Gorge

Les Gorges du Tarn

Les Gorges du Tarn

Les Gorges du Tarn

Serpent de Verre, Filament de Lumière, La Vie S'écoule.

* Lecture du Haïku Calligramme: de l’arrière-plan vers le premier plan.

Serpent de Verre
Filament de Lumière
La Vie S’écoule.

* Panorama du Cirque des Baumes dans les Gorges du Tarn.

* Bruno De Cuyper qui a rejoint L’Oeil Ouvert récemment s’est proposé pour ce duo poétique de A vos Plumes. Je profite donc de cette note pour lui faire ce petit clin d’oeil que je comptais lui envoyer. Vous trouvez davantage de détails sur Bruno sous le poème qu’il m’a envoyé. Merci à lui.

Au gré du vent et des montagnes

Je me fais imperméable de tes mots inabordables, devant tes maux au couchant tu te fais si troublante. Tu as pénétré mon âme impénétrable, dans cette agitation réticente, nos regards se croisent et se décroisent, nos pas s’égarent à retrouver notre étoile du berger égarée aux mille feux de tes yeux. Troublé par ton langage devant tes mots couchés sur le papier, je me délecte de les comprendre dans le tourment de mon imagination. Dans un jonglage de mots, je déroule ma sanguine sur le papier dessin, pour t’ouvrir pétale de rose, un mouton sur le fusain, dans des bulles de syntaxes d’écumes de funambules. L’homme sur le fil est-il le surhumain ?

Bruno De Cuyper

* Bruno De Cuyper est un photographe et écrivain belge qui vit de son métier. Il est très imprégné de la photographie de Doisneau et écrit quantité de poésies qui viennent de l’intérieur. Je vous invite à découvrir son travail et ses photos au travers de son site professionnel, son blog Photo (carnet de voyage) et son blog Poésie.

* Prochaine publication demain soir mardi.

73 réflexions sur « Gorge »

  1. L’homme sur le fil,
    Filament de lumière
    Qui se reflète dans l’eau
    Et le soleil sur sa peau
    De feuilles et de branchages
    Ces vallées en regorge

    Ce serpent tantôt doré
    tantôt argenté
    Est un épi d’orge
    Qui se fait jour
    Pour calmer mes colères d’orage
    Et apaiser ma vaine rage

  2. une descente en kawak
    des ralentis
    et des rapides
    des rochers à contourner
    des vaguelettes
    et puis cette plage
    on stoppe la navigue
    on s’arrête
    loin du monde
    loin du bruit
    à l abri
    on se pose
    tous les deux
    réunis

  3. dans cette gorge

    bien à l’abri
    tout au fond
    bien caché
    en secret
    nous d’un
    on se repose las

    dans cette gorge

  4. j ai escaladé la falaise
    j’ai usé mes talons
    j ai écorché mes mains
    j’ai bu à tous les ciels
    j’ai espéré chaque jour

    j’ai vu ton canot passer
    j’ai plongé entre les rochers
    j ai nagé à contre courant
    j ai bu la tasse bien souvent
    j’ai retrouvé ton ciel en bas

  5. Je ne sais l’expliquer mais en lisant ce poème .. j’entendais l’eau ..
    parce que je la cherchais ou que je l’espérais ?
    que je la devinais ?
    mais je l’entendais !

  6. pas mal j’adore, fantastique super bref tous c’est mots son pour vous dire que votre blog et surtout pour vos photos qui son splendide je me demander justement si je pourais les exploiter sur mon blog ? car j’adore cette art la photo et je la fait réguliérement partage sur mon blog merci de me répondre par mail et bonne journée

  7. Prends donc de la distance et tout t’apparaitra
    franc et net ,sans nuances,ton reflet,ton karma
    ta vie fleuve,ses méandres,l’ouverture de tes bras
    l’infini de tes chances,le dieu qui t’inventa

  8. ———————————————

    > Aux participants de « A vos plumes »

    Je lance un appel pour la note de demain soir. Il suffit de m’envoyer un mail pour confirmer et je choisirai qui m’accompagnera pour cette note que je publierai demain soir à minuit.

    Bonne journée.

    Ossiane

    ———————————————

    >Guillaume :
    Tu as été le premier pour cette note 😉 Un signe qui indique que ce poème s’est écrit sur le fil et que les mots ont jailli naturellement. De belles images avec ce reflet fragile d’homme immergé dans la nature et cet épi d’orge scinttillant plein de promesses. La beauté apaise et nourrit les âmes. Merci beaucoup Guillaume pour ce poème lumineux et limpide. Je t’embrasse.

    >Annick :
    Merci de m’avoir entendue. J’espère que tu es toute fraîche et reposée ce matin.

    >Neyde :
    Heureuse de te voir revenue 😉 Comme le font les autres visiteurs, je te proposais de venir réagir sur mes photos en écrivant quelques poèmes en français au fil des notes publiées. Malheureusement, je ne parle pas le portuguais. Le premier poème en français que tu as déposé ici l’autre jour était très ressenti, tu sais. Ne crains rien, les lecteurs de L’Oeil Ouvert sont tolérants et indulgents; ils t’encourageront dans cette entreprise. Cet espace est aussi fait pour s’entraîner, expérimenter et perfectionner cet art de la poésie. Je pense que ce peut être un bon moyen pour toi de t’immerger dans la culture française, de parler français en échangeant avec les visiteurs comme le fais dans ce message avec amichel et Alain. Bonne journée. Bises vers le Brésil.

    >Martine :
    Si tu entendais l’eau , c’est que le pari est gagné 😉 Les gorges du Tarn valent le détour mais en hors saison si possible. Ce sont paysages grandioses, étranges, sauvages à l’écart du monde. Le retour à la civilisation est un peu rude. Merci pour ta visite. Que le chant de cette eau accompagne ta journée.

    >Jane :
    Très matinale Jane pour ce haïlku en J. Ce n’est pas dans tes habitudes 🙂
    Je te renvoie la balle avec un haÏku sur la dernière photo

    Jardin japonais
    Jouets en miniature
    Jeux de Jouvence

    >Brigetoun :
    Tiens, pas de couleurs aujourd’hui 😉 Ton haîku est très bien construit. Trois étapes autour de trois photos qui parviennent à résumer l’ensemble. On descend le long de Tarn avec toi pour boire cette eau fraîche. Bises.

    >Vi :
    Chère Vi, que subtilités et de délicatesse dans cette pensée serpentine ! C’est très joliment dit 😉 Je te laisse serpenter à ton rythme. Bises ondoyantes.

    >Alex :
    Bonjour et merci pour tes remarques. Pour ce qui est de l’utilsation de mes photos, je t’invite à aller lire la mention sur les copyrights qui se trouve sous la bannière de L’Oeil Ouvert. Bien amicalement.

    >Alain de la Communauté :
    Tu cours bien vite ce matin 😉 Couccou furtif à toi aussi.

    >Francis :
    Ce mot de gorge peut en effet recouvrir pas mal de significations et évoquer des sensations très différentes. Comme je l’ai dit dans le haïku , elles m’évoquent le fil de la vie qui s’écoule si possible paisiblement. Don cpour moi, pas de gorge nouée mais peut-être un peu de vertige;-) Bises et bonne journée.

    >Feu roméo :
    Bravo Roméo; je te trouve que tes mots se libèrent de plus en plus. Ils disent des choses très vraies et qui touchent. Tu évoques cette distance qui permet de prendre le recul nécessaire par rapport à la vie et ses méandres. Puis, tu ouvres le champ en donnant des perspectives et en remettant l’homme au centre.. C’est très bien fait; ça me parle beaucoup. Merci, je t’embrasse.

    >L’œil vagabond :
    Merci pour pour clin d’œil sympathique, Chris. Ton poème rend très léger, tu sais. Ce fil ne te laisse pas insensible puisque tu es la funambule des mots sur les images. Que les mots de tous dansent sur le fil de lumière. Bien à toi, je t’embrasse au fil de l’eau.

  9. coucou Ossiane

    j’adore ce jeu et ton jardin japonais me fait un clin d’oeil car ce matin dans mon vrai jardin je jardinais avant le lever du soleil, et composais un petit coin japonisant!!
    tu m’as donc « gent »timent jonglé cet haïku frais et délicat!
    bises
    jane

  10. >Jane:
    Coucou, j’essaierai de rebondir et de jongler avec toi quand je pourrai;-) Rien n’empêche personne de se frotter à ces lettres et de nous rejoindre dans ce petit Jeu:-) Commencer par la lettre est moins facile que de la mettre où là on veut mais rien n’empêche de le faire aussi, non?
    Cette dernière photo me fait vraiment penser à une estampe japonaise. Bonne journée dans ton beau jardin bleu de Corse. Bises.

  11. Ce qu’elle traîne en ses méandres de vivantes géologies
    Garde l’entrée de la surprise et ronge nos siècles de pierres

    Son océan de perles gémissantes est à la conquête de l’aurore
    Pour son mariage avec la terre, mes amis elle veut pareil à nous
    La parure des fleuves sourds et autres rapides cataractant
    Pour dévoiler à l’initié mystérieusement ses secrets du temple

    Elle est née de cette manière, elle circule sans marcher
    Dans notre bataille de la soif en nos corps en lutte pour grandir

    ….heureux celui aux yeux profonds d’abîmes

    Bruno(2)

  12. Je suis un oiseau
    Je flotte au dessus de l’espace boisé
    Le souffle d’air qui me porte s’épuise et
    Je tombe vers le fil clair de l’eau

    Je suis un oiseau
    Le vent m’emporte à nouveau vers le haut
    Je laisse les deux-pates minuscules sur le chemin
    Pour glisser vers les cimes, calme, seul et serrein

    Yo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com/

  13. Ossiane:

    Pour ces petits mots, et la présentation, je te dis merci ! ! Ce fut avec un énorme plaisir de faire ce projet avec toi.

    bises

  14. tu vois, ossiane, cette histoire de ‘ à vos plumes’ me coupe l’élan.. il y a tant de belles plumes ici, et la mienne juste elle, limitée, un tit pêt en respire..
    déjà si troublée que tu parles un jour du justesimplevivre, excuse moi je doûte pas de toi, juste de moi, j aime tant passer dans un trou de souris..
    mais très fatiguée ce matin, et telle attente dans un garage pour la voiture qui sait pas parler pour dire ce qu’elle a…cela doit expliquer un état d’âme coincoincoincoin…
    allez c’est bien parce que c’est toi, j envoie ma candidature, mais c’est kamikaze,et puis si je suis pas à la hauteur un jour de candidature, je dis.. OK??!

  15. une petite rivière

    serpente entre les gorges
    quand le soleil se lave dedans
    elle brille la goutte d’Ô
    et c’est un diamant

    une grande rivière

  16. En somme une affaire serpentine. Gorge profonde oui. Voie lactée aussi, tout au fond. Normal donc. Le serpent de verre, quant à lui, désigne l’orvet, qui n’en est pas un. Parce qu’il se casse pour se libérer. Parce que les vipères, du temps où la pensée songeait mythes au lieu de sciences, étaient supposées têter le pis des vaches. De bien belles gorges en tous cas et, de vaches ou de brebis je ne vais pas plus avant, en faire tout un fromage mais féliciter Ossiane.

  17. ossiane…..!

    je viens de me rendre compte que pour la prochaine
    photo c’est le k qui s’impose selon la suite alphabéthique

    AU SECOURS A TOUS

    HELP!!!!!!!

    AIDEZ MOI POUR CES POETIQUES MOTS EN K

  18. ça va déjà mieux, des courses en extérieur, et puis le jardin m’appelle.. et je sens que ton projet me tient chaud encore une fois, j’ose me lancer et sans rien à prouver.. même pas à moi…je t embrasse ossiane, c’est si délicat de nous offrir le privilège de partager avec toi..

  19. Kaminaze panse les ampoules de
    Kamikaze qui a traversé la forêt
    Koko il fait dodo
    Kikiil rêve tout haut

  20. Kaminaze panse les ampoules de
    Kamikaze qui a traversé la forêt
    Koko il fait dodo
    Kiki il rêve tout haut
    KaheinKahaaa si doucement

  21. Rires de Gorge
    —————–

    Une coulée de ciel serpente dans la gorge
    Les pierres des aplombs ont la couleur de l‘orge
    Tantôt elle paresse tantôt elle gronde
    Elle court ou elle vagabonde
    Elle caresse ou gifle les rochers
    Elle aime se montrer se cacher
    Elle va sinueuse embrassante
    Les criques la reçoivent en amante
    Et les courants furieux de sa langueur
    La secoue avec rage et froideur
    Mais sang d’argent de vive entaille
    Elle descend vaille que vaille
    De sa source à la vaste mer
    A la suivre le soleil même se perd
    Elle jouit de son corps délié
    Et rit sur les galets à gorge déployée

  22. Je reprends la passe de Michel et la renvoie au suivant.

    Kamichi en vol
    Kakemono suspendu
    Kaléidoscope.

    Un peu de mal à vous suivre en commentaires car vous courez plus vite que moi mais je ne vais pas tarder à vous rattraper;-) A tout à l’heure pour la suite des commentaires.

  23. voila qui donne envie de descendre la pente et de se plonger dans le lit de cette rivière. Bon, je n’ai pas à me plaindre, la piscine de l’hôtel me tend les bras et je ne m’en prive pas. Le contexte est juste un peu différent.
    Mes amitiés les plus chaleureuses, et mes félicitation à Bruno, que je visite très régulièrement.

  24. merci a tous ces k

    Gardons en quelques un pour demain
    mais je me réserve le KSAR de amichel qui nous l’offre sur un plateau de fête
    c’est un mot qui me fascine tant, je rêve dans et devant les Ksars du Haut Atlas, dans les traces de Jacques MAJORELLE qui les a immortalisé dans ses toiles magistrales

    merci pour toutes ces réponses !

    jane

  25. A fait, O temps suspend ton vol, vous avez tous vu que ChoUUpinette est née! UU doit être au hUUitième ciel! Et Marie bien éMUUe!

  26. >bruno (2) :
    C’est très beau la façon dont tu perçois cette rivière en osmose avec la terre. En quête d’aurore, elle est pleine de mystères qu’elle garde jalousement. Une belle image cette parure de perles qui tantôt est paisible ou agitée.. Merci beaucoup pour ta belle plume, Bruno. Il y a beaucoup de sensibilité dans tes mots. Bonne soirée. Bises du soir.

    >yo-cox ;
    Et bien voilà, c’est parti pour le grand saut et le grand bain en poésie. Tu as raison de te lancer de si haut ; ça porte 😉 Ce n’est pas mal du tout ce vol plané vers le haut puis vers le bas, en suivant les courants d’air. J’aime bien l’expression « le souffle d’air qui s’épuise ». En te lisant, je glisse et je flotte sereinement à tes côtés. Continue à voler librement, laisse-toi porter par le vent, les mots sortiront doucement de ta plume. Merci beaucoup, je t’embrasse.

    >Bruno(1) :
    Je suis heureuse que mon texte te convienne. Je n’étais pas très sûre de moi. Bien du plaisir dans ce partage. En plus, tu es quelqu’un de très sympa. Bises vers Bruxelles.

    >Annick :
    Annick, je t’aime bien. Il n’y a pas de problème pour que tu particpes car je sais que tu peux être à la hauteur. En revanche, je voudrais que tu sois plus reposée et pas kamikaze;-) La page d’accueil est très visitée; il me faut donc un poète en pleine possession de ses moyens 😉 Je préfère que tu reprennes un peu ton souffle, que tu poses tes mots calmement en faisant un poème bien travaillé et je te fais signe quand je te sens en meilleure forme. OK ? Merci pour ton joli petit poème et tes haïkus qui feront plaisir à Jane.

    >JPB :
    Une bonne idée de penser à l’orvet car je crois que ça brille. Le serpent de verre que j’évoque me fait penser à la vie faite de méandres et d’obstacles mais aussi à sa fragilité et à sa fugacité. Merci pour ton message serpentin plein d’enseignement et d’humour 😉 Toute mon amitié.

    >Jane :
    Tu lances des défis avec le K mais tu nous as abandonnés. Où es-tu donc passée ? Mais je vois que tu viens de ressurgir des ténèbres;-)

    >Guillaune :
    Tu te prends au jeu toi aussi 😉 Merci. C’est sympa un match de haïkus ! Bises.

    >amichel :
    Tu t’es perdu cette nuit 😉
    Merci beaucoup Michel pour cette coulée de poésie à gorge déployée. Elle sinue ondoyante et caressante le long de la rivière. Tendre, vive ou apaisée, elle embrasse les rives selon son humeur et se dirige droit devant vers la mer. Libre et vagabonde, elle éclate de bonheur. Toujours autant de beauté et d’émotion dans tes mots. Bises chaleureuses.

    >marie.l :
    Contente de vous voir arriver ici après votre mail 😉 Ne vous sentez pas intimidée et laissez libre cours à votre imagination poétique. Vous êtes la bienvenue. Bonne soirée.

    >James :
    Merci pour cette petite visite au fil de l’eau qui me fait bien plaisir 😉 Il se peut que tu aies écrit ce message au bord de cette piscine et tu as bien de la chance 😉 Tu as bien raison d’en profiter et de savoir allier le plaisir et le travail. Bises chaleureuses vers Aix. Je te souhaite une belle soirée d’été dans l’air du sud.

    >Jane :
    Si je comprends bien, on refait le K sur la note suivante;-)

    >yo-cox :
    Je venais juste de me rendre compte que UU est papa quand tu l’as annoncé sur mon blog. Ce serait gentil d’aller lui écrire un message de félicitations. J’y vais de ce pas.
    http://huuan.blog.lemonde.fr/huuan/

  27. Corsage argenté
    Une caresse de l’onde
    Eteint les frontières.

    La Source s’ébroue
    Dans l’estivage émeraude
    Lacets de Santon.

    Merci pour la Magie de cet Espace chère Ossiane

  28. merci Ossiane, je suis touchée par tes gentils mots..et je tenterai de t’offrir le meilleur de moi même..ton album mérite le si beau, il y a des images et des textes magnifiques devant lesquels humblement je m’incline..je t’aime bien aussi..place à ton album si riche en photos et mots..et avant de me retirer dans un valse lente, encore bravo à toi..

  29. OK

    pour le K de la photo (mercredi matin ?)que je vais attendre patiemment

    bonne nuit aux chouettes poètes
    jane

  30. >Les Larmes du Phoenix:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue avec cette arrivée poétique de grande qualité. Tu utilises de bien belles images pour évoquer les lacets de cette rivière et ce que tu ressens. Des mots justes et précis également. Un grand merci à toi; je t’invite à rester avec nous pour partager nos émotions. Au plaisir de te lire à nouveau.

    >Annick:
    Merci beaucoup Annick d’avoir compris ce que je voulais dire. Je suis touchée par tes mots aussi. Je savais bien au fond de moi que tu m’entendrais. Promis, je te fais ce petit signe quand le moment sera venu. Je t’embrasse affectueusement.

    >Jean-Louis:
    Peu importe que tu sois poète ou pas, Jean-Louis. L’essentiel est que tu ressentes quelque chose au fond de toi. Merci pour tes encouragements répétés.

    >Jane:
    Je ne réclame pas le K pour mercredi; c’est toi qui l’a suggéré, il me semble;-) Si tu le souhaites, on peut passer au L 😉 Good night.

  31. Chère Ossiane, voyager par l’image et les mots, voici qui me ravit l’Esprit. C’est avec un immense plaisir que je m’en viens suivre cette Equipée Poétique de près ! 😉
    L’exercice du K n’était pas un mince défi mais tous avez su mettre votre style à nu.

    En voici deux sur le vif:

    Kiosque végétal
    Kidnappé par Ossiane
    Kyrielle d’aveux.

    Kimono nu
    Kératine l’envie
    Kama-sutra.

  32. Ta voix coulait
    De ta gorge profonde
    Et je tremblais
    Entre deux frissons de mots.

    Emportée par les flots
    De tes paroles si pures,
    Je partais
    Vers la musique de tes rêves.

    Et j’ai cueilli tes accents de sourire
    Comme des bouquets de soleil
    Aux rayons faits de tes ondes
    A caresser mes oreilles.

    Catherine

  33. >Bén:
    Passage tardif, ma pauvre Bén. Je suis sûre que tu as beaucoup de travail. Merci pour ce petit haïku d’après minuit serti de pierres précieuses comme tu les aimes;-) Tes haïkus sont toujours délicats. Passe une douce nuit.

    >Les Larmes du Phoenix:
    Ravie de te voir si enthousiaste, Les Larmes du Phoenix (il est long ton pseudo 😉 Si tu recherches ce genre de voyage, tu es au bon endroit. Tout le monde sera heureux de t’accueillir. Et comme tu nous fais cadeau de deux beaux haïkus en K, tu es complètement intronisé(e);-) Petite question indiscrète qui me facilite la tâche quand je vous commente. Es-tu homme ou femme?

  34. Ossiane,
    tous se disputent d’être le prèmier à commenter les photos de ton blog,
    C’est une pluie de poèmes, un plus beau que l’autre.;
    Mes amis du Blog, repondez-moi : les Muses vous visitent à l’aube et alors vous chuchotent à l’oreille?
    Je veux apprendre ça.
    Je vais ouvrir ma gorge et crier : Merveilleux!
    Merveilleux pour les pensées que nous viennent à la tête, les sentiments que naissent dans le coeur.
    Au premier moment la Gorge est statique, mais en suite elle nous embrasse, nous envoûte, nous avale avec la profondeur, elle devient dynamique, elle nous hipnotize, nous force à un vrai plongée sur la rivière.
    J’ai bien aimé l’approximation successive, chaque photo plus proche, et plus proche, nous révéle la vie de la Gorge, jusqu’à se voir une maison, une petite plage, les voies, une voiture, une personne…
    C’est comme s’approcher de qualqu’un et découvrir, peu à peu, ses qualités et ses défauts, découvrir l’être humain.
    On a découvert la Gorge du Tarn, il y a la vie là bas. Tout un monde dans cette vallée, cette Gorge.

    La Gorge du Tarn

    La Gorge
    statique,
    C’est la Belle Dormante.
    Mais, si par hasard
    Nos yeux la touchent,
    Elle, au même instant
    Ne dort plus.
    Et en traversant
    Le brouillard
    Elle se montre
    dynamique,
    jolie, très jolie.
    Et, peu à peu,
    elle vient
    plein de vie ..
    à la rencontre
    de nos yeux,

  35. éblouie au réveil par ces nouveaux joyaux ciselés par la main d’orfèvres précieux.. j’ai dormi beaucoup… mes nerfs étaient fatigués..plus paisible..bien à toi, chère Ossiane, je t’embrasse..

  36. Je suis née dans le plat pays, et j’en habite un autre. Quel mystère pour moi que tes images de relief et d’égarement. Tes montagnes douces, profondes et fraîches me donnent envie de les connaître mieux…

  37. >Catherine:
    Superbe! Belle idée d’être partie de la voix qui s’échappe de cette gorge. Comme tu sais si bien le faire, tes mots coulent en toute fluidité comme l’eau de cette rivière. Merci beaucoup cet instant de bonheur suspendu avec ce bouquet de soleil. Je t’embrasse fort et t’envoie mes pensées. J’espère que la tension se relâche un peu.

    >Ossiane:
    Quel plaisir de te voir revenir au coeur de notre nuit avec cette belle page de mots en français. Je rappelle pour ceux qui n’auraient pas suivi que Neyde est brésilienne, qu’elle aime la France, qu’elle écrit de la poésie en portugias depuis longtemps et qu’elle a décidé de se lancer dans l’écriture de poèmes en français sur L’Oeil Ouvert.
    Neyde, il y a en effet une pluie de poèmes tous plus beaux les uns que les autres. Peut-être les muses de l’aube, mais surtout une grande envie de créer, je crois. Les tiens vont bientôt en faire partie.
    Bravo pour ton texte où tu exprimes ce que tu ressens en voyant cette gorge. C’est très bien vu et exprimé. Ce rapprochement vers l’humain est ce que j’ai voulu montrer dans l’agencement de ces photos.
    Ton poème est également bien senti. C’est notre regard qui donne vie à cette Belle Dormante. Tes mots sont simples, fluides et limpides à l’image de ce filet argenté.
    Merci beaucoup Neyde pour ces beaux mots de français. Je suis toujours éblouie par la qualité de ton écriture. Il y a très peu de fautes. Tu vois que tu es à la hauteur;-) Je t’embrasse et te dis à bientôt.

    >Annick:
    Une bonne nuit de sommeil, rien de tel pour se ressourcer. Merci de l’avoir compris, Annick. Je t’embrasse doucement.

    >Fugitive:
    Tu habites donc dans les smontagnes, Fugitive, non? Si tu aimes la nature et les endroits sauvages, tu ne regretteras pas le voyage. J’ai redécouvert ce site avec des yeux ébahis par la beauté qu’il dégage. Bien à toi. Je t’embrasse.

  38. Chère Ossiane,
    Tu peux simplement m’appeler Phoenix si cela te convient mieux… j’avoue qu’en cette période de canicule, ça assèche de « prononcer » un si long pseudo ! 😉
    Merci de ton sacre… me voici désormais Prince de l’Azur au milieu des Etoiles ! 😉

  39. >Phoenix:
    OK pour Phoenix ou Prince Phoenix si ça te fait plaisir;-) Je souhaite au nouveau Prince une très belle journée au milieu des mots;-)

  40. Chère Ossiane,
    Mon humilité ne saurait accepter un tel titre, ainsi Phoenix sera parfait ! 😉 L’Oiseau taquine le Ciel et se fait messager des Princesses du vent…

    Les Ombres patinent
    Sur le sabre dénudé
    Sommeil ancestral.

  41. Icare
    ***************************************************

    Qui mit son pied au fond de ta vallée
    Qui souilla ta transparence
    Avec sa noirceur d’esprit

    Comment résister la tentation
    J’ouvris grand les yeux
    Et me précipitai au coeur de ton lac

  42. Non, non, Ossiane, je n’habite pas dans les montagnes ! Sans doute me suis-je mal exprimée. J’habite un autre plat pays, de l’autre côté de la frontière. Je suis née dans le Nord (une chti, oui) et je vis en Belgique, à Bruxelles. Je rêve des montagnes pour n’y être allée qu’une seule fois, lorsque j’avais 13 ans. Pas loin de Chamonix, en été.
    Tu habites les Cévennes ? Je n’ai pas encore réussi à en être sûre car je n’ai pas encore fini d’explorer ton blog et d’y remonter dans le temps…
    Je t’embrasse moi aussi.

  43. >Les Larmes du Phoenix:
    Ton message est bien passé et je sèche ces larmes pour ne garder que le Phoenix;-) Merci beaucoup pour ce haïku bien mystérieux qui résonne dans l’au-delà. Bonne après-midi.

    >Patricio:
    Je suppose que c’est le grand vide qui t’a inspiré cette belle poésie qui fait référence à Icare et à son ivresse de voler malgré le danger de se brûler les ailes. Merci pour ce plongeon pathétique et fusionnel avec l’eau. Je t’embrasse.
    http://www.ai.univ-paris8.fr/corpus/lurcat/dara/icare.htm

    >Fugitive:
    Alors, bienvenue à toi depuis la Belgique. Tu as un compatriote qui intervient sur ce blog. Il s’agit de Bruno De Cuyper. Sur les blogs, il n’y a plus de frontières. Si tu rêves de montagnes, la France est toute indiquée car tu en trouveras de toutes sortes, des pointues, des rondes, des hautes, des moyennes, des boisées, des arides… bref toute une palette de paysages très riches. Je n’habite pas la montagne; je vis non loin de la mer dans un coin de Normandie. Regarde dans mes catégories dans la colonne de gauche, tu pourras y trouver des visites à ta convenance. Bonne après-midi. Bises du sud cette fois 😉

    >Bén:
    Bien vu cet aller et retour des yeux dans le paysage. Hésitation et doute comme dans la vie. J’aime beaucoup; merci. A toi, ce sera bises de l’ouest;-)

  44. Ma toto va déployer ses ailes et mener en bord de mer.. beaucoup de trucs à y faire, et puis et surtout…
    je monterai sur une mouette, je viendrai planer le long de ce délicieux tarn si froid, j en ai encore le goût au bord de mes orteils pour avoir kawaké avec Jean Sébastien un peu de son cours.. elle est gelée cette eau.. mais si transparente pure et limpide, et comme c’est joli ces berges du fond de là, comme c’est tendre et engageant à y camper, à y entendre le bruit de la vie qui murmure ses tendres lacets de douceurs….je longerai un bord de berges, je mouetterai tout à ma guise, j’en trouverai une gentille bien douce en bord de mer pour me mener jusque ce Tarn que j’ai aimé beaucoup..bises Osseane….ma fatigue s’éloigne , plus loin encore dans deux jours, je me sens calme et si tranquille, si bien, si heureuse, si chancarde, si veinarde..
    que vos plumes se délectent dans l eau pure du tarn et couchent sur ton album de biens jolis mots, les derniers me charment encore et encore..merci pour tout..bises si tendres..

  45. Ossiane, je n’ai pas senti le vide, mais l’attrait de cette végétation luxuriante. Le titre que tu a mis me frappa au premier degré. Et je me suis laissé embarquer dans une aventure torride. Lorsque je suis arrivé au bout du voyage (découvert la dernière photographie de la sèrie) j’ai été happé par la forme et la densité ombrageuse en haut (ce ne fut qu’un peu plus tard que j’ai compris que c’était de l’eau) puis par ces bancs de sable charnus que j’ai pris pour des lèvres ( grandes, petites, ou géantes …? Va savoir). Mon oeil (ouvert) peut être parfois sélectif et dirigiste : effacer certains détails, ne retenir que ce qui l’intéresse, allonger ses phantasmes érotiques sur une composition bucolique, un paysage, une nature morte …

  46. >Annick:
    Ce voyage vers la mer va te faire beaucoup de bien. Tu pourras mouetter à ta guise en kawakant Jean-Sébastien;-) Ces deux jours seront vite passés. Où vas-tu donc comme ça?

    >Patricio:
    J’ai relu ton poème et je l’ai appréhendé différemment cette fois;-) Tout comme mon titre un peu ambigu t’a entraîné sur d’autres chemins et c’est très bien ainsi, le titre d’Icare a polarisé mon attention et a faussé ce que tu voulais faire passer dans ton message. Reconnais toutefois que j’avais perçu ce côté fusionnel;-) Tout ce que tu as vu dans cette photo est bien la preuve que les formes, les matières et la lumière d’un paysage peuvent faire fonctionner très fort l’imaginaire. J’espère que cette petite aventure érotique t’a plu;-) Bien à toi. Je t’embrasse.

  47. envie comme vous de descendre encore et encore plus prés … ces trois photos se déroulent comme un film ! on attend presque la suite ! pour se plonger dans l’eau claire

  48. Ce collier ……………………en serpent
    d’argent………………………qui ondule
    Sur ta gorge………………….magnifiquement
    nue……………………………Il miroite le soleil
    noie mes yeux…………………trouble mon âme
    jusqu’à voir……………………jusqu’à sentir
    en perle de larme……………..les rêves purs
    les reflets de tes désirs……….et la fraicheur
    sous la lumière………………..des baisers.

    Catherine

  49. Doux atterissage sableux et chaud , profondeur fraiche et ombreuse qui favorisent cette biodiversité qui enrichit la vie au coeur de ces gorges merveilleuses, fruit de l’érosion de milliers de vents , de vagues d’océans oubliés et de suaves gouttes de pluie….gorges, rides de notre belle vieille terre….en perpétuelle évolution…

  50. Véronique:
    Véronique, tu as l’oeil bien exercé; c’est bien comme cela qu’il fallait imaginer cette petite scène. Quant à l’eau claire, le mystère est à découvrir ce soir;-) Bonne fin de soirée.

    >Catherine:
    Je suis contente que tu reprennes tes poésies à trois niveaux de lecture;-) C’est signe que tu es plus détendue;-) Ce PoéSSibleS est de toute beauté. Il me semble plus élaboré et plus aérien que certains autres que tu avais écrits. Cette association entre le collier posé sur la gorge nue est très belle. Tu sais bien faire monter les émotions, Catherine. Une bonne fin de soirée à toi et un grand merci pour ce retour.

  51. >MTO:
    J’aime tes commentaires de fin de journée sur la nature, la biodiversité et toutes ses implications. Ils rafraîchissent agréablement mon esprit un peu fatigué. Bien à toi Marie-Thérèse. Je te souhaite aussi un doux atterrissage pour passer une très bonne nuit. Je t’embrasse.

  52. nage
    tendre
    nue
    dans tes pages
    à gorges caressées
    mes mains
    sur tes seins
    dans le reflet
    de ton parfait
    parfum
    gorges caressées

  53. Gorge

    Peut être à la façon dont l’eau remplit toutes
    les cavités, tu te rappelles à mon épaule
    Même si comme l’eau qui descend du torrent tu
    trouves un autre oreiller pour reposer ta tête .

    Alain

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