Interlude

Petite Fugue en Touches de Cacao, Mousse de Lait Chaud.

Petite Fugue en Touches de Cacao, Mousse de Lait Chaud.

* Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut.

Petite Fugue
En Touches de Cacao,
Mousse de Lait Chaud.

* Un petit clin d’oeil amical à Chris et à L’Oeil Vagabond. Dans son blog, cette funambule du mot et de l’image ouvre son oeil et son coeur à ce qui l’entoure et fait palpiter la vie dans ses poèmes sensibles.

48 réflexions sur « Interlude »

  1. Haîhu Calligramme à s’en lècher les doigts……

    ……………………

    interlude
    jeu entre nous

    fin de partition
    moi contre quoi
    toi contre qui
    les duos sont jetés

    trois caramels mous
    contre trois caranchocs

  2. Fugue Viennoise
    ——————

    Exposition
    ————

    Un après midi d’hiver
    Dans un café de Vienne
    Où nous étions allés
    Ecouter du Mozart
    Par de jeunes prodiges
    Je n’oublierai jamais
    Ta coiffe d’astrakan
    Et le velours vert
    De ta robe d’hiver
    Tes lèvres rouges
    Et la joie qui dansait
    Dans tes yeux d’émeraude

    Développement
    ——————
    La musique divine
    Se mêlait aux arômes
    Subtils des tasses
    De chocolat chaud
    La crème onctueuse
    S’accrochait
    A ta bouche gourmande
    Ah !comme j’en riais !

    Nous sommes revenus
    Souvent à cet endroit
    Bras dessus bras dessous
    Nos baisers en sortant
    Avaient le goût de chocolat
    Et de crème onctueuse

    Sonates et concertos
    Nous étourdissaient
    A en perdre la tête
    Nous dansions de bonheur
    Dans les jardins de Vienne
    La neige nous était
    Un nuptial décor de fête
    Emportés par un amour
    Qui ne devait jamais finir
    Nous jouions comme des enfants
    Pour le plaisir
    De se réconcilier
    En de fougueuses
    Etreintes

    Strette
    ———–

    Les années ont passé
    La neige est restée
    Sur ta chevelure
    Mais l’éclat de tes yeux
    Brille du même feu
    Quand la musique de Mozart
    Charme tes oreilles
    La mélodie enchanteresse
    Nous ramène
    A nos jeunes printemps
    Aux après midi d’hiver
    Dans les cafés de Vienne
    A la mousse de neige
    Et au chocolat chaud

  3. C’est marrant, je n’ai pas réussi à laisser un commentaire intéressant sur ton précédent caligramme, mais hier, en me promenant avec mon MP3, j’écoutais Strauss, et j’ai repensé à ton blog. Comme quoi, même sans avoir les mots, j’ai les pensées. Je t’envoie une mélodie de bisous

  4. J’ai besoin de la blancheur
    – de l’hermine à la laine
    de la page au piano blanc-
    J’ai besoin de la noirceur
    -de la face cachée de Mozart
    des dissonances de l’Art-
    Et de Duke Ellington

  5. Sur ces touches de piano , j’y verai bien une petite souris s’y promener , comme dans les dessins animés de Tom et Jerry. C’est mon côté enfance qi ressort !
    Bon j’y vais !, il est 8h00 c’est l’heure de mon chocolat chaud !
    Bonne journée et ne fugues pas !
    Eric

  6. cqfd

    le blanc n’est pas le blanc
    le blanc n’est pas l’ivoire
    l’ivoire n’est pas de nacre
    que dire du sucre glace
    qui se marbre parfois
    et la pâte d’amandes
    aux doux accents de moelle
    le calisson troublé
    en perd ses obliques
    la tablette plaquée
    de chocolat lacté
    vire au rose chair
    en fondant sous la dent

    et le noir parlons zan

  7. « Succulent »
    Plénitude

    La vie habite les statues de Rodin revues avec une de mes filles hier. Elle les découvrait et
    elle sentait la plénitude de la vie dans la souffance comme dans les élans vers l’autre.
    Je trouve une plénitude dans ta photo.

    Instant saisi,
    j’attends la venue du doigt du pianiste qui va faire vibrer la corde sous sa caresse

  8. En fin d’après-midi
    Au Café Mozart, à Vienne,
    Le chocolat chaud fleure bon!
    L’accueil est exquis (très french, selon Stendhal!).
    Des dames d’un autre temps
    S’épanouissent, gracieuses et souriantes.
    D’un toucher délicat,
    D’un chocolat
    Elles froissent en silence
    Le papier d’argent
    Au portrait du divin musicien.

  9. Odontologie
    ********************************************

    Je ne retournerai pas voir le dentiste
    Je demanderai à un musicien
    De m’accorder un nouveau sourire

  10. Déclinaison… un autre angle, une autre impression, différente de la première, même modéle et pourtant toute autre représentation.
    J’attends les prochaines, et me demande ce que ton oeil va nous montrer..

  11. c’est rigolo, je n’avais pas lu le haïku et je vois que tout le monde y a vu du régal et du chocolat comme moi… Comme quoi, les mots, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ne sont pas toujours nécessaires en matière d’image…

  12. FUGUE CHOCOLATEE

    P.ause café,
    I.llico, un expresso,
    A.ccompagnement jazzy,
    N.ote douce,
    O.livier rêveur…

    Bises cacaotées chère Ossiane,
    Amitiés à Chris et à l’oeil vagabond,
    OLIVIER

  13. Merci, Ossiane, pour ce clin d’oeil délicat. J’aime la connivence de nos regards croisés, portés sur les choses si simples.
    Je découvre ta note d’hier après avoir rédigé celle d’aujourd’hui, harmonieuse surprise !
    C’est vrai, le ciel était un peu morose ces temps-ci, j’ai envie de faire chanter les couleurs.
    Amitiés

  14. Les 3 se mettent en avant, se dressent, veulent être les premières à profiter des caresses leur permettant de libérer leur chant.
    Elles veulent être les premières à transmettre leur bonheur à leur libérateur.

  15. VERSION GARGANTUESQUE
    Histoire de trois quenottes voraces qui s’apprêtent à dévorer sans pitié trois barres de chocolat noir.

    VERSION DROITS DE L’HOMME
    Pour une fois que trois noires valent trois blanches!

    VERSION BRIGITTE BARDOT
    Oh la la la la!c’est pas possible, c’est pas humain!
    Les pianos doivent arrêter le massacre des éléphants!

    VERSION PAR MONT (and)ET PAR VAU(caire)
    Trois petites notes de musique
    Ont plié boutique
    Au creux du souvenir
    C’en est fini de leur tapage
    Elles tournent la page
    Et vont s’endormir

    Versions à votre choix et pas inépuisables !

  16. Je ne résiste pas non plus à un accès de gourmandise….basique !
    Vive le caramel mou et le chocolat noir amére…

  17. >Bouldegom :
    Oh la gourmande ! Merci pour ce délicieux petit poème aux couleurs de caramel et aux jeux de sonorités en légèreté. Tu nous gâtes également avec le deuxième. Je parie que tu es une spécialiste de la patisserie 😉 J’aime bien ce calisson qui perd ses obliques. Puisqu’on nage dans le cacao jusqu’au cou aujourd’hui, je ne résiste pas à mettre le lien que tu m’as envoyé à propos d’une savoureuse recette de chocolat chaud. Merci pour ces pointes d’humour cacaotées. Bonne soirée.
    http://www.marmiton.org/recettes/recette.cfm?num_recette=27954

    >amichel :
    Qui aurait cru que tu nous entraînerais dans les cafés de Vienne à partir de ces notes de chocolat chaud ? Cette superbe fugue viennoise me fait chavirer 😉 Ce sont des vraies scènes de roman. Pièce en trois temps : la rencontre avec la musique de Mozart, la fougue amoureuse et enfin le temps qui passe mais les souvenirs intacts. Il y a beaucoup de souffle, de sensualité mais aussi d’émotion dans ton poème. Enfin tu m’as compris, j’aime beaucoup. Je vais tout de même expliquer ce qu’est une « strette ». Eh oui, Michel, j’ai pris mon dictionnaire ,-) Merci beaucoup pour ce chocolat chaud. Bises chocolatées.

    « strette » : Partie d’une fugue qui précède la conclusion et dans laquelle le sujet et la réponse se poursuivent avec des entrées de plus en plus rapprochées.

    >Zebu32 :
    L’anecdote que tu racontes est amusante. Ce n’est pas toujours facile de faire un commentaire. J’ai des baisses de régime aussi 😉 Ca dépend du sujet mais aussi de l’humeur. Fais comme tu le sens. J’aime ta sincérité et générosité. En retour, reçois une sérénade de bisous en mi majeur 😉

    >Dorio :
    Un beau poème en honneur au noir et au blanc. Besoin de blancheur et de lumière mais aussi désir du noir pour connaître les recoins sombres de l’âme musicienne ou de l’art. Les deux couleurs sont inséparables et font partie intégrantes de la complexité humaine. Merci pour ces mots qui font réfléchir. J’aime aussi beaucoup Mozart et Duke Ellington. Bonne soirée.

    >Eric :
    Tu sais que tu es plein d’entrain le matin 😉 C’est assez rare cet état d’esprit à ce moment de la journée et c’est bien agréable. Bonne idée ta souris qui se balade sur les touches! J’imagine bien la scène avec le chat. Merci pour ta bonne humeur et ton humour. N’oublie pas ta dent sous l’oreiller.

    >Candide :
    Ta fille semble très réceptive à ce qu’elle voit. La notion que tu décris n’est pourtant pas facile à percevoir. Je crois comprendre ce que tu veux dire dans ce mot de plénitude. Dans la cas de la photo, ces touches brillantes s’offrent au regard en attendant d’être utilisées par une main experte. Merci beaucoup Candide pour tes impressions toujours subtiles. J’espère que tu vas bien. Bises chaleureuses.

    >Pierre (2) :
    J’aime bien quand vous nous emmenez à Vienne. C’est de circonstance avec Mozart. Jolie petite scène de café viennois qui donnent envie de se plonger dans un bon roman sur cette époque-là. Ce chocolat fédère toutes les fantaisies et délicatesses. C’est ce papier d’argent qui permet de faire le lien entre la pure gourmandise et le pauvre Mozart qui va se retrouver au rebut. La rançon de la célébrité. Merci beaucoup Pierre pour ces poèmes en douceurs. On est content de te retrouver. Bises cacaotées.

    >Salade :
    Comment ça va ? Tu n’es pas bien bavard 😉

    >Patricio :
    Dommage que Pierre (1) ne puisse dire quelque chose car il est dentiste;-) Une jolie façon de parler de ces touches. Merci pour ce jeu de mots et ces touches d’humour. Bonne soirée.

    >Véronique :
    L’autre photo s’attachait à montrer davantage l’exécution d’un morceau sur la totalité d’un clavier. Le cadre serré sur ces touches fait davantage appel aux sensations ressenties face à des touches de piano. C’est comme en cinéma, on fait dire des choses différentes dans la manière de cadrer. Merci pour ta visite interrogative 😉 Je t’embrasse.

    >Emma :
    C’est ton œil de photographe qui te fait réagir ainsi 😉 On peut bien sûr présenter des photos sans texte. Dans le cas présent, je donne ma simple et modeste vision. A vous ensuite de vous approprier l’image et d’y voir ce que vous voulez. Tu as bien vu, Emma ! Bonne soirée.

    >Olivier :
    Merci Maestro pour ce joli poème au piano ! C’est une fugue chocolatée aux couleurs du café. Ca ne doit pas être mauvais non plus ce mélange 😉 Bises noir cacao. Bonne soirée.

    >Chris :
    Partageons donc cette connivence photographique et poétique 😉 J’aime beaucoup tes deux dernières notes chantantes et frémissantes. Merci pour ton amitié. Je t’embrasse.

    >Le Musicien :
    Tu ne lâches pas le blog en ce moment 😉 Il faut profiter de ce thème. Tu as une façon sensible de donner vie à ces touches. Je les vois presque se dresser sur leurs pointes et scruter l’horizon à la recherche de ce libérateur qui saura les faire vibrer. Merci beaucoup pour ce trio de notes. Je t’embrasse.

    >A tire d’aile :
    Coucou Flo, ça faisait longtemps que je ne t’avais vue 😉 Tu es la première à vouloir les croquer. Attention à tes dents sinon j’appelle notre dentiste blogueur! Merci, je t’embrasse chaleureusement.

    >Dear Merbel ;-))
    A chaque fois que tu viens ici, tu me surprends ! Quatre versions de la photo remplies d’humour, de bons mots, de pétulance et d’intelligence. Bonne mémoire pour retrouver une chanson d’Yves Monand et de Cora Vaucaire qui parle de trois notes de musique. C’est vraiment agréable de découvrir tes commentaires. Je ris aussi beaucoup en lisant tes joutes poétiques avec amichel sur Images chez Michel-Jean. La note « Desséché » est un grand moment. Pour ceux que ça intéresse, vous trouverez le lien dans ma colonne de gauche. Bonne soirée, je t’embrasse.

    >MTO :
    Tu as raison Marie-Thérèse, sois basique pour une fois 🙂 Il faut savoir de temps en temps se lâcher 😉 Quel vibrant cri du cœur ! C’est quoi ta marque préférée de chocolat noir amer ? Bises vers Marseille.

  18. mauvais film

    notes écartelées
    martèlement de cloches
    crissements des dents
    elle a pris la posture
    du cri muet de munch
    acharnement des basses
    pour couronner le tout
    prélude qu’elle lui dit
    pourquoi pas préliminaires
    tant qu’t’y es
    il a claqué la porte
    les touchent sonnent creux

  19. >Bouldegom:
    Tu nous fais le coup de l’obscur côté du miroir. Tu fais dans la musique concrète avec ces notes dissonnantes;-) Un drôle de prélude comme dans un mauvais film! Je comprends qu’il soit parti;-) Bonne nuit.

    >Charles:
    Une envie irrépressible de croquer? C’est donc que la photo et le calligramme ont tout leur sens. Je ne pense pas que l’ivoire soit si fragile. Bonne nuit et merci.

  20. Bilan d’étape
    **************************************************

    Cette fois-ci
    Je baisserai les paupières
    Je ne chercherai pas á tâter le monde
    Du bout de mes doigts

    Aujourd’hui
    Je ferai confiance á ton regard
    Nul besoin de me jeter par la fenêtre
    Ni de rebondir vers l’infini

    Je reconnaîtrai la vie
    Dans le battement du jaune
    Dans l’amplitude du bleu
    Dans la résonance du rouge

    La vie est là
    Dans le poids de la matière
    Dans la densité de la lumière
    Dans l’épaisseur du temps

    Cette fois-ci je viendrai chez toi
    En laissant à la porte
    Mes idées toutes faites
    Mes préjugés et mes valeurs

    Dépouillé de ma carapace
    Les yeux fermés
    Je viendrai m’abreuver de tes radiations
    Sans ajouter aucun commentaire

    Le regard tourné vers l’intérieur
    Je chercherai à faire la part en moi
    Du meilleur et du moins bon
    De mes excès et mes faiblesses

    J’ai pu te froisser par mes opinions
    Par mes jugements à l’emporte-pièce
    Je n’ai pas voulu t’insulter
    Je te demande pardon

    J’ai pu te blesser par mes visions
    Insolites exagérées voire sordides
    Je n’ai pas voulu te choquer
    Je te demande encore pardon

    Alors seulement j’ouvrirai les yeux
    Je serai de nouveau face à vous
    M’aurez-vous excusé mes indélicatesses
    Mon manque de tact ma goujaterie

    J’espère que oui

  21. de ces touches lisses de la même manière parodiées,
    de ces images aseptisées,
    vous mettez en touche, ô grande prêtresse du prêt à porter,
    l’âme du musicien en la rendant chocolat,
    alors que son trépas est là,
    et que vous ne le voyez pas

  22. je n’ai qu’un mot:MAGNIFIQUE

    Non, deux mots:MAGNIFIQUEMENT MAGIQUE

    non,trois mots:BEAUTE MAGNIFIQUEMENT MAGIQUE

    …non,quatre mots: BEAUTE ARTISTIQUE MAGNIFIQUEMENT MAGIQUE …etc

  23.  » …Il jouait du piano debout
    C’est peut-être un détail pour vous
    Mais pour moi, ça veut dire beaucoup
    Ça veut dire qu’il était libre
    Heureux d’être là malgré tout
    Il jouait du piano debout
    Quand les trouillards sont à genoux
    Et les soldats au garde à vous
    Simplement sur ses deux pieds,
    Il voulait être lui, vous comprenez… »

     » Une photo vaut mille mots « …

    Bon week-end

  24. Pause.
    Tu t’es donc arrêté….de jouer
    Tête penchée, dans un moment de grâce,
    Presque perplexe
    Devant ces dalles de caramel, trois siècles de barres de chocolat te contemplent… !
    Sourire
    Tu les croques tout de suite ou les laisse fondre jusqu’à,
    Jusqu’à disons.
    Ton prochain mouvement de tête..
    La question est à la fois insoutenable et légère
    Elle sera tranchée par le degré d’impatience du plaisir de tes papilles.
    Ta tête se relève, ton œil se fait velours
    Le dénouement est proche…

  25. >Michel (2) :
    En tout cas, ce n’est pas très normal ;-)) Si tu veux, j’appelle Pierre (1) notre collègue blogueur dentiste de son état 😉 Merci pour ces notes d’humour. Bises neigeuses.

    >Patricio :
    Merci beaucoup Patricio pour ce poème qui me touche. Tu as fendu la carapace et il a dû t’en coûter. Tu laisses échapper des émotions et une partie de toi que je ne connaissais pas. Puisse ce mea culpa sincère effacer les blessures occasionnées par la maladresse.
    Seul, le respect face à tous les chemins de poésie peut faire retrouver la sérénité dans la diversité des sensiblités exprimées.
    Patricio est chilien et vit en France depuis 1974. Il pratique le slam poésie dont il a expliqué le principe dans la note précédente. C’est un latin au sang un peu chaud 😉 Il a connu des évènements douloureux sous le régime de Pinochet d’où sans doute cette approche plus rude de la vie qui a pu vous choquer.
    Que les Contemplants n’hésitent pas à s’adresser à Patricio qui ne demande qu’à échanger et à vous découvrir et qu’on ferme enfin bien vite cette parenthèse.

    >Gaston Legoff :
    Bonjour, je vous souhaite la bienvenue sur ce blog 😉 Quelle belle entrée en matière pour ce premier contact ! Vos mots sont pleins de fantaisie et de poésie et je vous en remercie 🙂 N’hésitez pas à nous rejoindre pour nous faire partager votre talent. Amitié de la grande prêtresse 😉

    >Shade :
    Bienvenue également Shade ! Jolie façon de se présenter également 😉 Vos quatre mots me touchent. Revenez vous exprimer quand vous voulez. Bien amicalement.

    >Salade :
    C’est bien, tu progresses au niveau du nombre de mots ;-)) Ceci dit, ton expression est bien tournée. A demain peut-être. Bien à toi.

    >Francis :
    Merci pour cet extrait de chanson qui tombe bien. Je précise qu’il s’agit d’une chanson de Michel Berger car tu as oublié de le faire. Il doit faire allusion à Jerry Lee Lewis, non ? Bon week-end à toi aussi. Je t’embrasse.

    >Argoul :
    Du chocolat blanc ou noir ? Merci pour ce coucou furtif 😉

    >Virgile :
    Un beau moment de grâce poétique dans cette scène de dégustion de chocolat ! J’aime bien la façon dont tu présentes ce moment avec ses pauses, ces ruptures, ce mouvement, ces envolées de rythme comme dans un morceau de musique. Le dénouement est insoutenable 😉 Quel fut le verdict ? Merci beaucoup pour ta belle plume. J’espère que tu n’es pas trop perturbé par tout ce qui se passe sur ta belle île. Bises réconfortantes.

  26. d’un instrument à l’autre

    le piano est muet
    on entend le ressac
    de l’écume des jours
    la barrière du silence
    s’étire sur les notes
    les poètes font cercle
    ils sondent les bas-fonds
    trois touches font une histoire
    juste en dessous du noir
    le métronome est fixe
    sans lui point de musique
    que faire de ces trois touches
    un triangle sans doute
    et le la des poètes
    peut enfin résonner

  27. Ossiane, permets-moi de remercier Patricio pour la belle poésie d’aujourd’hui.
    Bonne week-end 🙂
    (ici la plui tape sur le vitres, mon chat essaie de lire sur l’écran du pc et le soir va arriver….)

  28. C’est une photo delicieuse, bien sûr. Maintenant, quand je pense à la musique, je penserai à la musique chaude et Mozart en chocolat.

  29. As Salam Aleikum

    a tous!

    je suis revenue des milles et une lumière,
    des milles et une odeur,
    des milles et un sourire,
    des milles et un tableau de Jacques MAJORELLE,
    des milles et un désert,
    des oasis,
    des enfants sur les chemins
    des ânes a tous les virages,
    une gentillesse a faire du bon au coeur!!
    mais aussi encore bien de pauvreté!!
    encore des enfants qui ne vont pas l’école,
    mais pas de misères humaines, non le Maroc est beau et sa beauté est que personne n’a faim! c’est le choc des époques!
    un Maroc jeune plein de vigueur et d’âme malgré le pied à l’occident
    mais aussi le Maroc avec un recul dans les villages encore aux habitudes ancestrales!

    je suis encore là-bas… encore un peu!
    mais revenue chez moi avec les miens et mes habitudes
    et mon lien avec l’oeil ouvert!!

    bonjour a toutes et tous!

  30. >Nash:
    Bonsoir, je te souhaite la bienvenue avec une autre approche de la photo qui n’a pas été évoquée et te remercie. Bonne idée; mer d’Iroise en tempête peut-être. Reviens quand tu voudras. Bien amicalement.

    >Bouldegom:
    On n’est tout de même pas dans le Cercle des Poètes disparus:-) Silence momentané pour mieux se concentrer avant le bal de minuit. J’ai confiance, le la va résonner. Merci Bouldegom pour ces touches humoristiques. A tout à l’heure peut-être. Je t’embrasse.

    >Manuela:
    Coucou, te revoilà 🙂 Gentille pensée. Si toi, tu as la pluie, moi, j’ai de la neige mais sans chat près de mon écran 😉 C’est sympathique ces chats qui t’accompagnent en travaillant. Bonne soirée, je t’embrasse.

    >Jane:
    Bonjour Jane! Un grand plaisir de te voir revenue parmi nous après ce long séjour au Maroc ;-)) C’est une brillante rentrée en fanfare avec ton regard enthousiaste et lucide sur la réalité de ce beau pays! Tu sembles en pleine forme et prète pour de nouvelles aventures poétiques. Tu as fait des tableaux là-bas? Je suis très touchée de te voir revenir à chaque fois. Merci pour cet attachement et ton amitié. Je t’embrasse aux couleurs de l’hiver.

  31. merci Patricio
    ————–
    merci Ossiane pour ton sourire musicien
    ————————

    Et l’interlude sera
    cette pause
    où j’accepterai ton rythme,
    Ton droit à la différence,
    ce besoin d’aller plus loin
    à cause d’un trop rouge.
    Mal dit n’est pas mal pensé.
    Hélas, je n’ai retenu
    que le code universel
    pour déchiffrer.
    Je sais pourtant
    le précieux de l’intime,
    la seule vérité de l’intime,
    la difficulté de l’échange.
    Et si les mots avaient été des notes blanches
    Et si les mots avaient été des notes noires
    Aurions-nous entendus différemment ?
    Interlude
    Prenons le temps
    de nous apprendre…
    L’ombre et la lumière cachent trop le rouge
    d’une douleur
    d’une peur
    d’un espoir
    d’une révolte
    d’une larme
    des mots meurtris.
    Interlude
    Donnons-nous la main
    et écoutons la vie
    nos veines en touche de piano
    l’oxygène alors viendra dans nos mots.

    Catherine

  32. Michel Berger / Jerry Lee Lewis:

    pour le premier,je n ‘ai pas oublié,comme tu l ‘as fais,tout le monde reconnait les paroles,pour le second,actuellement sur les écrans :  » Walk in the Line  » les débuts de Johnny Cash avec en toile fond aussi les débuts d’Elvis,et de Jerry Lee Lewis,un film très humain et profond avec de la bonne musique,des guitares en prime

  33. >Catherine:
    Merci pour ce bel interlude plein de questionnements. Entre le blanc le rouge et le noir, apprendre à se comprendre dans la différence en prenant le temps qu’il faut, puis dialoguer et enfin créer de concert. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Francis:
    Je n’ai pas encore vu ce film sur Johnny Cash mais j’ai lu les bonnes critiques. Merci pour tes impressions qui donnent envie de le voir.

  34. Ton adresse m’a été soufflée par ma cousine Chris! Superbe ces photos transformées à peine, surtout ces touches de pianos en gâteau de mousse au chocolat ou les mots chantent sous les doigts qui cherchent les notes au goût sucré du cacao…

  35. >Philippe:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue et te remercie d’être venu ssur le conseil de Chris de L’Oeil Vagabond. C’est bien cela? J’aime beaucoup la façon gourmande dont tu décris ces touches de piano. C’est un bon début;-) Reviens quand il te plaira, tu seras toujours bien reçu. Au plaisir de te lire à nouveau.

  36. J’aime bien que vous avez melangé les clefs d’un piano avec les gouts. Quelquefois, je pense que la musique est si belle, c’est comme un premier gout d’un plat delicieux

  37. Un an déjà
    Tempo donné
    Tendres mélodies
    En photos
    En haikus
    Ta générosité
    De laisser ouvert ton album
    Au bel amour de chaque plume

    Et cette deuxième année
    Je te remercie Ossiane,
    Du fond du coeur entier
    J’aime tes pages, toutes!
    Je suis admirative devant tant!
    Prends soin de toi, aussi!
    Je t’embrasse
    Amitiés.

  38. Sur le piano miroir
    Qui réfléchit nos peines
    Les blanches sont en ivoire
    les noires sont en ébène

    Les hommes veulent la gloire
    La femme veut être aimée
    Par l’or de la victoire
    leurs chants sont inspirés

    Alain

  39. Notes

    1164. Notes

    Blanche, noire, ronde ou croche
    La musique nous rapproche,
    Nous sommes sœurs sur la portée
    Chacune à sa valeur
    Chacune à sa durée

    Nous ne sommes pas des billes, ni des bulles irisées
    Nous savons faire tourner les sphères des jupes des filles
    Tant qu’elles se croient aux îles sous les vents alizés
    Car nous sommes comme l’encens, le musc ou la vanille

    Do ré mi fa sol la si
    Obéissantes au métronome
    Bach, Mozart, Debussy
    Amants des galaxies
    Ont pour nous des yeux d’astronomes

    Pour faire danser les brunes les rousses et les blondes
    Nous inventons des rondes qui font le tour du monde
    Nous sillonnons l’espace comme un essaim d’abeilles
    En laissant derrière nous comme un rayon de miel

    Si mi la ré sol do fa
    Pour gagner les étoiles
    Chopin, Schubert, Ravel
    Nous ont donné des voiles
    Comme les caravelles

    Comme le vent berceur qui agite les palmes
    Ou comme les mots bleus qui ravissent les âmes
    En réchauffant les cœurs comme ferait une flamme
    Nous rapprochons les hommes des bras tendres des femmes

    Blanche, noire, ronde ou croche
    La musique nous rapproche,
    Nous sommes sœurs sur la portée
    Chacune à sa valeur
    Chacune à sa beauté

    Alain

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