comme une orange
soleil du bout du monde
battement d’ailes
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like an orange
sun from other side of the world
beat of wings
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
comme une orange
soleil du bout du monde
battement d’ailes
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like an orange
sun from other side of the world
beat of wings
Que j’aime ces couleurs !
Magique !
L’orange-jaune du soleil en harmonie avec ce cyan rosé est splendide !
Tout est parfait , du mouvement des vagues en valeur par les reflets
jusqu’à la complémentarité de la verticale du phare avec l’horizontalité de la surface de l’eau !
Une image splendide !
Quand le soleil joue
Au chat et à la souris
S’envole l’oiseau
Au cap où finit la terre
Pharos se dresse dans la nuit des temps
quêtant un peu de lumière
au soleil qui fuit
Un oeuf mais pas de Dali ni de délit
une courbure du ciel, une sur-épaisseur
et le globe se déforme , se distord, se déporte sur le rouge
Ô mage
Sanguine
Dire qu’un point aime, en prime a pour image un autre point, aime
Par ce voyage qui transforme Là-Haut en Ici
Signifie
Que le quadrilatère Là-Haut Ici Aime Aime’
Est Tout, sauf un Parallelogramme.
İ μ α ́ γ ο ς
Far, a Way…
Couleurs et nuances
Impromptus du crépuscule
Peintre de la nuit
Sur la grande toile du ciel
L’horizon est venu scinder
La texture du ciel et de la mer
Jeu d’ombre et de lumière
Petites vagues sur l’eau
Sous l’espace grandiose des cieux
Le phare, le soleil et l’oiseau
Trois formes bien distinctes
Pour un tableau pris sur le vif
Dans l’éphémère de l’instant
Dans la beauté des couleurs
D’un soleil qui s’enfuit au loin
Une scène en mouvement
Sur les ailes d’un oiseau
Qui déjà trempe ses plumes
Dans l’encre noire de la nuit
Abandonnant sa course vers le soleil
Reste le phare impassible
Comme le manche d’un bilboquet
Sur lequel l’orange ne se posera plus
Puisque lentement elle glisse vers le couchant
Entre-y
La raison, vérité
Au pied des cécités
Entre-y
Disciple de l’Amour
La conscience est tourment
Et la pensée ferment
Entre-y
Gravis la pierre sonore
Entre la baie et le port
De mes contemplations
Entre-y
L’effort est volonté
Des transfigurations
La parole n’est cité
Que pour filer le temps
Et le cri et le souffle
Et le murmure latents
Entre-y
Que la raison demeure
Cette semence engendrée
Et les saisons qui meurent
En soi, lambeaux cendrés
Ô pèlerin errant
Le chant universel
Là-haut tout là-haut
Dans les embruns, le sel
La souffrance, le chaos
Tout là-haut, tout là-haut
Ni porte, ni préau
Céleste chant
Quarante-neuf feux
Et la chandelle
De l’initié
Et la lumière
Absente
Une photo.
Tout là-haut, tout là-haut
Ô pèlerin errant
Ce chant universel
C’est l’âme, ses trémolos
Nos murmures en écho
Phare away from meeeeeeeeee
Voilàààààààààààààààà, bonne journée!
L’ambiance d’un blues
Aux confins de l’horizon
Entre ciel et mer
Une énergie, une mer veille
L’ovale perle
Le phare pointe
L’envol
des coms ont été perdu c’est dommage
l’inspiration reviendra
L’ombre enveloppe le soir
Le soleil disparaît avec lenteur
Ciel couleur de lauzes
Eaux d’or et d’argent
L’heure est à la mélancolie
Le silence pèse sur la nuit
Les pensées s’égarent
Frôlent le chagrin
Et les sanglots retenus
Ont un goût du spleen
C’est le jour qui s’éteint
L’horizon qui s’efface
Là-bas au loin très loin
C’est ce quelque chose
Qui nous échappe
Et qu’on voudrait retenir
Un soleil qui roule et qui s’en va
Comme une balle qui dévale
Sur la pente du lendemain .
Un oeuf couleur d’orange
au nid du ciel!
Quel oiseau va naître?
—————————–
Ossiane,
une très belle sequence de photos de ce phare.
Elles font rêver, comme si nous attendons quelque chose de l’infini.
UNE FORT BELLE IMAGE!
quelques mots déposés disparus, mais c’est un détail…
DOUX JOUR POUR CHACUN.
merci pour vos jolis mots écrits.
« Voici encor de l’heure qui s’argente,
mêlé au doux soir, le pur métal
et qui ajoute à la beauté lente
les lents retours d’un calme musical.
L’ancienne terre se reprend et change :
un astre pur survit à nos travaux.
Les bruits épars, quittant le jour, se rangent
et rentrent tous dans la voix des eaux. »
Rainer Maria Rilke
Peut-être aimerez vous aussi cette poésie de Rilke ce « souffle par lequel les mots respirent » écrivait Jacques Lacarrière en parlant de poésie
Ce n’est pas l’oeuf de Colon mais de la colonne
sans concert il glisse vers son nid qu’il va rejoindre
imperceptiblement la course se prolonge au ras des flots
les vaguelettes ne rongent pas le soubassement
Le feu est à l’orange mûr
à l’horizon pas de mature
la maturité vient quand dure
l’expérience harassante
des embruns qui fouettent
et claquent dans le petit soir
ne pas se précipiter de peur
de dégringoler d’un piédestal
Il y avait ce désir fou d’aller au loin
Découvrir là où lorsque j’étais enfant
Je croyais être le bout du monde
Là où le mystère ne pouvait être dévoilé
Qu’au sommet d’un phare au milieu de l’océan
Là-bas où tout s’arrête, où tout bascule
A l’horizon comme une frontière énigmatique
Limite infranchissable au dessus du vide
Passage obligé vers ce portail qu’on voudrait franchir
Malgré le flou crépusculaire de l’inconnu
Là où le soleil se couche, là où la lumière se noie
Là où peut-être un autre monde existe
Comme l’envers de notre décor, d’une autre vie
Qu’il est beau l’imaginaire de l’enfance
Qui met le paradis hors de notre vue
Là où rien ne peut prétendre détruire le rêve.
La suite nous apprend mais trop tard sans doute
Qu’il n’est de paradis, que ceux que l’on invente.
que ceux que l’on s’invente…
Contemplation devant ce monde
Qu’une illusion transcende
Où le soleil est une orange,
Le phare, un veilleur de nuit
L’oiseau, un ange noir
Une vision étrange et sans repère
Où le silence est un langage
Derrière des mots prononcés
A voix basse avec parcimonie
Pour ne rien abîmer
Ou même seulement altérer
Ce paysage rendu irréel
Qu’on caresse de son âme
Pour l’habiter discrètement.
Un périscope pointe …serait-ce un signe ?
dans ce bout du monde où le soleil -lune
poisson -lune
rêve en mer
Au croisement il y a le risque de l’éblouissement
quand du ciel disparait le bleuissement
et pour voir plus loin on se hisse
sans peur en montant dans les drisses
protéger est naturel et sans artifice
les feux brillent et c’est tout
ils remplissent justement leur office
soleil en zénith
cette semence engendrée
chandelle à neuf queues
Il est moins ovoïde , qui l’a roulé dans la main; une bille brillante