Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Conquête
* Lecture du Haïku Calligramme: de l’extérieur vers le centre.
Echafaudages,
Une Tour dans les Nuages,
Rêve d’un Mirage.
28 réflexions sur « Conquête »
GRAAL
—————–
La rose de mer
Elève vers le ciel
Sa spirale étoilée
Cœur dévoilé
Aveu confidentiel
D’un rêve d’éther
Babel de corail
Qui a l’oreille
Parle toutes les langues
Au secret de sa gangue
Murmures qui s’éveillent
En un bruit d’éventail
Pagode de nacre
D’un Siam singulier
Que Neptune vénère
Offerte à nos prières
Sur la plage oubliée
Où l’écume a son sacre
Astre jeté dans l’océan
Qui s’étale par vagues
En cercle concentriques
Forces d’un choc unique
Qui jamais ne divaguent
A la conquête du néant
Ciboire de la VIE
Graal de l’OCEAN
Quel beau Corps ..
Que ce Corps inconnu sortant d’une aube généreuse encore bleu froide et déjà virant au rose tiède…
La teinte et la texture donnent envie de
Toucher cette petite pointe dressée vers le ciel ou vers l’enfer…vers un « empire des sens »
Cette tête coiffée enturbannée et fièrement portée.
De toucher avec les bouts de nos doigts le bout de ces pointes de toile en étoile
De parcourir les courbes de cette robe de dentelle d’un revers de main…doucement ….
De prêter des mains à ce corps qui les cachent.
De faire danser cette princesse.
De la faire tourner ….doucement , doucement…
Parce que le soleil se lève et il faut faire durer le rêve….doucement.
Je trouve que votre dessin est plus » fin » que la photo – et c’était difficile –
Quel talent Ossiane. Et cette couleur…
Bonjour Ossiane merci pour ces beaux messages. Marie
A contresens
****************************
Vue d’en haut
Elle semble bien minuscule
La Tour de Babel
Patricio.
P.S.pour Ossiane : Brossés à contresens, le félin ou une galaxie dévoilent d’autres aspects de leur anatomie
Cet angle me séduit encore plus que le précédent : on a vraiment une sensation de vision de très haut , de planer en haute altitude !
De voir avec des yeux nouveaux !
Une impression plus que matérielle , psychologique , de » voir de plus haut » , un peu comme en montagne quand on atteint le sommet et qu’on regarde autour de soi :tout est pareil mais on voit un peu autrement , comme si on avait muri .
Joli point de vue. On dirait un sapin vu d’en haut, la couleur en moins. A moins qu’il ne soit couvert de neige rose …
Tu déroules, Ossiane, un fil vers l’infini, initié à l’aube du monde. La tour superpose ses engrenages,sans doute notre ressort vers le rêve. Nous, tes lecteurs, amassons ainsi, en bonne compagnie, un trésor énergétique.
Délire de grandeur
****************************
L’espace d’un instant
J’ai songé à l’Everest
Ce n’était qu’un Derviche nain
Dans le creux de ma main
>amichel:
Waouh! comme c’est beau! Une superbe envolée de mots qui s’échappent de cette pagode de nacre. Tour de Babel qui bruit de mille murmures. J’ai failli parler de la Ronde du langage à la place d’Echafaudages puis me suis abstenue. Que de belles images tu as trouvé pour illustrer cette photo. Je te sens très à l’aise dans cet élément marin. Merci beaucoup Michel pour ce plaisir de lecture que tu nous offres chaque jour. Je t’embrasse depuis le haut de la tour.
>Véronique:
J’ai voulu le dessin plus aérien pour refléter cette idée de nuages et de mirage que j’avais exprimée dans le haïku. Merci d’apprécier, Véronique. Je t’embrasse. Il est d’usage de se tutoyer sur le net. J’espère que ça ne te dérange pas. Belle après-midi.
>MarieLH:
Bonjour, je te souhaite la bienvenue et te remercie pour ton commentaire. Reviens quand tu voudras. Bien amicalement.
>Virgile:
Cette photo semble particulèrement te fasciner et t’inspirer;-) Une grande vague de sensualité inonde ton texte poétique. C’est très bien senti et exprimé. Ces courbes en spirale se transforment en robe de bal et en danse tourbillonnante. Merci beaucoup pour ce joli morceau de poésie, Virgile. Bises vers les tropiques.
>Patricio:
Contente de te revoir;-) J’aime bien quand tu démontes les photos et que tu vas dans un sens contraire à la logique. En revanche, je ne suis pas sûre d’avoir très bien compris ta référence au félin. Belle journée.
>Jean:
Merci de me confirmer cette sensation de hauteur car c’est que je voulais faire sentir. Je n’étais pas si sûre de cela quand j’ai choisi la photo et que j’ai parlé de la tour. Bonne fin d’après-midi. Je t’embrasse.
>Guess Who:
Hi Tiago! Remis de tes émotions? Joli point de vue que le tien avec ce sapin recouvert de neige rose. J’espère que tu n’as pas le vertige:-) Bises.
>JPB:
Merci beaucoup pour ce très gentil commentaire si joliment exprimé. Je suis un peu gênée mais ça me touche beaucoup 😉 Je ne pensais pas que ce que je fais puisse apporter tant de choses. Le fil dont tu parles est tissé toujours au gré de mes envies mais en toute modestie. Belle fin d’après-midi. Je t’embrasse.
>Patricio:
Vraiment sympa ce délire de grandeur plein d’humour et de sensiblité. Tu pratiques la rupture pour produire cet effet miniature très réussi. Merci beaucoup.
Beau coquillage de part sa couleur et sa forme. Grâce à tes photos nous nous évadons après ces dures journées de travail. Merci
Tétin de satin blanc nacré
Petite boule d’ivoire sucrée
Au milieu est assise
Fraise ou jolie cerise
A faire rougir
A faire pâlir
Tétin dur sous le désir
Tétin sucé par pur plaisir
Tétin de pucelle
Puis tétin de femme entière et belle
Tétin jouisseur
Tétin bonheur!
D’après le blason « Le beau tétin » de Clément Marot
Et que découvre la colombe nichée dans son azur ?
Flèche baroque de cathédrale ?
Toit délicat de pagode ?
Et que contemple mon âme penchée au bord de mon iris ?
Temple intérieur ?
Borobudur marin ?
J’arrive bien tard aujourd’hui ! Mais je n’en apprécie que plus la surprise de ta magie Ossiane !
———————
Cette pointe fragile auréolée d’étoiles,
Offrait au ciel les reflets de sa peau en nacre
Et le chant des vagues trouvait son habitacle
Quand le sable, de mer creusé, levait son voile.
Ô splendeur et atours de Vénus la déesse !
L’écume y est sacrée comme dans un calice
Où navigue la soif du désir en abysse
Depuis la haute tour du bonheur en promesse !
Coquille de douceur née au sein de la mer,
En conquête de vie, elle se déployait
En grand soleil pourpre pâle qui rayonnait
Tel un clocher dans le carillon des lumières.
Catherine
Bonsoir,
Je viens de me rendre compte que le calligramme n’était pas visible ce soir sur la note alors que je le voyais ce matin. Tout est rentré dans l’ordre. J’espère que ça ne vous aura pas trop perturbé.
Ossiane.
>A tire d’aile:
Je suis contente Flo de participer à cette évasion de l’après boulot. Repose-toi bien et merci.
>Coquine Merbel:
Toi qui dis ne pas savoir écrire de poème, tu t’es plutôt pas mal débrouillée 😉 A faire pâlir ou faire rougir, tu as une sacrée plume pour parler de ce coquillage. Bravo! Je mets deux liens vers le poème original qui date de 1535 et la biographie de Clément Marot. Il avait une belle imagination lui aussi;-)
>Bén:
Belle vision vers les hauteurs et vers l’intérieur. Bien, cette idée de flèche de cathédrale et de temple intérieur. Voici le lien vers le blog de notre ami Argoul à propos du Borobudur qu’il connait très bien. Beaucoup de liens ce soir. Bonne nuit si ce n’est déjà fait.
>Catherine:
Ne t’inquiète pas Catherine, moi aussi, j’arrive tard. Tu te cales sur mon haïku aujourd’hui;-) Un brillant retour vers un poème en alexandrins que tu sais si bien composer. Une belle ode à ce coquillage, réceptacle de vie et de lumière. Merci beaucoup, je t’embrasse.
A LA CONQUETE D’
A.ttendre, patienter,
M.es envies batissent depuis des années,
O.ubliés les baisers, les caresses,
U.n jour, la révolte va sonner,
R.egard heureux sur la vie sans cesse.
Chère Ossiane, reçois mes baisers,
OLIVIER
Cette photo m’évoque la vie : infini, éternel, un cycle qui revient toujours… Merci pour ces superbes photos que tu nous fais découvrir, j’admire à chaque fois ton talent. C’est décidé, je me remet à la photo ce week-end !! Biz et bonne journée.
hello tt le monde ce blog est genial!!!
continuez…
Conquête!
Quelle aventure depuis l’essaimage des gamètes!
A quels dangers ont-ils échappé déjà avant de se rencontrer, disséminés au fil des eaux
Et le tout petit coquillage jour après jour a tracé sa vie, construit sa coquille, grossi, grossi.
Patient échaffaudage
ouverture de plus en plus grande, et en mourant il nous laisse cette merveille que nous ofre Ossian
En haut de l’abat-jour
un rond taché
de Sahara
des êtres s’y rencontrent
fréquemment volontiers.
Transporté par elle
du sourire à la joie.
L’humeur déborde les croyances
et tout s’étend.
Le soleil se couche
sur la carpette du concierge
Les rideaux semblent rapiécés de fringues
marché aux puces
Deux ombres se glissent
hors les chemises
la nuit des matins lâchés sur les nus.
1980
Georges Pierre Vittorio ADORNI-SVINKASEK
Parfait haïku, microcosme et macrocosme, la nature en son aveugle programme bâtit des tours que les hommes s’échinent à reproduire en plus grand. C’est un peu le Tao, au fond.
>Olivier:
Tu reviens en poésie avec ce thème de l’amour qui t’est cher. Une conquête, quelque soit sa forme, implique forcément l’attente, une certaine forme de douleur, le désir d’accéder à un rêve. Use de patience et surtout regarde en avant, les yeux et le coeur grands ouverts. Merci pour ta visite. Je t’embrasse chaleureusement.
>Joanna:
Bonjour. Finalement, tu as fini par remonter toutes les archives pour apparaître au grand jour;-)) C’est un plaisir de te voir partager nos commentaires. Cette impression d’infini que tu as, vient sans doute de ces arabesques étagées qui se fondent dans le lointain. Bonne décision que de reprendre ton appareil. L’essentiel est que tu aies retrouvé la passion et l’énergie. Bonne soirée, Joanna. Je t’embrasse.
>Michele61:
Merci pour ce gentil commentaire éclair;-) Reviens quand tu voudras. Amicalement.
>Candide:
Tu restes plus près de mon haïku aujourd’hui;-) Tu reconstruis avec délicatesse et pas à pas la formation périlleuse de cette coquille. Miracle et mystère de la vie dans la nature mais aussi trésor de beauté abandonné après la mort. Merci beaucoup Candide. Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Argoul:
Maître Argoul, merci beaucoup pour ton avis éclairé sur ce haïku ainsi que sur cette philosophie qu’est le Tao. L’homme a appris à contempler la nature pour mieux s’en inspirer mais jusqu’où ira-t-il? Ca fait un peu peur parfois de voir ce si grand désir de conquête. Bonne soirée.
Arriver ici après Michel, tant de poêtes, et Maître Argoul, difficile et périlleux.
Cette série de photos est magnifique, cette nouvelle manière que tu as de retraiter la photo d’origine est fascinante.
Je vais me « contenter » d’ajouter que je viens de passer un moment de paix à regarder et « voir » tes photos, les dessins, lire les haïku, poêmes et commentaires, et que cela fait du bien.
Je t’embrasse.
>Annie-Claude:
J’aime bien cette nouvelle démarche car ça allie, photo, peinture et poésie, trois domaines que j’aime beaucoup. En plus, je peux varier en fonction du type de photo. Quand tu viens ici, tu n’as qu’à alterner. Viens au tout début pour profiter de la page vierge; la fois suivante, viens à la fin pour profiter tranquillement des contributions des uns et des autres. Merci d’être venue depuis ton Pacifique. Je t’embrasse.
De magnifiques photos accompagnées par juste ce qu’il faut de mots.
je reviendrai
Faites-moi encore rêver
Pour m’époustoufler
Et très loin m’emmener
Pour vous y rencontrer
>claudine b:
Merci beaucoup pour ce joli poème de présentation qui me touche beaucoup. C’est une bonne entrée en matière;-) J’espère continuer à vous faire rêver. N’hésitez surtout pas à intervenir pour faire part de votre sentiment. Bien amicalement.
le sein de la terre
du haut de l’anapurna
les marches une à une
GRAAL
—————–
La rose de mer
Elève vers le ciel
Sa spirale étoilée
Cœur dévoilé
Aveu confidentiel
D’un rêve d’éther
Babel de corail
Qui a l’oreille
Parle toutes les langues
Au secret de sa gangue
Murmures qui s’éveillent
En un bruit d’éventail
Pagode de nacre
D’un Siam singulier
Que Neptune vénère
Offerte à nos prières
Sur la plage oubliée
Où l’écume a son sacre
Astre jeté dans l’océan
Qui s’étale par vagues
En cercle concentriques
Forces d’un choc unique
Qui jamais ne divaguent
A la conquête du néant
Ciboire de la VIE
Graal de l’OCEAN
Quel beau Corps ..
Que ce Corps inconnu sortant d’une aube généreuse encore bleu froide et déjà virant au rose tiède…
La teinte et la texture donnent envie de
Toucher cette petite pointe dressée vers le ciel ou vers l’enfer…vers un « empire des sens »
Cette tête coiffée enturbannée et fièrement portée.
De toucher avec les bouts de nos doigts le bout de ces pointes de toile en étoile
De parcourir les courbes de cette robe de dentelle d’un revers de main…doucement ….
De prêter des mains à ce corps qui les cachent.
De faire danser cette princesse.
De la faire tourner ….doucement , doucement…
Parce que le soleil se lève et il faut faire durer le rêve….doucement.
Je trouve que votre dessin est plus » fin » que la photo – et c’était difficile –
Quel talent Ossiane. Et cette couleur…
Bonjour Ossiane merci pour ces beaux messages. Marie
A contresens
****************************
Vue d’en haut
Elle semble bien minuscule
La Tour de Babel
Patricio.
P.S.pour Ossiane : Brossés à contresens, le félin ou une galaxie dévoilent d’autres aspects de leur anatomie
Cet angle me séduit encore plus que le précédent : on a vraiment une sensation de vision de très haut , de planer en haute altitude !
De voir avec des yeux nouveaux !
Une impression plus que matérielle , psychologique , de » voir de plus haut » , un peu comme en montagne quand on atteint le sommet et qu’on regarde autour de soi :tout est pareil mais on voit un peu autrement , comme si on avait muri .
Joli point de vue. On dirait un sapin vu d’en haut, la couleur en moins. A moins qu’il ne soit couvert de neige rose …
Tu déroules, Ossiane, un fil vers l’infini, initié à l’aube du monde. La tour superpose ses engrenages,sans doute notre ressort vers le rêve. Nous, tes lecteurs, amassons ainsi, en bonne compagnie, un trésor énergétique.
Délire de grandeur
****************************
L’espace d’un instant
J’ai songé à l’Everest
Ce n’était qu’un Derviche nain
Dans le creux de ma main
>amichel:
Waouh! comme c’est beau! Une superbe envolée de mots qui s’échappent de cette pagode de nacre. Tour de Babel qui bruit de mille murmures. J’ai failli parler de la Ronde du langage à la place d’Echafaudages puis me suis abstenue. Que de belles images tu as trouvé pour illustrer cette photo. Je te sens très à l’aise dans cet élément marin. Merci beaucoup Michel pour ce plaisir de lecture que tu nous offres chaque jour. Je t’embrasse depuis le haut de la tour.
>Véronique:
J’ai voulu le dessin plus aérien pour refléter cette idée de nuages et de mirage que j’avais exprimée dans le haïku. Merci d’apprécier, Véronique. Je t’embrasse. Il est d’usage de se tutoyer sur le net. J’espère que ça ne te dérange pas. Belle après-midi.
>MarieLH:
Bonjour, je te souhaite la bienvenue et te remercie pour ton commentaire. Reviens quand tu voudras. Bien amicalement.
>Virgile:
Cette photo semble particulèrement te fasciner et t’inspirer;-) Une grande vague de sensualité inonde ton texte poétique. C’est très bien senti et exprimé. Ces courbes en spirale se transforment en robe de bal et en danse tourbillonnante. Merci beaucoup pour ce joli morceau de poésie, Virgile. Bises vers les tropiques.
>Patricio:
Contente de te revoir;-) J’aime bien quand tu démontes les photos et que tu vas dans un sens contraire à la logique. En revanche, je ne suis pas sûre d’avoir très bien compris ta référence au félin. Belle journée.
>Jean:
Merci de me confirmer cette sensation de hauteur car c’est que je voulais faire sentir. Je n’étais pas si sûre de cela quand j’ai choisi la photo et que j’ai parlé de la tour. Bonne fin d’après-midi. Je t’embrasse.
>Guess Who:
Hi Tiago! Remis de tes émotions? Joli point de vue que le tien avec ce sapin recouvert de neige rose. J’espère que tu n’as pas le vertige:-) Bises.
>JPB:
Merci beaucoup pour ce très gentil commentaire si joliment exprimé. Je suis un peu gênée mais ça me touche beaucoup 😉 Je ne pensais pas que ce que je fais puisse apporter tant de choses. Le fil dont tu parles est tissé toujours au gré de mes envies mais en toute modestie. Belle fin d’après-midi. Je t’embrasse.
>Patricio:
Vraiment sympa ce délire de grandeur plein d’humour et de sensiblité. Tu pratiques la rupture pour produire cet effet miniature très réussi. Merci beaucoup.
Beau coquillage de part sa couleur et sa forme. Grâce à tes photos nous nous évadons après ces dures journées de travail. Merci
Tétin de satin blanc nacré
Petite boule d’ivoire sucrée
Au milieu est assise
Fraise ou jolie cerise
A faire rougir
A faire pâlir
Tétin dur sous le désir
Tétin sucé par pur plaisir
Tétin de pucelle
Puis tétin de femme entière et belle
Tétin jouisseur
Tétin bonheur!
D’après le blason « Le beau tétin » de Clément Marot
Et que découvre la colombe nichée dans son azur ?
Flèche baroque de cathédrale ?
Toit délicat de pagode ?
Et que contemple mon âme penchée au bord de mon iris ?
Temple intérieur ?
Borobudur marin ?
J’arrive bien tard aujourd’hui ! Mais je n’en apprécie que plus la surprise de ta magie Ossiane !
———————
Cette pointe fragile auréolée d’étoiles,
Offrait au ciel les reflets de sa peau en nacre
Et le chant des vagues trouvait son habitacle
Quand le sable, de mer creusé, levait son voile.
Ô splendeur et atours de Vénus la déesse !
L’écume y est sacrée comme dans un calice
Où navigue la soif du désir en abysse
Depuis la haute tour du bonheur en promesse !
Coquille de douceur née au sein de la mer,
En conquête de vie, elle se déployait
En grand soleil pourpre pâle qui rayonnait
Tel un clocher dans le carillon des lumières.
Catherine
Bonsoir,
Je viens de me rendre compte que le calligramme n’était pas visible ce soir sur la note alors que je le voyais ce matin. Tout est rentré dans l’ordre. J’espère que ça ne vous aura pas trop perturbé.
Ossiane.
>A tire d’aile:
Je suis contente Flo de participer à cette évasion de l’après boulot. Repose-toi bien et merci.
>Coquine Merbel:
Toi qui dis ne pas savoir écrire de poème, tu t’es plutôt pas mal débrouillée 😉 A faire pâlir ou faire rougir, tu as une sacrée plume pour parler de ce coquillage. Bravo! Je mets deux liens vers le poème original qui date de 1535 et la biographie de Clément Marot. Il avait une belle imagination lui aussi;-)
http://www.florilege.free.fr/florilege/marot/dubeaute.htm
http://www.anthologie.free.fr/anthologie/marot/marot.htm
>Bén:
Belle vision vers les hauteurs et vers l’intérieur. Bien, cette idée de flèche de cathédrale et de temple intérieur. Voici le lien vers le blog de notre ami Argoul à propos du Borobudur qu’il connait très bien. Beaucoup de liens ce soir. Bonne nuit si ce n’est déjà fait.
http://argoul.blog.lemonde.fr/argoul/2005/10/borobudur.html
>Catherine:
Ne t’inquiète pas Catherine, moi aussi, j’arrive tard. Tu te cales sur mon haïku aujourd’hui;-) Un brillant retour vers un poème en alexandrins que tu sais si bien composer. Une belle ode à ce coquillage, réceptacle de vie et de lumière. Merci beaucoup, je t’embrasse.
A LA CONQUETE D’
A.ttendre, patienter,
M.es envies batissent depuis des années,
O.ubliés les baisers, les caresses,
U.n jour, la révolte va sonner,
R.egard heureux sur la vie sans cesse.
Chère Ossiane, reçois mes baisers,
OLIVIER
Cette photo m’évoque la vie : infini, éternel, un cycle qui revient toujours… Merci pour ces superbes photos que tu nous fais découvrir, j’admire à chaque fois ton talent. C’est décidé, je me remet à la photo ce week-end !! Biz et bonne journée.
hello tt le monde ce blog est genial!!!
continuez…
Conquête!
Quelle aventure depuis l’essaimage des gamètes!
A quels dangers ont-ils échappé déjà avant de se rencontrer, disséminés au fil des eaux
Et le tout petit coquillage jour après jour a tracé sa vie, construit sa coquille, grossi, grossi.
Patient échaffaudage
ouverture de plus en plus grande, et en mourant il nous laisse cette merveille que nous ofre Ossian
En haut de l’abat-jour
un rond taché
de Sahara
des êtres s’y rencontrent
fréquemment volontiers.
Transporté par elle
du sourire à la joie.
L’humeur déborde les croyances
et tout s’étend.
Le soleil se couche
sur la carpette du concierge
Les rideaux semblent rapiécés de fringues
marché aux puces
Deux ombres se glissent
hors les chemises
la nuit des matins lâchés sur les nus.
1980
Georges Pierre Vittorio ADORNI-SVINKASEK
Parfait haïku, microcosme et macrocosme, la nature en son aveugle programme bâtit des tours que les hommes s’échinent à reproduire en plus grand. C’est un peu le Tao, au fond.
>Olivier:
Tu reviens en poésie avec ce thème de l’amour qui t’est cher. Une conquête, quelque soit sa forme, implique forcément l’attente, une certaine forme de douleur, le désir d’accéder à un rêve. Use de patience et surtout regarde en avant, les yeux et le coeur grands ouverts. Merci pour ta visite. Je t’embrasse chaleureusement.
>Joanna:
Bonjour. Finalement, tu as fini par remonter toutes les archives pour apparaître au grand jour;-)) C’est un plaisir de te voir partager nos commentaires. Cette impression d’infini que tu as, vient sans doute de ces arabesques étagées qui se fondent dans le lointain. Bonne décision que de reprendre ton appareil. L’essentiel est que tu aies retrouvé la passion et l’énergie. Bonne soirée, Joanna. Je t’embrasse.
>Michele61:
Merci pour ce gentil commentaire éclair;-) Reviens quand tu voudras. Amicalement.
>Candide:
Tu restes plus près de mon haïku aujourd’hui;-) Tu reconstruis avec délicatesse et pas à pas la formation périlleuse de cette coquille. Miracle et mystère de la vie dans la nature mais aussi trésor de beauté abandonné après la mort. Merci beaucoup Candide. Bonne soirée. Je t’embrasse.
>Argoul:
Maître Argoul, merci beaucoup pour ton avis éclairé sur ce haïku ainsi que sur cette philosophie qu’est le Tao. L’homme a appris à contempler la nature pour mieux s’en inspirer mais jusqu’où ira-t-il? Ca fait un peu peur parfois de voir ce si grand désir de conquête. Bonne soirée.
Arriver ici après Michel, tant de poêtes, et Maître Argoul, difficile et périlleux.
Cette série de photos est magnifique, cette nouvelle manière que tu as de retraiter la photo d’origine est fascinante.
Je vais me « contenter » d’ajouter que je viens de passer un moment de paix à regarder et « voir » tes photos, les dessins, lire les haïku, poêmes et commentaires, et que cela fait du bien.
Je t’embrasse.
>Annie-Claude:
J’aime bien cette nouvelle démarche car ça allie, photo, peinture et poésie, trois domaines que j’aime beaucoup. En plus, je peux varier en fonction du type de photo. Quand tu viens ici, tu n’as qu’à alterner. Viens au tout début pour profiter de la page vierge; la fois suivante, viens à la fin pour profiter tranquillement des contributions des uns et des autres. Merci d’être venue depuis ton Pacifique. Je t’embrasse.
De magnifiques photos accompagnées par juste ce qu’il faut de mots.
je reviendrai
véro
http://déraison.over-blog.com
Bonheur
Faites-moi encore rêver
Pour m’époustoufler
Et très loin m’emmener
Pour vous y rencontrer
>claudine b:
Merci beaucoup pour ce joli poème de présentation qui me touche beaucoup. C’est une bonne entrée en matière;-) J’espère continuer à vous faire rêver. N’hésitez surtout pas à intervenir pour faire part de votre sentiment. Bien amicalement.
le sein de la terre
du haut de l’anapurna
les marches une à une