Plage / Beach

Plage / Beach

à l’ombre du pin

des oiseaux de passage

l’heure bleue

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in the shade of the pine

birds of passage

blue hour

24 réflexions sur « Plage / Beach »

  1. L’oiseau de passage te souvient-il Ossiane il y a quelques années nous avions reçu de Bourrache je crois cette merveilleuse chanson de Pierre de la Galite, elle m’est revenue en lisant ton haïku et en admirant cette paisible photo enveloppée d’un nuage de coton. « Je suis un oiseau de passage…. » Elle est si belle.
    ___

    Je me suis posée
    Comme sur l’île aux oiseaux
    Escale passagère
    Dans l’ombre des eaux bleues
    Pour prendre le temps de t »aimer
    ____

  2. …..
    Je me suis attardée
    En une escale passagère
    Sur l’île aux oiseaux
    Dans l’ombre des eaux bleues
    Mon amour pris son envol

  3. Un temps suspendu d’une paix que l’heure bleue révèle
    Temps éphémère à savourer , d’autant plus fugitive

    « L’Heure Bleue » parfum d’enfance qu’un grand parfumeur avait crée pour une maman élégante

  4. « Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs » Montaigne

  5. Nous ne sommes que de passage en ce bas monde
    soyons en sûrs et agissons comme tel car sinon…

    « Une des tâches les plus difficiles données à l’homme est de renoncer à lui-même, au désir de se mettre en avant, à vouloir que le monde corresponde à l’idée qu’il s’en fait »
    Karlfried Gral Dürkheim

    Vaste est le monde et innombrables sont les désirs !

    Dans une culture qui au regard de la nature est entropique et surtout à une propension au démesuré, au déséquilibré, aux excès sans harmonie, les hédonistes de tout poil dévident leurs mantras ; « se faire plaisir et jouir sans entraves, transformer le monde et le mettre à sa pseudo image, agir sur l’environnement et le reste, le climat notamment ».

    Anthropisme désordonné quand tu nous tiens.

    Pourtant cette quête d’une conquête omniprésente et pesante de cet omni, ovni qui veut avoir barre sur tout, comporte plus que des inconvénients, de graves conséquences et des menaces avérées.

    D’abord pour les autres espèces avec qui nous partageons cet espace contraint aux ressources finies, ensuite pour nous même qui nous développons trop vite, au point de devoir faire face aux limites que nous avons érigé malgré l’imagination, le progrès et la fougue créatrice.

    Alors quand vient l’heure du grand choix et qu’il faut en conscience exercer celui-ci il y a fort à parier que c’est plus sur une paralysie que l’on débouche car il y a tant d’intérêts supérieurs individuels en jeu, les ploutocrates d’abord qui gouvernent le monde en sous main, et puis les multi nationales et enfin des gouvernements aux intérêts divergents.

    Trouver l’intérêt supérieur non de l’humanité mais de la terre, de la biosphère n’est pas facile et un chemin où beaucoup se sont cassés les dents, mais il faut avancer, annoncer et surtout renoncer à beaucoup de choses avant cela.

    On peut trouver un écho à cette analyse dans un récent article du Figaro consacré à la pensée d’Alexandre Soljenitsyne sur la fin de sa vie et son rigorisme vieux russe quand il prêchait la tempérance et l’absence d’excès et d’abus pour ne pas convoquer l’hubris, et qu’il souhaitait un juste milieu entre raison et passion, hédonisme et sacrifice.

    Ne pourrait-on également penser à la condamnation énoncée par Pétain de l’esprit de jouissance comme un anathème jeté et sans doute lié aux événements de 36 et la mauvaise image donnée, pour certains, par l’émancipation des foules et aux congés payés.

    Comme si le travail était la seule raison de vivre même si cela doit rester une valeur cardinale.

  6. Te souviens tu amour
    Notre plage sur une page
    Nos regards leurs complices
    D’écrans leurs messagers
    Qui nous font tant de bien
    Quand on aime s’aimer
    Tendre délicatesse
    Que notre fil ses dorés
    Belles enluminures
    Dans ce ciel d’un été

  7. Une plage sous les pins
    Une eau sa belle turquoise
    Des petits monts au loin
    Des formes qui se nagent
    C’est déjà de l’amour
    Quiétude délivrance
    Que ce baiser de l’été

  8. A l’ombre des pins
    Quand les pensées abondent
    La réflexion
    Le lourd bilan d’un passé
    Le lourd bilan d’un présent

    Et….l »espoir d’un futur peu convainquant

    A l’ombre des pins
    Quand le silence est propice
    A la sérénité
    Garder au fond de son cœur
    Foi en un demain meilleur

    A l’ombre des pins
    Goûter les plaisirs de l’été
    L’esprit ouvert
    Ne rien laisser à l’oubli
    Ne pas renoncer au bonheur

    A l’ombre des pins
    Sous un ciel sans nuages
    Se souvenir
    De ceux indélébiles
    Dans le ciel de notre histoire

    A l’ombre des pins
    Regarder encore le ciel
    Scruter l’horizon
    Apprécier soleil et paix
    Trouver une raison de vivre

    …elle existe, elle est possible, il suffit de combattre et de vouloir et d’y croire mais ne pas oublier que les mots sont faciles, les actes plus difficiles…que le cœur a ses raison que la raison ne connaît pas disait Pascal, il parlait essentiellement du point de vue de la croyance mais j’aurais envie de dire du point de vue de l’humain, donnons à la raison un peu plus de valeurs morales c’est-à-dire un petit peu plus de cœur. Tout un nouvel itinéraire à construire pour un autre but que celui actuellement poursuivi dans le monde aveuglément, égoïstement ou par ignorance ou plus gravement encore….

  9. Une plage de sable fin
    Pour s’étendre et se reposer
    Pour de tout vrai

    Dans son intime en dedans
    Selon ses générosités
    A la cueillir la vie *levivre
    Et
    Pour partager de bel vivant
    Transmette en beautés des bontés

  10. Il y a des plages plus musicales que d’autres
    où on échoue…à trouver le silence
    mais le silence intérieur sans nous hanter
    peut venir selon les circonstances
    faut il pour cela afficher de la constance
    ou bien tendre vers la relaxation totale

  11. Ce n’était pas une plage comme une autre
    Elle était déserte et ce n’était pas la mer
    Entre dune et marécage une surface de sable
    Au bord d’un cours d’eau en méandres
    Au loin aucun horizon, un espace fermé
    Entouré d’arbres, particulièrement de pins
    Sur la plage aucun baigneur ni baigneuse
    Plage privée pour les canards et les aigrettes
    Conciliabules d’oiseaux de passage pour l’été
    Blancheur immaculées de plumes pour les uns
    Couleurs étonnantes et variées pour les autres
    Paradis terrestre par excellence sous les pins
    Loin des foules et des cris des enfants
    Lieu de silence et de recueillement
    Je les observe, je les écoute, je les entends
    Je ne bouge pas, je les regarde, je les admire
    Plus haut dans les branches qui s’agitent
    Toute une colonie de hérons cendrés
    En position de guetteurs, majestueux et fiers
    Attentifs au moindre bruit, prêts à s’envoler
    Les arbres sont si hauts, qu’ils semblent être
    Sur le toit du monde, loin de tout prédateur
    Il n’y a au sol, derrière les buissons, silencieux
    Qu’un chasseur d’images immobile, émerveillé.

  12. Le silence est tel
    qu’on peut entendre
    un petit grain de sable
    prendre son bain de vingt deux heures.
    C’est doux de non bruit
    ce vide ses élégances disponibles,
    de belle écoute.
    Le monde ses richesses
    un endroit à l’abri,
    qui savoure ses chances
    de recevoir autant.

  13. L’homme n’est que passage
    Les nuages portent ses rêves
    La vie n’est qu’un souffle
    Restent les mots qui s’égarent
    Quelques émergences de l’âme

  14. Ce n’est pas palm beach ,
    à ces plages on ne peut donner de palmes
    ni Juan les pins ni jouant les séducteurs

  15. Entendez-vous dans les mots
    se déplacer (changer de sens)
    les leçons semblables aux oiseaux
    de ce discours embrumé?
    […]

    Jeux d’oiseaux dans un ciel vide

    Robert Duncan, The Opening of the Field, New York: Grove Press, 1960 ; traduit par Yves Di Manno

    Réf : Site de Poezibao .

  16. les motifs sont comme des cheveux qui se dressent
    la vison vers laquelle on se presse
    des rivages insoupçonnés

  17. @ Annick il faut parfois savoir faire court, ne pas s’accrocher aux parois
    être dans la transparence , merci de tes encouragements …à ne pas saturer 😉 l’espace

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