N’oubliez pas de cliquer sur la photo pour voir le panoramique
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Du haut du balcon
Un bijou miniature
En émeraude
◊ Photo de Lugano, du lac de Lugano prise du belvédère de Sighignola surnommé « Balcon d’Italie ». Au fond à gauche, le lac Majeur. C’est un très beau promontoire à 1.302 m d’altitude, à cheval entre la Suisse et l’Italie depuis lequel on a une vue étendue panoramique sur les massifs alpins et les grands lacs. Je ne vous montre que la moitié du panoramique. Vous verrez l’autre partie dans la prochaine note. C’est sur ce lac que j’ai photographié les sillages des notes « Arabesques », « Pulsations », « Sillons ».
Comme les deux moitiés
D’un souffle qui s’espèrent,
Nos lèvres s’enracinent.
De nos origines
A l’entrelacs des couleurs
Naît la tolérance.
Le rire de nos enfants
Tonnelle nos vies
D’un écho de Jade.
Recette du jour :
———————
Mosaïque océane
En bouquet de saveurs
Sur un lit d’Espérance.
c’est dur d’arriver à Lugano ce soir !! (enfin ce matin..)
se noient dans le lac
les montagnes desespérées
le soleil en rit
(moi je pleure):>))
amichel a raison c’est dur d’arriver jusqu’à toi aujourd’hui
Hier je n’ai pu faire la boucle
Une insomnie et j’ai repris la route
Bonjour Ossiane
Eclats colorés
Se déversent en cascade
Echarpe de mots
Guirlande de mots
Frise voluptueusement
La côte d’émeraude
Pourquoi faut-il qu’en l’écharpe de soie
le rouge soit trop cruel et le bleu si froid ?
masse de maisons
jetée vers l’eau, qui n’est que
blottie dans les monts
La baie rit, c’est pas que du foie gras… 🙂
Wow le panorama quand on agrandi est superbe !!! Bijou miniature en perle de montagnes du belvédère de Sighignola ou l’horizon du haut du balcon regarde l’infini en songes de perles diction ou les rimes du flux et reflux rythme le lac en cygne de Cybéle.
j’adore de petit coin.
Je t’embrasse ossiane
Belle leçon de géographie urbaine que cette succession de paysages à flanc de colline. On peut faire la parallèle avec Monaco ou Gènes. Même principe : un territoire étroit, un site de littoral, un adret, un micro climat, un versant abrupt. Mais la comparaison s’arrête là car chaque ville et chaque territoire a son originalité, son identité. Ici pas de gratte ciel, de spéculation effrénée de course au gigantisme, de territoire de pacotille. Il reste ça et là quelques terrasses de cultures, quelques prairies égarées, quelques rideaux d’arbres. Les grues nichées dans le paysage nous font sentir que la pression foncière pousse l’urbanisation. Le panoramique très réussi apporte une bouffée d’oxygène.
J’ai loupé le téléphérique
Et c’est pédestrement
Qu’enfin à te répondre je parviens.
Tout un jour à peiner
Suer et tempêter!
Mais quelle récompense
Arrivé à ses fins, en ces lieux!
Et sous une signature unique
Chacun te fais la bise
Le souffle coupé
De tant de sérénité.
Tant de monde et tant de calme pour apprivoiser l’immensité !
Un grand sourire, chère Ossiane…
Chaque ville est un port
tout village un refuge
et l’homme voyageur
de l’espace et du temps
leur passé leur présent
les grave en son coeur
lors même le déluge
n’effacera leurs ors
………………………………………………………………
>>>>> A tous:
Comme vous avez pu le constater, il y a des problèmes sur les commentaires et pour accéder au blog depuis hier car Le Monde est en train de faire des modifications techniques.
Lorsque vous écrivez votre commentaire, le nom qui est indiqué dans les cases est celui du précédent commentateur. Ca donne des choses amusantes mais à la longue, ça finit par lasser car on ne sait plus qui dit quoi. Vérifiez bien avant d’envoyer le message et changer le nom pour remettre le vôtre.
Si vous n’arrivez pas à laisser vos commentaires, envoyez-les moi par mail, je me débrouillerai mais je risque de les déposer tard ce soir.
Je vous souhaite une bonne journée. J’espère que tous ces soucis techniques vont finir par disparaître. Courage à vous.
Ossiane
………………………………………………………………
En haut des marches…
dans la cité engourdie
Un torchon de ciel gris
froisse et repasse
les façades hagardes
au creux d’un trottoir
dans une flaque miroir
vestige du dernier orage
des oiseaux lissent leur plumage
au loin des klaxons s’entrechoquent
puis leurs cris stridents se disloquent
les murs lentement se desquament
de leurs vieilles affiches sans âme
des ombres soudain s’y projettent
les longues et graciles silhouettes
des passants qui flânent ou se hâtent
et leurs talons claquent sur l’asphalte
Et moi je suis un peu comme tous ces gens
qui ondulent jusqu’aux portes de la cité
pour rattraper dans cet espace urbanisé
des lumières, des ombres et, la marche du temps…
Les rumeurs
Enlacent
Le baiser bleu
yaouhhhhhhhhhh
il est passé où?
mon baiser bleu
mais il est passé
bise tendre
et c’est bon
d’hisser le pavillon
allez matelot
doucement
droit devant
dans le bleu
vers le bleu
baiser bleu!
grouillement de bruits sur le rivage
sérénité tendresse milieu du bleu
Des pastilles de rose, de jaune, de mauve, de vert
Le tendre collier des doux mots d’Ossiane
Et le petit lagon tout bleu pour y plonger heureux!
délice de se baigner
bleu loin du rivage
deux de nous deux
Emmène moi à Lugano
Du haut du belvédère
Ce « balcon d’Italie »
Nous verrons ma très chère
Les montagnes jolies
Rirent les pieds dans l’eau
Emmène moi à Lugano
La vue du lac majeur
Où le ciel se reflète
Sera notre bonheur
Et pour nous une fête
Un air de piccolo
Emmène moi à Lugano
Au soleil du matin
Dans un bar de la ville
Par un jour de satin
Où nous boirons tranquille
Un chaud cappuccino
Emmène moi à Lugano
Je t’offrirai à ton réveil
Un bijou d’émeraude
Dans un écrin vermeil
La cité qui sursaute
Dans une aube allégro
moi quand je vois toutes ces maisons carrées bien alignées comme dans un jeu d’enfants, je ne peux m’empêcher de penser au jeu sur ordinateur « Sim city »… je me sens spectatrice de ma propre réalité, en quelque sorte marionnette déplacée qui regarde de loin la scène sur laquelle elle évolue normalement…
Sur le vieux phono
La voix de la soprano
Glisse sur les notes de piano
Tel sur la lagune un canot
Dans les brouillards matinaux
Et qui s’amarre à l’anneau
Sur le port de Lugano.
>Les larmes du phoenix :
Toujours beaucoup d’imagination et d’inattendu dans tes beaux haïkus. Un grand merci à toi.
>amichel :
Mon pauvre Michel, je suis absolument désolée de tous ces tracas. J’espère que ce n’est que temporaire. Heureusement qu’il y a ton humour pour tenir le coup 😉 Il vaut mieux en rire comme tu le fais dans ton haïku.
>Maria-D :
Oui c’est difficile. En tous cas, je vous félicite pour votre ténacité. Merci d’être toujours là.
Merci pour tes deux jolis haïkus autour des mots et des éclats de couleur. Je suppose que tu es partie du calligramme. Bises sereines.
>sven :
Je ne suis pas sûre que ce deuxième commentaire soit de toi car tu n’écris pas de haïkus.
J’ai l’impression qu’il s’agit du commentaire de Brigetoun. Peux-tu confirmer que je corrige ?
En tous cas merci à l’un de vous deux. En effet, ces maisons semblent glisser vers le lac.
masse de maisons
jetée vers l’eau, qui n’est que
blottie dans les monts
>bonbonze :
Ca démarre très fort 😉 Mais les fêtes sont finies, tu sais 🙂 Bises.
>Bruno :
Merci pour tes impressions et ton texte inspiré et perlé. Je crois que c’est un des plus beaux panoramas presque à 360° que j’ai jamais vus. Une vue à couper le souffle. Ce que tu vois là est beau mais ne rendra jamais complètement la réalité. Je crois que cette région te plairait. Bises au poète.
>François :
Aaaah !!! te voilà 😉 J’aime beaucoup quand tu viens nous faire partager ton regard géographique étayé et juste. Je suis d’accord avec toi sur le fait que ce n’est pas une ville axée sur le gigantisme comme à Monaco. Il s’agit de terrasses sur lesquelles s’étagent de petites constructions, de superbes villas aux jardins aux accents de méditerrannée, micro climat oblige. Un vrai coin de paradis dont on se rend mieux compte quand on est en bas. Merci beaucoup pour ton appui; je t’embrasse.
>pierre (2) :
Courageux Pierre mais je crois savoir que tu aimes la marche 😉 Petite mise au point, cet endroit loin du funiculaire que j’ai mentionné dans la note précédente. Ton poème dit très justement la belle récompense de l’effort lorsqu’on arrive au sommet. Merci beaucoup, la bise au grimpeur.
>Fugitive :
Grand sourire aussi vers toi pour fêter ton retour 😉 Oui tu as raison d’opposer le vide de l’immensité à l’amoncellement des vies humaines. Bises.
>feu roméo :
Voilà une belle évocation sur ce que peut représenter une ville ou un village au yeux de l’être humain. J’aime bien cette idée de refuge qui reste gravée à jamais. Merci beaucoup.
>sven :
Un très beau poème sur la ville, ses murs, ses habitants, ses cris, ses fêlures. J’aime beaucoup l’image du « torchon de ciel gris ». Une belle errance en reflets, ombres et lumières dans laquelle chaque passant essaie de trouver son chemin. Un grand merci pour ce partage autour de cette « ville » que tu connais bien.
>Annick :
Il a eu du mal à passer le baiser bleu mais il a fini par arriver à bon port;-) C’est amusant car j’ai l’impression que tu te crois au bord de la mer avec ce bleu que je vois vert émeraude 😉 Merci pour ces petits poèmes délicieux. Bises.
>amichel :
Ca y est, c’est parti ! Tu as eu du mal à arriver à Lugano mais une fois là-bas, tu enfourches le crayon du poète pour nous proposer un nouveau poème d’amour tout en rimes. Tu as aimé jongler avec le « o » de Lugano. Normal puisqu’on est en Italie. C’est presque une chanson qu’on pourrait fredonner 😉 C’est une habile façon d’introduire ce bijou d’émeraude à la belle. Merci beaucoup pour ta persévérance et la beauté de tes mots. Je t’embrasse.
>trottoir bleu :
Je ressens la même chose que toi. J’ai aussi pensé à ce jeu auquel j’ai beaucoup joué. Pas si enfantin que cela 😉 J’aime beaucoup ces mondes miniatures à observer et photographier depuis la toiture du ciel. On a un peu cette sensation là lorsqu’on traverse la Bourgogne en TGV. Bises à toi.
>Ptigibus:
Pardonne-moi, je viens une nouvelle fois te sortir du cachot de mon blog.
Tu bas tous les records de « o » dans ton poème;-) Belle ambiance. Merci pour cette jolie chanson poétique sur le port de Lugano. Bien à toi et merci pour ta fidélité malgré les avaries de ces deux derniers jours.
juste pour dire qu’il y en qui ont de la chance ! et c’est tant mieux
» Les cadors on les retrouve aux belles places,
Nickel. Les autres, c’est Saint-Maur, Châteauroux Palace,Plus de ciel. »
http://fr.lyrics-copy.com/alain-souchon/les-cadors.htm
J’ai parcouru ce blog
je suis admiratif
bravo ..
Magnifique panoramique , ça donne vraiment envie d’y aller …
Bel éclairage de plus .
En ces lieux majeurs
Du haut de mon balcon
Avec pour horizon
Les Alpes déployées
Dans la brume noyées
Je sors de ma torpeur.
Le ciel qu’un vent essuie
Nous laisse découvrir
Une poignée de vallées ennoyées.
Là, le temps s’est arrêté
Au fil des millénaires
Pour que l’homme y dépose
Des émeraudes
En des écrins de soie.
J’ai écrit :
… Pourquoi faut-t-il qu’en l’écharpe de soie… qui se déroule le long du rivage…
… En haut des marches, la ville…
merci pour ton appréciation et ton 6ème sens !
bonne soirée.
le panoramique fait rêver… mais les vues de près me font l’effet inverse… les blocs de béton à foison… que les côtes Corses soient le plus longtemps possible protégées de cette urbanisation… Bien à toi Ossiane. Bon Week-end 🙂
oui tu as raison Ossiane le vert émeraude baigne le lac
mais mon oeil en ciel ce matin le couvait bleu
alors le baiser du lac pour moi fut bleu
encerclé par les rumeurs des maisons
et peut être demain je le verrai bleu blanc rouge le lac, comme si il était en belle vieille France… clin d’oeil du soir. Je suis contente de passer plus facilement me baigner sans attendre.. .. plouf …. et déjà je m en vais.. mmmh… délicieuse l’eau du lac vert émeraude bleue dans mes pensées blanche dans ses voiles rouge passion de sa vie mauve d’écrin de paradis….
Lugano banco
la suissitude en béton
les côtes font mal
swiss made
les francs s’affanchissent
perles bjoux font les quais
le peuple en piscine
swiss made
Etouffée
Par les pipis
De la ville
Le bleu
Se barre
Vers
Le vert
Et au moment où je me détends à écrire, je pense à ceux qui doivent être rouge pivoine de bosser sur la plateforme qui est passée par toutes les couleurs depuis hier…mais c’est déjà mieux!
En ce qui me concerne ce qui me manque, mais c’est déjà depuis Novembre, ce sont les ‘dix’ derniers comments et pas les cinq.. j’ai toujours peur de louper dse trucs superbes ou des renvois sur d’autres pages.. bises.
Bon, moi cela me met en malaise cette histoire de plateforme, j espère que jamais elle fondra comme les icebergs…
Sven votre premier commentaire de la journée est très beau et me touche profondément, j’y ressens une grande douleur, il m’a plongé dans une grande mélancolie.
J’aime beaucoup ce que vous écrivez, souvent si triste et plein de questions fondamentales.
Merci. Je vous offre ceci :
L’écharpe de soie aux si douces couleurs
S’est envolée au loin au pays du grand froid
Mon amour s’est perdu dans le bleu boréal
Mon cœur a éclaté comme grenade au soleil
>>>> Mes réponses sont tardives d’ou mes commentaires un peu plus raccourcis ce soir.
>temporel :
C’est vrai que cet endroit est un lieu de vie un peu privilégié. Merci d’être venu donner ton avis. Bises.
>bernard (2) :
Bonsoir Bernard (2) et bienvenue sur le blog 😉 J’ai un autre Bernard qui intervient ici d’où ce numéro. Pardonne-moi. Merci beaucoup pour ton enthousiasme. Au plaisir de te revoir sur ces pages.
>Michel b :
Merci beaucoup pour ton avis éclairé. Je suis sûre que tu serais enchanté par les lieux et la belle lumière de l’Italie.
>pierre (2) :
Je vois que tu affectionnes particulièrement ce balcon 😉 Merci pour ce très joli poème. J’aime beaucoup ces émeraudes déposés là. Je t’embrasse.
>sven :
Ok merci, j’ai corrigé.
6 ème sens pas vraiment 😉 Je commence à connaître chacun de vos styles d’écriture 😉
>camille :
J’ai effectivement pensé à l’effet dont tu parles mais je me suis dit que c’était finalement pas mal de les mettre côte à côte pour provoquer des réactions. On perçoit les choses différemment selon les angles de vue. Vu de haut, on pense au béton qui salit les côtes mais je t’assure que d’en bas ce n’est si terrible que ça en a l’air. Ca n’a rien à voir avec Monaco qui est très bétonné. La bise du week-end.
>Annick :
Pas de problème pour que tu vois toutes les couleurs dont tu as envie dans ces photos 😉 Ca m’a simplement amusée.
Ton dernier poème me fait sourire 😉 Où vas-tu chercher tout ça 😉
Tu as raison pour les couleurs de la plateforme du Monde 😉 J’espère qu’on va pas se retrouver avec un truc complètement bancal.
Pour ce qui est des 10 derniers comments que tu réclames, coincidence amusante, j’y ai justement pensé hier car comme toi, je trouve que ça permet de voir la vie du blog en profondeur puisque de nouveaux commentaires sont déposés chaque jour sur d’anciennes notes. Figure-toi que j’ai l’intention de demander à l’équipe technique de nous offrir cette possibilité rien que pour toi 😉
La plateforme tient debout ; elle est simplement un peu ballotée par les courants. Attention au mal de mer 😉 Bises de nuit.
>Yves :
Hé oui Yves en tant qu’habitant du jura suisse , il est tout naturel que tu évoques le béton, les banques, l’argent, ces images qui collent à la peau de la Suisse. Merci pour tes haïkus.
Rêvé pour l’hiver OOO000ooo………….
http://etic.univ-reunion.fr/get/images/Images_BB/lugano3_turquoise.jpg
d’une rive à l’autre
d’une rive à l’autre
eau pailletée et diaphane
où tu sembles chercher
la profondeur d’une image
assemblage de legos
où tu sembles chercher
l’inébranlable édifice
courbe standardisée
où tu sembles chercher
l’errance des voyages
oui la masse de maisons était bien de moi – j’ai publié de changer l’identitée que m’avait attribué le blog (sur tous ceux du Monde hier matin c’était assez drôle)
Essai
Lugano
Le sujet est tout
Florilége d’images qui fascinent et font rêver
Ne dit-on pas que la vie est toujours un voyage
Tes images aussi.
Aujourd’hui tu nous emménes à Lugano
Demain peut-être à ….
Réserve tes heureuses surprises, Ossiane d’Amarante
Nous sommes présents, conteurs anonymes.
Bonjour Marie-D
il est difficile de trouver le juste équilibre et sa place entre le rouge de la passion humaine qui nous entraine au fond de nous-même et le bleu évasion qui nous emmène dans l’immatériel et l’infini… les deux nous entrainent dans l’extrème joie et l’intense peine… au carrefour de ces deux sentiments on est souvent seul comme au beau milieu d’une grande place, seul comme un messager qui n’aurait plus de lettre à porter… alors je sais faut lâcher prise, simplement être l’observateur de
ses fluctuations intérieures et écrire de beaux poèmes sur le bleu , le rouge, et toute la symphonie des couleurs … je t’embrasse tendrement, sven
Le mal de mer, nous l’avons ce matin: ce n’est pas Ossiane qui conduit mal. Le mainteneur a posé les brides sur le col de sa monture! et tout va à la va comme je te pousse! Les blogs, ce matin, sont pleins de surprises.
On rêve de ces hauteurs , de la lumière , de l’air, du silence.
On rêve de notes sans problèmes.
Des envies de tout fermer, mais surtout pas les yeux, vous prennent et l’on regrette fort ce temps béni où l’on dominait le Monde.
… et je garde le bleu boréal comme un grand châle pour envelopper tous nos rêves et le large sourire du soleil dans la grenade éclatée pour réchauffer nos deux coeurs… merci à toi Marie-D.
Et la vie qui palpite
A l’horizon vertical
Merci Ossiane pour la pose de mon message à Sven
J’ai réussi à me connecter sur ton blog, par le biais d’une autre boite.
et j’ai pu ainsi prendre connaissance de tous les beaux commentaires qui fleurissent dans tes pages.
Ma boite continue à rester connectée en tant que Bruno depuis hier matin.
A Sven,
merci pour tout ce que tu écris, toujours ceci me touche au plus profond. M’émeut. Fait naître ma mélancolie.
Merci pour ta tendre réponse.
De coeur à coeur
Maria
>Bernard :
J’essaie de décrypter 😉
>bouldegom :
Voilà un bon résumé de l’ensemble entre sédentarité rassurante et errance plus instable;-) J’aime bien ton assemblage de legos et de mots qui s’emboîtent. Bises du week-end.
>brigetoun :
Oui, c’est un peu le bazar sur les noms et ça donne lieu à des choses amusantes et déstabilisantes. Mais ça ne m’a pas empêché de te reconnaître 😉 Merci à toi.
>Maurice :
J’espère que le poème intitulé Lugano est bien de toi ? En tout cas, merci pour toutes les impressions qui se dégagent de ton poème. Je tiens à cette idée du voyage interrompu mais à l’heure qu’il est, je ne sais pas encore ce qui succèdera à Lugano 😉 Merci d’être là attentifs à ce que je propose. Je t’embrasse.
>pierre (2) :
Un joli morceau d’écriture bien approprié à la situation du moment 😉 Entre vertige et mal de mer, nos blogs dansent la java et Le Monde zigzague entre les récifs.
L’équipe technique est en train de délocaliser le système de stockage des blogs vers une société de sous-traitance. On en est au troisième jours de perturbations. Il y a de fortes chances pour ça dure encore un bout de temps ;-( Rien d’autre à faire que d’attendre le retour à la normale si c’est possible. Bon week-end, Pierre, je t’embrasse.
>l’œil vagabond :
Amusant ton horizon vertical 😉 Certes la vie est bien là mais concentrée sur une zone localisée. Le reste du pourtour du lac n’est pas bétonné. Bon week-end à te reposer après ton long voyage.
>Maria-D :
Heureusement que tu as trouvé une autre solution. Je crois comprendre que lorsque tu veux poser un commentaire, les cases sont préremplies avec les coordonnées de Bruno. Si c’est le cas, il te suffit de remplacer ses coordonnées par les tiennes avant d’envoyer. Il m’arrive la même chose que vous. Je remplace donc les coordonnées du précédent visiteur par les miennes.
Non ça n’est pas cela , lorsque les coordonnées des autres visiteurs s’affichent , je les remplace par les miennes sans problème.
Mais le problème lorsque c’est Bruno c’est qu’il ni a pas de cases pour pouvoir inscrire mais coordonnées, simplement la phrase : « connecté en tant que Bruno », et ça ne veut pas s’effacer.
Bien sympa ici !!!
Un bon WE
A+
Bisous
Une beauté liquide
aux pieds de la pente oblique
du regard… à l’oeil ouvert
des cimes antiques
>Maria-D:
Ca y est, j’ai tout compris;-) Je crois que j’ai la solution à ton problème. Va sur le site du Monde http://www.lemonde.fr, puis clique en haut et à droite de la page d’accueil sur l’option Quitter pour te déconnecter et prendre une autre identité. Ensuite reviens sur la page des commentaires pour voir si tu as accès aux cases.
>Charles:
Bonjour et bienvenue ici 😉 Merci pour cette petite visite sympathique. A bientôt.
>teresa / imago:
Merci beaucoup pour le clin d’oeil et ce joli poème sur le regard, le haut et le bas. Au plaisir de te lire à nouveau. Je t’embrasse.
des pâtés de sable
autour d un beau lagon
le pied les écrase tous
et retrouve son sable
Impressionnée par la dernière photo
Buildings serrés
On monte on descend
Pas d’air pas d’air
Etouffés étranglés
l’Homme crie
Pas d’air pas d’air
L’été suffoque
Chaleur humidité
Pas d’air pas d’air
On se sauve on court
Tu me tiens la main
Mes doigts courent après toi
Ils sautent dans un canot
La voile se déroule
Ils visent leur eux
Libres serrés aimés
Leurs regards vert émeraude
Brillent de mille feux
Le petit bâteau là bas
C’est bien de qui je parle
Il ondule leurs mots
Murmure leurs désirs
D’être juste rien qu’eux!
Une petite perle bleue, saute de toit en toit…fait une pirouette et plouf dans l’eau vert’ émeraude…les ronds dans l’eau deviennent bleus, la perle a bu la tasse elle est toute verte…une autre petite perle qui passait pas très loin, accourt..la sauve…. l’enlace….et se trouve vert’émeraude bleue.. ..
Hello Ossiane,
tu es devenue un oiseau et ce blog nous fais voyager sur tes ailes!
Des mots et des images, du parfum et des rêves…
Je t’embrasse
Guillaume
Bonsoir Ossiane
Ce petit poème est bien de moi, je ne peux que te rassurer.
Ceci dit vivement Dimanche….
Le bleu du ciel
Plonge son regard
Dans le vert du lac
Et devient rouge
>Annick:
Merci Annick pour tous ces jolis poèmes. Je constate que tu es passée au vert émeraude avec bonheur;-) Bises.
>Guillaumepm:
Hello Guillaume, contente de te revoir;-) Il me semblait que tu avais abandonné ton blog mais je vois que je me suis trompée. Je suis effectivement dans le ciel depuis le premier janvier grâce à mon ange qui me suit et me porte quand je suis fatiguée;-) Bien à toi; je tâcherai de te faire une petite visite. Je t’embrasse.
>Maurice:
OK, pas longtemps à attendre puisque c’est demain. Bon week-end!
>Annick:
Je vois que tu entres dans la zone rouge;-) Fais attention à toi.
C’est dur d’aller à Lugano.
Je n’ai arrivé qu’à maintenant, le coeur comme un fou, en hautes pulsations, dessinant des arabesques dans ma poitrine et le gambe
très fatiguées.
Et tu me dis que pour voir le paysage au complet il faut monter 1.302 m. , à cheval?
Moi, je reste ici au blog et je vois le panoramique et j’atends l’autre moitié.
Merci, Ossiane, de ce beau Voyage.
Bises
maismaisnon, je n ai pas à faire attention, juste le soleil rougit devant le ciel qui épouse le lagon vert…sourire..
juste un instant
je viens me boire
une verre de thé
tout chaud sucré
du lac émeraude
cela fait du bien
L’étang bleu,
Couvert d’herbe-crin ;
Sur l’eau claire
se reflètent les nuages blancs qui passent.
Calme et pureté…
Comme en méditation sur le cours des saisons
Une jeune fille en robe bleue
assise sur l’herbe matinale.
Prends garde !
De son sabot qui frappe le brouillard léger
Un cheval brun-de-châtaigne
a bondi vers toi…
Déferlement de perles nacrées
longeant sur la Baie avaleuse de pierres d’éméraudes
Un bijou en delta plane avec nos amis les bul’airs
Ô cathédrale
La lumière te caresse
Tableau de Monet
>Neyde:
Non ce n’est pas dur d’aller à Lugano;-) C’est simplement que je prends des voies détournées pour y accéder. Je ne suis pas montée à pied là-haut car il faisait 40°C quand j’y suis allée. Il y a une petite route qui y mène. Bises à toi, Neyde.
>Annick:
Farniente, c’est dimanche;-)
>MioModus:
Merci beaucoup pour ce beau poème à la limite d’un conte un peu fantastique. Belle vision que cette jeune fille en bleu et ce cheval brun. Tes poèmes ont toujours une écriture très personnelle. Belle journée, je t’embrasse.
>lilly:
Lilly rose, tu rentres dans mon jeu avec ce bijou perlé;-) Pour l’instant, je reste là-haut à observer la planète terre, si tu veux rejoins-moi par la voie des airs. Mon ange peut venir te chercher. Bisous bullés.
>Maria-D:
C’est amusant que les photos te fassent penser à un tableau de Monet;-) Je suppose que c’est le calligramme qui a suscité cela. Merci pour ce bel haïku.
un tobogan
de vie
du balcon
au lagon
Oui, dans ton calligramme, dès le premier jour, j’y ai vu une peinture impressionniste. Un tableau de Bonnard en premier lieu. Puis peu à peu en me laissant porter par ces vues successives de Lugano en flan de colline, la cathédrale de Rouen m’est apparue telle que Monet l’a saisie, patiemment en captant la lumière de tous les instants qui venait illuminer l’âme de cette grande dame.
J’aime beaucoup le travail de Monet sur la cathédrale de Rouen.
C’est ce que j’aime dans l’art, cette ouverture à l’imagination.
Merci beaucoup Ossiane pour tes conseils d’hier, mais je n’ai pas pu faire ce que tu me préconisais, cependant ce matin tout est rentré dans l’ordre comme par enchantement.
Beau dimanche
toujours aussi beau ton blog, je te souhaite une belle année pleine de bonheur!
>Annick:
J’aime bien ton idée de toboggan. Merci.
>Maria-D:
Flattée que tu vois tant de choses dans mes calligrammes et surtout cette référence;-) La cathédrale de Monet est magnifique. J’ai simplement essayé de rendre les petites cases lumineuses de la ville comme j’ai pu;-) Cette ouverture à l’imagination de l’art est bien sûr très enthousiasmante. Chacun y puise ce qu’il veut en fonction de ce qu »il est. C’est à partir de là qu’on peut construire son propre jardin imaginaire. Il n’y a pas de meilleure liberté. Bonne nuit Maria.
>Anne-Laure:
Merci de tes bons voeux Anne-Laure. Que 2007 t’apporte tes plus grandes émotions photographiques et par conséquent de très belles photos. Je t’embrasse.
Et bin que dire belle photos et trés beau panoramique je n’est pas lu les 72 commentaires mais sa les méritent amplement !
Bravo a vous !
>Antoine:
Bonsoir et bienvenue sur le blog. Ce petit mot pour vous remercier de votre passage et de votre enthousiasme. Bien amicalement.
Cela me rapelle d’une plage pres de la maison de ma tante en Grece. Ces photos et cet haiku me rendent heureuse. Merci.
je découvre votre site et ces magnifiques photos, époustouflant. Attendons la suite avec impatience. Bonne continuation.
>Monicallisa:
Merci pour vos impressions enthousiastes. Je vous invite à venir voir la prochaine publication dimanche soir à minuit. Bon week-end à vous!