139 réflexions sur « Sentier »

  1. Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
    Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
    Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
    Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

    Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
    Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
    Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
    Par la Nature, heureux comme avec une femme

    Arthur Rimbaud

  2. un ciel gris
    pour que le chemin
    chante sa blancheur,
    posé comme un couvercle
    pour que les parfums
    fusent des buissons –
    La sente
    se frayant un passage
    serrée entre ces courbes,
    Un peu au dessus,
    à peine
    l’éventail des pins,
    et la sensation
    que cela n’a pas de fin

  3. Belle, délicate et parfumée, douce et chaleureuse, cette promenade dans la mousse grise et tendre ! C’est un endroit où je m’arrête ce soir pour respirer et reprendre souffle.
    Amitiés, Ossiane.

  4. Prendre le sentier à travers la haie de genêts et là-bas tout au loin atteindre les nuages… merci Ossiane pour le rêve qui réchauffe en ce froid hivernal
    ___

    J’ai suivi le sentier
    Me conduisant vers toi
    Au milieu des genêts.
    Dans la Lande Océane,
    Dans l’odeur des fleurs,
    Un matin sur la falaise
    J’ai crié ton nom ;
    L’écho s’en est paré
    Ainsi que le soleil et le vent
    Et puis plus rien…
    J’ai trainé mes pieds
    Longtemps sur le chemin
    Je voulais oublier.
    Mais l’odeur de genêts,
    Avec ou sans papillons,
    Avait donné à mon chagrin
    Le parfum de la douleur immortelle.
    ____

    Il y a des souvenirs qui n’ont pas besoin de couleurs, on les porte en soi comme l’odeur des genêts, si les fleurs ont l’air de papillons, elles ne seront pourtant que fleurs qui faneront.

  5. .

    Bonsoir à tous!

    Ma longue errance m’a enfin conduit sur ce sentier et non sans mal:-)
    Imagination et disponibilité d’esprit en dessous de zéro voire -5 comme ce soir;-) Alors, j’essaie de préserver le peu qui me reste pour avancer.

    II ne vous reste plus qu’à vous y perdre et je vois que déjà certaines plumes se délient en beauté; émotion et souvenirs.

    Un grand salut à Thierry qui semble avoir retrouvé la forme et la plume; j’ai tout loupé sur ce coup là, qu’il me pardonne!

    Vos dernier posts m’ont beaucoup amusée sur Errance, bravo pour l’humour;-)

    Un coucou merci à fugitive que je sais sensible aux photos noir et blanc puiqu’elle en fait… et des belles! A bout de souffle comme toi;-) Bises!

    Bienvenue à Katy !

    Belle soirée, je vous embrasse sous le givre de la nuit.

    Ossiane
    .

  6. J’aimerais être papillon
    dans ce sentier tanguer
    des senteurs marines m’ennivrer
    voleter pavoiser faire le pître
    dans les genets et les cistes
    me poser tout en haut
    au repos et jouer au sémaphore
    battant des ailes
    espérant la venue
    d’une belle sirène ocellée

  7. Ma bohème

    Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées;
    Mon paletot aussi devenait idéal;
    J’allais sous le ciel, Muse! et j’étais ton féal;
    Oh là là que d’amours splendides j’ai rêvées!

    Mon unique culotte avait un large trou.
    -Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
    Des rimes. Mon auberge était à la Grande Ourse,
    -mes étoites au ciel avaient un doux frou-frou

    Et je les écoutais, assis au bord des routes,
    Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
    De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

    Où rimant au milieu des ombres fantastiques,
    Comme des lyres, je tirais des élastiques
    De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur.

    Rimbaud octobre 1870.

  8. Doux repos de nuit, Ossiane.

    Sur ce petit chemin
    Il fait bien bon se perdre
    Chaque pas suit son pas
    Et chemine la tête
    Mine de rien
    Ce petit bout tout nu
    Tapi dans les papillons
    Il se vibre son coeur
    Devant l’immensité
    Comme ça
    Son petit bonhomme de chemin
    De petit Homme sur terre

  9. La toto rentre le coeur content d’avoir marché un sentier, d’avoir vu des jolies roses encore, les dernières avant l’hiver, de bons fromages dans ses sacs, et puis déjà son oeil happé par le picvert sur la bordure de gazon près de la chaussée, alors, elle s’envole avec lui,

    comme il est beau ce tas de plumes toutes mousses de vert joli, si tendre à regarder, comme son matin précieux d’offrir ce carré de spectacle qui la conservera le coeur content toute la journée.

    27.11.07 15:01

  10. Allons viens faire un tour là où les demoiselles
    Suivaient en musardant le sinueux chemin
    Et que l’amour tout neuf faisait pousser des ailes
    Les rendant émues rien qu’à prendre leur main

    Ce tableau bucolique et ses couleurs flétries
    Accroché sur le mur me font rêver souvent
    Aux jeux bien innocents dans les vertes prairies
    Et au sentier rocheux balayé par le vent
    ….

  11. En suivant le chemin d’Ossiane…. ».Et des fleurs des champs nous ferons des gerbes à rendre fous les papillons »
    Lamartine je crois … Monique me dira ..

  12. Le sentier

    C’est un étroit sentier un chemin qui serpente
    En dehors des rues droites de la grande cité
    Chemin des écoliers chemin de contrebande
    chemin des muletiers qui traverse les landes

    un chemin écarté de la foule inhumaine
    Dont le tracé sinue ainsi qu’un arbre ploie
    Un chemin hors du temps de la rigide loi
    Où les sources murmurent où les mots vous promènent

    Où la faune et la flore obéissent aux saisons
    Un chemin cousu main où se perd la raison
    Où les sons les couleurs les parfums correspondent
    Et qu’ignore l’homme pressé de refaire le monde

    Alain
    http://www.mespoemes.net/recreation

  13. Un petit sentier tout de tendre
    Bel naturel envol des pas
    Ta main dedans la mienne
    Envole mon âme
    En une nuée de papillons
    Mes lèvres s’ouvrent
    Ils sont bels libres
    Ta bouche se rapproche douce
    Et nous goûtons un miel de grâce

  14. Sentier de gris de vie
    Lâche toi de tes peines
    Allège toi bien plus
    Envole toi papillon
    Quitte le sol de terre
    Plane vers l’horizon
    Parachûte allégé
    Sandale tendre ton sentier
    C’est bon de se sautiller
    Dès que l’instant est bel

    belle journée pour chécun’e’.

  15. Face aux bouquets ne pas baisser pavillon
    si lavande n’achalande pas
    ne pas crier sauve qui peut
    sauve qu’il pleut encore et souvent
    pas au point de réclamer sans cesse un auvent
    sans tiers et sans témoin
    sentir en entier
    sentier d’où l’on ne se tire pas facilement
    sentier sans mentir qui vous met en joie
    et ce n’est pas un exploit
    tant il nous parfume l’âme
    réjouit le coeur
    et salit les mains
    mais il s’allie encore plus
    dans ses longues guirlandes de fêtes
    pas besoin de houppelande
    dans ces massifs arrondis

  16. Le sentier

    J’aime les cimes neigeuses où l’aigle vient se nicher
    Où les chèvres bêlantes courent dans les rochers
    je chemine les sentiers comme moi tourmentés
    Où chacun de mes pas absorbe mes pensées

    Alain

  17. Arletteart, je ne sais dire de quel poète romantique sont ces « Et des fleurs des champs, nous ferons des gerbes à rendre fous les papillons » peut-être qu’il s’agit de Lamartine, ce qui est fort probable car il utilise beaucoup le mot « gerbes » dans ses écrits, qu’elles soient de fleurs, de roses ou d’étincelles ; peut-être que Phil alba, fan aussi, je crois, de Lamartine , saura nous le dire, mais puisqu’il est question de papillons je propose les Papillons de Lamartine , un petit poème des nouvelles méditations poétique qui resplendit comme une perle au soleil, un petit bijou! :

    LE PAPILLON

    « Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
    Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
    Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,
    S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,
    Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
    S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,
    Voilà du papillon le destin enchanté !
    Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
    Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
    Retourne enfin au ciel chercher la volupté ! »
    ____

  18. j’aime bien ton papillon Monique

    le chemins des douaniers
    des senteurs inconnues
    clandestin en cette nature

    bonne soirée à tous

    Ossiane te cacherais tu quelques part dans ce sentier?

  19. un doux sentier de souvenirs fiévreux…

    «  »comment c’était » »
    fondre, fondre
    pour glisser au fond des ondes
    cristal
    translucides aux chaudes lumières tamisées par tes reflets de glace
    fondre, fondre
    dans ces gouttes d’eau si chaudes qui te collent à la peau
    éclatant geyser d’argent
    quand dans les caresses
    s’évaporent dans les frissons de tes vaporeuses brumes…

  20. sentier…

    eau des pierres
    franges de terre
    fenêtre dans le ciel des océans
    lune diagonale grisée d’éphémères partances
    dans la pierre polie
    au creux de tes mains
    sueur
    d’un coeur
    eau des pierres…
    puis…

    ode à NERUDA…

  21. Bonsoir et bonne nuit à tous en espérant demain encore quelques rayons de soleil qui laissent sur les buissons dans le froid matinal ses chapelets de perles cristallines.
    ___

    Au bout du chemin
    Là où règne le silence
    L’intime murmure
    ____

    merci à aspe dans son Ode à Neruda

    et puisque l’on parle d’Odes et de papillons, Gérard de Nerval dans ses « odelettes » a écrit ce ci :

    De toutes les belles choses
    Qui nous manquent en hiver,
    Qu’aimez-vous mieux ? – Moi les roses ;
    – Moi, l’aspect d’un beau pré vert ;
    – Moi la moisson blondissante,
    Chevelure des sillons ;
    – Moi le rossignol qui chante ;
    – Et moi, les beaux papillons !

    le papillon, fleur sans tige,
    Qui voltige,
    Que l’on cueille en un réseau ;
    Dans la nature infinie,
    Harmonie
    Entre la plante et l’oiseau !…

    (………) mais je ne voudrais abuser de votre patience et vous propose d’arrêter là l’odelette de Gérard de Nerval sur ces « papillons que j’aime » en remerciant Ossiane de nous proposer en cette saison genêts et papillons parfum de la belle saison.

  22. Merci Monique, de tes mots et références, de l’oiseau d’errance aux papillons du sentier…

    Merci Ossiane, de cette douceur printanière qui prend le froid à contrepied… Et plein d’énergie et d’inspiration pour ta semaine.

    ********************************************************************************************************
    « Même poursuivi
    le papillon
    jamais ne semble pressé »
    Garaku (Haïkus, Points Seuil).

    *********************************************************************************************************

    sous un ciel tendre
    les genêts
    égrènent le printemps

  23. Le sentier

    C’est un sentier sombre et étroit
    Il est caché parmi les herbes
    Qui sont très hautes à cet endroit

    Une porte de verre le condamne
    Lorsque les mains s’y intéressent
    de l’eau s’échappe entre les doigts

    Afin d’en ôté le verrou
    il faut posséder le sésame
    comme s’il manquait un peu de graisse
    la porte geint quand on la pousse

    un animal tapi dans l’ombre
    bondit vers vous et vous agresse
    C’est un gros chat qui chattemite
    Comme un chausson fourré d’hermine

    ALain

  24. Bien vu ce noir et blanc, pour un paysage confondant
    _____

    Une promenade tout en flânant
    Sur le sentier de sable blanc
    Est-ce l’hiver ou le printemps
    Buissons de fleurs ou flocons blancs.
    ______

    Très bonne journée à tous dans la fraîcheur du jour.

  25. Ciel gris, gris.
    Froid de canard.
    Au réveil du jour, même pas de dentelles.

    HEURES TERNES

    Voici d’anciens désirs qui passent,
    Encor des songes de lassés,
    Encor des rêves qui se lassent;
    Voilà les jours d’espoir passés !

    En qui faut-il fuir aujourd’hui?
    Il n’y a plus d’étoile aucune;
    Mais de la glace sur l’ennui
    Et des linges bleus sur la lune.

    Encor des sanglots pris au piège,
    Voyez les malades sans feu,
    Et les agneaux brouter la neige;
    Ayez pitié de tout, mon Dieu !

    Moi, j’attends un peu de réveil,
    Moi, j’attends que le sommeil passe,
    Moi, j’attends un peu de soleil
    Sur mes mains que la lune glace !

    Maurcie MAETERLINCK (Serres chaudes)

    Bonne journée à tous. Emmitouflez-vous…

  26. De bien jolis textes, offerts, en partages, je lis avec plaisir. Merci.
    Belle journée pour chacun.

    Comme on est bien
    Sur ce sentier
    C’est le printemps d’hiver
    Un pissenlit doux en collier
    Les cheveux semés de pâquerettes
    Des bottines usées par le temps
    Si adaptées aux pieds vivants
    Le coeur content de se serrer
    Tous chauds tous tendres
    Se laisse aller
    Sur ce sentier de vie bien belle

  27. Bravo Monique … je savais que tu rebondirais en grande merveille de mots …
    et pour citer encore avec les mots des autres ….ce que mon pinceau traduit !!!
    « Si je savais jongler
    je lancerais des mots au ciel
    et récolterais des poèmes  »
    Colette Muyard (saisons de soie )

  28. j’en ai vu des gens,sur le sentier
    des optimistes suivant la lumière
    même sans l’once d’une clarté,
    des pessimistes perdu six pied sous terre

    éclairés de mille flammes incandescentes,
    des rêveur qui les pieds englués
    regardent les étoiles étincellante,
    j’en ai vu des gens sur ce sentier,

    des volages comme des papillons
    frôlant de leurs ailes le monde
    des arrivistes enjambant l’horizon
    sans même un regard sur la lune ronde

    des écorchés toujours en colère
    sur le sentier de la nuit,à la lisière
    des poètes cherchant des mots
    tenter d’effleurer la beauté

    j’en ai vu des gens sur le sentier
    mais qu’ai je vu d’eux vraiment?

  29. Il y a des sentiers de gloire et d’autres de désespérance
    des qui vous entraînent à boire et d’autres à la déchéance
    des qui vous lancent allégres et jamais ne vous éraflent
    d’autres qui périclitent et se terminent pas des rafles
    entre sentiers de perdition et découvertes enchantées
    il y a toute la gradation des sentiments et des couleurs
    parfois peints selon les obstacles et les formes de douleur
    Il y a des sentiers qui ménent à la félicité
    d’autres dont l’hélicité nous fait tourner la tête
    il y a des sentiers de fêtes entre parures et éclaboussures
    il y des sentiers doux et légers qui rendent allègre
    et d’autres plus poivrés qui tournent au vinaigre
    il y a ceux de l’enfance dont les souvenirs magnifiés
    font paraître pâlichons ceux que la réalité étalonne
    il ya les vraies surprises qui à chaque virage détonnent
    les coudés, les pentus, les creusés, les fendus
    les défendus aussi, mais c’est une autre histoire


  30. Roâââr, chaBô, Marc et Thierry.

    Marc, de ce que l’on voit, de ce que l »on croit … y’a jamais qu’un entr’aperçu …

    Belle, bonne, douce et tendre nuit, à tous.

  31. « Tombe tombe neige
    Tombe sur mes manches
    Et sur mon tout petit nez
    Qui est tout gelé »

    Ronde enfantine
    Je suis grande
    Pourtant

    Marche paisible
    J’en avais besoin
    Tellement

    « Tombe tombe neige
    Tombe sur mes manches… »

    Seule je l’écoute
    Craquer sous mes pas

    Seule je la laisse
    Me frôler me toucher

    « Tombe tombe neige …»
    Pose-toi sur mes lèvres

    « Tombe tombe neige… »
    Pose-toi sur mes anches

    « Tombe tombe… »
    Recouvre-moi

    « Tombe… »
    Sur moi

    Ronde enfantine
    Je suis gamine
    Assurément

    Chaque flocon
    Est Toi ou Lui
    Je le sais bien

    Un rêve
    Évidemment
    Un rêve qui fond

    Trop vite
    Beaucoup
    Trop vite

    Tombe tombe neige
    Frôle-moi
    Encore et encore

    Le ciel est gris
    Mais je souris

    Je garderai
    Mes rêves d’enfant

  32. Quelle belle promenade ce soir sur le sentiers des mots où Marc, Thierry et bambaurea se rencontrent pour notre plus grand bonheur merci à tous trois, contente d’y croiser également bien emmitouflées, Annick, Arletteart, Jacline, Bourrache, Ceanothe, Sophie et Alain à vous tous je dis bonsoir et bonne nuit, attention demain aux régions sous la neige, la prudence est de mise mais la beauté sûrement au rendez-vous.

  33. Je continue en errance
    sur le chemin des sentiers
    Le parfum embaume l’air
    attirant des papillons
    Je voyage volontiers
    Papillon moi aussi.
    Ça sent bon!
    ————————–
    D’errance en errance
    Je vais arriver en France …
    ————————–

  34. Au plaisir de vous retrouver.
    Voici un texte de Colette, pour réchauffer les yeux et les coeurs!

    « Et si tu passais en Juin, entre les prairies fauchées, à l’heure où la lune ruisselle sur les meules rondes qui sont les dunes de mon pays, tu sentirais, à leur parfum, s’ouvrir ton coeur. Tu fermerais les yeux, avec cette fierté grave dont tu voiles ta volupté, et tu laisserais tomber ta tête, avec un muet soupir….
    Et si tu arrivais, un jour d’été, dans mon pays, au fond d’un jardin que je connais, un jardin noir de verdure et sans fleur, si tu regardais bleuir, au lointain, une montagne ronde où les cailloux, les papillons et les chardons se teignent du même azur mauve et poussiéreux, tu m’oublierais, et tu t’assoirais là, pour n’en plus bouger jusqu’au terme de ta vie »
    « les vrilles de la vigne »

    Bonne journée à tous.
    Bon courage, Ossiane.

  35. Les sentiers de la gloire

    La douce poésie dans des vers ciselés
    et la belle musique au moyen d’instruments
    Ont chanté tous les saints les héros les amants
    Et leurs noms à l’histoire est à jamais mêlé

    Si les bustes et statues ornent les monuments
    Les hauts faits légendaires ont inspiré les peintres
    Les couleurs de la vie perdent leurs jolies teintes
    Et les œuvres de pierres noircissent également

    Comme les papillons s’éteignent par millier
    Les figures nimbées de ces anges familiers
    Au jour un autre jour succède ainsi l’histoire
    Chasse les étoiles anciennes des sentiers de la gloire

    Alain

  36. Bonne journée Neyde sur le sentier de tes jolis mots en errance, tu es là en France avec nous, je t’embrasse
    Bonjour Jo S, Joli le passage du « jour gris » dans les Vrilles de la vigne de Colette, c’est amusant c’est un livre que je viens juste de sortir de bibliothèque et que je m’apprête à lire, j’adore ces coïncidences.
    Bonjour Alain à la plume toujours aussi alerte sur le chemin des mots.
    ____

    « Ainsi suivais-je ce sentier silencieux
    Mon corps buvant la sérénité
    Un renouveau au sommeil pareil
    Mais bien plus doux. Dessous, devant, derrière,
    Autour de moi : la paix, la solitude. » Christopher Morley
    ______

  37. j’aime décidemment ta facon d’écrire bambaurea

    merci pour ce plaisir

    merci à toi aussi monique pour cette constance dans l’écriture
    pour ces extraits dont tu saupoudres sur le blog

    bel extrait de colette jo.S

  38. comme elle est belle de douce cette page, coucou Neyde du bout du monde et toute de proche sur le pont,
    belle journée pour chacun,
    comme vos mots de vous, et vos mots partagés d’autres auteurs, sont agréables à lire…
    bien le bonjour Ossiane, capitaine, en tendresses.

    Mon petit sentier
    Délicatesse
    Tu me niches tendre
    A l’horizon
    Mon bel fantôme
    Tu me gâtes
    Tellement
    De ton oeil attention
    Je me doudouce
    Me serre beautés
    Comme il est bel
    Ce petit sentier
    Qui m’offre jolie sa tendresse

  39. Pas de confection de rêves …sans sentier
    un savant tricotage avec ou sans paquetage
    des empiécements et des ourlets
    pour supprimer par l’exercice… les bourrelets
    à emprunter mais avec un fort intérêt
    et surtout savoir distraire son regard
    par une observation patiente et attentive
    qui vise et ravise sur les rives
    pas un investissement de rentier
    mais un paseo qui sans doubler
    méne étroitement vers l’ouverture
    une clé pour ouvrir bien des serrures
    bref un raidillon de vertu
    un aiguillon qui s’est débattu
    où guerroyer sans poudroyer
    n’est guère possible
    mais qui surtout
    ne permet pas de progresser
    à deux de face
    ainsi se suivent
    les regards
    sur le dos
    qui plongent

  40. S’il est lumineux
    il est dangereux
    car non seulement escarpé
    ne permet d’écarter
    de sombres pronostics
    symbole de radicalité
    et de résistance
    dans l’altiplano
    il a une consistance
    et tire sa vivacité
    de ses idéaux
    mais jusqu’au boutiste
    il peut enfermer
    et devenir
    un cercle
    diabolique
    un chemin oblique
    zigzaguant
    où rien n’est clair
    bien sûr jamais tout n’est droit
    bien plus est il roide
    qui coupe le souffle
    éteint les yeux
    asphyxie

  41. Sentier battu

    Sentiers battus sentiers déserts sentiers de découvertes
    Au royaume des cieux les portes sont ouvertes
    Ils ont quitté Elam où l’or est tout puissant
    Les riches palais de marbre aux dômes éblouissants

    Toute la pompe offerte aux rois de la planète
    les tapis merveilleux et les somptueux habits
    Et la peau douce des femmes aux lèvres de rubis
    Pour suivre dans le ciel la queue d’une comète

    Adieu les longs dimanches les sommeils langoureux
    Où les valets serviles veillaient des rêves bleus
    Les repas allongés sur les divans moelleux
    Où des filles alanguies ne dansaient que pour eux

    Les voilà sur la route où les destins se croisent
    Pareils à ces prophètes qui entendent des voix
    ils attendant d’une étoile qu’elle leur montre la voie
    Pour adorer l’enfant que le ciel leur envoie

    Alain

  42. Son petit sentier
    La serre
    Il est sa suffisance
    Pas s’arrêter de marcher
    Ou en arrêt repos
    Chercher se retrouver
    S’embrasser se serrer
    Se faire du bien de bien
    Comme ce sentier est beau
    En amour sac à dos
    L’âme au fond des yeux
    Et la vie en beautés
    Dans toutes ses facettes
    Aimer est d’un bel beau

  43. La bottine tape un tout petit caillou
    C’est déjà l’air du tant
    Dedans
    Dans les tripes du sol de terre
    Qui se laisse pousser
    Avant d’être porté
    Comme on porte l’enfant
    Dans son ventre tout dedans
    C’est beau la vie sur terre
    L’oeil ouvert s’ouvre plus
    D’an en an, il pense voir
    Et découvre sans cesse
    Alors chaque jour qui passe
    Et ce moment de grâce
    Dans sa poche rapiécée
    Tirelire des petits cailloux
    Qui sont cet or vivant
    De la vie dans son simple

  44. De la vie dans son simple
    Sans se la compliquer
    Le grave tombe si vite
    Ses beautés de lui aussi
    Mais voltiger les airs
    Pirouetter ses pas
    Cueillir des fleurs de sentiers
    S’en faire un bel collier
    Et des boucles d’oreilles
    En trêfle à quatre feuilles
    Une belle promenade
    Sans l’ennui de l’envie
    Tellement de vie de bel
    Que marcher son sentier
    Avec sa petite torche
    En sachant que déjà
    Tous ses instants bonheurs
    Font de soi un bel roi
    Son sac à dos vidé
    Chaque jour un peu plus
    De l’inutile moment
    Mais rempli de tellement
    De secondes pleines de vie
    Un coffre lourd de légers
    La vie en légèreté
    C’est une chance sur terre

  45. Bonjour annick
    ça va mieux on remonte la pente
    mais il y a toujours des imprévus
    alors on s’adapte
    du coup en adepte
    on s’essaie à des choses moins ineptes
    lou cami
    caminando, caminarem
    lou ravi
    andando, anadem
    si tous les sentiers ne se valent pas
    certains se dévalent… à toute bringue…à toute berzingue
    des vaux qui s’offrent pour un rouler bouler de plus
    des glissades, des oeillades, des rires en douce
    mais plus la frousse, juste des moufles
    ou des maroufles, effets de bord et de débord
    ne pas tangenter les près si propices
    en guise de précipice
    gare aux auspices

  46. Sentier de gave ou bien d’agave
    de vides abyssaux ou de piqures
    se garder à gauche et à droite
    et se méfier de ne pas amasser mousse
    car à mousser on se ramasse
    mais s’amuser à musarder
    et puis darder quelques regards
    et toujours garder comme bavard
    un beau récit façon buvard
    de qui a tout épongé sans retard

  47. Est ce parce qu’il est éclairé qu’on suit le sentier
    ou bien est ce pour l’éclairer ?
    battre le briquet dans les amadous
    sans amadouer les feutres mous
    faire jouer non seulement les coudes …mais les jarrets
    marquer un temps d’arrêt
    torche ou flambeau
    sentier battu, sentier ouvert, sentier couvert, sentier trapu

  48. image mélancolique,

    Tu lui manques
    Sur son sentier
    Ton regard toi
    Si bel de vues
    Un vol de papillons
    Douces présences
    L’envie de vivre
    De bel désir
    Une perle se pointe
    Et se rattrape
    Il faut encore tenter
    De la bercer
    Fort doucement
    Sa précieuse de vie
    D’un bel Humain sur terre

  49. Quelque part qui ne finit pas………….

    Seule résiste l’irréversible pensée qui me hante.
    Loin du tumulte et du gris de ces nuits qui enfantent.
    Une invisible main dépose la promesse illimitée du possible,
    Entre illusions et réalités.
    Dans un duo de lumières offertes, des millions de poussières d’étoiles retombent,
    Et forment le sillon – éclair où il m’encercle pour définir notre espace temps.
    Puis, sans un mot, dans un silence délicat,
    J’ai caché mon visage entre ses mains..

    quel bonheur de vous lire …….tous…..
    bourache , le lien de deezer ne fonctionne pas, j’aimerai écouter la musiqueque tu proposes….
    à bientôt………;;valérie……….bonsoir à Ossiane le fantôme et mâitre du tempss

  50. Au chemin de la lande
    Sphinx Cuivrés
    Hespéries, Azurées
    Volètent dans l’air tendre
    Sylvains, Nymphales, égaillent la campagne
    Vanesses, Ecailles, souvent les accompagnent
    Apollons, Satyres, Porte-queue
    Rodent dans l’herbe bleue
    Processionnaires survolent le sentier
    Mars et Géomètres, Noctuelles et Damiers

  51. Ce n’est plus un sentier perdu dans la lande de Belle Île, c’est la promenade des anglais en plein été, ça va, ça vient, ça papote, ça chante, ça déclame et ça sent la joie de vivre et j’aime bien. Les papillons, les dieux, les nymphes, les anges et les mots volent côte à côte et font de ce sentier une allée aux couleurs de la joie où tous nous allons vers ce point, au loin, dans les nuages, où le sentier se perd à la rencontre d’Ossiane. Elle est si affairée, si appliquée, si entièrement prise par ses occupations incontournables, qu’elle ne nous entend à peine nous approcher d’elle, serait-ce pour beaucoup que leurs pas sont assourdis par un tapis de neige ? Ainsi nous voici, bonsoir Ossiane reçois la bise du soir.

  52. Tu me fais sourire tendresses, Monique, merci pour tes mots. Bonsoir.

    Le petit sentier
    Si petit de tant
    Cache bien son jeu
    Il est fort grand
    Chaque pas mène
    Vers le plus haut
    En tout là bas
    Vers tout devant
    Pour la saisir la vie
    Dans sa beauté
    Dans son bel sens
    Sa gravité d’ailes légères
    De fusionner avec le ciel

  53. Très beau!!! Annick, j’ai en te lisant ,eu l’impression de te voir courir sur le sentier comme une pétale de fleur qui s’envole au vent vers ce point tout là-bas où le chemin semble se perdre au loin. Bonne nuit je t’embrasse.

  54. Oui, tu vois bien, Monique,

    Ce petit sentier
    Il donne envie de courir
    D’happer le vent
    De s’en saisir
    Se vaporiser l’instant
    Et se pousser des ailes
    Pour s’envoler
    Loin et fort près
    Au plus près
    De la beauté de la vie

    bises, je vais éteindre,
    le temps de coucher mes bouts de doigts,
    de les voir se nicher sous la couette,
    leurs petites têtes sur l’oreiller,
    mais voilà qu’ils ronflent déjà,

    silence
    bels rêves

  55. Sentier des mots pliés
    qui s’ouvrent comme un espoir
    sur des poèmes cachés
    où tu marches en saisons
    silencieux lit vert
    qui se couvre de neige
    les taies aux papillons
    l’eau tonne cascadant
    une feuille se sauve oh nue
    pour trouver le printemps
    livre comme un rayon
    sa jeunesse épuisée
    voit des anges au lointain
    et tombe sur la chaussée
    morte

  56. A la terrasse des nuages

    510. A la terrasse des nuages
    Il glisse sur la neige comme sur un toboggan
    Craignant à chaque virage de partir en tonneaux
    Il crie à hue à dia pour diriger ses rennes
    Et tire sur les rênes pour freiner le traîneau

    Il vient du Groenland patrie des esquimaux
    C’est le pays des glaces le grand paradis blanc
    Où l’homme chasse les rennes caribous et élans.
    Il bâtit ses poèmes avec les exquis mots

    Sur son traîneau de bois aux patins recourbés
    comme la proue d’un navire il transporte les rêves
    Il porte une houppelande c’est un épais manteau

    Il est couleur de sang comme un soleil couchant
    A la terrasse des nuages quand vient le soir
    Il prend une tasse de lune remplie de mille étoiles

    Alain

  57. Le père Noël

    Il descend par les pôles une hotte à l’épaule
    Et voyage en traîneau en glissant sur la neige
    Dissimulé par la fumée des cheminées
    Rouge et ridé comme une pomme parcheminée
    Il parle avec la langue de ceux dont les yeux rêvent

    Bonnes fêtes à tous et toutes
    A bientôt

    Alain

  58. Timides sont les flocons
    Sur le sentier blanc de sable
    Les ailes des papillons
    Cachés dans les buissons
    Se sont pour un instant
    Glacifiées, statufiées
    Et quand la neige ce soir
    Aura recouvert la lande
    Le chemin au feuillage chenu
    Comme un ruban de satin blanc
    Se perdra dans un désert immaculé

  59. Je me suis permise de mettre un nouveau mot au dictionnaire de l’oeil ouvert, petit copain pour statufier « glacifier » les mots en se donnant la main avaient leurs doigts moins glacés, tous les moyens sont bons aujourd’hui pour se réchauffer.

  60. Sentiers balisés par des émotives senteurs
    sentiers enlacés par des profondes torpeurs
    sentiers engoncés dans des bains de vapeur
    sentiers enfoncés dans des recoins vengeurs
    sentiers défoncés par de grands pas rageurs

    sentiers immaculés dans une attente …sans heure
    à qui se destine cette festive blancheur
    si ce n’est une voile troublant de pudeur
    un voile tout blanc qui s’appesantit

    belle pagaille dans le lauraguais
    certains pensaient passer à gué
    d’autres n’étaient pas assez aux aguets
    les patinettes ne sont plus nettes
    mais les traces suivent des courbes lasses
    neige tassée parfois est presque comme glace
    un désert plus qu’un dessert
    des pièces démontées
    des accrocs pas trop bates
    des péripéties incluses
    pas d’engelures

  61. J’ai confié à la bise
    Pour la neige du jour
    Mille baisers papillons
    S’achèvera leurs frises
    A ton front et tes joues
    En caresses de flocons

  62. mmmmhhhh, quelle belle idée que de passer avant de sortir, Jean,
    c’est fort joli, joli de joli,
    il neige plus ici, la chaussée dégèle,

    mais mmmhhh de joue douce, qui va se laisser embrasser par les ondes de neige invisible…

    SOURIRE DE BEL JOUR pour chacun!
    je vous souhaite une météo clémente,
    car la neige c’est beau, à pieds,
    en toto, vaut mieux éviter si c’est possible!

    bises Ossiane.

  63. – je suis là
    une voix douce m’appela
    je tourne la tête …pas une âme qui vive
    – ho hé
    qui va là! sortez de votre cachette
    – trouve moi; je suis là pas très loin
    j’avais beau tourner la tête dans tous les sens je ne décelais aucune vie humaine
    je commençais à me demander si ma raison ne me jouait pas un sale tour
    – je suis là tout près de toi
    – cette voix semblait virevolter autour de moi
    elle se mêlait au vent;
    aux rumeur de la mer;
    au bruissement de la bruyère
    – tu n’es pas trèp observateur
    cette voix m’agaçait
    elle surgissait de la droit;
    de la gauche;
    d’en haut;
    d’en bas;
    j’avais le tourni
    j’avançais sur ce sentier; impossible de m’en écarter;
    les buissons formaient une haie impénétrable
    la voix me suivais;
    me poursuivait;
    me harcelait
    mais toujours avec un ton enjoué, taquin;
    presque coquin
    les grappes de fleurs blanches se détachaient tel des flocons de neige
    et s’envolaient tel une nuée d’hirondelles dans le ciel blanc
    un papillon se posa sur mon bras!
    et la voix se fît plus proche ; plus nette;
    plus pur qu’un flocon sortant de la chrisalide des nuages;
    aussi douce que la soie;
    – embrasses moi; me fît la voix
    – je ne peux pas; luis dis je d’un ton sans faille
    embrasses repris t’il;
    – je lis dans tes pensées; je suis une femelle
    – peut être mais pas une femme; tu vas me dire que tu es une princesse et que tu vas te transformer
    – non; répondît t’elle sèchement
    – alors pourquoi veux tu que je t’embrasse
    – parceque tu es l’élu de mon coeur
    – un papillon et un homme ne peuvent pas s’embrasser;
    encore moins s’unir
    – pourquoi pas; affirma t’elle
    – je ne su que répondre
    embrasse moi….s’il te plaît
    – justement il ne me plaît
    – embrasses moi idiot*! bourdonna t’elle d’un ton pérempoire
    – sa voix était emprunt de tant de certitude
    – alors je l’embrassais du bout des lèvres de peur de l’aspirer
    un silence s’installa; comme une gène;
    je me senti leger, si leger;
    que le vent semblait pouvoir me soulever;
    me chavirer;
    je fermais les yeux, jamais je n’avais connu pareil sensation!
    il me semblait que je volai;
    – ouvre les yeux me dit t’elle
    – je retardais le moment; serrant les paupierres ;que m’arrivais t’il
    mes membres se délitaient; mes sensations s’altéraient;
    – ouvre les yeux
    -je m’exécutais; j’ouvris les yeux …
    pris de vertige…
    je la suivîs en virevoltant au dessus de la gruyère;
    tournoyant comme un pétale de fleur emporté par la brise
    j’étais devenu papillon….

    coucou annick
    attention au verglas

    bonne après midi a tous

  64. Le sentier sous la neige

    le beau sentier herbeux ce matin est tout lisse
    la douce neige crisse à chacun de mes pas
    Lorsque mon cœur étouffe discrètement je glisse
    sur la feuille complice mes pleurs qu’on ne voit pas

    Alain

  65. Rêverie sous flocons de neige.

    Suivre le sentier parfumé,
    Lavande et romarin embaument l’air.
    Le soleil farceur, se cache par instant
    dans les branches d’olivier.
    Torpeur estivale
    qui invite à la sieste.
    Prendre quelque repos, sous l’ombre bleue,
    accueillie par un nuage de papillons blancs….

  66. c’est fort joli, Marc,
    la toto est dans le garage, elle tremble devant la neige et le verglas, incapable de rouler, elle sort qu’au dégel de cet aprè midi….

    et pour poursuivre…

    Dans le sentier des tas d’ailes
    Mais en regardant d’un peu plus près
    Dans l’invisible et l’indicible
    Quatre ailes se donnent leurs ailes
    Et s’embrassent les antennes à chaque arrêt
    C’est lui et elle
    Ensemble
    En amour bel en amour fou en amour vrai
    Sur ce sentier
    Qui les butine au plus profond


  67. J’aime.
    Le miroir, l’histoire des autres.
    J’aime.

    J’aime.
    Leurs mots, entr’ouvrant des portes.
    J’aime.

    J’aime.
    Derrière leurs portes, un coloriage de rêves.
    J’aime.

    J’aime.
    Leur chemin comme un habit.
    J’aime.

    J’aime.
    Les chemises et leur oubli.
    J’aime.

    J’aime.
    A leurs côtés : le rêve, le rien.
    J’aime.

    J’aime.
    Le chemin … et trois fois rien.
    J’aime.

  68. il est doux
    creux et profond
    l’air y sent la mer
    et résonne le vent comme des bruyères
    les yeux fermés
    j’y avance avec délice
    est-ce vers l’horizon?

  69. Pour l’avoir parcouru si souvent
    Il m’est devenu familier
    Il me semble reconnaître
    Chaque caillou, chaque branche,
    Témoins de mes errances
    Aux heures douces du matin
    Je longe en dilettante
    Le sentier qui me conduit
    Là où le rêve m’attend,
    Sans but au rythme de mes pas
    Corps et âme confondus
    Comme un troubadour
    A l’approche de la nature
    Regardant, respirant,
    Me délectant d’un bain de verdure
    Sans souci de la pluie, de la neige
    Du soleil ou bien du vent
    Les oiseaux, les papillons,
    Mille petites bêtes sur le chemin
    M’accueillent et m’accompagnent
    J’avance guettant ici ou là
    Quelques nouvelles fleurs
    M’arrêtant souvent pour contempler
    Le silence pour seul compagne
    Est si souvent bavard
    Qu’il met dans ma besace
    Les mots que les arbres,
    Les fleurs, le ciel ou les nuages
    Me dictent au fil du chemin
    Je le connais si bien ce sentier
    Et pourtant, chaque jour différent
    Un souffle de vent, une brume
    Fait naître une sensation nouvelle
    Une promenade journalière
    Qui devient un art de vivre
    Un bonheur d’exister au rythme des saisons

  70. j’y avance avec délice
    est-ce vers l’horizon?

    ou bien dans les vagues de Sauzon…
    quand à l’orée de mes 20 ans, avec mes copains nous tirions des bords
    sur Grégal III

  71. petit coucou sous la neige, je ne vous oublie pas, merci pour vos gentilles pensées. J’espère que vous n’en avez pas trop marre de rester sur le sentier perdu. Tournez à la première à droite, un grog vous attend;-)

  72. Sur tes conseils Ossiane, je prends avec plaisir le grog bien chaud, histoire de me réchauffer un instant avant d’aller dormir, en espérant y trouver tout l’équipage pour leur dire bonsoir et bonne nuit à tous.

  73. Merci Monique, tu as raison de profiter avant que la neige ne s’abatte vraiment sur ton sud;-) Toujours aussi fidèle dans tes beaux commentaires, je te remercie.

  74. C’est nous qui te remercions Ossiane, sais-tu que ce matin nous avons vu quelques flocons de neige ,eh oui ! bien petits, c’est vrai, mais le midi a eu droit à son petit saupoudrage;-)je t’embrasse, bonne nuit


  75. J’espère qu’il(elle)s vont pas monter l’escalier.

    Paske, la première à droite, c’est ma chambre à coucher…

    Celle à gauche, celle de Monique.

    Au fond du couloir, le hamac d’Annick.

    Mais, au rez-de-chaussée, un p’tit grog sur une p’tite table, garnie d’une jolie p’tite nappe ornée de p’tites bougies … ça ne se refuse pas !

    Même que l’on se souviendra d’un ancien Bistro du soir…

    Clin d’Oeil, Ossiane.

  76. Ce n’était pas de refus ce grog dé-li-cieux sur la p’tite nappe en votre compagnie, je rejoins mon lit en haut de l’escalier la première porte à gauche mais Bourache vous l’a déjà dit. A demain pour un mistral attendu donc un ciel bleu sans nuage mais un froid glacial qui va pénétrer partout.

  77. et je vous lis tardivement, rapidement,
    et je m’asseaois, pour un bon grog, hick de hick…sourire….
    allez je vous relis, pour boire mon grog avec vous devans, bises tendres.
    ici, ce soir, plus de neige, déneigé, quelques plaques de verglas épais, dans un virage encore ce soir à 18 H 30….
    JE VOUS RELIS DE SUITE EN ME SOURIANT mes lèvres.

  78. Un grog bien chaud
    Des tites bougies
    Lueurs de nos yeux
    Palpites des coeurs
    Le regard se baisse
    Tant ému doux
    Puis se relève
    Rougit ses lèvres
    Un grog deux pailles
    Pour tous ensemble
    Avant de hamacker
    Bel tendre
    Tout au fond du couloir
    En haut
    La tite pancarte
    Pas déranger
    Laissons les se balancer
    Ivres de vie de belle

  79. et je souffle les petites bougies, odeur de cire, vapeur de fumée, la main tatonne, cherche l’escalier, et le voici, un pas, deux marches, et le palier, un filet tendre, l’oreiller doux, le corps se pose, la couette chaude, ben vl’à hot chose, le hamac est déjà habité….alors….
    SOURIRE DE BELLE NUIT DOUCE, en bels jolis flocons de neige toute chaude, mais on dirait que c’était une neige spéciale comme il en tombe chez Ossiane.
    Bises tendres.

  80. hélas j’ai vu le message trop tard Ossiane !
    je n’ai pas trouvé la maison j’avais pris à gauche;

    bon week end à vous

  81. Le sentier serpente dans la colline
    Il évite , ici un rocher, là un ruisseau.
    Il se pare d’églantiers en fleurs
    Il se perd dans les bosquets.
    Les cailloux blancs roulent sous les pas
    Les papillons caressent les bras
    Les frelons alertent par leur son

    Où va-t-il
    Vers quel avenir caché
    Faut-il continuer ou rebrousser chemin
    Faut il s’arrêter et attendre????

  82. Je lis » Etrange
    Sur le sentier
    Où je ne croise jamais personne
    des traces qui ne sont pas les miennes
    Etrange »
    extrait de Ko Un (sous un poirier sauvage)

    Et pourtant vous passez souvent lecteur d’Ossiane
    Belle journée bleue de froid mistral
    AA

  83. Mon coeur
    Il vient déposer
    Une guirlande
    De lumières
    Sur les bosquets
    A papillons
    Et voilà que leurs ailes
    Frémissent de bel
    C’est bon de le marcher
    Ce chemin ravissant
    Il mène si fort de fort
    Vers du bel de si tendre

  84. S ignal du départ
    E nvoutant et tentant
    N ul n’y échappe
    T out simplement
    I tinéraire rare
    E motionnellement
    R edoutable

  85. Prendre la vie comme une longue promenade sans rien attendre et se laisser surprendre sur le chemin par le bonheur qui vient à votre rencontre lorsqu’on n’y croyait plus.
    ____

    La vie, les jours coulent
    Et se déroule le temps
    Je cueille en passant

    Le parfum de tous ces mots
    En richesse de l’instant
    _______

    Et je sens cette petite joie qui trottine près de moi et je la serre très fort faisant route avec elle.

  86. Il fait si beau
    Il fait si froid

    Plus un son
    Neige et soleil
    Partager ça

    Parmi les songes
    Mes appels muets
    Congèlent

    Aucune silhouette
    Aucune empreinte
    Tu te fais ombre

    Tu n’es pas sourd
    Pas plus muet
    Pourtant

    Il fait si beau
    Viens au plus près

    Je ne te dirai pas
    Ce que tu devineras
    Pas après pas

    La route sera longue
    Ou courte
    Qu’importe

    Rien ne vaut
    Le nectar de la découverte

    Découvre-moi
    Couche après couche

    Découvre-moi
    Tout court

    Tu sauras tout de moi
    Si tu ne crains pas
    D’affronter le froid

  87. J’aim’rai que les sentiers de vie
    Ressemblent un peu à ce bateau
    Où règne l’amour et puis l’envie
    De partages entre matelots

    J’aim’rai que les vieilles amertumes
    Qu’on garde parfois au fond de soi
    Se meurent se perdent ou se consument
    Pour mieux renaitre entre tes bras

    J’aim’rai que les gens sans scrupules
    Débarquent à jamais de ces lieux
    Un peu comme des pellicules
    Que l’on secoue de ses cheveux

    J’aim’rai toujours que notre amour
    Ne s’éloigne pas du paradis
    Pas besoin de trop long discours
    Et ça rend la vie si jolie

    Et ça rend la vie si jolie

  88. qu’importe le flocon pourvu qu’on ait la nivesse
    c’est bien par une accumulation que procède l’hiver
    et que couche à couche il accouche d’un nouveau pays sage
    engoncé et reclus sauf pour les plus téméraires
    à ce manteau perlé de ci de ça operculé
    il ne reste plus qu’à dissiper un malentendu
    silence ouaté et congéres associées
    avant de retrouver la chaussée amarrée
    et que cette fonte tardive
    ai permis la grasse matinée

  89. Quand tout est blanc uniforme
    il n’y a plus de sentier,
    ou plutôt tout est sentier
    un drôle de chantier
    que de devoir à la main
    tout déblayer
    mais si on n’est pas habitué
    pourtant la magie de créer
    son propre chemin ex nihilo
    quand un raz climatique
    à tout mis à zéro
    et qu’il incombe au conteur
    de réactiver le compteur

  90. oui, c’est un bien bel billet, Monique,
    fort belle journée pour chacun’e’,

    Son tout de bel sentier
    Dans le fond de son être
    C’est l’instant de sa grâce
    Qui susurre des mots doux
    Offre de belles tendresses
    De la paix en tout dedans
    Cette belle légèreté
    Qui donne de jolies couleurs
    La teinte d’être joyeux
    Posé sur sa toile de vie
    Quand la vie offre
    Son plus joli pinceau
    Avec de belles nuances
    Pour le vivre ses grandeurs
    Son petit cadre de vie

  91. arletteart et Annick – « la petite joie qui trottine … »a tenu le coup malgré la vie dure que je lui fais mener, elle s’accroche, elle sait tellement que je tiens à elle…
    _____

    A l’heure du crépuscule où l’horizon rougit
    Où le chemin dans l’ombre se perd,
    Un voile de silence recouvre les buissons,
    Je rentre à la maison, il fait froid.

    L’hiver laisse peu de place au jour
    Lorsque vient le soir, passée l’heure du thé
    Où le ciel flamboie en une chaude couleur,
    Parade trompeuse d’un feu glacial.

    Le ciel joue les clairs-obscurs, féerie :
    Orange, beige, crème, blanc, bleu-gris bleu-nuit
    Eventail de teintes fantasmagoriques
    D’un jour qui pâlit, d’un jour qui s’éteint.

    Les couleurs s’assombrissent dans le ciel obscurci,
    Les buissons sont devenus d’énormes taches noires,
    Le sentier trace une ligne à peine visible,
    L’horizon, doucement, s’efface dans la nuit.
    _____

  92. A quelques jours de Noël, je souhaite à tous de bonnes fêtes, au pied du sapin au moins un peu de chaleur pour chacun, de la joie, tout en haut du sapin un petit cadeau tout petit petit mais très lourd car il sera plein plein d’amour et enfin de bonnes et belles surprises aux enfants sages.
    ____

    Au bout du chemin
    la passation de saison
    L’hiver est bien là

    Adieu petits papillons
    Et rendez-vous au printemps
    ____

    Bonne fin de soirée à tous et bonne nuit.

  93. merci,
    mes doux souhaits de bel Noël pour toi aussi, Monique, et chacun…

    Un tit sentier intemporel
    Suspendu bel entre saisons
    Son petit coeur se bat de paix
    Si grand amour de bel vivant
    C’est bon d’être une amoureuse
    Qui serre la traversée du temps

  94. A force de frapper l’hiver est entré
    Avec sa grisaille, son froid glacial
    Mécontent, le soleil s’est caché
    Les nuages pleurent sur le chemin désert.

  95. dans le ciel, le jour se lève; frileux!
    accompagné du froid et du vent
    les bruits de la ville, égrainés
    glissent sur les routes enneigées!

    tout de blanc et de bleu vêtu
    flanqué d’une lumière crue
    le ciel rêve d’un soleil fiévreux
    de nuits tièdes et de soirs liquoreux!

    il songe aux bruissements entêtant
    des cris d’enfants, des pépiements,
    bercé par le clapotis d’une mer
    calme et irisée de lumière!

    ce n’est certes, Qu’un vulgaire poncif
    mais emmitonner dans le silence
    de l’hiver et de sa laitance
    il s’imagine allongé; lascif!

    mais déjà la nuit et la bise s’enlacent
    derrière une barricade de nuages
    et projettent sur son pâle visage
    des milliers de cristaux de glace!
    ——
    bonne journée à chacun
    Monique merci pour tes voeux
    à mon tour je te souhaite ainsi qu’a chacun
    de bon préparatifs et de bonnes fêtes

  96. Des rires d’enfants t’emmènent
    Fouler à pas perdus
    Avec le vague à l’âme
    Le chemin inconnu.

    Sur les buissons naissants
    Sommeille le souvenir
    Et les visages absents
    Ne peuvent te retenir.

    Marche d’un pas délicat
    Le chemin parfumé
    A les courbes d’une femme
    Sous un ciel sublimé.

    Le vers aura fané
    Même le gris tourterelle
    Du fond des solitudes
    Sur les pages d’hier
    Sur l’ardoise et l’acier
    Ne pourrait abîmer
    L’Amour au fond de l’âme
    De ton cœur calligramme.

    Des rires d’enfants t’emmènent
    Suis le chemin qui mène
    Vers la vie qui te tend…les mains.

    Bonne fêtes à mes poussins, à tous les enfants de la Terre et à vous mes amis.

  97. On aimerait que
    Les enfants soient tous gais
    Ce jour là
    Comme tant d’autres
    Mais tellement
    Sur ce sentier qui guide
    Vers Noël
    C’est tellement bouleversant
    Un enfant heureux
    Sur son petit sentier tout chaud
    Protégé et accompagné
    Vers le demain en grandir
    On aimerait que ce soit fête
    Pour chaque enfant sur terre
    En cette fin d’année
    Loin des argents de trop
    Mais avec l’essentiel
    Des bisous, des gâteries
    Une tonne de câlins dans le cou
    Plein de trucs si bons qui font du bien
    A l’enfant pour l’accompagner
    Toute sa vie
    De ses Noëls rentrés chauds et si tendres

    Bels Noëls chers enfants du monde
    Ah si seulement il suffisait de mots
    Pour rendre chaque enfant joyeux

  98. Ce soir la pluie est intense
    Le sentier se transforme en torrent
    On y rencontre seulement
    Quelques petits escargots
    Qui tentent d’échapper
    Au menu de Noël
    Il règne un grand silence
    Juste le ruissellement de l’eau
    Au loin le bruit des vagues
    Sous un ciel d’encre noir
    Ou vient se tremper ma plume
    Pour vous souhaiter belle et bonne nuit.

  99. Sur ce sentier de la vie, les papillons s’envolent leurs souhaits de belle journée, pour chacun vers son travail, pour chacun tout simplement dans sa vie, pour chacun sur son petit sentier que la vie lui offre son jour, son jour après jour.

    Mes souhaits de belle journée pour chacun’e’.
    Je vous embrasse chaque poète de votre plume, dans ces temps douillets d’avant Noël.

  100. Pour l’équipage, ses visiteurs, pour notre capitaine Ossiane:

    Je vous souhaite à tous, pour ce Noël, des moments de joie partagée, un intermède de douceur, des rires à profusion …..

  101. C’est un poème inspiré du pélerinage de Saint-Jean de Campostelle.
    Belle journée hivernale à tous.

    L’humain comme la pierre n’est qu’une façade
    Ainsi dans son cœur si tu t’y répands
    Tu peux découvrir ça et là chapelles
    De lumière divine et des cryptes obscures.

    Amour à crousilles, amour mon prochain
    Que mes mains racontent le secret des cœurs!
    J’ai l’âme apatride, le cœur pèlerin
    Ma vie un roman et romane ma vie.

    Ils mirent une coquille,déplié de foi
    Qui sur la besace, qui sur le chapeau
    Des colliers de paille, en costume de soi
    A leurs doigts pendillent les perles d’un rosaire
    Et leur fardeau suit les traces du tombeau.

    Qu’allaient-ils chercher, procession de vie
    Humbles et les pieds nus jusqu’au reposoir?
    Est-ce atteindre la mer que l’urne soit dune
    Sur laquelle poser son fragile radeau?

    Ils marchaient pieds nus protègeant le Sceau
    Au fond des besaces en signe du voyage
    Mais n’étaient que peu hors de leur naufrage
    Tant que le cœur pur n’était leur manteau.

    Que sont tous ces signes que le rêve dévoile
    L’étoile luminaire des cieux de Galice
    Les sentiers ondulent, la terre est brûlée
    Et l’homme épuisé en bois se prolonge.

    Que tous les chemins foulés par mes doutes
    Ne mènent qu’au royaume sans nulle estampille
    Que mon âme heureuse, dénuée de tout
    Puisse toujours aimer, la vie, ses prochains
    Que la route est longue que j’ai empruntée
    Cernes et interstices le long de mon bois
    Toutes les routes me mènent où l’arbre se déploie
    Là-bas mon Amour…y mène le sentier.

  102. Un sentier descend vert
    les lueurs du matin
    dans la nuit la lumière
    la solitude s’éteint

    suis donc le papillon
    la fleur ou ton coeur d’or
    de couleurs rhabillons
    les rêves ces doux trésors

    et prenons par la main
    les filles aux allumettes
    pour donner à demain
    l’envie de faire la fête

    Bonnes fêtes à tous tous tous et santé captain!
    Love

  103. merci pour tes mots, Jo.S,
    quelle belle inspiration, Leila, c’est très fort en lecture,
    jolie vidéo, Marc,
    love pour toi aussi, Lou,

    comme ils sentent bon cette douceur de Noël que je souhaite duveteuse en partages d’amour avec les aimé’e’s…mes petits bouts de doigts se reposent la fin de l’année,
    c’est bel le silence autour de Noël en amour!

  104. L’équilibre d’un jour
    dans la parole qui tourne
    sous l’ivresse
    les routes
    inversées se troublent
    d’heure en heure
    un sentier
    précaire

  105. Dernière longueur
    De la première décennie
    Du deuxième millénaire

    Le long du sentier qui mène
    Vers des demains incertains.

  106. A tout petit pas
    Nous sommes au bout du chemin
    Au pied du sapin

    Joyeux Noël les amis
    Les enfants sont impatients.

  107. un petit détail, Ossiane,
    dans votre rubrique blogs perceptions, dans la colonne de gauche,
    le titre devenu « levivre », et les coordonnées » http://levivre.over-blog.com/  »
    le dernier blog reprend toutes traces des précédents, et cela semble plus clair ainsi pour suivre les cailloux du petit poucet, sur son sentier….

    BELLE JOURNEE POUR CHACUN! je vous embrasse les enfants, ce sont vos jours!

  108. la main se dégante de triste, et se glisse dans un bel doux sac, un petit sapin sa ficele dorée, se suspend près du bosquet à papillons, qui cèdent leurs places, pour le temps de Noël, une petite guirlande en papiers collés d’un enfant, une petite boule rouge, l’étoile verte, des bouts de coton, une petite bougie douce, et des lettres colorées jolies, le P de paix, le A d’amour, le J de Joie, de B de baisers, le S de serrer tendre, le E des échandes, celui d’ensemble,
    sur ce petit sentier vers le Lu de lumière, le D de délivrance, le G de gaieté, les S des sourires, le E de l’écoute, encore un A pour attention,

    et un bel H géant pour l’Humanité si belle quand elle se presse de je t’aime.

    Bises à chacun dans vos préparatifs, chez vous, en valises,
    mes souhaits immenses de vou serrer près de vos enfants, vos aimés,
    la solitude je ne la souhaite pour personne le jour de Noël, le mondre seul, faut accourir et tenter illuminer un peu la luciole de son oeil.

    BELLE JOURNEE!

  109. Je vous lis avec plaisir.

    Le ciel est lourd
    Muet et froid
    La neige parcourt
    Mêlée aux pas
    Le sentier incertain
    Dans l’écriture
    De mes pensées
    Elle couvre blanche
    Mon vert de gris
    Et la lumière sur les flocons
    Les joues enflammées des enfants
    Peint des sourires, des voix qui fendent
    Le silence des matins d’hiver
    L’herbe est dissimulée
    Étoiles de neiges
    Flocons de neige
    L’enfant réclame un conte de fées
    Flocon d’étoiles
    Tombe la neige sur le rêve que je fais
    Et la clé, où vais-je la trouver?
    Elle est assurément posée
    Sur un buisson de lande sauvage
    Une fleur offerte entre le feuillage
    Sur une goutte de rosée
    Chemin faisant, cueillons le temps
    Attendons le printemps…

  110. pardonne moi, OSSIANE, je remets mon texte, repris…

    La main se dégante de triste, et se glisse dans un bel doux sac, un petit sapin sa ficelle dorée, se suspend près du bosquet à papillons, qui cèdent leurs places, pour le temps de Noël, une petite guirlande en papiers collés d’un enfant, une petite boule rouge, l’étoile verte, des bouts de coton, une petite bougie douce, et des lettres colorées jolies, le P de paix, le A d’amour, le J de Joie, de B de baisers, le S de serrer tendre, le E des échanges, celui d’ensemble,
    sur ce petit sentier vers le L de lumière, le D de délivrance, le G de gaieté, les S des sourires, le E de l’écoute, encore un A pour attention,

    et un bel H géant pour l’Humanité si belle quand elle se presse de je t’aime.

    Bises à chacun dans vos préparatifs, chez vous ou en valises,
    mes souhaits immenses de vous serrer près de vos enfants, vos aimés,
    la solitude je ne la souhaite pour personne le jour de Noël, le moindre seul, faut accourir et tenter illuminer un peu la luciole de son oeil.

    BELLE JOURNEE!

  111. Masque

    L’homme est faible et pourtant il défie la nature
    Oubliant ce qu’il est une humble créature
    Il monte vers l’Olympe aux sentiers caillouteux
    La peur fait qu’il se perd sur des chemins douteux
    Son masque de héros se figeant dans la pierre

    Alain

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