Femme

Liane Gracile, Elle Ondule Fragile dans l'Aube d'Avril.

Liane Gracile, Elle Ondule Fragile dans l'Aube d'Avril.

Liane Gracile, Elle Ondule Fragile dans l'Aube d'Avril.

* Lecture du Haïku Calligramme: verticale gauche et droite, cercle bas, cercle haut.

Liane Gracile
Elle Ondule Fragile
Dans l’Aube d’Avril.

* Avec l’aimable autorisation de Gérard Paris, le créateur de cette statuette de femme.

* Cette semaine, j’ai invité Bouldegom qui a rejoint L’Oeil Ouvert en février 2006. Bouldegom a découvert ses capacités à écrire de la poésie sur ce blog. Elle se fond dans mes notes pour mieux s’en imprégner. Elle propose de multiples regards et variations à partir d’une seule photo. Sa poésie est riche, inventive et pétillante. Entre ombre et lumière, Bouldegom n’hésite pas à sortir des sentiers battus de la poésie en maniant l’humour, le rêve ou le drame avec sensibilité. Cet espace semble te plaire, Bouldegom. Je te suis reconnaissante pour ta participation active à la vie de L’Oeil Ouvert. Reçois toute mon amitié.

Voici le poème qu’elle m’a envoyé:

Claire-obscure

Je voudrais
Echapper
Aux regards
M’enrouler
Dans un coin
Recueillir
L’essentiel
Entendre
Vos murmures
Sentir battre
Mon cœur

Je voudrais
M’étirer
Le bec
Aux étoiles
Et les ailes
Gonflées
M’envoler
Jusqu’à vous
Avec mes chants
D’oiseaux de nuit
Et mes élans de jour

Me voilà
Paradoxale
Imparfaite
Et mortelle

Bouldegom

62 réflexions sur « Femme »

  1. D’évanescente,
    la fée d’avril,
    cueillie hier par l’œil d’artiste
    est devenue sculpturale
    entre les mains d’artiste

    Racines évasées vers la terre
    elle s’élance encore
    vers les cieux qu’elle a quittés
    pour cristalliser sa féminité
    et s’offrir à notre contemplation

  2. ELLE

    Étrange créature
    Femme fleur
    Femme oiseau
    Oiseau-Fleur
    Elan d’envol
    Regard avide
    Grâce fragile
    Ame nue
    Eclose en majesté
    Du socle de terre
    Apesanteur de la beauté
    Sœur des cyclades
    Femme idéale
    Vénus
    Intemporelle
    Portée par la lumière
    Immergée
    Dans l’espace

  3. Liane qui plie mais ne rompt pas. Fragilité apparente qui cache une volonté de fer. Discrète mais efficace. Légère mais fidèle. C’est tout ça, la femme.
    Sinon, Gérard Paris a-t-il un site ? J’adore ce genre de statues. Ca me fait aussi penser à l’art africain. Biz à toi

  4. si là est une idée de la femme
    pardonnez Ossiane
    mais c’est un peu très peu
    disons que je préfère un beau terreau
    à un fil de fer, haricot sans boyau
    c’est curieux comme vous n’aimez pas les femmes qui ont des charmes
    comme vous ignorez la beauté
    au profit de l’aseptie
    frigidité comme la statue que vous aviez photographiée
    surtout ne me remerciez…
    j’aime la volupté

  5. ombre posée sur cette peau dorée,
    un regard venant de l’espace
    une fée t’a transformé
    toi petite femme ToumaÏ*

    ¨Toumaî :
    l’arrière grand père de Lucie!

    J’ai cette impression que ce petit être arrive de quelque part…loin…!
    bravo à Bouldegom son poème longiligne est subtil

    bises
    jane

  6. petite femme,
    Gustave Eiffel a du te renconter
    un jour de promenade
    dans le jardin printanier

    au détour des pousses frissonnantes,
    a l’assaut de bâtons-piliers
    dans les allées on l’on pose
    sur de petites dalles nos souliers

    Petite tour végétale
    peut-être es-tu l’idée de notre emblème nationale?

  7. Même pas l’ombre d’un doute
    ********************************************

    Tu me cherches dans l’évidence
    Tu crois me discerner à grands coups de sabot
    Tu t’imagines m’atteindre dans la matière
    Tu crois me découvrir dans le bronze minéral
    Pour un peu tu ferais l’impasse sur ma légéreté

    Ne te vient pas à l’esprit que ma forme
    Mon volume ma matière sont ici
    Seulement pour t’ouvrir le regard
    Sers-toi de mon apparence
    Pour projeter tes sens en profondeur

    J’imprègne la poussière
    Je résonne dans le silence
    Je m’épanouis dans la brise
    Je virevolte dans la nuance
    Je survis dans le grain de la lumière

    Regarde-moi dans les yeux
    Pas dans ton propre reflet
    Libère ta pensée
    Rejoins-moi dans l’éternité

  8. >Bén :
    Bien vu, Bén. Cette liane fragile sort tout juste de terre et s’élance vers le ciel pour capter la force de la lumière, un peu comme le pois de senteur. D’ailleurs, ne retrouves-tu pas le petit rond qui me suit depuis un certain temps dans la tête de cette femme, non ? Merci pour ta vision ; je te souhaite une belle journée. Bises.

    >Annie-Claude :
    Bonjour Annie du Pacifique 😉 Tu décèles un regard malicieux de la part de cette statuette. Un regard qui semble nous dire qu’elle est prête tranquillement à entrer dans la vie. Bien à toi, Annie-Claude du bout du monde. Je t’embrasse.

    >amichel :
    Bravo Michel, tu as bien compris ce que j’ai voulu dire. Ton poème est tout en verticalité, à l’image de cette créature aux apparences multiples, qui rêve d’aller vers le haut. J’aime la simplicité et le dépouillement de tes mots qui conviennent bien au style épuré de la statue. Merci beaucoup. Bises de l’espace.

    >Maddox :
    Bonjour et bienvenue. Merci pour votre commentaire. Bien amicalement.

    >Zebu32 :
    Très bonne déduction à propos de cette liane. Il ne faut pas se fier aux apparences 😉 Gérard Paris n’a pas de site. Il a une galerie de design. J’ai mentionné son email. J’en dirai un peu plus dans la prochaine note. Moi, ça me fait penser aux représentations de Miro. Merci pour ton regard. Bises chaleureuses.

    >Jane :
    C’est une bonne idée d’avoir composé autour de cet ancêtre lointain qui nous ramène aux racines de l’homme. Ce petit être a fait bien du chemin depuis. Je te sens toute attendrie et du coup moi aussi 😉 J’aime beaucoup tout ce qui fait référence à la préhistoire et aux origines de la vie. Quant au poème de Bouldegom, elle l’a écrit d’un jet sans savoir ce que j’allais dire et sans connaître le titre. J’ai été étonnée également par cette forme longiligne. Ca va vraiment bien avec la statuette.

    Tu es très en forme ce matin ! Un parallèle entre cette femme et la naissance de la Tour Eiffel. C’est audacieux ! J’aime bien l’idée de cette tour végétale en emblème national, pourquoi pas ;-)) Merci pour ta pétulance, Jane. Bises frissonnées.

    >Lyriann :
    Heureuse de t’avoir apporté cet équilibre si nécessaire pour affronter la vie. MERCI également 😉 Belle journée.

    >Patricio :
    Quel poème ! Ne pas se fier à l’évidence et aux apparences. Ne pas conclure trop vite. Savoir aller chercher le sens caché des choses derrière la forme pour en découvrir le contenu intrinsèque. Ouvrir les yeux, libérer sa pensée, s’épanouir dans la nuance, boire la lumière de la vie. C’est très beau ; j’aime beaucoup. Merci Patricio de trouver les mots justes. Je t’embrasse.

    >Véronique :
    C’est l’œil de l’artiste qui a su faire une épure de la forme originale. Même sans titre, on peut deviner ce que ça représente. Merci pour ta visite.

    >Yann :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue. On ne m’avait jamais dit cela ; c’est très gentil 😉 Ca lui fait beaucoup de travail à L’Oeil Ouvert 😉 Au plaisir de te revoir ici. Bien amicalement.

    >Gérard Méry :
    C’est le résultat de cette courbe longiline et de ces vides à l’intérieur de la matière. J’aime beaucoup ce travvail. Belle journée au soleil. Je t’embrasse.

    >Chris de l’œil vagabond :
    C’est amusant car je viens d’utiliser plusieurs fois le mot d’épure. Simplicté dans tes mots aussi. C’est exactement cela. Nous sommes sur la même longueur d’ondulation 😉 Bien à toi, Chris, je t’embrasse.

  9. « Paradoxale / Imparfaite / Et mortelle »
    Fragile et forte,
    Filiforme et présente.
    Voyez en moi le roseau et le chêne.
    Me penchant un peu en avant
    J’interroge l’horizon
    Prêtant l’oreille à vos songes.
    Pourrais-je tous les accueillir,
    Tous les besoins du monde?

  10. >Pierre (2):
    Tous les paradoxes de l’être humain se retrouvent finalement dans ton poème. Tu fais un bon parallèle entre le roseau et le chêne. Désir d’écouter et d’aller vers l’autre tout en doutant de sa capacité à recevoir. Merci beaucoup pour ces réflexions profondes. Je t’embrasse.

  11. grande Dame d’avril
    au visage Halé

    salue l’artiste inspiré de MirOoooOO
    danse le Tango Brumeux
    Solo sourire et émancipation

    Yeux grands Ouverts large
    vers l’Horizon bientôt en Canal

    Kiss strong for U

  12. La lumière toute ronde
    Sur le fil de son corps…
    Ses rondeurs ailées
    En équilibre sur le fil.
    Du fer, du fil de fer
    Pour retenir,
    Pour cacher,
    Le trop fragile,
    Toutes les rondeurs comprimées
    De soif de vie.

    Du fil solide
    Pour protéger
    L’incompréhension,
    Pour garder la révolte
    En perle de vie
    En goutte de soif
    En creux de questions.

    La lumière ronde
    Sur son corps fil
    Pour nourrir,
    Pour envoler
    L’élégance de son âme
    Son âme ronde d’intelligence
    Son âme ronde d’amour

    Jeune fille trop humaine
    Qui veut redéfinir la Femme
    Dans le rond essentiel
    La nourriture de l’âme.

    Jeune femme incomprise
    Dans la grâce de l’être
    Que d’autres voulurent rendre
    Aux nourritures terrestres.

    Jeune femme
    Aux ailes pures
    D’un… Pourquoi ?

    Catherine

  13. parois

    le soleil a goûté ma matière
    je vis encore en poudre de craie
    le temps veut se faire immuable
    en souvenir du fusain des cavernes
    j’ai posé pour l’espoir éternel
    reste l’empreinte de ma peau
    sur la sanguine claire de la roche

    ……………………….
    merci ossiane et gérard paris

  14. esquisses africaines

    sous la lumière rasante
    de l’aube qui se lève
    elle marche indéfiniment
    sur la route de l’aéroport

    dans le brouhaha du marché
    elle glisse entre les pagnes
    recherchant les empreintes
    fixant les traces de sa vie

    de derrière les claustras
    elle s’approche curieuse
    pour épier les yovos
    qui oublient de la voir

    elle se penche avec grâce
    offrant un regard doux
    à l’enfant qu’elle porte
    enserré sur son dos

    gracile sur la bordure de sable
    la vendeuse d’allumettes
    déroulant brusquement les bras
    esquisse un pas de danse

    fermant ses paupières d’or
    elle psalmodie un chant
    qui hèle les passants
    buvant ses gorgées d’eau

    ……………………
    yovo = blanc

  15. anorexique sans sexe
    froide comme le métal
    sans formes
    sans tête
    étroite et vide
    non féconde
    vision obsolète
    négation de la Femme
    dans toute son âme

  16. du sexe de la femme
    et
    de la substantifique moelle

    n’as-tu pas vu
    le sexe de la femme
    dans ce coeur entrouvert
    et la tête à l’envers

  17. si on voit bien les deux seins avec les deux trous des tetons, et puis la vulve énorme
    d’ailleurs il n’y a que ça dans l’esprit de l’homme…
    la femme réduite aux acquets…
    pas de tête
    image mysogine en diable
    négation totale de la femme
    comme je disais, négation dans sa chair, dans sa tête, dans son âme
    froideur, mépris de celui qui a pondu ce fil de fer troué, image de la femme qu’il ne peut désirer, parce qu’impuissant, frustré

  18. Je te renvois, Ol, au texte que m’a été inspiré par cette photographie. Il s’apelle « Même pas l’ombre d’un doute », je l’ai déposé hier à 10h12. Chacun voit ce qu’il peut, selon son angle de vision ? Je vais plus loin. Je dis que l’oeuvre plastique est comme un miroir dans lequel nous voyons le reflet de nos propres fantasmes. Aussi, comme tu pourras le constater dans mon texte, mes « fantasmes » sur la vie et notre humanité sont à l’opposé des tiens.

    Cordialement,

  19. Ossiane, Bouldegom, le haïku et le poème se complètent subtilement. On entend battre ton coeur Bouldegom. Joli paradoxe.

    &&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&

    La femme
    Comme un fil de lumière
    Pour accrocher le soleil.

    Catherine

  20. opposition en effet entre la vie et la mort
    le réel et l’imaginaire
    pas d’oeil ouvert
    mais la paupière fermée sur ce qu’est le monde en réalité
    l’impossibilité de voir
    comme une protection contre la mort, et non une projection de ce qu’est la vie
    pour moi cette image de la femme désincarnée est tellement symbolique d’un monde que je fuis, qu’elle me sort par les yeux de la tête
    je préfère vivre dans la réalité avec une femme bien en chair
    que mourir dans l’imaginaire avec une ficelle autour du cou

  21. et j’ajoute que lorsque l’on n’a « même pas l’ombre d’un doute » c’est un aveuglement qui conduit à nulle part…
    car si l’on n’a pas d’ombre, on n’existe pas
    c’est bien d’ailleurs le sens de cette image:
    la non existence

  22. >Catherine:
    On peut y voir beaucoup de choses dans cette statuette. Tu as joué avec ce fil qui comprime les émotions et la rondeur, symbole de féminité et de vie. Les deux facettes de cette femme filiforme coexistent. Femme épanouie, femme incomprise. Il y a un peu de tout cela en chacune de nous, non? Merci pour tes mots sensibles. Je t’embrasse sur le fil de la vie.

    >Bouldegom:
    Je suppose que tu t’es inspiré de la deuxième image pour écrire ce premier poème. Retour vers les premières traces de l’homme. Art pariétal. Empreinte humaine pour l’éternel. Un joli parallèle avec la craie, le soleil, la sanguine.
    Dans ton deuxième poème, Je pense également au dessin avec cette silhouettte longiligne qui se déplace parmi les étals du marché à l’aube naissante. Elle cherche à exister dans le brouhaha ou dans le silence avec le chant et quelques pas de danse esquissés. Beaucoup de douceur dans tes mots. Merci beaucoup. Je t’embrasse.

    >Ol:
    Bonjour et bienvenue sur ce blog. Je crois comprendre que cette représentation de la femme ne t’évoque rien de positif. Je sais que le créateur de cette statuette n’a pas voulu y mettre les éléments néfgatifs que tu mentionnes et je me joins à sa vision. C’est évidemment ton droit de t’approprier cette image de cette façon. C’est de l’art abstrait. Il faut prendre du recul par rapport à la réalité. Je suppose que tu n’aimes pas non plus les femmes représentées par les cubistes, surréalistes et autres artistes. Que ces quelques remarques de ma part ne te froissent pas. On est là pour discuter tranquillement et sans animosité. Bien à toi.

  23. Justement, Ol. C’est l’ombre projetée par la statuette qui fut le point de départ de mon texte. Le corps peut se dissoudre. Par contre l’empreinte laissée sur le sable mouvant de mon esprit restera à jamais en moi. Cet être cher, que j’ai vu dépérir, avec qui vers la fin je ne pouvais comuniquer que par le regard, continue à vivre en moi et partout ailleurs. De son corps ne restait plus grand’ chose, mais son esprit continuait à me nourrir à travers ses yeux. La peau, les os, la chair étaient là, endoloris, amoindris, mais appaisés. Il y a deux mois, je croyais que j’allais me prendre une claque, en allant sur le chevet de ma mère. Toute la beauté du monde, le mystère de la création … Je croyais qu’en partant, le corps allait tout emporter ; que sans la matière, mon amour pour elle allait devenir orphelin. Mais non. La puissance de la vie est telle que même la disparition physique n’a pu retirer de mes entrailles la tendresse, la force, la douceur éternelles de la féminité que je reçopis encore de ma mère.

  24. je me méfie en règle générale des hommes qui caricaturent les femmes, qui la peignent sous leur plume , sous leur leur pinceau, sous leur queue, qui semblent vouloir prendre leur place, les comparer à eux-mêmes alors qu’ils ne perçoivent pas un gramme de ce qu’elles sont en réalité
    en fait ils vengent cette impossibilité qu’ils ont de se les approprier, d’en faire leur chose dont ils aimeraient disposer à leur guise: objet
    objet de leur désir, à leur image
    et je m’étonne encore plus qu’une femme reprenne cette histoire à son compte, qu’elle se comprime ainsi dans le désir de l’autre, alors qu’elle a tant de choses à exprimer ou à retenir pour entretenir son mystère entier
    je me dis alors que cette femme n’est qu’une partie d’elle-même, soumise à l’emprise masculine dont elle ne peut se détacher pour enfin se libérer de ce carcan étroit où il l’a figée

  25. à Patricio sur la mère:
    si c’est l’image que d’elle tu as gardé
    elle est bien triste et vraiment dépecée
    réduite à ce qu’elle ne fut sans doute pas dans la réalité
    car une femme qui donne la vie
    ne peut être symbolisée ainsi
    pas une seconde l’amour ne transparaît dans cette image
    l’amour, cela remplit
    et une femme qui donne la vie
    est remplie de l’existence
    ici on est dans l’étangeté et la distance
    l’impossibilité de communiquer
    l’ombre n’est pas apparente
    elle est morte avec la statue figée
    comme si elle n’avait jamais existé

  26. >Ol:
    Ne t’inquiète pas pour moi, Ol, je suis libérée, épanouie et je ne me sens ni comprimée ni sous aucune emprise. Cette statuette est une oeuvre d’art. Il s’agit d’une vision graphique qui réunit fragilité et force de la vie. D’autre part, je défends avec ferveur les droits des femmes. Je me dis que si tu vois toujours les relations femme/homme sous un angle aussi noir et suspicieux, la vie doit être rude et triste. Je préfère l’harmonie sans forcément perdre mon âme.

  27. Bravo, Ol ! Ce n’est pas parce que je suis un homme que je ne peux pas avoir d’émotions en présence d’une autre personne (qu’elle soit homme ou femme) d’établir un dialogue avec elle et de réaliser ensemble ce que nous aurions envie de partager. Et par voie de conséquence de me bâtir une perception de lui, cet autre individu, homme ou femme. D’autre part, le fait que je soit homme (ou femme) ne veut pas dire automatiquement que je sache qui suis-je. Et ce sera justement dans l’échange constructif avec l’autre versant de ma propre humanité que je pourrais avancer dans cette connaissance. Je serai à la recherche de moi-même jusqu’à la fin de mes jours. Je ne finirai jamais de découvrir des aspects de la vie qui mettront en question mes impressions, qui m’obligeront â ajuster l’idée que je me fais de ma personne. J’ai besoin d’approcher l’autre, de le connaître, pour pouvoir m’approcher et mieux me connaître moi-même. Refuserais-tu par principe, d’entrée de jeu, l’autre, celui ou celle qui ne te ressemble pas ?

  28. bien au contraire, Patricio
    sinon je n’interviendrais pas ici
    quant à Ossiane, je ne m’inquiète pas pour elle (j’ai d’autres choses à faire)
    je perçois seulement dans cette volonté de dire ce que l’on devrait percevoir (mais que l’on ne perçoit pas) son oeil ouvert qui ne voit que ce qu’il veut voir, c’est à dire le visible à ses yeux, sans chercher plus loin que le bout de son nez, mais en cherchant à plaire, à aplanir les angles, à ne pas faire de vagues
    pourquoi donc? ce besoin de plaire
    de passer la pommade, comme si la vie n’était qu’amande douce et alléluiah
    la vie est aussi citron, orange amère, revolver
    quant à moi, je vis en harmonie relative avec mes congénères (hommes ou femmes), ce n’est pas noir, ni dur pour autant, c’est vivant, à partir du moement où la réciproque existe
    mais je m’éloigne du sujet: la femme
    qui ici n’existe pas

  29. >OL:
    Pour ma part, j’abandonne la partie car je te sens devenir de plus en plus agressive et j’ai horreur de ça. Je ne cherche pas à plaire; je cherche à simplement à m’exprimer. Si ce blog te déplait, il ne faut pas y venir. Tu dis que tu as autre chose à faire mais je te signale que tu es sur ce blog depuis 6h56 et que tu as déjà envoyé 7 messages. Bien à toi. Je regrette la tournure que prend cette conversation que je voulais amicale.

  30. Ol, tu as bien exposé ta critique. A présent pourrais-tu l’étayer avec des images ? Par exemple en nous signalant l’adresse d’un site ou blog où nous pourrions voir le genre de travail graphique qui serait acceptable pour toi ? Il se trouve cela nous ferait ouvrir les yeux sur un univers dont nous ignorons l’existence. Fais-nous voir ce que tu as à nous proposer comme image de la femme.

  31. J’aime les femmes !! ce n’est pas un fait, c’est ma vie !!!

    J’avoue que cette statue de femme m’échappe… Je suis un garçon trop terre-à-terre…

    Quand à Bouldegom, je donnerai bcp pour avoir son talent d’écriture et encore plus pour la connaître.

    Les femmes me perdront, je les aime trop !!! elles savent me troubler, me charmer, par leurs mots, leurs regards… J’essaye de ne pas céder. Trop tard… La flamme s’est allumée !! mon coeur a basculé.
    Je vous aime tant, mesdemoiselles, Mesdames, que vous me fuyez.
    Trop d’amour, trop gentil, je n’ai jamais ni su, ni compris…
    Tant pis !! je continuerai à vous dorloter, caresser, aimer et tout ce que vous désirerez…
    *Pauvre homme que je suis !!!

    Jane m’a incité à venir écrire, vous voyez une femme me demande, je m’exécute. Mais avec un immense plaisir !!

    A vous toutes présentes ici, laissez moi vous embrasser affectueusement.
    OLIVIER
    * réf à une de mes notes :
    http://vivelavie.blog.lemonde.fr/vivelavie/2006/04/pauvres_hommes_.html

  32. je pense plutôt à une petite fille qui ouvre de grands yeux sur le monde et a les mains sur les hanches!ou un petit lutin à la doôle de coiffure!
    et j’aime beaucoup le poème de Bouldegom. IL m’évoque la complexité de chacun.
    bon we à tous.

  33. ol ou autre…
    commentaire de texte et autres réflexions
    ……………………..

    « anorexique sans sexe »:
    « si on voit bien les deux seins…et puis la vulve… »: tu n’es pas à une incohérence près

    « négation de la femme dans toute son âme »: ah bon…y a une âme…tu sais que ça se discute

    « je me méfie en règle générale des hommes…alors qu’ils ne perçoivent pas un gramme de ce qu’elles sont en réalité »: mais tu te méfies aussi des femmes puisque nous sommes un certain nombre ici à dire ce que nous ressentons et que tu nous dénies le droit de penser ce que nous pensons

    « a patricio sur la mère:… »: je trouve totalitaire de vouloir dicter à ton interlocuteur ce qu’il doit ressentir à propos de la mort d’un être cher
    ça me débecte…ça me fait gerber…(vocabulaire imagé car je ne suis pas sûre que tu comprennes bien ma pensée)

    gérard paris propose une représentation qui finalement permet d’y voir les multiples facettes d’une femme: la tête et le coeur ou les seins et la vulve…ou ce qui est mon cas tout cela à la fois car la femme est bien plus riche et complexe que ce à quoi tu la réduis
    tu es à des lieux des réalités

    tu es centré(e) sur toi même ce qui fait que tu n’as même pas perçu combien, sur ce blog, les sens, la matière, les émotions, les questionnements transparaissent
    (tout n’est pas explicite mais nous avons beaucoup d’imagination)
    dommage…il te faudra enlever quelques oripeaux de tes yeux

    puisque tu as un blog tu vas pouvoir développer ta pensée
    bon vent
    emporte ce poème avec toi
    ………………………

    reality show
    et chaude réalité

    on voudrait
    me mettre en vitrine
    voir le cru de ma chair
    me voir copuler
    et le tout en direct

    je fais dans la finesse
    le secret de l’alcôve
    la tendresse du sexe
    et le creux du vagin
    dans la douceur du ventre

  34. Femme
    Seule
    Trop seule
    Pas triste
    Jamais triste
    Juste trop seule
    À porter le poids
    Sans plier
    Solide
    Fragile
    La lumière pour seule caresse.

    Catherine

  35. >Olivier:
    Attention Olivier, tu vas te faire allumer 😉 Un conseil, ne sois pas trop empressé 😉 Je t’avoue Olivier que j’ai bien du mal à accrocher au texte de ce prétendu slameur qui met son « poème » à la sauce rap. Je ne le trouve pas poétique. Il ne va pas s’attirer les filles en parlant comme ça. Ne m’en veux pas, je te dis cela en toute amitié. Bises du soir.

    >Candide:
    C’est aussi une autre façon de voir les choses. Une petite fille qui s’interroge et
    attend beaucoup de l’avenir. Bouldegom a bien souligné cette complexité. Bonne nuit et merci.

    >Michel (2):
    J’espère qu’en parlant de la Dame de fer, tu ne penses pas à Thatcher;-) Sinon, je suis d’accord sur ta vision. Bonne fin de soirée.

    >Bouldegom:
    Merci.

    >Catherine:
    Tu as raison de revenir sur ce thème de la force et de la fragilité mêlées face à la solitude. Ton poème est émouvant. Bises lumineuses.

  36.  » Non seulement les caresses possèdent une vertu tranquillisante et antidouleur , mais en plus, elles participent à la constitution de l’identité et à l’émergence de la pensée »
    Boris Cyrulnik
    C »est le beau poème de Catherine sur la solitude qui m’y fait penser.

    Dans le poème du slammeur Grand Corps Malade dont parle Olivier c’est la bagarre entre tête couilles et coeur.

    Elans, des élans, complexité comme dans le poème de Bouldegom!
    la complexité de la vie.

  37. Chère Ossiane,
    Me voilà très déçu. Tu ne tolères pas le mot « couilles ». Sa poésie n’a rien de méprisant pour les femmes bien au contraire !! il les ime tout comme moi. Il a voulu montrer à quel point nous, les hommes, nous sommes confrontés à nos 3 organes.
    Va sur son site et tu verras à quel point il est talentueux.
    Demande à Bouldegom ou d’autres leurs avis, je pense que tu seras surprise.
    Bon week-end,
    OLIVIER
    Ecoute aussi mon 1er slam. Ce n’est pas du rap, c’est de la poésie !!

  38. Le monde du blog me surprendra toujours ! C’est le salon permanent du « prêt-à-porter de l’extase » ! 🙂 Tant de superlatifs, et d’émois, au bord de l’évanouissement, autour de cet « ouvre-bouteille » ? Ca me laisse pantois ! 🙂
    « Evanescence, pureté, or et lumière, épure, harmonie, élan, envols, frémissements et palpitations palpitantes …. » : Sempiternel moulin à mots stéréotypés, dans leur mièvrerie récurrente. Moulin qu’on ne peut pas plus enrayer que celui de la fable ! Du sucre du miel et du nectar et de l’hydromel, « ad nauseum » !

    Et en admettant qu’il ne s’agisse pas d’un « ouvre boîte » ? Mais d’une femme abstraite ? Que retirer de ce maniérisme pseudo précieux, aussi convenu qu’éculé ? Nième resucée petite bourgeoise, de Miro et Giacometti. Bibelot prêt à l’empoussiérage dans les salons bobos ! …
    La France est le pays de la glose ! Tout y conduit, tout y ramène, tout y suffit ! :-)))
    Pendant ce temps la caravane de l’art passe, elle passe ailleurs ! :-)))

  39. >Candide:
    J’ai bien compris que ce poème voulait dire. Mais ses mots ne me touchent pas.

    >Olivier:
    Je craignais que ma remarque te fasse de la peine et je ne le voualis pas. Je ne rejette pas ce mot. Dans ce poème, il est assené de multiples fois alors que la langue française est si riche pour l’exprimer. Je trouve qu’il est utilisé pour faire des effets faciles et que ça ternit le message qu’il voulait faire passer. Je préfère de loin le poème que tu viens d’écrire chez toi;-) Allez, Olivier, retrouve le sourire et continue explorer cette nouvelle piste. Je t’embrasse.

    >Gérard Méry:
    Coincidence inter-blogs;-) J’ai voulu tout de même vous les montrer réunis. Bises du week-end.

  40. >Freecat:
    Le monde du blog me surprend par la prétention, l’arrogance et le manque de courtoisie de certains de ses interlocuteurs qui se croient au-dessus de la mêlée. Je vais rester zen et ne cèderai pas à votre petit jeu agressif. Je respecte les approches différentes de la mienne. Chacun a le droit d’exister et de s’exprimer. Toutefois, je refuse de discuter dans un tel climat. Je regrette la violence de vos propos. Passez votre chemin; personne ne vous oblige ni à lire, ni à venir.

  41. Plantée cubique,
    l’océan yin-yang
    à démesure,
    roide
    et fugace ;
    les accolades amples,
    branches et hampes
    à contre-courant.

    Tour Eiffel des migrations
    sur un espace terre-ciel
    marqués incarnat
    d’une ombre de sable saharien,
    tu danses.

    Et c’est bien comme ça,
    Ossiane.

  42. Ma Femme, tu me laisse, et l’enfer gèle à mes pieds…
    Ma Femme, tu me blesse, que le ciel brûle ta prison dorée…
    Tu as été ma princesse comme le bourreau de mes prières, je vois en toi toute la noblesse qui manqua à nos chimères,
    Je crois que je t’aime, ne me laisse pas, reviens moi, j’ai trop mal sans toi…

  43. >Caro:
    Bonsoir. je me permets te souhaiter la bienvenue sur ce blog. Je ne sais si ce poème est un appel adressé à quelqu’un de très cher ou pas. Je souhaite qu’il soit entendu. A bientôt peut-être. Amicalement.

  44. je ne sais si je serai ce héros
    mais mon coeur serait paisible
    et les villes s’éclabousseraient de bleu
    parcequ’un malheureux
    brule encore
    bien qu’ayant tout brulé
    brule encore
    même trop même mal
    brule encore
    à s’en écarteler
    pour atteindre l’inacessible étoile

  45. >euréka:
    Tu as donc préféré revenir en arrière ce matin 😉 Etonnant poème qui mêle la sérénité du coeur mais aussi la difficulté et la douleur de trouver son étoile. J’espère que j’ai bien compris ce que tu as voulu dire. Merci pour ces mots émouvants. Bonne journée.

  46. Portrait de poire

    N’est t’elle pas lumineuse comme l’est une flamme
    Dont le souffle du vent fait varier les contours
    Brillante et colorée comme la bouche des femmes
    brûlante comme un astre qui rayonne d’amour

    Alain

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