33 réflexions sur « Légèreté »

  1. estce de cette graminéé qu’on appelle EULALIE dont il s’agit ,peut etre françois Arnal le sait il ou Ben ?
    On dirait bien le babil d’eulalie quand même!

  2. Que peut-on dire après tant d’arabesques, de caresses et de vers?
    Amour voluptueux
    volupte d’amour
    cigarette au fond d’un cendrier écrasée
    volupte faon d’un humain assoiffée
    Bambi?
    Je vous adore dans et tant votre démarche dans les landes proche de la mer est fière.
    Je suis souvent absent, des déboires de travail « chevalresques » de six heures de routes me demande une semaine toutes les trois loin de chez moi et de tout ordinateur.
    A nouveau, au vent nouveau sur l’eau, au renouveau de cette fraicheur.
    Avec vous, je vous bise comme le vent.
    Et vos voiles m’importe quand je roule sur l’alphalte, les yeux dans mes rétroviseurs.
    A votre heure je serai présent, même si des signes abstrait n’apparaissent pas sur votre écran.
    Chaleureusement.

  3. incroyable mais vrai alors !

    les fleurs du vent
    ——————

    Le ciel dans l’onde reflété
    est une page bleue
    Où les souffles inspirés
    Ecrivent un poeme d’amour
    Avec le calame des Dieux:
    Hautes herbes élancées
    Pour d’invisibles signes
    Hiéroglyphes sacrés
    Que seul le vent connait

    La brise enlace les roseaux
    Qui frissonnent et tremblent
    Effleurant le duvet
    De leurs coiffes graciles
    De plumes argentées
    Beautés fragiles

    Le roseau l’Eulalie
    La folle avoine
    Et d’autres aussi
    Alanguis s’abandonnent
    Aux murmurant aveux
    Caresses parfumées
    De ses sautes d’été

    Les fleurs du vent
    Sont dociles amantes
    Qu’il voit qu’il prend
    Quand son humeur lui chante
    Tsigane fou d’espaces
    Dont le violon envoutant
    Subjugue et charme:
    LES FLEURS DU VENT

  4. FLORILEGE :

    A chaque herbe en bas correspond une étoile
    qui la frappe et lui dit : »Grandis! »

    TALMUD

    Chaque brin d’herbe a sa part de rosée

    Sagesse chinoise

    sur la pointe d’une herbe
    une fourmi
    sous le ciel immense

    Haiku d’HOSAI

    J’ai vu une herbe folle
    Quand j’ai su son nom
    Je l’ai trouvé belle

    Haiku japonais

    Un calme profond
    Sur mon oreiller d’herbe
    Loin de ma cabane

    Haiku de RYOKAN

    UN POEME DE GUILLEVIC :

    Quand peu avant midi
    Le soleil est sur la prairie,

    Que la chaleur
    Disent les paquerettes,est bonne
    Au niveau de la fleur
    Au niveau des racines,

    Que le pré est ouvert
    A des champs,des landes
    Des chemins,du ciel,

    Qu’il ya :
    C’est un chant comme c’est du silence,

    Que toutes les choses
    Ont le temps de se regarder,
    Le brin d’herbe
    A les dimensions du monde

  5. bonsoir

    J’y vois de longues jambes de gazelles, des trompes d’éléphants qui viennent boire… de la nature sauvage dans le vent …

  6. langue au chat pour Eulalie

    par « ma fenêtre », au petit matin
    vent caressant
    calme et volupté

    belle journée à tous

  7. Panaches au vent,
    Mouvement sans armures,
    Douceur des caresses.

    Il ne manquerait qu’un peu de musique douce pour un repos total, de l’esprit et du corps.
    Bonne journée à tous.

  8. bingo pour Pierre, c’est lui qui a trouvé la bonne réponse
    « phragmites australis » ou « p.communis »
    plus simplement appelé roseau, de la famille des poacées (on disait avant graminées…)
    Il forme de grandes colonies au bord de l’eau, se propage par rizhome extrêmement résistant capable de percer une bâche de bassin dans un jardin. si vous aimez, planter la variété sauvage dans 20 cm d’eau et dans un bac pour éviter les débordements.
    La forme horticole (variegatus ) est panachée et moins envahissante.
    Les fleurs se développent en juilllet Août.

  9. Ossiane, je ressens un calme étonnant à contempler ces lignes de vie et d’esprit sur un étang.

    Et comment ne pas penser au philosophe Pascal qui disait l’homme n’est qu’un roseau pensant… ?

    Graines portées par le vent
    Au bout du souffle, posées
    Comme un infini baiser
    Sur berges au rêve levant.

    L’étang, ce miroir de lune
    Accueillera le soleil
    Pour créer le grand éveil
    Et la graine sera plume.

    Le pied en terre nourri,
    Le corps poussera les songes
    A défier la fine longe
    Par l’explosion à la vie.

    Et la force enracinée
    Créera la légèreté
    À atteindre la beauté
    De l’absolu frissonné.

    Ami, vois-tu le roseau ?
    Il accueille les promesses
    Du vent dans ses blondes tresses
    Qu’un autre nomma berceau…
    .
    Entends-tu son bruissement
    Te raconter les mélanges,
    Les éléments en louange
    Dans l’envol d’un chatoiement ?

    Il danse la farandole
    Entre l’étang et la berge
    Sur les étendues vierges
    Où s’inscrira sa parole.

    Il est la plume du vent
    Aux promesses chuchotées
    Qui grandit la liberté
    À chaque soleil levant.

    Allons dans la roselière
    Miroir des êtres humains
    Qui construisent les chemins
    Vers toujours plus de lumière !

    Catherine

  10. >Patrice: C’est très gentil à toi de venir faire des apparitions entre tes déplacements surtout pour me dire des choses si gentilles. Je suis toujours ce que tu fais mais n’ai pas toujours le temps de commenter. J’apprécie ton travail et ta démarche originale également. Comment tu vois, l’eau fait des passages furtifs avec le vent pour témoin. Je te bise chaleureusement comme le vent. Amitiés sincères.

    >Michel: Bravo à toi. Comme d’habitude, tu as su très bien remplir cette page blanche que j’avais posée sur le lit de la rivière avec cette douce étreinte des roseaux et du vent qui y inscrivent leurs mots d’amour. C’est très beau et sensuel. Après de tels enlacements, qui ne succomberait pas aux charmes des fleurs du Vent.
    Bonne idée d’avoir mis ces poèmes ou haïkus de poètes autour des herbes. Ils sont très forts les japonais pour faire passer ce qu’ils ressentent par rapport aux éléments de la nature. Ce que je constate c’est que les herbes n’éveillent jamais de choses négatives.

    Petites questions:
    C’est quoi un calame?
    N’as-tu pas oublié d’écrire le haiku de RYOKAN?

    J’espère que ces interrogations ne sont pas trop candides. Merci beaucoup et toute mon amitié. Bises argentées.

    >Merci pour ce commentaire inspiré par de très belles images de savane, Piment rouge.

    >Guess Who: OK, je me fais toute petite 😉

    >Bén: Que veux-tu dire par langue au chat pour Eulalie?
    Douces sensations pour démarrer ta journée en beauté. Bises.

    >Lilly: Si je te suis, tu me fais un petit clin d’oeil suite à mon mail, non? ;-))
    Puisse cette légèreté te sourire et te nourrir, jolie fleur du vent. Bisous affectueux.

    >Pierre (2): Merci pour cette joile poésie pleine de légèreté et de joie de vivre dans laquelle tu nous livres le nom de ce roseau. J’ai l’impression qu’il y a énormément de variétés. Tu sembles bien connaître le sujet. Belle journée d’arrière-saison.

    >Annie-Claude: Tes poèmes sont de plus en plus aériens. Je sens que tu te libères sur ce plan de l’écriture, non?
    J’ai vu tes photos. Je passe chez toi poser mon premier commentaire. Attends-moi.

    >Alain d’Emmaus: Reçois mon petit coucou, angel. Bonne journée.

    >François: C’est intéressant tous ces échanges botaniques. Je vois que j’ai affaire à des pros. J’en ai un qui est arrivé chez moi par hasard et que je laisse pousser l’été. Sa taille atteint 2m et fait un bel ombrage.

    >Catherine: Que c’est beau la naissance de cette graine emportée par le vent! J’en frissonne et ressens cette légèreté mêlée à l’explosion de la vie grâce à tes mots judicieusement choisis et agencés. Et tout comme Michel, tu suis le fil de départ.
    Vous êtes très forts tous les deux. Quelles belles plumes vous possédez aussi;-) Bises lumineuses.

  11. >>ossiane vous me copierez vingt fois : je garde l’oeil ouvert sur mon dictionnaire:>))

    calame:roseau taillé utilisé dans l’antiquité pour écrire

    Ryokan ; rien oublié le haiku est audessus
    faut lever les yeux :>))
    et pan sur le bec!

  12. Envol amarré
    A Terre dédié
    Plumes d’échasses

    Souffle consenti
    Révérences dociles
    Hommage au vent

  13. J’ai dit graminées car j’aime ce mot, si tu étais en bordure d’un milieu humide ce sont de carreix, c’est moins joli à l’oreille…
    merci pour ces roseaux, havre pour tous les oiseaux des points d’eau, petit héron blongios et autres chanteurs souvent migrateurs qui charment ces berges où l’eau et le végétal s’épousent dans un même vert tendre et apaisant.
    Bonsoir à tous …et aux poètes….

  14. panache …
    chevaux crinières au vent…

    le coassement des grenouilles,
    la fraîcheur d’un point d’eau sous un soleil de plomb.

    Une brise légère, …

    Bon ben,
    bonsoir,
    et des bises légères,

    Francis

  15. >Florence: Merci beaucoup pour ces deux jolis haïkus en hommage à un vol d’oiseaux et au vent. Félicitations pour tes mots toujours très bien choisis. Ca fait longtemps que tu écris des poèmes? Je t’embrasse et te souhaite une bonne nuit.

    >MTO: Des carreix, j’en ai dans mon bassin. Les sonorités sont plus rugueuses. Merci à toi également pour tes jolies descriptions qui donnent envie de protéger l’environnement. C’est apaisant aussi. Bonne fin de soirée, je t’embrasse.

    >Fransix: Bonjour l’ami;-) Superbe ton idée de crinières au vent. Ca n’a pas été évoqué jusque là. Fraîcheur et légèreté vont bien ensemble surtout au coeur de l’été comme c’était le cas ici. Merci d’être passé nous donner ta vision champenoise. Bonne nuit, je t’embrasse avec panache.

    >Leslie: Ca fait beaucoup de jolis adjectifs pour une seule photo;-) Mais je sais que venant de toi, c’est bon signe. Merci beaucoup et continue à être positive.
    Je t’embrasse et te dis à demain.

  16. les plumes d’echasses, amarrées à la Terre comme nous à nos destins, savent qu’elles ne s’envoleront jamais. Et elles consentent, simplement, de dociles révérences au souffle qui les parcourt ….Flo, tes poèmes trahissent ta crainte…

    Mais notre souffle est plus puissant et nous larguerons les amarres!

    Hommage au vent

  17. …D’un mouvement léger elles plumaient au vent…

    Le calame est toujours employé de nos jours, par les calligraphes et les dessinateurs. Sa faible réserve d’encre implique des traits courts. Van Gogh l’utlisa dans des dessins.

  18. Vraiment en manque d’inspiration ces derniers temps pour te laisser de jolis mots mais j’aime beaucoup cette photo, pure et fraîche avec les herbes qui vont dans le sens de l’eau…

  19. Ossiane,
    « langue au chat pour Eulalie », en réponse au comm de amichel « estce de cette graminéé qu’on appelle EULALIE dont il s’agit ,peut etre françois Arnal le sait il ou Ben ? »
    bonne journée

  20. >Pierre: C’est joli cette expression de « plumer au vent ».
    Je vois que tu es un spécialiste du calame. Tu as déjà fait des essais de calligraphie avec cet outil? Je ne savais pas que Van Gogh s’en était servi. Merci pour tes lumières.

  21. >Ma pauvre Nina, ne culpabilise pas avec ça. Tu es peut-être tout simplement débordée et tu as la tête ailleurs. Le principal est que tu aimes la photo. Merci à toi d’être passée. Je t’embrasse.

    >OK Bén: Pour te résumer brièvement, ce roseau d’Eulalie était pour la plante de la note Réjouissance. Les roseaux de cette note sont des pragmites. Voilà voilà, tu sais tout;-) Bonne fin de journée.

  22. Hola Ossiane,

    Mes silences ne signifie pas que je ne te visite pas avec regularite…
    Tres belle serie, et cette photo en particulier me touche. Ne me demande pas pourquoi stp! Certainement quelques souvenirs d’enfance.
    Donc de passage (rapide) je voulais t’adresser un sourire frisquet…:) (et oui… enfin la temperature est au-dessous des 40 degres depuis deux jours! Aleluia…) mais plein d’amitie de nos terres mexicaines,

    Bises.

  23. Bonsoir Alain,
    Ne t’inquiète pas avec ça; c’est la même chose pour moi. Je crois qu’on est tous assez pris en ce moment. J’aime tes passages rapides surtout pour me dire que tu as froid;-)) il n’y a jamais de vraie pause dans les températures? Merci pour ta visite.
    Il y a Michel qui t’a interpellé dans ma note sur le dalhia rouge intitulée Fantaisie. Il a fait un poème en hommage au Mexique et comptais sur toi pour en parler. Voilà, tu sais tout. A bientôt.

  24. comme la caresse du vent dans tes cheveux
    un toucher sensuel comme un baiser onctueux
    effleure la peau nacrée qui frissonne
    sous le charme d’un contact qui résonne

    portés par l’air vivifiant
    les épis s’enlacent tendrement
    au fil de l’eau qui s’écoule
    écoute ce charme qui roucoule

    embrassés par ce mouvement
    qui n’est que volupté des amants
    dans un élan de passion les semis s’envoleront
    préparer la renaissance de la prochaine saison

  25. Bonjour ! Le vent du hasard m’a mise sur votre chemin et je m’y suis promenée en toute liberté, cueillant ici ou là les fleurs de poésie.

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