Lecture du Haïku Calligramme: blanc, noir, blanc.
Le Noir et le blanc
Entre le vide et le plein
Clair de lune
◊ Quel choix cornélien encore une fois! Fred sera l’heureux élu pour s’être complètement immergé dans ce vallon noir et blanc et lui avoir donné la respiration et les couleurs de la vie avec beaucoup de sensibilité.
les voyageurs du temps…
sur un parterre de pâquerettes
à ces parfums que rien n’arrête
heureux frissons comme un mirage
le nez en l’air dans les nuages
inspire…
dans ce vallon à l’herbe grasse
coulis de l’eau qui nous embrasse
se révéler le coeur léger
et dévoiler dans nos pensées
soupire…
le doux chemin de nos errances
perles d’étoile et de jouvence
se rencontrer l’âme réconfort
et partager amour à mort
expire…
comme des horloges nos tocantes
suspendues à des lèvres filantes
susurrer aux rayons du soleil
et savourer nectar d’abeilles
sourire…
électrons libres de l’éphémère
nos vies bridées et passagères
larme de rosée qui s’évapore
bourdonne et vibre en corps
◊ Photo de péniche prise sur le Canal du Midi.
La lumière
Je vois
Par le hublot
Je vois
Le noir, le blanc
bien les séparer
pour la lessive
larguons les amarres
sur le grimoire des eaux
blanc rhinocéros
fragile équilibre
mon carnet moleskine
le yin et le yang
anche de citron
flottant, je la regarde
par ma longue vue
et je dois être un absurde ce matin
C’est en voulant récupérer son linge que le concepteur de machine à laver s’aperçu qu’il avait oublié la poignée de la porte…
Le hublot
horizon chauffé à blanc
sur terrain, vague noire,
oeil voilé des jours reptiliens…
idées latentes stagnant
sur geyser, sous l’amarre,
phare qui s’allume et s’éteint…
nos fronts métal crépitant
lumière à travers le hublot
jour qui se lève en nous aussi…
Clair de lune dans un miroir
Prise de vue en arrêt
Variations sur la lumière
Diaphragme pour un temps suspendu
Tu me parles » Hublot..tôle blanche et rivets.. » elle me conte « Voyage céleste..paysage clair-obscur ..évasion »..Et moi..j’ai trouvé dans ce clair de lune..un « oeil ouvert » qui me fait rêver..Alors..c’est vrai qu’il faut de l’imagination ..du talent..mais ce n’est pas tout..Si tu ajoutais à tes photos un zest de sensibilité..alors…tes images nous feraient voyager..
Quitte un moment cartes postales et papier glaçé….déchire tabous et préjugés…regarde vivre les choses et les émotions..recherche le flou et l’incongruité…Tu verras…un par un…les rivets vont..sauter..
Lune suspendue
Dans un ciel laiteux d’hiver
Sur la mer noire
_____
Ossiane
J’aime beaucoup ce noir et ce blanc, ce vide et ce plein
Belle journée
A ce soir
Je t’embrasse
En ying et yang , voilà ce que ton post m’a inspiré directement entre le vide et le plein je t’embrasse et je te souhaite une bonne semaine
Bonjour Ossiane, moi qui adore les contrastes et les… harmonies! merci Ossiane pour cette très belle photo évocatrice…
Bien jolie ellipse
De belle lumière
Posée sur croissant
En noir obscur noir
Dans une lucarne
Hublot d’au-delà
Lunette à éclipse
De lune
Bonjour Ossiane et les autres
Un ravissement ce que tu arrives à faire passer avec une ‘simple’ photo et tes touches, tes mots ….
Merci
En mélange soustractif
Tu filtreras le blanc
Restera le noir
En mélange additif
Tu additionneras les couleurs
Aboutira le Blanc
La perfection
Dans les deux tons
Est difficile à atteindre
Quête de perfection
Quête du Graal
Y parviendras tu ?
La route sera sinueuse
La route sera périlleuse
La route sera délicieuse
Le plus important
Dans une quête n’est il pas
L’ardeur et le coeur que tu y mets
Pour y parvenir ?
Oui Nigra,
Et
« Il faut faire du noir une couleur de lumière. »[Clémence Boulouque]
Extrait de Mort d’un silence
Un grand rond dans l’eau
trois bouchons, deux hameçons.
Ris, malin poisson !
Le noir : la brume, les nuages ? Le blanc : la lumière, le soleil ?
En QUETE d’harmonie, d’équilibre dans cet espace de vie fragile …
« Le bonheur suprême, c’est notre vraie nature, voilà.
Quand vous avez enlevé tous les voiles, tous les obstacles, ça vient spontanément.
C’est comme le soleil, il est toujours là, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi parfois vous ne le voyez pas ?
Parce qu’il y a les nuages.
Parfois les nuages sont clairs.
Parfois ils sont noirs.
Même les nuages noirs, vous ne les voyez que parce que le soleil est derrière. » Vijayananda
Le hublot
Bien vissé
Dans la tôle
Serrée clouée
Ne risque pas
De se barrer
Il laisse entrer
La Lumière
La Lumière
Dans le hublot
De soi
Qui la laisse
S’infiltrer douce
Le soleil,
Tête aérée,
Joues pleines,
Nez tout clair,
Vit,
Dessus
Une mère noire,
Dans
Un ciel tout blanc.
Les mots calligrammés
D’Ossiane planchent noir
Et barbotent blanc.
Oeil Ouvert
Mal au coeur dans ce bateau
Tourner de l’oeil
vision en noir et blanc
masse blanche masse noire
en équilibre sur la balance
horizon… troublant
regard mi-clos mi-ouvert
filtre l’ombre et la lumière
pupille… trou noir
entre le plein et le vide
l’éternité et le néant
destin… noir et blanc
Juste un rond dans l’O
Pour sortir de la cage,
De la cale du bateau;
Juste un rond dans l’O
Pour atteindre la plage
Porté par les flots;
Juste un rond dans l’O
Pour savourer les nuages
Et suivre les oiseaux;
Juste un rond dans l’O…
Pam, après avoir lu tes mots, je suis allée chez toi.. ton blog s’est ouvert, j ai glissé un message, et pendant l’écriture de mon message, un message disait ton blog typepad impossible d’accès.
Je viens de recommencer et cette fois, c’est tout simplement impossible pour moi d’entrer.
Sinon, pour les autres fois, comme je te le signalais, c’est toujours fort long, ou cela bloque. .. bon lundi pour tous.
ECLIPSE !
Dans un ciel blanc
Séparé par le vide, deux amants !
Le soleil et la lune se sont rencontrés.
Attirance de l’un pour l’autre indescriptible,
Phénomène si fort, irrésistible,
L’éclipse les a réunis
« Est-ce toi qui me cache ? »
« Est-ce toi qui me cherche ? »
« Qui nous a réunis ? »
« Ce fond blanc est inhabituel? »
« Notre attirance est-elle donc surnaturelle ? »
« Non ! C’est réel, ensemble nous ne faisons qu’un »
Cette rencontre, unique, rare, précieuse,
Ces retrouvailles éphémères et silencieuses
N’a pour témoin que ce firmament blanc !
Bises à toi Ossiane et merci pour ces moments de rêves!
Yo-cox
MAGNIFIQUE Yo cox, et mon admiration, c’est fort joli!
Je t’embrasse et te souhaite une bonne journée.
Bonjour Ossiane –
L’œil écologique de Nicolas Hublot (Bonbonze n’a pas osé !):>))
—-
La lune embrasse le soleil
La nuit enfante le jour
La terre au ciel se mêle
L’hiver garde l’été
Ton cœur bat dans le mien
Tes bras m’enlacent et me délivrent
Tu bois ma vie et me désaltère
Tu m’embrasses et je respire
La lumière à l’ombre s’unit
Le poisson dans l’eau rêve
Toi et moi dans la sphère des mondes
Sang du couchant
Or de l’aurore
Le hublot regarde la mer
Au plus clair de la nuit
Esmeralda écrit
Une tranche de vie
Sur un quartier de lune
yaouh, quel bonheur de vous lire amichel et l oeil vagabond, avant de sauter sur les ailes de ma toto….c’est magnifique!
mais, bon, je ne peux passer l’après midi ici, à attendre avec mon filet de pêche miraculeuse.. des trucs obligés, et aussi l’envie de goûter l’air froid… bises à tous..il neige par alternance, je vous offre un bouquet de flocons de neige, par le fil, il est réel, alors pas encore dégelé! sourire! bises bis! un tendre bouquet de critals d’eau!
Je suis actuellement en ‘bataille’ (avec quelque-chose de doux aussi) avec certains ‘démons’ et je trouve plein de signes qui tissent du SENS …
« La vie est SENS et NON-SENS, j’ai l’espoir anxieux que le SENS l’emportera et gagnera la bataille » YUNG
« Il faut d’abord qu’il y ait un chaos en soi pour accoucher d’une ETOILE QUI DANSE. » NIETZSCHE
Un instant
Pendant la nuit
Péniche ancrée
Au Canal du Midi
Quelqu’un
De notre cabine,
Notre nid d’amour,
Le hublot a ouvert.
Un voyeur?
Un voleur?
N’a rien vu
N’a rien entendu
Tout noir,
Tout vide.
Mais, il a senti
Sortant de l’interieur
Un doux parfum d’amour
Un doux parfum de fleurs
Et quand
Le clair de lune
Tout plein
Blanc argenté
Sur le lit s’est posé
Il a vu,
Fugacement,
Non plus qu’un instant,
Éros et Psyché
Enlacés, dormants,
Aux bras de Morphée.
Dures,
Les plaques de fer
Durs, les boulons , rivets,
Vissés.
Froide,
d’un coup la péniche.
Mais ,
Douce ,
la rondeur du hublot
Douce,
Libre, l’eau courante, dedans.
Douce,
L’herbe de berge,
Ailleurs,
Après le deuxième cercle,le deuxième hublot,
Il y a .
Après, bien après les rivets,
Rivés,
Pour l’utilité.
iL y a .
Douce ,
L’autre rive
à moi,
Rêvée,
A moi ,
Rivée.
J’aime bien Franck !
A tous
Merci pour tous vos beaux écrits, et toi Ossiane pour cette liberté que tu permets …
Poésie de la tôle et du rivet
Carapace d’acier
Entre deux bourrelets
Comme un Oeil de baleine
Regard lenticulaire
Observe moi Cyclope:
Est-ce que je t’aime?
Je souffre,
Du Deuil de l’arc-en-ciel:
Noir plus que gris
Sombre très sombre
Bien pire qu’une nuit
Blanc de silence
Plus encore qu’une absence,
Inexistence…
Les mots en équilibre
Les mots noirs, les mots blancs,
En miroir impossible
Frontière de contraste
Pays dehors dedans
Je suis le coeur en creux
Dans le trou noir du temps
Sensation du néant
La béance parfaite
Dans ce gouffre insondable
De la lune gibbeuse
J’ai peur obscurément
S’il me reste mon ange
Tes traces de lumière?
De la pure colombe
L’éclat des grands nuages?
J’ai toujours à l’esprit,
En mon âme sincère
Une image limpide
Plénitude subtile
Ma main touche tes ailes
Nos vies sont éternelles
Neyde j’aime beaucoup, surtout tes 3 derniers vers.
Bernard, quelle belle écriture sur la tôle et les rivets, j’aime beaucoup çà : »Je suis le coeur en creux
Dans le trou noir du temps
Sensation du néant
La béance parfaite
Dans ce gouffre insondable
De la lune gibbeuse
J’ai peur obscurément »
Bravo, c’est beau
Un oeil me scrute
Négatif et positif
Un révélateur
Dans le clair-obscur
De la longue nuit blanche
La lune rit noir
Du noir d’ébène
Une quête du vivant
Au blanc kaolin
52 touches blanches
36 touches noires
Ronde
Blanche
Noire
Croche
Double croche
Triple croche
Quadruple croche
etc…
De la musique en noir et blanc
Et comment ne pas penser à ce magnifique texte de Lavilliers
Noir et blanc / B. Lavilliers
C’est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C’est sa voix, poussière brûlée
C’est ses ongles sur le blindé.
Ils l’ont battu à mort, il a froid, il a peur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu’on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d’la dérision
Comme d’une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par cœur,
La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d’ton attitude
C’est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l’entends, je l’entends
J’entends battre son cœur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur.
C’est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.
C’est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.
De n’importe quel pays, de n’importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l’intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso… Pe Na Pikolo Nionso
A l’eau
J’ai mis hier soir dans une bouteille un océan
Mais le bateau que j’ai bâti est bien trop grand
J’aurais tant aimé aller, aller de l’autre côté de cet océan.
Dommage.
Par désespoir, je plonge dans la bouteille et tente ma chance à la nage.
…
Malheureusement, personne ne plonge impunément !
un croissant de lune
pas un nuage dans le ciel
les fourmis cheminent
Las chat nacre et nuit
à la tierce paupière
voilant à demi…
Croissant de lune incrusté
dans l’encre des prunelles.
Un oeil se jette dans le trou de la cabine
Et découvre une perle rare en doux nectar
Par le hasard de l’amour de la perle fine noire
Avec la perle de culture lumineuse blanche
Et l’oeil s’éblouit devant cette rare beauté
et mon oeil qui découvre cet énorme tas de poèmes, n’en revient pas, et s’émerveille!bises de soirée!
… s’il fallait vivre sur un fil avec toutes ces contradictions, ces incertitudes, ces élans qui nous font pencher d’un côté puis de l’autre, et si cela faisait le sel de la vie…
et si cela nous emmenait vers un ailleurs, faisait basculer la ligne d’horizon, si cela laissait en nous une faille nécessaire, un espace à combler, un pas à franchir, une part du rêve inachevé…
et si cette inquiétude, ce malaise, cet équilibre précaire, révélaient ce que nous avions de plus beau en nous…
et si l’important était de vivre ces contradictions jusqu’au bout …et si cela nous portait vers ce que nous sommes vraiment au fond de nous…
Merci MARIA-D d’évoquer cette chanson de Bernard Lavilliers. C’est une chanson que j’aime vraiment beaucoup, qui m’émeut toujours. Je l’écouterai demain. Il est un peu atrd ce soir …
Bonne nuit
Je vais essayer de finir un petit poème ….
42. Voir
Voir
Percevoir
S’engouffrer dans le noir
Pour comprendre et puis voir
Les brumes du désespoir
Voir
Percevoir
Le clair, la lumière
Et comprendre l’éclair
En percer les mystères
Voir
Percevoir
La brume et puis le gris
Comprendre que parfois ils sourient
A se languir de douces rêveries
Voir
Percevoir
Et puis apercevoir
Le noir
Comme un au-revoir
Et voir le blanc
Comme l’aube de printemps.
Coucou, Ossiane et sa tribu de poètes,
Pas trop le temps ni l’énergie en ce moment de lire vos poèmes, je me les garde pour plus tard… et m’en lèche les babines à l’avance!
Encore moins d’inspiration pour écrire. Ca reviendra…
Mais je ne manque jamais de faire un petit tour au fil de vos rêves, qui enjolivent les miens.
Je vous embrasse, à bientôt.
Ossiane, j’aime beaucoup ce voyage très paisible. Je suis bien, sur ta péniche.
Bonne nuit,
Annemarie
Terre,terre
je vois ta lumière
nous accosterons
la lune est aride
j’ai vu sa beauté
nous l’attesterons
les yeux grand ouverts
je vois le mystère
nous le chanterons
.
00000000000000000000000000000000000000000000000000000
>>>>>>>>>>>>> A tous:
J’ai été absente toute la journée et viens seulement de découvrir avec le sourire cette avalanche de poésie:-) Sans doute une conséquence des chutes de neige de ce matin;-) Je vous remercie tous vivement pour votre enthousiasme à propos du noir et du blanc. Je vous commenterai demain à tête reposée et choisirai un poème par la même occasion. Je préfère reporter la publication de la prochaie note à mercredi soir car demain sera bien rempli également et je n’aurai pas suffisamment de temps pour la préparer. Bonne nuit à vous tous.
0000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
.
_______________________________________________
> Vi:
Pardonne-moi, Vi, j’ai fait une mauvaise manipulation avec ton commentaire qui s’était retrouvé dans ma boîte à spams. Il s’est retrouvé effacé, j’en suis désolée car je n’ai même pas eu le temps de le lire en entier. Si tu veux bien de le réécrire… Je t’embrasse.
_______________________________________________
.
Noir / Blanc
Pesanteur immatérielle
Légèreté insoutenable
Part obscure de l’âme
Blanc / Noir
Objet de fascination
Objet d’effroi
Objet d’émotion
Noir / Blanc
Mort et Matrice
Silence absolu
Bruissement tumultueux
Blanc / Noir
Fécondes contradictions
Noir / Blanc
Couleurs identiques
Clin d’oeil à la lune…
je suis dans la lune
je suis tête en l’air
il n’y a plus de repère
il n’y a plus de point
sur le i de ma vie…
à quoi bon
chercher partout
à quoi bon
s’intéresser à tout
prendre l’une ou l’autre direction
puisqu’on est toujours en prison…
je ne fais plus rien
que plier et déplier
toutes mes journées
une à une comme dans un mille feuilles…
je ne fais rien que consommer du temps
et à vrai dire ça me prend tout mon temps…
je fais comme si
je me baladais sur un nuage
je fais comme si
je partais pour un long voyage
et que c’était le dernier jour
et qu’il n’y avait pas de retour…
comme si la lune là-haut
me faisait un clin d’oeil
comme si je me détachais
de l’arbre comme une feuille
je ne vois plus les choses
que de très haut…
et tant pis
pour tous les détails
et même si
c’est un peu amoral
même que j’ai le coeur
comme dans une tenaille
même que parfois elle le serre si fort
que je ne sais plus s’il existe encore…
dans cette vie
je ne fais rien d’autre
que des travaux pratiques
pour essayer de comprendre
pour essayer de grandir…
mais avec le temps
je crois que j’ai compris
dans les prochains jours
ou dans une autre vie
avant de chercher
le bonheur partout
sur la planète
c’est sûr je le chercherai
d’abord dans ma p’tite tête…
les voyageurs du temps…
sur un parterre de pâquerettes
à ces parfums que rien n’arrête
heureux frissons comme un mirage
le nez en l’air dans les nuages
inspire…
dans ce vallon à l’herbe grasse
coulis de l’eau qui nous embrasse
se révéler le coeur léger
et dévoiler dans nos pensées
soupire…
le doux chemin de nos errances
perles d’étoile et de jouvence
se rencontrer l’âme réconfort
et partager amour à mort
expire…
comme des horloges nos tocantes
suspendues à des lèvres filantes
susurrer aux rayons du soleil
et savourer nectar d’abeilles
sourire…
électrons libres de l’éphémère
nos vies bridées et passagères
larme de rosée qui s’évapore
bourdonne et vibre en corps
Chemin de rivets
Prémices de voyage
Au fil de l’amour
Oh Ossiane, comme ça doit être difficile de choisir parmi cette multitude de beaux textes ?
Bises à tous
Minuit
Le tit oiseau
Va sortir
Au douzième
Coup de
Minuit
mmmh… j’avais lu à midi, Fred de Toulouse… mmh… c’est fort beau!
bises giboulettes de mars.
Voir pour
Pour Sven
ODE A LA LUNE
Sous la lueur de la lune
Les arbres deviennent amants
Sous la lueur de la lune
Les arbres s’enlacent et s’entrelacent
Sous la lueur de la lune
Les arbres s’aiment tendrement
Sous la lueur de la lune
Les arbres s’accouplent naturellement
Sous la lueur de la lune
Les arbres donnent vie amoureusement
Sous la lueur de la lune
Les arbres se reproduisent heureusement
Sous la lueur de la lune
La vie continue pour longtemps
c’est fort tendrement naturel en justesimplevivre Maria.D.. fort tendre et touchant, frais et délicieux. patous pour toi..je te souhaite un bon mardi déjà bien entamé…
J’écris ces mots rapidementdans ma métamorph’OSE
ETRE
VOIR pour
N’être
Que noir ou blanc
VOIR pour
A part être
Noir ou blanc
VOIR pour
S’émerveiller devant l’hêtre
Gris
VOIR pour
Ouvrir des feux-naître
Multiples
Voir pour
Naître
N’être
Qu’un instant
Noir ET blanc
VOIR
Les LETTRES des mots
Des maux
Qui nous ressemblent
Des mots
Qui nous rassemblent
Noir
Blanc
Je
Tu
Il, elle
AILES , ILES
NOUS pour
ETRE
ENSEMBLE.
Bonjour Maria,
Oui cette ode à la lune te ressemble Maria. Ce paysage n’est pas fantomatique mais faudrait pouvoir, ne pas regarder en arrière, ne pas regarder à l’envers surtout, ne pas saisir que des ombres, accorder l’espace et le temps, suspendre un peu les chagrins du monde, à la lumière du jour…c’est juste que parfois l’abime est si vaste au- dessus de nous… et le silence si profond dans la chute vertigineuse… faudrait pouvoir…regarder à travers un rayon de lune. Délicatement, sven.
Suffit peut-être, aussi , de « demander à la lune »… comme Indochine
Est-il possible dans ‘ETRE’ de modifier les quelques dernires lignes Ossiane ?
AILES , ILES
NOUS pour
ETRE
Merci
>>>> A Tous :
Beaucoup de retard de commentaires à rattraper. Trop de choses à gérer à côté. Je suis obligée d’être plus succinte. Merci encore pour votre participation enthousiaste.
>Annick :
Merci pour tous ces poèmes en barbotage de noir et blanc 😉 Le quatrième est celui que je préfère. Le petit oiseau n’est pas sorti au douzième coup 😉 Bises.
>Pam et Bonbonze:
Amusante idée cette lessive qui n’a pas laissé insensible Bonbonze puisqu’il a pris la suite des opérations en mains 😉 Merci à tous les deux.
>yves :
Un haïku onirique comme tu sais bien les écrire. Merci Yves.
>bouldegom :
Hé oui, bouldegom, tu as bien perçu ce souffle vital. Sympa tes fourmis au clair de lune. Merci pour tout.
>brigetoun :
Ton poème m’a amusé 😉 Je me suis dit qu’est-ce qu’elle est allée chercher là ? Imaginaire saugrenu et poétique du matin 😉 Merci Brigitte.
>sven :
Bonjour Sven, tu t’es bien lâché sur ces contrastes, harmonies, équilibre précaire 😉 On le sent particulièrement dans le deuxième poème qui est celui que je préfère parmi les deux premiers. Le poème sur la lune, le temps qui s’effeuille l’apprentissage de la vie est plein de force et de vérité. Bravo à toi et merci pour ta verve poétique.
>pierre b :
Merci pour ces deux contributions. Faut-il les lier ou pas ? Noir et blanc, référence à la photo… Bien vu cette opposition entre la réalité métallique de cette péniche et cette évasion clair obscur tout comme le lien de ces rivets avec la rigidité et les préjugés. Je suis un peu conditionnée par ce que je lis en ce moment 😉 Envie de quelque chose de très pur et simple. Une belle déambulation empreinte de liberté. Bises.
>Maria-D :
Quelle belle averse poétique de ta part 😉 J’ai pensé à toi en faisant cette note ; je me doutais que ça te plairait 😉 Je suis plongée en ce moment dans Vide et Plein de Cheng. Un grand merci pour la richesse de tes commentaires et pour la beauté de tes haïkus et poème qui rendent hommage au noir et au blanc, au vide et au plein sous toutes ses formes (ébène, kaolin, négatif, positif, touches de piano) . Je t’embrasse.
>Bruno :
Tu as visé juste, Bruno 😉 J’espère qu’il t’habitera aussi cette semaine. Bises à toi.
>Gwen :
Merci d’être revenue 😉 Rigolo ton poème. Merci.
>Nath :
Je ne fais pas grand-chose, Nath. Simplement cette page blanche à vous offrir pour la remplir librement. Je suis toujours aussi étonnée après tous ces mois de votre sincère réactivité 😉
Très beau le poème de Vijayananda tout comme ces citations.
Je te sens toute gaie et hardie sur le blog 😉 Heureuse que tu te sentes à l’aise et que tu OSES. Tu es en quête de toi à travers les signes et les mots. Création d’un tissage poétique. Tes deux beaux poèmes sensibles et en introspection en témoignent. Ils ont fait partie une nouvelle fois de mes hésitations 😉 Merci pour ton enthousiasme et tes partages, je t’embrasse.
>Daniel :
Voilà un poème dans lequel tu te laisses dériver avec bonheur. Juste laisser filer au fil de l’O et profiter de l’instant présent. Merci à toi.
>yo-cox :
Voilà une revenante tout en points d’exclamation !!! Un poème original et fusionnel qui va du multiple vers l’unique. Très belle image cette éclipse. Merci d’être revenue, yo-cox. Tu sembles en meilleure forme. Je t’embrasse.
>amichel :
Voilà un autre revenant que je suis contente de revoir également sur ses deux jambes 😉 Ton poème fait suite à celui de yo-cox. En poète calligraphe, tu peins les symboles et significations du yin et du yang avec beauté et amour. L’œil de cet hublot perçoit de bien belles choses dans les éléments qui nous relient au monde et à l’univers. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>L’oeil vagabond :
Et revoilà Esméralda 😉 Elle a abandonné sa boule de cristal pour ce quartier de lune avec beaucoup de poésie. Merci à toi, Chris.
>Neyde :
Hé Neyde, pas facile ce que tu as fait. Tu as réussi à relier la cabine de ces amants au dessin et texte du calligramme qui sont très différents. C’est très bien fait. Merci.
>franck :
Tu as osé toi aussi te lancer sur les chemins de la poésie en venant sur cette dernière note 😉 C’est bien d’avoir opposé ce côté froid et métallique de la péniche à la douceur de ce cercle, réceptacle des rêves. Deux mondes en opposition et avec lesquels tu joues avec plaisir sur les mots. Continue sur ta lancée, l’essentiel étant de faire émerger du fond de soi ses émotions enfouies. Merci à toi, bonne fin de journée.
>Bernard :
Superbe poème dont le début me glace le sang 😉 Du métal, de la froideur, tu pars en noirceur dans le creux des nos peurs mais toujours à la recherche de la lumière d’un ange. Bravo pour ta belle plume.
>Pascal Usseglio :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Merci pour ces premiers pas sur cette page en poésie. Un beau poème émouvant qui veut dire beaucoup de choses. Ton message est arrivé à bon port. Au plaisir de te revoir ici.
>Bén :
Je vois que tu es devenue une adepte du Tanka. Tu m’épates Bén par la beauté de tes images et les mots que tu utilises. Ils m’évoquent des terres lointaines, des temps anciens. Tu nous fais voyager. Où vas-tu t’inspirer ?
>Anne-Marie :
Coucou Anne-Marie, contente de te retrouver 😉 Panne d’inspiration, pas grave, ça peut arriver. Tu as tant donné sur le blog côté poésie qu’il est peut-être normal d’être un peu épuisée. C’est sympa de ne pas nous lâcher et de continuer à apporter ton regard précieux sur ce voyage. Je t’ai gardé une petite place dans la meilleure cabine de la péniche pour que tu fasses bien reposer tes neurones 😉 Bises.
>Nigra :
Formidable poème, incisif, efficace dans le message à faire passer sur le sens de la quête humaine. Bravo pour ta fibre poétique.
>Well :
Un, deux, trois… le poisson fait fi de tous ces artifices. Joli petit poème. Merci Well.
>feu roméo :
Un monde nouveau s’ouvre sous tes yeux dans ce poème. Emerveillement mystérieux à célébrer. Toujours beacoup d’originalité dans tes thèmes. Merci Roméo.
>Fred de Toulouse :
Voilà, Fred, tu es sorti du chapeau pour les raisons que j’ai expliquées 😉 Ton style d’écriture et ton chemin de poésie s’embellissent et s’enrichissent chaque jour. Continue ta route en toute sérénité. Je t’embrasse.
>MTO :
Ces rivets ont capté ton regard non pas en froide réalité mais pour un beau voyage;-) Merci Marie-Thérèse.
>Nath :
C’est corrigé 😉
Doux, doux, tout doux, Osseane
Asseois toi tranquillement.
Nous priver de tes comments
C’est prendre du temps pour toi.
Prends le, je te sers un clair de lune
Dans une jolie coupe mi pleine mi vide
La mienne est mi vide mi pleine.
La douceur des étoiles scintille
Les jolies bulles de paix
Le sable blanc dans l’air noir
Le clair de lune fait un clin d’oeil
Dans nos coupes tchintchin
Et offre encore son quart de lune.
On renverse la tête et le ciel…
Nous!
Chère, chère Ossiane,
j’ai infiniment d’admiration pour ce lien que tu tisses avec chacun de nous, avec cette proximité que tu instaures par ces réponses si personnalisées…
Merci de ce temps que tu nou consacres et chapeau bas, chère hôtesse !
Les mots que ma contemplance dépose sur ton blog éclosent de mon enfance voyageuse et font revivre cet immense carnet de voyage(s) qui s’entrouvre grâce à ton regard émerveillant… un peu de nostalgie et beaucoup de bonheur(s)…
Un clair de lune comme un obturateur d’ appareil photographique …
Et si le preneur d’ image était cette lune polissone …
Nous serions bien surpris de nous voir face à notre écran dans sa boîte noire 😉
Bonne soirée à toi, Ossiane
>Annick:
Tout va bien Annick, juste un peu bousculée;-) Joli poème qui me touche et m’apaise;-) Je partage bien sûr ce clair de lune plein de bulles avec toi. Merci pour ta tendre amitié.
>Bén:
Je tiens à garder ce fil tissé avec vous;-) De temps en temps, ça coince surtout quand je prends du retard comme hier mais dans l’ensemble, je m’en sors. Merci pour votre indulgence.
Belle enfance voyageuse qui laisse des traces profondes teintées de magie
C’est formidable d’avoir vécu cela. Ton regard est sans doute transformé à jamais. Et tant mieux si L’Oeil Ouvert te permet avec bonheur d’ouvrir ta boîte à souvenirs. Je t’embrasse bien fort.
>Kaïkan:
Hello Kaïkan, nice to see you. Comme pierre b, tu évoques l’appareil photo auquel je n’avais pas du tout pensé et encore moins à la lentille dirigée vers nous, pauvres blogueurs derrière notre écran;-) C’est bien vu tout ça. Un grand merci à toi. Bonne fin de soirée.
.
222222222222222222222222222222222222222222222222
>>>>>>>>>> Avis à la population !
Changement de programme !
Je crois que je vais réussir à publier ce soir mais je ne sais pas vraiment à quelle heure…
000000000000000000000000000000000000000000000000
.
blancheur du cerceuil
souvenir d’herbe et d’eau
la nuit est bien noire
Bonsoir Ossiane,
De retour de mes contrées brésiliennes… je trouve un haiku rempli de pureté et de simplicité… un vrai plaisir. Entre le yin et le yang… rempli de tradition.
J’ai retrouvé tes mots chez James… il me semble lire une autre Ossiane… qui laisse le flots des mots partir…
Au plaisir de lire tes haikus.
Je t’embrasse bien fort
Ton oeil bien ouvert a trouvé un oeil mi-clos…
Joli parallèle lunaire, comme une paupière qui se ferme.
Merci belle Ossiane pour tes commentaires si généreux.
Oui, j’ai aimé ta note, ton calligramme, ce rapport au vide au plein, à la fertilité des contraires….
Et puis cette pluie de poésie non interrompue dans ton « salon ».
Je suis certaine que tu vas trouver riche nourriture dans le beau livre de F. Cheng « Vide et Plein ». Cette nécessité du vide pour que les choses s’organisent….. pour que le plein prenne sens… ce vide d’où surgit la lumière…
___
Pour toi quelques petits poèmes chinois lus ce soir :
« La cascade est suspendue à une paroi abrupte
La lune sur le pic monte dans le ciel froid
Des oiseaux crient au fond d’un ravin profond
Les moines habitent dans les nuages blancs »
Poèmes TAO / Moundarren
___
« Il en est ainsi de notre vie sur terre
Comme une étoile de l’aube, une bulle sur l’eau
Une goutte de rosée, un éclair dans le ciel d’été
Un rêve dans ce monde flottant »
Issa / et pourtant et pourtant / Moundarren
___
« La vapeur du bain chaud
Par une nuit de lune
Le printemps est arrivé »
Issa
___
« Pensée nocturne
Devant mon lit clarté lunaire,
Est-ce du givre couvrant la terre ?
Tête levée, je regarde la lune ;
Yeux baissés songe au sol natal. »
Li Po / Poésie Chinoise / Albin Michel
>bouldegom:
La portée de ce noir et ce blanc est très forte dans ton haïku. Merci et bonne nuit.
>Marie-José:
Bonsoir Marie-José, ça doit te faire tout bizarre de rentrer en France après cette longue absence;-) J’espère que ce voyage au Brésil a rempli ses promesses.
Ce que j’écris chez moi et chez James est très différent. Ce que je fais sur ce blog est plus retenu dans les mots car je ne saurai pas écrire de longs poèmes. Je compense en graphisme et photo. Je me lâche chez James, c’est vrai mais j’aime beaucoup écrire ces textes un peu analytiques sur ses photos qui m’inspirent. Vous faites la même chose en venant ici;-) Merci de ta visite. Je t’embrasse.
>Anne V:
Je ne sais ce que j’ai en ce moment mais je suis très « oeil » 😉 La lune n’est-elle pas notre compagne de la nuit qui nous observe et nous protège… Merci Anne pour ton clin de paupière. Bonne nuit.
>Maria-D:
Bonsoir Maria. Oui,il a plu beaucoup sur cette note et pratiquement d’un seul coup:-) J’en suis à l’analyse picturale de l’art chinois dans le livre de Cheng; ça m’intéresse de comprendre le symbolisme de cette peinture. Nous sommes au bord du même vide;-) Merci d’avoir pris la peine de recopier tous ces beaux poèmes qui sont très visuels. On a l’impression de voir se dessiner les tableaux. Beau partage enrichissant ce soir. Je t’embrasse.
UN VISAGE
Chaque visage est un miracle
Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs
Aux cheveux crépus ou frisés, est un enfant.
Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts
Aux cheveux blonds et raides, est un enfant.
L’un et l’autre, le noir et le blanc, ont le même sourire
Quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour
Et leur parle avec tendresse.
Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie,
Si on leur fait mal.
Il n’existe pas deux visages absoluement identiques
Chaque visage est un miracle parce qu’il est unique.
Deux visages peuvent se ressembler
Mais ils ne seront jamais tout à fait les mêmes.
La vie est justement ce miracle.
Ce mouvement permanent et bougeant
Et qui ne reproduit jamais le même visage.
Vivre ensemble est une aventure où l’amour,
L’amitié est une belle rencontre avec ce qui n’est pas moi,
Ce qui est toujours différent de moi et qui m’enrichit.
Tahar Ben Jelloun
Mots et merveilles
Son site : http://www.taharbenjelloun.org/
merci nath, pour les lectures ou relectures, que tu m’incites à faire,
sur les pages plus anciennes de l’album d’Ossiane.
>nath:
Quelle belle idée généreuse d’être allée dans cette direction là! Merci pour ce très beau poème qui interpelle. Bises.
Poésie de la tôle
Chevalements rivetés coiffés de girouettes ; la cité Riviera, enfance industrielle.
Océans de fonderies, fumerolles de houille, le glissement des cages courant sous les molettes
Sépultures de puits
Une foule en hiver
Dodeline au derrière
D’une fanfare râpeuse
Dénotant Sambre et Meuse
En de vieilles Lorraines
La course des lingots filant au laminoir, poésie de la tôle
Un moment d’obédiences, sous l’éclair d’un instant
Une onde qui s’avance s’arrondissant ténue
Entropique univers qui s’éteint par le gel
Un tourniquet rouillé qui veille les collines, ressuyées de broussailles
Le vent.
Des visages de suie, dentures éclatantes
Des norias d’autocars sous des aubes pluvieuses
Les voies.
Ecrous de fer, roues à réa, torons de câbles peignés de graisse
Les Planches noires, senteurs coaltar
Carreaux brisées.
Les pas d’un vieux, marchant blessé
La course grise d’un ciel blasé
Marquages des traverses, cercueils oubliés
Poteaux ballants, isolateurs
Au loin la Scarpe.
La marque des stériles sur le chant des blés murs
Le vol des alouettes parsemant le soleil
Le vent qui vient de Flandres
Fumeux estaminets, les filles à la ducasse
Leurs pommettes saillantes, tes yeux de Polonaise
Ta saveur de Slave, le rire de tes dents
Villas des directeurs
Les fosses invincibles
Peut-être avez-vous vu ‘Noir sur blanc’ hier sur arte. Saisissant …
Alors ces 2 liens sur Gunter Wallraff :
http://fr.news.yahoo.com/78/20110125/tcu-le-journaliste-gnter-wallraff-exprim-54da62d.html
http://www.youtube.com/watch?v=twnbqDeWL50
mes mots ont disparu ..
Juste après une émission sur arte
http://fr.news.yahoo.com/78/20110125/tcu-le-journaliste-gnter-wallraff-exprim-54da62d.html
Et une vidéo à voir sur Gunter wallraff : http://www.youtube.com/watch?v=twnbqDeWL50