Phare away / Far away

Phare Away / Far Away

comme une orange

soleil du bout du monde

battement d’ailes

 

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like an orange

sun from other side of the world

beat of wings

 

25 réflexions sur « Phare away / Far away »

  1. Que j’aime ces couleurs !
    Magique !
    L’orange-jaune du soleil en harmonie avec ce cyan rosé est splendide !
    Tout est parfait , du mouvement des vagues en valeur par les reflets
    jusqu’à la complémentarité de la verticale du phare avec l’horizontalité de la surface de l’eau !
    Une image splendide !

  2. Un oeuf mais pas de Dali ni de délit
    une courbure du ciel, une sur-épaisseur
    et le globe se déforme , se distord, se déporte sur le rouge

  3. Ô mage

    Sanguine
    Dire qu’un point aime, en prime a pour image un autre point, aime
    Par ce voyage qui transforme Là-Haut en Ici
    Signifie
    Que le quadrilatère Là-Haut Ici Aime Aime’
    Est Tout, sauf un Parallelogramme.

    İ μ α ́ γ ο ς

    Far, a Way…

  4. Sur la grande toile du ciel
    L’horizon est venu scinder
    La texture du ciel et de la mer
    Jeu d’ombre et de lumière
    Petites vagues sur l’eau
    Sous l’espace grandiose des cieux
    Le phare, le soleil et l’oiseau
    Trois formes bien distinctes
    Pour un tableau pris sur le vif
    Dans l’éphémère de l’instant
    Dans la beauté des couleurs
    D’un soleil qui s’enfuit au loin
    Une scène en mouvement
    Sur les ailes d’un oiseau
    Qui déjà trempe ses plumes
    Dans l’encre noire de la nuit
    Abandonnant sa course vers le soleil
    Reste le phare impassible
    Comme le manche d’un bilboquet
    Sur lequel l’orange ne se posera plus
    Puisque lentement elle glisse vers le couchant

  5. Entre-y
    La raison, vérité
    Au pied des cécités

    Entre-y
    Disciple de l’Amour
    La conscience est tourment
    Et la pensée ferment

    Entre-y
    Gravis la pierre sonore
    Entre la baie et le port
    De mes contemplations

    Entre-y
    L’effort est volonté
    Des transfigurations
    La parole n’est cité
    Que pour filer le temps
    Et le cri et le souffle
    Et le murmure latents

    Entre-y
    Que la raison demeure
    Cette semence engendrée
    Et les saisons qui meurent
    En soi, lambeaux cendrés

    Ô pèlerin errant
    Le chant universel
    Là-haut tout là-haut
    Dans les embruns, le sel
    La souffrance, le chaos
    Tout là-haut, tout là-haut
    Ni porte, ni préau
    Céleste chant
    Quarante-neuf feux
    Et la chandelle
    De l’initié
    Et la lumière
    Absente
    Une photo.

    Tout là-haut, tout là-haut
    Ô pèlerin errant
    Ce chant universel
    C’est l’âme, ses trémolos
    Nos murmures en écho
    Phare away from meeeeeeeeee

    Voilàààààààààààààààà, bonne journée!

  6. L’ombre enveloppe le soir
    Le soleil disparaît avec lenteur
    Ciel couleur de lauzes
    Eaux d’or et d’argent
    L’heure est à la mélancolie
    Le silence pèse sur la nuit
    Les pensées s’égarent
    Frôlent le chagrin
    Et les sanglots retenus
    Ont un goût du spleen
    C’est le jour qui s’éteint
    L’horizon qui s’efface
    Là-bas au loin très loin
    C’est ce quelque chose
    Qui nous échappe
    Et qu’on voudrait retenir
    Un soleil qui roule et qui s’en va
    Comme une balle qui dévale
    Sur la pente du lendemain .

  7. Un oeuf couleur d’orange
    au nid du ciel!
    Quel oiseau va naître?
    —————————–
    Ossiane,
    une très belle sequence de photos de ce phare.
    Elles font rêver, comme si nous attendons quelque chose de l’infini.

  8. UNE FORT BELLE IMAGE!

    quelques mots déposés disparus, mais c’est un détail…

    DOUX JOUR POUR CHACUN.

    merci pour vos jolis mots écrits.

  9. « Voici encor de l’heure qui s’argente,
    mêlé au doux soir, le pur métal
    et qui ajoute à la beauté lente
    les lents retours d’un calme musical.

    L’ancienne terre se reprend et change :
    un astre pur survit à nos travaux.
    Les bruits épars, quittant le jour, se rangent
    et rentrent tous dans la voix des eaux. »

    Rainer Maria Rilke

    Peut-être aimerez vous aussi cette poésie de Rilke ce « souffle par lequel les mots respirent » écrivait Jacques Lacarrière en parlant de poésie

  10. Ce n’est pas l’oeuf de Colon mais de la colonne
    sans concert il glisse vers son nid qu’il va rejoindre
    imperceptiblement la course se prolonge au ras des flots
    les vaguelettes ne rongent pas le soubassement

  11. Le feu est à l’orange mûr
    à l’horizon pas de mature
    la maturité vient quand dure
    l’expérience harassante
    des embruns qui fouettent
    et claquent dans le petit soir
    ne pas se précipiter de peur
    de dégringoler d’un piédestal

  12. Il y avait ce désir fou d’aller au loin
    Découvrir là où lorsque j’étais enfant
    Je croyais être le bout du monde
    Là où le mystère ne pouvait être dévoilé
    Qu’au sommet d’un phare au milieu de l’océan
    Là-bas où tout s’arrête, où tout bascule
    A l’horizon comme une frontière énigmatique
    Limite infranchissable au dessus du vide
    Passage obligé vers ce portail qu’on voudrait franchir
    Malgré le flou crépusculaire de l’inconnu
    Là où le soleil se couche, là où la lumière se noie
    Là où peut-être un autre monde existe
    Comme l’envers de notre décor, d’une autre vie
    Qu’il est beau l’imaginaire de l’enfance
    Qui met le paradis hors de notre vue
    Là où rien ne peut prétendre détruire le rêve.
    La suite nous apprend mais trop tard sans doute
    Qu’il n’est de paradis, que ceux que l’on invente.

  13. Contemplation devant ce monde
    Qu’une illusion transcende
    Où le soleil est une orange,
    Le phare, un veilleur de nuit
    L’oiseau, un ange noir
    Une vision étrange et sans repère
    Où le silence est un langage
    Derrière des mots prononcés
    A voix basse avec parcimonie
    Pour ne rien abîmer
    Ou même seulement altérer
    Ce paysage rendu irréel
    Qu’on caresse de son âme
    Pour l’habiter discrètement.

  14. Un périscope pointe …serait-ce un signe ?
    dans ce bout du monde où le soleil -lune
    poisson -lune
    rêve en mer

  15. Au croisement il y a le risque de l’éblouissement
    quand du ciel disparait le bleuissement
    et pour voir plus loin on se hisse
    sans peur en montant dans les drisses
    protéger est naturel et sans artifice
    les feux brillent et c’est tout
    ils remplissent justement leur office

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