventé
Une chanson au clair de la lune, quelques couplets.
Je sais qu’elle l’entendra un jour, qui sait demain,
Pour que cette chanson d’amour finisse bien.
Bonjour, je suis la dame brune, j’ai tant marché.
Bonjour, je suis la dame brune, je t’ai trouvé.
Fais-moi place au creux de ton lit, je serai bien,
Bien au chaud et bien à l’abri contre tes reins. »
Moustaki / Barbara
Ossiane,
l’eau couleur d’encre m’a évoqué le pétale au velouté soyeux d’une tulipe, le miroitement de la lune sur l’eau, à sa nervure colorée, et la lumière émanant des nuages, à l’eau opalescence d’une pierre de lune…
Voilà… tu sais tout !!
Je t’embrasse fort et bises aux Contemplants
Bonjour, Ossiane,
Plusieurs jours sans venir rêver sur tes images et j’apprends tes moments de souffrance. La colonne vertébrale nous donne notre statut de bipède, dis-tu ; elle est bien plus encore : sa verticalité nous a valu le développement du cerveau, le langage, la culture enfin. Elle est aussi le véhicule des angoisses. Est-ce pour cela que ta dernière photo est si sombre ?
Sans savoir ce qu’il t’était arrivé, je l’avais pourtant trouvé si belle, j’avais vu la lumière qui perçait, les reflets et pour moi aussi, elle avait évoqué Soulages, les vitraux de Conques, le noir qui devient transmetteur de lumière et initiateur de la couleur.
Je voulais aussi te dire combien j’avais été touchée par ton hublot « lunaire », parfait écho de mes impressions lors de la nuit de l’éclipse.
Ossiane, soignes-toi bien. Tendresse.
ossiane
« Pourquoi ce lien te pose-t-il problème et pourquoi veux-tu que je l’efface ? »
justement parce que j’ai pensé aux questions de droits…
voilà pourquoi je ne l’avais pas mis au départ…
et aussi parce que le document est sur un blog dont je ne connais pas le contenu général…
finalement c’est peut être mieux que chacun cherche sa source…?
Il est rare que j’intervienne dans les échanges croisés qui zèbrent ces pages…Lignes de vie …de tendresse…de doute…d’émotion..que vous suivez avec attention…mais aussi avec une certaine retenue…Peut être de peur que les mots s’envolent à votre passage…que vous vous retrouviez seul sur un espace glacé..
Merci à Annick …Nath…Sven…brigetoun..pour vos commentaires…Oui Sven on arrive toujours quelque part..Et si ce « quelque part » est trop sombre..on le quitte…par tous les moyens…En se posant par exemple contre l’Oeil ouvert…en rêvant…en volant un sourire..en passant d’une couleur à l’autre..en offrant un « trois fois rien » pour un « je ne sais qui »…en remerciant Ossiane pour cet espace offert…libre .et..tendre..
Merci Ossiane pour ta jolie pensée chez jeandler
____
Entre les bords du jour
Et les abords de la nuit
S’éveille le crépuscule
L’œil assoupi du soleil
Luit encore dans le ciel
Derrière les cheveux des anges
Ses rais ambrés jettent des ombres
Egarées entre chien et loup
Dans ce linceul qui se déploie
La lumière se fait inquiétante
Encore quelques instants magiques
Et nous glisserons dans les ténèbres
L’astre fastueux se sera retiré
Pour faire place à sa sœur la lune
Qui veillera de son œil attendri
Aux bienfaits de la nuit sédative
>Maria-D:
Merci pour le texte de Moustaki. On peut faire dire beaucoup de choses à cette forme aquatique;-) Ce noir en tout cas habite tes pensées et tes mots puisque tu récidives avec un autre beau poème entre ombre et lumière;-) Que de mots toujours évoquant la couleur. Un doux basculement poétIque entre soleil et lune qui devrait séduire Annick, je pense. Merci pour tes généreux partages.
>Bén:
Merci pour tes explications très précises. Belle rêverie;-) Bises du soir.
>Elisabeth:
Merci pour tes mots de réconfort. Ce morceau de squelette est effectivement ce qui nous a rendu complètement humain; il est fragile car souvent sollicité. Le choix de cette note noire a sans doute à voir avec ce petit passage à vide car je commençais à me demander quand j’allais voir le bout du tunnel 😉 Aujourd’hui, j’ai retrouvé ma mobilité;-)
Je n’ai jamais vu en vrai ces vitraux de Conques; j’imagine que l’ambiance lumineuse doit être très particulière. En revanche, j’ai vu pas mal d’oeuvres de Soulages.
Pour ce qui est du hublot lunaire, j’avais complètement raté l’éclipse;-) L’idée m’est venue tout d’un coup juste à un moment où on ne l’attend pas;-) C’est le genre de choses qui m’arrive quand j’essaie d’épurer une photo. Merci pour toutes tes réflexions. Tendresse vers toi aussi.
>Bouldegom:
Je vois qu’on est sur la même longueur d’ondes pour ce qui est des problèmes de droits. Je ne veux pas diffuser sur mon blog des oeuvres d’auteurs qui méritent d’être rétribués car il s’agit du fruit de leur travail. En revanche, il n’y a pas de problème pour mettre un lien vers un autre blog qui en diffuse car c’est le propriétaire du blog qui est responsable du contenu de son blog. Préfères-tu que je supprime le lien ou pas ?
>pierre b:
Interviens comme tu le sens sur le blog. J’avoue cependant que j’aime bien ces regards croisés qui donnent un peu la température du blog 😉 Ils sont généralement chaleureux et vivants. Bonne soirée, Pierre.
le clapot le long des coques alanguies pourrait nous faire croire qu’en effet, un peu qu’arles « neptune ne se prend jamais au sérieux » … pourtant au plus profond de ces ténèbres sommeille un lion furieux. plus que jamais, gardons l’oeil ouvert …
ossiane
merci pour tes précisoions
je ne savais pas de quoi il retournait
exactement à propos d’une video prise
sur un blog
mais je préfère que tu enlèves le lien
car je ne n’aurais pas dû associer ton blog
à un blog dont je ne connais pas le contenu
je n’aurais pas dû me précipiter
excusez moi pour ce post
oui,
oui,
je vous écoute,
c’est fort Maria.D, Ossiane dit beau,
depuis lundi soir, mon nouveau portable juste essayé,
et j’ai découvert ce matin qu’en bougeant son écran, la photo peut se saisir du noir au bien moins noir,
mon écran fixe du nord, se limite à une vision,
alors je r’ouvre encore plus le noir et…
Paix sur le canal
Sérénité des âmes…
Les péniches blotties
Se laissent endormir
Par le clignement
De l’oeil de la nuit
Qui quartier de soleil
Et belle lune
Se caressent tendre…
L’eau scintillante
Berce les esprits
Apaisés par magie…
Baiser doux glissé sur l’onde argentée qui se cogne tendrement sur la péniche rougissante qui apprécie bien fort cette tendre caresse du vent…
Le ciel se frotte les yeux
L’eau se lave doucement
La péniche se déshabille
La couverture de la nuit
Veille sur eux tendrement
Dans le berceau de vie
Dans le ciel électrique
Illuminé d’argents
Sur l’étain de la nuit,
Les rayons à l’oblique
Caressent tendrement
Les arbres endormis.
Les argents se font ors
Cuivres, fers et laitons,
Le ciel s’est assombri.
L’astre noir de l’aurore
A éteint ses néons
C’est la fin de la nuit.
Annemarie c’est très beau ce que tu as écrit en deux temps.
J’aime beaucoup : « Et mon âme se glisse A pas de loup sur l’eau, »
Bonne nuit
>Bouldegom:
J’ai fait ce que tu m’as demandé. N’aie aucun souci; je suis très claire avec ces problèmes de droits d’auteur sur mon blog mais il est vrai qu’il existe une multitude de blogs qui regorgent d’oeuvres picturales et musicales diffusées sans rétribution à leurs auteurs. A chacun de prendre ses risques en connaissance de cause par rapport à la loi.
>Burma:
Bonsoir, c’est gentil d’être revenu(e) car je n’étais pas très en forme pour bien t’accueillir l’autre jour;-) Tu sembles beaucoup craindre ces ténèbres;-) Si lion il y a, il est bien endormi au fond de sa cage. Je compte sur toi pour garder l’oeil ouvert dans mon insouciance;-) Bonne fin de soirée et à bientôt.
>Annick:
Un drôle d’écran;-) Je crois voir ce que tu veux dire. Tu dois rester bien face à l’écran pour discerner ce qu’il y a sur l’écran sinon tu ne vois rien. C’est la spécificité des portables. Tu vas t’y habituer. Belle aventure avec ton nouveau joujou;-)
Tu te décrispes nettement quant à tes poèmes qui deviennet très enveloppants;-) Tu te laisses enfin gagner par la magie du noir. Merci.
>Anne-Marie:
Coucou, tu es enfin de retour en poésie;-) Ton poème resplendit des teintes des métaux qu’il soient argentés ou dorés. Tu poses tes mots tout doucement comme pour illuminer progressivement ce tableau nocturne. On passe des couleurs du fer aux couleurs de l’or avec l’arrivée d’un nouveau jour. Un jour de renaissance poétique aussi pour toi;-) Un grand merci pour ce retour; tu nous manquais;-) Je t’embrasse.
(suite)
Et mon âme se glisse
A pas de loup sur l’eau,
Son rêve elle poursuit
Dans l’ombre encore complice,
Il est encore trop tôt
Pour être aujourd’hui.
Sur la péniche à quai
Un tout dernier rayon
De soleil étourdi
Efface mes regrets,
Mes remords, mes démons,
Mon âme s’y réfugie…
dans mon empressement, j’ai jeté les mots avec l’ancre par dessus bord … tout le plaisir est pour moi, soyez-en assurée. Ceci dit, je pars quelque temps sous d’autres horizons, où je tâcherai de garder oeil ouvert et boitier sous la main. quelques boutres à l’horizon, et moi échoué sur le sable !
Nous nous quittons donc ce soir sur ce quai, nous verrons où ces 10 jours nous aurons menés …
merci et à bientôt
Collage et Retouche:
Dans le ciel électrique
Illuminé d’argents
Sur l’étain de la nuit,
Les rayons à l’oblique
Caressent tendrement
Les arbres endormis.
Les argents se font ors
Cuivres, fers et laitons,
Le ciel s’est assombri.
L’astre noir de l’aurore
A éteint ses néons,
C’est la fin de la nuit
Et mon âme se glisse
A pas de loup sur l’eau.
Son rêve elle poursuit
Dans l’ombre encore complice,
Il est encore trop tôt
Pour être aujourd’hui.
Sur la péniche à quai
Un tout dernier rayon
De soleil étourdi
Efface mes regrets,
Mes remords, mes démons.
Mon âme y trouve abri…
maria
merci
j’écoute ce texte en ce moment
« la mémoire et la mer »
sur un cd emprunté en médiathèque
je connais le texte intégral
je n’ai encore rien compris
mais ça me fait de l’effet
Quelle splendeur cette photographie et ton calligramme . le texte de pierre … Bref j’aime beaucoup !!!!
Bises
bouldegom
Léo Ferré lui même disait qu’il trouvait étrange que les gens aiment ce texte qu’ils lui réclamaient souvent en concert, car d’après lui, seuls ceux qui le connaissaient intimement à l’époque où il avait écrit ce texte pouvaient comprendre.
Mais, je suis d’accord avec toi il y a quelque chose dans ces paroles, cette musique et cette voix que l’on saisit sans comprendre. Qui touche aux tripes.
Moi elle me fait frémir, ça m’émeut fort et j’adore, c’est un texte magnifique tellement bien dit.
Je ne sais pas si tu as eu l’occasion de voir Ferré sur scène, je l’ai vu trois fois, j’en ai un souvenir très émouvant et très beau.
>Anne-Marie:
Voilà ma foi un beau poème écrit en deux temps et qui tient bien debout;-) Tu sembles avoir re trouvé toute ta verve poétique ! Merci.
>Burma:
Bon voyage à vous et à bientôt.
>Bruno:
Merci pour ton enthousiasme; je t’embrasse et te souhiate un bon week-end.
Lueur dans le soir
Ténèbres dans un suaire
Pénombre, ombre -toi
Les fantômes veillent
La péniche se niche dans un coin
L’eau du lac se pare de mille instincts
Le noir obscur s’en va dans le lointain
C’est l’heure des douze coups de minuit
Où tout est folie
Le lézard de la vie s’est faufilé
Dans la nuit
>Claudie:
Jamais fatiguée tu trouves toujours un nouveau terrain d’aventure pour écrire de belles évocations. Jamais à cours d’idées. Merci pour ce très beau noir obscur. Je t’embrasse.
J’ai eu envie de m’essayer à autre chose (juste pour le fun) et ces images là me parlent d’autant (et j’espère être bien planquée!!!)
Nous essayons chaque jour d’allumer des torchères
Même si les jours parallèles sont de l’autre côté
Qui nourrissent chaque page d’une fatigue oubliée
De souvenirs lointains à l’effluve si amer
Nous élaguons chaque heure d’un serment éternel
Les amants de Vérone ont frémi de ce deuil
Exilés sur la pierre comme d’une exquise liqueur
N’ont-ils jamais pensé à s’offrir la rive usée d’un leurre
Je ne réclame rien ni le sable des déserts
Les poètes symboliques en ont perdu l’esprit
Ni les glaciers fondants sur l’échine des mers
A peine d’un ciel de traîne un peu d’obscurité
Or il est inconvenant d’espérer que mes larmes
Comme les esclaves d’antan ont su briser leur chaine
Puissent d’un singulier chemin aller jusqu’à ton âme
Les jours ont leur mystère implacable destin
Que mes yeux à travers une confuse parabole
Eternisent à jamais sur la soie de tes lèvres
>Ossiane , ce n’est pas ma faute , c’est à cause de Baudelaire..je me suis replongée dans ses fleurs du mal..>))))))
C’est tellement fort Alix.
C’est ce qui appelle « pris la main dans le sac » (à chocolat) …Merci Annick..>)) Nempêche quel talent ce Baudelaire(rires )
>Alix:
Déjà le chocolat;-)
J’aime quand vous explorez de nouveaux chemins de poésie. Cet endroit peut bien sûr servir d’atelier pour mieux se chercher, avancer. Alors vas-y franchement. Je reste pantoise devant ce que tu as écrit;-) Vive Baudelaire!!!
Ténébres qui ne demandent qu’à être dissipées
par la lumière l’ombre en est soudain extirpée
Canal qui ne demande qu’à être parcouru
entre deux mers, entre deux eaux
par les biefs les niveaux s’équilibrent
depuis Naurouze jusqu’à Séte
merci pour cette charmante promenade
je n’avais pas encore eu le temps de venir
jusqu’ici même si le canal m’est familier.
Bonne soirée à toutes et tous
> Thierry merci pour la citation sur la faille et ce texte
> merci a alix pour sa plume merveilleuse
> annick tu es partout avec tes mots d’amour
a ceux qui ont connu la dépression
ténèbre
Sans m’en rendre compte je descend tout en bas
Là ou la nuit obscure s’ installe, insensiblement
Marche après marche, doucement, de plus en plus las
Vers un monde irréel, au delà des tourments.
Bien à l’abris au chaud, dans les calmes ténèbres
Je me perd dans ses méandre, loin de l’agitation de vie
Vos voix au loin résonnent, sans comprendre la mélodies
Je vous vois dans le brouillard bouger vos lèvres.
La mort qui virevolte autour de mon esprit
Me séduit de sa robe noir, et étrange
Je vais doucement retrouver tous les anges
Je m’enfonce et plonge mon corps alangui.
Mais une voix m’extirpe de sa terrible force
Une voix lumineuse, qui entre par la faille
Une douce voix qui me fait bomber le torse
La voix de l’amour, que les ténèbres raillent
> Ossiane: message reçu cinq sur cinq.. Il y a effectivement de quoi jouer avec les mots , tirer du papier quelques fils d’or pour s’y tenir en équilibre.. J’ y reviendrais sûrement
Mais un autre « demain » >))
Le chocolat, c’est toute l’année voyons !!
Bises vers toi
Magnifique Marc et si juste,
c’est beau aussi thierry,
que veux tu Marc, c’est tant beau ce qui est écrit ici,
c’est vrai que souvent je me ballade dans les sentiers des pages, seule, paisible, parfois je souris, ou éclate de rires, parfois une larme,
c’est de la vie, cet album précieux d’Ossiane, et j aime la vie sous toutes ses formes, car d abord j aime la vie,
c’est ce qui m a sans doûte aidée à la traverser… ma vie..
il faut accepter de recevoir.. l amour.. toujours .. il sauve.. et aussi ne pas oublier d en donner… cela sauve autant…
Alors puisque c’est ainsi, chocolat pour tout le monde! Merci pour la beauté de vos mots et évocations.
c est pour toi
Le masque de Zorro
Pour s’attaquer au mal pour que chacun s’exprime
Pour consoler les maux de ceux qui n’ont pas d’armes
Il écrit des poèmes il ne verse pas de larmes
Il s’applique à des vers il travaille à des rimes
Pour vaincre l’ignorance combattre l’injustice
Pour rendre à cette terre son parfum de délice
Et ne blesser personne il s’adonne à l’escrime
il pratique son art pour que cessent les crimes
Pour secourir les humbles où le malheur les plonge
Sous la loi du plus fort sous le poids des mensonges
Il surgit de la nuit toute peuplée de songes
Il surgit de la nuit tel un loup des ténèbres
Une cape large et sombre tel un voile funèbre
Flotte sur ses épaules et son masque est célèbre
Alain
tres beau poeme,un peu de poesie fait du bien !
Bonjour,
je suis passioné du Canal du Midi, et, ayant aperçu quelques articles sur le sujet sur votre blog, je me permets de vous faire part de l’adresse de mon nouveau blog:
http://canalinsolite.canalblog.com
Ce dernier recense diveres infos insolites sur notre beau Canal. N’hésitez pas à venir le visiter et laisser des commentaires.
A tres bientôt
JF Galovziow