* Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Sur le Ciel Délavé
Un Regard Argenté Plonge
Dans l’Eau de Jade.
* Photos prises en Camargue gardoise près des Saintes-Marie-de-la-mer. L’arbre est un saule salix. D’origine celtique, le mot « saule » signifie les pieds dans l’eau.
Pour en savoir plus sur les saules
Arbre splendide, souvent affublé du terme « pleureur ».
Moi j’aime bien quand il retrouve le sourire.
Il est bon de laisser son regard sur tes pages.
>James:
Félicitations, tu es le premier à fouler cette page vierge;-) Ce saule n’est pas un pleureur mais plutôt un pensif qui aime la vie;-) Je pense que c’est un alba argenté mais j’attends confirmation;-) Il se laisse simplement bercer par le souffle du vent et semble plongé dans ses pensées. Tu es le bienvenu à tout moment sur ces pages. Contente de t’avoir rencontré.
……….Nous marchions
……………………au bord de l’eau
nos rêves
……………………en suspens à nos cheveux
nos incertitudes
………………………aux bouts des doigts
nos pas
……………………..dans la vie.
Sous le sourire du saule
………………………..nous avons fait une pause
…………………………nos yeux se sont avoués
nos parfums se sont rencontrés.
Et mon visage au creux de ton épaule
J’ai vu le soleil
miroiter
les feuilles argentées
………………………….Et j’ai cueilli tes promesses
………………………….Jusqu’à fermer les paupières
Jusqu’à aimer la vie
………………………….Jusqu’à croire
…………Même quand tu ne serais plus là.
Catherine
Le Saule bonheur
——————–
Penché sur l’eau
Le saule
Somnole
Et ta tête
Sur mon épaule
S’isole
Dans le ciel
Un oiseau s’envole
Dans le champ
Une alouette grisolle
Dans le pré
Un cheval caracole
Nos cœurs alors s’affolent
Et inquiets se désolent
Que ce bonheur
On nous le vole
Et sous le saule
On se console
Avec douceur
On se cajole
Caresses et mots
Doux et frivoles
Le temps s’en va
Dans le courant
En murmurant
Des farandoles
Le soleil glorieux
A l’or des idoles
Penché sur l’eau
Le saule
En rigole
voilà .. même cause ( palette toute en nuances, sens de lecture )même punition .. un plongeon magique !!
merci
d’un pas à l’autre
premier pas
être près de toi
encore un pas
plonger dans ton regard
encore un pas
marcher à tes côtés
encore un pas
déjouer les obstacles
encore un pas
chercher le bon chemin
encore un pas
plonger dans tes mystères
encore un pas
suivre d’autres pistes
encore un pas
inventer l’horizon
encore un pas
aller vers l’inconnu
Bonjour Ossiane,
Le vert argenté, le vert de l’eau… Que c’est beau et apaisant.
Bonne journée.
monde en pastel,
herbes, arbres, eau et ciel
s’interpénètrent
Com pas du tout en retard sur Eclair…
Le bourg d’en face, d’ordinaire si loin semble soudain bien plus proche. Les sombres nuages sont bien sévères. Il tonne là-bas. Il doit sans doute y avoir beaucoup de vent. On a l’habitude dans cette région. Il y a peu d’orages mais ils sont toujours d’une rare violence. Si le vent continue à souffler dans cette direction, l’orage ne devrait plus tarder non plus à faire rage par ici.
Ce n’est peut-être pas prudent de rester là près de l’eau ? Ce n’est même pas « peut-être », c’est « sûr » ! C’est déraisonnable mais un orage n’est-il pas toujours sublimé près d’une étendue d’eau ? Les éclairs semblent alors pénétrer le sol et transpercer la terre à la manière d’un glaive dans un frêle corps. Je me souviens qu’au son du tonnerre retentissant, nous semblions toujours hésiter entre le rire et surtout la peur. Un orage c’est une aventure, ce sont des devinettes sur l’orientation des prochains éclairs ou le moment du coup de tonnerre.
Pour certain, la colère de Zeus se manifeste. Nous trouvions bien plus drôle la thèse selon laquelle ce ne serait que Saint-Pierre déménageant… De suite cette colère devient ridicule, ce danger pourtant omniprésent s’estompe au profit de rires complices. A deux, rien n’est moins dangereux ou plus beau qu’un orage. Les mains serrées, le regard profond, un orage est comme un poème, un moment complice à partager.
Gardiens narcissiques des eaux courantes
Sentinelles modestes des marécages en stagnation
Cohorte décapitée des vallées fluviales
Patriarches solitaires des contrebas humides
Pleureurs majestueux de l’étang de mon enfance
Glissent les saules de ma mémoire…
Les pieds dans l’eau et la tête aux nues
Alchimistes séculaires
Vous transformez le limon de la terre mouillée que vous relancez au ciel en gouttes d’argent…
Gorgés de fantaisie
Vous épousez mille et une fomes
Peintres minimalistes
Vous reflétez mille et un sentiments…
Que de fois ne me suis-je perdue, enfant, dans le miroir vibrant de vos feuilles amusées?
Que de fois ne me suis-je désolée de vos têtes coupées?
Que de fois ne m’amusé-je, adulte, à méditer aux enlacements de vos bras tortueux?
Que de fois n’attendé-je, fébrile, l’éclosion tardive de vos feuilles frémissantes?
Et la nuit
Alors que tout, autour, dort
Vous triez, méticuleux, les émotions engrangées
Peut-être lirais-je, demain, dans l’éclosion d’une feuille nouvelle
L’envol retenu
D’une explosion mouillée?
Oups, majestueux,
Et non ma »g »estueux…
Tu peux corriger Ossiane?
Bon dimanche à toi, à l’ombre des ramures…
Saule pleureur
Sans pleurs
Eclaire un matin
Chagrin
Ou sont les orages flamboyants?
Je passe pour l’eau de jade et salue le saule, les pieds dans l’eau, comme Ossianne. Bon dimanche à tous.
ces paysages me rappellent tant ceux que j’affectionne particulièrement (la garrigue languedocienne par exemple) et qui m’émeuvent, par ce que la nature y est simple, pas tape à l’oeil, aride et forte…
… un goût de balade au fond des yeux.
coucou ossiane
je viens poser mes yeux sur tes ballades!
j’ai vu que tu avais beaucoup voyagé ces temps derniers! comme moi!
j’aime laisser mes émotions sur les photos qui me font un clin d’oeil!
les paysages absorbent mes mots!
je suis plus bavarde avec les fleurs, les ailes de libellules…
bises
jane
Elle est belle la Camargue,
Je suis jamais allée?
Si, je me proméne avec tes yeux,
Grâce à tes si belles photos!
J’aime beaucoup les saules,
Arbres penseurs
Qui ont si souvent
Abrités du soleil
Les poétes avec leurs moleskines
Bonne journée Ossiane
Camaïeu
De gris de bleu
Tranquille je file
Au fil de ton eau calme
>Catherine:
Un poème d’une grande lègèreté, douceur mais aussi plein de retenue comme s’il s’agissait d’un rêve inaccessible! Une simple promenade à deux au bord de l’eau avec ses espoirs et ses doutes. Suspendue à un échange de regards et de parfums sous le saule, la promenade bascule en une rencontre forte et lumineuse. Confiance en l’avenir retrouvée. Le paysage est transfiguré. Merci beaucoup pour ces beaux poèmes/rencontres dont tu parles sobrement mais avec beaucoup de sensibilité.
>amichel:
Le sourire du saule de James t’a donné des idées;-) C’est pourquoi tu as aussi choisi de raconter une rencontre d’amoureux au bord de l’eau avec beaucoup de légèreté et de tendresse. Tu as travaillé la sonorité « ole » autour de mots qui donnent beaucoup d’insouciance et de frivolité à cette petite scène bucolique. Les beaux jours sont là et le saule joyeux n’a pas fini de voir et d’entendre les amoureux sous son ombrage. Merci à toi, grand poète des rivages;-) Je t’embrasse sous le vent.
>Martine:
C’est cette palette de couleurs un peu délavées qui m’a beaucoup plu. Je trouve qu’elle donne de la douceur au paysage qui me fait presque penser à un tableau de peinture. Curieux que tu vois ce plongeon comme une punition;-) Je te taquine… Merci Martine pour ta visite. Bonne après-midi.
>Bouldegom:
Formidable comme cette scansion de l’expression « encore un pas » a donné le ressort de ton poème. A chaque pas, un obstacle franchi dans cette promenade à deux dans le temps. Plus on avance dans le poème, plus on s’approche de l’intime et du sens à donner à sa vie. J’aime beaucoup ces horizons poétiques que tu nous inventes en travaillant la forme de tes poésies. Bon dimanche.
>Fauvette:
Serais-tu la Fauvetta qui il y a plusieurs mois déjà, venait régulièrement voir les photos de L’Oeil Ouvert au moment de ta pause déjeuner à ton bureau? Merci pour ce signe; c’est très gentil. A bientôt.
>Brigetoun:
Une nouvelle fois, tu fais allusion aux couleurs et j’avoue que j’aime bien cela. Ce pastel domine tout le paysage du ciel à l’eau. Peins-tu?
>Goumy:
Bonjour, très contente de te revoir 😉 Il n’y a pas de problème pour que tu mettes ton commentaire sur cette note et je peux même le rajouter plus sur la note Eclair si tu le souhaites.
Voici une très belle page d’écriture sur cet orage, Goumy.
Tu démarres en douceur pour situer la scène et parler de la façon dont la plupart d’entre nous percevons les orages. Tonnerre, vent, menace.
Puis, tu fais basculer cette vision en émettant des doutes sur cette approche craintive.
Et là, tu fais le parallèle entre les éclairs qui pénètrent dans le ventre de la terre tel une épée. Ce couple est partagé entre la folie, la beauté du spectacle et la peur qu’il engendre. Ce paysage d’orage s’est transfiguré sous ta plume. Ce rire complice à deux prend le dessus sur les peurs diffuses. N’en est-il pas de même dans la vie…
J’aime beaucoup ton écriture et les scènes pleines d’émotion que tu composes depuis la première fois où tu es venu sur ce blog. Poursuis dans cette veine et n’hésite pas à venir nous voir. Je t’embrasse chaleureusement.
>Kaïkan :
Une autre belle page d’écriture autour de ce saule que tu sembles extrêment bien connaître. Comme si tu avais beaucoup cotoyé cet arbre dans ton enfance. Tu lui attribues toutes sortes de représentations dans l’espace. Je vais les regarder différemment maintenant 😉 Ta langue est riche et imagée pour les décrire. Merveilleuse cette explosion de gouttes argentées dans le ciel. Le saule se prête décidément bien à toutes sorte de variations poétiques. Merci beaucoup Kaïkan pour ta belle déclinaison poétique. Je t’embrasse.
>romeo :
Superbe d’effacité et de beauté ce poème autour des larmes. J’aime bien ce parallèle entre ce saule qui ne pleure pas et ce matin délavé qui semble avoir pleuré. Merci beaucoup.
>teresa :
Bonjour et bienvenue sur ce blog. Tu parles bien français 😉 Merci pour ce salut amical. Suite à ton conseil, je vais aller me mettre les pieds dans l’eau 😉 Au plaisir de te revoir.
>Emma :
Je me sens en parfait accord avec ce que tu dis. Ce dépouillement et simplicité transmettent de l’émotion. Des choses authentiques qu’on ne met pas assez en valeur et qui sont souvent remplacées par le clinquant.
>Lyre :
Tout à fait. J’espère que tu en as profité pour faire une bonne balade 😉
>Jane :
Coucou Jane, contente de te revoir 😉 Pas facile de faire émerger les mots chez tous les viisteurs en même temps 😉 Je suis en période paysage car pendant l’hiver j’avais fait pas mal de macros. Je crois que je vais essayer de varier un peu et de faire des ruptures pour contenter tout le monde 😉 Bises vers la Corse.
>Cristina M :
Contente aussi de te voir fouler la terre de Camargue 😉 C’est une région qui vaut la peine de visiter si on aime les paysages sauvages et ses habitants. Amusant car je viens tout juste de parler de ces saules penseurs dans un des commentaires précédents. Le beau port de tête de cet arbre invite à s’asseoir sous son généreux feuillage pour se laisser aller à la rêverie. Bonne fin d’après-midi.
>l’oeil vagabond:
Tranquilles et légers tes mots filent sur ce paysage comme les touches d’un pinceau. Merci à toi Chris pour ce partage.
alors vlà
j ai cliqué, regardé la photo,
puis l autre et l autre ensuite,
sans lire les mots
et un truc me passa par la tête
et puis j ai lu les mots
et ensuite les commentaires en allant dans les différents blogs, mais je ne pourrai suivre cete cadence, tellement de lectures, trop m’éparpille…
vlà mes mots qui tentent un
passage
je les avais sentie sautillant..
» yaouh
quelle eau verte
chrorophyle
goût de chewinggun
mastiquer
déguster
et s’amuser de cechewinggum
à deux
en amoureux
un chewing gum pour deux
on tire par chaque côté
cela fait des lacets
et puis le chewing gum explose
et nous faite rire de joies..
je suis sous le charme des textes de catherine amichel et roméo et buldegom
c est vraiment très beau
et j ai envie de dire cela..
ce petit group de plumes me plaisait rtant que dans ma tête à rêves, je me disais il y a quelques semaines,
ce serait chouette de se voir de vrai, et comme cela, en otour de piste se faire la suite de poêmes, et paratger de vrai..
bizare… hein??
car j ai toujours rêvé de partager une plume avec un intime de très près et d’écrire des trucs, et d’échanger. J’ai beaucoup de chance.
on marche
on se frôle
tu cherches ma main
qui ne fait pas longtemps attendre
tu la serres
je me laisse faire
et puis nos regards qui se cherchent se fuient
se retrouvent
nos mains
nos regards
l or du monde
Remembrar
Dans le mas les gardians
Sous le micocoulier
Se reposent un instant
Des grandes chevauchées
Au loin près des platanes
Résonnent les chansons
D’un groupe de tziganes
De guitares et violons
Beaucoup d’eau a coulé
A travers la Camargue
Bien des jours ont roulé
Emportés par la vague
L’amour ne se peut oublié
Ni ta beauté ta grâce de gitane
Le souvenir en est lié
Au vent de tramontane
Dans un panier d’osier
Fait de branches de saule
De fleurs prises au rosier
Voici d’un cœur l’obole
Roses fraîches cueillies
Encore humides de rosée
Quand en moi tressailli
Le souvenir de nos baisers
mmhmmh
perle de joies
sous ce vieux saule
perles de joies
que nos baisers
perles de joies
l’ultraprofond d’un tout dedans
perles de joies
tombent du saule
perles de joies
nous roulent dedans
perles de joies
ni mur ni frontière
perles de joies
pour les empêcher
perles de joies
d’océaner un petit lac
perles de joies
un lac si pur, si bleu
perles de joies
d’humain si bel
perles de joies
si unique, rare, précieux
>Annick:
– Gai, amusant et pétillant ce poème en chewing-gum. Comme un goût de menthe à l’eau qui sent bon l’été.
– Décidément, cette série de photos dur le saule se prête à bien des frôlements;-) Je ne m’attendais pas à ça:-) C’est léger et bien fait, Annick.
– Un nouvel essai avec des « perles de joie » en rebond comme au tennis. Ce n’est pas mal du tout avec tous ces mots inventés qui éclaboussent. Tu océanes à fond aujourd’hui;-)
Merci beaucoup Annick pour ces petits morceaux de vie et d’émotion que tu déposes sur l’Oeil Ouvert. Ta plume se libère. Je t’embrasse.
>amichel:
Un deuxième essai pour toi Michel. Ca me fait plaisir. Souvenir d’une belle gitane qui a ravi ton coeur tout comme la musique tzigane. Même le petit saule est là transformé en panier de roses. Ton poème est plein de tendresse. Tu es très bon aussi pour écrire des poèmes d’amour;-) Bref, tu sais tout faire. Je te vois bien en gardian aussi;-)
un si beau saule, serein et sage
merci … cela est doux
bises, malisan de retour…
Et ils avaient prévu
un bâteau
Un bâteau qui va sur l’Ô
Et ils avaient trouvé une cachette
Une cachette biein en cachette
Et ils avaient suivi un courant
Un courant de vie
Et ils avaient…..murmure..
Un murmure…. de vie
la menthe à délecter
l herbe rousse à croquer
le saule à se vêtir
la vie à se l offrir
vert
verre
de
vert
vert
émeraude
bague
petit
rien
rien
c’est
le
tant
le
Là
le raffiné
le
attendu
le
suspendu
le
offert
le
patienté
le
soleil
rien
c’est
le
tant
le
Là
le raffiné
le
attendu
le
suspendu
le
offert
le
patienté
le
soleil
il
glisse
vert
ailes
elle
se
retourne
juste
l’essence
ciel
un dé à coudre
mais quel dé!
une goutte pour toi
une goutte pour moi
mais quelle goutte?
une goutte d’Izara
verte des montagnes
douce coulée douces
qui chauffe pétille
tout
est
intact
cristal
de
roche
ne
viellit
pas
je regarde le lagon vert
je serre cet instant
il est à moi
je le garde pour moi
là cet instant
et je m’en sers un verre
de cet instant
sans alcool
ou juste
de cet alembic
de vie
C’est avec étonnement que je vois que l’eau verte est très jolie …. moi qui passe des heures a essayer d’avoir une eau claire dans mon bassin !;-)
Bises de l’est ou il fait vraiment très chaud
Entre deux bras
…………………….d’eau
Le sentier
…………………….de terre
où nos pas
……………………..enlacés
vagabondaient
……………………..nos rêves
Puis le saule
………………………d’argent
Comme une invitation
………………………vers le sourire
à ne pas manquer
……………………….pour respirer
Pour embrasser
……………………….la vie
L’amour !
Catherine
et comme il faisait noir
une petite lampe de poche
deux mains pour la tenir
et un regard complice
pour avancer heureux
à la surface de l ‘eau
des petites bulles d Ô
tels des petits curieux
ils se sont retournés
sont partis un peu las
et on trouvé le saule
des branches de rideaux
les lits de feuilles sèches
la mousse pour oreiller
et ils se sont trouvés
tremper dans cette eau verte
une petite épuisette
et la ressortir
étonnés
devant toutes ses merveilles
ses pépites de vie
vertes de vie vers dis
se laisser à l’instant
se frotter les yeux doucement
et puis les refrotter encore
l eau verte
devenue
bleue
se laisser à l’instant
se frotter les yeux doucement
et puis les refrotter encore
l eau verte
devenue
bleue
lancer dans cette eau verte
une poignée de mirabelles
et puis
observer les petites boules d ‘or
suivre le cours du nid
et puis comme cette eau verte
n en finit pas d être verte
et qu elle inspire bien trop
alors fermer l ordi
et se dire à demain
bonne nuit
mais avant
poser un siège
un chevalet
une toile vierge
une palette à faire transirer de vérités
des verts des verts
à s’en saoûler
regarder la toile
la trouver plus vraie
que l’eau vraie
et encore se frotter les yeux
qui du bleu virent au vert
transirer= transpirer
bon je m extrais de force sinon c est sans fin possible,
tant à regarder dans une goutte d’eau verte…….
Coucou Malisan; ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vue. De retour de voyage sans doute;-) Merci pour ton signe.
>Annick:
On peut dire que tu t’es lâchée ce soir;-) Quasiment toutes tes poésies tournent autour du vert sous toutes ces formes. Poèmes, esquisses de poèmes, mots en tranches, pensées, tu as tout essayé;-) J’espère que ces exercices de style t’ont plu. Bonne nuit et merci.
>Judith:
Hello, il me semble que cette eau très verte faisait partie d’un réseau d’épuration qui sillonnait au milieu des marais. Si ton eau est verte, c’est que tu as des algues. Essaie d’arrêter ta pompe. Sinon, il faut attendre encore un ou deux ans pour que ton bassin ait trouvé un bon équilibre en plantes et en oxygène. Il a fait meilleur aujourd’hui chez moi. Bonne nuit.
>Annick:
C’est complètement fou toutes les poésies que tu as écrites sur cette eau verte. Tu dois être épuisée après un tel exercice;-) Je ne peux bien sûr toutes les commenter une à une mais il y a de belles choses là-dedans. Je te dis à demian et te souhaite une bonne nuit. Je t’embrasse.
>Catherine:
Bravo pour ce poème à multiples lectures. J’ai tout compris maintenant et j’imagine bien la difficulté à écrire cette poésie qui peut se lire de trois manières tout en gardant le souffle de l’émotion à fleur de peau. J’invite d’ailleurs les lecteurs à découvrir ces trois chemins de lecture. Tu expérimentes de belles et nouvelles pistes d’écriture.
Entre deux bras
…………………….d’eau
Le sentier
…………………….de terre
où nos pas
……………………..enlacés
vagabondaient
……………………..nos rêves
Puis le saule
………………………d’argent
comme une invitation
………………………vers le sourire
à ne pas manquer
……………………….pour respirer
pour embrasser
……………………….la vie
L’amour !
En fait on peut lire :
Entre deux bras d’eau
Le sentier de terre
où nos pas enlacés
vagabondaient nos rêves
Puis le saule d’argent
comme une invitation vers le sourire
à ne pas manquer pour respirer
pour embrasser la vie
L’amour !
————————————
ou lire :
Entre deux bras
Le sentier
où nos pas
vagabondaient
Puis le saule
comme une invitation
à ne pas manquer
pour embrasser
L’amour !
—————————————-
ou encore lire :
d’eau
de terre
enlacés
nos rêves
d’argent
vers le sourire
pour respirer
la vie
………………………………
Je crois que Annick vient de remporter avec une bonne longueur d’avance la course au nombre de post…
Merci Ossiane, je suis très touché… Et en réponse à ta question sous-entendue, Oui! les rires complices sont des sucreries, ils adoucissent la vie, il allège le quotidien. Etre deux face à l’adversité et à la peur c’est un peu gagner en force, en puissance avec l’assurance de gagner…
Je laisse trop peu de com à mon goût, pourtant je visionne tes photos-Haiku-Calligramme quinze fois par jours…;-)
Bonne nuit à toi!
Guillaume
>Goumy:
Annick a fait très fort aujourd’hui et a battu tous les records de poèmes écrits en un jour. J’en ai compté 23;-) Je pense qu’elle s’est bien éclatée à écrire;-)
A mon tour Guillaume d’être très touchée par ce que tu me dis à propos de tes nombreuses visites sur L’Oeil Ouvert. Je ne pouvais pas le savoir;-)
Cette scène de rires complices pour lutter contre la peur est très émouvante et d’une grande force. C’est pourquoi, avec un sourire complice, je t’encourage à venir t’exprimer autant que tu le veux pour partager tes émotions poétiques avec nous tous. Ici, tout le monde peut écrire sans crainte d’être mal jugé. Tu as du talent et une plume sensible, ce serait dommage de ne pas l’exploiter et de ne pas nous en faire profiter. Bien à toi Guillaume. Je te souhaite une très bonne nuit. Bises chaleureuses.
Désormais, pour bien lire tes notes, il faut arriver bon dernier et avoir une heure devant soi ….
J’aime beaucoup cette lente balade sur la camargue écoutant (plutôt lisant) les poètes …
désolée d avoir lâché ma plume…
mais elle écrit tout le temps…..
devbant la moindre des choses..
bien plus plus encore sur autant..
je vais couper les lauriers, je vais respirer le jardin, je promets de retneir mes mots, juste le filet de deux trois, suffisant, pas envie de saoûler et lire prend trop de temps sur le temps d’une fleur à regarder, d une bise à manger, je ne peux demander autant, j aime laisser vivre…
bonne journée… je t’embrasse fort…osseane..
et c’est si vrai, à deux, on est plus fort, à deux on sent là et tout est bien plus simple déjà… merci d’être là osseane..
Concentrer, condenser tout le charme de ces photos en si peu de mots : serait-ce l’essence de la poésie ?
Tes haïkUUs s’affinent. Tant mieux…
On plonge les yeux fermés avec toi, dans cette eau de Jade. Précieuse, comme la vie.
de retour d’un déménagement… et encore beaucoup de travail… mais je reviendrai ! comment faire autrement ? !
merci de ton accueil 🙂
On peut chercher la couleur de leurs feuilles dans toute l’étendue entre vert et bleu. Ainsi renforce-t-elle les verts dans l’eau, ainsi magnifie-t-elle l’argent bleuté sur ciel d’orage. Comme de l’olivier, les peintres en usent et abusent. Je vois qu’un bouquet de saule a retenu l’attention soutenue d’Ossiane, ce qui du reste ne m’étonne en rien, ni le fait qu’elle en ait si bien tiré parti. Quand la terre n’est plus la terre, quand l’eau n’est pas encore ultra-mare, pourquoi empêcher un vert de devenir bleu ? Mais j’suis vert, j’arrête là plutôt que de devenir caméléon. Amitiés à toi Ossiane et aux correspondants de ce blog.
>Guess Who:
Une balade matinale pour toi, Tiago. Merci de me donner ton sentiment sur cette promenade car je me pose des questions. Ce fut une journée un peu à part pour la longueur des commentaires 😉 Belle journée.
>Jean-Michel:
Pas toutes sans doute. Les photos de ces derniers mois font 3542 x 2745. Quelle est la taille d’un grand format?
>Annick:
Il est vrai que tu t’es un peu lâchée hier, Annick mais tu es pardonnée;-) Il te suffit d’écrire de façon un peu plus raisonnable pour que le fil de lecture reste agréable et bien lisible pour tout le monde. Tu es bien sûr toujours la bienvenue et j’apprécie tes qualités de coeur et ta poésie. Je t’embrasse fort aussi.
>Gradiva:
Je suppose que tu parles des haïkus dans lesquels il faut en effet retirer la substantifique moëlle de la photo pour aller à l’essentiel. Un haïku est une sorte d’épure. Mes mots sont encore trop complexes. Je ne les maîtrise pas encore bien. J’ai encore beaucoup à apprendre. Merci pour ta remarque. Au plaisir de te revoir.
>UU:
Justement j’en parlais au-dessus. Mes haïkus n’ont pas encore la qualité des tiens. C’est toi qui m’as montré la voie, tu te souviens;-) Merci pour ton regard et ton immersion poétique dans cette eau de vie. Je t’embrasse.
>Malisan:
Bon courage pour tout remttre en place! Bises.
>JPB:
Bonjour Jean-Pierre;-) Palette bleu pâle, vert, gris argenté. Ta belle description me sied à merveille. C’est tout à fait ce que j’ai ressenti devant ces paysages. Et sans les feuilles argentés du saule qui frissonnent dans le vent, cette lagune perdrait de sa splendeur. Ces petits arbres structurent ces bandes de terre plates. Merci pour ce bel échange entre la terre et le ciel et tâche de reprendre les couleurs de la vie;-) Toute mon amtié également.
Bonjour Ossiane,
57 commentaires !!! incroyable !! bravo à toi, à tous ces poètes !!!
Mes pleurs sous un saule,
Larmes et eaux mélangées,
Créent le vert de l’Espoir.
Bisous très chère,
OLIVIER
Ossianne,
Je ne suis pas nouvelle dans ce blog, je suis aussi imago des surprises et malices… et, pour ne rien cacher, je suis un peu trilingue.
>Olivier:
Je rentre tout juste de ton blog;-) Sylvie a fait un beau portrait de toi.
Tu es le premier poète de cette note à parler des larmes du saule. Je peux te dire que j’aime beaucoup ce que tu viens d’écrire. C’est très bien vu de ta part; je n’avais pas pensé à cette approche. Ta plume continue à se dégourdir les jambes, Olivier. Surtout entretiens-là pour qu’elle ne rouille pas. Bravo à toi. Bises affectueuses.
>Teresa/Imago:
Imago! Bien sûr, j’y suis maintenant. Pardonne cette absence. Le français, le portuguais et quelle est cette troisième langue?
Oui Ossiane. Les photos sont toujours aussi belles, émouvantes.
Je reviendrai ! Affectueusement.
Pour qui pleure le saule
************************************************
J’ai tant plongé et replongé
Dans la mare de ta folie
Que tu as fini par me noyer
Me voici devenu désert
Je n’ai pas eu la trempe du cactus
Vivement le vent qui vienne tourner la page
Ne laisse pas le vent
t’enivrer de mirages
là ou passe pur chant
est gravée juste page
La folie pourrait être
la parure des sages
Gris bleu des étangs
Gris vert des saules
Et tout en douceur la rivière s’habille de reflets champêtres…
S i
A u moins
U ne autre étoile
L uisait
E ncore…
il ne serait plus pleureur…
atmosphère toujours aussi reposante
c’est triste un saule
qui pleure
c’est tendre un saule
qui sourit
alors je le serre le saule…
>Fauvette:
Tu vois que j’ai une bonne mémoire. Sympa de te revoir dans les parages pour prendre le frais. Bises.
>Patricio:
J’ai souri en lisant ton poème:-) Tu es toujours embusqué derrière les roseaux mais plus pour très longtemps;-) Merci Patricio la précision de tes mots et tes images fortes. Je t’embrasse.
>romeo:
Superbes rebondissements d’un poème à l’autre, en l’occurence celui de Patricio et le tien. Bravo pour avoir saisi la balle au bond aussi bien. Tu as dû beaucoup regarder le tennis;-) Merci romeo et pardonne-moi de t’avoir taquiné.
>MTO:
Je suis en parfaite harmonie avec ce que tu vois. Merci pour ce bel habit de reflets. Bonne soirée.
>Franc6:
Oh la belle acrostiche! Merci Francis;-) Je sens que tu as le moral en ce moment. Profite bien. Je t’embrasse.
>Annick:
Merci pour ce joli poème du soir après la promenade dans ton jardin. Ce saule semble t’émouvoir particulièrement. On s’attache aux arbres. Je t’embrasse affectueusement.
d’une rive à l’autre
c’est l’air l’eau la terre
les racines souterraines
creusant d’hasardeux chemins
qui font naître le lien
>Bouldegom:
Merci pour cette belle idée de lien créé au hasard des chemins dans ce poème de dernière minute;-) C’est une peu idiot mais ça me fait penser à toute cette amitié en réseau entre blogueurs. Bises du soir.
c’est bruyant par ici.
c’était mieux avant.
là on se perd dans les comments.
la beauté des images et la hauteur des points de vue phOto-poétique heureusement demeurent.
ouf
il fait chaud non ?
oui en sourdine
doux murmure
car je suis saoûlée, perdue
je relis les deux premiers textes que j’aime et vais dormir..
bonne nuit..
et aussi le premier de bouldegom, j aime beaucoup…catherine amichel bouledegom..
hum … » Je te taquine » .. cela deviendrait il une habitude ? .. 🙂
je tenterai la passe de trois au prochain qui me tape dans le coeur !
ça c’est bien une photo de parisienne!
« la petite Camargue gardoise près des Saintes Maries de la Mer », c’est comme si vous disiez Argenteuil près de Paris
par ici on dit la Camargue. Point.
Mais la Camargue, la vraie Camargue n’est pas celle que l’on voit sur vos photos, et votre eau, l’eau des roubines n’est pas de jade
ah franchement cela me fait de la peine de voir la Camargue traitée ainsi
si vous la connaissiez la Camargue, vous n’en parleriez pas ainsi
dommage que vous n’y soyez jamais venue, je vous aurais montré à quoi elle ressemble
un Camarguais
>Martine:
Je mets de temps en temps cette expression parce qu’il est vérifié que l’humour était une des choses les plus difficiles à faire passer dans nos messages électroniques. Beaucoup de gens prennent les choses au premier degré si on ne le précise pas avec des smileys ou autre mot.
C’est quoi la passe de trois?
Viens nicher sous le saule,
doux abri, les pieds dans l’eau.
Son reflet parle à l’onde
de calme plat, doux clapotis ou tempête.
Il a calmé tant de douleurs…
>Candide:
Ce n’est pas courant que les visiteurs remontent en arrière;-) Merci pour cette douce évocation du saule avec tous les bienfaits qu’il gènère auprés des âmes meurtries. Je t’embrasse.
>Candide:
Un étonnant poème autour des deux faces du carreau, que je ne connaissais pas. La face tourmentée et agressée par la pluie, la face intérieure et intime dans la chaleur du foyer. René Char projette complètement son identité dans ce double carreau. Un beau poème. Merci et bon dimanche!
>Kaïkan:
Etonnante interprétation de cette fenêtre qui regrarde les choses ou voit passer le temps sans les discerner ou les ressentir vraiment. Fenêtre figée face aux matières qui la composent. Elles rivalisent d’imagination pour faire entrer la vie. Fenêtre froide et indifférente face au monde qui l’entoure peut-être aussi parce que personne ne vit dans son ombre. Que de choses imprévibles coulent de ta belle plume et c’est pour notre plus grand plaisir. Merci beaucoup Kaïkan. Je t’embrasse.
>Bouldegom:
Ta plume fait couler aussi de belles choses inattendues. Les volutes du balcon semblent être pour quelque chose dans ce désir patient. C’est très bien fait.
Superbe aussi cette Rose des sables à partir du rosier grimpant de la deuxième photo. Elle s’infiltre peu à peu dans le mur pour apporter la lumière et recomposer un être intérieur. Bravo à toi, tu as de belles idées qui ne laissent pas indifférent. Je t’embrasse.