Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Vibrations
* Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite.
Epis de Lumière,
Murmures de Crépuscule,
Frisson de la Terre.
20 réflexions sur « Vibrations »
Herbes échappées
Ou cheveux ébouriffés
Eté évoqué…
Catherine
Miroir du soleil
Où viendront les papillons
Chercher la lumière
Catherine
J’aimais lisser tes cheveux
Au peigne de mes doigts
Les voir pousser
En mèches folles
Où tu nichais tes révoltes.
Tu t’allongeais dans les hautes herbes
Tu y mêlais ta chevelure
Tu voulais ressembler
À ces frontières de prairies
Qui n’appartiennent à personne
Mais à la vie…
Catherine
Ces herbes savent prendre la lumière d’une fin de journée d’été comme personne. Pour peu qu’elles soient en sous bois, avec du sombre au dessus, …c’est alors le ravissement.
Je profite de la proximité avec Catherine pour lui dire que ses poèmes, ou histoires, sont un régal. Et le haiku d’aujourd’hui ne déroge pas; avec son évocation d’une saison, idéalement souhaitable. Sur ses injonctions je commence Monsieur Teste.
Tonte loupée? bestioles refugiées? limite de champ ? herbes oubliées?
Bref, je ne suis pas très « campagne », plus par ignorance que par choix. Du coup, je suis moins inspirée sur cette série !!!!
PS pour Ossiane : Oui, les fleurs sont les mêmes. Mais on va passer à autre chose, non ?
Amitiés
J’aime beaucoup ton « frisson de la terre » Ossiane…
Douce caresse de soleil
Le vent à peine ressenti
Note d’oiseau pour mélodie
Les couleurs au goût de miel
La peau dans toute sa superbe
Et la terre ressent la chair-d’herbe !
Catherine
L’HEURE BLEUE
————–
C’est l’heure bleue
Où dans la prairie apaisée
Les libellules aux ailes vertes
Les graciles faucheux
Moissonnent les épis de lumière
Qui noblement couronnent
Les plus humbles des herbes
Un murmure de crépuscule
Chuchote
Dans les cheveux du saule
Les ballades d’amour
Des anciens troubadours
Nostalgique la lune
Esquisse un sourire d’argent
La terre émue
Frissonne
Le silence a un goût de miel
Rien ne bouge
Tout vit
Les phalènes tournent
Dans l’air du soir
L’ombelle et l’asphodèle
Pour la nuit
Passent une dentelle d’ombre
Les vers luisant
Jalousent les étoiles
La sauterelle cherche
Le grillon caché
Un peuplier guindé s’étire
Un vieux pommier
Fait craquer ses phalanges
Un filet d’eau rit
En réveillant la mousse endormie
Le cri d’une chouette
Jettent des émeraudes dans l’étang
Reinettes apeurées qui plongent
Les écrevisses fuient
Dans le ruisseau qui brille
L’harmonie du soir
Accorde ses violons
Une symphonie de fraicheur
D’odeurs legères
Et de tendres pastels
Musiques calmes et douces
Qui bruissent
Et nous aident à peindre
Les aquarelles
De nos mélancoliques
Rêveries
Rouler dans l’herbe folle très sages
Rouler dans l’herbe sage très ….
Herbes sêches
Raidies au crépuscule de leur vie
Naître, vivre et mourir.
Contour de la peau
Trait « succulent » de la jeunesse
Schiele a dessiné celui de la vieillesse ou de l’usure
Naître vivre et mourir
Candide
» L’herbe ne pousse jamais sur la route où tout le monde passe. »
Proverbe africain
ici il y a beaucoup de « passage » et elle pousse de fort belle manière,poétiquement.
un p ‘tit coucou en passant
Ce matin herbes rêches
Diagonale de lumière
Nostalgie
>Catherine: Les cheveux en désordre reviennent en force avec ces herbes qui se dressent vers le ciel car elles sont moins flexibles que celles des photos précédentes. Epis en bataille qu’il faut peigner ou brins dorés pour accueillir les papillons. La lumière est toujours là et la vie aussi. Puis, vient cet autre joli poème mélodieux aux couleurs chair et miel qui rend hommage à la peau de la terre qui frissonne. C’est beau.
Merci Catherine, c’est très sensible, joyeux et bien vu. Je t’embrasse.
>Pierre (1):
Oui c’est ce qui m’a plu dans cette photo. Ce sont vraiment les derniers rayons du soleil qui illuminent ces brins d’herbe. Le reste était quasiment dans la pénombre.
Sympa de pouvoir profiter des conseils des uns et des autres côté lecture. N’hésitez pas à faire partager vos coups de coeur. Bises lumineuses.
>Annie-Claude: Ce n’est pas grave si tu es moins inspirée sur cette série. Laisse marcher ton imagination quand même. Je ne crois que ce soit une histoire d’être « campagne » ou pas. Cette série est moins spectaculaire car moins de couleurs vives; il faut plus observer les détails et se concentrer sur la lumière qui éclaire les éléments de la scène c’est à dire les épis qui prennent toute la lumière en avant-plan. Bien sûr qu’on passe à autre chose. Bonne journée.
>Michel: Ce bel ode à la nuit qui tombe met subtilement en scène le peuple de l’herbe et les arbres qui l’abrite. J’aime beaucoup cette heure bleue avec ces insectes volants, ses chuchotis, le clin d’oeil de la lune, les craquements des arbres, le bruit de l’eau, le cri de la chouette. C’est un silence habité de la musique du vivant. Merci beaucoup Michel pour cette gracieuse harmonie poétique. Il ne nous reste plus qu’à retourner dans nos jardins à la tombée du soir pour écouter cette douce mélodie.
Au risque de me faire gronder par toi, je redonne le sens de certains mots car je sais que certains visiteurs regardent ce blog sans avoir de dictionnaire à portée de main.
Faucheux: animal voisin de l’araignée
Phalène: grand papillon nocturne ou crépusculaire.
Asphodèle: plante dont la hampe se termine par une grappe de fleurs étoilées.
>Candide: C’est vraiment bien comment tu as perçu ces herbes. Ce parallèle entre la vie, la vieillesse et la mort qui se conjugue avec le crépuscule est des plus réussis. Tu égrènes le cycle de la vie. Tu sembles très habitée par la nature et les éléments qui la composent. Toute mon amitié. Je t’embrasse.
Ravi: Effectivement, l’arrière-plan est abîmé. Il s’agit de l’entrée d’un vignoble d’où des marques de passage intenses. C’est bien d’avoir remarqué ça car ces herbes lumineuses ont su résister. Merci pour le petit coucou qui me fait plaisir. Belle journée et amitiés.
>Pierre (2): Toi aussi, tu as remarqué ces herbes rèches qui esquissent dans l’espace des droites et obliques. Elle est belle cette diagonale de lumière. Tu parles de nostalgie sans doute à cause du jour qui s’enfuit et donc du temps qui passe. Amitiés et merci beaucoup pour ta fidélité.
pas beaucoup le temps de me poser aujourd’hui, mais quand même un petit salut en coup de vent…
bonne journée à tous
>Bén, courage pour le travail; c’est gentil de passer dire un petit bonjour même si c’est en coup de vent. Ne stresse pas trop. Bises.
le vent a cessé
Sur les photos d’Ossiane!
Que sera demain?
Campagne….
parcourue par les bottes des chasseurs,
herbeuse, morne et monotone,
d’herbes et de chemins,
Immuable, comme l’on connue nos pères…
>Philippe: Ton oeil a davantage retenu l’herbe piétinée que les herbes illuminées. C’est bien d’avoir remarqué qu’il n’y avait plus de vent;-) Je suis en apesanteur; tu vois mon état d’esprit;-) Bonne soirée et merci.
photo qui evoque solitude , sécheresse , désordre, et appel pour retrouver l’harmonie d’hier !
a demain Alain
Il y a quelqu’un qui a déjà évoqué ces sensations rèches un peu plus haut. Je ne pensais pas que vous éprouveriez cela. Bises.
Bonjour, je travaille dans le domaine de l’EAU. Je vous invite à visiter mon site qui en dira beaucoup plus : http://www.bleucommeleau.com. Merci de m’avoir lu.
>wojtowicz:
Très jolis effets d’eau sur votre site mais dommage que tout ce travail soit gâché par cette grande lenteur d’affichage qui empêche de naviguer facilement dans votre espace. La présence de musique ne facilite sans doute pas la navigation. Peut-être faudrait-il compresser davantage les données pour gagner en temps d’affichage… Bien à vous et à votre profession peu courante.
Herbes échappées
Ou cheveux ébouriffés
Eté évoqué…
Catherine
Miroir du soleil
Où viendront les papillons
Chercher la lumière
Catherine
J’aimais lisser tes cheveux
Au peigne de mes doigts
Les voir pousser
En mèches folles
Où tu nichais tes révoltes.
Tu t’allongeais dans les hautes herbes
Tu y mêlais ta chevelure
Tu voulais ressembler
À ces frontières de prairies
Qui n’appartiennent à personne
Mais à la vie…
Catherine
Ces herbes savent prendre la lumière d’une fin de journée d’été comme personne. Pour peu qu’elles soient en sous bois, avec du sombre au dessus, …c’est alors le ravissement.
Je profite de la proximité avec Catherine pour lui dire que ses poèmes, ou histoires, sont un régal. Et le haiku d’aujourd’hui ne déroge pas; avec son évocation d’une saison, idéalement souhaitable. Sur ses injonctions je commence Monsieur Teste.
Tonte loupée? bestioles refugiées? limite de champ ? herbes oubliées?
Bref, je ne suis pas très « campagne », plus par ignorance que par choix. Du coup, je suis moins inspirée sur cette série !!!!
PS pour Ossiane : Oui, les fleurs sont les mêmes. Mais on va passer à autre chose, non ?
Amitiés
J’aime beaucoup ton « frisson de la terre » Ossiane…
Douce caresse de soleil
Le vent à peine ressenti
Note d’oiseau pour mélodie
Les couleurs au goût de miel
La peau dans toute sa superbe
Et la terre ressent la chair-d’herbe !
Catherine
L’HEURE BLEUE
————–
C’est l’heure bleue
Où dans la prairie apaisée
Les libellules aux ailes vertes
Les graciles faucheux
Moissonnent les épis de lumière
Qui noblement couronnent
Les plus humbles des herbes
Un murmure de crépuscule
Chuchote
Dans les cheveux du saule
Les ballades d’amour
Des anciens troubadours
Nostalgique la lune
Esquisse un sourire d’argent
La terre émue
Frissonne
Le silence a un goût de miel
Rien ne bouge
Tout vit
Les phalènes tournent
Dans l’air du soir
L’ombelle et l’asphodèle
Pour la nuit
Passent une dentelle d’ombre
Les vers luisant
Jalousent les étoiles
La sauterelle cherche
Le grillon caché
Un peuplier guindé s’étire
Un vieux pommier
Fait craquer ses phalanges
Un filet d’eau rit
En réveillant la mousse endormie
Le cri d’une chouette
Jettent des émeraudes dans l’étang
Reinettes apeurées qui plongent
Les écrevisses fuient
Dans le ruisseau qui brille
L’harmonie du soir
Accorde ses violons
Une symphonie de fraicheur
D’odeurs legères
Et de tendres pastels
Musiques calmes et douces
Qui bruissent
Et nous aident à peindre
Les aquarelles
De nos mélancoliques
Rêveries
Rouler dans l’herbe folle très sages
Rouler dans l’herbe sage très ….
Herbes sêches
Raidies au crépuscule de leur vie
Naître, vivre et mourir.
Contour de la peau
Trait « succulent » de la jeunesse
Schiele a dessiné celui de la vieillesse ou de l’usure
Naître vivre et mourir
Candide
» L’herbe ne pousse jamais sur la route où tout le monde passe. »
Proverbe africain
ici il y a beaucoup de « passage » et elle pousse de fort belle manière,poétiquement.
un p ‘tit coucou en passant
Ce matin herbes rêches
Diagonale de lumière
Nostalgie
>Catherine: Les cheveux en désordre reviennent en force avec ces herbes qui se dressent vers le ciel car elles sont moins flexibles que celles des photos précédentes. Epis en bataille qu’il faut peigner ou brins dorés pour accueillir les papillons. La lumière est toujours là et la vie aussi. Puis, vient cet autre joli poème mélodieux aux couleurs chair et miel qui rend hommage à la peau de la terre qui frissonne. C’est beau.
Merci Catherine, c’est très sensible, joyeux et bien vu. Je t’embrasse.
>Pierre (1):
Oui c’est ce qui m’a plu dans cette photo. Ce sont vraiment les derniers rayons du soleil qui illuminent ces brins d’herbe. Le reste était quasiment dans la pénombre.
Sympa de pouvoir profiter des conseils des uns et des autres côté lecture. N’hésitez pas à faire partager vos coups de coeur. Bises lumineuses.
>Annie-Claude: Ce n’est pas grave si tu es moins inspirée sur cette série. Laisse marcher ton imagination quand même. Je ne crois que ce soit une histoire d’être « campagne » ou pas. Cette série est moins spectaculaire car moins de couleurs vives; il faut plus observer les détails et se concentrer sur la lumière qui éclaire les éléments de la scène c’est à dire les épis qui prennent toute la lumière en avant-plan. Bien sûr qu’on passe à autre chose. Bonne journée.
>Michel: Ce bel ode à la nuit qui tombe met subtilement en scène le peuple de l’herbe et les arbres qui l’abrite. J’aime beaucoup cette heure bleue avec ces insectes volants, ses chuchotis, le clin d’oeil de la lune, les craquements des arbres, le bruit de l’eau, le cri de la chouette. C’est un silence habité de la musique du vivant. Merci beaucoup Michel pour cette gracieuse harmonie poétique. Il ne nous reste plus qu’à retourner dans nos jardins à la tombée du soir pour écouter cette douce mélodie.
Au risque de me faire gronder par toi, je redonne le sens de certains mots car je sais que certains visiteurs regardent ce blog sans avoir de dictionnaire à portée de main.
Faucheux: animal voisin de l’araignée
Phalène: grand papillon nocturne ou crépusculaire.
Asphodèle: plante dont la hampe se termine par une grappe de fleurs étoilées.
>Candide: C’est vraiment bien comment tu as perçu ces herbes. Ce parallèle entre la vie, la vieillesse et la mort qui se conjugue avec le crépuscule est des plus réussis. Tu égrènes le cycle de la vie. Tu sembles très habitée par la nature et les éléments qui la composent. Toute mon amitié. Je t’embrasse.
Ravi: Effectivement, l’arrière-plan est abîmé. Il s’agit de l’entrée d’un vignoble d’où des marques de passage intenses. C’est bien d’avoir remarqué ça car ces herbes lumineuses ont su résister. Merci pour le petit coucou qui me fait plaisir. Belle journée et amitiés.
>Pierre (2): Toi aussi, tu as remarqué ces herbes rèches qui esquissent dans l’espace des droites et obliques. Elle est belle cette diagonale de lumière. Tu parles de nostalgie sans doute à cause du jour qui s’enfuit et donc du temps qui passe. Amitiés et merci beaucoup pour ta fidélité.
pas beaucoup le temps de me poser aujourd’hui, mais quand même un petit salut en coup de vent…
bonne journée à tous
>Bén, courage pour le travail; c’est gentil de passer dire un petit bonjour même si c’est en coup de vent. Ne stresse pas trop. Bises.
le vent a cessé
Sur les photos d’Ossiane!
Que sera demain?
Campagne….
parcourue par les bottes des chasseurs,
herbeuse, morne et monotone,
d’herbes et de chemins,
Immuable, comme l’on connue nos pères…
>Philippe: Ton oeil a davantage retenu l’herbe piétinée que les herbes illuminées. C’est bien d’avoir remarqué qu’il n’y avait plus de vent;-) Je suis en apesanteur; tu vois mon état d’esprit;-) Bonne soirée et merci.
photo qui evoque solitude , sécheresse , désordre, et appel pour retrouver l’harmonie d’hier !
a demain Alain
Il y a quelqu’un qui a déjà évoqué ces sensations rèches un peu plus haut. Je ne pensais pas que vous éprouveriez cela. Bises.
Bonjour, je travaille dans le domaine de l’EAU. Je vous invite à visiter mon site qui en dira beaucoup plus : http://www.bleucommeleau.com. Merci de m’avoir lu.
>wojtowicz:
Très jolis effets d’eau sur votre site mais dommage que tout ce travail soit gâché par cette grande lenteur d’affichage qui empêche de naviguer facilement dans votre espace. La présence de musique ne facilite sans doute pas la navigation. Peut-être faudrait-il compresser davantage les données pour gagner en temps d’affichage… Bien à vous et à votre profession peu courante.