Ecumes 24 / Foam 24

ÉCUMES 24 / FOAM 24

lumière blême

crinière échevelée

vague éclair

• • • •

pale light

disheveled mane

lightning wave

106 réflexions sur « Ecumes 24 / Foam 24 »

  1. Souffle d’émeraude
    Douce panoplie de teintes
    L’écume du jour

    Merci Ossiane.Je t’embrasse

  2. La mer je t aime
    Mon soutien si précieux
    Tu m as donné forces
    Dans des passages
    Si rudes de non vie
    Je te serre et m asperge
    De tes vagues si jolies
    Qui m étoilent le coeur

    Un délice cette photo qui de toute de vraie il y a six jours en fin de tempête. …

  3. qu’est ce qui empiète sur l’écume des jours
    pas seulement la vague brune de toutes parts
    la fausse liberté et le reserrement sur soi

  4. Hommage aux marins
    Dans des tempêtes féroces
    Quand marchant vers la pointe
    Le phare à quelques mètres
    Le demi tour vite fait
    C’est que la peur au ventre
    Si petite devant elle
    La mer est de telle force
    Dans ces vagues chahutées

  5. Venant d’essuyer la tempête
    ballotée par la force des vents
    encore toute étourdie des remous
    la peur s’est inscrite violemment
    de façon profonde et inéluctable
    j’ai le mal de mère…………….

  6. Quand la vie frappe fort
    Explose les limites
    C’est bon quand elle s’ apaise
    Par des choix obligés
    Dans son prendre bien soin

  7. Emblème en blême pas question de phonème de faux nez de problème
    pas de blâme non plus pour s’égare et puis soudain perd son âme
    reste ce qui peut dans le relief tourmenté mais pas assermenté

  8. La mer roulait ses galets
    du temps où Ferrat
    chantait l’amour
    mais la vague a tout emporté
    et l’amour et l’espérance
    et la joie et le bonheur
    et la sagesse du monde
    laissant les humains
    dans un naufrage absurde
    Pourtant ce matin
    au lever du soleil
    j’ai vu les arbres s’habiller
    des tendres couleurs d’avril
    la nature se couvrir de fleurs
    chanter les oiseaux
    voler les papillons
    Serait-ce ce petit air de beauté
    qui apaise et console
    la seule valeur qui peut encore
    nous sauver des tempêtes et turpitudes
    à condition… qu’elle aussi
    ne se laisse emporter dans les vagues
    de l’ignorance , de la violence, de la bêtise

    et tout cela pour qui ? pour quoi ?

    Aller au devant de la beauté, la désirer, la rechercher, l’encourager, c’est un besoin vital, nécessaire et précieux. J’ai apprécié le livre de « Quand la beauté nous sauve » de Charles Pépin.
    Bonne semaine Ossiane et passagers de l’Œil Ouvet

  9. Tes mots font du bien, Monique.
    Merci pour ton écrit.

    La Nature m’a tant donné ce main en faisant le tour du jardin, en regardant les feuilles pousser, le coucou, les grenouilles, les guêpes, l’herbe qui pousse…Je pensais à ce enfants dans le guerres, et tout ce gâchis à cause des adultes.

    j ‘aime tous tes mots que je viens de relire…je partage max.

    bonsoir cher équipage chéri.

  10.  » Il nous faudrait apprendre à compter un par un chaque visage, chaque vague et chaque ciel
    en donnant à chacun la lumière qui lui revient dans cette vie obscure. »
    Christian Bobin

  11. Merci Jacline pour cette phrase de C. Bobin. C est tellement juste….

    Bonjour MioModus, chère Ossiane et chacun.

  12. bave aux lèvres éclaboussées
    la mer dégueule des brassées
    que le vent se charge de disperser

  13. qui ne voudrait pas être le surfeur d’argent
    pas celui qu’on voit à peine surnageant
    mais l’éphèbe qui chevauche la crête
    des vagues dans une bataille
    pas de font de taille
    il ne faut pas se laisser abattre
    mais savoir enrouler les déferlantes
    pour accélérer dans les tubes
    et ressortir triomphant
    tout nimbé de mousse écumante

  14. mouvantes, instables et tourmentées
    sont les formes résultant de ces rencontres
    où parfois se conjuguent les élans
    donnant ces traitresses monstrueuses
    sortes de prêtresses sorties du néant
    prêt à tout annihiler sur leur passage
    avant de disparaitre comme elles son nées

  15. Chère Ossiane si océane ces temps derniers et vous tous moussaillons bien en verve sur le pont
    excusez cette intervention, ce trio qui vient ainsi comme monte la vague, le souffle enfle dans la pensée , mais si je suis moins présent c’est que je suis malade et sous médicaments, que ma pensée est trop souvent confuse, mes nuits courtes et mon avenir incertain, je fais ce qu’il faut npour revenir en forme d’ici là astiquez bien le pont, je ne vous oublie pas depuis ces plus de 11 ans et demi de compagnonnage, honneur et fidélité , et surtout merci à Ossiane de persévérer et de nous offrir un lieu d’échange où je me suis toujours senti bien malgré les aléas de la vie qui n’ont pas manqués l’an passé.
    Merci de votre tolérance et de votre bienveillance chacun de vos éclairages est précieux et ouvre de nouvelles pistes à explorer même si parfois pour moi tout est chaotique je cherche à rassembler ce qui est épars dans des tentatives osées et maladroites.

  16. Bonjour Thierry , Il y a des moments de vie dont on voudrait bien se passer mais qui malheureusement passent comme les vagues en donnant parfois des allures de tempêtes qui semblent ne jamais vouloir se terminer et pourtant … le calme finit toujours par revenir… mais il faut bien souvent persévérance et endurance, tu as raison de remercier Ossiane, ce lieu est un havre d’amitié et d’échanges. Promis Thierry nous entretenons le navire en dépit de tous les tangages ; je ne compte plus les années qui nous rassemblent mais je sens qu’ il nous emmènera encore longtemps car nous sommes un équipage bien soudés confiants et attentifs en attendant ton plein rétablissement. Courage.

  17. merci Monique de tes encouragements , j’en ai bien besoin même si je ne manque pas de volonté , c’est une rechute après un épisode en 2011 qui laissa hélas quelques traces sur ce blog même , j’avance à mon rythme et le repos est salutaire comme le silence est prodigieux
    je pense que ma carrière professionnelle est terminée, il faut que je m’habitue, j’ai pris des décisions de principe reste à les mettre en pratique et comme tu le sais de la coupe aux lèvres mais ma gratitude et ma fidélité n’ont pas suffit car j’ai vécu 9 deuils en un an et c’est beaucoup même pour un costaud comme moi , discobole de mon état.
    je serai toujours là attentifs et surtout que mes mots puissent faire sens ce qui n’est pas toujours avec une pensée profuse et par définition complexe.

  18. « La vague revient, fidèle chienne,
    Lécher tes pieds de sa langue amère.
    Flairant soudain la peur millénaire,
    Longuement elle aboie dans tes veines. »

    François Cheng dans Enfin le royaume

  19. …..

    « Au bout du long couloir enfin la mer s’apaise.
    À la porte un rayon s’attarde et puis s’oublie.
    Midi de faim, de soif, tes cheveux d’ambre tressent
    Un filet ramenant tout l’or de nos rêveries. »

    François Cheng dans Enfin le royaume

  20. Bonjour Thierry, j’ai été très émue par votre intervention. Après les mots plein d’empathie de Monique que je partage sans réserve, je vous adresse mes encouragements et mes ondes les plus positives comme l’énergie de l’écume océane… Ce blog miraculeux nous permet de puiser nos mots au fond de nous et d’évoquer nos maux et nos malheurs sans jugement avec la certitude de la bienveillance. Ici le silence comme notre présence plus personnelle pèsent d’égale valeur. J’ai perçu entre vos mots la volonté de s’en sortir quel qu’en soit le prix, fut-ce la fin de l’activité professionnelle. Il y a tant à faire et à explorer après cette vie. Je vous fais confiance car votre singularité d’écriture laisse deviner des ressources sans fonds… Les aléas de la vie s’abattent parfois sur nous en rafales, deuils, maladies et autres épreuves. Apprendre à vivre avec les absents, se mettre entre les mains des médecins et des traitements ouvrent des chemins inconnus à parcourir. Comme vous le souhaitez, nous allons astiquer le pont – certain(e)s plus présents que d’autres, Monique, Annick … – pour vous accueillir dignement en plein rétablissement. En attendant, je vous offre cette pensée de Christian Bobin, l’auteur de l’instant présent, qui écrit avec une plume d’oiseau, embarque sur les nuages et baigne son coeur du « soleil pensif qui marche dans les allées » :
    « Il y a des lieux où on se sent inexplicablement aimé ».

  21. je n’ai plus de larmes
    mais ne suis pas sans armes
    vos douces paroles sont apaisantes et bénies
    merci
    je continue mon chemin ascétique et acide (je suis et bientôt je dirai j’ai été, chimiste)
    tel le phoenix renaitrais je sous une autre forme,
    du moins je l’espère , en pleine conscience
    mais moins dans cette continue souffrance
    car la sensibilité qui m’a été donnée et me permet
    d’écrire depuis vingt ans est un vrai don
    malgré toutes les avanies
    je n’ai pas perdu cette manie
    il faut jeter au loin sa gourme

  22. Chacun fait son temps ici bas

    Chacun fait son temps ici bas
    et puis que le bat blesse ou que l’amour délaisse
    un jour sa gourme on jette et ainsi se déleste
    laissant au loin ce qu’un jour trop on déteste
    pour que s’ouvre une autre séquence
    il faut savoir mourir un peu
    pour enfin renaître
    on n’a pas à se repaître
    mais si on n’a pas la mine d’un pâtre grec
    ce n’est pas pour s’égarer comme son troupeau
    un jour vient le temps sans se dérober
    de prendre la porte qui n’est pas en trompe l’oeil
    un jour vient le moment de choisir
    ce qui n’est pas totalement la liberté
    mais quelque chose de nouveau à inventer
    pour se sentir rajeunir et communier
    aux images de jeunesse
    sans la totale insouciance
    ni le fardeau des responsabilités

  23. Bravo Thierry !
    Le chimiste des mots est toujours là,
    et pour le dire à votre façon, l’alchimiste des mots !
    La porte s’ouvre sur des continents plein de promesses
    quelle prouesse « aux images de jeunesse ».

  24. « Il y a des lieux où on se sent inexplicablement aimé  »

    Que dire de plus que c. Bobin quand il le dit si bien

    Je suis émue par tous vos témoignages.

    Et bien évidemment tendrement serrée par vos présences. Thierry, je vous souhaite de vivre le plus précieux de la vie en amours.

  25. il n’ y a pas de victoires sans combats
    et chacun à sa manière s’y emploie
    sous le lourd fardeau souvent il ploie
    des souvenirs qui suscitent débats
    dans son for intérieur est il retranché
    il va pourtant falloir sa pastille cracher
    point de bastille mais des lettres de cachet
    qui longtemps la vraie vie lui ont gâché

    alchimiste oui ce terme est évocateur
    flamel, bacon, newton et tant d’autres avant jung

    les promesses il faut arriver à les tenir
    dans la constance de l’effort soutenu
    et le regard critique intérieur le plus doux
    arriver à s’aimer sans chercher de miroir
    retrouver se rêves d’enfant pour accomplir
    la dernière partie du chemin de la vie
    sans manquer de force ni même d’envie
    éviter la raideur pour enfin s’assouplir
    ne pas s’assoupir sur de futiles lauriers
    la gloire est éphémère et la pensée volatile

    L’amour est un grand présent qui peut parfois être pesant
    sans chercher à s’en délester in ne faut rien détester
    mais sans doute chercher à tester avant de témoigner

    vos mots sont des baumes qui soulagent quelque peu

    je reviendrai vers ces rivages ou vous me faites aborder

    je n’ai pas de plan ni de carte mais compte sur ma volonté

  26. je pense sincèrement que depuis octobre 2007
    et mon arrivée dans l’équipage sans cet échange patient et régulier
    qui me permit avec vous de partager beaucoup
    j’aurai disparu depuis longtemps
    ni exutoire, ni confessionnal
    c’est un lieu de repos et d’échange
    en ce moment la touche est sur pause
    à cause des médicaments et la tête est bien lourde

    j’ai revu hier soir ce film dénommé la vague
    qui montrait comment on peut manipuler
    et fomenter le retour d’une peste brune bis
    les comparaisons avec les années trente
    ont repris de leur pertinence un danger nous menace

  27. Merci Jacline
    Alchimiste convient mieux
    je ne suis plus le maitre des liaisons depuis longtemps
    mais je m’intéresse à la correspondance de Pauli avec Jung
    il faut lire ces échanges sur vingt cinq ans
    cela tourne autour de la psychologie des profondeurs
    ces deux génies étaient ils de véritables frondeurs
    en tout cas ils explorent de nouveaux espaces
    et nous font faire le grand saut quantique
    sans verser dans une folle mystique

  28. Devant l’écran, émue par vos échanges….
    Exprimé sa peine c’est déjà un pas vers un mieux être!
    Courage Thierry, comme dit Jacline, vous laissez voir des ressources qui vont permettre de remonter vers des cieux plus cléments. C’est ce que je vous souhaite.
    Derrière le clavier, émue par la bienveillance de l’équipage….

  29. Voir sur l’écran se poser vos regards et en quelques mots faire naître un sourire, cela semble presque rien et c’est immense, immense comme l’océan qui remue tant et tant de gouttes d’eau et forme au final un ballet de vagues qui comme les mots (Thierry l’alchimiste, en sait quelque chose) vous donne une énergie intense et vous apporte la force nécessaire pour combatte et tenter de vaincre, mal, douleur, angoisse par le simple fait d’oser dire, d’oser partager non seulement les chagrins mais aussi joies et bonheurs, je l’ai tant et tant de fois ressenti tout au long de ces années et ce en partenariat avec Ossiane et grâce à elle et à vous tous. Un espace comme celui-ci est d’une grande importance parce que sans autre but que celui d’échanger et de se réconforter entre amis.

  30. Chère Ossiane
    Chers vous

    Merci à chacun et vous tous
    Infiniment merci Ossiane pour ton album Humain avant tant de vies telles….

    Modestement je n en reviens pas de partager avec vous depuis aussi longtemps…

    Merci Thierry, Jo.S, Monique, Mio Modus, Bourrache…
    J ai tellement ri avec vous, tant pleuré, émue si souvent, tant vécu ici aussi….c est insensé c est incroyable c est des cent pages si pleines de vie partagée d un je vous aime si joli équipage et toi chère Ossiane capitaine au long cours si indulgente pour les mots déposés.
    Et je rougis d avoir écrit autant de bafouilles de mon âme. Merci pour vos gentilles indulgences.

    Je vous embrasse.

  31. Je vous remercie pour vos mots et vos présences si belles.

    Je viens d écrire des mots.. disparus…
    Tant pis pour moi ….
    Je vous disais que j admirais vos présences…et te remerciais chère Ossiane.

    Paraît que les hautes vagues
    Vivent dans la tempête
    Qui peut durer des siècles
    Alors faut croire qu’ elles burinent
    Une sacrée résistance
    Car la longue vue se retourne
    Et regardant sa vie
    Y voit d immenses tempêtes
    Il y en a tant et temps

  32. aucune vague aussi énorme
    soit elle ne drosse un esquif
    mais elle brosse le pont soigneusement
    provoque l’éloignement des déchets
    de toutes sortes tandis qu’elle porte
    l’espoir secret d’un horizon nouveau
    aussi le courant passe t il
    entre elle est les matelots
    qui savent qu’essuyer les grains
    tel est souvent leur lot
    la cloche peut retentir
    pour annoncer les douche
    chacun saute alors de sa couche
    et coure prendre son poste
    pour manoeuvrer dans le gros temps
    rien ne leur est épargné
    mais une équipe soudée
    fait souvent des merveilles
    car rien de plus beau que la solidarité

  33. « Car rien de plus beau que la solidarité  »

    Je te remercie pour tes mots Thierry…et te souhaite une très belle fin de journée.

    Mes pensées pour un monde d entraides solidaires ensemble pour un monde plus Humain.

    Bien le bonjour Sacré Équipage.

  34. Selon dépend de tant ou de si peu
    Parfois des immenses vagues
    On les regarde sans bouger
    En attendant que cela passe
    Parfois c’est une simple goutte
    Qui nous remue tellement
    De tsunamis puissants
    Le mystère du coeur…
    Qui seul sait lui
    Ce qui le touche Là!

    Le plus profond tricote

    Un immense chagrin
    Ou un incommensurable bonheur

    La vie qui passe
    Révèle sa palette d émotions
    Et les pures peignent
    L’étoile de vie

  35. j’ai erré et dérivé porté par les flots
    au gré des vagues l’incertitude était mon lot
    aurais je pu savoir ou m’amènerait le hasard
    si ce n’est à comprendre enfin dur le tard
    que rien ne nous ballote plus que la vie
    une chose mouvante faites de plein d’envie
    de peur aussi qui rétracte nos membres
    et parfois nous fait bien bas descendre
    alors pauvre ludion charrié comme des alluvions
    je guette in tranquillement un pavillon
    au dessus de l’horizon qui matérialiserait
    un nouvel amer au delà des dunes d’eau
    et pourrait exaucer mon voeu de sortir
    hélas hormis les crêtes blanches qui moutonnent
    rien ne vient ranimer mon frêle espoir

  36. un onde se crée qui se déploie
    augmente sa force et sa hauteur
    à proximité des haut fonds
    jusqu’au plus beau rivage
    elle ne vient pas du fond des âges
    ce n’est pas une oeuvre de rage
    le vent et les courants y contribuent
    mais c’est au soleil et à la lune
    que les marées justement on attribue
    le clapot ou les creux sont d’une autre
    mouvance qui n’a pas nom recouvrance
    pourtant elles nous poursuivent à outrance
    seuls des marins les plus fous ou imbus
    osent affronter sans précautions
    l’immensité et ses rares dangers
    et cela du PIrée à Tanger
    à travers les colonnes d’Hercule
    là où la vague s’avance plus qu’elle ne recule
    faut il passer outre les remontrances
    et croire en sa bonne étoile
    comme les océaniens le firent
    connaissant les périodes des vents
    pour aller de l’orient au levant
    ainsi barques et felouques
    des voiles latines aux carrées
    n’ont elle du destin pas contrecarré
    les augures maléfiques

  37. Épave échouée qu’une vague relève,
    Naufragée des mers et des cieux,
    Larmes et ailes, douceur de nos vœux,
    Mystère, frémissement des rêves.

  38. Bouillonnant, tourbillonnant provoquant l’étonnement
    des ressauts du ressac au paquets de mer jetés en vrac
    gare à ceux qui s’aventurent trop près gare aux couacs

  39. Ondulations folles mais pas molles
    dans ce rondeau quels rinceaux
    Turner en a pris soin aux pinceaux

  40. Bravo Thierry ! Vous avez retrouvé votre style et, on le ressent, votre plaisir d’écrire.
    Les vagues ne finissent jamais d’alimenter notre souffle…

    Bonne journée à tout l’équipage.

  41. Merci Jacline pour vos encouragement
    ma pauvre tête n’en peut mais bon parfois
    l’inspiration est au rendez vous

  42. sous les rais blafards on est cafardeux
    mais scintillent en bosses et en creux
    qui délivrent des messages lumineux

    vaguement perçus car souvent confondus

  43. J espère que l équipage va bien pour ce long week end.

    Que voulez vous dire par « erreur », Thierry.

    La tête se pose et reprend souffle
    Des tas de pâquerettes des pissenlits
    Les boutons d’or une mer d huile
    Rince le coeur de gros chagrins
    Les yeux se ferment une accalmie
    Ça fait du bien par où ça passe
    Quand les précieux tapissent l âme
    Ça rend léger tous les bobos
    D une existence bien trop remplie
    Le bon coucou matin et soir
    Donne le tempo d’un bel bien être
    On fait ce qu’on peut dans la vie telle.

  44. oh Annick il s’agit simplement d’un envoi qui n’est pas passé et est tombé aux oubliettes
    ça arrive parfois c’est le risque du métier quand on écrit directement sur le site

  45. dans l’océan de flamme
    passe l’écume des jours
    tandis que se fane
    de la cathédrale la beauté

  46. Comme une montagne mouvante
    elle nous porte en haut des cimes
    mais de fait elle est éprouvante
    et rien ne peut conduire à la rime
    que cette succession bien phasée
    qui avec la régularité d’une loge
    distille son subtil et délicat phrasé
    à la surface il ya cette blanche toge
    qui cache le puissance étonnante

  47. Mis mes mots en berne un instant,
    le temps de refaire surface
    dans le remous de l’infernal….
    Alfred de Vigny prêchait le faux
    mais ne se privait pas de l’évidence
    Il y a des mots pour la souffrance
    qu’il faut savoir extraire de son âme
    Il y a certaines paroles de réconfort
    qu’il est absolument nécessaire d’entendre
    Les émotions, les angoisses, les peurs..
    Écumes des vagues trop fortes
    laissons le vent du cœur les emporter
    Les poèmes sont des drogues douces
    les seules sans doute à calmer nos douleurs.

    Amis gardons ce bienfait du partage et ce goût pour l’harmonie et la beauté du verbe, je viens de découvrir un tout petit recueil de François Cheng merveilleusement illustré par Patrick Le Bescont. Il suffit de quelques mots c’est vrai !

    Je vous en donne un petit aperçu dont le sens s’en va bien au-delà de l’horizon
    « Sur la portée éphémère
    au rythme éternel
    Nous inscrivons nos échos
    qu’emportera
    La prochaine marée » François Cheng

  48. Poseïdon écumant de colère pris son trident
    par pour soulever des tritons trop ardents
    mais déclencha par de larges mouvements
    qui continuent du petit au grand infiniment

  49. Je lis tes mots qui dont toujours bien à propos Monique. Merci.
    J espere que vous allez mieux Thierry.

    La vague a ce mérite
    C est qu avec elle
    Elle emporte les turpitudes
    Et laisse une mer d huile

  50. Demain la mer se quitte
    Pour la montagne rêvée
    Cela fait si longtemps
    Que le regard est vide
    D une vue de tout de haut
    Cela manquait tellement
    D aller un peu plus haut
    Plus près du ciel sur terre

  51. l’écume perle sans perdre de sa vigueur et de son unité
    car dans la projection des gouttelettes il ya un état groupal
    bien sûr on blanchit sans branchies mais ce n’est pas fatal
    retour au bain de jouvence on se rapproche de celui foetal
    et cette état ou tout se mélange n’est pas le silence des anges
    mais le point de départ et de rencontre avec l’altérité
    que nous avons en partage dans toute notre grégarité
    mais il faut savoir la tête hors de l’eau garder
    pour reprendre son souffle et préserver son individualité

  52. Merci Annick je n’aime pas faire de vague
    je resterai donc vague dans mon propos
    il faut du temps pour les bleus à l’âme
    passer le premier anniversaire du décès de ma mère
    a été un écueil majeur en plus des autres soucis
    qui ne manquent pas mais la décision d’arrêter
    le travail est un geste libérateur il faut juste
    accepter de changer de statut dans notre société

  53. Oui Thierry
    Il faut …je vous cite
    Beaucoup beaaucoup beaucoup .. j ajoute
    De temps pour les bleus à l âme …je vous cite
    Et plus de temps… j ajoute

    Il m a fallu passer le second anniversaire du décès de ma mere…pour reprendre confiance
    En plus de tous les autres deuils à faire…car les gros pépins de vie.

  54. Ecume
    Laisse moi en eaux douces
    J aime mes barbotis sereins
    Juste respirer l’aimer levivre
    Tel qu’il se donne à vivre
    Pour les beautés les bons
    Moments de vivre
    Quand vivre a son plein sens
    Parfume

  55. Ressentir des ondes positives
    se répandre sur les eaux
    est vrai car imperceptiblement
    l’eau nous attire, nous transcende

    Dans le jaillissement des vagues
    quand scintillent des milliers d’étoiles
    le quotidien ne peut que s’embellir
    Prouesses indéniables de la nature

    Quand bien même les maux de la terre
    ne pourraient trouver consolation
    dans l’unique contemplation du beau
    le chemin vers l’extase apaise et guérit

  56. Le torrent sa Dordogne
    Traverse La Bourboule
    Sillonne et se grossit
    Pour enfin se jeter
    Dans les gouttes de la mer

  57. Tes mots sont justes, Monique.

    Du tout de bas
    Les regarder les cimes
    Ou s envoler sa vue
    Au bout de l horizon
    Chacun son pansement
    Pour les maux de la terre
    La vague lave la larme
    Le vent chasse l idée noire
    Un chevreuil un joyau
    L étoile de mer de l or
    La Nature sa petite fée
    Aux médecines douces
    Emerveille les yeux
    Comme elle est belle la vie
    Ses douceurs infinies

  58. rien ne déferle qui ne perle à notre coeur ascendant
    c’est de telles émotions que découle le pendant
    tandis que de rares étraves se risquent en fendant
    il n’est jamais trop tard pour admirer le souffle court
    les monstres qui rapidement s’enflent étouffant
    tout horizon soudain de leur masse absorbant
    l’espace en moins de temps qu’un vol de mouette
    offrant au regard la prodigieuse force de la nature
    et pour les équipages les plus novices un hoquet
    de stupeur au moment d’affronter ce qui barre
    et ne permet pas d’envisager de changer de bord
    même pour passer détroit et passes aux marges
    si étroites qu’il faut savoir s’aligner pour remonter
    sortir vainqueur d’une telle épreuve demande
    bien du courage et une habileté sans nom

  59. Merci Annick pour vos gentils mots d’espoir
    du moment que l’inspiration me revient je respire
    et être en si bonne et douce compagnie
    sur le grand bateau accueillant d’Ossiane
    est un réconfort quotidien

  60. Merci à vous Thierry

    Et veuillez me trouver fort désolée quand les matelots d ici ont nettoyé le pont…après les délires de la Toto si vraie d elle…clin d oeil emprunté à Bourrache

    Dans un parcours tel de vie….un petit joint sauve….clin d oeil…

    Je t embrasse Ossiane
    J espère que tu vas bien
    Quel book de vie mon Capitaine

  61. « C’est tout ce que nous aurions voulu faire et n’avons pas fait,
    Ce qui a voulu prendre la parole et n’a pas trouvé les mots qu’il fallait,
    Tout ce qui nous a quittés sans rien nous dire de son secret,
    Ce que nous pouvons toucher et même creuser par le fer sans jamais l’atteindre,
    Ce qui est devenu vagues et encore vagues parce qu’il se cherche sans se trouver,
    Ce qui est devenu écume pour ne pas mourir tout à fait,
    Ce qui est devenu sillage de quelques secondes par goût fondamental de l’éternel,
    Ce qui avance dans les profondeurs et ne montera jamais à la surface,
    Ce qui avance à la surface et redoute les profondeurs,
    Tout cela et bien plus encore,
    La mer »
    Jules Supervielle – La mer – Oublieuse mémoire (1949)

  62. Rien qui affole quand on affale dans la survente
    rien qui protège quand on cherche la détente
    mais dans le sillage forcément une grande absente
    où est donc passée notre belle figure de proue
    celle qui avec sa beauté savait lever les écrous
    et passer au milieu trouvant de la serrure le trou
    la clé de nos succès antidote contre l’infortune
    les pieds sans cesse baignant dans l’écume

  63. Merci, oh merci, Anthéa, pour ce magnifique poème qui touche en plein coeur.

    Bravo Thierry pour votre plume agile retrouvée ! C’est un plaisir de vous lire.

    Bonne journée à tout l’équipage.

  64. quand la mer s’invagine et se tourmente dans mille positions
    c’est un corps vivant et bien remuant qui s’agite
    et nulle trace pour autant d’un serpent et de ses reptations

  65. Brisant, sécant, troublant
    trouve t on dans ce pousse mousse
    de quoi mettre les pouces
    ou encore bout à bout
    deviner comme un marabout
    ce qui va devancer
    la prochaine vague
    gerbes endiablées
    ou barbes fleuries
    elle ne s’est pas annoncé
    mais droit sur vous
    a foncé et vous de froncer
    pas que les sourcils
    happening

  66. Dans la tempête on réagit pour sa survie
    Longtemps après le serein vit
    Certains se protègent…si ça recommence
    D’autres restent morts…ce fut terrible
    Et puis il y a…on verra bien
    Sans rien chercher à l’avance
    C est toujours temps de réagir
    Regarder le beau vivre le bon
    Des forces insoupçonnées
    Est ce du courage? De la pure vie?
    On a chacun ses propres mots
    Pour les écrire ses bouts de vie
    Et quand le tendre le miel le bon
    Dans un moment un court un long
    La plume danse l’encre de l instant

  67. embase qui embrase
    le feu couve sous la braise
    le mouvement coure sur la crête
    et pour celle sui se tiendrait prête
    il est temps de chevaucher
    ne pas vider les arçons trop tôt
    et accomplir le périple souple
    dans la brume électrique
    une nouvelle fois

  68. C est joli vos mots Thierry
    J espere que vous allez mieux.
    On s y emploie de se soutenir sur ce bateau
    Dans l oeil ouvert de notre chère capitaine
    Tres indulgente et belle Humaine
    Avec le gouvernail propre à chacun

    Il y a beaucoup de délicatesses dans cet album dans sa bouteille a la mer. J’aime.

  69. Chère Annick vous ne pouvez pas imaginer le côté stimulant de l’écoute bienveillante
    là où dans le monde réel trop souvent on se sent ouvertement méprisé ou moqué parce qu’on est différent et qu’on exprime une autre façon de ressentir et de penser le monde , c’est dur et difficile à la longue de garder son intégrité sans être écorné (pas en période de féria) par des personnes malintentionnées.

    Ici on ne se sent pas jugé, je l’ai déjà souvent dit et l’entraide est réelle, comme si des choses passaient au delà des mots , du domaine de la compréhension et de l’empathie.

    Alors oui la vague me ballote encore comme un bouchon mais moins et moins souvent

    Bonne soirée à tout l’équipage et surtout à notre capitaine bien aimée

  70. Alors on tient le coup Thierry

    Ici on ne lache pas notre pensee Humaine trop Humaine? En baluchon…

    Et tant pis si la solitude est grande

    Même des amis si proches s éloignent vieillissent…ils sont en retraite et se reposent comme ils disent voyagent
    Ou terminent les deux dernières années et pas dispos…

    Et puis en toile de fond on est des fous nous parents de vivre pour notre fils.

    On se souhaite que la santé à la hauteur de l age mental qui sera jamais en retraite.

    Dans un autre monde….qu est celui de l amour…et même si fatiguée ce soir….heureuse de l avoir vu heureux.

  71. Dans le flot de l’océan
    Il est un récif effrayant
    cause de tourments
    ainsi dans les tréfonds de soi
    l’angoisse frôle la terreur

  72. Puis au sommet d’une vague
    le rayonnement du soleil
    l’amorce d’un sourire
    la beauté à notre secours
    la poésie notre refuge

  73. Sans extravagance
    vivre conscient du furtif
    du bonheur à saisir
    dans l’instant qui déjà n’est plus
    de bonheur en joie à venir

  74. La mer c’est comme la vie il y a des hauts et des bas
    on se sent ballotés et jamais maitre de sa destinée
    mais quand c’est le coeur qui oscille avec notre dulcinée
    la mer n’est pas un accroche coeur qui force l’approche
    démontée mais pas en morceaux on ne bricole pas
    pas questions de chercher au fond d’une obscure poche
    le miroir de nos vies balaie tout l’horizon immédiat
    et cette interface mobile et changeante est le reflet
    de notre caractère qui est soumis à des coups de boutoir
    en dehors de l’alcôve protectrice il n’y a point de boudoir
    qui puisse nous laisser suffisamment de nécessaire repos
    pas toujours sur la réserve nous sortons de l’entrepôt
    et face au vent nous affrontons les courants divers
    sans savoir encore où ceux ci nous pourront nous amener

  75. Les mots sont les pions que chacun pose sur la page, il n’y a pas de règle du jeu, pas de rois, pas de reines, pas de cheval ni de monture, juste une recherche d’harmonie dans ce qu’ils ont à dire, des petits pions que l’on pousse, qui vont parfois dans tous les sens évitant les pièges qui mettrait au grand jour cette stratégie qui consiste à trouver en eux ce qui pourrait apporter, consolation ou simple réconfort. La page se remplit et le cœur parfois se vide, laissant ça et là de nombreuses taches indélébiles sur fond de texte qui se voudrait libérateur. Vagues délirantes au parfum d’iode étrange, mêlé d’algues envahissantes et parfois même nauséabondes. La vie cet Océan immense où le destin s’engouffre où l’on espère que la douleur se noie dans les abîmes des profondeurs pour ne jamais refaire surface, drame inévitable, douleur mêlée de peur, d’amertume qui entache notre âme. Alors nous avons sans doute raison de pousser nos petits pions et ne pas cesser de croire en la puissance des mots, la beauté, l’amour, l’amitié, le partage ….c’est peut-être la seule règle du jeu pour donner un sens à notre vie, petit courant qui court entre deux bancs de sable, entre deux marées et ce, par tous les temps…et ce avec la même règle pour tous.

  76. La mer chamarrée m’a chaviré et ravivé mes pensées en cascades ce n’était pas ballot ni ballotage je n’étais pas pris en otage dans cet élément liquide qui aurait cherché à me liquider j’étais juste en train de me liquéfier à la seule pensée de cette immensité et je cherchait mon salut y compris dans le moindre chalut qui eut fait du raffut et pas de l’ilotage mais je dois avouer qu’en matière de pilotage je n’étais pas très doué et avait souvent changé de cap au point d’être déboussolé et surtout isolé

  77. Tous les sons des mots
    dans le tumulte des flots
    viennent de nouveau
    laisser entendre l’écho
    du réceptacle des maux

    Bonne et belle semaine aux passagers de l’œil Ouvert et que tous ces mots ici offerts soient un petit havre de réconfort pour tous. La vie comme ce printemps a ses colères, ses folies, ses caprices, autant de barrières qui peuvent sembler infranchissables mais que nous nous devons de surmonter, force est de s’en donner les moyens autant qu’il se peut !

  78. Ils sont bons tes mots Monique…si vrais.

    La Nature a ce quelquechose
    Le doigt se pose l écorce
    Il se sent bien sa force
    Puis l oeil regarde une fleur
    Et l âme chorégraphie
    Sur les sons du coucou
    Des poules et des oiseaux
    Une feuille de menthe
    Pour le palais heureux
    La paupière se ferme
    Laisse passer la lumière
    Instant d éternité
    La Brière sa superbe

  79. Faire pleurer le monde
    des larmes que la mer donne, puis retire en jusant
    de celles qu’un morceau – de musique, de peinture, de cinéma –
    fait enfler entre les plis de l’âme
    jusqu’à éclatement dans les cordes
    Les heures courent ce matin. Elle ne réclame rien. Étrange. Pas faim.
    Les seins eux appellent
    durs de lait
    qu’on tire un trait d’eux qui les allège.
    Et toujours cette paix, cette bouche close et ses yeux qui écoutent.
    Son père jouer de la musique. Traits d’yeux.
    Rassasiés de sons. Musique repaît.
    Nous tétons le monde en quête d’autres nourritures.
    &&&&&&&&&
    Michèle Finck

  80. Quand la mer enfle et se gonfle démesurément
    on sent bien qu’on va vive des plus intensément
    pourtant des mouvements ne sont pas un ciment
    administré par des éléments fort peu cléments

    Ces lames de fond s’aiguisent en appétit
    prêtes à dévorer en surface les plus petits

    Confrontés aux houles majestueuses
    il ne s’agit pas là de rencontres incestueuses

    mais le péril est grand dans ce milieu instable
    où l’on fait le yoyo entrevoyant parfois
    l’immédiat horizon qui se détache

    les creux des reins de la mer ce n’est pas la loi d’airain
    mais la puissance est telle qu’il n’y a pas de drains
    quand déboulent les ondes formées en long train
    on soupire et espère qu’il ne s’agit pas alors d’un grain…blanc

  81. roule roule quand tu déroules tes figures fractales
    et déboule en grondant en masses compactes et frontales
    furie qui entortille mais jamais avec un gout de vanille
    rugissant alors pour la moindre peccadille
    te déplaçant en groupe presque des escadrilles
    tu broies et puis déblaies jouant avec tes proies
    et c’est encore bien pire quand il y a des détroits

  82. déroulements emblématiques de la vague
    contraste avec l’ordonnancement précis
    des fractales que nous offre la nature
    splendeurs et horreurs entremêlées
    dans les constituantes sévères de la vie
    mais force n’est pas toujours violence
    voir dans le roulis des vagues la beauté

  83. Pensées vers l’Océan

    Regard tournés vers la mer
    nos yeux levés vers le ciel
    quand la mémoire parle d’hier
    au goût de miel, au goût de fiel

  84. Mer
    L’écume de tes jours
    Ecrivent les volcans
    Quand ils remuent les têtes
    Et quand ton huile de bain
    Se fait tendre se fait douce
    Comme c’est régalant
    De boire de ton bouillon
    Sans se plonger sa tasse
    Respirer tes embruns
    Surfer l’air dans le ciel
    Mère

  85. Sauve qui peut quand la vague traitresse
    avale tout son saoul comme une ogresse
    ce n’est pas du capitaine la paresse
    mais une conjonction qui aborde
    au point que personne ne saborde
    mais tirer une succession de bordée
    ne garantit jamais qu’on va aborder
    sauf à bon port et totalement entier
    le déferlement ne cesse t il donc pas
    qu’incessantes montée à l’abordage
    soulèvent et emplissent pleinement
    allant jusqu’à retourner les coques
    qui de fait comme fétus s’entrechoquent
    et même les plus aguerris et avertis
    des dangers ces secouristes sublimes
    qu’ensevelit le grand suaire tourmenté

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