Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
l’arbre des possibles
dans la nuit serpentine
l’aube naissante
◊ « Le Rêve », un poème lu et écrit par Nath.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre, gauche, droite
l’arbre des possibles
dans la nuit serpentine
l’aube naissante
◊ « Le Rêve », un poème lu et écrit par Nath.
Ossiane,
Je trouve cet Haïku un tantinet joyeux, voire polisson et c’est bien agréable ! les couleurs sont douces et chaudes comme l’aube de ce printemps !
l’ombre s’active, diligente
dans l’écheveau des rameaux!
impérieux est le printemps
–
C’est fou un arbre
au travers de ses branches
quand, nu, il offre
le probable et l’impossible
il se pare
de feuilles
puis fait de l’ombre
dans ses creux,
ses veines
et ses racines
je survivrai…
–
Oui…C’est l’arbre des possibles..avec cette aube naissante..et la vie entre les branches..Je veux aussi des mots simples ..qui me prennent la main..me rassurent..me cajolent..Et des feuilles tendres ..qui carressent tes joues..et s’envole le vent..Oui..c’est l’arbre des cœurs que l’on grave..des soleils qui s’invitent.. des promesses échangées..du probable et des possibles..
Vois
Ma voie
Comme tu es jolie
De te donner à moi
Ta voix
Cristalline et si tendre
Vibre ma fleur de peau
Tu habites mon âme
Voilà que mon coeur vit
A souhaiter bien tôt
Nos retrouvailles douces
Je te donne ma main
Et puis le simple de moi
Prends en le plus grand soin
Ma vie entre tes mains
et je lis tes mots Pierreb, comme c’est grand le temps des probables et des possibles, je suis émue, ô mon bel temps!
bises tendres, Bourrache, c’est le temps des possibles…à regarder le présent…
DOUCE NUIT pour chacun!
Arbre sève de vie
Tu es ce bel possible
Délicat et si bel
Tu es ma force vivre
Mon arbre qui me tuteure
Dans tes bras
Je m’abandonne
Et me laisse tendre vivre
Dans ta lumière précieuse
Qui donne flamme à mon coeur
Vois, je te tends la main, approche bel plus près, que nos regards se fondent et nous chauffent à ravir,
regarde, la lumière accompagne nous deux, je suis émue, si tendre, devant l’offrande du temps,
tu es celui, et moi juste celle, celle là,
je te câline douce, et t’embrasse velours, nos caresses nous animent d’une beauté se vivre.
Voie, Joie, Que vois je en fin de compte
une peau cible qui rougit lentement sous l’ardeur montante
un géant étendu mais pas encore ombrageux
qui jette tant de bras alentour avant que la braise n’attise
il ne porte en lui que l’aisance et pas la convoitise
et dans la béance tentaculaire il libère du jour la puissance
complexe et musculeux, étagé et ligneux
si il barre de l’horizon des pans entiers
c’est pour mieux ouvrir du champ
des perspectives lumineuses
bientôt les ombres s’affinent
sa taille n’est pas séraphine
il est sorti du néant de la nuit
sur son portage on s’appuie
en lignes de partage
bonsoir à vous, le printemps a bel et bien démarré sur le blog!!!
Au pied du grand arbre
Le regard se tourne vers la cime
Une envolée vers l’azur
Où la nuit se décline
Vers les couleurs de l’aube
L’arbre a grandi et caresse le ciel
La voie est ouverte qui mène au possible
Elle semblait transcendante, inaccessible
Elle transforme en son arborescence l’utopie en espoir
Les branches s’étirent, se redressent
Aspirent vers ce chemin du futur
Le ciel ne prétend-il pas être le sommet
Où règnent la sagesse et la force de l’être
Un monde idéal au goût de bonheur
Qu’en sa sève l’arbre réhabilitera sur la terre
Laissons éclater les bourgeons et pousser les feuilles
Approcher au plus près la voûte des rêves.
Bonsoir Ossiane, tout repart, les fleurs, la sève, l’espoir, je t’embrasse.
aube nouvelle, la vie reprend le dessus… que ces dessins de branchages me comblent… MA
Échiquier politique
Le faucon, la colombe
L’arène un parlement
Un axe en mouvement
De la lutte ouvrière
Au populisme rampant
Alerte Président !
La victoire n’a qu’un temps
Entends-tu les hérauts
Scandant dans le grand froid
De ton âme en défaite?
Voie loyale, voie serrée, voie actée
Vos thés! Votez, veau t’es…mignon!
Toujours splendides tes œuvres Ossiane
Bonne nuit à tous.
Je trouve dans la ramure de cet arbre et plus particulièrement aujourd’hui une corrélation avec ce poème de Baudelaire, la chevelure, et principalement dans ces quelques vers un peu comme le berceau d’une nouvelle renaissance
« O toison, moutonnant jusque sur l’encolure !
O boucles ! O parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure
Des souvenirs dormants dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir !
(…)
–
Ben, non !
Ben, si !
Au fond, je ne sais plus…
Quelle agitation !
Dites, mon Père, ma Mère,
vous qui voyiez
mon chemin tracé
d’où je venais
vers où j’irais
en lettres trop bien semées
et belles promesses
de votre voyage
inventé, imposé
1, 2, 3, 4, 5
noeuds et ronces…
… et dix de der
mon envie de dénouer …
Me voilà sujette
sensible
à une foutue histoire
que je réécris.
–
Arbre
Mon arbre
Tu en as vu
Vu et revu
Et découvert encore
Tes branches tourmentées
Ont cherché la lumière
Encore en sève belle
Arbre
Serre moi tout contre
J’entends sous ton épaisse écorce
Un bien bel délicat
La vie m’a conservée
Ô vie ma vie précieuse
Et je t’en remercie
Mon arbre ma force vive
Qui me monte le ciel
Et me chûte en racines
Regarde moi tes feuilles
Je t’écris de mon sang
Mon arbre tu es celui
Et dejà mon silence
Regarde vois la lumière
Elle se pose tes bougeons
Vis toi de vie ma vie
Murmure moi mon arbre
Emue je suis
A t’approcher mon arbre
J’aime fort les possibles
Et quand l’attente si longue
Comme le présent est bel
Couvert de bels bourgeons
Ce temps est Aujourd’hui
Sens tu comme il revit
L’arbre de mes saisons
C’est le printemps de nous
Pousse de belles feuilles
Pour me parer ma robe
Douce belle délicate
Belle nervure de vie
Aux embruns de nos souffles
L’arbre son bel debout
Lit un bien bel album
Parfois il ferme les yeux
Tant l’émotion est forte
Et quand il ouvre sa vue
C’est pour voler son ciel
Il trempe une feuille séchée
Des ans des temps d’avant
Et dans sa sève neuve
Il pose ses mots tous chauds
L’arbre est doux amoureux
Et sa belle sève douce
Le frissonne tout bel
Ses branches le poumonnent
Il est bien bel cet arbre, Ossiane,
comme ton calligramme aux couelurs que j’aime,
et ton haïku attachant,
mon regard l’oeil ouvert, ferme sa paupière tendre, pour se vivre voilées, de belles ondes douces.
Bon,
dans cet arbre si délicieux, mon regard tendre se noir, dans des délices tendres, de bels songes vivants,
mes rêves se réveillent, je serre le corps de l’arbre, il me berce, je m’endors, mais bien avant ce temps,
des frissons doux nervurent mon corps de printemps, ce jour,
l’arbre, mon doux, mon tendre, mon délicat ami,
vis moi,
donne moi vie.
et je descends le voile, pour le laisser dormir, cet arbre, si grand, si beau,
belle nuit,
à demain,
c’est déjà,
c’est ce jour,
il reste juste encore,
à se dormir heureux.
–
J’m’en vais dormir
et le mieux : c’est que je dors bien !
Je vous souhaite le même
en trois petits points
en grande sagesse
en n’oubliant pas d’éteindre les bougies
en vous racontant de belles histoires
en posant vos ailes lisses
et
biz, Ossiane.
Ainsi qu’à tous.
–
Dans la danse des branches
de mes lunettes cassées
s’ouvre le jour nouveau
d’un arbre qui se réveille
La chevelure rebelle
Et le pied vagabond
Le feuillage vert frémit
Un beau clin d’oeil au vent
dans le champ des oiseaux
des temptations caduques
Un jardinier mise érable
perd au jeu de hasard
Jusqu’à son sécateur
Que printemps lui ravit
Bon renouveau Ossiane
à l’imprévu des possibles
dans les méandres de la vie ..serpentine
une aube se lève
J’y crois !
Quelques veines puissantes se croisent
Se rient ensemble du temps prochain
Partager doucement un peu de sueur et de sang
Si jolie l’aube
Elle me frémit
Cette belle douce
Est une invite
Tendre promesse
Les yeux se frottent
C’est tellement beau
Tellement
Je remercie ce jour d’Aujourd’hui, et vous souhaite à tous, une belle journée.
C’est bon de se ressentir vivant
Penser l’offrir son meilleur
Dans les beautés d’aimer
Si douces perspectives
Dans son profond de s’être
Voies
il en est des millions autant que d’hommes sur terre
certaines sont périlleuses et donnent le vertige
les voies qui se profilent nous éloignent de la terre
Des routes légendaires il nous reste les vestiges
celle que suit les fleuves qui mène vers la mer
Est une voie royale qui passe sous des arches
elle traverse les écluses qui font comme des marches
elle est lente et changeante et berce comme une mère
La voie de chemin de fer fait étape dans les gares
Elle franchit des tunnels des ponts et des viaducs
Ses rails métalliques très rarement s’égarent
C’est une voie rapide elle rend l’espace caduc
La voie des airs est celle qu’emprunte les oiseaux
Qui découpent le ciel comme des paires de ciseaux
C’est celle à qui les arbres adressent leurs prières
Tandis que leurs racines serpentent dessous la terre
Alain
Entrecroisements
Dans ses branches emmêlées
Ramure de promesses
_____
Il ouvre le ciel
A l’aurore d’une saison
Le printemps va naître
_____
Il emplit l’espace
De ses ramifications
L’ombre sera belle
___
L’arbre trace sa voie
Est-il libre de le faire?
On en douterait à contempler les redites, les hésitations, les torsions et contorsions qu’il oblige à ses branches. Et cependant tout le ciel est à lui. Apparemment.
Et parfois – ô tendre harmonie – se dessine une tête bien ronde qui ravit et l’oeil et l’esprit. C’est que l’arbre est bien seul, isolé, à l’avant de la troupe forestière.
Bonjour à tous!
Une petite surprise sous le haïku de Voie, « Le Rêve », un beau poème lu à voix haute par Nath! Pardonne-moi, Nath, celui-ci m’avait échappé, je viens de le retrouver. Gros bazar dans ma boîte à lettres, j’ai du mal à suivre.
Un petit signe d’amitié aux nouveaux venus, un vif remerciement à vos mots chaleureux et ces beaux poèmes de printemps, une pensée affecteuse à Christine dont je comprends le chagrin. Des pensées à Neyde s’il nous lit toujours. La bise à tous !
Ossiane
Ossiane
Bonjour à tous mes ami(es)
Merci Ossiane pour ton petit message
Qui me fait « chaud » !
De ces branches
Qui partent
Dans tous les sens
Dans toutes les directions
Qui se croisent
Qui s’emmêlent
Qui se nouent
Ou se dénouent
Qui partent vers le ciel
Chercher un peu plus d’air
Ou trouver quelque chaleur
Dans le vieux rose des cieux
Laquelle vais-je suivre,
Laquelle va me montrer la VOIE
Qui apaisera mon cœur ?
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
Au hasard des branchages… qui se croisent…
http://christineeeeeeee.blogspot.com/2010/03/branchages.html
Voie de garage
dans le ciel charbonneux
montent les escarbilles
l’hiver rentre au dépôt
sur la voie de garage
la vieille locomotive
lentement s’achemine
lorsque le train s’arrête
sur les rails les roues crissent
Les hommes au désespoir
qui quêtaient l’infini
lorsque que tout est fini
ne voient dans leur miroir
que des gueules toutes noires
et des yeux mornes et tristes
Mais déjà quelque part
sur le quai d’une gare
Un autre printemps siffle
Et bientôt les mouchoirs
font des signes au-revoir
Les sourires refleurissent
les voitures du train bleu
serpentent comme la chenille
Tandis que les uns dorment
Dans les compartiments
Au gré des mouvements
Des amitiés se forment
Et toujours le train roule
dehors la vie s’écoule
les yeux des voyageurs
regardent au-dehors
le paysage défile
sans jamais s’arrêter
le printemps s’époumone
bientôt sera l’été
ce que sera l’automne
les wagons s’en tamponnent
Alain
Radiographie du ciel
Dévoile ses intimes
Le feu des projecteurs
D’une aube séduisante
L’arbre il aime de bel
Son cliché le met nu
Et rougissant sous tant
Il remercie la vie
D’offrir son tellement
J aime bien ton texte de 23H30, Bourrache.
il est joli ce calligramme,
C’est beau
Quand la flamme du ciel
Allume le nu des êtres
Et leur donne bel
La sève de vie
Dans le désir
Ensemble
De partager des bouts
Des beaux lambeaux de vie
Si vivante
Aujourd’hui
évolution.
bifurcation.
compétition.
toute la ramure est occupée.
Toute?
Voie libre ou bien voie d’eau
quand la nuit lentement fuit
qui songerait des brèches à colmater
alors qu’il n’y a plus qu’à mater
appaté par tant de beauté précoce
de celle dont on ne fait pas négoce
voie royale surtout
qui offre une palette
à nulle autre pareille,
rougeoiment vermeil
régalienne est sa mesure
qui bat ostenciblement
laissez venir du jour
les grandes lumières
qui inondent le tableau
chassez les ombres
avant que la voute ne sombre
et toilettez donc le museau
cherche t il fortune
ou simplement sa voie
une qui soit bien active
pour nous réveiller
Voie sans issue
Ce sont des voies rapides larges comme des autoroutes
A chaque fin de semaine les voitures y défilent
Ce sont des citadins pressés de fuir la ville
Le succès mal géré apporte la déroute
Les files d’automobiles serrées comme un tissu
transforment l’autoroute en une voie sans issue
Alain
De sa structure organique
L’arbre dessine dans le ciel
Une composition graphique
Des ramifications aux formes étranges
Tourmentées, abondantes
Dont seule Dame nature connaît le sens
Un poème exubérant de l’arbre
Où chaque hiver nous laisse découvrir
Les caractères qui le composent
Il disparaîtra dans le feuillage
Pour passer de l’était de poème
A l’état de tableau végétal
Une autre voie, un autre sens
Un nouveau concert rythmique de formes
Viendra se fondre sur la toile du ciel
Aux tons nuancés des saisons
Ô livre de poésie ouvert au regard de tous
J’aime ta splendeur, ta richesse, ta beauté.
Madeleine a oublié.
Viendra t-il ?
Est-il venu ?
Derrière les arbres noirs , l’eau du silence
le temps est une rivière , l’attente un radeau
Madeleine glisse
sur le tapis d’herbes sèches
sur les mousses
les bruyères
les reflets
les ombres mélancoliques
Madeleine dort les yeux ouverts
Elle songe , et voyage en songe , et dérive, et s’éloigne . Et oublie.
Madeleine a oublié
Son corps ne pèse rien
longue et droite dans sa robe bleue , on la croirait suspendue à l’horizontale , prête à léviter.
Une main sous la tête , visage grave , son esprit est un fardeau
autrement plus pesant que sa chair.
Madeleine est un vase précieux qu’un rien pourrait briser
Ses petites chaussures de ville laissent deviner sa peau blanche
ses chevilles fragiles.
Que fait-elle ici , à cette heure crépusculaire ?
Quel aimé l’a convaincue de se risquer dans cette solitude qui fait
battre le coeur sitôt qu’on quitte le lit des songes?
Les pins frissonnent . L’odeur de lande marine s’étire.
Les mauves et les verts conspirent.
Madeleine a oublié.
Elle a posé sa main sur sa taille , là où la peur noue une ceinture dorée.
Dans l’eau du silence tournent et virent les interrogations , les désenchantements , les désespoirs.
L’inavouable.
Mets ta robe blanche et ta ceinture dorée
Madeleine ne veut pas rentrer , ne veut pas s’éveiller , ne veut pas , ne veut rien , ni personne ni jamais ni toujours ni demain , ni ceci ni cela.
Juste se perdre dans la forêt oublieuse
juste glisser
plus loin , plus avant
vers un sans-fond de couleur de mousses et de bruyères
Doux et sans effroi
un sans-fond de chaude obscurité
pareil à son ventre
Pareil au ventre de sa mère , à celui de la mère de sa mère
une caverne de tendresse secrète
une faille de douceur
Madeleine serre les jambes , lisse sa robe.
Pas le moindre froissement dans tout ce bleu , ni désordre aux
cheveux , ni tourmente sur les ajoncs les bruyères les herbes
sèches.
Est-il venu ?
Reparti ?
Reviendra t-il celui qu’elle a cru voir ?
Celui qui
Madeleine a oublié
__
Françoise ASCAL , Rouge Rothko
Branches dénudées
formant corolle
De tout votre corps
en traits de rigueur
en lignes de grâce
Vous dessinez le ciel
Dessinant l’élan
Dessinant l’envol
Sur fond de gris, de bleu
ou de violet
A l’insu des nuées
Vous nous faites signe
Quand passent les anges
de l’infini
Voie lactée
la vaste mer donnent des ailes à la pensée
L’écume jaillit à la façon de quelques notes,
comme sur la musique tout se met à danser
la belle nuit étoilée vient en aide au pilote
Alain
Tout en haut de son tronc
Il a poussé son tronc
Qui lui ressemble
Et en lumières il vit
voie cactée ou voix caquetée
pourvu qu’il arbore et sente
que peut on lui demander de plus
Voie actée, hoquetée même, de bonheur simple et pur
oh que t’est beau toi, l’arbre si vaste et puissant, puisant aussi bien loin
voie sublime de ton élévation qui force l’estime et améne à la contemplation
voie intérieure ou voie extérieure
pour la voix intérieure attention
voie de sagesse qui par delà l’étroitesse de nos visions
tend toujours à élargir et à englober, mais pas en gober
voie royale ou voie passive, poussive ou rétive
mais voie donnée, exposée, fredonnée
voie de garage aussi pour les révisions
voie de fait pour les punitions
voie ci et voie là pour l’érudition
voie tonique et voie joyeuse
voie sereine ou poussiéreuse
voie tout court et voie tout long
Il y a la voie initiatique aussi
progressive et par degrés
comme la pyramide
qui nous montre toutes nos faces
nous les révéle petit à petit
qui nous interpelle
nous fait involuer pour mieux évoluer
une voie ésotérique
une voie pas à sens unique
une voie combinatoire mais pas comminatoire
une voie balisée
une voie où le symbolisme a toute sa place
une voie d’initié donc
de petits et grands secrets
de petites avancées discrètes
de découvertes joyeuses
de révélations studieuses
et aussi d’élévation vertueuse
Au fils des jours
Je trace mon chemin
Au gré des rencontres
Je choisis ma voie
Dans le dédale des horizons
Je construis ma vie
Dans la forêt des possibles
Je suis ma route
Regard furtif
Dans le rétroviseur
Ai-je fais le bon choix
Et SI, et SI……
Arbre des possibles
Dans l’air du temps
Hazard ou destinée
Et SI, et Si……..
Croire toujours au meilleur
Espérer toujours une aube prometteuse…………………
Il est beau, il est grand sur fond de ciel lumineux
Est-ce l’arbre du bien, est-ce l’arbre du mal ?
Qui unit si majestueusement le ciel à la terre
L’arbre qui toujours fut vénéré des dieux.
Chaque peuplade, choisit le sien
Selon des critères de légendes de mythes ou de croyances,
Qui, du chêne, qui, du mûrier, qui, du pêcher
Décidera d’en faire un arbre sacré
Habité des nymphes et d’étranges esprits.
Est-il celui qui plonge sa ramure dans la terre
Et ses racines dans le ciel et qu’on dit inversé ?
Est-ce l’Arbre de Vie ouvrant la voie vers le futur
Je n’en sais rien et nous n’en saurons jamais rien
Il fascine par ses ambivalences
A travers les âges, les confessions diverses
Il sera sans doute toujours l’objet de symboles
Il reste et restera la voie du mystère,
Une impasse de plus dans le monde du savoir.
Monsieur Bachelard, notre ami, en faisait « une symbolique d’une imagination ascensionnelle par son fût qui s’élance vers le ciel »
Bonsoir et bonne nuit à tous amis de voyage et passagers du soir
Entre nuit et jour
Sur tes branches touchant au ciel
Mon âme se pose
Embarquement pour une voie aérienne qui nous emporte loin
les branches se projettent et repoussent les limites du monde
tu te voutes dans le doute et pourtant la voute tu soutiens
ce n’est pas avec le jour qui pointe et commence à peine
que tu laisses flotter les rênes de l’imagination débridée et insolée
excitant l’impatience tandis que chaque pièce se fraie une voie isolée
Quelques mots sur la page du ciel
Comme une égratignure sur la feuille
Quelques traits qui prennent sens
Et vont se perdre comme un chant
Dans les ramifications des branches
Pour chanter dès l’aube claire
Les psaumes d’un printemps naissant
Claire-voie
lorsque l’astre du jour transperce les volets
Que la mer et l’azur à l’horizon se fondent
Que les rayons citrons peignent le ciel violet
Que le jour transparent rappelle la nuit profonde
Quand pas un souffle d’air ne soulève une palme
Près du vaste océan aussi plat qu’une enclume
un jour une demoiselle aussi belle qu’un astre
Passe à côté de vous et vous laisse ébloui
il suffit d’un regard pour que le cœur s’enflamme
derrière une jalousie conserver votre calme
Nul ne peut face à face contempler le soleil
Celui qui s’y essaie risque la cécité
Derrière une claire-voie aux persiennes pareilles
protéger votre vue de toutes publicités
Alain
–
Quelques mots écrits
pour trace des temps divers
T’en souviendra-t-il ?
–
… et puis, zut !
Z’auriez pas quelques mots rigolos ?
Suis-z’-en manque…
Des mots rigolos ? Tu vois, tu me laisses sans voix Bourrache. Excuse-moi j’étais en train de dialoguer avec ce géant des forêts. Il a raison le petit prince de Saint- Exupéry les hommes parlent toujours de choses sérieuses à leurs yeux alors que toi tu est là à attendre des mots qui font sourire, pardon je n’en ai pas sous la main mais peut-être que Rachel n’est pas loin….
____
Arbre , quels sont tes amis ?
– J’aime les nuages qui dansent autour de moi
– J’aime les étoiles qui embellissent mon ciel
– J’aime les oiseaux qui chantent dans mes branches
– J’aime les nids d’oiseaux remplis des cris des oisillons
– J’aime les papillons qui fleurissent ma ramure
– J’aime ce petit peuple d’insectes qui caressent ma peau
– J’aime le vent qui souffle et chante dans ma chevelure
– J’aime la pluie qui lave et abreuve mon corps
– J’aime la neige qui habille de satin tout mon être
– J’aime le soleil qui illumine mon feuillage et me réchauffe
– J’aime la brume légère qui m’enveloppe dans sa douceur
– J’aime le brouillard qui fait de moi une ombre lointaine
– J’aime la nuit qui me berce dans une aura de silence
– J’aime la forêt qui m’accueille en son cœur
– J’aime les arbres qui m’entourent et dont les branches se frôlent
– J’aime le tapis de feuilles et de mousse sur lequel je repose
– J’aime l’air qui m’entoure et me donne la force de vivre
– J’aime la terre qui me nourrit au sein de ses entrailles
– J’aime la rivière où mes racines se baignent
– J’aime les rêves qui peuplent ma solitude
– J’aime les saisons qui régulent ma vie
– J’aime les fleurs qui embellissent ma demeure
– J’aime mon écorce qui me protège et m’entoure
– J’aime mon feuillage et l’ombre qu’il procure
– J’aime les branches qui se faufilent vers le ciel
– J’aime la sève qui coule dans mon ventre
– J’aime la vie qui me fut donnée
– Je vous aime vous, qui passez me voir
– Je vous aime vous, qui venez vous asseoir à mes pieds
– Je vous aime vous, qui dans le secret de mon ombre me confiez vos secrets
– Je vous aime vous, qui flattez ma beauté et ma puissance
– Je vous aime vous, et je sais, que vous m’aimez aussi.
Amis, protégez-moi, j’ai si peur de l’orage, j’ai si peur du bûcheron.
___
C’est pas rigolo et pourtant crois-moi Bourrache, des arbres qui se tordent de rire il y en a beaucoup , j’en ai vu de tellement tordus qu’ils s’écroulent sur le sol, il faudrait connaître le fin mot de l’histoire !!…
Chère Bourrache,
Mon quadrisaieul a bien connu un arbre qui, pour aller en Amérique, faute de moyens financiers, a décidé de faire la planche… Il voulait faire souche, il a bien réussi. Il fréquente les églises pour y faire les troncs… Histoire de rester en famille, probablement.
Le dendrochronologue, qu’il consulte régulièrement, dit qu’il passera bien ses trois cents ans. A condition de passer sur ses cernes rien ne laisse présager de son âge. Quelle santé !
… yes … impec’ …
j’en r’demande !
–
^_^
–
bonsoir
j’ai lu quelques de tes petits poemes et j’aimerai que tu lises mon poeme et me dises ce que tu en penses
http://palmiereveur.forumparfait.com/le-poeme-parfait-vt1402.html?highlight=po%E9sie
coucou Bourrache,
revenue d’un périple sur Nantes,
moi aussi cela manque de me rigoler,
je suis née pour me rire, faut croire, légère,
et pourtant des épreuves de vie si lourdes, derrière,
MAIS ME RESTE LA RIGOLADE!
et je me pouffe de oufffffffffffffffffsssssssssss, dans mon petit leu, tranquille!
Lui
Elle
S’asseoient
Les racines de l’arbre
Et le baiser d’eux
Le chatouille
En ondes belles délicates
Le ciel rougeoit
chut,
le voile se baisse déjà!
Bonsoir à vous !
Devinette pour Bourrache :
Pourquoi les arbres ne lisent-ils pas de livres ?
La réponse… ici !
http://www.spirou.com/blogecolo/illus/arbre.jpg
tu me pouffes Christine, ( j espère que tu vas bien! )
j espère que tu poufferas chère Bourrache!
bises de rigolades!
en youpslasandaledevie!
je me programme une virée dans le Maine et Loire,
après Pâques, peu importe, les jours,
et puis mon fils parti quelques jours, dès le 12, alors youpsdepouf de 23 ans derrière,
envie de serrer la Loire!
Coucou Annick
(ça va un peu mieux…)
Voici la suite :
Va-t-elle manger…
Une omelette ?
http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/lylyrose.rmc.fr/images/gd/1261640359/De-l-humour.gif
Oui, je sais, c’est pas une poule, mais ça ne manque pas de plumeeees !
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeee
Je me programme aussi une virée chez ma fille à la fin de la semaine, pour quelques jours !
Cela me changera les idées…
Rebiseeeeeeeeeeees
bel week à venir, Christineee,
Tu m’as manqué mon ciel
Si ange de tellement
Je me rougeoie mes joues
A l’idée de se revoir
Dun un déisr de vie
Immense
C’est étrange cet arbre qui fait la planche pour traverser l’océan..cela doit prendre du temps..une histoire a prendre racine..Il ne manquerait plus qu’il rencontre un banc de poisson..Mais peut être resterait t il de marbre..Je trouve qu’il n’a pas de veine cet arbre..il aurait pu faire la connaissance d’une sirène..et bien non..il s’est heurté a un poisson scie..il était..débité..Quant aux cernes..pas utile d’en prendre ombrage..c’est normal pour un centenaire..Non..vraiment étrange cet arbre déguisé en planche..on pourrait presque en faire un papier.. qui ne manquerait certainement pas de sel..Le seul problème..c’est le nœud de cette histoire..impossible de le défaire.. Tout ici finit en queue de poisson..
Il en raconte cet arbre
De par ses branches
De par son ventre
Sa sève coule ses frissons
Il en a vu et entendu
De la vie devant
Dedans tout contre
Et il est là
Paisible et calme
Tellement bon
Devant sa vie
Il la regarde
Bel tendre ému
Et se la serre
Si amoureux
Car des épreuves
Chacun en vit
Cela reste bon de l’aimer sa vie
Se l’adapter se la changer
Pour son mieux être
En feuille de vie
Racine de l’être
Et voilà le fin mot de l’histoire, merci Phil alba et merci Pierre B, merci annick et Christineeeeeeeeeeeee d’avoir fait sourire notre amie Bourrache et moi par la même occasion et bonsoir à tous.
b’soir, Monique,
L’arbre il se niche ses feuilles
S’en couette un bout sur le tronc
Et se pelotte une boule
Pour y poser sa tête
De bels rêves à venir
En feuilles et feuilles de vie
Dorées à l’or joli
Il est bien bel cet arbre
Tout tendre simple
Dans sa vie
En amour se naître ses sèves
Il fait semblant de dormir
Il n’est pas fatigué
Il s’en égosille de sa vie encore
Il n’a qu’une vie
Cet arbre
Et si petit devant
Il aime se vivre
A raz ses pâquerettes
Qui poussent sur ses chaussettes
Et font de bels bouquets
De ses souffes vivants
C’est un arbre vivant
Qui se vit ses saisons
Et celle qu’il préfère
C’est la saison d’aimer
b’soir, Bourrache,
une tite bougie, un clin d’oeil, et une bise du bein bien bel Aujourd’hui.
bein bien
bno de bon
je vais me coucher
la fatigue se fait entendre,
quoique?!
c’est la sève du printemps! sourire du soir!
l’arbre des possibles
dans la nuit serpentine
l’aube naissante
OSSIANE
belle nuit, tendre poète photographe.
Beau poème sur l’arbre Monique
Alain
C’est gentil merci Alain
–
Merci. Grâce à vous, j’ai siroté un grand bol de sourires (et pris des forces pour quelques jours…).
Phil, ton texte : oh !!! … de même que l’écho en trois petits points…
Bon séjour aux futures voyageuses.
Clin d’oeil à Monique et à son arbre.
Pensées au Capitaine.
Biz à tous dessous mon ciel mitigé (et vu les rafales de vent, m’est-z’avis qu’elle est déjà arrivée au seuil de votre porte).
Bonne journée.
–
Dans son manteau gris, encore une histoire de mode
Le printemps semble bien triste et pas vraiment joli
Les feuilles persistantes attendent les caduques à venir
Elles se dandinent d’impatience au vent léger du matin
Le soleil est si pâle qu’il semble ne pas vouloir se lever
Les jonquilles sont éteintes et les violettes sont fermées
Les pâquerettes seules montrent la voie du printemps
Et se dressent toutes fières au pied de l’arbre encore nu
Les mimosas ont perdu leur éclat et leurs fleurs se rouillent
Les oiseaux cherchent leur pitance sans cris ni chansons
La fenêtre ouverte laisse entrer la fraîcheur du dehors
Le printemps est là, les fleurs aussi mais le cœur n’y est pas
D’un voile de nuages le ciel est entièrement couvert
Laissant apercevoir dans le lointain un mouchoir d’azur
Rien n’arrive sans peine et l’espoir est dans les bourgeons
Le rosier habillé de carmin porte ses boutons de rose
La pivoine consacre toute sa force en sa future floraison
Le prunus se coiffe d’un chapeau de fleurs blanches
A bien y regarder, sans brillance, sans ostentation
Le printemps est bien là dans son apparence timide
Les pissenlits, petits soleils de le terre n’en peuvent plus de fleurir !
L’arbre entre ses branches accueille les nids où les œufs se posent.
La nature se prépare la mue lentement s’accomplit.
c’est fort joli, Monique,
ici, mes narcisses n’ont pas encore de jaunes, c’est long à venir,
merci pour tes souhaits de belle échappée, Bourrache, ce sera à partir du douze avril, me faut encore attendre,
mais la sagesse exige,
cette semaine là, mon fils sera en séjour temporaire,
il est en vacances six jours la semaine prochaine,
et je préfère attendre encore et savoir qu’aucune organisation à mettre en place autour de mon petit voyage rêvé.
Allez je te prends la main, Bourache, et on court dans le Printemps, au milieu de chants d’oiseaux, ils font un tel bruit derrière dans le bois.
Printemps
Remue moi de tes ondes
Enlève moi
Détourne moi
J’ai choisi de me vivre
Et comme c’est bon
Je respire
Je prends la vie à pleins poumons
Hier est loin
Aujourd’hui
Je te serre
Mon bel printemps
Etonne moi
Merveille mon être
Fais moi quitter les pieds sur terre
Vis moi
Encore
En corps
Pouffe moi en me gloussant
Milel éclats de rires gais
Chahute moi belles aises
Vibre moi de tes parfums jolis
En beautés d’être
L’arbre des possibles
Je te serre fort
Déjà je me respire
De te savoir
Là
Dans mon oreille entendue
Je me voyage ton écorce
A fleur de peau
Mille saveurs
Tendresse délicatesse
Bels bourgeons de feuilles
Si belles
A venir
Mon amour
Mes mains douce chorégraphie
Suivent le bel tracé
De ta voie
Bel arbre sage
Ton aube est splendide
Approche
Je suis
Eblouie attendrie si émue
Devant toi
Ta sève belles ondes
belle journée, à tous, la Toto va renifler le printemps vers Herbignac, douce campagne jolie!
l’adresse passe la ruelle plus de deux heures de pistes défoncées
franges torrides des racines dans l’azur rayé des branches
simples et froissées d’air…
marche passive des lenteurs
le fleuve arrache aux cris la torpeur des radeaux
rmékong
j’ai vu le piton sur le ponton gris
les lotus
et le bruit des moteurs deux temps des pirogues
me broient les tempes du soleil âpre humidité collante
l’arbre
et les petits pêcheurs toute la journée dans l’eau verdâtre du fleuve
tiède
arbre
L’arbre clairvoyant
Nous tricote dans l’azur
L’ombrelle de l’été
Voies
Si les arbres fruitiers attirent tous les gourmands
L’insecte qui voltige et le merle moqueur
les arbres d’ornement comme les monuments
Attirent sous leur dôme les calmes visiteurs
Alain
amusant vos histoires d’arbre
Tout ici finit en queue de poisson..
mais c’est l’histoire d’un arbre sans queue ni tête
il me semble que je l’ai vu un jour dans une foire;
un homme à l’entrée criait
« entrer… entrer vous ne serez pas déçu..
pour la première fois au monde
vous verrez un arbre tronc »
comme je n’aime pas ce genre de foire
je l’ai voler . Maintenant il trône dans mon jardin.
il c’est bien plu,et a pris racine…
je crois même que cette année il me fera quelques rameaux en forme de méduse.
Marc, t’es sûr pour la méduse ?
(question rameaux, j’aurais plutôt penché vers la pieuvre…
mais on va pas couper la queue du poisson en quatre, hein !).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Medusa_Bernini_Musei_Capitolini_MC1166_n2.jpg
Quel arbre !
La danse d’une divinité hindoue avec ses nombreux bras !