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Lecture du Haïku Calligramme: droite, centre, bas.
Une épingle à cheveux
Je dénoue le blanc ruban
De l’aventure
◊ Vue au-dessus d’un des bras du Lac de Côme.
La photo a été prise du haut du funiculaire de Priga.
Le village d’en bas s’appelle Argegno.
Sur le lac un bateau traçait une boucle
Dans l’eau
Le vent décoiffait de tes cheveux les boucles
Une épingle tomba
Nous nous imaginions aller très loin heureux
A l’aventure
Insouciants du temps rien que nous deux
Côte à côte
Le point d’interrogation du sillage d’argent
De notre course
Semblait une question posée à nos serments
D’amour
Dureront-ils toujours seront-ils des baisers
Ephémères
Plaisirs d’un instant volages papillons d’été
Au ciel de Côme
« ô temps suspend ton vol et vous heures propices »
C’était hier
Aujourd’hui tout va si vite et roule au précipice
Du néant
Les promesses s’oublient les souvenirs
S’effacent
Mais la main dans la main tout à notre plaisir
Nous allons
Le soleil nous fait signe par dessus les montagnes
Qui se réveillent
Une coupe d’air frais sera notre champagne
Du matin
Rien ne pourra nous séparer c’est certain
Pas de doute
Vivons l’instant présent sans penser à demain
Sur le lac un bateau traçait une boucle
Dans l’eau
Le vent décoiffait de tes cheveux les boucles
Une épingle tomba
amichel,
a éte très bon lire ton beau poème plein d’amour.
Très, très bon comme toujours.
Du Brésil, je t’embrasse.
Neyde
un vif coup de craie,
en une longue courbe,
le calme rayé
Que de beauté à voir et à lire dès le matin.
ça commence bien.
La journée sera belle.
Le fusain trace
Les esquisses sensuelles
De la rencontre
sous les demi-mots
brusque changement de cap
la peur et la fuite
apparence
je n’ai pas de boucles d’oreilles
je laisse lobes et pavillons
accrocher la musique des mots
je n’ai pas de chaine d’or
je laisse la peau de ma nuque
tisser son écharpe de douceur
je n’ai pas de bague d’argent
je laisse le toucher de mes doigts
égrener ses petits bonheurs
je n’ai pas de scintillants bijoux
la nudité du corps pourra-t-elle
mettre à jour les beautés de la vie
Au fil de l’eau
Au fil des jours
Filant droit au but
O surprise
Vire au dernier moment
Sur l’onde.
Et pour marquer
La fin du voyage
Ossiane pirouette
Et signe
En un joli paraphe.
Longtemps,
Après son passage,
Les ondes vaguelettes
Danseront
En nous.
En boucle …
dans le métro
je lis une phrase
une ligne plutôt
et juste avant de passer à celle d’en dessous, mon esprit s’évade…
à cause d’un mot
qui me rappelle quelque chose, une pensée
et puis d’une pensée me vient une autre pensée
et c’est ainsi que l’histoire que je tiens entre les mains
cesse d’avancer…
j’en suis toujours au même point
les pensées sont toujours là de plus en plus nombreuses
mais cette histoire n’avance pas
n’avance pas, n’avance pas, n’avance pas…
je suis dans une boîte
je veux sortir
je veux m’évader
mon esprit s’évade
mon coeur bat fort, il sait que quelque chose l’attend dehors
il n’en peut plus d’être prisonnier…
j’allume une clope
alors que je n’ai pas envie de fumer
je veux casser mon crayon à papier
je veux crier
délier le ruban qui étouffe mon cri
je veux me faire remarquer…
pourquoi m’empêcher d’approcher
de danser, de déposer des baisers,
d’empêcher mon histoire d’avancer
c’est peut-être mon esprit qui veut aller plus loin
plus loin, encore plus loin, encore plus loin…
c’est peut-être mon corps trop serré
ma gorge qui se noue sans savoir pourquoi
c’est ce monde qui n’est pas fait pour moi
ou tournons la phrase pour faire joli
c’est moi qui ne suis pas fait pour ce monde…
c’est peut-être cette boîte
qui en fait n’existe pas
c’est peut-êre une histoire
qui passe en boucle…
c’est peut-être qu’il n’y a pas de différence
que plus rien pour moi n’a d’importance
c’est peut-être tous ces … peut-être….
c’est très beau amichel et les autres, je reste muette…
Il est fort beau ton haiku, Ossiane, bises du jour.
ton calligramme est fort joli, Ossiane, je relis doucement tous les jolis textes posés,
l année a commencé avec de si beaux écrits encore et encore, je suis attendrie et émerveillée par tous ces écrits ici… je suis gâtée, si gâtée d’avoir trouvé ton bel album sur mon chemin… j’ai beaucoup de chance.. je remercie la vie qui passe .. infiniment…
je t’embrasse fort.. pour te remercier vivement d’être une si jolie présence de vie…
c est beau bouldegom..ce corps sans artifice d’argent.. lui seul en corps vivant…
C est si triste sven,
excuse moi Ossiane, mais mes mots se pécipitent devant tant de jolis textes si forts, j ai eu tort de regarder les photos, lire ton haikuk savourer ton calligramme, et puis lire tous les textes,
je laisse décanter tous ces nectars si forts, et peut être remonteront mes bulles..
IL ET SI BEAU CE MOT: boucle, si tendre, si fort, si frais, si jolie arabesque..
je t’embrasse.
Au gouvernail de l’ embarcation
Un calligraphe en herbe
Il trace à même l’ onde
L’ impulsion eurythmique de son être
Déploie en arabesque naviguée
Le pinceau de la trace éphémère
un pied-de-nez
ma bouche verte de rage
envolées de clown
Tout en surprise
De soierie me grise
Et la boucle souplement se referme
Se plie et se replie
Exquise
Au gré de l’envie
L’oiseau blanc vire
Et s’enivre
De tant de liberté acquise
J arrive pas à écrire, je lis vos mots, jeandler, kaïkan, ils sont si beaux,
heu bouldegom, t as avalé de travers?! sourire..
allez je vais me forcer à ne plus lire les comments en arrivant devant l’image, hugh…mais tant envie de lire….belle après midi…
boucle
tendre boucle de vie
ne m’enferme pas dans toi
si délicate boucle à moi
ouvre ta boucle
laisse moi
vivre
mon doigt
ton doigt
délice
boucle
chaque jour
peu à peu
la vie
dénoue
douceurs
ses cheveux emmélés
et sa main les caresse
lui fait si chaud au coeur
elle tend sa nuque
par coquetterie
et sa main la savoure
lui donne tout son ivresse
boucle c’est un petit mot charmant, la boucle blonde de l’enfant que le parent tourne tendrement de sa main d’Homme, la boucle de la femme devenue grande qui se façonne en chignon pour libérer la nuque aimante aux doux baisers de l’amant………
boucle boucle boucle
nul n peut en doûter
tu es petit mot
tendre ravissement
Courbe et détour
chemin de balistique
espace du tout
>amichel :
Un très beau poème d’amour Michel dont tu es devenuu le spécialiste dans la blogosphère et qui fait craquer les visiteuses de ce blog;-) Tu m’impressionnes, tu exploites le moindre mot, le moindre signe graphique ou visuel qu’on voit dans les toutes photos et comme par magie, tu assembles tout cela de façon harmonieuse et profonde. J’aime beaucoup ton point d’interrogation. Ca me fait plaisir que tu aies réussi à partir en poésie car j’ai trouvé mon haïku un peu confus ce matin. J’y mêle effectivement les cheveux et les jeux de mots sur les boucles, les tournants… Merci beaucoup, je t’embrasse.
>brigetoun :
Ce coup de craie est une très belle image. Bravo pour le calme rayé. Merci Brigitte, je t’embrasse.
>Maria-D :
Oui, de beaux mots pour bien commencer la journée 😉 Après la craie, le fusain. Un très bel haïku plein de sensualité. On peut effectivement tout imaginer autour de cette courbe. Bel après-midi à rêver, je t’embrasse.
>bouldegom :
– Superbe idée ce changenment de cap ! J’ai hésité mais finalement j’ai bien fait de mettre plusieurs photos pour exprimer le mouvement et la vitesse.
– Magnifique deuxième poème autour de l’ornement et de la nudité du corps. Que de belles choses tu exprimes dans ce dépouillement. C’est là que se voit la vraie beauté intérieure. Merci pour ta belle écriture. Bises chaleureuses.
>jeandler :
Merci Pierre pour ce très joli clin d’œil à mon égard. Tant mieux si je t’ai fait une surprise;-) Je ne fais que suivre la progression graphique que j’ai dans la tête. Tous ces sillages différents m’ont beaucoup interpellés. Bises aquatiques.
>sven :
Voilà encore une fois un poème qui me bouleverse beaucoup. Des mots simples qui s’enchaînent, sonnent justes et forts. On est à mi-chemin entre le réel et le rêve. L’esprit, les mots, les pensées et cette boîte qui emprisonne et empêche d’avancer et pourtant, le désir d’aimer et d’aller vers les autres est là. Le corps, les angoisses, l’impression de ne pas avoir trouver sa place. L’être humain peut créer sa propre prison. J’aime beaucoup la fin du poème qui évoque une boîte qui n’existe peut-être pas mais qui fait que l’histoire n’avance pas. Merci beaucoup pour cette belle qualité d’écriture et de sensibilité. Je t’embrasse chaleureusement.
>feu roméo :
Merci pour ton bel haïku original. Je n’aurais jamais pensé à ce chemin de balistique 😉 Bises.
>Annick :
Merci pour tes compliments et pour ta tendresse. C’est effectivement un risque à courir de lire les commentaires avant d’écrire son poème. En ce qui me concerne, je sais que ça me bloque. Je préfère lire l’ensemble après quand je vais sur les autres blogs.
>Kaïkan :
En excellente calligraphe que tu es, ça ne m’étonne pas que tu sois sortie de ta retraite et de la pénombre de ton vaisseau pour venir tracer ce très beau poème graphique avec ton pinceau aquarellé 😉 Merci pour ce texte sensible et courage pour ce que tu entreprends Je t’embrasse.
>bouldegom :
Après quelques poèmes, c’est le moment où en général où tu te lâches un peu plus en poésie sur le mode décalé et fantaisie 😉 Tu as gagné avec ce pied de nez 😉
>pierre (2) :
Très chouette, Pierre, cette évocation de la soie, de l’oiseau blanc pour décrire cette « griserie » et cette liberté retrouvée. Merci pour ce partage, je t’embrasse.
>Annick :
C’est un beau thème la boucle car elle recouvre plusieurs sens. Ton premier poème en témoigne. Tu les décris très bien et j’y ajoutes la boucle ou le virage en épingle à cheveux que je voulais évoquer dans le haïku.
Beaucoup de douceur et de tendresse dans ton poème sur les cheveux. Merci Annick, je crois que tu es dans le bain maintenant 😉 Je t’embrasse.
Oui, Annick on s’enferme parfois dans notre propre boîte, on est son propre prisonnier… son propre voleur de liberté. Tendresse.
On m’avait dit…C’est facile..Vous ne pouvez pas vous égarer…c’est tout droit…Et pourtant….
Empruntez la vague déferlante… perpendiculaire au courant qui traverse le temps…Suivez la pour un bref soupir…Quittez la et prenez à gauche la 2ème vague…celle qui voyage entre le ciel et l’encre de la mer…Laissez partir à droite l’écume frissonnante…et poursuivez à main gauche sur le sillage qui effleure sa figure argentée…Repoussez doucement les embruns qui assombrissent son front…et glissez sur ses courbes imaginaires…
Dénouez le blanc ruban…..
Au fond de mon lit…une épingle à cheveux…
Comme un oiseau
D’aventures épris
Besoin d’espace
De recul et d’envol
Pour tout embrasser
Pour mieux saisir
Pour mieux s’imprégner
De tant de beauté
Et la boucle est t’elle bouclée ?
Quel revirement ! du gris à la lumière et au soleil … comme pour valider ce changement de direction.
Comme toujours les visites sur tes pages Ossiane sont un plaisir.
Boucle Là
Mets une épingle
A tes lèvres
Entends les
Te murmurer
Leurs doux mots
la douce laine angora se détend ses tendres fils et de boucles en boucles en sauts de chat, elle allonge et donne forme au joli mot ‘amour’….
coucou en passant Ossiane, joli ruban.
Bras dessus….
Au village du Lac
pour la prise de vue
je dénoue ses cheveux
ses boucles, ses rubans.
L’aventure!
Un blanc funiculaire
nous appelle d’en haut
en bas c’est Argnegno.
George Sand m’attend
Côme à Bellagio…
J’épingle sa photo
celle prise à Priga
elle a pris ces couleurs
d’une encre ensoleillée
qu’une flamme consume
sans jamais s’épuiser
la boucle
que la vie
prend
j’aime
j aime
in
fi
ni
ment
boucle tourne
et retourne
ondule
et badifolle
un beau
roman
d’amour
une mélodie d’amour en boucle ne peut s’oublier q’en s’aimant en semant ses ondes d’amour au firmament….
>pierre b :
Quel poème, Pierre ! Tu n’es pas allé tout droit et tu as préféré t’égarer dans les courbes de l’imaginaire 😉 Un superbe poème voyage qui passe d’une vague à l’autre de façon subtile et sensuelle avec un très beau final inattendu. Epingle à cheveux quand tu nous tiens 😉 Merci beaucoup, c’est très bien écrit. Je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Envie de s’envoler, pierre. Un beau poème épris de liberté avec cette bonne idée de l’oiseau blanc. Merci à toi et bonne soirée.
>Pam :
Hello Pam 😉 Bonne question … je réfléchis 😉 sans doute l’annonce d’une rupture puisque tu as remarqué ce passage du gris au jaune soleil. J’ai eu envie de raccrocher ce gris à ce coin de feuilles jaunes qui m’a fait partir à l’aventure quelque part 😉 Merci pour ton attachement, je t’embrasse.
>Annick :
Ca y est Annick, tu es partie en boucle avec tous ces poèmes pleins de douceur angora 😉 Merci à toi.
>Catherine :
Coucou Catherine, merci.
>Bernard :
Merci pour ce poème amusant dans lequel tout s’emmêle. Tu as repris tous les éléments de la photo plus tous ceux que j’ai donnés en complément. Le jeu de mot funiculaire n’est pas piqué des vers 😉 Tu les as mis dans ton shaker de poésie et hop un poème est né en beauté 😉 Magique, non ? C’est habilement fait. Elle est bien belle ton aventure. Je t’embrasse.
L’épingle dorée
Je ne sais pas
Comment j’ai pu vivre
Tant des années
Sans toi.
Tu étais au miroir
Coiffant tes cheveux,
Les boucles châtains
Te tombaient sur les yeux.
Ta belle main,
Ta tendre main,
Les mettait en ordre
Mais ils y retournaient
Avec insístance.
Comme une dentelle
Parfumée, ondulante,
Comme une cascade
De fils lumineux
Ils oscillaient devant ta face
Si belle,
Si joyeuse.
Ton geste
Au début gentil,
En suite gené,
Impatient,
se répètait.
Tout d’un coup,
Tu as ouvert
Le tiroir.
Comme en magie,
D’un petit coffret
Est sortie une épingle
Toute en arabesques dorés.
En la voyant
Mes yeux restaient ettonés…
Tu l’as mis aux cheveux
Et les boucles châtains
Sont restés, obéissantes,
Presque immobiles,
Et tu as souri
doucement
-Tu sais, ma chérie,
ma chérie petite-fille,
Cette jolie épingle
Etait à ma fille,
à ta mère,
quand elle était petite
comme toi.
Tu m’as regardé souriante
Et as posé
un doux baiser
Sur ma joue.
Je t’ai regardé
D’un regard mélangé
d’amour et tendresse.
Je ne sais pas
Comment j’ai pu vivre
Tant des années
Sans toi.
Une épingle à cheveux
Je dénoue le blanc ruban
De l’aventure
Dans un élan nerveux
Je grimpe les haubans
Pour tendre la voilure
Par le flot écumeux
Eclaboussé et de joie titubant
Avec désinvolture
Sans un regard d’adieu
De mon passé de forban
Je fais rupture.
Conforme à tous mes vœux
Dans le soir tombant
Je vogue vers mon futur.
Beau, sensuel, original comme j’aime! Les haikaï sont les poèmes les plus difficiles à rédiger , presqu’autant qu’un instantané photographique, ,tu as réussi les deux! Framboisine
La comète toute de glace illuminée
Traverse le temps
Hors du temps….
>Neyde :
Tu m’impressionnes de jour en jour 😉 Un très beau poème en forme d’histoire. Tes mots sont pleins de tendresse et de grâce pour décrire cette femme à sa coiffeuse ainsi que ces boucles de cheveux rebelles. Une très jolie description de cette cascade de cheveux qui tombent sur les yeux. Belle idée cette introduction de l’épingle à cheveux qui appartenait à la mère pour canaliser ces cheveux frondeurs. Bravo pour toutes ces beautés poétiques que tu nous fais partager depuis ton lointain Brésil. Je t’embrasse.
Feu vert ! Il y a davantage de petites fautes mais tu as écrit un texte plus long. C’est donc normal.
– Le mot « boucle » est féminin en français.
– Mais (elles) y retournaient
Avec insístance
– (elles) oscillaient devant ta (face) je parlerai plutôt du visage
Si (beau)
Si (joyeux)
– Ensuite g(ê)né,
– Toute en arabesques doré(e)s.
– Mes yeux restaient ettonés…
Tu l’as mis (dans tes) cheveux
Et les boucles châtains
Sont restées, obéissantes,
>framboisine :
Bonsoir et bienvenue sur le blog sur lequel tu as laissé plusieurs commentaires 😉 Je suis contente que ce haïku te plaise car je n’étais pas très sûre de moi sur celui-ci. Il est vrai que ce n’est pas toujours facile à rédiger; j’y passe souvent beaucoup de temps. Ca dépend du sujet. Je t’invite à revenir partager nos émotions si tu aimes la poésie. Bien à toi et à bientôt.
>MTO :
D’humeur spatiale en ce moment 😉 Serait-ce la satisfaction d’avoir retrouver ta liberté 😉 En tout cas, j’aime bien ton idée de comète hors du temps. Je trouve qu’elle s’adapte bien à la première photo dans laquelle la surface de l’eau évoque le ciel. Merci de ta visite ailée. Je t’embrasse.
C’est drôle de débarquer sur un site de photos et de tomber sur un tel repère de poêtes. Tes Haikus provoquent l’inspiration, c’est le moins que l’on puisse dire… 😉
Bravo pour ce site
chut!
leur
boucle
d’Or
chut!
Je suis assez full depuis la rentrée , de plus mon nouveau site est en ligne , il faut encore le peaufiner .
Je voyage dans tes lignes de courbes en temps de douceur pour calmer la tempête dans mes humeurs ;-))
Un peu agité ces temps-ci , société de consomation de fou !
J’aime beaucoup tes posts ils me relax
Je t’embrasse Ossiane
J
Espace courbe…
coule dans mes veines
souvent dans l’oubli
parfois dans la peine
trouble mes envies
au coeur la passion
toujours plus en vie
je creuse des sillons
surface de la vie
petit coeur qui bat
ruisselle le ru
la vie qui s’en va
les larmes déçues
tutoyer tes cils
écouter ton coeur
doux est mon exil
simpliste rêveur
regard horizon
nuage sans ciel
caresses et frissons
la vie informelle
nos peurs complices
saveur de réglisse
la mort pain d’épices
plisse nos malices
et le ciel nous dépasse
et le vent nous enlace
et la mer laisse ses traces
à nos vies qui passent…
Tant d’amours et de serenité, c’est beau, c’est beau. Merci à vous, à moi, à nous.
Quel ouvrage se tricote avec ces lignes qui serpentent, se croisent , se rapprochent, s’éloignent ?
Quel tableau se dessine avec les courbes de nos arabesques?
Tissu vivant, création permanente
La vie dans l’instant
Trace fugitive
BRAVO OSSIANE!!!
Dis-moi le poète, où trouves-tu l’âme de ta foi…
Les mots lèvent leurs yeux vers un océan bleu…
Ils me créent un univers à l’endroit et à l’envers…
Une plongée dans le cœur du ciel de mes pensées…
De merveilleux délices, ils colorent mes édifices…
Avec de très beaux airs m’offrent leurs mystères…
Une palette de tons harmonisant mes diapasons…
En élite, ils m’expriment les barrières des limites…
Avec emportement, poète, sur la harpe du temps…
Je joue toutes leurs musiques sans être pudique…
En troubadour, leurs pensées chantent l’amour…
Et leurs mutations déclarent leurs simulations…
Le renvoi d’un mirage de partage dans un émoi…
Des graines emportées par le vent d’une marée…
Qui germent et grandissent pour trouver le terme…
Prospérant dans l’alliage du graal d’un mariage…
Une alchimie élevant la pierre philosophale amie…
Qui colore l’unique nectar de l’essence de son art…
Un rêve halluciné à en être diablement déconcerté…
Une fusion des odeurs qui dévoile une âme soeur…
Perçant le brouillard même dans le noir des savoirs….
L’explosion de l’être intérieur éclairant le bonheur…
D’une chaîne volcanique en recherche psychédélique…
Chaque saison parfume mes expériences de frissons …
Dis- moi encore, poète où trouves-tu l’âme de ta foi…
CHRYS
>Raf :
Bonjour Raf, bienvenue sur la planète poésie 😉 Merci pour ton gentil commentaire. Je suis moi-même la première étonnée de cet afflux de poètes et suis très heureuse de ces cadeaux de mots généreux. Au plaisir de te revoir sur ces pages.
>Annick :
Chut ! je me tais.
>Bruno :
Bonne nouvelle que tu m’annonces ! Il va falloir que j’aille voir ça 😉
Déjà la tempête Bruno ? Viens faire ta pause relax sur mes pages, te souviens-tu que ta place est la 53 😉 Bises zzzzzzzzen.
>Fred :
Un grand plaisir de te voir revenir écrire tes beaux poèmes en ce début d’année, fred. Celui-ci nous fait entrer dans une autre dimension, celui de l’espace courbe qui fait vibrer le coeur. C’est le poème plein de sensibilité et de douceur d’un grand rêveur un peu mélancolique qui scrute l’horizon, se perd dans les nuages et se laisse bercer par le vent. Merci beaucoup fred, tu écris toujours aussi bien et sais faire passer les émotions. Je t’embrasse.
>Julien Art and You :
Bonjour et bienvenue ici. Merci pour ton passage et ton enthousiasme. Ravie que la beauté soit à l’honneur 😉 Au plaisir de te lire à nouveau.
>Candide :
J’aime beaucoup le tissu vivant dont tu parles dans ce tableau de lignes croisées et décroisées. Quant à savoir de quel tableau il s’agit, c’est sans doute à chacun d’entre nous d’y mettre sa touche personnelle pour que ces traces éphémères vivent ne serait-ce qu’un instant. Merci Candide pour tes évocations sensibles. Je t’embrasse.
>Chrys :
Beaucoup de petits nouveaux aujourd’hui. Bonjour Chrys 😉 Merci beaucoup pour ce cri du cœur qui me touche ainsi que pour ce beau poème en hommage au pouvoir des mots qui s’essaiment. Sois la bienvenue quand tu voudras. Bien amicalement.
Retour au port
La boucle est bouclée
Tes images en boucle
Infinie douceur
Vers toi des voeux tricotins
De joie et de tendresse
Souviens toi de cette croisière en mer
Tes cheveux naturellement bouclés
Cette errance au gré du vent
Belle-Ile en boucle, havre de paix
Bonsoir Ossiane
Boucle de la vie
Sur l’or du temps je file
Mon cœur enrichi
Sur le lac doré
Le temps trace ses courbes
Point de rencontre
Linceul flavescent
Cheveux du temps s’envolent
Voies éphémères
Comme une pierre que l’on jette dans l’eau vive d’un ruisseau
Et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l’eau
Comme un manège de lune avec ses chevaux d’étoiles
Comme un anneau de Saturne, un ballon de carnaval,
Comme le chemin de ronde que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde d’un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom tous les moulins de mon coeur
…
chanson de Michel Legrand, Les Moulins de mon coeur
merci n.talo de réécrire ces doux mots, j aime bp cette chanson!
ATTENTION: avant d envoyer un comment, il faut d’abord effacer nom adresse site et remettre les bonnes coordonnées, s’est pris trop champagne de janvier, Le Monde……hiiiiiiiiiickkkkE!
>l’oeil vagabond:
Bonsoir Chris, ma note tombe à point pour boucler ta longues escapade;-) Merci pour tes voeux poétiques pleins de douceur. Je te retourne ma tendresse pour 2007.
>Maurice:
Un très joli poème plein de légèreté! Je trouve que tu laisses filer tes émotions de mieux en mieux;-) Merci pour cette Belle-Ile en boucle. Je t’embrasse.
>Marie-D:
Trois haïkus d’un coup! Décidément, c’est la grande forme! Trois beaux haïkus qui font la synthèse de trois mots sur lesquels tout le monde a beaucoup aimé écrire: Boucle, courbe, cheveux. Merci pour ton implication dans ce blog ainsi que pour ta belle poésie. Je t’embrasse.
>n-talo:
Bonosir et bienvenue;-) Merci beaucoup pour ce joli texte sur les traces sur l’eau. Je ne le connaissais pas. Au plaisir de te revoir sur ces pages.
>Annick et Maria-D:
Il y a eu de drôles couacs cet après-midi avec la plateforme du Monde;-) je vous laisse récupérer votre bien;-) Bonne fin de soirée.
Boucle
Tu enroules ta spirale
Autour de mon doigt
Qui rosit
Intimidé
>Annick:
Envoie-moi ton comm, j’essaierai de le poster si tu veux.
je suis arrivée ici
et je suis émerveillée
ces corps sont si beaux
ce visage avec ce regard
« vos sculptures touchées
du bout des doigts
me touchent »
merci à toi, mais t embêtes pas, je retenterai aussi! bises.
Mais cela fait trois jours que je tente plusieurs fois..
Zmrzlina mangeait un gateau au jambon, quand ses yeux tomberent sur ces photos, la, la haut. Il s’y promena. Puis une sorte de brouhaha le submergea, comme mille ampoules qui s’allument sur la beaute d’une nuit bleue en plein desert
Sloterdijk
>Sloterdijk:
Bonsoir et bienvenue;-) Merci pour votre passage et votre commentaire bleu et lumineux. Au plaisir de vous revoir.