Expiration / Exhalation

Expiration / Exhalation

vivre et mourir

les filaments d’un rêve

dernier souffle

 

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live and die

filaments of a dream

last breath

 

35 réflexions sur « Expiration / Exhalation »

  1. elles se poussent les unes les autres
    elle s’agrègent mais ne s’abrègent
    elles voudraient jouer des arpèges
    pour autant elles ne s’allègent
    les allèles en parallèle pour les biques
    et un souffle court sur les alandiers
    qui percent et bercent le recours
    pourtant il n’y a pas de moufle
    et dans les rangs on ne moufte
    c’est un acte final comme un pacte
    il rassemble ça dernière énergie
    avant le surgissement de la parque
    qui va lui provoquer l’attaque
    il n’y a pas d’intrados où glisser
    les tiges menues se sont plissé
    mais la toile mortuaire ne vont tisser

  2. qu’est ce qui se déchire dans le suaire
    catafalque qui n’obscurcit la flaque
    tandis qu’accourent les ultimes émissaires

  3. Ultime qui sort de l’intime
    ce n’est pas un ralliement
    il a laissé ses impedimenta
    la libération vient alors
    pas visible au premier abord
    serein et détaché il va toucher

  4. ce n’est pas le sort qui allège l’existence
    tandis que bat le beat, exit la stance
    début de la fin, on n’est plus dans la constance
    il y a plus d’une tour à Aigues mortes
    et parfois ça se termine de la sorte

  5. Entre le premier souffle et le dernier souffle…..la VIE
    avec ses surprises et ses moments délicieux…..
    pas pressée qu’elle arrive à expiration…
    je viens de respirer l’air des bords de Loire,
    j’ai inspiré très fort, pour en garder tous les bienfaits….
    le coeur et l’âme emplis de couleurs, emplis de bonheur.


  6. pile-poils … est-on sûrs …
    tonsure en rase-mottes
    coiffe-heures et tant temps

    heu…

  7. Se laisser aller
    Dans la liberté de s’être
    Celui qui connaît cela
    Peut s’en émerveiller
    Car les bras de l’amour
    C’est un souffle son pur
    Quitté le sol de terre
    Si encombré souvent
    De devoirs leurs immenses

    Se laisser aller
    Etre
    Un essentiel son beau

  8. est ce pire que l’action, de ne rien faire et que d’attendre que vienne le moment
    et ce pire qui n’est jamais certain puisqu’il faudrait en être sur
    alors avec ou sans miroir on devrait pouvoir le capter

  9. Toute la campagne s’était transformée
    L’automne doucement œuvrait à pas lents
    Dans les jardins colchiques, asters, dahlias…
    Donnaient encore quelques notes colorées
    Les feuilles timidement jaunissaient
    Le sol trempé par des pluies abondantes
    Regorgeait d’eau, de limon et de boue
    Les exhalations de terre et de mousse
    Parfums enivrants en cette saison
    Nous accompagnaient dans nos promenades
    Le ciel prenait des couleurs d’aquarelles
    Mariant avec grâce les bleus, blancs et gris
    Entre les nuages brillait le soleil
    Expiration des rayons de l’été
    Douce et belle saison avant le froid
    Où l’eau partout embellit la nature
    Mer, Océan, fleuve, étang et ruisseau
    Autant de miroirs qui reflètent la beauté
    Matins frileux sous les brouillards bleutés
    Voiles légers pour des ombres chinoises
    Rosée perlante sur les bords du chemin
    Atmosphère de rêve au plus beau du jour
    Où l’on aimerait suspendre le temps
    Le temps de l’amour, le temps du désir
    Parce que la nature respire la joie d’être
    Peut-être plus encore en cette saison
    Qui nous rappelle que le temps, le temps passe….

  10. Sale saison disait en guise d’exhalaison …une touffe d’herbes
    qui en avait assez de servir de pouf
    ce n’est pas de la salaison
    mais il y a de quoi monter sur le rouf
    à force de voir ces chairs séchées
    Edison avait inventé l’usage du carbone
    en guise de filament
    brûlé par tous les bouts
    salé par les embruns
    dessalé par les étreintes lascives
    lessivé par les pluies
    desséché par le vent
    les tiges rabougris n’en pouvaient mais…
    et c’était pitié que de les voir tortillées
    on n’en ferait pas une galette
    le temps de la roulette était passé
    ils demandaient une trêve
    et retenait un semblant de souffle

  11. L’escale à tort qui nous avait fait monter dans les tours
    mais c’était sans compter avec le compte à rebours
    le décalage était pour bientôt
    pas de décalques du vent à claque
    la baston avait donné le ton

  12. La roue des saisons tournaient follement
    mais aussi inexorablement
    nous avions eu notre ration de soleil
    et quand la plaine meurt dorée
    s’effacent bientôt l’espace d’un instant
    tous les signes de ce travail
    que l’homme a perpétué

  13. Jolis jeux de mots Thierry dont toi seul a le secret et qui en période automnale prend des couleurs adaptées et nous transportent au plus haut dans le plaisir de te lire, sans pour autant utiliser d’artifice ni d’escalator bravo !

  14. c’est bon de vous lire, vous de chacun, je vous embrasse…

    Expirer inspirer
    C’est le travail d’une vie
    Pour conserver son souffle

  15. Filaments de de vie , filaments de soie
    Instants précieux de la vie qui va
    Quand le vent mauvais soufflera

  16. J’apprécie vos photographies.
    Puis-je vous mettre dans ma section « liens poétiques » (blogroll) ?
    (Je n’attends rien en retour)

  17. C’est beau l’automne sous le soleil, l’eau s’étire comme une coulée de métal en fusion et les prairies répandent sur le sol leurs longues chevelures jaunies du soleil de l’été, les arbres jouent les peintres sur toile de fond azurée…
    ______

    Filons le temps brin par brin
    Tissons la vie au fil du temps
    Laissons le vent resserrer les liens
    Dans le bon sens lisser les fibres
    Modeler les oyats en Zostères
    La chevelure des nymphes de l’océan
    Dans la trame de l’existence
    Croiser la soie et le lin
    Bouillonner le tulle et le crin
    Broder sous les embruns
    Le ruban de Möbius
    Et chaque jour sous le peigne
    Caresser la vie comme on coiffe un enfant.
    ____

    Bonjour Ossiane, pourrais-tu me dire ce que signifie le mot « marran » qui se trouve cité dans tes mots clés ? j’espérais trouver la réponse dans les commentaires mais à moins d’être passée à côté je n’ai pas trouvé. Merci, bonne fin de semaine, je t’embrasse.

  18. j’aime beaucoup tes mots que je cite, Monique:

    * Caresser la vie, comme on coiffe un enfant.

    c’est une fort belle image!

    et comme tes mots m’inspirent…

    Passer sa main dedans les herbes
    Se frissonner ensemble les yeux du ciel
    Ressentir la vie tout de soi
    C’est de la magie ces instants là

  19. Annick, Je ne m’étonne pas que tu aies aimé ce vers, geste tendre et doux d’une mère et comme l’enfant quoi de plus précieux que la vie qui mérite bien cette tendresse et cette douceur pour la voir encore plus belle avec un regard d’amour au fond des yeux.

  20. Qui va donc souffler ainsi sur ses braises
    et attiser l’exhalation dans l’exaltation
    qui va consumer le temps à la baisse

  21. Oui Monique, j’allais justement te répondre;) Je vois quer tu as fait les bonnes recherches:)
    Bien sûr Olivier, vous pouvez mettre le lien vers moi, merci beaucoup!
    Merci pour tous ces beaux poèmes; il va falloir que je songe à publier une nouvelle image sans doute ce soir:) Bonne nuit à vous!

  22. …..oui parce qu’un oyat tout seul c’est ridicule pour sauver la dune, encore que… il suffit de quelques rhizomes…c’est l’union qui fait la force disait Esope dans les enfants désunis du laboureur repris ensuite par La Fontaine dans le vieillard et ses enfants donc regardons sur la dune ployer les oyats sous le vent.

  23. Tu ris, homme de bien, mais tu écopes aussi
    sans toucher à une quelconque bosse
    tu ne sais si tu te fais rosser ou arroser

    merci Monique mais les mots sans jeu ce ne serait plus je

    Tu vis, homme de rien, mais tu dénotes aussi
    sans effleurer l’épicarpe et flatter le grain
    tu caresses le sein avec soin

  24. Vivre et mourir
    Le scénario d’une vie
    Avant son dernier souffle
    Et quand la tête ses maux
    La crise de foi se soulève
    Le corps las hurle fort
    La médecine aide
    Déjà à aller mieux
    Pour *levivre en corps
    Ce petit temps sur terre
    Son chemin son petit coeur
    Au pays de son âme
    Car quand aimer sa vie
    Se veut son petit matin
    Son gai son élégant
    Le foie va un peu mieux
    Et la foi se porte bien
    Ses petites valeurs en Là
    Dosirésolfami
    Dans l’acte d’aimer aimer

  25. Comme
    « le fleuve qui suit son cours symbolise le temps qui s’écoule sans retour » F.CHENG
    ____

    Ainsi va la vie, ainsi va le temps
    Au flux des ans s’en vont
    Les jours inexorablement
    Chaque jour qui passe
    Est une victoire sur la vie
    ____

    Bonsoir et bonne nuit à tous, à demain j’espère pour un nouveau jour.

  26. et quand la médecine consultée, permet déjà un soir plus serein en migraine moins forte et en foie moins retourné, tant de cumuls de chocs successifs…
    c’est un soir déjà plus en vie,

    Et à le regarder ce soir encore
    Et à m’émerveiller tout bas tout haut
    Pour la splendeur de tout son être
    A ce gars autiste qui est mon fils
    Il est vraiment son singulier
    Et comme la vie à ses côtés
    Il suffit juste de s’adapter
    Et quand c’est au moment de son top
    Qu’une place se tend pour lui sa vie
    C’est dur beaucoup un peu encore
    Toutes ces années à tant lutter
    Tellement accompagner souvent
    Et puis c’est quand le simple est
    Qu’il faut bien plus se séparer

    Le sort de l’enfant finalement
    De chaque parent
    Quand l’oisillon peut s’envoler
    Le parent reste seul dans son nid

    Et c’est la vie
    Et les oyats bercent la vie
    Et la mer roucoule ses aises
    Et le petit vent souffle à l’oreille

    La vie la vie
    Elle continue

    Mais comment retrouver encore
    Un aussi grand son sens de vie
    Qu’accompagner un être fragile
    C’est pourtant là le sens de la vie

    Bonsoir Monique et chacun! faites de beaux rêves! une pâquerette pour vous flirter le bout du nez, vous chatouiller la nuque tendre, éternuer des pluies de fleurs…

  27. Une très belle série, servie par des noirs et blancs délicats et subtils. J’aime particulièrement celle ci, effréné et Eole. Je reviendrai sur votre blog, que je découvre aujourd’hui.

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