Alcôve

Au Rose Boudoir de la Chambre d'Ivoire, Le Cocon de Soi.

Au Rose Boudoir de la Chambre d'Ivoire, Le Cocon de Soi.

* Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre.

Au Rose Boudoir,
De la Chambre d’Ivoire
Le Cocon de Soi.

* Cliquez sur la photo pour voir le coquillage que j’ai photographié dans ces quatre dernières notes. Il s’agit d’un Lambi. Ce mollusque des Antilles qui ne se pêche qu’en apnée, est apprécié pour sa chair et sa belle coquille rose.

*Cette semaine, j’ai invité mon amie Catherine LC dont j’aime beaucoup l’écriture. Elle essaime depuis l’été dernier, ses poésies pleines de douceur et d’émotion dans le jardin de L’Oeil Ouvert. Catherine, c’est un vrai plaisir de partager cette note avec toi. Je te remercie du fond du coeur pour ton amitié et ta fidélité.

Voici ce qu’elle m’a envoyé:

Je faisais une balade en poésie lorsque je suis arrivée au pays de « l’Oeil Ouvert ».
Depuis, je gambade sur ses plages de liberté car j’aime voir la vie en poésie.

Coquillage et frémissement

Entrechats de poissons rouges,
Chorégraphie pour étoiles,
Dans le ballet des spirales
Qu’une symphonie épouse.

Flamboiement de l’océan,
Frémissement de caresses
Et prémices de l’ivresse
Sur la nacre en grand lit blanc.

Petits poissons de l’amour,
Rouges feu de la passion,
En sensuelle ondulation
Dans la douceur de velours !

Flammes dorées d’un baiser
Où s’illuminent les vagues
Dans le langoureux zigzag
De deux bouches embrasées !

Catherine

42 réflexions sur « Alcôve »

  1. Bravo ! Catherine pour ces frémissantes évocations d’ amours marines

    L’amour à vif
    —————–

    Dans une tour d’ivoire
    Bat un cœur prisonnier
    Du temps des histoires
    Feu éteint faute de tisonnier

    Caressé par la vague ivre
    La prison de nacre s’anime
    La carapace s’ouvre et se livre
    La rose chair sort de l’abîme

    Un sang fragile de corail
    Avive sa pâleur native
    L’éclairant d’un délicat vitrail
    D’aubes naissantes et vives

    La coque en roche d’écume
    Abrite une chambre d’amour
    Qui enchante et rallume
    Le désir qui a couleur de jour

    Les lèvres ardentes de Vénus
    N’ont pas d’attraits plus fous
    Que ce baiser offert et nu
    D’ un ciel de soie et de vin doux

  2. Au berceau de la vie il est des chambres roses aux couleurs douces
    Le silence y est léger,
    comme un souffle sur le doigt aimant posé sur les lèvres d’une mère, « Chut, mon bébé dort »
    Dans la chaleur des caresses, il s’est endormi détendu et souriant

    Au berceau de la vie il est des d’autres chambres
    Parfois un bébé se roule en boule dans le noir le froid et la solitude
    Parfois deux yeux voient passer devant eux une main qui flotte, sans savoir que c’est sa main
    Parfois dans le bébé il y a le cri de Munch
    hurlement ou cri muet?

    Tout existe. Le meilleur comme le pire.

    Au rose boudoir
    dans la chambre d’ivoire
    le cocon de soi

    Au berceau de la vie il est des chambres roses aux couleurs douces
    Le silence y est léger,
    comme un souffle sur le doigt aimant posé sur les lèvres d’une mère, « Chut, mon bébé dort »
    Dans la chaleur des caresses, il s’est endormi détendu et souriant

  3. Désir fulgurant
    Passion en jeu
    Baiser ardent
    Et ….. lèvres en feu !

    Catherine et Michel m’ont inspirée. Ils sont tellement talentueux que je me sens toute petite….
    Mais, c’est un jeu, n’est-ce pas ?
    Bonne journée à toi.

  4. Bonjour Ossiane,
    J’aime beaucoup cette série, et j’apprécie ta démarche à plusieurs égards: tout d’abord, la photographie du détail, qui laisse à chacun le plaisir et la liberté d’y aller de sa petite interprétation. Et ensuite, l’échange entre toi, poète-images, et les visiteurs, poètes-mots.
    Le résultat est très agréable à découvrir.
    Merci, et bonne journée.
    Mélanuit

  5. Chère Ossiane,
    Merci pour Caherine, car c’est une femme exceptionnelle. Elle a énormèment de qualités, d’amour.
    J’écrirai plus tard sur ton « alcove »…
    Catherine, je t’embrasse affectueusement,
    Garde la flamme de la vie !!
    Chère Ossiane, mille bises de merci pour cette note ouverte à Catherine,
    OLIVIER

  6. Le lien est fait entre l’oeil ouvert et mon monde à moi… Tu te verras liée entre Kenneth et Philippe, des artistes que j’admire !

    Je trouve aussi l’alcôve très sensuelle !

  7. Quelle surprise !
    Cette lumière qui semble émaner de l’intérieur de la coquille est extraordinaire !
    Elle me parait presque …j’ai envie d’écrire mystique , mais je ne retiens pas ce mot que je préfère garder pour son sens originel …cette lumière est presque ..surnaturelle ! Voila ce que je cherchais !
    L’ensemble des lignes de ce coquillage est vraiment très très beau ! , une sculpture de Michel Ange .

  8. je suis sans mots aujourd’hui
    Ossiane et Catherine, merci à vous pour ce magnifique duo
    c’est très doux, très beau, ça palpite, ça frémit… mais ma muse reste endormie !!

  9. Très beau, autant la photo que les écrits de Catherine….et surtout l’association des deux ! Biz à toi et bonne journée.

  10. Premier commentaire
    (silence)
    Les mots sont vides
    Devant tant de Beauté
    (silence)
    Bon je me lance
    (réflexion)
    Votre blog est
    (« non c’est inutile »)
    Beau
    Magnifique
    (« non ce n’est pas ça »)
    Un hymne à la vie !
    (silence)
    Même les commentaires sont l’incarnation de la poésie
    (silence)
    Merci Ossiane
    Merci Catherine
    Merci amichel
    (essoufflement)
    Merci tout le monde
    (suffocation)
    Désolé
    (tremblement)
    Je n’ai jamais su m’exprimer.
    (yeux révulsés)

  11. Sombre et clair
    Fermé et ouvert
    Vision de la Terre
    Sans goût amer.

    Dégradé de couleur
    Dégradé de la vie
    Couleur d’une vie,
    Une vie sans peur.

  12. >Michel:
    Je te rejoins bien sûr sur le poème de Catherine.
    Tu as bel et bien repris la balle au bond sur le même thème;-) Tu continues l’histoire de cette tour d’ivoire qui recèle un coeur frissonnant qui ne demande qu’à s’animer. Le réveil de cette coquille est plein de volupté et de lumière intérieure. Je n’ose imaginer les ravages si on te laisse au bord d’une plage des Antilles. Tous les lambis vont tomber à tes pieds ;-)) Bravo à tous les deux pour ce duo de sensualité. Je t’embrasse soyeusement.

    >Annie-Claude:
    Voilà que tu t’y mets aussi;-)) Sans doute l’air des tropiques! Merci Annie-Claude de te prêter si spontanément à ces petits jeux poétiques. De beaux rêves pour ta sieste;-))

    >Candide:
    Tu as préféré parler de ce berceau de la vie qui peut être très injuste pour certains. Douceur, chaleur, couleur et amour d’une main maternnelle pour ceux qui ont de la chance; froideur, solitude et le noir sans un regard ou un contact pour d’autres. Merci pour cette vision très sensible de ce que peut être la vie. Je t’embrasse bien fort.

    >Olivier:
    J’approuve également ce que tu dis sur Catherine. Il m’a paru tout naturel de faire ce geste puisqu’elle enchante nos lectures chaque jour avec beaucoup de passion et de générosité. Merci pour ton passage. Je t’embrasse.

    >Mélanuit:
    Ton commentaire me fait très plaisir et je suis contente de te voir venir nous rejoindre. L’atmosphère que tu décris se met en place spontanément et progressivement. Elle est aussi dûe à tous les visiteurs de ce blog qui l’enrichissent humainement et intellectuellement. C’est un véritable échange qui s’est instauré entre nous. Je suis contente que tu te plaises. Je t’embrasse.

    >Véronique:
    C’est très difficile d’y échapper ;-)) Bises roses.

    >Wictoria:
    Merci beaucoup pour ton geste et ta compréhension. Tu es la bienvenue sur le blog. Décidément toutes les visiteuses féminines craquent de sensualité ;-)) Au plaisir de te lire à nouveau.

    >Eric:
    Et voici le premier homme qui le dit ouvertement et qui se lance en poésie 🙂 C’est Martine qui va être contente, non ;-)) Merci Eric de te prêter si bien au jeu. Bonne fin d’après-midi.

    >Jean:
    Jean change de registre et se lance dans une vision onirique! C’est vrai que les couleurs paraissent presque irréelles. Le soleil de ce matin-là mettait particulièrement en valeur l’intérieur de cette coquille. Merci pour ta visite et tes mots lumineux. Je t’embrasse.

    >Bén:
    Que t’arrive-t-il aujourd’hui, Bén? Un petit coup de fatique sans doute. L’essentiel est que tu ressentes des choses même si tu ne parviens pas à les mettre en mots aujourd’hui. Merci pour ton enthousiasme. Je t’embrasse chaleureusement.

    >Joanna:
    J’ai donné quelques indices. On a travaillé chacune de notre côté. On s’est montré ce qu’on avait écrit et on a finalisé quelques détails. Et le tout est sorti;-) Merci pour ta visite. Je t’embrasse.

    >DCL:
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue;-)) Comment ça, tu n’as jamais su t’exprimer? Ce poème de présentation est émouvant, original et non dénué d’humour; il me touche beaucoup. Je suis sûre que tu peux écrire de très jolies choses. J’espère que tu vas rester parmi nous pour partager nos émotions. Non, non, je ne plaisiante pas; je t’invite à rester;-) Bonne soirée. Bien amicalement.

    >Joanna, te revoilà;-) avec ton premier poème sur L’Oeil Ouvert. C’est bien senti ces images autour des oppositions franches et ensuite autour des nuances de teintes. Ca reflète bien toute la palette de moments d’une vie. Beau ballon d’essai; continue sur ta lancée;-) Bises sans peur et sans reproches.

    >Fred de Toulouse:
    Deux propositions apparemment assez éloignées l’une de l’autre mais finalement pas tant que ça;-) C’est très bon le sashimi. Merci pour ton échappée furtive. Je t’embrasse.

  13. Moi qui rentre de quelques jours à la neige, me voilà réchauffée en quelques secondes par les couleurs intenses de ta photo. Le froid me quitte au fur et à mesure que tes mots m’envahissent, tout doux.

  14. Ossiane,
    oui, certainement un coup de fatigue
    mon activité fait que quand j’ai beaucoup de boulot, c’est comme si les mots que je retranscris prenaient toute la place dans mon cerveau…
    du coup, mes phrases ont du mal à éclore !
    mais tu as raison, l’important, c’est que les sens ne soient ni blasés, ni saturés !!
    et de ce côté-là, ça va… et cela va d’autant mieux avec le subtil catalyseur qu’est ton blog
    je t’embrasse

  15. Multiple Splendeur

    Rose de mer dure et douce fleur d’albâtre
    Qui ouvre sans pudeur son âme innocente
    Rose d’Aurore que la vague vient battre
    Le soleil amoureux forcer son lit d’amante

    Rose de Sang ange de l’enfer des abysses
    Apportant aux grands fonds sa sauvage chaleur
    Rose de Chair éclose au jardin des délices
    Dans la soie des couchants aux charnelles langueurs

    Rose de Vie offerte à tous les vents qui passent
    L’embrassant follement et jamais ne se lassent
    Portant loin ses odeurs d’algues de sel d’écume

    Rose d’Amour chambre des ardentes promesses
    Alcôve de nacre que l’Océan parfume
    Où les cœurs à vif nus s’abandonnent aux caresses

  16. Quel trio infernal :
    Ossiane, Catherine et Michel Best of…
    Il faut suivre derrière, la barre est haute.
    Bravo à tous trois pour cette complicité et cette complémentarité.
    De toute la série, c’est cette dernière photo que je préfère.

  17. Une très belle photo et des poèmes magnifiques ! Mais comment faites-vous pour produire tant de merveilles ??
    Bisous admiratifs
    Judith

  18. perso. lumière trop vive pour une alcôve,mais ça c ‘est chacun sa perception,gageons que beaucoup doivent y fermer les yeux pour mieux ressentir les vagues de la vie les envahir

    bonne soirée

  19. On me dit coquine.

    Mais que lis-je ici sur cet innocent coquillage? Désir, bouches,ivresse, lèvres de Vénus. Ah quel exemple Mademoiselle Catherine et Monsieur Amichel (et celles et ceux qui en rajoutent des fois qu’on n’aurait pas compris!) pour notre belle jeunesse! Et Dame Ossiane s’étonne avec son « Alcôve » de toute cette sensualité absolument insoutenable!!!!!!!!!

    Pour moi, ce coquillage a le velouté et la couleur de l’abricot. Vous voyez comme je suis sentencieuse aujourd’hui!

    Sauf que pour la route j’ai pensé que je ne pouvais vous laisser sans citer mon ami Ponge,un poète au-dessus de tout soupçon!

    Voici ce qu’il dit (de l’abricot, et donc pour moi du coquillage qui vous inspire tous autant que vous êtes! Avec votre esprit , la nuit qui promet d’être polaire, ne le sera pas pour vous, dites donc!)

    « C’est un cul d’ange à la renverse, ou d’ Enfant Jésus sur la nappe. Et le bran vénitien qui s’amasse en son centre, s’y montre sous le doigt dans la fente ébauché »

    Bref, « nous mordons ici en pleine réalité, accueillante et fraîche ».

    CQFD… Il n’y a pas que moi qui suis coquine!

  20. Coucou à tous
    Pardonnez mon apparition tardive. Ce fut un réel plaisir pour moi d’accepter l’invitation d’Ossiane et de tenter cette expérience. Ainsi, j’ai visité les coulisses de « l’oeil ouvert » et je voudrais dire la générosité d’Ossiane, son entrain à préparer sa note, son respect du détail, sa sincérité à l’endroit de ses visiteurs. Ce fut amusant de composer chacune de notre côté d’après la photo et de rassembler notre inspiration. Je ne vous cache pas que j’avais quelques craintes de trop m’éloigner, de trop brûler dans ce rouge ardent !
    Avoir carte blanche sur tant de rouge !!! Mesurais-tu les risques Ossiane ? ;-))
    Tu as le sens de l’aventure ! 😉 Mais elle fut belle et je t’en remercie chaleureusement.

    Merci à tous d’avoir suivi et posé vos mots dans la continuité même si j’ai « rougi » en lisant certains d’entre vous (mais c’était la couleur de la note hein ?).
    Il est vraiment magique ce blog « l’oeil ouvert » ! On dit sage-femme pour les accoucheuses qui aident les femmes à « mettre au monde » leur enfant, comment dit-on pour les accoucheuses qui aident les poètes à « mettre au monde » leurs mots ? Ossiane c’est ce qu’elle nous offre ici « mettre au monde » nos mots.
    Michel, je te sens déjà rebondir sur l’indice !
    Qui d’autre fait une proposition pour qualifier celle qui suggère de « mettre au monde » les mots ?
    Ici il souffle un vent de poésie où il fait bon voyager de note en note, de com en com.
    L’oeil est ouvert sur le précieux, l’oeil est ouvert sur la vie !
    Et c’est du sourire à l’état pur !
    Des bises à tous !
    Et que chacun puisse avoir le plaisir d’être invité sur la note d’Ossiane !

    Catherine

  21. une petite visite rapide….

    et je découvre des couleurs de ciel
    de paradis
    d’amour
    et je palie d’envie
    mes journées sont longues et me prennent tant de temps, que les mots sont retenus par mes pinceaux, mes brosses et mes rouleaux

    je sais déjà que je loupe une série extraordinaire!!!
    j’aime tant les coquillages qui semblent être les messagers d’un univers mystique et mystérieux!
    je sais pourtant que tes photos sont toujours belles mais là j’ai la nette sensation que c’est particulier!!!
    et puis les suaves paroles qui se sont enlacées a cette douceur rose… que dire à Catherine!!! merci tout simplement!

    bises a toutes les deux

    jane

  22. un jour à ne pas se taire…à se joindre au concert…à se jeter dans les flammes. Quand l’oeil se mêle au coeur…c’est l’émotion et la vie qui se rejoignent.

  23. >Zebu32:
    Contente de te revoir:-) Certes, la photo est colorée mais je suis sûre que tes joues sont toutes bronzées, non? Bienvenue devant l’âtre. Je t’embrasse.

    >Bén:
    Repose-toi bien. Trop de mots et de pensées dans la tête empêchent de composer quoi que ce soit. Ca me fait la même chose. Il faut faire le vide. Bises et merci.

    >amichel:
    Tu récidives en beauté, Michel ;-)) Cette rose aux multiples visages ravit ton imagination poétique et la nôtre au passage. Ce poème est encore plus embrasé que le précédent tout en restant dans la délicatesse et la légèreté. Bravo à toi, roi du lambi 😉 Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.

    >François:
    Merci pour ta pensée, François. Il y a beaucoup de plaisir et de jeu dans tous ces mots échangés de part et d’autre. Mêle-toi au concert quand tu veux. Je t’embrasse.

    >Judith:
    Contente de te revoir;-)) Depuis ta dernière visite, tu as dû te rendre compte d’une certaine évolution dans le contenu et les interlocuteurs;-) C’est très sympa. Merci pour tes encouragements. Je t’embrasse chaleureusement.

    Etincelles:
    J’ai choisi le titre d’alcôve car c’est une petite chambre, un endroit secret. On peut l’imaginer dans une certaine pénombre comme tu le dis. Mais si cette lumière exprimait tout simplement des sensations intérieures procurées par ce nid douillet, non? C’est ainsi que je le ressens. Merci pour ta visite. Je t’embrasse.

    >Merbel:
    Quel commentaire! Promis juré, je n’avais rien prémédité;-)) Ces couleurs roses orange m’ont tout simplement conquise. Je les trouve douces et rassurantes. Elles me tendent les bras;-) Tu joues à l’effarouchée aujourd’hui mais tu as lu ces poèmes avec délectation;-) Quant à cette vision d’abricot de Francis Ponge, elle est vraiment croustillante. D’ailleurs, je laisse un lien vers le texte intégral.
    http://www.educnet.education.fr/lettres/form/aponge.htm

    Merci beaucoup vertueuse Merbel pour ta virtuosité littéraire et ton humour fracassant;-)) Tu me toujours autant rire.

    >Hello Pierre (1), tu aimes ces couleurs, non?

    >Catherine:
    Merci beaucoup pour ce chaleureux commentaire, ton enthousiasme et ta générosité envers nous tous. Je n’ai jamais pensé prendre de gros risques. J’aime ces parfums d’aventure sinon la vie serait monotone. Je ne pensais au départ pas que tu plongerais dans ce rouge ardent mais la surprise n’en fut que plus belle et a donné lieu ensuite à d’autres beaux poèmes. C’est vraiment sympa quand tout s’enchaîne naturellement de cette façon-là. Merci encore pour tout ce que tu donnes à L’Oeil Ouvert. On recommencera l’expérience. Fais de beaux rêves. Je t’embrasse.

    >Jane:
    C’est gentil de te manifester depuis l’Est alors que tu es surchargée de travail. Que fais-tu sur ce chantier? Tu peins une fresque? Je comprends que ton esprit soit complètement monopolisé par cette création. Tu ne loupes pas la série puisque tu peux la regarder tranquillement et lire les commentaires. C’est aussi une façon de participer. Bon courage à toi et merci de nous suivre. Je t’embrasse bien fort.

    >Jacques:
    Bonjour, si ma mémoire est bonne, je crois que c’est la première fois que tu t’exprimes en direct. Je te souhaite la bienvenue. C’est ce rouge ardent qui t’a fait sortir de ton silence;-) Tu as bien fait de venir car les sentiments que tu exprimes viennet du fond du coeur et sont joliment formulés. Rejoins-nous quand tu veux, tu as le coeur sensible. Bien amicalement.

  24. DESIR….

    De goûter au fruit défendu,
    Qui s’offre ainsi,
    Ma tête tourne, mon sang bout,
    Mon coeur s’emballe,
    Quel pêché de gournandise,
    Quel bonheur de le commettre,
    Devant tant de beauté,
    Mon émoi s’est éveillé.

    Chère Ossiane, ta photo prête à confusion. J’espère que mes vers ne t’auront pas offensée…
    Je t’embrasse,
    Bon week-end !!
    OLIVIER aussi coquin..

  25. Minérales et végétales, tendances actuelles. Et puis il y a moins de régularité. Il faut tenir la distance.

    Bon travail

    Bernard

  26. Tes photos sont magnifiques et les commentaires qu’elles provoquent sont a couper le souffle! Il y a du genie dans tes images et du desir dans les mots. Bravo.

  27. Primaires, cher Watson
    ************************************

    Si pour te mettre à l’abri du bleu
    Tu as cherché réfuge dans le rouge
    Dis-toi que le meilleur choix
    Aurait peut-être été le jaune

    Si pour échapper à la pluie
    Tu t’es rétracté dans ta caverne
    N’as-tu pas plutôt envisagé
    D’aller flotter uu dessus du ciel gris

    Si pour concilier tes opposés
    Tu as préféré protéger ta féminité
    En l’entourant de la carapace de ta masculinitê
    Pourquoi n’as-tu pas songé à mieux cultiver ta complexité

  28. Alcôve de lumière
    Où la vie reprend ses droits
    Ne plus penser
    Ne plus parler
    Partir dans le bruit de la mer
    Et se laisser bercer.
    Ecouter le rouge
    Le sentir battre
    Entendre la vie.
    Se révolter contre les peurs
    Bousculer les certitudes
    Oser douter à coeur ouvert
    Sortir du coquillage
    Affronter la norme
    Dire non au modèle
    Dire oui à la création.
    Colorer les mots
    Au rouge de la chair
    Au rouge de la flamme
    Au rouge de la vie !

    Catherine

  29. ……

    Explications:

    J’ai préféré enlever le commentaire d’Emmanuelle car elle reprenait le texte d »un écrivain sans en mentionner l’auteur. D’autre part, je n’ai pas envie de me faire indexer par les moteurs de recherche sur certains mots.

    Ossiane.

  30. Ce serait correct ma chère Emmanuelle de dire que ce texte est celui de Véronique Olmi dont le titre est
    La pluie ne change rien au désir…

    Citer ses sources est élégant et le faire n’en diminue pas moins votre intervention car commenter un blog c’est aussi partager ce que l’on aime, non?

  31. >Véronique:
    Normal, je découvrais ton profil;-)

    >Olivier:
    En effet, cette photo te met dans tous tes états;-) Je n’avais pas prévu que ce serait à ce point-là. Ne t’inquiète pas, je ne suis pas offensée. Bon week-end, Olivier. Fais de beaux rêves.

    >Bernard:
    Bonjour, contente de te voir ici:-) Pardonne-moi, mais que cherches-tu à me dire? J’ai plusieurs interprétations 😉 Bonne soirée.

    >Patrick:
    Bonsoir, il me semble qu’on s’est déjà croisés;-) Merci beaucoup pour tes compliments. Il est vrai que les commentaires méritent la lecture. Si le blog te plait, reviens participer; tu es le bienvenu. Bonne soirée. Amtié.

    >Patricio:
    Superbe ce poème qui bouscule les certitudes. Je ne sais pas vraiment si tu t’adresses à moi directement mais je fais comme si;-) Tu me prends à contrepied sur la couleur des séries que j’ai choisies, le choix de la caverne au ciel ouvert;-) J’en déduis que je suis primaire;-) Je dis bien sûr tout cela sur le ton de la plaisanterie. As-tu la solution pour cultiver sa complexité, Patricio? Merci pour tes interventions originales.

    >Catherine:
    Tu es vraiment en plein dans le rouge;-)) Je pense à ce que disait Patricio. Sous ta plume, cette coque de lumière est un lieu de liberté pour penser et créer et non pas une cage oppressante. Prends ton envol avec les mots, Catherine. Bonne fin de soirée. Je t’embrasse.

  32. Chère Ossiane,

    Ce qui s’applique à moi, peut s’appliquer à l’autre. L’inverse est aussi vrai. Je joue sur cette plage d’humanité, celle qui nous lie les uns aux autres. Je ne cache pas le fait que je me nourris autant de mes propres fantasmes, que de ceux des autres (enfin, ceux que l’autre dévoile à travers son oeuvre). La poèsie est pour moi un terrain de recherche et j’ai la prétension (ou la faiblesse) de considérer qu’une partie de moi-même je la trouverai chez l’autre.

    En ce qui concerne l’analyse de texte : « Primaires » ce sont les couleurs, les tendances, les longueurs d’onde que nous portons en nous. Cela s’apparente à « Primates » aussi … c’est mon clin d’oeil animalier, sans doute l’influence de Kafka. Et le « Cher Watson » c’est probablement le côté expertise scientifique, le regard chirurgical, la déduction logique, mais aussi la complicité bienveillante de l’oeil ami. Et là c’est aussi l’influence de Poe. Mais tout ceci je ne le vois que maintenant. Car « j’écris d’abord et je réflechis ensuite ».

    Pour finir, je n’ai pas trouvé de solution péremptoire pour cultiver ma complexité. Me poser la question, constater, approfondir, m’acheminer c’est l’amorce de réponse. Sachant que pour trouver une réponse il faut d’abord s’exercer à bien formuler la question.

    Amitiés.

  33. >Patricio:
    C’est vraiment très gentil de répondre avec tant de détails sur mes interrogations. J’aime ce jeu de correspondances que tu établis avec les visiteurs de ce blog. Nous sommes tous un peu comme des éponges et on ne nourrit mutuellement. C’est la base de bons échanges.
    En ce qui concerne ton analyse sur le mot « Primaires », je ne pouvais deviner tout cela. C’est très intéressant que tu acceptes d’en décortiquer le sens. Peu à peu, tu dévoiles des facettes de ta personnalité. J’avoue que j’étais plutôt restée sur les couleurs par déformation. J’allais te dire que la dominante grise de ma nouvelle série allait plutôt dans ton sens.
    Enfin, je comprends ce que tu veux dire par rapport à la complexité d’une personnalité. Une partie du chemin est fait quand on se pose déjà la question. L’être humain qui s’interroge est en construction permanente.
    Voilà Patricio, ce fut un échange très riche. Merci.

  34. >Bonsoir Justine, je te souhaite la bienvenue sur ce blog. Je te remercie pour ce compliment qui me fait plaisir. Surtout n’hésite pas à te joindre à nous pour donner ton sentiment sur les photos et calligrammes. Au plaisir de te lire à nouveau. Ossiane.

  35. Ossiane, je pense que ton blog est tres beau. Ton description de la mer montre ton amour et ta passion vraiment.

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