Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, droite
bouquet de papillons
le chemin de la lande
parfum suave
◊ Belle Ile…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, droite
bouquet de papillons
le chemin de la lande
parfum suave
◊ Belle Ile…
Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, heureux comme avec une femme
Arthur Rimbaud
un ciel gris
pour que le chemin
chante sa blancheur,
posé comme un couvercle
pour que les parfums
fusent des buissons –
La sente
se frayant un passage
serrée entre ces courbes,
Un peu au dessus,
à peine
l’éventail des pins,
et la sensation
que cela n’a pas de fin
Belle, délicate et parfumée, douce et chaleureuse, cette promenade dans la mousse grise et tendre ! C’est un endroit où je m’arrête ce soir pour respirer et reprendre souffle.
Amitiés, Ossiane.
Prendre le sentier à travers la haie de genêts et là-bas tout au loin atteindre les nuages… merci Ossiane pour le rêve qui réchauffe en ce froid hivernal
___
J’ai suivi le sentier
Me conduisant vers toi
Au milieu des genêts.
Dans la Lande Océane,
Dans l’odeur des fleurs,
Un matin sur la falaise
J’ai crié ton nom ;
L’écho s’en est paré
Ainsi que le soleil et le vent
Et puis plus rien…
J’ai trainé mes pieds
Longtemps sur le chemin
Je voulais oublier.
Mais l’odeur de genêts,
Avec ou sans papillons,
Avait donné à mon chagrin
Le parfum de la douleur immortelle.
____
Il y a des souvenirs qui n’ont pas besoin de couleurs, on les porte en soi comme l’odeur des genêts, si les fleurs ont l’air de papillons, elles ne seront pourtant que fleurs qui faneront.
.
Bonsoir à tous!
Ma longue errance m’a enfin conduit sur ce sentier et non sans mal:-)
Imagination et disponibilité d’esprit en dessous de zéro voire -5 comme ce soir;-) Alors, j’essaie de préserver le peu qui me reste pour avancer.
II ne vous reste plus qu’à vous y perdre et je vois que déjà certaines plumes se délient en beauté; émotion et souvenirs.
Un grand salut à Thierry qui semble avoir retrouvé la forme et la plume; j’ai tout loupé sur ce coup là, qu’il me pardonne!
Vos dernier posts m’ont beaucoup amusée sur Errance, bravo pour l’humour;-)
Un coucou merci à fugitive que je sais sensible aux photos noir et blanc puiqu’elle en fait… et des belles! A bout de souffle comme toi;-) Bises!
Bienvenue à Katy !
Belle soirée, je vous embrasse sous le givre de la nuit.
Ossiane
.
J’aimerais être papillon
dans ce sentier tanguer
des senteurs marines m’ennivrer
voleter pavoiser faire le pître
dans les genets et les cistes
me poser tout en haut
au repos et jouer au sémaphore
battant des ailes
espérant la venue
d’une belle sirène ocellée
Ma bohème
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot aussi devenait idéal;
J’allais sous le ciel, Muse! et j’étais ton féal;
Oh là là que d’amours splendides j’ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
-Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse,
-mes étoites au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais des élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur.
Rimbaud octobre 1870.
Doux repos de nuit, Ossiane.
Sur ce petit chemin
Il fait bien bon se perdre
Chaque pas suit son pas
Et chemine la tête
Mine de rien
Ce petit bout tout nu
Tapi dans les papillons
Il se vibre son coeur
Devant l’immensité
Comme ça
Son petit bonhomme de chemin
De petit Homme sur terre
La toto rentre le coeur content d’avoir marché un sentier, d’avoir vu des jolies roses encore, les dernières avant l’hiver, de bons fromages dans ses sacs, et puis déjà son oeil happé par le picvert sur la bordure de gazon près de la chaussée, alors, elle s’envole avec lui,
comme il est beau ce tas de plumes toutes mousses de vert joli, si tendre à regarder, comme son matin précieux d’offrir ce carré de spectacle qui la conservera le coeur content toute la journée.
27.11.07 15:01
Allons viens faire un tour là où les demoiselles
Suivaient en musardant le sinueux chemin
Et que l’amour tout neuf faisait pousser des ailes
Les rendant émues rien qu’à prendre leur main
Ce tableau bucolique et ses couleurs flétries
Accroché sur le mur me font rêver souvent
Aux jeux bien innocents dans les vertes prairies
Et au sentier rocheux balayé par le vent
….
En suivant le chemin d’Ossiane…. ».Et des fleurs des champs nous ferons des gerbes à rendre fous les papillons »
Lamartine je crois … Monique me dira ..
Le sentier
C’est un étroit sentier un chemin qui serpente
En dehors des rues droites de la grande cité
Chemin des écoliers chemin de contrebande
chemin des muletiers qui traverse les landes
un chemin écarté de la foule inhumaine
Dont le tracé sinue ainsi qu’un arbre ploie
Un chemin hors du temps de la rigide loi
Où les sources murmurent où les mots vous promènent
Où la faune et la flore obéissent aux saisons
Un chemin cousu main où se perd la raison
Où les sons les couleurs les parfums correspondent
Et qu’ignore l’homme pressé de refaire le monde
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation
Un petit sentier tout de tendre
Bel naturel envol des pas
Ta main dedans la mienne
Envole mon âme
En une nuée de papillons
Mes lèvres s’ouvrent
Ils sont bels libres
Ta bouche se rapproche douce
Et nous goûtons un miel de grâce
Quelle chance nous avons de vivre à Belle-Île.
Il y a dix ans, toutefois, c’était la funeste castatrophe écologique avec un joli nom : Erika.
Sentier de gris de vie
Lâche toi de tes peines
Allège toi bien plus
Envole toi papillon
Quitte le sol de terre
Plane vers l’horizon
Parachûte allégé
Sandale tendre ton sentier
C’est bon de se sautiller
Dès que l’instant est bel
belle journée pour chécun’e’.
Face aux bouquets ne pas baisser pavillon
si lavande n’achalande pas
ne pas crier sauve qui peut
sauve qu’il pleut encore et souvent
pas au point de réclamer sans cesse un auvent
sans tiers et sans témoin
sentir en entier
sentier d’où l’on ne se tire pas facilement
sentier sans mentir qui vous met en joie
et ce n’est pas un exploit
tant il nous parfume l’âme
réjouit le coeur
et salit les mains
mais il s’allie encore plus
dans ses longues guirlandes de fêtes
pas besoin de houppelande
dans ces massifs arrondis
Le sentier
J’aime les cimes neigeuses où l’aigle vient se nicher
Où les chèvres bêlantes courent dans les rochers
je chemine les sentiers comme moi tourmentés
Où chacun de mes pas absorbe mes pensées
Alain
Arletteart, je ne sais dire de quel poète romantique sont ces « Et des fleurs des champs, nous ferons des gerbes à rendre fous les papillons » peut-être qu’il s’agit de Lamartine, ce qui est fort probable car il utilise beaucoup le mot « gerbes » dans ses écrits, qu’elles soient de fleurs, de roses ou d’étincelles ; peut-être que Phil alba, fan aussi, je crois, de Lamartine , saura nous le dire, mais puisqu’il est question de papillons je propose les Papillons de Lamartine , un petit poème des nouvelles méditations poétique qui resplendit comme une perle au soleil, un petit bijou! :
LE PAPILLON
« Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté ! »
____
méditations poétique(S) merci Ossiane et t’embrasse fort.
Bonsoir à vous tous
Suivre son chemin…
De sable était le mien…
De sable fut le tien…
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
PS/ le noir et blanc est superbe !
Bouquet papillons
Eparpillés partout
les nouveaux flocons
http://www.youtube.com/watch?v=3t4g_1VoGw4
j’aime bien ton papillon Monique
le chemins des douaniers
des senteurs inconnues
clandestin en cette nature
bonne soirée à tous
Ossiane te cacherais tu quelques part dans ce sentier?
un doux sentier de souvenirs fiévreux…
« »comment c’était » »
fondre, fondre
pour glisser au fond des ondes
cristal
translucides aux chaudes lumières tamisées par tes reflets de glace
fondre, fondre
dans ces gouttes d’eau si chaudes qui te collent à la peau
éclatant geyser d’argent
quand dans les caresses
s’évaporent dans les frissons de tes vaporeuses brumes…
sentier…
eau des pierres
franges de terre
fenêtre dans le ciel des océans
lune diagonale grisée d’éphémères partances
dans la pierre polie
au creux de tes mains
sueur
d’un coeur
eau des pierres…
puis…
ode à NERUDA…
Bonsoir et bonne nuit à tous en espérant demain encore quelques rayons de soleil qui laissent sur les buissons dans le froid matinal ses chapelets de perles cristallines.
___
Au bout du chemin
Là où règne le silence
L’intime murmure
____
merci à aspe dans son Ode à Neruda
et puisque l’on parle d’Odes et de papillons, Gérard de Nerval dans ses « odelettes » a écrit ce ci :
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu’aimez-vous mieux ? – Moi les roses ;
– Moi, l’aspect d’un beau pré vert ;
– Moi la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
– Moi le rossignol qui chante ;
– Et moi, les beaux papillons !
le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l’on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l’oiseau !…
(………) mais je ne voudrais abuser de votre patience et vous propose d’arrêter là l’odelette de Gérard de Nerval sur ces « papillons que j’aime » en remerciant Ossiane de nous proposer en cette saison genêts et papillons parfum de la belle saison.
Merci Monique, de tes mots et références, de l’oiseau d’errance aux papillons du sentier…
Merci Ossiane, de cette douceur printanière qui prend le froid à contrepied… Et plein d’énergie et d’inspiration pour ta semaine.
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« Même poursuivi
le papillon
jamais ne semble pressé »
Garaku (Haïkus, Points Seuil).
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sous un ciel tendre
les genêts
égrènent le printemps
Le sentier
C’est un sentier sombre et étroit
Il est caché parmi les herbes
Qui sont très hautes à cet endroit
Une porte de verre le condamne
Lorsque les mains s’y intéressent
de l’eau s’échappe entre les doigts
Afin d’en ôté le verrou
il faut posséder le sésame
comme s’il manquait un peu de graisse
la porte geint quand on la pousse
un animal tapi dans l’ombre
bondit vers vous et vous agresse
C’est un gros chat qui chattemite
Comme un chausson fourré d’hermine
ALain
Bien vu ce noir et blanc, pour un paysage confondant
_____
Une promenade tout en flânant
Sur le sentier de sable blanc
Est-ce l’hiver ou le printemps
Buissons de fleurs ou flocons blancs.
______
Très bonne journée à tous dans la fraîcheur du jour.
–
Ciel gris, gris.
Froid de canard.
Au réveil du jour, même pas de dentelles.
–
HEURES TERNES
Voici d’anciens désirs qui passent,
Encor des songes de lassés,
Encor des rêves qui se lassent;
Voilà les jours d’espoir passés !
En qui faut-il fuir aujourd’hui?
Il n’y a plus d’étoile aucune;
Mais de la glace sur l’ennui
Et des linges bleus sur la lune.
Encor des sanglots pris au piège,
Voyez les malades sans feu,
Et les agneaux brouter la neige;
Ayez pitié de tout, mon Dieu !
Moi, j’attends un peu de réveil,
Moi, j’attends que le sommeil passe,
Moi, j’attends un peu de soleil
Sur mes mains que la lune glace !
Maurcie MAETERLINCK (Serres chaudes)
–
Bonne journée à tous. Emmitouflez-vous…
–
*Maurice
Effleurées de froid ou de printemps,
Tiges dociles s’en contentent.
Mais sur les cahots d’un tel chemin, le cœur s’y perd.
De bien jolis textes, offerts, en partages, je lis avec plaisir. Merci.
Belle journée pour chacun.
Comme on est bien
Sur ce sentier
C’est le printemps d’hiver
Un pissenlit doux en collier
Les cheveux semés de pâquerettes
Des bottines usées par le temps
Si adaptées aux pieds vivants
Le coeur content de se serrer
Tous chauds tous tendres
Se laisse aller
Sur ce sentier de vie bien belle
Bravo Monique … je savais que tu rebondirais en grande merveille de mots …
et pour citer encore avec les mots des autres ….ce que mon pinceau traduit !!!
« Si je savais jongler
je lancerais des mots au ciel
et récolterais des poèmes »
Colette Muyard (saisons de soie )
yaouh, comme c’est beau, arletteart…thanks a lot, mon petit coeur fait bomboum devant de tes mots jolis!
–
http://www.deezer.com/listen-293573
–
Plaisir des yeux et des mots, merci !
j’en ai vu des gens,sur le sentier
des optimistes suivant la lumière
même sans l’once d’une clarté,
des pessimistes perdu six pied sous terre
éclairés de mille flammes incandescentes,
des rêveur qui les pieds englués
regardent les étoiles étincellante,
j’en ai vu des gens sur ce sentier,
des volages comme des papillons
frôlant de leurs ailes le monde
des arrivistes enjambant l’horizon
sans même un regard sur la lune ronde
des écorchés toujours en colère
sur le sentier de la nuit,à la lisière
des poètes cherchant des mots
tenter d’effleurer la beauté
j’en ai vu des gens sur le sentier
mais qu’ai je vu d’eux vraiment?
Il y a des sentiers de gloire et d’autres de désespérance
des qui vous entraînent à boire et d’autres à la déchéance
des qui vous lancent allégres et jamais ne vous éraflent
d’autres qui périclitent et se terminent pas des rafles
entre sentiers de perdition et découvertes enchantées
il y a toute la gradation des sentiments et des couleurs
parfois peints selon les obstacles et les formes de douleur
Il y a des sentiers qui ménent à la félicité
d’autres dont l’hélicité nous fait tourner la tête
il y a des sentiers de fêtes entre parures et éclaboussures
il y des sentiers doux et légers qui rendent allègre
et d’autres plus poivrés qui tournent au vinaigre
il y a ceux de l’enfance dont les souvenirs magnifiés
font paraître pâlichons ceux que la réalité étalonne
il ya les vraies surprises qui à chaque virage détonnent
les coudés, les pentus, les creusés, les fendus
les défendus aussi, mais c’est une autre histoire
–
Roâââr, chaBô, Marc et Thierry.
Marc, de ce que l’on voit, de ce que l »on croit … y’a jamais qu’un entr’aperçu …
–
Belle, bonne, douce et tendre nuit, à tous.
–
« Tombe tombe neige
Tombe sur mes manches
Et sur mon tout petit nez
Qui est tout gelé »
Ronde enfantine
Je suis grande
Pourtant
Marche paisible
J’en avais besoin
Tellement
« Tombe tombe neige
Tombe sur mes manches… »
Seule je l’écoute
Craquer sous mes pas
Seule je la laisse
Me frôler me toucher
« Tombe tombe neige …»
Pose-toi sur mes lèvres
« Tombe tombe neige… »
Pose-toi sur mes anches
« Tombe tombe… »
Recouvre-moi
« Tombe… »
Sur moi
Ronde enfantine
Je suis gamine
Assurément
Chaque flocon
Est Toi ou Lui
Je le sais bien
Un rêve
Évidemment
Un rêve qui fond
Trop vite
Beaucoup
Trop vite
Tombe tombe neige
Frôle-moi
Encore et encore
Le ciel est gris
Mais je souris
Je garderai
Mes rêves d’enfant
Quelle belle promenade ce soir sur le sentiers des mots où Marc, Thierry et bambaurea se rencontrent pour notre plus grand bonheur merci à tous trois, contente d’y croiser également bien emmitouflées, Annick, Arletteart, Jacline, Bourrache, Ceanothe, Sophie et Alain à vous tous je dis bonsoir et bonne nuit, attention demain aux régions sous la neige, la prudence est de mise mais la beauté sûrement au rendez-vous.
Je continue en errance
sur le chemin des sentiers
Le parfum embaume l’air
attirant des papillons
Je voyage volontiers
Papillon moi aussi.
Ça sent bon!
————————–
D’errance en errance
Je vais arriver en France …
————————–
Au plaisir de vous retrouver.
Voici un texte de Colette, pour réchauffer les yeux et les coeurs!
« Et si tu passais en Juin, entre les prairies fauchées, à l’heure où la lune ruisselle sur les meules rondes qui sont les dunes de mon pays, tu sentirais, à leur parfum, s’ouvrir ton coeur. Tu fermerais les yeux, avec cette fierté grave dont tu voiles ta volupté, et tu laisserais tomber ta tête, avec un muet soupir….
Et si tu arrivais, un jour d’été, dans mon pays, au fond d’un jardin que je connais, un jardin noir de verdure et sans fleur, si tu regardais bleuir, au lointain, une montagne ronde où les cailloux, les papillons et les chardons se teignent du même azur mauve et poussiéreux, tu m’oublierais, et tu t’assoirais là, pour n’en plus bouger jusqu’au terme de ta vie »
« les vrilles de la vigne »
Bonne journée à tous.
Bon courage, Ossiane.
Les sentiers de la gloire
La douce poésie dans des vers ciselés
et la belle musique au moyen d’instruments
Ont chanté tous les saints les héros les amants
Et leurs noms à l’histoire est à jamais mêlé
Si les bustes et statues ornent les monuments
Les hauts faits légendaires ont inspiré les peintres
Les couleurs de la vie perdent leurs jolies teintes
Et les œuvres de pierres noircissent également
Comme les papillons s’éteignent par millier
Les figures nimbées de ces anges familiers
Au jour un autre jour succède ainsi l’histoire
Chasse les étoiles anciennes des sentiers de la gloire
Alain
Bonne journée Neyde sur le sentier de tes jolis mots en errance, tu es là en France avec nous, je t’embrasse
Bonjour Jo S, Joli le passage du « jour gris » dans les Vrilles de la vigne de Colette, c’est amusant c’est un livre que je viens juste de sortir de bibliothèque et que je m’apprête à lire, j’adore ces coïncidences.
Bonjour Alain à la plume toujours aussi alerte sur le chemin des mots.
____
« Ainsi suivais-je ce sentier silencieux
Mon corps buvant la sérénité
Un renouveau au sommeil pareil
Mais bien plus doux. Dessous, devant, derrière,
Autour de moi : la paix, la solitude. » Christopher Morley
______
j’aime décidemment ta facon d’écrire bambaurea
merci pour ce plaisir
merci à toi aussi monique pour cette constance dans l’écriture
pour ces extraits dont tu saupoudres sur le blog
bel extrait de colette jo.S
comme elle est belle de douce cette page, coucou Neyde du bout du monde et toute de proche sur le pont,
belle journée pour chacun,
comme vos mots de vous, et vos mots partagés d’autres auteurs, sont agréables à lire…
bien le bonjour Ossiane, capitaine, en tendresses.
Mon petit sentier
Délicatesse
Tu me niches tendre
A l’horizon
Mon bel fantôme
Tu me gâtes
Tellement
De ton oeil attention
Je me doudouce
Me serre beautés
Comme il est bel
Ce petit sentier
Qui m’offre jolie sa tendresse
Désolée, mon adresse insérée n’est pas la bonne,
je la remets dans ma sugnature,
cette adresse contient toutes adresses, d’avant.
Pas de confection de rêves …sans sentier
un savant tricotage avec ou sans paquetage
des empiécements et des ourlets
pour supprimer par l’exercice… les bourrelets
à emprunter mais avec un fort intérêt
et surtout savoir distraire son regard
par une observation patiente et attentive
qui vise et ravise sur les rives
pas un investissement de rentier
mais un paseo qui sans doubler
méne étroitement vers l’ouverture
une clé pour ouvrir bien des serrures
bref un raidillon de vertu
un aiguillon qui s’est débattu
où guerroyer sans poudroyer
n’est guère possible
mais qui surtout
ne permet pas de progresser
à deux de face
ainsi se suivent
les regards
sur le dos
qui plongent
S’il est lumineux
il est dangereux
car non seulement escarpé
ne permet d’écarter
de sombres pronostics
symbole de radicalité
et de résistance
dans l’altiplano
il a une consistance
et tire sa vivacité
de ses idéaux
mais jusqu’au boutiste
il peut enfermer
et devenir
un cercle
diabolique
un chemin oblique
zigzaguant
où rien n’est clair
bien sûr jamais tout n’est droit
bien plus est il roide
qui coupe le souffle
éteint les yeux
asphyxie
avant de sortir, des pensées vers toi, Thierry, j’espère que tu es moins malade.
c’est joli Thierry de 14H 17.
Sentier battu
Sentiers battus sentiers déserts sentiers de découvertes
Au royaume des cieux les portes sont ouvertes
Ils ont quitté Elam où l’or est tout puissant
Les riches palais de marbre aux dômes éblouissants
Toute la pompe offerte aux rois de la planète
les tapis merveilleux et les somptueux habits
Et la peau douce des femmes aux lèvres de rubis
Pour suivre dans le ciel la queue d’une comète
Adieu les longs dimanches les sommeils langoureux
Où les valets serviles veillaient des rêves bleus
Les repas allongés sur les divans moelleux
Où des filles alanguies ne dansaient que pour eux
Les voilà sur la route où les destins se croisent
Pareils à ces prophètes qui entendent des voix
ils attendant d’une étoile qu’elle leur montre la voie
Pour adorer l’enfant que le ciel leur envoie
Alain
Son petit sentier
La serre
Il est sa suffisance
Pas s’arrêter de marcher
Ou en arrêt repos
Chercher se retrouver
S’embrasser se serrer
Se faire du bien de bien
Comme ce sentier est beau
En amour sac à dos
L’âme au fond des yeux
Et la vie en beautés
Dans toutes ses facettes
Aimer est d’un bel beau
La bottine tape un tout petit caillou
C’est déjà l’air du tant
Dedans
Dans les tripes du sol de terre
Qui se laisse pousser
Avant d’être porté
Comme on porte l’enfant
Dans son ventre tout dedans
C’est beau la vie sur terre
L’oeil ouvert s’ouvre plus
D’an en an, il pense voir
Et découvre sans cesse
Alors chaque jour qui passe
Et ce moment de grâce
Dans sa poche rapiécée
Tirelire des petits cailloux
Qui sont cet or vivant
De la vie dans son simple
De la vie dans son simple
Sans se la compliquer
Le grave tombe si vite
Ses beautés de lui aussi
Mais voltiger les airs
Pirouetter ses pas
Cueillir des fleurs de sentiers
S’en faire un bel collier
Et des boucles d’oreilles
En trêfle à quatre feuilles
Une belle promenade
Sans l’ennui de l’envie
Tellement de vie de bel
Que marcher son sentier
Avec sa petite torche
En sachant que déjà
Tous ses instants bonheurs
Font de soi un bel roi
Son sac à dos vidé
Chaque jour un peu plus
De l’inutile moment
Mais rempli de tellement
De secondes pleines de vie
Un coffre lourd de légers
La vie en légèreté
C’est une chance sur terre
Bonjour annick
ça va mieux on remonte la pente
mais il y a toujours des imprévus
alors on s’adapte
du coup en adepte
on s’essaie à des choses moins ineptes
lou cami
caminando, caminarem
lou ravi
andando, anadem
si tous les sentiers ne se valent pas
certains se dévalent… à toute bringue…à toute berzingue
des vaux qui s’offrent pour un rouler bouler de plus
des glissades, des oeillades, des rires en douce
mais plus la frousse, juste des moufles
ou des maroufles, effets de bord et de débord
ne pas tangenter les près si propices
en guise de précipice
gare aux auspices
Sentier de gave ou bien d’agave
de vides abyssaux ou de piqures
se garder à gauche et à droite
et se méfier de ne pas amasser mousse
car à mousser on se ramasse
mais s’amuser à musarder
et puis darder quelques regards
et toujours garder comme bavard
un beau récit façon buvard
de qui a tout épongé sans retard
Est ce parce qu’il est éclairé qu’on suit le sentier
ou bien est ce pour l’éclairer ?
battre le briquet dans les amadous
sans amadouer les feutres mous
faire jouer non seulement les coudes …mais les jarrets
marquer un temps d’arrêt
torche ou flambeau
sentier battu, sentier ouvert, sentier couvert, sentier trapu
image mélancolique,
Tu lui manques
Sur son sentier
Ton regard toi
Si bel de vues
Un vol de papillons
Douces présences
L’envie de vivre
De bel désir
Une perle se pointe
Et se rattrape
Il faut encore tenter
De la bercer
Fort doucement
Sa précieuse de vie
D’un bel Humain sur terre
Quelque part qui ne finit pas………….
Seule résiste l’irréversible pensée qui me hante.
Loin du tumulte et du gris de ces nuits qui enfantent.
Une invisible main dépose la promesse illimitée du possible,
Entre illusions et réalités.
Dans un duo de lumières offertes, des millions de poussières d’étoiles retombent,
Et forment le sillon – éclair où il m’encercle pour définir notre espace temps.
Puis, sans un mot, dans un silence délicat,
J’ai caché mon visage entre ses mains..
quel bonheur de vous lire …….tous…..
bourache , le lien de deezer ne fonctionne pas, j’aimerai écouter la musiqueque tu proposes….
à bientôt………;;valérie……….bonsoir à Ossiane le fantôme et mâitre du tempss
Au chemin de la lande
Sphinx Cuivrés
Hespéries, Azurées
Volètent dans l’air tendre
Sylvains, Nymphales, égaillent la campagne
Vanesses, Ecailles, souvent les accompagnent
Apollons, Satyres, Porte-queue
Rodent dans l’herbe bleue
Processionnaires survolent le sentier
Mars et Géomètres, Noctuelles et Damiers
Ce n’est plus un sentier perdu dans la lande de Belle Île, c’est la promenade des anglais en plein été, ça va, ça vient, ça papote, ça chante, ça déclame et ça sent la joie de vivre et j’aime bien. Les papillons, les dieux, les nymphes, les anges et les mots volent côte à côte et font de ce sentier une allée aux couleurs de la joie où tous nous allons vers ce point, au loin, dans les nuages, où le sentier se perd à la rencontre d’Ossiane. Elle est si affairée, si appliquée, si entièrement prise par ses occupations incontournables, qu’elle ne nous entend à peine nous approcher d’elle, serait-ce pour beaucoup que leurs pas sont assourdis par un tapis de neige ? Ainsi nous voici, bonsoir Ossiane reçois la bise du soir.
Tu me fais sourire tendresses, Monique, merci pour tes mots. Bonsoir.
Le petit sentier
Si petit de tant
Cache bien son jeu
Il est fort grand
Chaque pas mène
Vers le plus haut
En tout là bas
Vers tout devant
Pour la saisir la vie
Dans sa beauté
Dans son bel sens
Sa gravité d’ailes légères
De fusionner avec le ciel
Très beau!!! Annick, j’ai en te lisant ,eu l’impression de te voir courir sur le sentier comme une pétale de fleur qui s’envole au vent vers ce point tout là-bas où le chemin semble se perdre au loin. Bonne nuit je t’embrasse.
Oui, tu vois bien, Monique,
Ce petit sentier
Il donne envie de courir
D’happer le vent
De s’en saisir
Se vaporiser l’instant
Et se pousser des ailes
Pour s’envoler
Loin et fort près
Au plus près
De la beauté de la vie
bises, je vais éteindre,
le temps de coucher mes bouts de doigts,
de les voir se nicher sous la couette,
leurs petites têtes sur l’oreiller,
mais voilà qu’ils ronflent déjà,
silence
bels rêves
Sentier des mots pliés
qui s’ouvrent comme un espoir
sur des poèmes cachés
où tu marches en saisons
silencieux lit vert
qui se couvre de neige
les taies aux papillons
l’eau tonne cascadant
une feuille se sauve oh nue
pour trouver le printemps
livre comme un rayon
sa jeunesse épuisée
voit des anges au lointain
et tombe sur la chaussée
morte
A la terrasse des nuages
510. A la terrasse des nuages
Il glisse sur la neige comme sur un toboggan
Craignant à chaque virage de partir en tonneaux
Il crie à hue à dia pour diriger ses rennes
Et tire sur les rênes pour freiner le traîneau
Il vient du Groenland patrie des esquimaux
C’est le pays des glaces le grand paradis blanc
Où l’homme chasse les rennes caribous et élans.
Il bâtit ses poèmes avec les exquis mots
Sur son traîneau de bois aux patins recourbés
comme la proue d’un navire il transporte les rêves
Il porte une houppelande c’est un épais manteau
Il est couleur de sang comme un soleil couchant
A la terrasse des nuages quand vient le soir
Il prend une tasse de lune remplie de mille étoiles
Alain
Le père Noël
Il descend par les pôles une hotte à l’épaule
Et voyage en traîneau en glissant sur la neige
Dissimulé par la fumée des cheminées
Rouge et ridé comme une pomme parcheminée
Il parle avec la langue de ceux dont les yeux rêvent
Bonnes fêtes à tous et toutes
A bientôt
Alain
Timides sont les flocons
Sur le sentier blanc de sable
Les ailes des papillons
Cachés dans les buissons
Se sont pour un instant
Glacifiées, statufiées
Et quand la neige ce soir
Aura recouvert la lande
Le chemin au feuillage chenu
Comme un ruban de satin blanc
Se perdra dans un désert immaculé
Je me suis permise de mettre un nouveau mot au dictionnaire de l’oeil ouvert, petit copain pour statufier « glacifier » les mots en se donnant la main avaient leurs doigts moins glacés, tous les moyens sont bons aujourd’hui pour se réchauffer.
Sentiers balisés par des émotives senteurs
sentiers enlacés par des profondes torpeurs
sentiers engoncés dans des bains de vapeur
sentiers enfoncés dans des recoins vengeurs
sentiers défoncés par de grands pas rageurs
sentiers immaculés dans une attente …sans heure
à qui se destine cette festive blancheur
si ce n’est une voile troublant de pudeur
un voile tout blanc qui s’appesantit
belle pagaille dans le lauraguais
certains pensaient passer à gué
d’autres n’étaient pas assez aux aguets
les patinettes ne sont plus nettes
mais les traces suivent des courbes lasses
neige tassée parfois est presque comme glace
un désert plus qu’un dessert
des pièces démontées
des accrocs pas trop bates
des péripéties incluses
pas d’engelures
J’ai confié à la bise
Pour la neige du jour
Mille baisers papillons
S’achèvera leurs frises
A ton front et tes joues
En caresses de flocons
mmmmhhhh, quelle belle idée que de passer avant de sortir, Jean,
c’est fort joli, joli de joli,
il neige plus ici, la chaussée dégèle,
mais mmmhhh de joue douce, qui va se laisser embrasser par les ondes de neige invisible…
SOURIRE DE BEL JOUR pour chacun!
je vous souhaite une météo clémente,
car la neige c’est beau, à pieds,
en toto, vaut mieux éviter si c’est possible!
bises Ossiane.
– je suis là
une voix douce m’appela
je tourne la tête …pas une âme qui vive
– ho hé
qui va là! sortez de votre cachette
– trouve moi; je suis là pas très loin
j’avais beau tourner la tête dans tous les sens je ne décelais aucune vie humaine
je commençais à me demander si ma raison ne me jouait pas un sale tour
– je suis là tout près de toi
– cette voix semblait virevolter autour de moi
elle se mêlait au vent;
aux rumeur de la mer;
au bruissement de la bruyère
– tu n’es pas trèp observateur
cette voix m’agaçait
elle surgissait de la droit;
de la gauche;
d’en haut;
d’en bas;
j’avais le tourni
j’avançais sur ce sentier; impossible de m’en écarter;
les buissons formaient une haie impénétrable
la voix me suivais;
me poursuivait;
me harcelait
mais toujours avec un ton enjoué, taquin;
presque coquin
les grappes de fleurs blanches se détachaient tel des flocons de neige
et s’envolaient tel une nuée d’hirondelles dans le ciel blanc
un papillon se posa sur mon bras!
et la voix se fît plus proche ; plus nette;
plus pur qu’un flocon sortant de la chrisalide des nuages;
aussi douce que la soie;
– embrasses moi; me fît la voix
– je ne peux pas; luis dis je d’un ton sans faille
embrasses repris t’il;
– je lis dans tes pensées; je suis une femelle
– peut être mais pas une femme; tu vas me dire que tu es une princesse et que tu vas te transformer
– non; répondît t’elle sèchement
– alors pourquoi veux tu que je t’embrasse
– parceque tu es l’élu de mon coeur
– un papillon et un homme ne peuvent pas s’embrasser;
encore moins s’unir
– pourquoi pas; affirma t’elle
– je ne su que répondre
embrasse moi….s’il te plaît
– justement il ne me plaît
– embrasses moi idiot*! bourdonna t’elle d’un ton pérempoire
– sa voix était emprunt de tant de certitude
– alors je l’embrassais du bout des lèvres de peur de l’aspirer
un silence s’installa; comme une gène;
je me senti leger, si leger;
que le vent semblait pouvoir me soulever;
me chavirer;
je fermais les yeux, jamais je n’avais connu pareil sensation!
il me semblait que je volai;
– ouvre les yeux me dit t’elle
– je retardais le moment; serrant les paupierres ;que m’arrivais t’il
mes membres se délitaient; mes sensations s’altéraient;
– ouvre les yeux
-je m’exécutais; j’ouvris les yeux …
pris de vertige…
je la suivîs en virevoltant au dessus de la gruyère;
tournoyant comme un pétale de fleur emporté par la brise
j’étais devenu papillon….
coucou annick
attention au verglas
bonne après midi a tous
Le sentier sous la neige
le beau sentier herbeux ce matin est tout lisse
la douce neige crisse à chacun de mes pas
Lorsque mon cœur étouffe discrètement je glisse
sur la feuille complice mes pleurs qu’on ne voit pas
Alain
–
Valérie : un autre « chemin » afin d’accéder à mon lien :
http://www.youtube.com/watch?v=KtVSORM_tOU
–
Neige, flocons, non-« glacification », papillons, brise, bise, désert, tristesse …
bô, vos mots…
–
Rêverie sous flocons de neige.
Suivre le sentier parfumé,
Lavande et romarin embaument l’air.
Le soleil farceur, se cache par instant
dans les branches d’olivier.
Torpeur estivale
qui invite à la sieste.
Prendre quelque repos, sous l’ombre bleue,
accueillie par un nuage de papillons blancs….
–
Il neige sur ….
http://www.youtube.com/watch?v=28AfNvIzsrA
… ma province …
–
c’est fort joli, Marc,
la toto est dans le garage, elle tremble devant la neige et le verglas, incapable de rouler, elle sort qu’au dégel de cet aprè midi….
et pour poursuivre…
Dans le sentier des tas d’ailes
Mais en regardant d’un peu plus près
Dans l’invisible et l’indicible
Quatre ailes se donnent leurs ailes
Et s’embrassent les antennes à chaque arrêt
C’est lui et elle
Ensemble
En amour bel en amour fou en amour vrai
Sur ce sentier
Qui les butine au plus profond
–
J’aime.
Le miroir, l’histoire des autres.
J’aime.
J’aime.
Leurs mots, entr’ouvrant des portes.
J’aime.
J’aime.
Derrière leurs portes, un coloriage de rêves.
J’aime.
J’aime.
Leur chemin comme un habit.
J’aime.
J’aime.
Les chemises et leur oubli.
J’aime.
J’aime.
A leurs côtés : le rêve, le rien.
J’aime.
J’aime.
Le chemin … et trois fois rien.
J’aime.
–
il est doux
creux et profond
l’air y sent la mer
et résonne le vent comme des bruyères
les yeux fermés
j’y avance avec délice
est-ce vers l’horizon?
Pour l’avoir parcouru si souvent
Il m’est devenu familier
Il me semble reconnaître
Chaque caillou, chaque branche,
Témoins de mes errances
Aux heures douces du matin
Je longe en dilettante
Le sentier qui me conduit
Là où le rêve m’attend,
Sans but au rythme de mes pas
Corps et âme confondus
Comme un troubadour
A l’approche de la nature
Regardant, respirant,
Me délectant d’un bain de verdure
Sans souci de la pluie, de la neige
Du soleil ou bien du vent
Les oiseaux, les papillons,
Mille petites bêtes sur le chemin
M’accueillent et m’accompagnent
J’avance guettant ici ou là
Quelques nouvelles fleurs
M’arrêtant souvent pour contempler
Le silence pour seul compagne
Est si souvent bavard
Qu’il met dans ma besace
Les mots que les arbres,
Les fleurs, le ciel ou les nuages
Me dictent au fil du chemin
Je le connais si bien ce sentier
Et pourtant, chaque jour différent
Un souffle de vent, une brume
Fait naître une sensation nouvelle
Une promenade journalière
Qui devient un art de vivre
Un bonheur d’exister au rythme des saisons
j’y avance avec délice
est-ce vers l’horizon?
ou bien dans les vagues de Sauzon…
quand à l’orée de mes 20 ans, avec mes copains nous tirions des bords
sur Grégal III
petit coucou sous la neige, je ne vous oublie pas, merci pour vos gentilles pensées. J’espère que vous n’en avez pas trop marre de rester sur le sentier perdu. Tournez à la première à droite, un grog vous attend;-)
Sur tes conseils Ossiane, je prends avec plaisir le grog bien chaud, histoire de me réchauffer un instant avant d’aller dormir, en espérant y trouver tout l’équipage pour leur dire bonsoir et bonne nuit à tous.
Merci Monique, tu as raison de profiter avant que la neige ne s’abatte vraiment sur ton sud;-) Toujours aussi fidèle dans tes beaux commentaires, je te remercie.
C’est nous qui te remercions Ossiane, sais-tu que ce matin nous avons vu quelques flocons de neige ,eh oui ! bien petits, c’est vrai, mais le midi a eu droit à son petit saupoudrage;-)je t’embrasse, bonne nuit
Je ne savais pas Monique;-) Ton noël sera blanc aussi;-) Bonne nuit à toi également!
–
J’espère qu’il(elle)s vont pas monter l’escalier.
Paske, la première à droite, c’est ma chambre à coucher…
Celle à gauche, celle de Monique.
Au fond du couloir, le hamac d’Annick.
–
Mais, au rez-de-chaussée, un p’tit grog sur une p’tite table, garnie d’une jolie p’tite nappe ornée de p’tites bougies … ça ne se refuse pas !
Même que l’on se souviendra d’un ancien Bistro du soir…
–
Clin d’Oeil, Ossiane.
–
Ce n’était pas de refus ce grog dé-li-cieux sur la p’tite nappe en votre compagnie, je rejoins mon lit en haut de l’escalier la première porte à gauche mais Bourache vous l’a déjà dit. A demain pour un mistral attendu donc un ciel bleu sans nuage mais un froid glacial qui va pénétrer partout.
et je vous lis tardivement, rapidement,
et je m’asseaois, pour un bon grog, hick de hick…sourire….
allez je vous relis, pour boire mon grog avec vous devans, bises tendres.
ici, ce soir, plus de neige, déneigé, quelques plaques de verglas épais, dans un virage encore ce soir à 18 H 30….
JE VOUS RELIS DE SUITE EN ME SOURIANT mes lèvres.
Un grog bien chaud
Des tites bougies
Lueurs de nos yeux
Palpites des coeurs
Le regard se baisse
Tant ému doux
Puis se relève
Rougit ses lèvres
Un grog deux pailles
Pour tous ensemble
Avant de hamacker
Bel tendre
Tout au fond du couloir
En haut
La tite pancarte
Pas déranger
Laissons les se balancer
Ivres de vie de belle
et je souffle les petites bougies, odeur de cire, vapeur de fumée, la main tatonne, cherche l’escalier, et le voici, un pas, deux marches, et le palier, un filet tendre, l’oreiller doux, le corps se pose, la couette chaude, ben vl’à hot chose, le hamac est déjà habité….alors….
SOURIRE DE BELLE NUIT DOUCE, en bels jolis flocons de neige toute chaude, mais on dirait que c’était une neige spéciale comme il en tombe chez Ossiane.
Bises tendres.
hélas j’ai vu le message trop tard Ossiane !
je n’ai pas trouvé la maison j’avais pris à gauche;
bon week end à vous
Le sentier serpente dans la colline
Il évite , ici un rocher, là un ruisseau.
Il se pare d’églantiers en fleurs
Il se perd dans les bosquets.
Les cailloux blancs roulent sous les pas
Les papillons caressent les bras
Les frelons alertent par leur son
Où va-t-il
Vers quel avenir caché
Faut-il continuer ou rebrousser chemin
Faut il s’arrêter et attendre????
Je lis » Etrange
Sur le sentier
Où je ne croise jamais personne
des traces qui ne sont pas les miennes
Etrange »
extrait de Ko Un (sous un poirier sauvage)
Et pourtant vous passez souvent lecteur d’Ossiane
Belle journée bleue de froid mistral
AA
Mon coeur
Il vient déposer
Une guirlande
De lumières
Sur les bosquets
A papillons
Et voilà que leurs ailes
Frémissent de bel
C’est bon de le marcher
Ce chemin ravissant
Il mène si fort de fort
Vers du bel de si tendre
Au bord d’une allée
Un vieux puits esseulé dort
Un caillou frappe l’eau.
entre rotondités florales
avance titubante
les nuages en pamoîson
S ignal du départ
E nvoutant et tentant
N ul n’y échappe
T out simplement
I tinéraire rare
E motionnellement
R edoutable
Prendre la vie comme une longue promenade sans rien attendre et se laisser surprendre sur le chemin par le bonheur qui vient à votre rencontre lorsqu’on n’y croyait plus.
____
La vie, les jours coulent
Et se déroule le temps
Je cueille en passant
Le parfum de tous ces mots
En richesse de l’instant
_______
Et je sens cette petite joie qui trottine près de moi et je la serre très fort faisant route avec elle.
Il fait si beau
Il fait si froid
Plus un son
Neige et soleil
Partager ça
Parmi les songes
Mes appels muets
Congèlent
Aucune silhouette
Aucune empreinte
Tu te fais ombre
Tu n’es pas sourd
Pas plus muet
Pourtant
Il fait si beau
Viens au plus près
Je ne te dirai pas
Ce que tu devineras
Pas après pas
La route sera longue
Ou courte
Qu’importe
Rien ne vaut
Le nectar de la découverte
Découvre-moi
Couche après couche
Découvre-moi
Tout court
Tu sauras tout de moi
Si tu ne crains pas
D’affronter le froid
mmmhhhhh…ce bel sentier…
J’aim’rai que les sentiers de vie
Ressemblent un peu à ce bateau
Où règne l’amour et puis l’envie
De partages entre matelots
J’aim’rai que les vieilles amertumes
Qu’on garde parfois au fond de soi
Se meurent se perdent ou se consument
Pour mieux renaitre entre tes bras
J’aim’rai que les gens sans scrupules
Débarquent à jamais de ces lieux
Un peu comme des pellicules
Que l’on secoue de ses cheveux
J’aim’rai toujours que notre amour
Ne s’éloigne pas du paradis
Pas besoin de trop long discours
Et ça rend la vie si jolie
Et ça rend la vie si jolie
mmmmmhhhhh….
« Et ça rend la vie si jolie »
je te cite, émue, rachel….émue fort de fort…
il y avait tellement de Grog et de vin chaud…
que la tête me tourne un peu…
vite un soleil bienveillant et chaud…
Je transpire…, et j’aspire à d’autres cieux, que ceux si gris de cet hiver…
http://www.lechasseurabstrait.com/revue/spip.php?page=recents
qu’importe le flocon pourvu qu’on ait la nivesse
c’est bien par une accumulation que procède l’hiver
et que couche à couche il accouche d’un nouveau pays sage
engoncé et reclus sauf pour les plus téméraires
à ce manteau perlé de ci de ça operculé
il ne reste plus qu’à dissiper un malentendu
silence ouaté et congéres associées
avant de retrouver la chaussée amarrée
et que cette fonte tardive
ai permis la grasse matinée
Quand tout est blanc uniforme
il n’y a plus de sentier,
ou plutôt tout est sentier
un drôle de chantier
que de devoir à la main
tout déblayer
mais si on n’est pas habitué
pourtant la magie de créer
son propre chemin ex nihilo
quand un raz climatique
à tout mis à zéro
et qu’il incombe au conteur
de réactiver le compteur
Monique
La petite joie qui trottine …… comme c’est bien dit
tu écris là un bien joli billet
oui, c’est un bien bel billet, Monique,
fort belle journée pour chacun’e’,
Son tout de bel sentier
Dans le fond de son être
C’est l’instant de sa grâce
Qui susurre des mots doux
Offre de belles tendresses
De la paix en tout dedans
Cette belle légèreté
Qui donne de jolies couleurs
La teinte d’être joyeux
Posé sur sa toile de vie
Quand la vie offre
Son plus joli pinceau
Avec de belles nuances
Pour le vivre ses grandeurs
Son petit cadre de vie
arletteart et Annick – « la petite joie qui trottine … »a tenu le coup malgré la vie dure que je lui fais mener, elle s’accroche, elle sait tellement que je tiens à elle…
_____
A l’heure du crépuscule où l’horizon rougit
Où le chemin dans l’ombre se perd,
Un voile de silence recouvre les buissons,
Je rentre à la maison, il fait froid.
L’hiver laisse peu de place au jour
Lorsque vient le soir, passée l’heure du thé
Où le ciel flamboie en une chaude couleur,
Parade trompeuse d’un feu glacial.
Le ciel joue les clairs-obscurs, féerie :
Orange, beige, crème, blanc, bleu-gris bleu-nuit
Eventail de teintes fantasmagoriques
D’un jour qui pâlit, d’un jour qui s’éteint.
Les couleurs s’assombrissent dans le ciel obscurci,
Les buissons sont devenus d’énormes taches noires,
Le sentier trace une ligne à peine visible,
L’horizon, doucement, s’efface dans la nuit.
_____
A quelques jours de Noël, je souhaite à tous de bonnes fêtes, au pied du sapin au moins un peu de chaleur pour chacun, de la joie, tout en haut du sapin un petit cadeau tout petit petit mais très lourd car il sera plein plein d’amour et enfin de bonnes et belles surprises aux enfants sages.
____
Au bout du chemin
la passation de saison
L’hiver est bien là
Adieu petits papillons
Et rendez-vous au printemps
____
Bonne fin de soirée à tous et bonne nuit.
merci,
mes doux souhaits de bel Noël pour toi aussi, Monique, et chacun…
Un tit sentier intemporel
Suspendu bel entre saisons
Son petit coeur se bat de paix
Si grand amour de bel vivant
C’est bon d’être une amoureuse
Qui serre la traversée du temps
Belle nuit pour chacun, je rejoins mon hamac enchanté!
j espère que tu vas bien, Ossiane?!
mes souhaits de belle journée, pour chacun’e’,
en cette période de fin d’année.
A force de frapper l’hiver est entré
Avec sa grisaille, son froid glacial
Mécontent, le soleil s’est caché
Les nuages pleurent sur le chemin désert.
dans le ciel, le jour se lève; frileux!
accompagné du froid et du vent
les bruits de la ville, égrainés
glissent sur les routes enneigées!
tout de blanc et de bleu vêtu
flanqué d’une lumière crue
le ciel rêve d’un soleil fiévreux
de nuits tièdes et de soirs liquoreux!
il songe aux bruissements entêtant
des cris d’enfants, des pépiements,
bercé par le clapotis d’une mer
calme et irisée de lumière!
ce n’est certes, Qu’un vulgaire poncif
mais emmitonner dans le silence
de l’hiver et de sa laitance
il s’imagine allongé; lascif!
mais déjà la nuit et la bise s’enlacent
derrière une barricade de nuages
et projettent sur son pâle visage
des milliers de cristaux de glace!
——
bonne journée à chacun
Monique merci pour tes voeux
à mon tour je te souhaite ainsi qu’a chacun
de bon préparatifs et de bonnes fêtes
Des rires d’enfants t’emmènent
Fouler à pas perdus
Avec le vague à l’âme
Le chemin inconnu.
Sur les buissons naissants
Sommeille le souvenir
Et les visages absents
Ne peuvent te retenir.
Marche d’un pas délicat
Le chemin parfumé
A les courbes d’une femme
Sous un ciel sublimé.
Le vers aura fané
Même le gris tourterelle
Du fond des solitudes
Sur les pages d’hier
Sur l’ardoise et l’acier
Ne pourrait abîmer
L’Amour au fond de l’âme
De ton cœur calligramme.
Des rires d’enfants t’emmènent
Suis le chemin qui mène
Vers la vie qui te tend…les mains.
Bonne fêtes à mes poussins, à tous les enfants de la Terre et à vous mes amis.
On aimerait que
Les enfants soient tous gais
Ce jour là
Comme tant d’autres
Mais tellement
Sur ce sentier qui guide
Vers Noël
C’est tellement bouleversant
Un enfant heureux
Sur son petit sentier tout chaud
Protégé et accompagné
Vers le demain en grandir
On aimerait que ce soit fête
Pour chaque enfant sur terre
En cette fin d’année
Loin des argents de trop
Mais avec l’essentiel
Des bisous, des gâteries
Une tonne de câlins dans le cou
Plein de trucs si bons qui font du bien
A l’enfant pour l’accompagner
Toute sa vie
De ses Noëls rentrés chauds et si tendres
Bels Noëls chers enfants du monde
Ah si seulement il suffisait de mots
Pour rendre chaque enfant joyeux
Ce soir la pluie est intense
Le sentier se transforme en torrent
On y rencontre seulement
Quelques petits escargots
Qui tentent d’échapper
Au menu de Noël
Il règne un grand silence
Juste le ruissellement de l’eau
Au loin le bruit des vagues
Sous un ciel d’encre noir
Ou vient se tremper ma plume
Pour vous souhaiter belle et bonne nuit.
belle et bonne nuit, Monique,
tu me fais sourire avec les escargots épargnés, ouf d’avoir sauvé leurs coquilles…
Sur ce sentier de la vie, les papillons s’envolent leurs souhaits de belle journée, pour chacun vers son travail, pour chacun tout simplement dans sa vie, pour chacun sur son petit sentier que la vie lui offre son jour, son jour après jour.
Mes souhaits de belle journée pour chacun’e’.
Je vous embrasse chaque poète de votre plume, dans ces temps douillets d’avant Noël.
Pour l’équipage, ses visiteurs, pour notre capitaine Ossiane:
Je vous souhaite à tous, pour ce Noël, des moments de joie partagée, un intermède de douceur, des rires à profusion …..
C’est un poème inspiré du pélerinage de Saint-Jean de Campostelle.
Belle journée hivernale à tous.
L’humain comme la pierre n’est qu’une façade
Ainsi dans son cœur si tu t’y répands
Tu peux découvrir ça et là chapelles
De lumière divine et des cryptes obscures.
Amour à crousilles, amour mon prochain
Que mes mains racontent le secret des cœurs!
J’ai l’âme apatride, le cœur pèlerin
Ma vie un roman et romane ma vie.
Ils mirent une coquille,déplié de foi
Qui sur la besace, qui sur le chapeau
Des colliers de paille, en costume de soi
A leurs doigts pendillent les perles d’un rosaire
Et leur fardeau suit les traces du tombeau.
Qu’allaient-ils chercher, procession de vie
Humbles et les pieds nus jusqu’au reposoir?
Est-ce atteindre la mer que l’urne soit dune
Sur laquelle poser son fragile radeau?
Ils marchaient pieds nus protègeant le Sceau
Au fond des besaces en signe du voyage
Mais n’étaient que peu hors de leur naufrage
Tant que le cœur pur n’était leur manteau.
Que sont tous ces signes que le rêve dévoile
L’étoile luminaire des cieux de Galice
Les sentiers ondulent, la terre est brûlée
Et l’homme épuisé en bois se prolonge.
Que tous les chemins foulés par mes doutes
Ne mènent qu’au royaume sans nulle estampille
Que mon âme heureuse, dénuée de tout
Puisse toujours aimer, la vie, ses prochains
Que la route est longue que j’ai empruntée
Cernes et interstices le long de mon bois
Toutes les routes me mènent où l’arbre se déploie
Là-bas mon Amour…y mène le sentier.
http://www.dailymotion.com/video/x3e5ac_vois-sur-ton-chemin-les-choristes
belle journée
Un sentier descend vert
les lueurs du matin
dans la nuit la lumière
la solitude s’éteint
suis donc le papillon
la fleur ou ton coeur d’or
de couleurs rhabillons
les rêves ces doux trésors
et prenons par la main
les filles aux allumettes
pour donner à demain
l’envie de faire la fête
Bonnes fêtes à tous tous tous et santé captain!
Love
merci pour tes mots, Jo.S,
quelle belle inspiration, Leila, c’est très fort en lecture,
jolie vidéo, Marc,
love pour toi aussi, Lou,
comme ils sentent bon cette douceur de Noël que je souhaite duveteuse en partages d’amour avec les aimé’e’s…mes petits bouts de doigts se reposent la fin de l’année,
c’est bel le silence autour de Noël en amour!
L’équilibre d’un jour
dans la parole qui tourne
sous l’ivresse
les routes
inversées se troublent
d’heure en heure
un sentier
précaire
Dernière longueur
De la première décennie
Du deuxième millénaire
Le long du sentier qui mène
Vers des demains incertains.
Sentier
des recueillements
en ce temps
de Noël
A tout petit pas
Nous sommes au bout du chemin
Au pied du sapin
Joyeux Noël les amis
Les enfants sont impatients.
des fêtes soyeuses
riches d’élans de sourires
je lâche ma ligne
un petit détail, Ossiane,
dans votre rubrique blogs perceptions, dans la colonne de gauche,
le titre devenu « levivre », et les coordonnées » http://levivre.over-blog.com/ »
le dernier blog reprend toutes traces des précédents, et cela semble plus clair ainsi pour suivre les cailloux du petit poucet, sur son sentier….
BELLE JOURNEE POUR CHACUN! je vous embrasse les enfants, ce sont vos jours!
la main se dégante de triste, et se glisse dans un bel doux sac, un petit sapin sa ficele dorée, se suspend près du bosquet à papillons, qui cèdent leurs places, pour le temps de Noël, une petite guirlande en papiers collés d’un enfant, une petite boule rouge, l’étoile verte, des bouts de coton, une petite bougie douce, et des lettres colorées jolies, le P de paix, le A d’amour, le J de Joie, de B de baisers, le S de serrer tendre, le E des échandes, celui d’ensemble,
sur ce petit sentier vers le Lu de lumière, le D de délivrance, le G de gaieté, les S des sourires, le E de l’écoute, encore un A pour attention,
et un bel H géant pour l’Humanité si belle quand elle se presse de je t’aime.
Bises à chacun dans vos préparatifs, chez vous, en valises,
mes souhaits immenses de vou serrer près de vos enfants, vos aimés,
la solitude je ne la souhaite pour personne le jour de Noël, le mondre seul, faut accourir et tenter illuminer un peu la luciole de son oeil.
BELLE JOURNEE!
Je vous lis avec plaisir.
Le ciel est lourd
Muet et froid
La neige parcourt
Mêlée aux pas
Le sentier incertain
Dans l’écriture
De mes pensées
Elle couvre blanche
Mon vert de gris
Et la lumière sur les flocons
Les joues enflammées des enfants
Peint des sourires, des voix qui fendent
Le silence des matins d’hiver
L’herbe est dissimulée
Étoiles de neiges
Flocons de neige
L’enfant réclame un conte de fées
Flocon d’étoiles
Tombe la neige sur le rêve que je fais
Et la clé, où vais-je la trouver?
Elle est assurément posée
Sur un buisson de lande sauvage
Une fleur offerte entre le feuillage
Sur une goutte de rosée
Chemin faisant, cueillons le temps
Attendons le printemps…
pardonne moi, OSSIANE, je remets mon texte, repris…
La main se dégante de triste, et se glisse dans un bel doux sac, un petit sapin sa ficelle dorée, se suspend près du bosquet à papillons, qui cèdent leurs places, pour le temps de Noël, une petite guirlande en papiers collés d’un enfant, une petite boule rouge, l’étoile verte, des bouts de coton, une petite bougie douce, et des lettres colorées jolies, le P de paix, le A d’amour, le J de Joie, de B de baisers, le S de serrer tendre, le E des échanges, celui d’ensemble,
sur ce petit sentier vers le L de lumière, le D de délivrance, le G de gaieté, les S des sourires, le E de l’écoute, encore un A pour attention,
et un bel H géant pour l’Humanité si belle quand elle se presse de je t’aime.
Bises à chacun dans vos préparatifs, chez vous ou en valises,
mes souhaits immenses de vous serrer près de vos enfants, vos aimés,
la solitude je ne la souhaite pour personne le jour de Noël, le moindre seul, faut accourir et tenter illuminer un peu la luciole de son oeil.
BELLE JOURNEE!
Masque
L’homme est faible et pourtant il défie la nature
Oubliant ce qu’il est une humble créature
Il monte vers l’Olympe aux sentiers caillouteux
La peur fait qu’il se perd sur des chemins douteux
Son masque de héros se figeant dans la pierre
Alain