30 réflexions sur « Volute »

  1. Mon cerveau embrumé tisse des liens étranges et imagine déjà une poupe de navire. Un grand, du genre deux ou trois mâts, suffisamment voilé pour nous porter loin et fuire de la réalité. L’absence de fond, la fragilité apparente de l’objet coupe tout contact avec le réel, j’en suis troublé!
    Que du beau!

  2. Que vous le voulutes ou pas
    —————-

    En me promenant dans les bois
    Tant que le loup n’y est pas
    Soudain j’aperçois
    Trottant Devant moi
    Vous devinez quoi
    Vous y êtes vous y êtes pas
    Donnez votre langue au chat
    Incroyable mais vrai

    C’était :

    Le chapeau de la fée clochette
    S’en allant au bal danser
    Dans la luzerne et le thym
    Avec ses amis les lutins
    Car c’est du printemps la fête
    Ils vont tous bien s’amuser

    C’est un bonnet bien étrange
    Avec des motifs fins et nervurées
    Coupé dans un tissu végétal
    Gracieuse coiffe couvre-chef idéal
    Hennin parfait pour une fée délurée
    Aussi léger qu’une aile d’ange

    Une boucle à son sommet
    Invite le promeneur égaré
    Avec malice à le suivre
    Aux sons des flûtes et des cuivres
    Pour une ronde endiablée dans le pré
    Et le rêveur à ce signe s’en remet

    L’œil ouvert de Dame Ossiane
    Est une lanterne magique
    On y voit des fées danser
    Des petits lutins valser
    Aux rythmes de la musique
    D’enjoués grillons tsiganes

  3. Incroyable histoire d’une petite feuille morte

    petite feuille morte vogue au fil du vent
    des vents la baladent
    objet sans importance
    comme un fétu de paille ou la poussière de la route
    petite feuille morte s’est rétractée, enroulée

    voguer

    petite feuille bousculée a rencontré
    incroyable
    elle a pu un peu s’ouvir
    dans les nervures reste un peu de vie
    peut-être que du contact naîtront des racines?
    peut-être qu’une plante peut pousser ensuite
    dans sa propre terre?

  4. Je l’imagine bien la propriétaire de cette babouche… !
    J’ai envie de la Voir et Savoir féminine…
    Le pied se devine fin et sensible.
    Nervuré et sanguin
    Tout en douceur veloutée.

    Devant qui cette boucle s’incline telle aussi élégamment ?
    Devant quel visage ?
    Quel regard la contemple ?
    Celui d’une Princesse Orientale et rêveuse ?
    Alangui et les yeux noyés dans la musique du « Prélude à l’après midi d’un fauve » ….

    Essayez !

  5. volute à rebours

    c’est toujours la nuit

    l’aile de chauve-souris
    tente de s’étirer à l’infini

    qu’ a-t-elle touché
    de sa sensible plume
    qui l’affole en silence

    sans le moindre soupir elle se rétracte
    l’enroulement à rebours se poursuit
    et c’est encore le repli sans risque

    tourner toujours en boucle
    c’est encore tourner en rond

    la nuit n’est pas finie

  6. Cuivre repoussé, veiné.
    Ultime révérence à la feuille muse….

    J’aime beaucoup quand tes haïkus se mêlent à la métamorphose de la photo;)

  7. Bonjour à tous.

    Bén aime beaucoup tout ce qui tourne autour des symboles. Elle a écrit cette petite note sur le symbolisme du lièvre avec Pâques et la lune. Vous vous souvenez du lièvre que vous aviez perçu dans les nuages avec la lune. Je vous renvoie à la note « Rendez-vous ». https://blog.ossiane.photo/2006/04/rendezvous.html

    Bon dimanche avec les cloches.

    Ossiane

    Pâques… lièvre… & lune…

    Le lièvre de Pâques

    À Pâques, les chrétiens fêtent la résurrection du Christ.

    Dans la tradition païenne, le lièvre était l’animal sacré des déesses de la fécondité et de la fertilité (Vénus, déesse romaine, Ostara [ou Eostre ou Easter], déesse teutonique). Les cérémonies se déroulaient au printemps.

    Les deux croyances se sont superposées, toutes deux célébrant le renouveau, la croissance, la prospérité. Du culte païen, il nous reste le symbole : le lièvre… qui est devenu le lièvre de Pâques.

    Lièvre et lune

    « Lièvres et lapins sont lunaires, parce qu’ils dorment le jour et gambadent la nuit, parce qu’ils savent, à l’instar de la lune, apparaître et disparaître avec le silence et l’efficacité des ombres, […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont])

    Lièvre (ou lapin) et lune sont souvent associés : ainsi, le lièvre est-il souvent considéré comme une manifestation de la lune.
    La lune est parfois considérée comme le logis de trois lièvres ou lapins (les trois taches lunaires) et une comptine reprend ceci :
    J’ai vu dans la lune
    trois petits lapins
    qui mangeaient des prunes
    en buvant du vin
    tout plein.

    « Quand il n’est pas la lune elle-même, le lapin ou le lièvre est son complice ou son proche parent. Il ne peut pas être son époux, car il faudrait pour cela qu’ils possèdent une nature contraire ; mais il est son frère ou son amant […] » (extrait du Dictionnaire des symboles [Robert Laffont]).

  8. Petite pause déjeuner; je reviens tout à l’heure après avoir dévoré mon oeuf en chocolat;-)

    >Goumy :
    Tu es le premier à naviguer sur cette page 😉 Une belle image que cette poupe de navire qui nous emporte dans un autre monde ! C’est une photo que j’ai faite en intérieur d’où l’absence de tout autre point de repère. Ce vide met également en valeur la ligne étonnante de cet élément. Merci pour ta sensibilté et ces ondes de mots qui traversent la page.

    >amichel :
    C’est samedi soir et Michel a le coeur en fête que vous le voulutes ou pas 😉 Merci pour cette folle farandole dans les bois avec la fée Clochette dont la boucle du chapeau attire les promeneurs nocturnes. Je t’ai repéré, Michel 😉 Ma lanterne magique t’a reconnu dans la pénombre du blogobois;-) Peut-être es-tu à la recherche des cocos magiques. Bises de L’Oeil Ouvert.

    >Candide :
    Petite Candide, vogue au fil des mots 😉 Je l’aime bien ta petite feuille ballotée par le vent. Elle continue à résister contre vents et marées et fera sans doute jaillir la vie. Tout comme Goumy, on reste sur l’eau à se laisser emporter. Bon dimanche, Candide et merci.

  9. Merci Ossiane…
    suis toute fière-émue que mon texte t’ait plu et que tu aies souhaité le partager avec les Contemplants
    Joyeuses Pâques à chacun

  10. Mais on a tout faux !! Clochette n’a rien à voir là dedans, c’est un chapeau de lutin ! Ossiane, je suis sûr que Oui-Oui est ton complice pour ce trucage photo… avoue…

  11. « on a tout faux » tu l’as dit Goumy !

    En fait ce qu’on voit
    Au tournant du bois
    C’est la poulaine
    Du joueur de flûte
    De Hamelin
    Le charmeur de rats
    On entend
    La triste musique
    Qui les attire
    Et les noie
    Mais parce qu’on ne le paie pas
    Il se venge en jouant
    Des airs gais
    Vifs et joyeux
    Les enfants de la ville ingrate
    Qui les écoutent
    Le suivent
    Et s’éloignent de chez eux
    Ainsi
    Pour une fin moins tragique
    Les Contemplants
    De l’œil ouvert
    Se rassemblent à sa musique
    Y mêlant
    Leurs propres chants
    Et s’amusent en rêvant
    Comme des enfants innocents

  12. >Virgile :
    Cette volute se prête à bien des interprétations délicates 😉 Superbe babouche de femme. J’ai ce prélude de Debussy et j’ai essayé. J’ai donc écouté en regardant la photo. C’est un très beau prélude qui nous entraîne vers les rivages de l’Orient sur lesquels cette pointe de babouche trouve toute sa place. On peut tout imaginer. Le rêve oriental à l’état pur. J’invite les autres visiteurs à faire l’expérience. Merci Virgile pour tes bonnes idées et et ton clin d’œil au fauve car le vrai titre est « Prélude à l’après midi d’un faune ». Le faune est une divinité champêtre, je crois.

    >Bouldegom :
    A chacun de vos commentaires, toujours de nouvelles surprises ! Et maintenant une aile de chauve-souris qui se rétracte par peur de l’infini. Vraiment original Bouldegom, tous ces jeux de sens sur les mots. Tu reviens en arrière alors que j’allais de l’avant dans cet enroulement 😉 Merci beaucoup pour ton audace. Bises.

    >Gérard :
    La feuille babouche pleine de vie fait son apparition 😉 La diagonale qui part vers la droite donne de l’élan. Merci pour ta visite, Gérard. Bon dimanche.

    >Kaïkan :
    Tu as toujours de très jolies images et univers pour exprimer les choses. Merci beaucoup pour pour cette feuille muse. En ce qui concerne mes haïkus mêlés à l’image, je fais ce mélange lorsque la déclinaison de la photo est suffisamment lisible ou lorsque je crains que les lettres alourdissent le tableau. Chaque photo me conduit vers une vision et une approche différente. Je me réserve le maximum d’ouvertures. Merci pour ton compliment. Bonne fin d’après-midi.

    >Lyriann :
    Dois-je en déduire que tu es heureux ou que tu cours dans tous les sens 😉 Les œufs te mettent dans un drôle d’état ;-)) Merci d’être venu.

    >Bén :
    Encore une tout autre vision mais qui fait tout de même appel aux images d’Orient. Merci pour ce joli petit haïku sans barrissement.
    Toutes les contributions qui peuvent amender le contenu de ce blog sont évidemment les bienvenues, Bén. Je te remercie de t’impliquer aussi fortement dans la vie de L’Oeil Ouvert. Bises d’après-midi.

    >Goumy :
    Oui Oui a bien une petite boule au bout de son chapeau 😉 Tu sembles être spécialiste des lutins 😉 Mais ce n’est pas lui qui m’a guidé. C’est ce petit rond que j’affectionne. Il me suit depuis pas de temps déjà et j’ai essayé de le garder à mes côtés le plus longtemps possible, de façon cohérente, enfin j’espère… Il me rassure d’une certaine manière. Voilà, j’ai tout avoué 😉

  13. >amichel:
    Tu as toujours des réparties de haut vol en racontant cette légende des frères Grimm;-) Voici deux liens pour connaître les origines de cette légende et pour expliquer ce qu’est une poulaine qui est un mot que je ne connaissais pas.
    http://www.nativearth.net/Jester2.jpeg
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_joueur_de_fl%C3%BBte_de_Hamelin
    Il est vrai qu’en ce dimanche, l’humeur de l’Oeil Ouvert est bien badine et enfantine mais c’est pour notre plus grand plaisir;-) Continue à faire ton fou fou, Michel. Tu m’amuses…

  14. Souffle
    Au seuil de la vie
    Aux portes de l’oubli
    Naissance d’une essence
    Trépas vers l’au-delà
    Danse, feuille, fillette,
    La vie s’effeuille, se feuillette,
    Doucement mais surement.

  15. Une mante réligieuse
    Fière et affaméé
    En voyant une mouche
    Tout près d’elle
    Tendit son antenne
    Pfuit !La mouche s’envola
    La mante recourba son antenne
    Pas fière du tout la mante
    Pas fière du tout.

    Moralité : Mieux vaut manger les oeufs de Pâques que les mouches. Ils ne s’envolent pas,eux.

    Bises de cacao
    Judith

  16. Ossiane je confirme pour le prélude à l’après midi d’un Faune…de Debussy.
    Le Fauve c’est la lionne ou la tigresse qui somnole dans cette Princesse !…Cette confusion n’est pas anodine !.

  17. >L’œil vagabond :
    Il est beau et musical ce poème qui s’agrandit visuellement au fur et à mesure que ce souffle naissant s’empare de lui. Entre naissance et trépas, la vie qu’il faut savoir goûter comme un bon millefeuilles. Merci pour ces mots sautillants. Bonne soirée.

    >David :
    Bienvenue David, il me semble que c’est ton premier commentaire.
    Superbe ce parallèle avec l’amour et la compagne d’une vie. Arc tendu immobile. Instant suspendu. Sentiment d’éternité. Merci beaucoup pour ce beau poème. Bien amicalement.

    >Judith :
    C’est incroyable comment ces macros peuvent faire basculer notre vision du gigantesque avec l’éléphanteau de Bén au minuscule avec cette antenne de mante. On se rapproche de plus en plus de l’infiniment petit. En tout cas, cette mante n’est pas en grande forme ;-)) Un peu de magnésium lui aurait fait le plus grand bien;-)) Merci beaucoup Judith pour tes mots. Bonne soirée.

    >Virgile:
    Oui je sais que le thème de ce prélude est assez coquin;-) Si vous voulez tout savoir sur le poème de Mallarmé et sur le Faune et les Fauves de Debussy, rendez-vous sur ce lien.
    http://www.cndp.fr/balletrusse/pedago/faune.htm#top
    Bien à toi, Virgile. Ne te fais pas dévorer par la tigresse;-)

  18. la feuille gorgée de vie, épanouie,
    a vécu sa vie
    « la mort, dernière étape de la croissance  »
    sa pointe dressée quitte le cap
    la course en haute mer est terminée
    doucement la grand voile s’affaisse
    et l’allure se ralentit
    à l’abri d’un port ou en haute mer
    la marée intérieure se retire
    dans un dernier soupir?

  19. Bon lundi de Pâques chère Ossiane !!

    Je vois très bien cette danseuse exécutant une gracieuse arabesque, et semblant voler tel un beau papillon.

    Bises,
    OLIVIER
    Apparement Ossiane mes slams (poésies) ne t’ont pas plus… Alors n’en parlons plus !!

  20. Feuille morte ou gousse séchée ?

    La feuille va apporter son obole à l’humus régénératrice,
    La gousse veinée va libérer la graine miraculée,

    Feuille morte ou gousse séchée, toutes deux sont porteuses de vie.

    Belle photo très symbolique…..

  21. >Brigetown :
    Je n’aurai pas pensé à la forme de la Scandinavie ni à une agrafe. On n’en finit pas de voyager 😉 Ne vous attardez pas sur la technique et laissez-vous porter par ce que vous voyez. La technique n’est qu’un moyen. Quand on la maîtrise un peu, elle permet d’aller au bout de sa pensée. Merci pour vos mots. Bien amicalement.

    >Candide :
    Tu poursuis le grand voyage de cette feuille vers l’au-delà. Une jolie comparaison cette course en haute mer qui s’achève vers le port d’attache. De même pour le dernier soupir de la mer. J’aime tes mots sensibles, Candide. Passe une belle journée à rêver. Bises pascales.

    >Olivier :
    Mes pensées vers toi également, Olivier et merci pour ce gracieux pas de danse esquissé. Personne ne l’avait évoqué.
    Pourquoi imagines-tu que tes slams poésies ne m’ont pas plu ? Il y a un malentendu, Olivier. Je t’ai dit l’autre jour qu’il fallait que tu explores cette piste car tes mots viennent du fond de ton cœur. Est-ce parce que je ne suis pas allée mettre un petit mot sur tes poèmes ?

    MTO :
    Effectivement, la photo est très symbolique vu le commentaire que tu as écrit. C’est une belle façon d’interpréter cette volute car c’est bien ce qui se passe en ce moment 😉 Merci à toi, je souhaite une belle journée.

  22. >Merci Guess, bon voyage à toi aussi

    >Merci Rahaëlle pour ton oeil averti de plasticienne A mon tour de faire la pause A bientôt

  23. Salut!
    Est-ce que tu peux m’aider?
    Je suis de Pologne. Je suis éditeur d’audiobook. En ce moment j’édite le roman « Lalka » (« La Poupée ») de B. Prus dans lequel le protagoniste en étant en France entend dans la rue une chanson. Voici son texte:

    Au printemps, la feuille repousse
    Et la flteur embellit les prés,
    Mignonette, en foulant la mousse,
    Suivons les papillons diaprés.
    Vois les se poser sur les roses;
    Comme eux aussi je veux poser
    Ma lévre sur tes lévres closes,
    Et te ravir un doux baiser!

    Vois les se poser sur les roses;
    Comme eux aussi je veux poser
    Ma lévre sur tes lévres closes,
    Et te ravir un doux baiser!

    Mes questions:
    Est-ce que tu sais quel est le titre de cette chanson?
    Est-ce que cette chanson est bien connue dans la France?
    Est-ce que tu as un link pour les notes (la musique) de cette chanson?

    Si tu me réponds, je préfèrerais en anglais, mais aussi en français je me débrouille.
    Merci. Sławek

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *