Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, droite.
La terre vue du ciel
Rayures et cicatrices
Sa peau fragile
Un petit clin d’oeil amical à Olivier pour lui souhaiter la bonne année et le féliciter pour ses beaux slams émouvants. Rendez illico presto vous chez Carpe Diem pour les écouter.
Bonsoir,
toujours aussi beau…
Un peu désolé que tu n’ais pas répondu à ma question chère
Ossiane. Mais bon… je comprends que tu gardes tes secrets !
;O)
Bonne nuit !
Ce blog est le seul endroit où je perds désespérément mes mots qui normalement me suivent partout.
Alors je vais vous la faire en onomatopées, soyez indulgents :
Wha ! Oh ! Ah ! Wahou !
La terre « travaillée »:
dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey:
travailler : de « tripaliare » : tourmenter, torturer….
Mère nourricière
à respecter
Ta photo m’évoque une coupe d’arbre aussi, crevassé.
Comment a-t-elle été prise?
sensations
tu effleurres ma peau
j’en suis toute bouleversée
tu caresses mes mains
mon esprit se soulève
tu touches mon âme
et mon coeur est à toi
tu restes en ma mémoire
et ma nostalgie te façonne
comme un rêve, un doux tourment
tes caresses
tel un sceau
sur ma peau
a tout jamais est gravé
j’aime ce souvenir
j’aime à repenser
j’aime tes mains
sur ma peau
a tout jamais
jane
exérèse en vue
le soleil comme un ciel bleu
ma peau de satin
ou
exérèse en vue
le soleil comme un ciel bleu
ma peau de chagrin
ou
exérèse en vue
le soleil comme un ciel bleu
caresser ta peau
la mer est ridée
et toute frémissante,
tranchée brusquement
ou
exérèse en vue
le soleil comme un ciel bleu
caresser la peau
Ombres errantes
Sur mes rides creusées
Venez pleurantes
> Olivier, une voix chaleureuse posée sur la fragilité de cette terre.
HaïkUU du retoUUr
Sillons qui s’effacent,
La mer avale, recrache.
Le pêcheur attend…
Promenade océanique
*******************************************************
Je n’ai pas soif au ventricule gauche
Ni froid entre mes deux oreilles internes
Ma mémoire de dauphin me porte
Au dessus de toute controverse
Je ne me laisse pas piéger
Par le tissu acidulé d’un mp3 foireux
La preuve ? Les fritures de ma voix
Imprimées dans le cortex de la Terre
fini le microsillon
empêcheur de dire en creux
je grave mon sillon
Un grand papillon
A posé son aile
Jusqu’à l’horizon,
Ecailles vers le ciel.
De son corps fragile
Il protège l’argile
Matrice et levain
De nouveaux matins.
Ridés à vie
passe -temps implacable
un jour germeront
La gravure aléatoire des DVD donne des résultats esthétiques, mais décevants…
Merci de nous rappeler de manière poétique, la fragilité de cette belle Dame Terre
Souffle suspendu
Sur l’étoffe de la Terre
Plis et replis
La Terre elle aussi a ses reides
La Terre elle aussi souffre
De voir se faire malmennée
Par tous ses être qui la polluent
La Terre elle aussi a une vie
Qui pourrait être plus longue
Si on la soigne
Ou plus courte
Si on continue à être têtus
De la faire chauffer…
Mais cette photo est si belle
Ne rompons pas le charme!
la terre bleue
n’en peut plus
qu’on lui ôte
ses charmes
dans les champs, la terre se donne aux labours en toute intimité au plus profond d’elle même pour penser faire jaillir mille saveurs, mille couleurs de VIE….
LA VIE
creuse
son sillon
et
sur
la terre
et
sur
l’Homme
Bonjour. La terre souffre bien sûr elle nous le montre parfois et la terre tremble devant les êtres humains, elle tremble si fortement qu’elle ébranle tout sur son passage. La terre est malade parfois elle vomis des entrailles de la terre. Son voimis est mélange de feux et de terre. Ses entrailles sont du charbons ardents qu’elle a du mal à digérer. Surtout la mer et les océans lorsqu’ils sont pollués par les cargots de pétroles. Cette marrée noire est une cicatrice sur la figure de la terre et une grosse tâche sur sa belle mer.Toutes les ordures et la pollution qui salissent notre terre sont des parasites sur l’écorce de la terre. En été la terre avec ses forêts se consume par les incendies. Bien sûr la terre souffre et s’enlaidie, lorsqu’elle se regarde dans son miroir elle se trouve moins belle qu’avant l’apparitions de ces gens là, ces soit disant êtres humains civilisés qui construisent et détruisent. Ces êtres humains qui prolifèrent et s’entre tuent. Qui se multiplient et se divisent. Qui s’aiment et se haïssent. Qui se comprennent et s’ignorent. Ces gens que le sang unit et ont tous un coeur en commun. Ces gens qui ont le même sang et n’évitent pas les atrocités de répandre ce sang sur notre terre. A des endroit de la terre sa couleur est rouge sang. Oui la terre saigne et souffre. Pour panser lses plaies il lui faut la Paix! et beaucoup d’amours. Là la terre sera guérit de tout ces maux et n’aura qu’un mot à dire vive la vie! Vive les hommes! Et vive la terre!! Des baisers déterrés mais vivants.
Couleurs nacrées de la terre si belle.
Métamorphose.
Ce calligramme est si beau sur cet oeil ouvert de la Terre vue du ciel, étoffe chatoyante avec laquelle j’aimerais me vêtir, me draper.
>Aude :
Bonjour et bienvenue ici 😉 Je crois comprendre que tu aimes ce que tu vois et lis et je t’en remercie 😉 Mais pourquoi perds-tu donc tes mots et tes moyens ? Ne crains absolument rien; personne n’est là pour te juger. Un conseil si tous ces poèmes t’impressionnent, lis-les après avoir écit ton commentaire 😉 C’est comme cela que je fais sur les autres blogs. Au plaisir de te revoir.
>Candide :
Voilà un thème qui t’est cher et auquel j’adhère. Effectivement pour la coupe d’arbre. Merci pour cette référence à Alain Rey. Je répondrai à ta question un peu plus tard dans la série car je ne veux pas bloquer l’imaginaire en disant trop de choses 😉 Bises.
>bouldegom :
– L’écriture en cours d’une poésie. Intéressantes ces variations poétiques autour d’un seul vers qui change toute la signification du poème. La peau chagrin, la peau amour, la peau sensible.
– Bien vu cette dérivation sur les sillons des disques vinyles et le gravage de ces creux. Merci à toi, je t’embrasse.
Je ne connaissais pas le terme d’exérèse.
Pour la gouverne de tous, il s’agit de l’ablation d’un organe.
>Jane :
Un superbe poème à fleur de peau qui fait frissonner, jane. Ton poème est sensuel mais aussi plein de douceur, de profondeur puisqu’il touche le corps et l’âme dans laquelle restera gravée le souvenir de ces caresses. Merci beaucoup pour ta belle plume pleine d’amour.
>brigetoun :
Bien vu aussi cette évocation de la mer palpitante. Ton dernier vers frappe fort. Que lui est-il donc arrivé ? Bises.
>pierre (2) :
La peau humaine. Un très bel haïku empreint de mélancolie puisqu’il évoque le temps qui passe. Merci, je t’embrasse.
>UU :
Superbe haïku ! Ta mer est bel et bien vivante. J’aime beaucoup ce pêcheur plein de patience et de sérénité devant les remous. Merci à toi UU; j’espère que ce haïku ne sera pas le dernier et que tu pourras t’octroyer de petites escapades. Je t’embrasse.
>Patricio :
Quel souffle ! J’en suis toute retournée ! Ta promenade est plus qu’une simple balade. Elle sort tout droit de tes « tripes », des organes de ton corps et de ta voix qui veut vivre en phase avec la Terre malgré les rayures. J’adore le coup du mp3 foireux 😉 Bravo à toi. Je t’embrasse.
>Daniel :
Très chouette aussi Daniel cette évocation de l’aile du papillon posée sur l’horizon pour protéger la nature, les sols et la fécondité de la terre. Tu me surprends de jour en jour. Bonne après-midi.
>feu romeo :
Voilà un bel haïku lucide mais plein d’espoir en même temps. Merci beaucoup pour tes poèmes sensibles.
>bonbonze :
La gravure est très dans l’air du temps en ce moment 😉 En tout cas, la gravure de cette photo a laissé des rayures profondes et ineffaçables. Merci pour ta visite.
>Marie-D :
J’aime beaucoup l’évocation de l’étoffe froissée et plissée qui évoque la fragilité. L’allusion à la nacre renforce l’idée de quelque chose de précieux. Merci pour ton beau poème. Bises.
>Cristina M :
Cette beauté que tu vois n’empêche pas d’évoquer des choses douloureuses. Je me demande même si elle n’aide pas à pointer du doigt des problèmes que personne ne veut prendre en compte. J’aime bien ta terre ridée qui souffre et qui voudrait qu’on la soigne. Bien à toi, je t’embrasse par delà les continents.
>Annick :
J’aime beaucoup tes trois poèmes à la fois simples et profonds autour de cette planète vivante.
Perte de ses charmes mais toujours le désir de se donner si on l’y aide un peu. Les sillons sont féconds. Bises d’après-midi.
Cette mer qui frissone, puis cet oeil bleu…la terre, la mer, le ciel…la mère…la vie
Biz
>Pam:
Tout bien vu! Merci pour ce bel enchaînement de mots et d’idées, Pam. Ce sont les mots les plus précieux notre vie d’humain. Je t’embrasse sans oublier le petit Angelo 😉
La terre vue du ciel
Danse autour du soleil
Du sommeil au réveil
Un ballet sensoriel
Elle vit dans l’infini
Aux rythme des saisons
Mais notre déraison
Menace sa survie
Les beautés du monde
Qui de la mer sont nées
Sont vraiment menacées
Par la folie qui gronde
L’étoile qui nous porte
Par notre aveuglement
Connaîtra t’elle le néant
D’une planète morte ?
Il est encore temps d’agir
Pour assurer notre destin
Qui tremble dans nos mains
Au risque d’en mourir
Que l’orange bleue du poète
Aux saveurs délicieuses
Aux merveilles précieuses
Reste un beau fruit de fête
je le souhaite amichel pour nos enfants et nos enfants de nos enfants….
J’aime bien … y’a de la matière comme une macro , mais on y serait bien !!!
Toujours aussi superbe…
Les sillons
Remue bien la terre
Il faut la sillonner
Pour les semailles.
Souffre la terre
Les rainures de la charrue
Mais,
Ainsi bien préparée
Au chaleur du soleil
Et la douceur de la pluie
La semence germera
La terre sourira
Preparer la terre
Pour les semailles
C’est comme
Preparer l’âme
Pour la vie.
Plus tu donnes l’Amour,
Pour magie,
Plus d’Amour te viendras
C’est comme ça,
Mes amies,
Mes amis,
Il faut des rayons
Et des cicratices
Sur notre âme fragile
Pour qu’elle se prepare
Pour la vie
Mais, il faut aussi
Un beau soleil,
En or, en bleu,
En vert, en rouge,
Tu peux choisir,
Pour chauffer
la semence de l’Amour
L’Amour germera
Tu souriras
vue de haut…
Je vois un oeil qui se reflète sur les reflets changeants de la vie
je vois les traces de nos pas que piétinent nos rêves alléatoires
les rides, des déchirures du temps, les marques que rien ne répare
l’ondulation gracile et fragile du vent sur les vagues où souffle l’esprit
je sais que rien ne résistera à l’écrasement, à l’éparpillement,
aux blessures que la vie inflige, au désespoir, aux tourments,
aux millions de particules qui rejoindrons l’immensité de l’univers
quand nos corps disloqués et desséchés retournerons à la terre…
je rangerai sagement mon poignard dans son étui en carton
j’effacerai les traces de mon passage sur la plage à l’abandon
où seul le vent du désert qui souffle en recouvrant mes pas
marquera sur les cicatrices de sa peau le reflet de mes choix
Parti pour un voyage, immense et incertain…
Un voile de lumière vibre sous nos regards. Il chante, infiniment, d’un souffle maritime, en vagues de silence et de senteurs infimes. Empruntes digitales, rides étincelantes, le crayon de couleur a choisi le vert d’eau, celui qui est profond, qui trace vers le jour des sillons si cruels, des taches en filigrane, des griffures charnelles.
Epris de liberté, dans nos courses furtives, nous survolons le monde, entre deux continents.
Alors sous nos paupières, en kaléidoscope, s’ouvre un regard puissant: auréole envoûtante à l’iris indigo, cerne le coeur turquoise d’une pupille avide. Comme une encre jetée sur la page froissée, en traînées carminées, en longues cicatrices, des marques de tristesse révèlent la texture d’une âme chagrinée. Tout en fluorescence un rêve nous aspire; aventure fragile ou illusion d’optique?
Est-ce l’ombre des ailes,
les lignes de ma main,
le reflet d’éternel
qui sillonnent le temps
celui qu’entre deux rives
l’image du désert
jette sur son buvard
en formes d’arc-en-ciel
en couleurs impossibles?
Des impressions premières
gravent au fond de l’eau
les soupirs harmoniques
d’un univers benthique.
La surface du jour
trace dans ma mémoire
un fatras galactique
à l’oeil éblouissant.
Tel un vaisseau qui plane,
nous invoquons le vent
pour errer sans effort
là-haut
sur l’Océan.
>amichel :
Un très beau cadeau de mots, d’images, d’idées. Comme j’aime cette orange bleue aux saveurs délicieuses. Tu opposes le rythme naturel de la terre et de son beau spectacle à la déraison de l’homme. La sagesse et le bon sens ont fait place à la folie. Les poètes comme toi savent émouvoir et faire passer des messages pour rendre ses habits de fête à la planète bleue. Merci beaucoup pour ta plume sensible. Je t’embrasse juchée sur un nuage.
>Michel B :
Merci Michel. Macro … mystère 😉 Bonne soirée.
>papou :
Bonsoir et bienvenue 😉 Merci pour ces premières impressions exposées au grand jour 😉 Au plaisir de te revoir.
>Neyde :
Un formidable poème qui me touche profondément. Tu t’es emparée des mots « sillons » et « terre » de bien belle façon. Le parallèle fait avec les sillons et la planète de ma note n’en est que plus saisissant. J’aime beaucoup cette idée de la semence du sol qui rejoint la préparation de l’âme pour affronter la vie. Tout comme cette nécessaire présence de cicatrices et de soleil. Donner de l’amour, c’est en recevoir. Merci beaucoup, c’est très beau. Je t’embrasse.
– (A la) chaleur du soleil
– Plus d’Amour te viendra
>Sven :
Tes mots me transpercent souvent car tu mets beaucoup de toi dans ces superbes poèmes. Tu en donnes une nouvelle fois la preuve avec ton regard lucide sur le sens de la vie et ses tourments tandis qu’un beau vent de poésie souffle sur tes mots. Rien ne résiste à la mort qui transforme le corps en poussière et qui retournera à la terre. Une très belle dernière strophe où l’homme se prépare à la mort et efface les traces de son passage sur terre. Bravo à toi, je t’embrasse.
>Bernard :
Décidément, il n’y a que du très bon dans tous ces poèmes successifs. Je reste sans voix devant la beauté de cette évocation très détaillée et sensible de ce voile de lumière et de ce regard en kaléidoscope. Rien n’échappe à ton œil sensible. Ni les couleurs, ni les traces et griffures. Beaucoup de questions en images féériques sur l’origine de ces sillons. Je suis contente que ça vous fasse autant gamberger 😉 Un grand merci pour ce magnifique partage. J’ai beaucoup de chance d’être si bien entourée par vous tous. Je t’embrasse.
présage
qui sont ces oiseaux noirs
poussés par les rayons du ciel
les ombres de leurs sombres ailes
s’impriment en creux sur les flots
le vent d’une nouvelle tempête
bouleverse les ondes de la mer
l’écume se hérisse de métal
la peau de la terre se trouble
ma poésie d’orage fait rage
avant d’essuyer les larmes
qui inondent le paysage
La terre se met à genoux
Elle implore le ciel
Que l’Homme la respecte.
dans le sillon de la vie
la vie tout simplement
tout simplement la vie
c’est bon de la fouiner bleue
pour y voir fleurir des délices
Si fertile
Si fragile
Ne faut-il
La déchirer
La braver
La violer
Pour qu’elle donne
Son miel
Ses moissons
Ses saisons
La peau de la terre?
Bonjour Ossiane,
tu me dis souvent que je m’implique beaucoup dans ce que j’écris et là vois-tu j’ai soudain l’aîle du doute qui me frôle… j’essaie toujours de traduire comme je peux la relation que j’entretiens avec les autres, avec les choses, avec l’univers et en fin de compte toujours avec moi-même… l’énergie que nous puisons tous dans cette relation fluctue sans cesse, soit le cercle se fait avec l’autre, soit seulement avec l’univers…soit il ne se fait pas et l’énergie se perd… dans notre désir de « finitude » nous recherchons toujours à refermer le cercle. Mais, ce matin ton commentaire me fait m’interroger sur cette quête personnelle et son utilité ici… Je ne souhaite surtout pas m’imposer, je suis quelqu’un qui cherche, qui cherche seulement sans fin, son chemin… enfin, je n’ai rien à vous donner que vous n’ayez déjà au fond de vous bien plus beau, bien plus fort, bien plus présent et que j’admire avant tout.
Toujours nous espérons accueillir
Les merveilles de l’inespéré.
Au sein du temps qui passe, soudain
Point la comète, souffle l’ouragan.
Chère Ossiane,
merci infiniment pour ce clin d’oeil à mes slams !
Merci à aMichel et à Neyde pour leurs mots !
Bouldegom gros bisous ainsi qu’Annick !
Je vous souhaite une belle et heureuse Année de tout coeur !
Souhaits
Inavouables
Liberté
Louanges
Ovation
Naturel
Sensations
Ossiane tous mes voeux de bonheurs !
Je t’embrasse bien fort, et encore MERCI !
OLIVIER
Les Huns et les autres
dans toutes les nations
marchent d’un même pas
de bottes de convois
la danse du monde
ils frappent et se vautrent
défoulant leurs passions
leurs yeux ne scillent pas
faisant force de loi
oublieux de l’onde
du grain de l’épeautre
de l’espoir des sillons
une belle au bras
de la senteur des bois
la gaieté des rondes
Ossiane et Neyde, un poème rien que pour vous sur mon blog !
Bisous,
OLIVIER
>bouldegom :
Un beau poème boudegom. Astucieux de dériver ces oiseaux noirs en sombres présages. J’aime beaucoup. Bises du soir.
>Annick :
Un bel appel au secours et un hymne à la vie. Amusante ton expression « la fouiner bleue ». C’est du Annick tout craché 😉 Merci beaucoup.
>Pierre (2) :
Tes mots sont percutants mais tu as sans doute un peu raison. Pour être plus soft, je dirais qu’il faut travailler, amender et ensemmencer la terre après l’avoir ouverte pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même, non ? Merci pour ce poème qui interpelle. Je t’embrasse.
>Sven :
L’aile du doute s’est envolée; tu es là tout entier avec nous 😉 Je t’embrasse bien fort.
>MioModus :
Ton poème est riche en images. L’homme a toujours le désir de s’élever et d’espérer davantage mais il lui faut affronter aussi la cruelle réalité. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée. Merci pour tes poèmes qui dépassent le réel. Je t’embrasse.
>feu roméo:
Tu m’impressionnes roméo avec ton jeu de mots, ton évocation porteuse de message de paix dans la folie du monde. Quel talent tu as! Je t’embrasse et te remercie.
>Olivier :
Contente de t’avoir fait plaisir et de t’encourager à continuer dans cette quête des mots. Bien à toi Olivier. Que 2007 soit plein de promesses. Je t’embrasse chaleureusement.
Sillon
Oeuvre de la terre
J’interprète les signes
Fruit du travail des hommes
Je lis les tracés
Sans commencement, ni fin
J’apprends à déchiffrer
Lorsque tu sculptes les champs
Je reste imaginatif et rêveur
Bonsoir Ossiane.
Sillons parrallèles
Se donnent la main
Dans la force de deux
en avançant la vie,
on se met au lit
on se repose
on pose son microsillon
en écoutant le mange disque
on s’endort
on pleure
on rit
on éteint
en fermant l’oeil de vie
si y’on m’avait prévenu..
si y’on m’était rendu..
si y’on m’entendais tu?
si y’on m’avais tu vue?
si y’on m’enlaçais tu?
si y’on me sentais tu?
si y’on m’avalait toute crue…
Du champ d’à côté, une graine se perd dans un sillon tout frais labour, elle pousse elle graine et elle se jette dans le sillon de l’autre champ, et ainsi font les graines qui sautent tout autour de la terre, comme des petites puces de vie qui se nichent, se blottissent, grandissent, font des petits qui se nichent, se blottissent, grandissent, font de spetitrs qui……
ahhh zuuuuuuuttttttttttt… jhdbchdcsdhbbnnnnggrrrrrschlajshhx …
on dira que les spetitrs c’est les bébés des petits…. clin d’oeil!
ANGE
SILLONne
La terre
En quête d’AMOUR
Et il doit faire
Des mille fois le tour!
> Ossiane, je suis bien d’accord avec toi mais il reste que nous maltraitons bien mal cette planète qui est la nôtre. C’est ce que je voulais dire . Bises
SI ON FERME LES YEUX…
Des flots de VIE
jaillissent soudain
des lignes de ses mains …
MAIS SI ON FERME LES YEUX …
De la planète TERRE
il ne restera plus rien,
RIEN que la caresse du vent
juste un trouble léger de l’air,
et le souvenir d’une IMAGE
qui tremble sur l’ eau …
signature : UNE VERITE QUI DERANGE
En particulier à Jeandler avec lequel je partage son émotion pour la terre si maltraitée.
>Maurice :
Tu as définitivement fait éclater la structure du haîku 😉 Envie d’espace, de liberté , de créativité que tu exprimes bien dans cette lecture des sillons de la terre. Un paysage qui fait rêver et donne lieu à multiples décodages. Merci beaucoup de te laisser emporter ainsi par la fièvre poétique. Je t’embrasse.
>Annick :
Quelle verve poétique ! Tu m’impressionnes. Tu exploites à fond tous les titres 😉 Ton troisième poème me fait rire avec tes « si y’on ». Mille mercis à toi.
>pierre (2) :
Ok Pierre, message bien reçu. Je suis d’accord avec toi 😉
>Sven :
Et voilà que tu ricoches sur le « si on » d’Annick 😉 Je ne sais pas si c’est voulu …
Magnifique poème qui donne envie de fermer les yeux aussi même si cette vérité dérange. Images émouvantes, ces sensations impalpables qui restent. L’homme n’est que poussière. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée 😉 Bises du soir, sven.
sven,
les hommes oublient qu’en maltraitant la Terre ils maltraitent le futur d’eux mêmes.
Annick,
j’áime ton jeu de prononciation avec les mots – sillon / si y’on.
déjà je suis gâtée avec vous,
et encore plus gâtée,
gâtée de chez gâtée,
par vous, est bien bien doux.
si y’on se gâte ensemble
c’est merveilleux de vie!
si y’on se gâte tout seul
c’est bien trop triste de vie!
Empreinte digitale
Témoin millénaire
D’un ancien règne animal
Sillon végétal
Sous la lune amère
Luit dans la nuit tropicale
Mémoire minérale
Quête de la pierre
Bleu saphir philosophal
Gravure glaciale
Infinie lumière
Miroir d’aurore boréale
Larmes de cristal
Rides de la terre
Vibrent au soleil matinal
SI ON OUVRE LES YEUX…
l’image d’un iceberg bleuté glissant sur la nacre des eaux…
Signature : LE CHANT DU CYGNE
Annick Neyde Jeandler Ossiane… en communion de pensée avec vous.
>Anne-Marie:
Que de belles choses tu vois là-dedans! L’humain, le végétal, le minéral, la lumière et enfin la référence aux larmes de la terre qui se ride. UN poème riche de sensations. Merci beaucoup, bon week-end.
>Sven:
Correspondance de pensée avec toi, sven. J’ouvre les yeux en même temps que toi sur ce bel iceberg nacré. Merci beaucoup , je t’embrasse.
Il est peut être beau Ossiane, tragiquement beau quand il part à la dérive laissant derrière lui des milliers d’autres morceaux qui à leur tour dériveront et définitivement retourneront à l’océan…
>sven:
Tu as raison pour cette beauté tragique. Bises.
Salutations d´une fille catalane,de Barcelone, qui vienne de te conneitre just maintenant.
C´est superbe!La première fois que je vois un haiku calligrafique et j´ai aimée beaucoup.
Celleci ne sera pas la dernière fois que je te visite!!Bon travail!!