bassin des nymphéas
la douce exubérance
bientôt ne sera plus
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waterlily pond
sweet exuberance
soon will no longer be
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
bassin des nymphéas
la douce exubérance
bientôt ne sera plus
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waterlily pond
sweet exuberance
soon will no longer be
Boire jusqu’à plus soif
A la source de l’espoir
Encore une fois
Belle promenade Ossiane , errance au bord de l’eau, en marge des saisons, écrire c’est errer au travers des mots et des images, être un errant dans l’aventure de la vie parfois même en dehors du temps dans l’abondance des richesses de la Nature, merci de nous entraîner dans tes pas.
Que dis-tu derrière les mots?Que dis-tu?Que dis-tu?
Les poèmes sont papiers de l’ombre
Le sais-tu?Le sais-tu?
La lumière, fruit de nos sourires
Mais Ris-tu?Me lis-tu?
La dernière fois, à cœur perdu
M’aimais-tu?rêvais-tu?
La poésie comme saule pleureur
Chute sur nos âmes ses bulles de vers
Vis-tu tes chagrins à l’envers?
Vis-tu mes récits noirs et blancs
La dernière fois, dans ton regard
Il y avait la neige et le froid
L’hiver s’en est allé je crois
M’aimeras-tu feu d’art
M’aimeras-tu jeu d’eau
L’autre jour tu disais, demain…
Mais que dis-je derrière mes mots sombres?
Les poèmes sont papiers de l’ombre
Même sans être écrits de nos mains
Le sais-tu?Le vis-tu?
Tu es toujours en voyage
A courser tes questionnements
L’autre jour, tu disparaissais
Tu reviendras demain…
Reviendras-tu demain? (c’est mieux!!)
goulûment
à pleines mains
dans le marécage des origines
l’amour sans vis-à-vis
en retournement de la poche d’encre
toutes soies mêlées
ils s’essoufflèrent
pour se remiser
et s’entendre dire
le vent
qu’il était toujours là
Cette image me fait penser à l’abondance de végétation du parc de la maison de Giverny de Monet, le lac de nymphéas sans doute…
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Torrent de verdure
Chaos de la profusion
Le débordement
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Au lac des nymphéas il confiera son trop plein de vie, s’abandonnera dans les eaux tranquilles, puisera à la source de la vie une dernière fois avant de s’endormir et laisser couler en lui sa sève au ralenti….
Avant ton départ
le ciel voguait dans tes yeux
je ne savais pas
le bassin des nymphéas
les carpes à travers l’eau bleue
Avant ton départ
le saule vibrait dans la brise
je ne savais pas
Il est des voyages lointains
dont on ne revient jamais
Toutes ces années
les couleurs en noir et blanc
depuis cette dernière fois
Le bassin des nymphéas
les carpes à travers l’eau sombre
cependant, un jour
les couleurs en mille couleurs
pourquoi ce jour là?
Non ce n’est pas à Giverny Monique mais dans le parc de Cheverny:)
Les grands yeux noirs de mon fils
un bassin de nymphéas
le bleu puis le jaune
les carpes rouges zigzaguent
l’ombre reverdit
Bonjour Ossiane , je suis trop bavarde , je vais faire une cure de silence à Moulinsard
Vois au loin là bas,
Au bassin des nymphéas,
si la nymphe est là.
Merci Ossiane pour le lieu dit de ce bel arbre à ceci près d’une syllabe, j’y étais presque :), j’y suis passée il y a très peu de temps. Bonne semaine
>Non pas du tout May, laisse aller ta belle plume autant que tu le souhaites:)
> Le retour aux belles racines Monique, on n’y échappe pas, j’aime beaucoup ce lieu 😉 …
>Amitiés à Leila et Regard qui nous comblent de leurs jolis mots!
La bise à tous!!
un hâvre de paix !
Le château de Cheverny a inspiré Hergé pour la création du château de Moulinsart , il apparaît pour la première fois dans l’album : le secret de la licorne. Je m’ apprête à le relire …Bonne semaine à tous!
Attention May en vous promenant dans le parc du château de Moulinsart pour y découvrir l’arbre d’Ossiane, de ne pas vous trouver nez à nez avec Brutus, il a depuis toute une meute près du château;)
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Comme il était beau le monde
A cet endroit précis où vous étiez
Dans l’écume presque automnale
Témoins d’un jaillissement étrange
Geyser sorti des entrailles de la terre
Laissant retomber dans les eaux sombres
Une encre verte où tremper votre plume
Cascade de feuilles et de mots
Scène d’une beauté émouvante
Où la terre, l’eau, les fleurs, les arbres
Communient ensemble à la Nature
Se fondent, se mêlent perdant tout repères
D’une normalité qui les indiffère
L’arbre coule, l’eau boit, le temps s’arrête
Les feuilles s’éclaboussent une dernière fois
Demain rien ne sera plus comme aujourd’hui
Rien ne sera plus comme avant
Il faudra lâcher prise et faire silence.
____
Bonne soirée à tous
La dernière fois que nous nous vîmes
ce n’était pas au dessus des abimes
j’avais suscité cette rencontre
qui n’allait pas à l’encontre
de nos convictions les plus intimes
ce n’était pas pas un jeu de mime
la dernière fois que nous parlâmes
c’était sans doute mus par l’âme
un désir tenaillant d’échange
de ceux que l’on range
dans ses souvenirs les plus chers
même si ce n’est en bord de Cher
La dernière fois que nous épelâmes
ces mots hachés sortis de leur contexte
c’était avec le souci d’en dire peu
mais bien de faire revenir les jours heureux
des moments de ceux qui attestent
que nos coeurs se soulèvent sous la lame
La dernière fois ce fut un adieu
oui mais pas aux armes
de longue date avait sonné l’alarme
il fallait bien se quitter et pas des yeux
l’image ancrée resterait fidèle
La dernière fois renvoie au côté définitif de la chose
il n’y a aura plus de prochaine, pas de reproche ni de haine
c’est ultime atome insécable, qui va couper le câble
on a été relié et on s’est lu comme à livre ouvert
pourtant l’usure a gagné, une forme enclavée
cette césure ne vient pas d’une sinécure
ces instants partagés ne nous on pas fait enrager
il y a dans la rupture consommée de quoi vous assommer
et pourtant ce fut la fin de l’histoire
pas celle de Fukuyama
alors un mal pour un bien
l’inéluctabilité a surgi
et puis ce fut ainsi
mais de cet adieu, ne plaise qu’il en fut ainsi et pas autrement
il y avait un avant comme il y aurait un après
déterminante charnière de la page qui se tourne
ce fut la toute dernière fois
et pourtant je n’y crois pas
–
Jour après jour
de jour en jour
juin
tire à sa fin
Chaque matin
j’entrouvre
l’écrin
Y trouver
des sonorités
des vestiges
du temps d’avant
Je me perds
Je chute
J’y trouve rien
A chaque fois
j’me dis
« c’est la dernière fois »
/1 … /2 ..
/30
pour un mois de juin
Réflexion
d’un matin
de juin
« bientôt ne sera plus »
je gobe
donc
la minute
qui se présente
–
La dernière fois
que je l’ai vu
Il me disait adieu
au millieu du pont
qui traversais la rivière
Il partais pour son voyage
Les yeux un peu tristes
la bouche ferme
——-
Ill m’a dit adieu
au milieu du pont
il a marché lentement
et tout d’un coup
la nebline du fleuve
l’a englouti
et s’a fermé sur lui
pour toujours
———-
je suis restée sur le bord
les yeux en larmes
l’âme en sanglots
Le coeur en peine
————————
la derniere fois ….
La dernière fois
C’était
Le 24 juin
21H35
Mais d’abord
C’est…
Il n’y a pas de
Notion de temps
Pour secouer sa plume
De son encre d’aimer
tendre jour!
Tu me berces
Ma vie
Dis Ô moins
Le sais tu
Tes mains
Me font du bien
Elles me chantent
La vie
Au revoir
La dernière fois
De se voir
Avant une prochaine fois
C’est d’un douloureux tel
La dernière fois de se voir
Autant ne pas le savoir
Se dire juste aurevoir
Et se vivre chaque jour
Comme son aujourd’hui
Qui se vit en amour
Quand on aime que lui
Sur le pont, il ne fait très froid, doux son tendre,
je suspends mon hamac et je me niche, de vous,
sur ce pont rutilant, oùtant de vie se vit pour de vrai,
hein?!
j espère que cela va mieux Thierry, que ta convalescence bonne…COUCOU OSSIANE, capitaine de nous dévergondés, mon encre , peux pas la retenir, elle se coule s’en coule s’écoule s’écroule aussi, car ainsi va la vie…
je vous embrasse!
Merci Annick , j’ai repris le chemin du travail depuis un mois et demi
la rééducation continue et les progrès avec, pas très disert en ce moment
ça compense des moments de trop forte présence
merci de tes nouvelles, matelot Thierry!
Zénitude où la vie grouille, silence habité par le chant matinal des bêtes à plumes, par la note nocturne des grenouilles, par le bruissement des feuilles tout au long de la journée.
Je me pose un instant, je goûte…
Thierry
qu’est-ce qu’il a eu avec toi mon cher ami Thierry?
Je vois que tu es en convalescence.
Je te souhaite le meilleur.
Merci Neyde, c’est très gentil à toi, une rupture du tendon extenseur du genou, plus de marche pendant plusieurs mois et je ne coure pas encore, mais ça va nettement mieux.
« Et quand partira le jour du dernier voyage
quand partira la nef qui jamais ne revient
vous me verrez à bord et mon maigre bagage
quasiment au, comme les enfants de la mer. »
Antonio Machado
Statue Collioure Juin 2012