forêt d’émeraude
au coeur de l’arabesque
l’eau pure
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emerald forest
in the heart of the arabesque
pure water
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
forêt d’émeraude
au coeur de l’arabesque
l’eau pure
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emerald forest
in the heart of the arabesque
pure water
Trop contente pour toi Ossiane et pour nous tous en voyant réapparaître cette photo originalement prise un peu comme si tu nous offrais là un petit coin de paradis pris dans le bon angle .
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« Elle refait surface
Entre émeraude et couleur sable
L’image d’eau claire
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Un petit espace de fraîcheur par les temps qui courent n’est pas pour nous déplaire. Biz Ossiane.
une eau clair et limpide
un ciel opaque et voilé
entre les deux le mystère
Touchée de votre vigilance et de votre hâte à retrouver ces photos !
Un titre bien prémonitoire sans le savoir pour une photo publiée il y a une dizaine de jours.
La vie reprend son cours paisible pour le bonheur de tous, à vos belles plumes, bises à vous et bonne soirée 🙂
Ossiane
l’eau range en fresques ce qui tient presque du mirage et la pelure agrège en arpèges
Encore merci à toi Ossiane je t’embrasse
J’ai sous la brume
installé mon transat
buvant les heures chaudes
sur un sable cuisant
transité dans l’imaginaire
afin de ne percevoir
que les bienfaits de la fraîcheur
la beauté de l’alentour
et sur l’eau tranquille
posé en silence
quelques mots parfumés
par l »humus de la forêt
laissé vagabonder mes rêves
sur la toile encore vierge
du miroir des eaux
où semble se profiler
le reflet d’une gestation
au sein de l’eau pure
un tableau d’une vie
libérée des contingences du réel
mettant en exergue
une scène emprunte de sérénité
l’eau, les arbres, la terre et l’air
harmonie naturelle en couleurs sublimée
la vie dans sa pureté originelle.
Merci Ossiane pour tes fenêtres sur la beauté du monde…
Reflet irisé,
Brume en canopée,
Harmonie
d’un matin d’été.
Dans la courbe s’inscrit le temps envers et contre tout
Dans la tourbe s’écrit la couleur du passé
Dans la bourbe finit souvent la vie qui piège
au boomerang de la plage
point de piétineurs
juste le silence d’une brume
Simple, beau, naturel, épuré, minimaliste, vintage .
Arabesque tranchante
entre le réel et le reflet
Double face d’un même regard
Très beau Salut à tous Arlette
John Boorman fit jouer son blondinet de fils dans une geste amazonienne certes pas un joyau du cinéma contemporain mais plein de curiosité
les reflets scintillent
sur nos corps allongés
nos doux sourires
—
l’horizon se noie
Dans l’angle d’un regard
les couleurs se fondent
dans le reflet d’un miroir
vision d’un monde parcellé.
Orée du bois
pas chemin de croix
mais croisée des chemins
minute où se joue le destin
Aime érable
Sans éraflures
Tronc sain
pas du Tronçais
polygone quasi parfait
pour courbe prononcée
Angle arrondi
Reflets assombris
Futaies reverdies
ciel et mirage
les brumes matinales
diabolo cuivre
Au calice des rêves
J’irai boire cet élixir
Ami je t’invite
Pour en goûter le parfum
D’une limpide eau pure
ce n’est pas la rosée qui teinte la plage
c’est peut être le quartz rose dont le pouls trépidant
donne envie en rythme de partir à la nage
dans la conque qui donne la proue à la coque
pourvu que quiconque ici ne se défroque
on sent bien la cuisine pointer à coup de toque
Les arbres se mirent
Dans le bleu du ciel
Que le sable en rosit
il est bien tendre de délicat son joli, cet haïku…
Magnifique photo ainsi que toutes les autres..
Bravo
Pat
c’est absolument magnifique. Et inspirant. Merci !