une vague
un instant de légèreté
un songe
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a wave
a moment of levity
a dream
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
une vague
un instant de légèreté
un songe
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a wave
a moment of levity
a dream
Brume du Matin
Les Cicatrices de la Nuit
Tendres Complices
Complète transparence
Pale effervescence
Je regarde la vie qui passe…
Un battement de cils
Dérive bleue
Le chuchottement d’une vague
La pensée s’évade…
vivre l’instant
ressentir de la mélancolie
s’asseoir un temps
Sur les bords de l’eau cheminent nos pensées…. jusqu’au vertige, les mots nous retiennent et sur la terre ferme s’ancrent nos illusions et nos espoirs….
Un voile de brume
Sur le noir feston de la vie
Les mots parfois se taisent
Quand notre raison s’égare
Et qu’un seul instinct protège
Pourtant aux heures les plus sombres de la vie, chacun s’applique et brode à sa façon un rêve d’espérance.
Bonsoir Ossiane, dis-nous que tu vas bien je t’embrasse.
vide
la brume a laissé entrer
tous les songes
une poignée d’herbes
de la buée sur mes syllabes
un profil au loin
âme épiée
d’un battement de cil
mirage
horizon bien dégagé
aucun doute ne me ronge
quelques herbes à écarter
épis pas épié
ne fait pas
les oiseaux pépier
ajoncs courts
donne courage
sans jamais rage
Sous son voile diaphane
la terre dissimule sa splendeur!
je serai patient
Diaphane , sa robe légère
effleura mes yeux
depuis la brume m’ensommeille
Les yeux se papillotent
Tout est si tendre discret
La paupière s’embrume
D’une jolie goutte de ciel
Amarinés sont les oyats
saluant le vent de hola
pas de branle bas de combat
âme qui vive
comme herbe folle
jamais ne foule
sur la belle rive
sauf la drôle
de houle qui roule
non ce n’est pas un gag
pas un morceau d’ébriété
qui dans sa brièveté
noierait tout chagrin
et je relis cet Haïku, il est très joli,
en le lisant,
je ressens le mouvement de la vague,
tendrement sa beauté
et les ondes sont belles
Et je ferme les yeux
Mon cil couve mon âme
D’un battement à moi
Au plus près en amour
Au plus profond en Là
Le vertige se donne
Mouvements intérieurs
La beauté sa céleste
A *levivre en ciel
De belle brume douce
Qui se vit belles ondes
Et la main doucement
Ecarte les hautes herbes
D’un mouvement d’un cil
Vertige la brume douce
Et voilà que lumière
Perce et se donne en coeur
De retour d’une évasion depuis longtemps espérée, l’âme garde et gardera longtemps cette impression de plénitude
___
Immensité de l’émotion
quand le regard découvre
l’inimaginable beauté
d’un site d’élégance
Instant somptueux d’émerveillement
pour une intemporalité de l’extase
Autour des grands lacs
Dans les jeux d ‘ombres et de lumières
les mots alors, laissent place au silence
____
« Les plus beaux des tableaux sont dans l’oeil du peintre,
battements de cils à jamais perdus. »
Hubert Haddad
Je n’ai jamais foulé les souvenirs
ils sont ceux qui peuvent me soutenir
quand l’espoir manque et la vision sombre
éclairent soudain le tableau
d’une lumière enchanteresse
Belle citation Jo.S de Hubert Haddad dans ce joli roman le peintre d’éventail je suppose comme celle-ci : « Peindre n’a d’autres significations qu’un prolongement indéfini du regard »
Un auteur extraordinaire, c’est un bonheur de se promener également parmi les Haïkus du peintre d’éventail….
« Réécrits et repeints sur les éventails délavés par un raz-de-marée destructeur, ces poèmes sont un peu la mémoire du vent. On pourrait faire une théorie de ces éventails. Contentons-nous de battre des cils sur les quelques centaines de clins d’œil qu’ils disséminent, sereins, cocasses ou pathétiques, comme autant de points de vue d’un jardin disparu »
et je pense aux mots d’Annick :
« et je ferme les yeux
Mon cil couve mon âme… »
« Rien dans ce brouillard
ne se distingue du brouillard
hors la couleur bleue »
___
« La vue qui baisse
un peintre dans la brouillard
cherche ses couleurs »
___
« Montagne égarée
le naufrage d’un nuage
ce sont ces bruines »
Hubert Haddad
merci Jo.S pour ce retour vers Hubert Haddad
un petit clin d’œl à Thierry et que les souvenirs continuent d’éclairer de façon lumineuse et oui « enchanteresse »ces tableaux qui se sont inscrits en notre mémoire
Merci à Ossiane de m’avoir donné cette envie folle d’aller voir les grands lacs d’Italie il y a déjà quelques années, mon émerveillement fut à la hauteur de l’espérance que tu avais fait naître en moi. Je t’embrasse.
Vieillir ,..
C’est , lorsqu’on s’assoit , face à la mer
entendre de plus en plus de voix ,
de plus en plus de voix , aujourd’hui disparues
défuntes , éloignées , séparées , éloignées ,
avalées dans l’écume du tic tac du sablier
ce temps , implacable , impartial , qui nous otes
Ou nous apporte…
Veillir , c’est ,
De plus en plus de vide , mais,
cruel paradoxe ,
Se moins en moins d’espace.
La mer se retire.
Elle a apportée son lot.
Son lot d’éternité
son lot de mouvement ,
Pérpétuel , incessant ,
Qui nous informe sans recommandé
De notre condition de passagers.
Veillir , c’est un peu ça ,
Face aux marées , montantes , descendantes ,
Entendre , de plus en plus , chaque fois , chaque année,
De voix absentes
Disparues , ou intermittentes,
dans nombres qui restent ,
elles sont moins présentes quoique plus nombreuses.
Un rai de soleil sur l’estran nous ramène ,
des souvenirs , si tendres images
Qui nous disent comme ,
comme l’absurdité qu’elles soient passées,
et qu’elles ne reviendront plus.
Le vent d’Iroise plisse nos yeux
On est ni bien , ni mal ,
On est ce qui nous reste
Veillir c’est juste parfois ,
Souvent,
Ne pas mourrir,
Pas encore
Un peu plus lent , à me lever
à m’arracher du songe
Un peu plus lucide sur le vide autour
Qui ne m’aidera pas à repartir.
Le vent un peu me chante reste !
Mais la marée s’est inversée
Elle me dit Rentres ! Il n’est pas l’heure !
Que dans mes bras je te receuilles
Et que ta voix rejoigne enfin
Les choeurs de houle ou un jour ton chant
Se melera à ceux ,
Absents.
Veillir c’est repartir
Seul , le plus souvent
Ni gai ni triste
En t’attendant.
vieillir
et souhaiter
réentendre des voix disparues
quand des regards si complices
C’est beau Fauki.(Et oui, bientôt un an de plus …et moi aussi d’ailleurs)
Une belle chanson « viellir » de Jean-Marie Vivier au lien (voir la vidéo au au lien ):
http://www.dandelotmije.com/article-jean-marie-vivier-est-un-des-plus-grands-chanteurs-fran-ais-et-pourtant-quasi-inconnu-pourquoi-59127783.html
quel chemin suivre?
brume et silence.
Très joliment dit Annick !
Merci .
Oui , veillir c’est aussi parfois , des moments de grace…
Retrouvailles , aussi
Et , le temps qui passe , le vent qui souffle
Ne nous enlèves pas tout.
Des reves , tetus , comme le lierre
Des fetes , ensembles
Sans aucun calcul ,
De belles anciennes présences
Merci la vie.
Avec l’âge, choisir ses miroirs
Bienveillants, intelligents
Miroirs de l’âme
et je vous lis,
vieillir,
je ne vais pas dire
que sa tranquille
c’est un peu étrange de vieillir
de parfois ne pas se reconnaître
ou si peu
ou ne vois que soi au plus près
finalement dans le prismeMerci
dans un miroir qui nous change
mais quand l’essentiel
en tout Là
garde de bels essentiels
dans l’âme paisible
des rêves doux des grâces
des bontés en beautés
comme c’est une sensibilité douce
de vieillir
ensemble
retrouvailles
complices
d’un regard bon son tendre
Merci la vie
et je vous cite fauki, et je vous remercie, vous et chacun,
c’est tendre de belle page, merci Ossiane.
Fouler l’herbe rase
digue fragile,
remparts de feston
aller au-devant du rêve
la tête dans les nuages
s’immerger dans le silence
et le temps du saut d’un poisson
refaire surface
suivre le mouvement des ronds sur l’eau
voir s’effacer les lignes
les flouter dans le paysage
retrouver le monde des songes
avancer sans s’en apercevoir
et néanmoins sentir l’incroyable pouvoir
de l’envoûtante évasion des promenades au bord de l’eau
ou ne voir que soi au plus près
finalement dans le prisme
merci pr votre indulgence
et la correction faite par vtre œil
j ai reposé des phrases friturées sur mes lignes/
Devant
Je regarde la brume
Et de bels songes
Se cueillent
Dans mon filet mignon
Mes yeux se ferment
Te voient
reprise : erreur de note, poème à garder sur cette note « à Mes Pieds »
____
Il faisait à peine jour, je ne voyais rien
le brouillard avait tout enveloppé
je restais là à regarder
Je n’avais pas froid
et cet endroit me convenait
quelques mouvements lents de vagues
et cette impression de ne rien attendre
tout était là dans ce grand silence
une douce sensation de bien-être
celle que l’on éprouve au réveil
après une longue nuit de repos
peu à peu des formes sont apparues
des lignes et des courants
de gris plus ou moins clairs,
des ombres, des restes de nuit,
puis l’arrivée progressive de la lumière
Et la renaissance, celle d’un paysage
sortant des brumes de l’aube,
les sons semblaient venir de très loin,
des voix sourdes à peine audibles,
un bruit de fond encore timide
au travers d’un voile de mousseline
sur la ligne blanche de l’horizon ;
ambiance feutrée d’un matin brumeux,
ambiance ouatée d’un matin heureux
instant très court mais tellement intense.
C’est joli, Monique,
la durée n’y fait rien,
la qualité de l’intensité vit tellement,
j’aime ta phrase, et je la cite,
*instant très court mais tellement intense
Non ce n’est pas
le royaume des songes
à mes pieds qui s’étend
pourtant si on y pense
dans les rides qui dansent
avec l’herbe qui se tend
aucune doute ne ronge
le lumineux éclat
Ce n’est pas cet écran sombre qui masque
que de loin peut venir la bourrasque
pourtant le calme est là, bien plat
buvard de brume
la mer boit le silence
dune en sommeil
à l’échelle des sens
un pas en la demeure
de l ‘être connecter
sentiment de liberté
Fouler l’herbe de la côte
Le pas lent, indécis
Dans cet espace sauvage
Où la solitude est au rendez-vous
Errer sans vraiment comprendre
Comment nous sommes arrivés ici
Dans cette contrée noyée de brume
Dont on ne perçoit à peine l’horizon
Découvrir cependant un lieu sublime
En ce qu’il n’a rien de remarquable
Si ce n’est son silence et son éloignement
Percevoir sans le nommer une sorte de mystère
Qui tient l’âme et le cœur en émoi
Face à ce rien qui devient peut-être
Ce que nous étions venus chercher
Introuvable nulle-part ailleurs
Et là offerte comme une évidence
Dans le plus grand dénuement qui soit :
La rencontre avec soi-même
c’est joli, Monique,
alors des mots vont me venir,
me semble, ma plume commande,
émue je la laisse faire…
Certains rêvent de voyages
Quand ils seront en retraite
D’autres s’éternellent voyages
N’en finissent pas de s’être
Et encore ce soir
Voyage au fond de certain
Mystère de la vie
Solitude d’ici bas
Et pourtant chaud dedans
Le cœur en âme bonne
Ne prend pas de coups de froids
Juste parfois des larmes
Car le chagrin d’aimer
Peut être si tenace
Quand la taille de l’âme
Dépasse l’entendement
Se mettre là
Longtemps
Pour tenter
De s’atteindre
Parfum ivre
De *levivre
tes mots Annick sont venus et ils sont venus très beaux parce que pleins d’amour et de vérité.
merci à toi, bonne nuit ainsi qu’à ceux et à ceux qui avant d’aller dormir viennent faire un petit tour ici au bord du rêve….
….je ferai bien moi aussi d’aller dormir, je vois double -:))
pour moi, ces heures d’autour de minuit,
en silence en paix, dans les bonheurs d’écrire me laissent éveillée,
mais je vais aller aussi dormir tantôt…
BONNE NUIT pour chacun,
et en passant, canaille, je berce les hamacs…
Quand autour de midi
Des songes sont leurs bels
La pétille habite l’œil
Et frémit coins de lèvres
Le doux plaisir de vivre
Son habité joli
Apporte aux coins des yeux
De belles rides émues
Qui vivent les émotions
Pures et si vivantes
Que les songes en frimousses
Tatouent le corps son doux
« Les mots que l’on a pas dits sont les fleurs du silence »
Proverbe japonais
___
Instant de douceur
Aux confins des souvenirs
Les liens maternels
Les yeux se ferment
Et dans un songe
Ressentent si fort
Que le lien maternel
Il faut *levivre
Pour comprendre
Ce que cela enserre
les mots que l’on n’a pas dits son peut-être ceux qu’on auraient dû dire avant qu’il ne soit trop tard….
est on jamais sûr de l’ouvrir au bon moment ?
s’adapter aux situations, écouter, ne pas juger
et puis aussi livrer des messages d’amour
parce que tout le monde en a besoin
qu’il n’y en aura jamais assez
et qu’il y a tellement de nécessiteux
mais pas pour la raison que Talleyrand
postulait
…tes mots sont tellement justes Thierry entendons-les .
Bonsoir et bonne soirée à toi et à tous.
C’est fort beau, Thierry et je te cite:
***s’adapter aux situations, écouter, ne pas juger
et puis livrer des messages d’amour
parce que tout le monde en a besoin
qu’il n’y en aura jamais assez…
je te remercie Thierry, pour ces mots,
coucou Monique
sans t’oublier Ossiane, et chacun.
Je vous embrasse avant d’aller embrasser la mer, pour le temps de sa gym, ce soir.