Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Le ciel se voile
Les instants d’une averse
Larmes dans mes yeux
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut.
Le ciel se voile
Les instants d’une averse
Larmes dans mes yeux
Vitre embuée
Mon cœur esseulé pleure
Mes yeux tout noyés
Ossiane , c’est superbe cette période bleue. 😉
Superbe aussi cet enchainement du nuage à la pluie …on se demande ce qui va suivre…
Je t’embrasse
A Maria-D
Les gouttes de pluie
Baignent ton visage
Du ciel assombri
L’eau avec les larmes
Se mêle et désarme
Ton cœur qui s’ennuie
Un triste jour gris
Quand tonne l’orage
Les gouttes de pluie
Bercent ta tristesse
Douce mélancolie
Amère tendresse
D’amour et de bruit
Où l’âme en détresse
Se plaît et se blesse
Sans trouver l’oubli
Les gouttes de pluie
Mouillent tes cheveux
Et tes lèvres sèches
Redevenues fraîches
Offrirons leurs fruits
De baisers d’aveux
L’absence est souffrance
L’espoir délivrance
Les gouttes de pluie
Laveront ta peine
Oublie ta douleur
Le sang dans les veines
Et le temps qui fuie
Sècheront tes pleurs
Les nuits sans sommeil
Rêvent d’arc-en-ciel
Cette photo me fait penser à ce que l’on « voit » quand on regarde un morceau de verre mouillé au moyen d’un microscope, qu’on voit des taches qui bougent…. Souvenirs d’années lycée…. ;o)
Et puis les poêtes vont arriver, comme Maria et Michel ci-dessus, et briller, tout comme les profs jadis, qui – eux – « voyaient »….
Je t’embrasse, depuis mon univers tout pluvieux aussi…
aérobiologie
dans les larmes de pluie
dans l’air emballé par l’eau
dans l’enveloppe des bulles
éclot le ballet de libellules
roule le monde lilliputien
ruisselant dans le silence
une perle de pluie
une perle de nous
une perle de vie
il y a ces jours
où dégoulinent les gouttes
sur la face de la vie
il y a ces jours
où l’absence plus dense
sur le fil du temps
il y a ces jours
où reviennent les soleils
sur le chemin tracé
il y a ces jours
où sèchent les ruisseaux
sur la paume de la main
il y a ces jours
où chauffe le soleil
sur la peau de la chair
ON pourrait croire
que les perles transparentes et tanslucides
se laisse voir
ON pourrait croire
que le chagrin qui s’écoule dégouline
se laisse recevoir
ON pourrait croire
que la vie dans ses souffrances
se laisse entendre
ON pourrait croire
La main essuie la vitre mouillée, elle a envie de soleil, elle se refoidit sur les perles puis se regarde mouillée, s’essuie dans la serviette de vie, et puis se repose sur la glace qui déjà se chauffe un peu, les rayons sont derrière, offerts à la vie!
Chaque
petite
perle
est
une
histoire!
Je reste bouche bée amichel merci infiniment quel beau cadeau dès le matin. Je suis comblée, c’est très beau, et cela m’émeut.
Mais ma journée sera belle, car comme le dit Sven les plus beau cadeaux sont ceux qui n’ont pas de papier.
Ce poème me renvoit à un poème de Verlaine que j’ai en moi depuis l’âge de 8 ans, il est là et jamais je ne l’ai oublié, je le dis et le pense sans en oublier un seul mot. Cette nuit en voyant le magnifique travail d’Ossiane , il s’est imposé à moi, et je me suis dite que Verlaine aurait ausi pu écrire des haïkus. J’ai voulu vous le déposer et ne l’ai point fait.
Maintenant cela s’impose, merci encore amichel .
La journée sera belle.
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s’ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s’écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?…
Ce deuil est sans raison.
C’est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
Paul Verlaine
petits grains bulles spermatozoïdes
filant à toute vitesse
fraîcheur naissante
énergie vitale olympique
une belle création à venir
pour la mère goutelette
Il y en a qui sont en forme de bon matin, surtout Annick !
L’homme sème des grains de blé
nécessaires à sa survie.
Les Immortels eux
sèment des graines d’eau
source de la vie.
Telle est la différence
entre ici-bas,
et là haut…
Je vais bien merci Ossiane, un peu débordé cette semaine mais tout va bien (hehe, je me suis offert ce fameux 2ième appareil pour pouvoir faire des photos en toute occasion !)
Cette fois je laisse un commentaire juste npour dire comme j’apprécie les autres commentaires laissés sur cette note…
merci
Sale temps, hein !
Magnifique Maria D, merci de souligner les mots de amichel, je suis restée muette devant son partage si splendide.. ses partages partout sont immenses.. Parfois le vertige me prend tant, c’est si foooort!Bises amichel.
Merci de réécrire les doux mots de Paul Verlaine. Merci !
Yaouhhhhhhhhh cela démarre fort avec ta photo si belle, ton haiku si plein, ton calligramme si précieux délicat, Ossianne. Je t’embrasse doucement, je te souhaite une bonne journée. Merci à toi, tant tant et tant!
J’étais restée muette devant ton partage cette nuit, ou tôt ce petit matin…si forte ta photo, tes mots! bises.
Et je lis les autres commentaires..
Je suis une ‘laisser aller’…. alors tout change, parfois je regarde la photo, et saute en mots, parfois je lis tous les commentaires, parfois je lis et relis un seul, et saute en mots, parfois je suis muette tant c’est fort! parfois reste mon parfois de chaque jour différent que je vous offre ici..
alors je viens de te lire lily, j avais eu cette vision de vie si vie…
coucou ghess who, je suis contente pour ton deuxième appareil, moi c’est un ordi portable qui m’arrive demain.. j’ai fort réfléchi, mais il me fera tant de bien que j’ai cédé à cette immense gâterie de vie…pourtant j’aime ma grosse bécane j y suis bien, elle et moi on speed les mots si vite…mais je me méfie des bougeailles sur internet sur les plateformes, car en novembre mon vieux coucou n’avait pas suivi, trop vieux, pas au top, et puis il rame… le nouveau ira plus vite… Mais mon vieux machin, me verra encore.. impossible autrement…….On a tant voyagé à deux mes deux pieds sur ses touches..bises à tous!
OOOooooo
parle la goutte
et souffle le soleil
dessus la perle
chante oo000oo00
Dans tes yeux troublés
Germent des graines d’eau
Un instant embués
> Lilly
Serions-nous l’oeil sur une éprouvette?
Deux O o ovnis y nagent
En forme d’ O o ovules
Dans la goutte d’eau!
De graciles flagelles
Battent des cils
Et dansent tout autour la gigue.
Et fouette cocher!
magnifique jeandler
bon j’m’sauve
sinon j’passe la journée à vous lire tous..
Belle journée. Il fait grand soleil…MMMH.. c’est fort beau et bon!
> Annick,
Une perle de pluie
Une perle d’envie
Dans l’écrin de ta coquille
…………………………..
Sur la vitre des jours
Je ne cesse d’essuyer
Tes larmes
………….
Passe le chagrin
La pluie le chasse
Comme le vent les nuages
Océan d’ivresse
Chavire tristesse
L’arc-en-ciel
Attend son tour
Mi ah ou étais tu?
sous la pluie?à mi quai?
Mi nie
dans mon trou, plutôt!
larmes
elles ont débordé et roulé comme deux perles bien rondes le long des joues
laisse couler
montée de l’intérieur
soulagement
laisse couler
s’endormir sur ce gros chagrin
apaisement
demain est un autre jour
Annick au grand cœur
Amoureuse de la Vie
Je te remercie
Graines de pluie
Germent dans le gris du ciel
Du bleu à l’âme
La robe du temps
Larmes de pluie l’inondent
La mélancolie
Perdu des clips,
Loupé la halte
Sur ton éclipse
En ciel cobalt.
Puis suis parti
Presqu’en dérive,
Très loin d’ici,
Sur l’autre rive.
Mais mon cœur bat,
Mon cœur écoute,
J’entends tes pas,
Je suis ta route.
J’entends l’alarme :
Passe en médiane
Sécher tes larmes
Ossiane
MERCI Maria D.
Aujoud’hui, je me sens un peu décalée pour placer des mots,
mon coeur pleure pas, il est assez serein..
Tellement cela va….
alors…j’invente, je ments mon aujourd hui qui sourit et vit fort son jour beau!
« Un gros chagrin
ouvert aux larmes
c’est essentiel
de vie qui s’écoule
qui souhaite en coulant
faire rentrer le soleil! »
elle est si belle cette photo,
il y a tant de vie dans un chagrin,
c’est le chagrin enterré qui laisse mort
un chagrin qui se pleure laisse vivant.
Ces petites perles
Se sont posées
Sur mes joues…
C’est rafraichissant…
Les larmes?
Je les séche
Dont je vous envoie
Quelques rayons de soleil,
Pour éffacer la mélancolie.
Merci Maria-D
D’avoir mit ce beau poème de Verlaine
Qui depuis la premiére fois que je l’ai lu
Je ne l’ai plus oublié!
mon visage s’approche
boit l’eau de chagrin
et caresse tout doux
cette peau qui palpite
youppppppppppssssssss.. je sors encore….bonne après midi, Ossiane et vous tous!
Ossiane
merci pour tout ce que tu inspires
Me vient ceci à l instant..
C’est bon d’ouvrir les vannes
D’un écrin blindé d’un chagrin
Les parlicules éclectriques
N’aiment pas l’eau
Car sinon elles disjonctent
Ou s’inondent et kystent
Un abcès qui ronge
cette fois je sors.. hihi… mais si intéressant de voyager dans tant d’endrouit hautement privélégiés..mmmhhhhhhh…sisi je sors.. encore..
un ordre se crée,
gouttes rangées en lignes,
cercles, pointillés
>Maria-D :
Merci pour tous ces beaux haïkus. Inévitable de penser à des choses un peu mélancoliques mais ce n’est qu’une averse, Maria 😉 Je suis toute aussi étonnée par ce foisonnement poétique de votre part. Une bonne petite tribu sympathique est à bord maintenant. Vos joutes verbales m’enrichissent, m’amusent, m’interpellent. Merci d’être là aussi vivante et généreuse.
>Pam :
Pas eu beaucoup le temps de passer te voir mais je suis sûre que tes créations avancent au galop. Quant à l’enchaînement, il se fait un peu spontanément en fonction de mon humeur et de mon envie. Hier, j’ai pensé à la tempête qui sévissait et j’ai pensé que c’était une bonne occasion de placer cette photo à ce moment. On baigne effectivement dans ce bleu qui fait beaucoup de bien au coeur de l’hiver. Merci aussi pour ta présence, ta curiosité et ta bonne humeur.
>amichel :
Superbe poème tout en vers une nouvelle fois. Ces gouttes de pluie deviennent rédemptrices et apaisantes. Il y a toujours du positif dans tes textes; c’est ce qui fait qu’on y accroche car tes mots nous parlent. J’espère que Maria lavera sa peine après t’avoir lu. Je t’embrasse et te remercie.
>Annie-Claude :
Effectivement. Monde vivant de l’infiniment petit dans l’œil du microscope. Je n’y avais pas pensé 😉 Merci pour ton évocation qui me semble-t-il sera suivie par celle de lilly. Je t’embrasse au pays de ton lagon gris. Il faut bien que tu partages un peu avec nous 😉
>bouldegom :
Il y a beaucoup de « l » dans ton poème. Je pense que ce n’est pas innocent de ta part, car cette lettre évoque la pluie. Les sonorités rappellent le glougloutement de l’eau. Beaucoup de légèreté dans tes mots. Merci pour ton beau poème.
>Annick :
Comme le dit Tiago, tu es très en forme ce matin 😉 Tu as écrit des petites perles sensibles sur la vie, la souffrance et le chagrin qui dégouline. J’aime beaucoup ton poème avec les ruisseaux sur la paume de la main tout comme celui sur les vannes qui s’ouvrent.
Merci ta chaleur humaine et ton enthousiasme; je t’embrasse doucement également. Et que ton nouvel ordinateur te donne des ailes. Belle balade.
>lilly :
J’avoue que j’ai un peu pensé à toi, lilly rose 😉 Les petites bulles n’ont pas résisté à ta visite. Ces bulles pleines d’espoir et de vie sont pressées de voir la sortie. Ton poème est délicieux et plein de fantaisie. Je t’embrasse fort.
>Guess who :
Tu n’es pas mal non plus à 9h 16 du matin 😉 Je n’avais jamais pensé à cette différence entre mortels et immortels, vie et survie. Belle et profonde pensée matinale, ami Tiago.
Super pour ce nouvel appareil ! Je suppose que tes dernières belles notes sur la sculpture bénéficient de ces nouvelles photos. Je dois aller te voir. Bises d’une mortelle à un mortel.
>bonbonze :
De sacrés grains chez moi cette nuit ! Bises.
>Pierre (2) :
La grande forme poétique pour toi aussi Pierre ! C’est le poète et le biologiste qui parlent. Il y a beaucoup d’émotion dans ces poèmes échangés avec lilly et Annick autour de cette petite goutte d’eau. Bravo à toi et que la vie continue de plus belle.
>L’œil vagabond :
Superbe, Chris, tu me chavires avec tes mots ! Belle idée l’arc-en-ciel. Bises à toi.
>feu roméo :
C’est amusant de voir défiler tous les poèmes que vous déposez car ils sont tous très différents. On passe des larmes à la vie puis ici avec roméo aux références humoristiques aux personnages de Disney. Tu tiens également la bonne forme 😉 Je t’embrasse.
>Candide :
Voilà un poème très sensible qui me touche, Candide. Une situation qu’on a tous expérimentée à un moment donné dans sa vie. Tes deux petites perles sont bienfaitrices. Bises et merci.
>Daniel :
Très très touchée de ta belle attention poétique, Daniel. Il est vrai qu’on ne te voyait plus. Tu as raté des choses mais ça peut toujours se rattraper. J’espère que ton éclipse t’aura fait voyager loin et fort. Où étais-tu donc si ce n’est pas indiscret ?
>Cristina M :
Voilà une belle intention pour chasser le spleen de l’hiver 😉 Ces petites perles n’ont pas la même signification pour toi qui vis au cœur de l’été. Je t’embrasse.
>Domi :
Bonjour et bienvenue ici 😉 Peux-tu me préciser de quelle Dominique il s’agit car j’en connais plusieurs sur les blogs ? En tout cas, merci d’avoir fait ce détour. A bientôt.
>brigetoun :
Très chouette ton haïku graphique. C’est vraiment bien observé. J’aime bien ton idée sur l’ordre qui se crée. Bises d’après-midi.
Merci Ossiane,
C’est très B O o o
merci de corriger, Ossiane, les par’t’icules é »lectriques…
mais chacun a compris que sur les touches, mes doigts jouent à saute boutons..et quand l un baisse la tête « je » saute plus loin et si l un lève la tête « le doigt » se ratatine et tombe.. sourire!
« De sacrés grains chez moi cette nuit ! Bises. »
Faut savoir trier le bon grain de l’ivraie (sse) 🙂
Bises aussi.
Simple , bien composé , j’aime bien ce genre de photo …
instant de larmes
mes yeux se voilent
un ciel d’averse
fantôme aux lunettes
me fait signe à la fenêtre
le train entre en gare
Pourquoi pleures-tu ainsi?
Le ciel est bas, le ciel est gris
C’est toi qui le dit.
Et ton manteau de pluie
Dessus ton bras tu a pris
Point besoin de parapluie
As-tu dit
Seule, on s’y ennuie
Et on l’oublie
Là où on l’a mis.
Mais à midi
Le ciel a souri
Et sans parapluie
Toute seule tu as ri.
Derrière la vitre
Entends-tu le chant du vent?
Il frise la pluie
Et ses gouttes crépitent.
Ses veines transparentes
Font la trace du temps
En sanglots étirés et en couleurs marines
La lanterne magique
Ombres fuligineuses
Agite des verts sombres.
Autour de continents
Se peignent des lumières,
Des reflets océans,
Des lagons de turquoise
Et des chemins de larmes
aux joues des lourds nuages.
Si tu pleures l’instant
En gouttes de diamants
Brillent sur ton visage
Les reflets d’un orage.
Je suis derrière la vitre
J’entends le chant du vent
Les larmes glissaient sur tes lunettes
Et je ne voyais plus tes yeux
Juste le flot de ta joie
Qui coulait en eau bleue.
Catherine
laisse toi aller
et pleure
mon petit ciel
d’amour
et viens te sécher
dans mes bras.
chaque perle
qui se dépose
sur la buée
de nous deux
vaporise
un doux tendre
infini instant
bleu à nous deux
une petite perle tombe par terre
roule se cabosse et puis se pose
vite rejointe par une autre
qui roulent se serrent et se tricotent
un doux tapis magique bleu
qui se déroule pour juste nous deux!
Oui Ossiane, loin et fort. Là où l’on marche la tête en bas, perdu sur les terres rouges et brûlantes d’un rêveur du désert…
deux petites perles dans leurs gouttes de chagrins se sont fait un doux petit pont et..
deux petites perles dans leurs petits bras tendres se font des calins des baisers et…
l’écran s’allume, tes larmes dégoulinent, je fais le cochon pendu le rossignol la mélodie un plat de moules frites, et je rentre dans l’écran pour te chauffer bien fort!
l’écran s’éteint,
on est si bien!
Annick, je suis sidérée par ta productivité.
Et j’adore ton dernier écrit
c’est surréalidte
Je ris
j ai justesimple envie de dire que.. ohlala, comme vos mots sont « »au delà » » encore une fois aujourd’hui.. merci à vous tous… bises à toi Ossiane! je te souhaite une bonne soirée.
Depuis le cristal de neige, qui quitte son nuage jusqu’à nous, chaque goutte est unique, plus ou moins fondue, plus ou moins grosse, plus ou moins chaude, elle s’écrase en dessinant mille petits ronds différents…
Vois- tu en haut à gauche les deux petits cercles qui conservent encore la rondeur gonflée de la gouttelette et dont la bordure frise encore d’un froid qui se meure doucement sur la vitre…
Les gouttes sont autant de messagers des nuages…et chacune nous raconte l’histoire d’une chutte source de vie pour notre terre….
En équilibre sur un fil
Sur un fil de nuage
Un nuage qui s’étire
Comme un fil d’araignée
Araignée tissant sa toile
Sa toile de dentelle
Où perlent quelques gouttes
Quelles gouttes de rosée
Rosée qui de cristal
Se transforme en diamant
Sous les rayons du soleil
De ce jour doux d’hiver
rectification :
Goutte d’eau funambule
En équilibre sur un fil
Sur un fil de nuage
Un nuage qui s’étire
Comme un fil d’araignée
Araignée tissant sa toile
Sa toile de dentelle
Où perlent quelques gouttes
Quelles gouttes de rosée
Rosée qui de cristal
Se transforme en diamant
Sous les rayons du soleil
De ce jour doux d’hiver
Quand au cœur de la nuit
La plume de la pluie
Calligraphie la vie…
Pluie Salé
Les larmes sont
la pluie du coeur.
nous lavent lles tristesses
nous emportent le chagrin
nous preparent l’âme
pour les sourires de demain.
Ossian e,
Le nord de la France et d’autres pays sont en souffrance à cause de la pluie et de le vent.
Ici au Brésil, aussi, les pluies torrencielles font le chaos en plusieurs villes.
Depuis le debut de l’année n’arrete pas de tomber l’eau du ciel et le vent fait son travail de destruction.
voyage au long cours
je prendrai le navire pour défier les nuages
j’abriterai mon coeur dans le vent des voilages
je noierai mon regard dans le gris du hublot
j’essuierai quelques peurs en écrivant des mots
je braverai les flots pour trouver ton rivage
je verrai dans la mer tes multiples visages
je ramerai vers toi la nuit comme le jour
j’aborderai ton coeur comme un pays d’amour
Ça ressemble à ce jour, à ces heures opaques et embuées, à ce départ déchirés par l’angoisse de la seconde future et la nostalgie de l’instant passé. La vitre du bus, collée sur ma rétine, pleuvait inlassablement, intérieur et extérieur. A l’air libre, mes larmes de pluie devenaient des traînées ; horizontales comme des couteaux entre mes côtes. D’autres s’écrasaient, indolentes, insipides voire amères, puis disparaissaient avec le temps. Mais tout ne disparaît justement pas avec le temps. Surtout qu’en ce temps-là ne durait qu’une poignée de secondes d’infinités. Pas assez pour se renforcer, se construire une forteresse, un château, même d’eau. Alors, il ne me restait plus une once de contenance, envolée cette retenue, évaporé l’amour propre et la fameuse force masculine.
Mes paupières se noyaient derrière un paysage qui n’était déjà plus vraiment. Il s’estompait peu à peu laissant place à des flots d’images incontrôlés, à des sensations, des touchers, des odeurs qui ne seraient plus. Parti, partir comme cela. Tout quitter. Etrange décision pour quelqu’un qui ne souhaitait alors qu’une chose : tout reconstruire. A croire qu’il est parfois nécessaire de s’éloigner pour se rapprocher. A croire que parfois, sans comprendre ses propres agissements, l’instinct prend le dessus et devient une sorte de guide, une lanterne dans la nuit. Là en l’occurrence, c’était du brouillard qu’il me fallait sortir. Ce brouillard qui vous perd dans des songes éveillés et vous empêche de voir à travers la vitre de ce fameux bus. Cela devenait pourtant urgent. Le bus allait partir m’emmenant dans cet inconnu d’où il faudrait pourtant bien que je revienne.
A posteriori, je m’interroge encore sur ce qui m’a pris de demander un billet pour le premier bus prenant le départ. Un peu comme dans les films. Pour beaucoup, c’était l’aventure, pour d’autres voyageurs habitués, ce n’était que des heures d’attente après lesquelles ils retrouveraient des personnes chères. Je ne pouvais même pas me considérer dans ce cas puisque justement je les quittais ces personnes et j’allais dans un endroit inconnu.
Il n’y avait plus que l’écho dans ma tête, des kaléidoscopes d’images, de souvenirs, de baisers et de fous rires. Rien de ce qui m’entourait ne parvenait heureusement jusqu’à moi. Les mots qu’elle avait prononcé en un instant seulement exilés dans une bulle dont la paroi la plus proche était froide et condensée : la fenêtre du bus.
Toujours ce bus. Encore ce bus. A bien y repenser, je ne m’en souviens pas. La seule chose m’apparaissant encore est un paysage de route défilant. J’ai souvent l’impression que ce n’est pas moi qui était là-bas, dans cet ailleurs ou j’étais si mal. C’est souvent au réveil que je me le remémore. Comme un rêve qui vous hante des jours et des jours, vous abandonne pendant un temps, puis revient sans explication aucune.
C’est étrange que ce soit toujours dans les moments où il faudrait se remettre en question et s’interroger sur les pourquoi que les gens, et moi-même, prennent la fuite. Comme si un environnement nouveau pouvait changer ce dont nous sommes fait. Comme si partir loin allait permettre de comprendre mes erreurs et devenir exempt de défauts. En réalité, le départ n’a jamais guéri personne. On emporte toujours avec soi son passé puisque sans passé nous ne sommes pas. Sans passé, sans expériences, je ne suis rien, je ne suis même pas moi. Je n’ai pas mon caractère, je n’ai pas mes réactions je n’ai pas mes goûts. En fait, je ne suis pas. C’est toujours plus facile d’y penser après ; je me rassure en me disant que cela signifie que je pense ce qui est déjà une première étape vers quelque chose.
Mais ça ne change rien au fait qu’à ce moment, là, lorsque mon front commence à rougir de tant coller la paroi froide et vitrée du bus, je n’y songe pas un seul instant. A dire, vrai, la seule chose qui intéresse dans un départ comme celui-là, c’est que le voyage dure longtemps. Là en l’occurrence, il a duré, vraiment duré. Je n’avais pas réalisé à que la Grèce était si loin. Mais on ne réalise pas toujours à quel point la tristesse est vicieuse, solitaire et irrationnelle. Pourquoi donc s’excommunier volontairement sur une île grecque ? Mon cerveau a parfois des raisonnements que je ne suis pas tout à fait. D’autant qu’une île grecque, aussi belles soient ses maisons blanches, aussi accueillants soient ses habitants hors saison touristique, aussi passionnante soit sa culture, et il pourrait y avoir beaucoup d’autres « aussi », on a quand même vite fait le tour. Je me suis alors étonné. J’avais toujours pensé que j’étais fait pour vivre en Inde. Vivre de quoi, je ne l’ai jamais su, mais j’étais persuadé qu’il n’était pas nécessaire de faire des choses dans sa vie pour qu’elle soit heureuse. Et pourtant, c’est là que tout a commencé. Au final, je n’estime plus rien savoir, hormis qu’un départ ne rime pas forcément avec « fin de l’histoire ».
>Fred (de Toulouse) :
MerciiiSSSsss Fred 😉
>Annick :
Annick, tu passes par toutes les phases de la création ;-)) Ca va même jusqu’au plat de moules frites,-)) Bises à toi et bonne nuit.
>Michel b :
Merci Michel pour ton avis éclairé de photographe. Bon week-end.
>Bernard :
Bien vu d’avoir mélangé tous mes mots de haïku pour en faire un autre poème 😉
Superbe poème qui utilise tous les éléments du calligramme. J’aime bien les mots graphiques et picturaux que tu utilises. Ton poème en est tout chatoyant et émouvant. Merci beaucoup pour ta belle plume.
>Catherine :
Très joli poème avec cette belle idée des lunettes et ces larmes de joie ! J’aime beaucoup, merci !
>Yves :
A nouveau les lunettes qu’évoquent ces deux gouttes de pluie. Superbe haïku autour d’un voyage en train qui va bientôt se terminer. Merci Yves, bon week-end.
>pierre (2) :
Pas besoin de parapluie. Ce poème sur la pluie et tout en « i » est très souriant finalement puisque le soleil est revenu. Merci Pierre, bonne nuit.
>Daniel :
Une belle destination 😉 Quel désert rouge ?
>MTO :
Un beau morceau de prose sur l’unicité, la symbolique, l’apparence et la fonction de la goutte. J’aime bien ton idée de petits messages envoyés des nuages qui permettent à la vie de prospérer sur terre. Merci beaucoup, je t’embrasse.
>Maria-D :
Magnifique poème sur cette goutte qui appelle le nuage et ainsi de suite… Ton poème est une véritable toile tissée de mots. Un bel hymne à la nature. Merci à toi, je t’embrasse.
>Anne-Marie :
Coucou Anne-Marie. Belle calligraphie poétique autour de la pluie. J’aime beaucoup. Merci !
>Neyde :
Un beau poème émouvant Neyde. Il rejoint celui d’un des premiers visiteurs. Ces larmes versées aident à renaître.
Nos deux pays sont donc confrontés aux caprices du ciel. Parfois, ces caprices sont terribles et peuvent tuer. Ma pluie n’était qu’une averse d’orage d’été. Je t’embrasse très fort et t’envoie mes meilleures pensées.
>bouldegom :
Un beau poème d’amour contre vents et marées, bouldegom. Quel souffle dans tes mots pour aller rejoindre l’être aimé ! Je t’embrasse.
>Guillaume :
Bonsoir Guillaume, quel plaisir de te retrouver après cette longe absence 😉 Cette vitre embuée de larmes t’a donné l’occasion d’écrire un beau texte émouvant sur le départ, l’envie de sortir du brouillard, le désir de tout quitter pour construire autre chose mais avec la conscience qu’on ne peut pas s’affranchir de son passé. C’est le début d’une quête et d’un voyage initiatique qu’on ne voudrait jamais voir finir et qui va permettre de prendre un nouveau départ. Merci beaucoup pour ce beau cadeau de mots pour ton retour. Envoie-moi un petit mot pour me donner de tes nouvelles. Je t’embrasse bien fort.
>Pour Annick:
J’ai eu la réponse du Monde à propos de ton souhait de voir d’un coup davantage de derniers commentaires. Pour le moment, le nouveau logiciel d’édition ne permet pas cette fonction mais ce n’est pas exclu que ça puisse se faire plus tard;-) Pas très concluant ma demande;-)
plOoock, plOoock fait la pluie…
SG
Bonjour Ossiane,
Hélas notre coeur pressent et ressent les intempéries de la vie.Le soleil se cache à l’intérieur de notre être et laisse parfois les nuages y faire « la loi ».
Créations toujours aussi réussies.
Passe un bon w-end Amicalement Dominique
Annick si tu lis les commentaires, les tiens me son un plaisir et un éclairage sur ce que j’ai lu
C’est gentil brigetoun..
Je viens de lire avec beaucoup d’émotions tous ces écrits qui se sont encore déposés…..
J’aime beaucoup lire aussi tes commentaires Ossiane, tout est si fort!
Guillaume m’a bouleversée… et avant ses mots, des miots d’autres aussi. C’est si fort!
C’est impossible de rester insensible en « audelà » de mots, d images, qui sont vrais, crés par la main de l Homme…
Tout est si vrai dans une belle création même si cette création vraie peut nous emmener sur le nuage de l’audelà en attendant de vivre vrai des moments précieux….
merci encore Brigetoun , car parfois je me dis: Annick tais toi un pue, tu lasses, tu vis trop en direct, tu t imposes trop.. mais j’ ai du mal à retenir!
D’ailleurs j ai pas envie, mais surtout dis moi si je parle trop ou écris trop Ossaine, cela part par jets d’émotions pures…mais si il faut je peux controler… Je te souhaite un bon week end. Tendresse.
J’y vois goutte, et cela me séduit l’oeil.
J’apprécie le tien.
signé: l’Extra-terrestre
parfois une goutte
de silence sans miroir
étoffe des eaux
>François le jardinier :
Oui, François personne n’a encore évoqué son bruit sur le carreau. La bise du week-end
>Dominique :
Oui Dominique, ce soleil qui joue avec la pluie est à l’image de ce qui se passe dans notre cœur. Merci pour ta visite et ta gentillesse. Je te souhaite un bon week-end
>Mens :
Bonjour Mens, soyez le bienvenu. Merci pour votre remarque qui fait plaisir. Cependant, je ne crois pas au don merveilleux; je pense plutôt à une sensibilité personnelle. J’aime votre idée de plante qui grandit si on s’en occupe bien. Au plaisir de vous revoir sur le blog.
>Annick :
Très touchée par tes marques de tendresse à mon égard 😉 Il n’y a aucun problème pour que tu t’exprimes avec ta spontanéité naturelle car elle apporte de multiples rayons de soleil dans le blog. Bon week-end aussi. Je t’embrasse affectueusement.
> L’Oeil regardait cahin-caha :
Bonjour et bienvenue ici monsieur l’extra-terrestre 😉 Merci pour ton commentaire sympathique. A bientôt.
>yves :
Bel haïku ! Cette vitre embuée devient un tissu vivant de gouttes silencieuses. Merci pour ton bel imaginaire. Bon week-end.
Une petite goutte
Mes doigts approchent
La raptent
Et la mettent
En bouche
Pour sentir
Son odeur
stop de larmes
je suis gaie
je suis ciel bleu
je suis soleil
je suis rire
je suis paix
stop de larmes
hum, pas facile de tenter des trucs sur des gouttes des larmes des perles de pluie quand mon soleil est fort……….
Le ciel se déboutonne abandonnant ses larmes
Tels de blancs papillons à l’écho d’un cocon.
Est-ce là le coton où se perdront les armes,
Ou doit-on vénérer la paix dans un flacon ?
Il naît un froid étanche à la porte du monde.
Ces fiacres de lumière emportent mon esprit
Tandis que tous les miens luttent contre l’immonde.
Il neige et je me meurs sans égards et sans cris.
Mes cils croisent le fer pour garder l’innocence
Habitant mon regard étoilé d’avenir.
Enfants sans pavillon ! Bravons donc cette errance
Et fleurissons l’Enfer de tous nos souvenirs !
Chaque instant nous mourons en nourrissant l’Histoire
De soupirs et de sang sans saisir la Vision.
Faut-il qu’à la fin, seul, se découvre la Moire ?!
Je souris et Dieu pleure à une autre saison.
Je viens de lire cela et j’ai pensé à vous :
L’Univers – Solitude
…….
X
Plume d’eau claire pluie fragile
Fraîcheur voilée de caresses
De regards et de paroles
Amour qui voile ce que j’aime
……..
Paul Eluard / La Vie immédiate / Poésie Gallimard
Sur le pare brise…l’eau qui se brise…la nature est en crise…couleur aimerise……..voyage……………..larme arrachée sur un mur de glace…rencontre avec la nuit…vertige d’un espoir qui vous enlace…sur sa joue ….un grain de pluie………tendresse…….temps pluvieux sur le pont neuf…coupure de journal….nouvelle assassine…………dérision……
Pensées à tous et toutes….Je fais un « break »….
A chaque départ,
Les battements de ton Coeur
S’écrivent de pluie.
Le temps des voyages
Des errances de pluie verte
En jardin d’enfance
Un irrépressible souvenir, une bouffée d’autrefois m’a agrippé la mémoire en découvrant cette image ! Des heures derrière les vitres, quand la pluie battante et le vent me laissaient imaginer que je volais très haut, dans un scaphandre aérien…
Ces gouttes sont les fruits
Des forêts de nuages
Que l’on a enfantées.
Ce matin là
Comme j’écartais le rideau
La pluie tombait sur la vitre
Sur ce cortége de perles
Il n’y avait point deux gouttes
Qui suivaient le même chemin
Cette pluie, ce vent
Infatigables
Tout est vie et force
Ces gouttes sur cette photo sont très belles et leur bleu est unique Souvent lorsqu’il pleut et que la vitre est pleine de gouttes d’eaux. Je les regarde couler une après l’autre. Une petite goutte coule et rejoint une autre goutte et cette goutte ratrappe une autre goutte sur son passage. Cette goutte a grossi et descend plus vite sur la vitre et en descendant rallie toutes les gouttes elle coure très vite et laisse une trace sur la vitre très propre de par sa puissance. Pour un microbe cette goutte qui a rassemblé toutes les autres goutte et bien parraitrait pour ce microbe un torrent d’eau écrasant tout sur son passage. Mon imagination va toujours loin mais c’est du vécu, j’observe les moindres détails. J’aime oberver les fourmilières, les ruches des abeilles tout ce monde magique où règne royaume et reine et ouvrières. Je trouve que la vie est magique et moi je commence à croire aux contes de fées. Des baisers magiques rien que pour toi.
Et je prends sur mes lèvres l’écriture de la sève
Ces nuages noyés de papillons dans un ciel de larmes
Pour nourrir de pluies les craquelures du désert
Doit on jardiner les sels qu’on serre à l’intérieur ?
J’ai vu les couleurs du passage à la même enseigne
Sur les chemins qui marchent et portent les carrosses
Tandis que pour grandir en silence la danse des flocons
Drapaient de blanc la page aux multiples paysages
Les fils aux mots de braises sous le pavillon de l’absence
Etaient eau d’encre pour faire fleurir les demains d’hier
Dans l’innocente vision au yeux d’horizons bleus cobalts
en dedans du ciel en cage juste derrière la serrure des peurs
La seconde est un soupir aussi grand qu’une moisson
Pour libérer les miels des délices en sangs simples
Qui réchauffent de leurs étoffes bien plus que notre hiver
Et bordent les rivières aux lits d’une nouvelle saison
…
laisser aller
aujourd’hui je pourrais me laisser conduire
j’abandonnerais toutes mes pensées à volo
le cahot des flaques de la route me bercerait
j’imaginerais le cahin-caha des chevaux
j’aurais une musique pour m’accompagner
qu’il pleuve et vente ravirait mes yeux
la chaleur du cocon serait un doux plaisir
je ne craindrais pas les beaux pirates bleus
au rythme de mon désir je ferais le voyage
il y aurait des rivières aux cours hasardeux
le bord des plages serait baigné de mer
j’entendrais le bruit majestueux des cascades
la route plongerait sous les rideaux de l’eau
je me surprendrais au temlps de mon enfance
je répèterais en souriant le salut de la reine
je n’aurais aucun doute sur l’arrivée royale
au final tu serais parmi la foule enthousiaste
je serais accueillie par le monde impatient
correction:
vu l’intention du texte
mieux vaudrait lire
« cahot » et non pas « chaos »
merci, ossiane, de corriger
Vivifiante pluie!
Sur ta page Ossiane
Tant de gouttes océanes
Pour laver l’ennui.
Tous ces mots, ces poèmes, toutes ces phrases
Frappent à ta vitre
Et par la fenêtre entrouverte
Entrent et éclairent nos veilles.
Quel bonheur de les lire!
Et les gouttes
Sur le verre
N’en finissent pas
De nous éblouir.
Bonjour à tous,
au fait Annick, merci pour ton gentil mot à mon égard. Cette photo pouvait évoquer des tas de choses chez moi et à peine vue, je m’imaginais déjà un départ nostalgique et formateur. Un départ résonnant d’émotion, pas trop larmoyant, juste profond. J’espère y être parvenu un minimum.
Belle journée,
guillaume
Un bonjour humide
parce que les fenêtres
pleurent à chaudes larmes
de tous ses yeux au vert
Un amour se meurt
Explosé sur la vitre
En bleu il revit
>Les larmes du phoenix :
Cette note tombe pile dans tes cordes 😉 Tu nous en donnes un bel exemple à travers ce poème. J’aime beaucoup ta première strophe. Merci également pour tes deux beaux haïkus graphiques. Bon dimanche et merci !
>Maria-D :
Très sympa de ta part de nous faire partager ces beaux poèmes d’auteur. J’en redemande 😉 Bises à toi.
>pierre b :
On voyage de goutte en goutte en larmes, en tendresse et mélancolie dans cette belle évocation de la pluie dans Paris. Quelle peut bien être cette nouvelle assassine… Merci beaucoup Pierre pour ta plume sensible. Que ce break annoncé t’apporte le repos et la paix. Je t’embrasse.
>Martine :
C’est une bonne chose de ne pas voir que de la tristesse dans ces gouttes. Ta petite bulle de vie me plait beaucoup. Merci pour ton enthousiasme ; je t’embrasse.
>fugitive :
C’est donc le vert fumé de ce pare-brise qui a inspiré ton bel haîku, fugitive. J’aime ton âme vagabonde qui aime s’aventurer dans les airs, au travers de ces souvenirs d’enfance. Bel après-midi.
>Maurice :
Un des premiers gestes du matin de regarder par la fenêtre pour voir le temps qu’il fait. C’est bien d’avoir mis en avant cette multiplicité de chemins et de formes dans ces gouttes. C’est cette complexité de la nature qui nous émerveille chaque jour. Merci à toi pour pour tes poèmes qui viennent de plus en plus de l’intérieur. Je t’embrasse.
>… :
Une très belle poésie qui nous emporte dans l’imaginaire. Une calligraphie poétique colorée qui puise dans les lignes, les couleurs pour nous emporter très loin. Un grand merci à toi. Bon dimanche.
>bouldegom :
Vos poèmes ont tendance à exploiter de plus en plus ces fils d’eau pour nous faire voyager dans les rivières, au bord de la mer ou des cascades. Fraîcheur, beauté et élan vers la vie assurés. Merci pour ta belle poésie, je t’embrasse.
>pierre (2) :
Touchée par ton commentaire, Pierre alors que je ne suis pas très présente en ce moment. Je vois en effet tous ces beaux écrits tomber dans ma boîte électronique avec bonheur. Continuons à savourer cette belle pluie de poèmes rafraîchissante. Bon dimanche !
>Jean-Marc :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Merci pour votre enthousiasme qui me fait plaisir. Au plaisir de vous revoir sur mes pages.
>teresa/imago :
Bonjour 😉 Je t’envoie cette fois un bonjour ensoleillé depuis ma fenêtre. Merci pour ton poème plein d’émotion dans lequel je crois discerner un jeu de mots 😉 Tu as de belles images empreintes de mystère sur ton blog. Bonne après-midi et merci !
>Maria-D :
Ton haïku est terriblement puissant avec le mot « explosé ». Belle plume !
C’est Dimanche,
Le pluie tombe sans cesse depuis le petit matin.
En lisant ton blog Ossiane, les textes, les poèmes, les commentaires, il me fallait écrire aussi.
Comme a dit Sven : faire de vers est un besoin effrené.
J’ai beaucoup travaillé mais je me suis bien amusée.
Merci Ossiane,
Merci mes amies, mes amis.
Bises
L’OooPÉRETTE DES GOooUTTES
LA VAPEUR – ACTE I
En volant de la terre
son eau, en vapeur,
profitant de la chaleur,
grandit le nuage.
Commence son voyage
jusque là haut,
bieeeeen là haut.
LE VOooYAGE – ACTE II
S’amuse l’eau,
en vapeur,
en formant des figures
de belles sculptures
au ciel tout en bleu.
Pendant son voyage
fait du tapage
se teint en couleurs
Et souvent
avec le vent
cabriole legère
cache le soleil
tout entier.
LE REGRET – ACTE III
Un jour,
un beau jour,
l’eau
lasse de ses aventures
retourne chez elle
et, en gOoouttes,
tombe sur moi,
sur toi
sur nous.
S’est en allée en vapeur
en gOoouttes retourne
avec soin, avec rigueur.
FINESSE – ACTE IV
Certaines
sont très gentilles,
retournent gouttellettes
en miettes
en grain
en crachin
en bruine
si fine
et même en rosée
dispersée,
reviens du voyage
caressant nos visages
LA FOooRCE – ACTE V
Et d’autres
ont la vigueur
veulent vite tomber
et viennnent
en averse, en orage,
Courage!
en tempête,
en pluie battante
en tourmente
épouvante
en ouragan
défiant
BBBRRRRR… – ACTE VI
Quelqu’unes
ont froid
tombent sans choix,
robe de cristal,
en grésil,
en grêle,
congele
en givre,
et à suivre,
en neige,
vierge nappe
étendue sur le sol.
GRAND FINALE
Sont toutes pareilles
les gouttes,
mais chacune
suit son destin,
pour notre fortune
ou notre chagrin.
———————-
Le choeur
tout mouillé
chante :
plOoock
plOoock
plOoock
Musique –
François le grand jardinier
LA FIN
(applaudissements)
Ossiane,
Pardon
….
de belles sculptures
sur le bord du jour
le soleil a brillé
puis la perle d’eau
a brillé la vitre
sur le rebord de l’après midi
le soleil a rebrillé
ainsi la perle d’eau
en écrin de soleils
Je me permets de vous déposer un poème que j’ai écrit avec un ami il y a quelques temps de cela… un souvenir qui lui est cher… La plume est parfois un bon exutoire… parfois le pire…
Battery Park l’Aurore est grise mon Amour.
Le ciel est saturé de ces anges qui pleuvent
Et flottent en douceur sur chaque carrefour.
Ils tombent tous les jours avec des ailes neuves.
Nous aurons bien des mois de ruines consumées.
Après le fer en feu de part en part de nous
Sous le vide nouveau la foule des fumées
Se bouscule indécise à gravir les cieux flous.
Il faudra t’oublier Septembre ô mois des cendres.
J’ai quitté notre lit que l’horreur a vidé.
Mon Ange un jour peut-être épuisé de t’attendre
Te verrai-je planer parmi ces évadés…
Sous ce soleil qui meurt la prière s’éteint.
Le cierge pleure à l’ombre un rêve qui s’achève
Et gravent de ces flac l’illusion de ce saint ;
Ô Bonheur qui s’éclipse aux larmes qui s’élèvent.
Les mâtins souvenirs d’esquisses angéliques
Auront bâti ces tours jumelant nos destins
A rapprocher nos mains d’adresses idylliques
Et s’aimer face aux cieux pour un flirt célestin.
Nous faut-il enterrer Battery Park mon Ange ;
Redescendre pour vivre à nos chemins de croix
Où seule la Folie est la clé de la frange
Un désordre divin en liberté de choix ?!
>Neyde :
Pas de chance pour le temps à Sao Paulo alors que j’ai eu un grand ciel bleu toute la journée. Toi et Sven êtes de la même trempe. Ecrire pour vous est vital. Cet art de la poésie aide à mieux franchir et oublier les difficultés de la vie.
Quel poème ! Une opérette poétique ! Avec des actes et tout et tout 😉
La grande histoire des gouttes pour expliquer les nuages, la pluie dans tous ses états, la tempête, la neige, la glace. Neyde, tu nous offres un beau voyage plein d’humour et de légèreté avec les mots. On a juste oublié d’ouvrir le parapluie mais François veille au grain 😉
Clap clap clap clap !!!
Je me rends bien compte que le poème que tu as écrit a dû te demander beaucoup de temps à mettre au point tant au niveau des sonorités, des idées que de la construction. Un grand merci pour tes cadeaux généreux vis-à-vis de toute la tribu.
>Les larmes du phoenix :
Merci à tous deux pour ce beau poème que je préfère ne pas commenter de crainte de déformer votre pensée. Que cette création vous apporte ce que vous cherchiez. Bien à vous deux.
Tendrement
J’essuie la petite vitre de ton coeur
J’y pose ma petite tête toute douce
Doucement
Bonjour Ossiane,
Depuis plusieurs mois que je viens ici, tu as toujours su commenter avec brio mais surtout beaucoup de sensibilité qui ne t’ont jamais ou si peu fait défaut. Le commentaire engage à l’échange, ce n’est pas à toi que je l’apprendrais, ton blog en est un exemple probant ! 😉
Pour ce qui est du dernier poème que j’ai posté, il s’agit d’un souvenir vécu par cet ami alors qu’il était en voyage aux US. Ma contribution à cette « oeuvre » ne revient qu’à la traduction empathique des sentiments qu’il a pu vivre à cet instant. J’aime faire jouer ma nature de Caméléon ! 😉
Je te souhaite une belle journée. Bises Phoenixiennes.
superbe, Ossiane !
Raphaële
>Merci Raphaëlle, je te souhaite une bonne nuit.
« Bulles de temps, gouttes légères. A peine un souffle de secret, se détache, s’envole. A peine un souffle, et la mélancolie part en voyage. Un peu plus haut, les frontières s’effacent, un peu plus loin. Les peines s’apprivoisent dans l’espace. La terre devient bulle, et la bulle une terre. »
Philppe et Martine Delerm dans ‘fragiles’
J’aime bien cette photo. Le lien que vous avez dessine entre les larmes humaine et la pluie du ciel, c’est belle.
Le calligraphe est triste, mais c’est vrai. Je pense que tous nous nous sentons comme ca quelque fois quand nous avons des problemes ou simplement quand nous voulons crier. Bonne travaille!
J’aime beaucoup cette photo. Je souviens les jours de mon enfance quand je dansais dans la pluie. le caligramme est aussi tres beau et evoque une emotion nostalgique et sombre. je peux presque sentir l’odeur de la pluie et l’herbe mouille.
L’était
Trop propre, trop lisse,
La fenêtre de ma Vie.
Sans tain :
– Pas de miroir.
Sans voix :
– Pas d’écho.
Sans vie :
-Pas d’envie.
Soudain, la pluie déchaînée,
Des larmes y a tracé.
Le vent, malin,
Amusé,
Des chemins a tracés.
Qu’est-ce donc ?
Y aurait-il un demain ?
Une carte du tendre,
Sans encore attendre ???
M’en vais consulter …
… Michelin.
Sur les larmes de pluie
Une plume s’est mise à voler
La légèreté s’est infiltrée
Dans les pores de ma peau
Sensation
J’existe …
>Nath:
Ta plume est toute vibrante de vie en ce lundi;-) Tu as écrit un beau poème qui te ressemble. Garde cette légèreté qui te fait exister. Bises vers toi.
Comme on entend la pluie
Écoute-moi comme on entend la pluie
ni attentive ni distraite,
les pas légers de la bruine,
l’eau dissoute en air, l’air tissé de temps,
le jour n’en finit pas de s’en aller,
la nuit n’est pas vraiment venue,
figurations du brouillard
à l’ angle de la rue,
figurations du temps
au tournant de cette pause,
écoute-moi comme on entend la pluie,
sans écouter, écoute-moi parler
les yeux ouverts sur l’intérieur,
assoupie, chaque sens en éveil,
il pleut, des pas légers, rumeurs de syllabes,
l’air et l’eau, paroles qui ne pèsent :
ce que nous étions, ce que nous sommes
les jours et les années, cet instant même,
temps qui ne pèse, lourde peine,
écoute-moi comme on entend la pluie,
[…]
Octavio Paz
MAGNIFIQUE, Nath,
c’est…
Bonjour à vous Ossiane , merci pour ce sensible et poétique voyage imaginaire proposé et partagé .Je le découvre au fil du temps, doucement ,parfois à contre-courant, j’y trouve la spontanéité, la beauté, le rêve; La clé d’un très joli jardin secret empli de liberté.