Escale

Péniche

Brume de l'aube, un chemin de traverse sous la grande arche

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.

Brume de l’aube
Un chemin de traverse
Sous la grande arche

Envie de mettre sous la lumière le poème d’Yves dont la forme lui est inhabituelle puisqu’il écrit surtout des haïkus. Un beau tableau vivant et impressionniste de mots, de sons, de voix et de couleurs.

Sous les ramées bruit le miroir des eaux,
vaste portique où marchent les oiseaux
de l’aube et de minuit.
Des trous de lumière naissent les voix,
opaques haleurs des chemins étroits
de l’aube et de la nuit.
Bonjour Turner, Monet bonsoir.

Yves Tissot (son blog)

Photo prise sur le Canal du midi.

99 réflexions sur « Escale »

  1. .
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    >>>>>> A tous:
    Dans le cadre d’une maintenance technique qui aura lieu sur Le Monde.fr dans la soirée du samedi 24 (à partir de 22h) et la matinée du dimanche 25 mars 2007, vous ne pourrez pas déposer vos commentaires pendant quelques heures.

    Ossiane

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    .

  2. sentiers battus

    de bas en haut
    prendre la tangente
    chemin de traverse
    de haut en bas
    dévaler la pente

    courbes arc-en-ciel
    dans la brume

  3. Escale
    La brume traverse
    Le chemin de l’aube
    Et le soleil s’endort
    Un peu plus.
    Les arbres en arche
    Sont un ciel de lit
    Et se reflétent
    Au miroir de l’eau
    En douces dentelles
    Autour du bateau.
    La rive herbée
    Un frais oreiller.
    Ne veut pas d’autre vie
    Péniche/paysage
    Rêvant paresseuse
    Un autre voyage;
    Ne t’en va pas
    Reste à l’escale
    Péniche,
    Demeure ici
    Dans nos rêves
    Au Canal du Midi.

  4. Pardon Ossiane
    strophe 4 – vers 1
    Ne veut pas d’autre vie
    Cette faute je l’ai vue.
    Les autres : feu vert.
    Ce n’est pas le sommeil
    parce que maintenant ici
    nous ne sommes qu’à 21:14 h.
    Bises
    Neyde

  5. Un chemin de halage
    Sous la voûte des branches
    Une péniche à l’amarre
    Et l’eau tranquille du canal

    Le bonheur est gai marinier

    Les libertins s’embarquent
    Pour Cythère
    Laissons les faire
    Nous sommes mieux à deux
    Couchés dans la cabine
    Pas besoin d’une île
    Pour être heureux

    Le bonheur est gai marinier

    Les platanes s’étirent
    Une brume légère
    Au soleil s’évapore
    L’aube se lève nue
    La caresse du jour
    Nous réveille

    Le bonheur est gai marinier

    Le temps avec lenteur
    S’écoule
    Les papillons semblent tirer
    La « bricole » de notre chaland
    La vie doucement
    A l’escale
    Roucoule

    Le bonheur est gai marinier

    Un chemin de halage
    Sous la voûte des branches
    Une péniche à l’amarre
    Et l’eau tranquille du canal

    le bonheur est gai marinier

  6. PRINTEMPS SUR LE CANAL DU MIDI
    Voilà le soleil qui caresse doucement ma peau
    la poussière du chemin qui danse sous mes pas
    sur une branche là- haut il y a même un oiseau
    qui chante tout près de moi…
    il y a le clin d’oeil des fleurs dans un coin là-bas
    il y a leurs sourires jusque dans nos coeurs gris
    un arc en ciel de couleurs sur l’écran de la vie
    et l’espoir qui fait briller tout çà…
    voilà le jour qui se lève dans la brume du canal
    mes sens s’éveillent dans une onde de bonheur
    et c’est mon angoisse qui se défroisse d’ailleurs
    comme une boule de papier journal…
    Il y a un rayon de soleil qui tourne autour de moi
    qui me fait un clin d’oeil par-dessus les murs gris
    la poussière du chemin qui soulève mes envies
    et l’amour qui fait briller tout çà…
    Il y a les pavés de la rue qui dansent sous tes pas
    la ville rose qui doucement se réveille près de toi
    le bouquet de fleurs sages qui sourit dans tes bras
    et tous tes rêves à portée de toi…
    Alors pourquoi ce bonheur
    qu’on ne retient pas ?

  7. Bonjour Ossiane
    J’aime beaucoup ta photo
    La tranquillité, la quiétude qui s’en dégage
    Ce chemin de halage à l’état pur sans goudron
    Cette haie de platanes saluant l’onde
    Et ce point lumineux là-bas
    Belle journée lumineuse à toi
    ___

    Trouée de brume
    Péniche ensommeillée
    Canal paisible

    ___

    Un silence vert
    Dans la lumière du matin
    Jade de chine

  8. Lieu unique de promenade bucolique
    Alliance de la nature et de l’ouvrage des hommes
    Espace de sérénité
    Comme une photographie, le temps s’arrête

  9. rect…. il y a un rayon de soleil qui tourne autour de moi….si tu as le temps de corriger… au lieu de « raie »…. merci beaucoup Ossiane, je te souhaite une bonne journée, je t’embrasse.

  10. dans la brume de l’aube
    sous la grande arche
    végétale
    la péniche riveraine
    s’éveille
    près d’un canal voyageur…

  11. Alors que je marchais
    Savourant la tranquillité
    Dégustant la beauté des lieux

    Alors que j’avançais
    Découvrant de nouvelles routes
    Me reposant sous de nouvelles arches

    Alors que je courais
    Ayant accepté ton envol
    Ayant imaginé ton bonheur

    La brume s’est levée
    Dévoilant sous la voûte des étoiles
    Une bâtisse aux amarres

    Belle, puissante, paisible
    Tu as mis du temps pour la bâtir
    Tu y as mis toute la profondeur de ton âme

    Alors que je m’approchais
    J’ai reconnu ta souffrance
    J’ai ressenti ta révolte

    Une passerelle pour embarquer
    Invitation, un voyage furtif dans ton monde

    Une passerelle pour débarquer
    Invitation, un voyage furtif dans mon monde

    Alors que j’hésitais
    Un orage a éclaté
    Une passerelle détruite par la foudre…

    Alors que je m’éloignais
    J’ai reconnu ton sourire
    J’ai ressenti ta joie de vivre

  12. Protégée elle se repose
    Une voûte verte céleste
    Sensibilité du chemin
    Calme des eaux tranquilles
    La brume ouate en paix
    Les palpitations du temps
    Fort généreux et si beau

  13. J’essaie encore de vous envoyer un message
    J’ai l’impression qu’il se passe des choses bizarres sur l’ordinateur. Peur d’un ANTI-VIRUS….
    Pour partager un cadeau du matin : Aller voir ma note dans gouvernail.
    Trop de choses à dire, alors que le silence m’a longtemps habité.
    Bises

  14. Ca a marché…
    Mes réflexions sur des mots : PENSER PANSER DEPENSER (de l’energie bien sûr …) Mes thèmes favoris actuels : le rapport à l’autonomie, vers l’apprentissage de la LIBERTE, la rapport à la CULTURE (l’ART et la CULTURE), la CULTURE pour tous …le MILITANTISME obligé pour faire AVANCER les choses ensemble, Oser se dire avec ses FORCES et ses FRAGILITES ….Etc …..
    Vois-tu Ossiane aussi où le NOIR et le BLANC peut amener, où les escales, les chemins peuvent cheminer dans notre perception au monde ……
    Bises

  15. Pour Neyde

    Esquif magique,
    m’emmèneras-tu
    par ce vert canal
    – douces dentelles, miroir d’eau –
    au pays de l’Amazone ?

  16. Merci Nath pour tous ces partages, j’ai survolé hier soir, les mots sur la beauté, je les reprendrai très tranquillement mais ce jour ne me permet pas…

    Cette photo paisible me fait du bien, les arbres se mirent dans l’eau, le ciel respire en frais poumons tous verts, les oiseaux chantent, une libellule passe, un poisson mouche, le clapotis d’une petite goutte d’eau sur la coque au bois tendre, la brume se dissipe doucement…et laisse voir au loin la lumière..

  17. Suspendu, le temps.
    Dans l’espace, la péniche,
    comme déposée.
    Tout est encore immobile.
    Dernier rêve avant l’éveil.

  18. Pour la « journée des mots »…
    petits mots en passant, pour une péniche nostalgique…
    Tu avances avec tes souvenirs d’enfant
    mais nous ne pouvons redevenir enfant
    tu me dis qu’il faut vivre dans le présent
    non dans le passé,ton voyage est devant…
    Tu n’oublieras pas les parfums d’autrefois
    mais la vie doit suivre le cours du temps
    ta vie est un voyage semé de tourments
    comme une péniche elle se cogne parfois…
    Contre les rives de ce canal si indifférent
    entrainant sur d’autres rives tes souvenirs
    dans la brume au bout d’un horizon béant
    et toi , le coeur solitaire tu devras repartir…
    Nous nous rappellerons la douceur du courant
    des chemins empreintés, balayés par les vents,
    les moments de peine passeront sans rancoeur
    mais ceux du bonheur resteront dans nos coeurs…

  19. Escale jolie escale
    Tu berces mon coeur
    Des nuits si tendres
    Des jours si beaux
    Le temps avance
    Comme une offrande
    Par nos coeurs serrés
    Nos mains entrelacés
    D’un délicieux baiser

  20. Rect. Voilà c’est trop tard, je voulais mettre : … les moments de peine passeront sans rancoeur… je n’ose pas te demander de rectifier… bon allez je m’en vais vite avant de me faire gronder…

  21. Promeneur invisible
    Du chemin de lumière

    Au pas des arbres forts
    Serrés en sentinelles

    Le fil du temps s’étire

    Le jour en point de fuite

    Courbure envoûtement
    Mosaïque de chants

    Doux voile matinal
    L’offrande du miroir

    Silence au bord de l’eau
    Je m’éveille à bon port

  22. Brume de printemps
    Une pluie de lumière
    Entre les branches
    ___

    Les herbes appellent
    Le chemin de halage
    Sentier buissonnier
    ___

    Cours d’eau délassé
    Chemin l’accompagne
    Péniche ancrée

  23. Bén,
    merci de ton poème.
    Viens, je t’attends à l’embouchure de l’Amazone.
    Mais, attention!
    La péniche est petite et à ce moment l’Amazone fait peur
    avec ses débordements et la « pororoca »!
    Les vagues depassent les 3 m de hauter.
    Bises

  24. Faîte suprême, proche de la Cité-céleste,
    De mont en mont s’étendant jusqu’à la mer.
    Contemplés, les nuages blancs ne font plus qu’un ;
    Pénétrés, les rayons verts soudain s’effacent.

  25. Serrement de coeur : un paysage qui m’est familier, bien qu’il s’agisse d’une autre région… Canaux et péniches secrètes. Une part de mes ailleurs… Merci Ossiane pour cette photo qui tout à coup m’ y a ramenée. Je t’embrasse.

  26. très belle série,que je décourvre curieusement au moment où mon blog fait bien plus qu’une escale puisque c ‘est bien un sabordage de plus qui s ‘est déroulé aujourd’hui sans remords ni regrets puisque tout,même dans la blogosphère est joué d ‘avance…,

    bonne continuation avec …les yeux ouverts plus que jamais

  27. Sous les ramées bruit le miroir des eaux,
    vaste portique où marchent les oiseaux
    de l’aube et de minuit.
    Des trous de lumière naissent les voix,
    opaques haleurs des chemins étroits
    de l’aube et de la nuit.
    Bonjour Turner, Monet bonsoir.

  28. Lit à baldaquin
    Péniche s’y repose
    Parfum de terreau
    ___

    Mille étoiles
    Un kaléidoscope
    Rosée du matin

  29. Ossiane,
    Ta nouvelle série est très réposante
    Et les poètes sont si inspirés
    Que te laissent de si beaux poèmes!

    La brume de ce matin
    Petit-à-petit se lève
    En découvrant ce chemin,
    Ce canal si frais en été
    Car abrité par le feuillage
    De tous ces arbres.

    La péniche s’est arrêtée
    Car le pilote est faitgué
    Et ce paysage si vertt
    L’invite à faire un arrêt,
    C’est un moment exceptionnel
    Car il est tout seul…

    Seul avec les oiseaux
    Qui ne chantent que pour lui!

  30. quelle magnifique photo
    et une promenade agréable avec cette série sur les péniches
    et de bien beaux poèmes!

    invitation au voyage
    je suis rentrée dans la photo

    dans le murmure de l’aube
    les oiseaux saluent le jour

    sous la voûte de verdure
    dans le ventre de mère nature

    j’ai amarré le bateau
    et sens les forces de vie

    chemins offerts

  31. C est fort beau, Yves..

    Petit coeur palpitant
    Tout calme et apaisé
    Respire poumons verts
    Qui veine une eau
    De vie tranquille douce
    Un oiseau chante
    Les mousses dansent
    Le chemin berce les pas
    La corde apprécie fort
    Cet arrêt respiré
    De forte intensité
    De vie dans ses amours

    Bon week à tous, je pars quelques jours. Je t’embrasse, Ossiane. J’ai lu hier le texte sur la beauté, merci à tous pour vos partages forts. Merci.

  32. Profite de ton voyage Annick, mais sache que tous ces petits mots de toi vont nous manquer. De tout coeur, amicalement, sven.

  33. Bonjour,

    Un jour, nous découvrons vraiment (VRAI-ment ? ….) que tout est signes que probalement le hasard n’existe pas…Nous sortons de la brume.
    Bises

  34. > Nath
    sur Internet, les majuscules sont bien souvent assimilées au fait de CRIER.

    L’anti hasard n’est-il pas le propre de l’être humain volontaire ?
    😉

  35. bonjour

    je découvre ce blog au hasard de mes pas dans ce dédale virtuel …

    le canal du midi me rappelle une enfance perdue : ce blog prend des odeurs de pain perdu, on peut voir des vers luisants dans les hautes herbes !

    où a été prise cette photo ? elle contient beaucoup de choses que j’aime : simplicité, du vert partout, une perspective vers un nouvel univers …

    du coup, j’y vais moi aussi de mon haïku :

    chemin de halage
    le pré devenu marécage
    l’oeil ouvert donne vie au mirage

    merci

  36. Ossiane, je vis la poésie mais pas trop le temps d’en écrire actuellement, juste te dire que je trouve ta photo très belle…

  37. Annick,
    Je me joins à Sven
    Pour te souhaiter
    Aussi un bon séjour,
    Toi qui nous vas manquer
    Avec tes mots si beaux et si doux.

  38. .
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    >>>>>A tous:
    .

    Merci à tous pour tous les beaux poèmes que vous avez déposés sur cette note et bienvenue à toi Burma. Un petit souci en passe de se résorber me retient loin de l’ordinateur et m’empêche de vous commenter sur cette note. J’espère vous ne m’en voudrez pas. N’oubliez pas que vous ne pourrez pas commenter le blog à partir de 22h jusqu’à demain matin. Bon week-end à vous tous et à dimanche soir, je l’espère!
    .

    Ossiane
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  39. Bonjour Ossiane
    aujourd’hui je réponds à l’invitation des arbres

    Quitter le chemin
    Franchir la passerelle
    Partir, partir loin

  40. Yves Tissot,
    Tu as transporté
    Les coulerus du tableau
    Au fils de tes mots
    Tu l’as musiqué:
    le chant des oiseaux
    le bruit de l’eau
    Yves Tissot,
    Turner des vers
    Monet des mots.

    Merci j’ai aimé beaucoup.
    Toujours quand je te lis, je voyage au passé;
    ma première prof de Français était Tissot comme toi.
    Bises du Brésil
    Neyde

  41. 222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222
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    >>>>>>>>>> A tous:
    .
    Un petit souci de santé qui perdure m’empêche de publier la note qui était prévue ce soir. Je vous dis à bientôt.

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  42. Alors cette nuit tu verras, les mots silencieux brilleront comme des chandelles,
    la nuit hissera sa toile dans nos âmes voyageuses
    et nous dériverons sans capitaine sur la page blanche… jusqu’à toi.

  43. douceurs brésiliennes
    les mots tissent l’émotion
    perroquet du coeur

    (J’en suis tout chocolat.
    Tissotier : autrefois tisserand (en soie !))

    Petit vers à soie,
    (pour Ossiane)
    il fait des grimaces, danse le tango
    et fait la luciole.

  44. navigation au lamparo

    les bateaux dorment à quai
    l’herbe et la terre sont fraîches
    je marche au long des berges

    me revient un air de jazz
    mes pas pianotent au hasard
    j’écoute le miroitement de l’eau

    mes pensées ont le vent en poupe
    mon navire vogue à la dérive
    me voilà bercée par les flots

    tu es mon écume et ma vague
    tu es mon silence d’oiseau
    tu es mon coeur à la godille

  45. Très belle photo apaisante, relaxante.

    Un bateau, posé sur le miroir,

    se repose à l’ombre des arbres

    dans ce lieu idyllique,

    ce tunnel de bien-être.

    Tout là-bas, le soleil attend patiemment

    que le batelier vienne enfin le visiter.

  46. Parfois, une trêve s’impose et il est seulement agréable de se laisser porter doucement, si possible.
    Si la colère nous habite, réfléchir sur elle …
    parfois, une trêve
    parfois des rêves
    S’écouter, ne pas renoncer à ses rêves; se laisser déporter,
    Vivre simplement en écoutant …
    Bises Ossiane

  47. hors champ

    les blés finissent leur cuisson
    de bleuets et de coquelicots

    bruissent des jeux d’abeilles
    comme un jardin d’enfants

    se courbent sous les caresses
    offrant leurs palmes d’or

    préparent des tapis d’herbes
    aux senteurs chaudes et poivrées

  48. La citation de evene.fr :

    En cueillant ses pétales, vous ne saisissez pas la beauté de la fleur.
    [ Rabindranàth Tagore ]

  49. Impromptu.

    A qui de droit…

    Silence sous la feuuillée..

    Pas un souffle , pas un bruit…
    Et les ombres
    Qu’on croit voir s’allonger…

    Silence sous la feuillée….
    Quand la lumière reviendra t-elle ?

    Au prochain vent.
    Les vents toujours soufflent.
    Ils sont vents.
    Alors ils soufflent.

    Un prochain vent,
    les nuages il poussera,
    et, dans le ciel, une trouée.

    Alors, sous la feuillée…

    La lumière reviendra.

  50. MERCI sven et christina,
    merci nath pr les mots sur la liberté..
    J’espère de tout coeur que tu vas mieux, Ossiane, tes comments doivent t’épuiser, prends soin de toi. Bises.

  51. Ossiane
    Mes meilleres penseés pour toi.
    Je souhaite que tu vas mieux, que tu vas bien.
    Bises brésiliennes.
    Neyde

  52. La liberté

    « Etre seul sans solitude. Devenir à la fois l’île et le bateau qui rêve d’île.
    Tenir l’espace sans bouger, arrêter le temps sans cesser d’avancer. heureux, désepéré, brûler, geler. Garder l’enfance. Lire  »
    Martine et Philippe Delerm dans ‘Fragiles’ -seuil (c’est très ‘bellement’ illustré)

    Bises

  53. La péniche accueille Ossiane
    La repose et la soigne
    Et doucement l’oiseau chante
    L’eau clapote son oreille
    L’oreiller tendre la sommeille
    Le duvet chaud la couve miel
    Et Ossiane ouvre les yeux
    Mais chuttttt, elle prend soin d’elle..

  54. Quelques minutes de béatitude devant cette merveille que tu nous a offert là, je glisse (pas le temps) sur les commentaires, juste pour lire au passage que tu as des soucis de santé…Pas graves, j’espère? Soignes-toi bien, et quand tu nous reviendra, on sera tous toujours là.
    Je t’embrasse.
    Annemarie

  55. Il arrive que l’échelle du monde nous soit enlevée; alors quoi de mieux que prolonger l’escale?
    Sur l’eau du canal, passe un signe; l’heure est venue de s’a-Littré…
    RELÂCHER: faire qu’une chose soit moins tendue, moins serrée.
    Seraient-ce les doux liens de l’amitié? Non, comme le bon vin, ils se font avec le temps.
    Il est dit-on parfois nécessaire de relâcher un peu l’esprit, se reposer, interrompre le travail! Sage disposition que le corps apprécie.
    Ou de rendre plus doux, en parlant de la température. Dois-je m’inquiéter de vos fièvres…
    Est-ce rendre plus lâche, plus mou, moins sévère, laisser perdre de sa force? Diminuer, ôter? Renoncer en partie à…, remettre quelque chose de ses droits, de ses prétentions? Laisser aller, remettre en liberté? Peut-être un peu de tout cela…
    Ou terme de marine: après avoir arrêté le navire, lui laisser la faculté de reprendre sa route? Batelière, sur ta belle péniche, tu es maîtresse à bord.

    Ou faut-il se
    LÂCHER?

    Faire qu’une chose soit lâche, moins tendue. Faut-il donner du mou à la corde de ton amarre?
    Je n’ose, comme Cyrano devant Roxane, évoquer la vertu des fruits du pays d’Agen: « Et le soir, de petits pruneaux pour lâcher le ventre », dixit Molière. Après tout, nous sommes sur le canal du Midi.
    Terme de manège: lâcher la bride, lâcher la main, lâcher la gourmette. Il est vrai que plus d’un(e) se prête à ton manège?
    Lâcher pied, reculer devant son adversaire: « Ces misérables sur qui j’allongeais à tout instant et à bras raccourci des bottes qu’ils ne parèrent qu’en lâchant », dixit Marivaux. Il te suffit d’un seul appel, nous seront mousquetaires à ta rescousse!
    Laisser aller, en parlant des personnes ou des animaux que l’on tient, ou que l’on a près de soi, sous sa main. Voilà qui est intéressant!
    Lâcher prise: au propre et au figuré? Bien choisir les moments…
    Lâchez tout ! Signal pour laisser aller les cordes qui retiennent un bateau. Il ne tient qu’à toi…
    Lâcher une écluse, lever la vanne d’une écluse? Prochaine note, j’en suis sûr!
    Lâcher un vent… C’est bien naturel mais j’ai un faible pour l’expression: «Le vent tourna au sud et relâcha le temps »!
    Lâcher un coup de canon, faire partir ces armes, en tirer un coup? La péniche semble désarmée???
    Lâcher une parole, lâcher un mot, dire inconsidérément quelque chose qui peut nuire ou déplaire; « Et que souvent parmi des choses très bien prises, Qui sont du meilleur goût, on lâche des sottises », dixit Hauteroche.
    Te feront-elles sourire?

  56. Une pensée douce perdue dans la brume…le temps qui s’évade….péniche immobile… note en suspens…ordinateur en veille…bercée par le mouvement de l’eau… Ossiane.. sommeille…

  57. Je me joins à tous pour t’envoyer de douces pensées de prompt rétablissement, l’album est triste sans toi, Ossiane, mais prends soin de toi…ta santé est précieuse..bises ensoleillées et fort tendres!

    La péniche s’ennuie
    Sans son capitaine
    De la traversée des temps
    Mais Ossiane mérite
    Ce doux repos
    On l’attend sagement!

  58. L’absence

    L’absence ce n’est rien. Une table posée ontre l’océan du silence, de l’encre et du papier. Tout est très fort, la nuit s’efface ou la nuit vient, je n’ai pas peur. La tête un peu penchée, je ne regarde que la feuille de papier. Les mots s’envolent et tu es là. L’absence ce n’est rien – un peu de temps très pur pour inventer demain.

    De ‘Fragiles’ de DELERM Philippe et Martine

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    >>>>>>> A tous:
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    Cette « Escale » un peu forcée a duré un peu plus longtemps que prévu.
    Merci à vous tous pour vos petits mots de réconfort, vos demandes de nouvelles, vos pensées chaleureuses, vos créations poétiques qui m’ont beaucoup touchée. Oui, Bernard, tes paroles lâchées m’ont fait sourire;-)
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    C’est par cette belle journée de printemps que je réémerge un peu à la surface en croisant les doigts et en espérant que cette fois sera la bonne. Il m’est arrivé une chose toute bête qui déclenche une tempête dans un sqelette. Un simple faux mouvement et ma dignité de bipède est passée en mode précaire d’une seconde à l’autre. La colonne vertébrale se déglingue, les nerfs se coincent, des douleurs si intenses qui m’ont obligée à rester allongée tous ces derniers jours. Il m’était vraiment difficile de sortir de mon mutisme. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Après cette expérience douloureuse, je me dis qu’un grain de sable peut vraiment enrayer notre belle mécanique humaine.
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    Malgré encore quelques petits soucis, je vais donc tenter de préparer une note pour ce soir en espérant arriver au bout. Je suis contente de vous retrouver. Merci pour votre gentillesse et votre amitié fidèle. A ce soir !
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    Ossiane
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  60. je suis contente que tu ailles un peu mieux, mais surtout repose toi si cela s’impose encore, on peut attendre…
    Je rejoins les mots que nous pose, Nath, merci Nath…
    BISES TENDRES, Osseane, pour ta convalescence la plus douce possible….

  61. Heureux de ces meilleures nouvelles, Ossiane.

    Sous l’ombre des grands platanes
    Mes pensées glissent en miroir
    Je suis une péniche arrimée au lé
    Immobile silencieusement entée
    Et mes dires resteront secrets
    En harmonie des reflets

  62. Chère Ossiane
    Je suis heureuse pour toi!
    Et pour nous aussi, tu nous manques.
    Nous t’aimons beaucoup.
    Soigne toi.
    Bises automnales.
    Neyde

  63. >Petit clin d’oeil complice à vous, Annick, Neyde et Pierre:-) Il y aura bien une note ce soir. Merci pour vos encouragements. Bonne soiirée.

  64. Nous présumons souvent de nos forces et du temps qui nous est donné, alors le corps ,qui n’arrive plus à suivre notre tête, se bloque pour nous forcer à nous reposer et à prendre un peu de recul sur notre façon de mener notre vie….et c’est bien ainsi, même si on a l’impression d’avoir perdu du temps présent en fait on en a gagné pour demain….
    Garde toi du temps pour vivre…… nous pouvons prendre le
    temps de t’attendre.

  65. >MTO:
    Je suis bien d’accord avec ta philosophie sur le temps de vivre et le temps qu’il faut savoir s’accorder. Cependant, pour en revenir à mon petit problème, il n’y a eu vraiment aucune précipitation de ma part, juste une maladresse. Merci pour tes encouragements. Bises.

  66. Je découvre l’ escale forcée pour le capitaine….
    Que la « mécanique  » se décoince bien vite et surtout que les douleurs s’éloignent….
    Le soleil revient avec tes nouvelles
    on largue les amarres ce soir pour une nouvelle étape donc
    youpi!

  67. >Candide:
    Merci pour tes encouragements, je te laisse la boussole si tu veux;-) Bises.
    >Salade:
    Ca faisait longtemps que tu n’avais pas semé tes mots sur mes plate-bandes;-) Serait-ce l’effet du printemps;-) Merci pour ton compliment et bonne continuation.

  68. Je me suis permis de prendre 2 petits textes de votre site pour agrémenter l’expo à laquelle je participe cette semaine dans ma commune de Chastre en Belgique. En dessous de chaque tableau je colle toujours un texte. J’avais besoin d’un texte sur le canal du Midi et d’une réflexion sur le calme d’une place provençale.Je peux vous expédier une photo de mes réalisations artistiques. J’ai déja fait cela il y a plus de 8 ans après que vous m’ayez donné l’autorisation d’utiliser une de vos photos pour en faire une aquarelle

  69. Monsieur Philippe Mathieu, ma réponse ne sera pas aimable. Comment pouvez-vous avec votre air détaché ignorer la loi sur le code de la propriété intellectuelle après 20 ans d’Internet, c’est inconcevable !!? Comment osez-vous diffuser en exposition deux de mes textes sans me demander mon autorisation ? Toute oeuvre de l’esprit appartient à son auteur; pour toute diffusion, il faut son accord. L’époque que vous citez est révolue; mon blog n’est pas un libre-service. D’autre part je soutiens le droit d’auteur pour tous les auteurs qui n’ont que ce moyen pour espérer pouvoir vivre correctement de leur travail. Quand vous rentrez dans une librairie, vous ne sortez pas du magasin avec un livre sous le bras sans payer et vous trouvez cela normal. Les mêmes règles s’appliquent sur Internet. Si vous souhaitez des textes, vous les écrivez vous-même. Mes photos et poèmes ne sont pas libres de droit; si vous voulez les utiliser, il faut les acheter sous peine de poursuites. Ne voyez-vous pas le logo « Site déposé » dans la colonne de gauche et mon avertissement sous ma bannière et dans mon à-Propos ? Par conséquent, je vous demande de retirer immédiatement mes deux poèmes de votre exposition sinon vous aurez de mes nouvelles.


  70. Telle une mère-poule, bec et ongles, Ossiane défend ses poussins.
    J’adore.

    Clin d’oeil et sourire à tous sous un ciel gris d’un dimanche venteux et bien frisquet (12°).

    Une fidèle … taiseuse.

  71. Clin d’oeil à toi fidèle Bourrache sous la bourrasque :)Je ne prends plus de gants et dis les choses comme elles sont, il faut respecter ce lieu ainsi que vos écrits qui vous appartiennent … bref je veille au grain 🙂

  72. Voilà un vrai Capitaine comme je les aime qui défend son navire en tout bien tout honneur et qui plus est prends soin de ses moussaillons, et au passage un petit coucou à Bourrache.

  73. Merci de ton soutien Monique, que faire d’autre ? Capituler, ce n’est pas ma devise 🙂 Défendre les auteurs jusqu’au bout et revendiquer le droit d’auteur haut et fort sans crainte de se faire lyncher 🙂

  74. Merci Ossiane j’ai admiré la belle vigueur avec laquelle tu as remis à sa place notre emprunteur pas très distingué et qui a joué semble t il de duplicité sans mériter ton indulgence. Il faut appeler un chat un chat, un chat dans la gorge en l’occurrence pour une mise au point nécessaire et une remise à sa place salutaire , car nul n’est sensé ignorer la loi et le photocopillage est un délit puni par la loi: bref un rappel qui tombe à point nommé pour les importuns opportunistes qui se donnent des droits qu’ils n’ont pas. Très bonne journée au capitaine et aux moussaillons, je vais aller souquer sur mes lieux quotidiens de peine mais surtout de plaisir.

  75. je vous lis avec plaisir, chacun, coucou Bourrache,
    avant de partir vers Nantes, heureuse d’avoir envoyé un sms ce matin à une copine,
    on sera deux pour ce périple, une petite terrasse au soleil ( 9° pour le moment ),
    sa liberté pendant mon RV obligé, parfois on a besoin d’aides dans cette vie qui donne à porter parfois bien trop, pendant quatre mois…de la valériane, du B6, des activateurs de sérotonine, me font du bien, je remonte…encore deux mois et cela devrait être, pour rentrer dans l’hiver…

    ET VOS PLUMES SONT SI JOLIES…

    merci Ossiane,
    à accepter de te voir confier mes petits mots, dans ton écrin joli,

    et puis parfois je me dis que peut être tenter de les partager avec d’autres,
    par la parution, mais, bon, c’est une idée simple bête, et je me ris de moi
    en l’écrivant.

    Je vous embrasse, chacun.

    Ouvrons nos cœurs, encore et encore à l’amour des partages, c’est si joli.

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