Silhouettes

Statues

Statue

Silhouettes3

Ombres séculaires au bord de ma paupière, que contemplez-vous?

* Lecture du Haïku Calligramme: droite, bas, gauche.

Ombres séculaires
Au bord de ma paupière
Que contemplez-vous?

* Jardins de la Villa del Balbianello sur le lac de Côme.

* Prochaine publication, dimanche soir.

47 réflexions sur « Silhouettes »

  1. une statue
    un arbre
    une statue
    un arbre
    une poterie
    un arbre
    une statue

    et cela dégage chez moi, une athmosphère étrange, de mal aise, il me manque d’y trouver de la vie, tout semble si figé, cela me serre… alors..
    j’y dessine le cri d’un oiseau, le rire d’un enfant, le baiser d’amoureux, le vol d’un nuage, la main d’un rayon de soleil, le colier de perles de la pluie, la danse des feulles, le froufrou des fleurs, le crissemnt d’un pneu de vélo, le vol d’un papillon…
    pfffffffffff…je me sens mieux…

  2. >Neyde:
    Merci pour ce petit haïku du passé. Bonne idée que ce glissement pour faire défiler le temps. Bises à toi et bonne journée!

    >Guess Who:
    Hello Tiago, contente de te revoir sur ce chemin;-) Beaucoup de questions ouvertes pour le visiteur. Ne voient-elles pas que ce qu’on veut bien y voir… Bonne journée et prends soin de toi!

    Annick:
    Aïe! La sensation figée que tu éprouves est certainement dûe à cette vision derrière ton écran. Pas de senteurs, de sons, de contact de l’air avec la peau. C’est pourquoi tu remplis si joliment ce tableau de toutes ces parcelles de vie. Pour ma part, cet alignement de statues ne me met pas mal à l’aise. Au contraire, j’ai l’impression d’être un peu hors du temps et ça me plait;-) Bonne journée, Annick; je t’embrasse.

  3. Les gisants se sont relevés, ils se sont parés de voiles et de vie et dessinent, avec vénération, une haie d’ honneur à la palpitation lumineuse, aux reflets de pluie, à la douceur des flocons, aux assauts langoureux du vent …
    Passe un homme, ils le suivent des yeux du coeur et désembuent son regard à la beauté du monde …

  4. >Miomodus:
    Merci à toi; tu es vraiment le bienvenu. J’ai fait une petite visite sur ton blog. Tu écris de la belle poésie. J’y repasserai. Bonne journée!

    >Kaïkan:
    Magnifique morceau de poésie, Kaïkan. J’aime beaucoup cette idée de gisants et de haie d’honneur aux assauts du ciel. Tu t’es également emparé de la question de mon haïku avec une grande beauté et émotion. Merci beaucoup, grande poétesse de l’ombre. Je t’embrasse.

    >tezeni:
    Bonjour et bienvenue sur ce blog;-) Merci beaucoup pour le beau voyage intérieur que vous avez fait sur cette note. Ca me fait vraiment plaisir;-) Au plaisir de vous lire à nouveau.

  5. c’est vrai que cela marche, à distance..

    je r’ouvre sur l’image et ressens une forte chaleur, les odeurs des verdures qui au matin se réveillent et se lèvent, je prends l’allée et je me laisse guidée les yeux fermés, paisible…mais juste le jour…
    car à la nuit tombée, j’aurais peur de ces statues,………..si toutefois, l’une venait à bouger….

  6. Pour l’élection de Miss Statue 2006, la gagnante est: Photo n°3!
    Apès le défilé et les photos de groupe la belle inconnue a un sourir ému et timide…
    Elle n’est pas habituée aux deux gardes du corps à ses cotées,qui doivent éviter les débordements de foule

    Et se trouver centre d’interet photographique dans OSSIANE MAGAZINE est intimidant! Mais ou est MMe de Fontenay?

    humour du jour!Bises Yo-cox!
    http://photo-passion.blogspot.com/

  7. Les ombres s’étendent,
    repoussent le contre-jour
    Plants de lumière -vert-
    Stature minérale
    part semer, feuilles ou vertes
    La vie végétale

    H.:

  8. Contemplations bulloises
    avant que nos Verts s’en aillent

    Bientot Tapis blanc
    des ronds bulles aux flocons d’Ombre

    Rêvons -nous
    Evadons dans nos pensées

  9. Ombres que le vent efface…

    A travers ce rideau de brume
    impalpable voile de verre
    où tout s’estompe et se trouble
    dans la glace, les matins d’hiver…

    Par-delà les formes embuées
    sur les carreaux d’une fenêtre
    tout doucement ma main a glissé
    sans jamais pouvoir vous atteindre

    vous, passantes que le vent efface
    drapées dans vos manteaux de givre
    ombres, dont les pas retentissent
    au plus profond de ma mémoire…

    Et, dans ce désert sans tendresse
    ma voix sur la vitre s’est brisée
    sans comprendre vous êtes passées
    loin de mon appel de détresse.

  10. ossiane je pars pour 8 jours 0 NYC l ‘appareile en bandoulière , je t’associerai à quelques prises de vue si tu n’y vois pas d’inconvénients Alain

  11. >Annick:
    Imagine un beau clair de lune sur ces statues. Il y a de quoi te faire rêver, non?

    >yo-cox:
    Tu as l’humeur bien gaie aujourd’hui;-) On peut dire que tu as le sens de l’humour, yo-cox;-) Je n’ai pas besoin de Mme de Fontenay tu sais car c’est moi qui fais le casting 😉 Je préfère les statues aux mannequins sans âme;-) Merci pour ta gentillesse et tes bons mots;-) Je t’embrasse.

    >Hugues:
    Bonjour, quel plaisir de te voir ici;-) Tu as décidé de franchir cette porte et tu m’en vois ravie;-) Merci beaucoup pour ce joli poème dans lequel végétal et minéral se côtoient et s’imbriquent. C’est en effet un des aspects particuliers du jardin ce lierre qui par à l’assaut de la végétation et des murs. Bon week-end. Bien amicalement.

    >brigetoun:
    Dans ce petit haîku, tu mets en avant avec justesse la matière qui enveloppe ces silhouettes végétales et minérales. Impression de verticalité et de rigueur. Bises à toi et merci pour tes mots.

    >lilly:
    Je suppose que ta réflexion porte sur la troisième photo. Notre complicité bulloise nous porte à échanger autour de ces petits ronds d’ombre et de lumière;-) Le maillot vert des arbres me rappelle une boisson bien connue;-) En tout cas, je ne vais pas tarder à trinquer avec toi lilly pour la soitie imminente de ton livre;-) Baisers bullés.

    >Sven:
    Tes poésies sont vraiment très belles et pleines d’émotion, Sven. Univers impalpable de brume, des carreaux que l’on ne peut traverser, des ombres errantes qui passent sans se retourner, un appel de détresse sans réponse. Apparemment, nous sommes dans le monde des rêves qui peuplent nos nuits mais on pourrait aussi ressentir tout cela dans le réel avec cette difficullté à communiquer et échanger qui caractérise notre société cloisonnée. Bravo à toi et merci de nous faire partager toutes ces parcelles d’humanité. Je t’embrasse et te souhaite un bon week-end.

    >Vi:
    Coucou furtif mais ravi, vi;-) Merci!

    >alain de la communauté:
    Hi Alain, tu vas à nouveau jouer à l’américain;-) Je te souhaite un bon séjour là-bas. Comment vas-tu m’associer? Par la pensée je suppose… à part cela, je ne vois pas;-) Bises chaleureuses et à bientôt.

    >Fugitive:
    Comme toujours, un superbe haïku! Quelle belle idée que cette cage qui emprisonne la beauté! Merci pour ta belle plume et bon week-end à toi.

  12. Ce chemin m’évoque un très beau livre sur l’esthétique, de Kirkegaard, »Umleitung »…Chemins qui ne mène nulle part….
    Ces photos sont trop belles !

  13. Ossiane>> De passage rapide avant le ouikende, je te fais une bizz, ainsi qu’à tes deux cours : celle de ton blog, et celle de tes photos [bien belle allée – bcp plus émouvante et ondoyante que le strict alignement dans le jardin du Luxembourg]! ;o)

    Take care.

    à toutes et à tous>> Planifiez votre voyage pour la capitale ! Et venez célébrer avec Aurélie la sortie de son bel ouvrage poétique ! Voir la note chez moi pour toute précision ;o)
    http://huuan.blog.lemonde.fr/huuan/2006/10/oh_le_bel_ouvra.html

    [off-note: Ossiane, on se verra à la signature du nouvel ouvrage d’Aurélie ??]

  14. Vanités

    Dans l’allée silencieuse
    Danse les ombres des grands arbres
    Aux fourreaux de lierre
    Danse le vent des solitudes.
    Les songes du passé,
    Les figures du temps
    Dédaignant le chemin nouveau
    Regardent avec leurs yeux d’aveugles
    Au fond de l’horizon
    Le rêve mort de leur vie
    De jadis
    L’ivresse des batailles
    La douceur de l’amour
    Enfuies à tire d’ailes
    Vers le trou noir des jours
    Gloire
    Tendresse
    Fougue
    Attente
    Tout passe
    Le sang ne coule plus
    Dans leurs veines de pierre
    Les oiseaux quelquefois
    Leur tiennent compagnie
    L’immobilité de ces corps les rassure
    Ces visages muets
    Que le soleil caresse
    Nous parlent cependant
    De la fuite du temps
    Des os blanchis
    Des vanités
    Et leurs soupirs muets
    Habitent notre cœur
    Entends tu promeneur ?

  15. Statues de pierres
    qui, par le soleil, deviennent ombre d’échelle tombée sur le chemin.
    J’ai froid.
    Trop d’absence me donne froid.
    Ce n’est pas la solitude que je vois en ce jardin
    non
    mais j’entends l’absence
    ce cri glacé du manque de vie.
    Si seulement l’échelle repartait vers le ciel !

    Catherine

  16. cache-cache

    entrechats dans l’ombre et la lumière
    jeu de poursuite à qui-perd-gagne
    à corps et à cris à corps perdus
    chat-perché marelle et saute-mouton
    mise en scène de théâtre champêtre
    pour coeurs frivoles en goguette

  17. Annick

    Si Ossiane me permet, je voudrais te dire que je suis très heureux d’essayer que cette part de nous ,invisible, puisse enfin s’exprimer dans un espace d’échange libre, et d’essayer de matérialiser par des mots, par des phrases, tout ce qui nous lie les uns aux autres, tout ce qui est de l’ordre de l’intuitif, de la sensibilité, des sensations fugitives, des sentiments profonds… un fil peut-être, un cordon ombilical qui relierait notre être profond au reste de l’univers… et il y a un fil conducteur dans tout cela, Annick, une intention, un mouvement plutot, qui nous porte vers le haut dans tout l’amour que nous nous donnons. Je t’embrasse.

  18. >MTO:
    Dommage, je ne connais pas ce livre mais j’imagine qu’il doit être très beau. Merci pour le parallèle;-) Bonne soirée. Je t’embrasse.

    >UU:
    C’est sympa de passer malgré ton agenda bien chargé;-) Jardin ondoyant en effet car c’est un jardin en terrasses au-dessus du lac. Il y a donc beaucoup de petits chemins en courbes.
    Pour ce qui est de l’expo d’Aurélie, je compte y aller mais je ne sais pas encore quel jour. Je serai bien sûr contente de te rencontrer là-bas. Bon week-end et en prime une bise pour chacun de vous trois.

    >amichel:
    Une bien belle façon de rebondir sur le dernier vers de mon haïku, Michel;-) Retour vers le passé dans le silence, vers la vie antérieure qui ne sera plus, marche vers la mort. Ce n’est pas pour rien que tu parles des vanités. Solitude. L’ivresse des sentiments a passé elle aussi. Malgré ces corps sans vie, les visages font écho à notre relation à la vie éphémère. Un grand merci à toi, promeneur de ce jardin de mots. Je t’embrasse bien fort.

    >Catherine:
    Ces photos évoquent des choses très différentes selon les personnes. Belle image cette échelle tombée sur le chemin. Trop de pierre figée crée l’absence de vie. Toute cette angoisse est très bien exprimée et ta fin est fort bien trouvée. On est mieux au millieu des étoiles 😉 Merci beaucoup pour ta belle plume. Bon week-end à toi.

    >bouldegom:
    Ton poème est très différent de celui de Catherine;-) Tu te sens comme un poisson dans l’eau dans cet univers et tout est prétexte au jeu et à la fête avec ces échos d’ombre et de lumière. Un grand merci pour cette petite fantaisie poétique. Bises du soir.

    >Sven:
    Tu peux parler autant que tu veux et interpeller les visiteurs comme bon te semble.

  19. Une sérénité du temps qui passe en douceur ou j’irais bien m’y ressourcer, un petit carnet noir à la main pour écrire des notes sous fond d’ombres d’arbres, mon appareil en bandoulière m’accompagnerais pour immortaliser ce moment à jamais.

    J’adore la lumière qui se dégage des ces photographies.

    Je profite du WK pour prendre un peu de temps pour répondre… car cette semaine à été fort chargée et le blog me permet de retrouver une sérénité d’un partage qui me fait un bien fou

    Je t’embrasse ! !

  20. bonjour Ossiane, comme Bruno, dont je partage les mots, ton blog me fait un bien fou.. et c’est bon de le dire.. c’est bon de partager ce qu’on ressent, quand surtout il s’agit d’instants magiques, où lire de jolis textes, voir des belles photos, écouter, entendre des personnes se déplumer pour faire participer à leurs ressentis, leur élan du moment… c’est savoureux le joli partage Humain pour se faire du bien, et dans ce sens l’Humain me fait du bien, lui qui peut tant décevoir si souvent… c’est bon de retrouver confiance en une belle Humanité qui vogue pour le meilleur, le tendre, le délicat, le sensitif échange…je te souhaite un excellent week et t’embrasse fort…

  21. >Bruno:
    Lumière de fin d’après-midi. Je te vois bien tranquillement assis sous un arbre à écrire dans ce lieu quasiment désert. C’est tellement rare de trouver cette paix à l’écart de la foule lorsqu’on visite. Ne cours pas trop vite et repose-toi bien ce week-end, Bruno. Octobre semble un mois très chargé pour tout le monde. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Annick:
    Ton texte autour de ces partages me touche bien sûr. Si ces espaces d’échanges et d’amitié donnent du baume au coeur et enrichissent les relations humaines, rien de plus merveilleux;-) Des mots tout simples règlent souvent beaucoup de problèmes. Sans dialogue, c’est le repli sur soi et l’absence du regard de l’autre. Tu es la bienvenue et je te remercie pour la générosité de tes mots. Bon week-end, je t’embrasse.

  22. A l’ombre des platanes depuis longtemps décoiffés
    Dans cet amphithéâtre vert calme
    Des résidents de marbre contemplent vaguement l’horizon
    Et TOI le passant tu te perd dans le miroir leurs songes…

  23. Il faut vraiment que je me décide à me glisser parmi cette nuée admirateurs pour te féliciter pour ces belles photos de la région du Lac de Côme. La belle lumière, l’élégence de l’architecture, la finesse des couleurs, beaucoup de délicatesse émane de ces images. Amicalement.

  24. « dans le jardin solitaire et glacé
    deux ombres sont tout à l’heure passées »
    Non! il n’est pas glacé, mais figé, impressionnant, ces ombres longues, cette immobilité des choses
    … Très beau
    Bien à toi

  25. >Virgile :
    Contente de te retrouver en ce jardin, Virgile ;-)) J’espère que tu te portes bien sur ton rocher austral. Je vois que tu n’as pas perdu la main 😉 J’aime bien cette idée d’amphithéâtre et de résidents. Ton dernier vers est très bien trouvé puisque nous laissons vagabonder notre imagination sur cette note. Bien à toi. Bises chaleureuses vers La Réunion !

    >Philippe :
    Bonjour Philippe et merci d’avoir osé franchir le pas de ce jardin 😉 Je ne rajouterai rien à ce que tu as écrit car comme tu l’as compris, il est diffcile de ne pas succomber au charme du lac de Côme. Toi qui aimes voyager, n’hésite surtout pas à y aller. Bon dimanche d’automne. Mon amitié.

    >orchis-mauve :
    Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Tu as écrit de beaux poèmes sur ton blog. Merci pour ce joli brin de poésie tout entièrement consacré à ces longues ombres. Lumière rasante de fin d’après-midi. Jardin figé comme si le temps s’était arrêté mais très apaisant face aux rumeurs de la ville et de la foule. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >L’œil vagabond :
    Ces dames de pierre ont transpercé ton cœur, Chris. Comme ta poésie est claire aussi. J’aime beaucoup. Bon dimanche !

    >Michel (2) :
    Après le bain de mer, c’est donc d’un bain de vert dont tu as besoin 😉 Vas-y, plonge ; il faut en profiter. Bises à toi et belle promenade.

  26. Bonjour Ossiane,
    je te lis de l’Italie. te rappelles-tu de moi? Je vois que tu es venue très près de chez moi, sur le lac de Como. Tu as bien fermé la beauté de ces lieux dans tes images!!!!

    Bises italiens

    Manuela

  27. Et tu nous fais vivre cette promenade avec tant de ravissement.
    Ossiane, tu es ma bouffée d’oxygène et mon apport de chlorophyle quotidien.
    Tu devrais même, être remboursée par la sécurité sociale 🙂

    Bisou du soir.

  28. >Manuela:
    Bonjour Manuela, comment peux-tu penser que je puisse t’oublier;-) Bien sûr que je me souviens de toi; j’ai une bonne mémoire, tu sais;-) Où vis-tu donc pour être si près de ce lac? Milano? Merci pour tes mots. Je suis contente de ne pas avoir trahi la beauté de ton pays;-) Bises françaises. A bientôt.

    >james:
    james, je ne sais plus où me mettre… Si toi tu verdis, moi je rougis;-) Tu trouves ici ce que tu n’as pas à Paris et moi je me régénère sur ton blog avec ton beau regard urbain et un peu de CO2 en prime;-) Bisou de nuit.

    >Jean-Christophe:
    Bonsoir Jean-Christophe, merci pour ton regard. Malgré tout, je ne vais pas tarder à changer d’horizon pour ne pas lasser;-) Bonne soirée à toi!

  29. >peppersunshines:
    Bonsoir, sois la bienvenue sur le blog. Merci pour ta visite et ton gentil commentaire. Dès que j’ai un moment je viendrai te faire une visite. Bonne soirée.

  30. ces statues me font penser à d’étranges soirs où dans le jardin vidé des promeneurs soudain s’animent les statues….
    et puis je pense à Verlaine mis en musique par Fauré je crois….

    Poème
    Clair de lune
    (Clair de lune est le premier poème de Fêtes Galantes)

    Votre âme est un paysage choisi
    Que vont charmant masques et bergamasques
    Jouant du luth et dansant et quasi
    Tristes sous leurs déguisements fantasques
    Tout en chantant sur le mode mineur
    L’amour vainqueur et la vie opportune,
    Ils n’ont pas l’air de croire à leur bonheur
    Et leur chanson se mêle au clair de lune,
    Au calme clair de lune triste et beau,
    Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
    Et sangloter d’extase les jets d’eau,
    les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres

    bonne semaine!

  31. Lacets de verdure entre ombres séculaires,
    Empreintes du passé, qui veillent et gardent l’entrée,
    De la demeure où restent figés
    Hommes et femmes taillés dans la pierre.

    Je remonte le temps, doucement du bord du lac de côme pour m’emplir de cette beauté que tu nous transmets.

  32. Prends le temps de profiter de la promenade;-) Merci pour tes mots de poésie qui évoquent si fort le passé et l’histoire. Bonne nuit!

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