Jardin

Jardin

Jardins de la Villa del Balbianello sur le lac de Côme

Loggia

Topiaire

Le coeur irisé, son âme serpentine se fait volute.

* Lecture du Haïku Calligramme: droite, bas, gauche.

Le coeur irisé
Son âme serpentine
Se fait volute

* Jardin et loggia de la Villa del Balbianello sur le lac de Côme.

* Un petit clin jardinier à François Arnal et à son beau Jardin de Marandon ainsi qu’à Pierre (2) et à son blog Pêle-mêle. Tous les deux me comprendront. François adore les topiaires et Pierre (2) a l’humeur très jardinière en ce moment 😉

39 réflexions sur « Jardin »

  1. L’amour en ce jardin …

    Dans cette villa
    Aux murs ocres
    Au toit de tuiles rouges
    Et aux serpents de buis
    Au bord du lac de Côme
    Passent les ombres
    De Fabrice del Dongo,
    La comtesse Gina
    Et la douce Clelia
    L’amour en ce jardin
    A un parfum de roses
    Et d’azalées
    Les cyprès
    Sont les noirs bergers
    Des rhododendrons
    Sur les vertes pelouses
    Le ciel est le rêve bleu
    De la montagne qui sommeille
    Sur un banc
    Sans regarder le lac
    Un petit homme à lunettes
    Ecrit
    (Henri Beyle)
    C’est
    Stendhal

  2. jardin secret

    dans mon patio
    de bleu violine
    et d’ocre mauve
    trouées de lumière
    de tes mots obscurs

  3. Les mots serpentinent

    les mots un à un
    sortent de leur boîte…

    glissent sur ma peau
    en farandole serpentinent
    s’enroulent autour de moi
    comme un ruban de soie…

    se nichent au creux de mon oreille
    et partout m’accompagnent
    comme un parfum de toi…

    Et le soir, blotti sous la voûte de cristal
    tous les mots imaginés s’étoilent
    font battre dans la cage du corps
    nos coeurs trop serrés qui s’emballent
    pour un rêve de toi…

    Désolé, Ossiane, le rêve c’était pour cette demeure de rêve…mais…

  4. Jardin d’OooO00 se balade avec les Fleurs d’Arnal
    aime sa plume qui serpente les allers-retours en mer & terre
    la beauté qu’elle fait partager à ses proches bullesphères

    Apaisée
    Farniente
    Odeur rougie d’Ocre

  5. En jardin de Lac de Côme
    Suspendu au méandre des âmes serpentines
    De vieilles pierres au ciment de souvenirs passés
    Ecoute les feuilles pousser à l’ombre du blond rocher.

  6. Ah! Ossiane et moi qui ce matin, en cours de postage, suis tombé en panne d’Internet.

    Tout essoufflé
    J’arrive
    Et découvre la maison
    D’ocre et de soleil peinte.
    O merveille! O plaisir!
    Et ces tapis de verdure
    Et ces lointains bleutés.
    Vivre là et mourir!

    Je te remercie de m’associer avec François. Je ne mérite pas tant d’honneur: mon jardin est tout petit! Notre inspiration parallèle file sa route et s’attarde en des lieux mirifiques, en effet.
    Excuse-moi pour la précipitation mais je pars dans deux heures. A bientôt et je t’embrasse.

  7. traverser le jardin
    s’arrêter
    contempler
    atteindre l’escalier
    laisser la main suivre le chemin du lierre
    ressentir la grâce de cette mouvance serpentine
    avancer un pied puis l’autre sur la dalle chauffé par le soleil
    s’attarder sur le perron paisible
    respirer si fort sereinement
    mettre la grosse clé de la demeure
    se laisser engouffrer de sa fraicheur, sa pénombre intérieure
    savourer chaque air frais dans ses pièces si calmes
    se dire merci
    s’émerveiller d’être ici
    et se laisser s’asseoir
    ouvrir juste un volet
    et laisser le regard savourer
    se remplir de sérénité, de paix, de saveurs

  8. Sculptures végétales aux tons ocres d’or,
    Fixent sur nos yeux, des rubans d’étoiles,
    Aux reflets de l’eau,
    Paisible, sereine et calme.
    Bonne journée Ossiane

  9. Une bien belle maison
    Au bord du lac de Côme
    Ses volets son mi-clos
    À cause de la chaleur
    Car à cette heure-ci
    Le soleil l’illumine
    Mais les petites fleurs rouges
    Elles ne se soucient guère
    Elles sont bien là!
    On a envie d’y entrer
    Et de goûter à cette paix.

  10. On a envie d’y entrer
    Et de goûter à cette paix.( christina M )

    De la serrer si fort
    En son jardin secret

    j’ai valsé avec tes mots christina M.. et spontanément des points de suspension m’ont entrainée..

  11. Paisible la demeure ne l’ est qu’ en apparence…
    Le buis domestiqué et le lierre en avidité de liberté débridée dénoncent bien le tourment intérieur de cet antre que l’ on voudrait figé …
    Et sourient les pierres à ce possible offert …

  12. Jardin où mes yeux se reposent
    Dans le calme de l’esthétique
    D’une balade romantique
    Et j’entends un souffle de prose.

    Que j’aime t’écrire d’ici,
    De ce lieu où l’ordre est beauté,
    En toute sensualité
    Entendras-tu la poésie ?

    Comme un grand lit de renaissance,
    En contrebas le lac s’étend
    Miroir du soleil éclatant ;
    Je l’entends border le silence.

    Plus loin en courbe de douceur,
    La montagne touche le ciel
    D’où coule la fraîcheur en miel ;
    J’entends son chant évocateur.

    Dans cet éden qui te ressemble,
    Je ne pense qu’à ton absence
    Et suis meurtrie de sa violence ;
    Nous ne marcherons plus ensemble.

    Catherine

  13. Mamma mia !
    encore une maison de rêve, et cette lumière incroyable.
    Le jardinier doit se donner beaucoup de mal pour tailler ces haies.
    Bonne nuit Ossiane.

  14. alors je prends mon pinceau, le trempe dans de l’eau, et puis sur la palette, j’écrase les tubes de gouache, doucement, pour pas en perdre une miettte…
    et je dessine des mauvaises herbes, des fleurs sauvages, de grands arbres, des glycines, des rosiers de partout, des marguerites, des beaux pins si grands, j’imagine le jardinier avec la grippe et l’herbe haute, qui sent si bon, et puis le lierre qui court, court devant moi, et je gambade comme une sauterelle, et puis, des jardinères croulantes aux balcons, des pluies d’étoiles en plein jour, des petits nuages en conversation sur le perron, et puis un petit ruisseau qui court dans la maison, et des moutons, des vaches, des chevaux, des chèvres, des rires d’enfants, des oiseaux pleins les branches.. alors Là, je suis bien… c’est mon jardin à moi, à nous, à toi, mon jardin de mes rêves, mon jardin secret planté Là….
    et puis je souffle la maison et y plante une tente, c’est suffisant….

  15. Longue journée de travail d’où mes commentaires très tardifs et un peu plus succints…

    >amichel :
    Excellente idée Michel d’évoquer le séjour de Stendhal au lac de Côme avec ces personnages de la Chartreuse de Parme ! Merci beaucoup !

    >François :
    Très intéressant… je viendrai te lire !

    >Bouldegom :
    S’agit-il de mes mots ? Le violet parcourt ton poème, pourquoi ?

    >Sven :
    Magnifique Sven ce poème et ces mots qui serpentinent sensuellement en sortant de leur boîte;-) Je suppose que tu penses à cette plante grimpante sur les arches qui ondule et rejoint le topiaire. « Mon âme serpentine », j’ai failli écrire cela 😉 Bravo à toi !

    >Fugitive :
    Bonne idée d’opposer le paysage statique à l’agitation intérieure ! Bises montagnardes.

    >lilly :
    Merci lilly pour ce petit clin d’œil à François et à moi. Ca nous reporte plus d’un an en arrière 😉 Il est vrai que je fais pas mal d’allers et retours mais je suis en voyage permanent, tu sais 😉 Dois-je voir dans ton poème un signe de paix planer au-dessus de toi… Bisous.

    >Bruno :
    C’est amusant Bruno, tu as complètement changé de style de poésie sur cette note 😉 C’est plutôt réussi. Ces images plus sages t’y ont peut-être conduit. Merci de nous faire découvrir d’autres facettes poétiques de toi. Bises.

    >Brigetoun :
    Etonnnant angle de vue, Brigitte. C’est vrai, je n’y avais pas fait vraiment attention. Merci.

    >Pierre :
    Bonne escapade jardinière alors et merci pour tes mots !

    >Annick :
    Merci de t’attarder aussi poétiquement en ce lieu. Viens-y t’y ressourcer autant que tu veux 😉

    >Claude :
    Tu as choisi un très bon mot en parlant de « sculptures végétales » . Les concepteurs de ce jardin se sont particulièrement attachés aux silhouettes des arbres et des végétaux. Merci pour ces mots plein d’étoiles.

    >Cristina M :
    Ce que tu vois n’est pas une maison mais une loggia avec seulement une pièce à chaque bout. Merci Cristina de te laisser ainsi aller à rêver en poésie. Je t’embrasse.

    >Kaïkan :
    Je te reconnais bien là, grande prêtresse à vouloir déceler les dessous trompeurs 😉 Bonne idée cette opposition entre le topiaire dominé et ce lierre en liberté ! Un grand merci pour ta plume.

    >Miomodus :
    Bonsoir et bienvenue 😉 Merci beaucoup de vous être attardé sur ces photos. Au plaisir de vous revoir.

    >MTO :
    Vraiment excellent ton poème ;-)) C’est sans doute cela, tu as raison 😉 La bise verte.

    >Catherine :
    Toujours très émouvants tes poèmes avec pour thème l’absence. Parallèle entre la sensualité d’un lieu, du silence, du lit du lac et cette attente de rencontre amoureuse qui ne viendra pas. Rupture. Bien à toi Catherine. Un grand merci pour ta belle poésie.

    >zen K.
    Bonsoir, je te souhaite la bienvenue 😉 Merci pour tes impressions et ton passage. Dès que j’ai un moment, je passe te voir. Au plaisir de te croiser à nouveau.

    >james :
    Toujours des lumières bien pures en Italie. C’est assez facile de trouver de belles ambiances. Le topiaire est un véritable art et demande de la patience et de la régularité. Va voir François, il t’expliquera. Bises de nuit et merci d’être venu.

    >Annick :
    Hola, avec ton pinceau, tu voudrais mettre un peu de folie dans ce jardin bien ordonné. Je te comprends mais je crois qu’il ne s’y prêterait pas du fait des végétaux qui le peuplent et de l’architecture même de ce jardin qui joue sur les lignes et les courbes. Quant à la tente, tu te ferai déloger, tu sais 😉 Mais il est bon de rêver de désordre. Bises de 0h55.

  16. Le jardin bleu..
    C’est un jardin en pente douce qui éclabousse le ciel et suit les courbes du soleil…
    C’est un endroit paisible ou les ombres et le silence sommeillent..
    C’est un espace ou se croisent des rires, des regards, des désirs qui se voudraient éternels..
    C’est un endroit ordonné qui aimerait retrouver sa liberté originelle..
    C’est un jardin de verre qui se reflète dans le bleu du ciel….
    C’est un secret entre lui et elle….

  17. Le serpentin vert
    Enlace le lampadaire
    Le volet clos
    Etouffe les doux mots
    L’escalier trouve à ses pieds
    Une chaussure oubliée
    Les fenêtres musicales
    Entraînent le lierre au bal
    Dans la cour ombragée…
    Peut-être un carrosse oublié ?

    Bonne journée poétique à Ossiane et ses amis!
    Yo-cox http://photo-passion.blogspot.com/

  18. J’attends les topinières de Versailles! J’ai une tendresse particulière pour ce jardin ou j’ai rencontré mon prince…
    Je me règale d’avence!
    Yo-cox

  19. Bonjour Ossiane
    merci pour tes encouragements, et content que ces mots te plaisent, en fait je pensais aux mots doux et enveloppants qui sortent de leur boîte (l’ordinateur) un peu impersonnels au départ et puis peu à peu nous interpellent personnellement par petites touches, parfois sensuelles, et prennent ensuite leur envol dans l’espace infini de nos coeurs… bonne journée à toi, tendresse.sven

  20. >Pierre b:
    Oui Pierre, les couleurs (bleu, jaune, vert) sont très présentes dans cette série tout en étant équilibrées. La lumière italienne y est sans doute pour quelque chose. J’aime bien ton expression « en pente douce » et tu décris fort bien tout l’atmosphère paisible mais aussi pleine de désirs qui s’y joue. Merci de continuer à partager ton beau jardin bleu de mots avec nous. Je t’embrasse.

    >yo-cox:
    C’est un joli tableau de conte de fée que tu nous dresses, yo-cox et je t’en remercie;-) Je constate que malgré l’enlacement et l’étouffement, une liberté et fantaisie se font jour dans cette petit cour.
    Petite précision, ne veux-tu pas parler de « topiaire » plutôt que de « topinière »?
    Bises à toi et un grand merci!

    >Feu roméo:
    Oui Roméo, voilà aussi une bonne et juste façon de parler de cet ordre végétal;-) J’aime bien ta conclusion. Il y a sans doute beaucoup de vrai là-dedans. Mais néanmoins, malgré cette nature dominée et étouffée, j’ai adoré cette promenade car l’homme en a fait une oeuvre d’art;-) Bien à toi et continue à nous interpeller. Bonne journée!

    >Sven:
    Merci de repréciser tes intentions de départ;-) Comme quoi cette technologie froide et impersonnelle peut être à l’origine de tendresse et d’affection. Que ces doux mots d’amitié continuent à parsemer ces parterres et à tendre des liens. Clin tendre vers toi, bonne journée!

  21. ->Ossiane: pour la précision, je sais bien que ces oeuvres végétales s’appèllent « Topiaire », mais je trouve amusant de détourner certains mots! ;-)) Je les nomment « topinières » depuis longtemps, je ne me rends plus compte! Blogabises Yo-cox

  22. en passant, je glisse, t’es une marrante Yo Cox, je savoure ton dernier comment… ..

    et vlà que mes doigts se mettent à taper..

    à gauche de la maison, une statue reste coincée, elle n’a que quelques pas à franchir et l’escalier, pour se raffraichir, son marbre dégouline, le sel marin l’a burinée, les années ont moussé sur elle.. c’est rien que quelques pas, mais cela va… je vois arriver le jardinier avec sa brouette, il va l’aider des quelques mètres.. c’est un brave homme le jardinier..il m’émerveille de parler de son jardin, du ciel de la pluie, du soleil, des graines, d’ailleurs, est ce avec lui qu’elle a ce rendez vous si galant, dans la sérénité de la maison…. chutttt…… j’ai rien dit..et d’ailleurs, il a laissé sur place sa brouette, et la serre dans ses bras bien fort…son marbre se fait léger et s’envole…

  23. >Annick:
    Un peu de vie dans cet espace immobile;-)

    >L’oeil vagabond:
    Tu es dans les bonnes dispositions pour visiter ce jardin;-) Merci à toi!

  24. verso

    murs brûlés de soleil
    percés de meurtrières
    flot d’encre noire
    de mots en perdition
    défaits et sans suite
    flot de silence
    ophélie disparaît
    noyée de désespoir

  25. que ça a l’air beau, calme et paisible cette région que tu nous donnes à voir!
    paysages, couleurs, végétaux, maisons, statue…. une richesse, une opulence….

  26. >bouldegom:
    Ce verso est très réussi. Envers du décor à la bouldegom;-) Je me demande ce que ça donnerait si je mettais une photo de décharge municipale;-)) Bises à toi. Un grand merci pour ton originalité et bonne nuit.

    >Candide:
    Hello Candide, toujours contente de te voir passer en trombe;-) Merci à toi!

  27. Très, très petit

    J’ai aussi un petit jardin.
    Petit?
    Non,
    très, très petit.
    Mais, en lui,
    papillons dorées
    embrassent les fleurs,
    Fleurs parfumées
    embrassent les murs,
    Murs embellis
    embrassent le petit cour
    de ma maison.
    C’est très bon avoir un jardin,
    même qu’il soit
    très, très petit.
    Je peux l’arroser,
    Au petit matin,
    je peux le tailler
    avec amour.
    Y je peux rêver
    À la fin du jour.
    Quand la nuit
    Est venue,
    Je peux m’éttendre
    pour regarder le ciel
    et, étonnée et émue,
    entendre les étoiles
    qui passent sur lui
    et qui brillent sur moi.
    Elles me parlent toujours …
    C’est très bon avoir un jardin,
    même qu’il soit
    très, très petit!

  28. >Neyde:
    Merci beaucoup Neyde pour ce très joli poème autour de ton petit jardin de ville. C’est un privilège d’avoir ce havre de paix en vivant à Sao Paulo;-) Jardin de vie, de rêves et de contemplation. Une fois qu’on en a un, on ne peut plus s’en passer. Peu importe la grandeur. Toujours aussi peu de fe fautes dans tes textes. Bravo à toi. Bises jardinières.

    Feu vert pour les fautes de français: 80% de réussite
    C’est très bon (d’)avoir un jardin même (s’il est) très, très petit.

  29. Statues de pierres
    qui, par le soleil, deviennent ombre d’échelle tombée sur le chemin.
    J’ai froid.
    Trop d’absence me donne froid.
    Ce n’est pas la solitude que je vois en ce jardin
    non
    mais j’entends l’absence
    ce cri glacé du manque de vie.
    Si seulement l’échelle repartait vers le ciel !

    Catherine

  30. Le jardinier

    Quand le printemps fleurit que les herbes s’enflamment
    Il doit chausser ses bottes et se mettre à la tâche
    Dès les premiers rayons le jardin le réclame
    De l’aube au crépuscule il travaille sans relâche

    Il rend visite aux fleurs qui fleurissent en touffes
    Il desserre les plants qu’en terre il a semé
    Il éclaircie les rangs pour ne pas qu’ils s’étouffent
    La nature est plus belle quand elle est clairsemée

    Pour assouplir la terre il doit se lever tôt
    Sur la terre retournée où il enfonce les bottes
    il doit passer le croc pour en casser les mottes

    Armé d’outils tranchants il sculpte les végétaux
    Sans perdre patience pour le plaisir des yeux
    Quelques fleurs ravissantes et des fruits délicieux

    Alain

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