étoiles des neiges
pluie d’étincelles
fleurs éphémères
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snow stars
rain of sparks
ephemeral flowers
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
étoiles des neiges
pluie d’étincelles
fleurs éphémères
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snow stars
rain of sparks
ephemeral flowers
la mer s’embrase
d’une nuée de perles
féerie vaporeuse
sans embase la ligne de front se fond presque dans l’inconnu
grisée sur les bleus la lame s’affronte aux verticales
laiteuse à souhait rien ne retient alors d’elle un petit plus
tableau vivant d’une intensité si vive
Comment parler de vrai dans la vue d une vague. …alors peut être que mon doigt sait tapotant le téléphone. …Je le laisse parler. ..
On la croit la dernière
Cette vague qui noir
On se ressent ses souffles
Et puis une autre encore
Auprès de ma petite fille
Allongée tout à plat
Une vertebre cassee
Dans la ville de Nantes
Scintigraphie demain
Déjà un scancer fait
Et quels bonheurs vraiment
Que cette salle de jeux
Les clowns rentrent aussi
Alors sourire aux enfants
Se ressentir tellement vivante
Sans cet hôpital pour enfants
Ma prière verss le ciel
**laisse leurs innocence
Je la hais la souffrance
Demain la toto Belle
Se ressent déjà prête
La Manou au volant
Grand papa vient plus tard
Il est touché coule
Et puis l autisme en soirée
Et le mercredi matin
C est un programme humain
Yahouhhhhhhhhh
Mais il faut tenir en temps
Ce jour devait être cartons et la vague du croisic
Il en fut autrement
Comme la vie décide
Ce soir je pense aux enfanos croisés
Ce jour à l hôpital dans enfants
Quelle belle humanité des professionnels
Ma petite chérie je pense à toi ce soir
Allongée sur ton.lit
Mince de pas de chances
Heureusement la salle de jeux de pièces jaunes
Elle y a donné des sourires
Et Manou fait le clown
Et la sérieuse aussi quand tu te reposes
Et puis les clowns ce matin
Qu on.est humble ma vie
Mais qu est ce que tu m.apprends
Je me donne d aimer
Cela ne te suffit pas?
pour toi petite fille
comme on voudrait faire un pas en arrière mais la vie en décide autrement alors il reste à émettre tous les souhaits du monde et que tous les meilleurs soins possibles lui soient réservés ; pour toi petite fille plein de bisous d’amour.
Au Printemps
Ma chérie
On ira revoir la mer
Tu sais ton petit crabe
Les coquillages jolis
Cet odeur d’évasion
Dans cette petite crique
Quimiac comme c est bon
On ira aussi voir
Les bateaux et les vagues
Le Croisic tant aimé
On mouillera nos pieds
On rira on pouffera
Dès que la vie est belle
Vital de la cueillir
Sans même l’égratigner
Par nos mains hyper douces
C’est »’levivre d’aimer la vie
L’eau source de vie
Vagues immortelles
Souffle de l’intemporel
La vie éternelle
Au ciel des vies
L’astre illumine
Des temps, des perles de lune
Un royaume sur l’incompris
Le souffle est éphémère
Mais l’âme est infinie
Au soir des rives
La fée des courants se meurt
Ressac, renaissance
Au commencement était la terre…
Suspension dans le vent
qui ne rage ni rugit
à peine plus palpable
qu’un léger nuage
mais quand les mugissements
décollent de la plèvre
grande conscience qui s’étend
et pour qui l’oreille tend
de loin aussi peuvent s’entendre
un vrai travail d’orfèvre
or blanc filigrane
La vague c est pour demain
Rentrée tard hier soir
Son évasion à elle
Sa chambre ses repères
Loin de cet hôpital
Son petit corset la tient
L irm mi Mars
Chercher le grand pourquoi
Une C1 cassee sans chute
Juste avant
La vertebre qui grandit
Et laisse unr fissure?
L agirl c est quelque chose
L attente tant nécessaire
Danslevivre au long cours
Autant s aérer le crâne
Pour apaiser son âme
C est pour demain la vague
Pour s’ envoler ses ailes
Planer dessus des vagues
Jouer avec le ciel
Danser avec le vent
Embrasser tout de plein
Les oreilles des positives
Avant de la revoir
Après demain titre chérie
Jouer t embrasser fort
Ton enfance innocente
Bonjour à tous, courage Annick
Merci Thierry
« suspension dans le vent »
Tête ébouriffée d’aigrettes
Comme des pensées
Evasives et fugitives.
J’étais dans le vague
et tous s’obscurcissait
ma vue se rétrécissait
pas au cap de la Hague
je n’irradiais pas de bonheur
pourtant la lumière vint
qui sans faire de moi devin
laissait entrevoir des lueurs
qui avaient une certaine valeur
dans ce filtre ou tamis
pas là où la situation t’a mis
je pouvais compter mes amis
et sans me contenter ravi
mais dans ce presse purée
qui dans la cuisine interne
n’est pas de ceux qui enferment
il y avait déjà de la durée
écarquillant bien grands les yeux
je distinguais entre les étoiles
des sombres trous palpitant
qui déchiraient une part du voile
et me rendaient encore plus aspirant
un ailleurs était donc possible
qui sans me crever les yeux
restait à discerner
Les vacances de Mr Jason Pollock…
ou quand la plume du polochon s’envole
en peluchant !
Les vacances de Mr Jason Pollock ? Jackson Pollock ?
Merci Nours si vous pouvez préciser cette référence.
J’ai beaucoup aimé votre haïku, jo.s.
Énergie de l’esprit
que nul n’entend ici-bas
je lis dans vos yeux
cette force qui déborde en vous
qu’aucun mot ne parvient à traduire
….la toile parfois sait recueillir ce trop plein qui jaillit du plus profond de soi.
C’était un peu succinct, j’avoue… Pour répondre à Jacline :
Jackson Pollock est un peintre expressionniste américain. Son style était notamment basé sur une technique appelée « dripping » qui consiste à laisser couler de la peinture sur ses toiles, voire faire gicler la peinture de son pinceau avec des gestes secs, donnant l’impression d’éclaboussures… comme les photos d’Ossiane.
Et pourquoi « les vacances »… et bien parce qu’à l’instar de Mr Hulot, notre ami aurait pu se laisser tenter par une représentation abstraite d’explosions d’écume.
Merci beaucoup, Nours, pour vos précisions. J’avais fait en effet le rapprochement avec le travail de Pollock et l’écume, mais pas de Jason en vacances pour le clin d’oeil !
Bon week-end à tous les équipiers avec ou sans soleil.
Merci jo.s
Mereçu à chacun pour vos mots
Joli Mio Modus
Les vagues les dénouent
Les gros coups de calcaire
Rincent legetent l âme
Bien trop amidonnée
Par les pépins de santé
Une sonnette d alarme
Pour voir les maux profonds
Et quand elles donnent à voir
Le précieux de levivre
Les vagues gardiennes de paix
Oh elles sont divines
quelques éclats d’embruns de vague
Il tombe ce matin une poudre de neige
les anges dans le ciel font leur ménage
Dépoussiérer le monde est forte affaire
Tu me fais sourire Monique
Les jolis anges blancs
Font les poussières propres
Petits flocons se tombent
Et perlent la vague douce
Comme c est tendre de vie
Un edelweiss de neige
Constellation d’Orion
Efflorescence
Bonjour à tous les visiteurs
en toile de fond
ce n’est pas un piège
beaucoup de mousse
pour ceux qui galègent
j’y ai vu des arpèges en bleu d’azur
des lacrymales qui doucement susurrent
l’incommensurable pas éternel
Flocons délicats qui se maintiennent
tout cela n’a rien d’une antienne
pas de quoi fermer ses persiennes
Remarquables photos…merci