A Plat Ventre / Face Down

A Plat Ventre / Face Down

mi air mi eau

étendue sur la terre

ton corps ondule

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mid air mid water

stretched out on the earth

your body waving

26 réflexions sur « A Plat Ventre / Face Down »

  1. « Dans le langage sensuel, tous les esprits conversent entre eux, ils n’ont besoin d’aucun autre langage, car c’est le langage de la nature. »
    Fragments d’un discours amoureux – Roland Barthes

  2. Eau Terre Air … éléments d’où la femme en majesté surgit à chaque regard …
    et que Lucien Clergue a tant de fois immortalisée
    Très belle image Merci Ossiane Bonjour à tous en ces temps de vacances
    Arlette

  3. Un petit bijou dans son écrin, une photo très classe . Bravo Ossiane.

    Beauté de deux corps
    Dans le bleuté de la nuit
    La lévitation
    Formes sculptées de l’amour
    Dans l’élégance du tracé

    Bonsoir à tous ceux que la beauté de ce site réunissent et que je retrouve avec plaisir.

  4. abdo men, qu’ils se couchent et on verra après !
    En surface il repose, mais sans nul oreiller
    grand frisson parcourant l’échine
    faisant trembler et sursauter
    ce n’est pas une épine
    allongé et détendu
    il se laisse surprendre
    dans le surplomb géant du souffle créateur
    celui qui génère mouvement
    et annihile volonté
    haut risons pour des risées
    qui dérident et qui vident
    dans cet à plat d’esthète
    qui fait jouer la lumière
    et convoque les éléments
    l’interface est troublée

  5. Il est des ventres creux
    qui essuient les tristes feux
    des misères pas passagères

    il est des ventres pleins
    qui accentuent d’un coup de rein
    une morgue souveraine

    il est des ventres qui appellent des noeuds
    par la fréquence des vibrations
    après l’annulation , l’amplification

    il est des ventres doux
    qui sur des peaux de roux
    donne à voir des taches

    il est des gens qui filent ventre à terre
    comme si leur vie en dépendait
    loupent les paysages

  6. Lisse est le miroir où se profile ton ombre
    Pure est la couleur de ton reflet sur l’onde
    Les courbes épousent les formes d’une silhouette
    En une géométrie parfaitement tracée.

    Sur le sillon où toi et ton double reposent
    Le temps s’arrête et se fige en la beauté
    D’une lumière mirifique à l’orée de la magie
    Toute une réalité se métamorphose.

    La perfection atteint les limites du possible
    Le peintre ne saurait rajouter le moindre trait
    A ce camaïeu de bleus où le ciel et la terre
    S’unissent en un baiser d’apparence éternel.

  7. Dans les ondulations et la surimposition il y avait profondeur et contraste
    la symétrie n’était pas parfaite, la symétrie est rarement parfaite
    pourtant il y avait un certain équilibre entre la colonne d’eau et celle minérale
    qui épousait et arrondissait l’horizon .
    Le plan d’eau n’est jamais un miroir totalement plan comme la mer est courbée
    les images sont déformées, des bandes irisent et partagent une partie du reflet.
    Quand à la ligne de partage c’est une alinéation.

  8. Quand les mots arrivent à exprimer une émotion, il est est doux de pouvoir les partager, et plus encore lorsqu’ils parviennent à séduire, merci Thierry et Leonor.

    Sous le bleu de ta robe
    Auréolé d’azur
    L’empreinte de ton corps
    Bain silencieux
    D’une nymphe égarée
    Dans ce monde lointain
    Où tout semble irréel
    L’eau, la terre et le ciel
    Se sont unis
    Pour accueillir
    Ce corps perdu
    Relier entre eux
    Les éléments porteurs
    D’un hymne à la beauté
    Il a suffi de cette terre d’accueil
    D’un regard, d’une image
    Pour que naisse
    Sous la forme du serpent
    L’ondulation d’un corps
    Aux confins du surnaturel
    Dans une harmonie
    Qui oscille entre ancrage et lévitation
    Du corps et de de l’esprit

    Bonnes vacances, belles découvertes dans ce monde où l’on trouve encore de quoi s’émerveiller pour qui sait voir, regarder et rêver….

  9. JOLIS JOLIS vos écrits,
    merci à vous,
    c’est fort beau Monique,

    Séduisante dans son corps
    Qui l’ondule ses hanches
    Allongée sa coquette
    Elle abreuve le ciel
    D’un tatouage aimant
    Bien au delà des sens
    Dans un monde irréel
    Où la réalité n’est que douce
    Car au plus près des sens
    Qui aiment se vibrer bels

  10. les courbes d’éva naissante
    ne laissent pas voir d’hévéas
    mais elle héla aussi de passage
    l’ombre qui suivait l’onde
    et ainsi s’en retourna

  11. Elle dort au milieu des fougères
    enveloppée d’un voile de bruyères
    Mousses et sphaignes pour litière
    au cœur même des tourbières
    Elle est belle, elle est fière
    Elle s’invente, elle se pose légère
    Fée ou princesse….mystère !!!

  12. J’ai du mal avec « à plat ventre » pas seulement affaire de constitution mais aussi
    parce que ça me fait penser à ceux qui rampent, devant les autres ou les situations !

    Ce n’est pas dans ma nature de m’aplatir dans la sujétion, droit comme un i je préfère vivre et mourir debout que couché dans la boue, la fange, pas que je néglige la terre, la glèbe, celle de la plèbe, celle de mes origines et de mes ancêtres, laboureurs !
    Mais l’horizontalité me semble parfois manquer singulièrement d’horizon, certes la verticalité est plus souvent synonyme de horions mais il ne s’agit ni de fierté mal placée ni d’agressivité.

    mais campé non sur des positions inexpugnables il s’agit de tenir tête et de faire face au mépris de classe, à la bêtise et l’ignorance, deux plaies rares et plutôt cultivées ces derniers temps, au pays des incivilités parfois morbides (toujours ce ventre des conflits qui se nourrit et grossit démesurément).

    Puissions nous penser avec nos neurones intestinaux, un récent livre allemand best seller en parle me semble t il ?

    Bref depuis les serpents (avec ou sans pattes) et d’autres animaux pas toujours sans queue ni tête, en passant par la figure symbolique de l’ouroboros, j’ose dire et clamer que je ne baisse pas facilement les yeux, nourrit d’opprobre et d’histoires de soumission, je ne suis pas celui qui courbe l’échine, pas pour se singulariser mais juste pour défendre cette notion de l’honneur, de la parole et du respect de ma dignité d’homme qui hélas fut trop souvent bafouée dans le passé.

  13. Parfaitement raison Thierry , courber l’échine, baisser la tête, ramper, s’incliner, se mettre à genoux autant dire se mettre à plat ventre c’est abdiquer lâchement, chacun qui soit-il ne doit pas adopter cette position négative….mais toujours positiver… même se mettre en position de défense c’est admettre que l’on est en danger, se protéger certes mais garder la tête haute -:)) aujourd’hui c’est la chaleur qui est agressive, j’adopterai volontiers la position horizontale à l’ombre au bord de l’eau !

    Non pas à plat ventre
    Mais à plat dos en somnolence
    Pieds en éventail
    Dans la fraîcheur d’un courant d’air
    Prendre le temps de souffler

  14. il y avait eu le ventre de Paris, les paris étaient ouverts
    les ventres creux ou plats racontaient certaines histoires

    oui je me suis emporté hier, comme un torrent de mots parfois
    la générosité de la spontanéité qui n’empêche pas de rembobiner le film
    de nos vies et de regarder les devis que nous propose l’existence

    on peut ramper pour sauver sa vie , dans la boue sous les balles
    mais quand c’est signe de soumission et de contrainte alors…

    Je vais Monique te raconter une histoire véridique

    Un de mes instituteurs en CM1 , M Clément, à l’école du petit Chambord à Sceaux, aux allées de Trévise dans les années 60 nous tint à peu près ce langage: il avait été dans les camps et avait eu la vie sauve en se mettant à plat ventre, était ce dans une chambre à gaz, je ne sais plus, c’est loin, mais cela nous bouleversa d’avoir en direct ces mots si forts !

    et puis l’état de mon genou gauche depuis la rupture en 2011 du tendon rotulien
    et la perte de flexion n’autorise plus depuis longtemps la génuflexion
    déjà que c’était pas ma tasse d’ athée 😉

    Pour ronfler c’est sur que sur le dos la baleine sort sa bosse

  15. @ Thierry, les mots de ton dernier commentaire étaient si forts qu’ils ne pouvaient être qu’alimentés de vécu et d’expérience, je l’avais ainsi ressenti. Bon dimanche.

  16. Ah les péripéties ne scient pas la branche d’où nous venons
    et ce chemin de mémoire que j’entretiens à l’orée d’un bois
    je te raconterai d’autres histoires une autre fois Monique
    de résistance et de Gestapo,
    de gestes magnifiques et
    de geste d’une noblesse absolue

    Merci Monique
    je suis tripale … mais ça me propulse encore dans la vie 😉
    l’humour est ma consolation

    tant d’amis sont partis
    tant de personnes ont été si formidables
    tant de femmes si aimantes
    tant de souvenirs en méritent pas d’être oubliés ni passés par pertes et profits

    Seule la vie donne la force, le vécu c’est autre chose que la fiction
    la friction, l’affliction et des mots pour le dire et le faire ressentir

    pourquoi ais je si souvent mal au ventre
    si ce n’est parce que mes morts me parlent !

  17. coucou Thierry,

    ma plume plongée dans son encre longtime,
    pour *levivre au plus près, le temps de cet été,
    et surtout, chut, un secret,
    privée d’internet sur les lieux de vacances,
    dommage pour partager de vrai de vrai…

    Allongée sur le sable doux
    Sa plume a reposé
    Longtime,
    Ses lourds et ses profonds
    Et là vois là
    Tout juste sortie de ses encres de vie
    Qui se repose encore ce jour
    Avant la reprise de son jeune homme autiste
    Demain pour sa rentrée
    Après ces temps de vacances
    Il y a des temps pour vivre de vrai de vrai
    Et penser en soi en intime
    Il y a d’autres temps possibles
    Pour vivre de vrai de vrai et partager ses mots

    et, psss, Monique,
    merci d’avoir partagé avec Thierry,
    tes mots jolis peuvent réanimer tellement,
    et je sais de quoi je parle…

    JE VOUS EMBRASSE!

    Ossiane, belle expo encore,

    et à vos réveils vos plumes de chairs d’âmes de cœurs, qui me manquaient…

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