* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Eclaboussures
En Lavis de lumières,
Film en Noir et Blanc.
*Cette semaine, j’ai invité Virgile Martin qui nous a rejoints depuis novembre 2005. Depuis l’île de la Réunion où il vit, ce grand voyageur aime s’adonner à la poésie en laissant aller son imagination sensible de manière très spontanée. Merci beaucoup Virgile pour ton enthousiasme et ton amitié.
Voici ce qu’il m’a envoyé depuis les tropiques:
Ombre en partance
Ombre fuyante, dans la nuit glacée
Derrière un peigne de lumière de lune
Un reflet d’encre noir s’égare…sur les vagues d’un vieux papier
Ondulé d’avoir séché encore humide…trop vite.
Ces pas scrutés qui s’éloignent trop vite par la fenêtre du cœur
Ombre familière, dans la nuit glacée.
Virgile Martin
Première impression à l’apparition de ce clair-obscur : c’est doux, c’est feutré…
Je reviens un peu plus tard pour plus de mots
Belle nuit à tous
Entre chien et loup
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La nuit étire lentement son ombre
Où la lune se couche
Dans un deshabillé de brume
L’air se voile et se mouille
Les mots du poème s’effacent
Et la page blanche se brouille
Sur un lavis d’encre et d’eau
Le pinceau d’un poète chinois
Trace les signes où se devine
Dans le courant d’un fleuve noir
Des alluvions de terre grise
Où se perd sa mélancolie
Le temps aussi noie la mémoire
Et innonde les souvenirs
A l’heure entre chien et loup
Le regret se fait loup-garou
Déchirant les âmes errantes
Et les coeurs nostalgiques
A coups de griffes et de dents
De fuir ils ne seront pas quittes
Dans les marais des songes creux
Et les trompeuses lises de l’oubli
Sur le tableau noir des écoles
De la vie buisonnière
La brosse a laissé
Les sillons de craies
Des leçons et plaisirs de l’enfance
Mais Printemps Etés sont passés
L’Automne a sonné la rentrée
L’Hiver engourdi l’espérance
Et fini les grandes vacances
De nos jeunes années
Bravo Virgile, grande émotion ! bravo Ossiane !
Ce n’était pas facile ! Je suis impressionnée par votre duo !
Quelle inspiration Michel !
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Le blanc de la lune dans le noir de la nuit
Comme un rond de lumière aux portes de l’oubli.
J’en ai fait mon puits d’espoir trop fou et trop grand
Mais qu’avais-je à perdre dans le coup effarant
Que la vie venait d’assener à mon bonheur ?
Le jour hurlant avait massacré les couleurs.
Il fallait lui faire face dans le combat.
Et surtout, surtout, ne jamais tomber à bas.
Je n’avais pas le temps d’écouter ma douleur,
Il fallait agir au plus vite avec rigueur.
Apprendre, tout comprendre et tout décomposer,
Même épuisée, ne jamais démoraliser.
Et tout doucement la lumière a souri.
Il a grandi puis appris et beaucoup compris.
Il n’est pas enfermé dans un monde intérieur
Ou mal aimé comme disent les imposteurs.
Il a juste un fonctionnement très différent,
Il faut lui rendre le nôtre plus cohérent.
La lune a bercé mes seuls instants de silence
Où je chassais les ombres de mes ignorances,
Où je me ressourçais en énergie utile
Et souvent, je le regardais dormir tranquille,
Je lui promettais de fabriquer les couleurs
Qui feraient naître des émotions en douceur.
J’ai gagné le pari de la compréhension
Et j’ai ouvert les portes de l’éducation.
Il aura toujours besoin qu’une main se tende,
Et il aura toujours besoin qu’on le défende,
Mais qu’il est beau dans ses sourires lumineux
Quand on comprend enfin ses efforts fabuleux.
Il, mon fils, mon enfant
Au rire triomphant
Quand la lumière joue
À lui faire coucou !
Catherine
grain du papier arches
poudre de fusain
modelé souligné
par des raies de lumière
le geste est têtu
pour fendre ces empreintes
front contre l’écorce
percevoir l’embellie
» On n’est pas encore revenu du pays des mystères
IL y a qu’on est entré là sans avoir vu de la lumière
Il y a l’eau, le feu, le computer, Vivendi et la terre
On doit pouvoir s’épanouir à tout envoyer enfin en l’air
On peut toujours saluer les petits rois de pacotille
On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille
Sûr que tu pourras devenir un crack boursier a toi tout seul
On pourrait même envisager que tout nous explose à la gueule
Autour des oliviers palpitent les origines
Infiniment se voi rrouter dans la farine
A l’envers, à l’endroit, à l’envers, à l’endroit
A l’endroit, à l’envers, à l’envers, à l’endroit
Y’a t’il un incendie prévu ce soir dans l’hémicycle
On dirait qu’il est temps pour nous d’envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans s’éloigner d’en bas
On peut toujours rêver de s’en aller mais sans bouger de là
Il paraît que la blanche colombe a trois cents tonnes de plombs dans l’aile
Il paraît qu’il faut s’habituer à des printemps sans hirondelles
La belle au bois dormant a rompu les négociations
Unilatéralement le prince entame des protestations
Doit-on se courber encore et toujours pour un ligne droite ?
Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d’une boîte
Serait-ce un estuaire ou le bout du chemin au loin qu’on entrevoit
Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie
Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine
No pasaran sous les fourches caudines
A l’envers, à l’endroit, à l’envers, à l’endroit
A l’endroit, à l’envers, à l’envers, à l’endroit… »
A l’envers, à l’endroit
Noir Désir
Album: Des visages, des figures
bonne journée
Ce soir le sable a perd sa blondeur
La lune blanche projette l’ombre des piquets brise-lame
Nulle ombre d’enfant qui saute de poteau en poteau
Nul rire, nul cri
La mer s’est retirée
Le vent s’est apaisé
Que va-til surgir de la nuit?
Mes pieds sentent les vagues de sable dans le froid
Je regarde la lune
Et la mer apaisée là bas au loin
Dans le silence du moment
Demain?
peut-être
le sable sera blond
la mer roulera ses vagues
les enfants sauteront
les grands piquets noyés
Et le soleil dans sa course
de son pinceau d’or
transmutera le paysage
Fondations
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Parfois tunnel
Chemin de fer
Fissure ou bien
Une ancienne cicatrice oubliée
Que des doigts de fer
Cherchent à entrouvrir
Parfois entre tes côtes
D’autres fois en profondeur dans tes poumons
La radiographie de ta vie peut ressembler
Aussi bien à des tiges d’acier
Qu’au tissu d’un champignon
Minéral et végétal ton corps
Dans ton esprit transparaît évidemment
L’essence de ta matière constitutive
le miroir s’écaille
la lampe frontale
éclaire le chemin
des empreintes de pas
ont creusé cette glace
les mots en dents de scie
trempés d’or cuivré
pénètrent la surface
dans cette trouée
l’eau paraît dévoiler
des abysses bleutés
les ilôts détachés
glissent à la dérive
avec le prochain pas
c’est la grande plongée
Que de talents !!
« clair-obscur », flash, la photo !!
Nombreux sont les photographes qui ont su mettre en valeur la femme dans un « clair-obscur ».
Je pense à mon ami JONVELLE, trop tôt parti. Ses modèles, pas des tops, des femmes naturelles, belles. Il les aimait clairement. Mais les protégaient obscurèment.
Mes mots sont confus… Désolé…
Je t’embrasse chère Ossiane,
OLIVIER pas du tout clair, plongé dans l’obscur…
ah j’ai été censurée on dirait
décidément « clit*oris », « diahrrée », il y a des mots qui chagrinent on dirait
faut tout clean, kleenex
sinon ça vexe
dommage le poème est très beau
parce que pas lisse
comme la police
à Olivier, j’ai connu Jonvelle, je peux te dire que dans le privé, ses modèles, il les protégeait d’une drôle de manière, alors le clair-obscur, c’est sûr ça fait b*ander (oh je vais encore me faire censurer)
>amichel :
Belle idée d’avoir choisi le titre « Entre chien et loup ». Ce titre prend tout son sens dans cette tombée du jour qui déroule doucement son voile d’ombre puis dans les angoisses que cette encre noire libère au cœur de la nuit. La page blanche du jour se remplit de signes de mélancolie et de souvenirs qu’un pinceau trace en sillons. Superbe comparaison entre l’écriture et les coups de griffe du loup-garou. J’aime également beaucoup ces références au lavis d’encre et à la craie du tableau. Une grande richesse d’idées, d’émotions et de thèmes qui cohabitent en profonde harmonie. Tu as planché très tard, Michel. Bravo au poète de la nuit. Je t’embrasse sans coups de griffe 😉
>Catherine :
Un émouvant rond de lumière rempli d’espoir dans la nuit noire. Dans ce passage au noir et blanc, il faut apprivoiser, résister, comprendre cette autre vision de la vie. Peu à peu, les couleurs reprennent leur place grâce à la main tendue et au cœur aimant. Merci beaucoup Catherine pour ce lumineux regard à l’enfant. Je t’embrasse bien fort aux couleurs de la vie.
>Bouldegom :
Je suis très sensible à ce vocabulaire graphique. En fait, cette photo me fait penser aux peintures de Soulages qui utilise beaucoup le noir pour jouer avec la réflexion de la lumière. Ces mots me font rêver. Merci beaucoup pour cette belle esquisse au fusain.
On est toujours au pays des mots dans ton deuxième poème mais dans un univers glacé plus dur. Les pas ont percé la surface et révèlent des mots dans la fonte des glaces. Miroir étoilé, attention à ne pas tomber. Merci beaucoup et bravo pour ton talent.
>Francis :
Cette sombre photo t’a inspiré des idées noires d’où ce texte pessimiste de Noir Désir 😉 Un estuaire au bout du chemin. Une lueur d’espoir dans une attitude combattive. Merci Francis. J’espère que tu as le moral au moins. Je t’embrasse et je chasse tes idées noires.
>Candide :
La lune blanche a conquis ta plume. Perte des couleurs, vide de l’espace, silence de la nuit. Face à face solitaire avec la lune qui cèdera son tour au soleil pour réanimer le paysage pétrifié et lui rendre la vie. Tes contes poétiques sont toujours aussi sensibles. Celui-ci me semble rempli d’espoir. Merci beaucoup Candide. Bises dorées.
>Patricio :
Tu donnes un nouvel éclairage avec cette longue cicatrice noire qui peut avoir des significations multiples. Ton texte radiographique est dur et intense à la fois. Blessures de la vie au creux de ce corps meurtri. Sombres fondations. Merci beaucoup Patricio. Amitié minérale.
>Mona-Lisa :
J’ai beaucoup d’estime pour Virgile et son poème et je ne veux pas le mêler à cet incident.
J’ai en effet supprimé ton commentaire que j’ai trouvé blessant vis-à-vis de mes visiteurs et je le ferai à chaque fois que ça se renouvellera. Je ne sais d’où te vient cette hargne mais si tu as une envie irrépressible de mordre, je préfère que tu t’en prennes à moi plutôt qu’aux visiteurs de ce blog. Je n’ai aucun problème avec les autres mots que tu suggères et je n’ai pas supprimé ton commentaire le concernant. Comme je te l’ai déjà expliqué, je mets simplement une étoile au milieu de ces mots car je ne souhaite pas être référencée au milieu des sites pornos.
mais je n’ai pas envie de mordre, quand quelque chose me plaît je le dis, et j’aime ce poème de Virgile,
pourquoi vouloir protéger tes visiteurs
crois-tu qu’ils ne sont pas assez grands pour se protéger tout seuls, et se protéger de quoi? diantre!
tu sais si tu ne veux pas être référencée au milieu des sites pornos comme tu dis, ce sont tous les mots que tu emploies auxquels tu dois mettre une *, clitoris par exemple ne fait pas partie du vocabulaire habituellement employé, par contre « bouton », « rose », etc sont des mots à*
alors ne te cache pas derrière tes doigts, mais montre enfin ce que tu caches par pudeur, ou par vanité,
c’est là que je te guette, tu le sais bien, et non dans ce consensus mou où tu t’enterres peu à peu sous les caresses des bonnes intentions
tu as un réel talent, mais pas au bon endroit -je veux dire, si tu veux éclater au grand jour, mais peut-être tu préfères rester animatrice de colonie de vacances
bien à toi
j’ai roulé le tapis
le feutre de la laine
est gaufré par le temps
les côtes de velours
se serrent pour avoir chaud
la flamme vient effleurer
la matière ondulée
dérouler le tapis
faire fuir l’ombre noiraude
brosser ce grain poudré
étirer la tramée
en regardant vers l’aube
retisser quelques franges
lissées par la lumière
orienter le tapis
contrer l’horizontale
maîtriser la clarté
le camembert c’est bien
Merci à vous deux pour cette belle invitation au voyage !
L’océan Indien de Virgile et ton lavis m’ont inspirée ce qui suit…
Les yeux mi-clos
j’observe la lune coquette
derrière le paravent frissonnant des filaos
Elle trace de son pinceau de nuit
le premier trait de sa calligraphie
sur le ciel des Mascareignes :
berceuse de l’Ile Bourbon
fragrances de vanille
aquarelles de flamboyant
bruissement du cayamb
>Bouledegom:
On peut dire que c’est un tapis qui a vécu. C’est une véritable leçon sur l’art de s’occuper de cet objet de choix;-) Trace de notre passage, il supporte l’usure du temps, la poussière, la lumière. Merci beaucoup pour ce commentaire feutré. Bonne nuit.
>Kromosom:
Mais encore?
>Bén:
La lune ne nous quitte pas 😉 Tu sembles bien connaître l’île de la Réunion. Ce beau tableau plein de sons, de couleurs et de parfums fait rêver de voyages lointains. Je suis sûre que Virgile va être touché par la peinture de ton poème. Merci beaucoup Bén d’égayer cette fin d’hiver. Bises vers tes cimes neigeuses.
Ossiane,
j’ai vécu 4 ans à la Réunion, de 14 à 18 ans… de belles années entre les hauts et le littoral…
belle nuit à toi
je t’embrasse
sueprbe tes images! toujours aussi belles et mysterieuses!
>Bén:
Voilà j’ai tout compris maintenant! Quelle chance tu as eue! Belle nuit.
>Shyboy:
Contente de te revoir par là toi l’amoureux de la Bretagne;-) Merci d’apprécier cette série un peu obscure même si je suis un peu loin de tes thèmes favoris. Au plaisir de te lire à nouveau.
Chère Ossiane,
je comprends que tu sois passée sur mon mess…
Chère Mona Lisa,
Je connaissais aussi très bien Jonvelle. Mais je ne suis pas là pour mettre sa vie privée en avant. D’autant plus qu’il n’est plus là.
Bien à toi.
Ossiane, excuse ce H.S.
Bonne journée,
Bises,
OLIVIER
Au creux du livre
Vit la pensée
Volent les mots
Et s’endorment les songes.
>Olivier:
Ne vois là aucune malice de ma part, c’est un oubli malencontreux. Je me souviens en effet des belles photos que tu as montrées. Il y plus d’émotion qui transparait dans cette beauté naturelle que sur les podiums de mode. Bien à toi. Je t’embrasse chaleureusement.
>MTO:
C’est superbe de penser au contenu d’un livre. Tu condenses de façon très poétique ce qui se passe sur ces pages. Bravo Marie-Thérèse. Je t’embrasse.
Bonsoir Ossiane, en me promenant entre les plies de ton blog je pense qu’on devrait ajouter aux droits de l’homme le droit à la beautè. Mais on y est tellement loin dans la tragicitè de ces jours…….bises de soie
Chenilles
**********************************
Prague
Tian’anmen
Printemps toujours en vue
Le printemps c’est la promesse. Printemps menteur….
Quand j’étais enfant , je passais une partie de mes vacances dans l’Ariège , chez mes grands parents .
L’aprés midi , on m’obligeait de passer une grosse heure dans la chambre , dans la demi obscurité , pour faire la sieste .
Que de temps j’ai passé à regarder les projections sur le mur de la lumière filtrée par les volets disjoints !!
Ta photo fait remonter tous ces souvenirs , tous mes rêves d’enfants .
Merci .
Sur ce Haïku c’est encore la plage de sable avec ses ondulations et aussi le soleil couchant que je vois et qui semblent te poursuivre dans tes photos si ce n’est peut-être jusque dans tes rêves !!!
(revoir ton article du 01/12/05)
Mais c’est peut-être plutôt dans mes rêves à moi… bien que je n’ai que très peu vécu au bord de la mer sauf à tahiti il y a bien longtemps pendant mon service militaire.
Mon oeil reste ouvert, mais je n’arrive pas à saisir une image.
Je n’arrive pas à faire le point 😉
>Manuela :
Bonsoir, tu continues à explorer «les plis » du blog 😉 Belle formule. Tu as raison. Ce droit à la beauté changerait les mentalités et pourrait peut-être faire passer les intérêts particuliers en second plan. Bonne visite. Bises vers l’Italie. Buona notte, Manuela.
>Patricio :
Sombre passé dans ces chenilles. Une note d’espoir pour l’avenir avec ce printemps en vue ? Merci Patricio. Bonne nuit.
>Jean :
Belle évocation de ces siestes enfantines obligatoires à l’ombre des volets disjoints. L’imagination se projette dans les paysages des ombres un peu comme lorsqu’on regarde les nuages. Tes souvenirs sont très précis. Merci Jean. pour ta visite nostalgique. Je t’embrasse.
>Michel (2) :
Tu connais le blog mieux que moi ;-)) Je n’avais pas du tout pensé à cette note. Il est vrai qu’il y a des similitudes. J’aime bien ces ondulations que je trouve très graphiques. Quant à mes rêves ou les tiens qui sait ? Il faudrait arriver à s’en rappeler au réveil pour pouvoir les analyser. Douce nuit Michel. C’est la pleine lune ce soir. Merci.
>Fred de Toulouse :
Je te sens perplexe devant ces rayures. Tu joues sur les mots 😉 Ce n’est pas grave du tout. ; la série n’est pas des plus faciles. En revanche, si ta vue se brouille, peut-être te faut-il des lunettes 😉 C’est gentil d’être venu quand même. Bises de 23h28.
Pensée réconfortante de la nUUit, Ossiane.
Il y a des gens qui font comme ça des croisades,on ne sait pourquoi.
Bizz, ne t’en fais pas. Continue comme ton coeur et tes yeux émerveillés t’inspirent.
Pensées envolées vers ton neuf trois. Bises réconfortées. La terre ne tourne vraiment plus rond. C’est que tu laisses aussi entendre sur ton blog, je crois. Merci, tu as un coeur en or.
C ‘est
L a lumière,
A la coisée d’un
R egret
T oujours
E t encore présente
bon week-end
le rideau est lourd
les squames d’une carapace
l’écran est opaque
une nuit ou l’alcool nous ne saoulons plus le firmament azur le ciel la lune qui nous regarde
l’obscurité qui se cache derriére les peines pour toi liot