La Dernière Fois 1 / Last Time 1

La Dernière Fois 1 / Las Time 1

bassin des nymphéas

la douce exubérance

bientôt ne sera plus

 

• • • •

 

waterlily pond

sweet exuberance

soon will no longer be

 

32 réflexions sur « La Dernière Fois 1 / Last Time 1 »

  1. Boire jusqu’à plus soif
    A la source de l’espoir
    Encore une fois

    Belle promenade Ossiane , errance au bord de l’eau, en marge des saisons, écrire c’est errer au travers des mots et des images, être un errant dans l’aventure de la vie parfois même en dehors du temps dans l’abondance des richesses de la Nature, merci de nous entraîner dans tes pas.

  2. Que dis-tu derrière les mots?Que dis-tu?Que dis-tu?
    Les poèmes sont papiers de l’ombre
    Le sais-tu?Le sais-tu?
    La lumière, fruit de nos sourires
    Mais Ris-tu?Me lis-tu?
    La dernière fois, à cœur perdu
    M’aimais-tu?rêvais-tu?
    La poésie comme saule pleureur
    Chute sur nos âmes ses bulles de vers
    Vis-tu tes chagrins à l’envers?
    Vis-tu mes récits noirs et blancs

    La dernière fois, dans ton regard
    Il y avait la neige et le froid
    L’hiver s’en est allé je crois

    M’aimeras-tu feu d’art
    M’aimeras-tu jeu d’eau
    L’autre jour tu disais, demain…
    Mais que dis-je derrière mes mots sombres?
    Les poèmes sont papiers de l’ombre
    Même sans être écrits de nos mains
    Le sais-tu?Le vis-tu?

    Tu es toujours en voyage
    A courser tes questionnements
    L’autre jour, tu disparaissais
    Tu reviendras demain…

  3. goulûment
    à pleines mains
    dans le marécage des origines
    l’amour sans vis-à-vis
    en retournement de la poche d’encre

    toutes soies mêlées
    ils s’essoufflèrent
    pour se remiser
    et s’entendre dire
    le vent
    qu’il était toujours là

  4. Cette image me fait penser à l’abondance de végétation du parc de la maison de Giverny de Monet, le lac de nymphéas sans doute…
    ______

    Torrent de verdure
    Chaos de la profusion
    Le débordement
    ____

    Au lac des nymphéas il confiera son trop plein de vie, s’abandonnera dans les eaux tranquilles, puisera à la source de la vie une dernière fois avant de s’endormir et laisser couler en lui sa sève au ralenti….

  5. Avant ton départ
    le ciel voguait dans tes yeux
    je ne savais pas

    le bassin des nymphéas
    les carpes à travers l’eau bleue

    Avant ton départ
    le saule vibrait dans la brise
    je ne savais pas

    Il est des voyages lointains
    dont on ne revient jamais

  6. Le bassin des nymphéas
    les carpes à travers l’eau sombre

    cependant, un jour
    les couleurs en mille couleurs
    pourquoi ce jour là?

  7. Les grands yeux noirs de mon fils
    un bassin de nymphéas

    le bleu puis le jaune
    les carpes rouges zigzaguent
    l’ombre reverdit

  8. Merci Ossiane pour le lieu dit de ce bel arbre à ceci près d’une syllabe, j’y étais presque :), j’y suis passée il y a très peu de temps. Bonne semaine

  9. >Non pas du tout May, laisse aller ta belle plume autant que tu le souhaites:)
    > Le retour aux belles racines Monique, on n’y échappe pas, j’aime beaucoup ce lieu 😉 …
    >Amitiés à Leila et Regard qui nous comblent de leurs jolis mots!
    La bise à tous!!

  10. Le château de Cheverny a inspiré Hergé pour la création du château de Moulinsart , il apparaît pour la première fois dans l’album : le secret de la licorne. Je m’ apprête à le relire …Bonne semaine à tous!

  11. Attention May en vous promenant dans le parc du château de Moulinsart pour y découvrir l’arbre d’Ossiane, de ne pas vous trouver nez à nez avec Brutus, il a depuis toute une meute près du château;)
    __

    Comme il était beau le monde
    A cet endroit précis où vous étiez
    Dans l’écume presque automnale
    Témoins d’un jaillissement étrange
    Geyser sorti des entrailles de la terre
    Laissant retomber dans les eaux sombres
    Une encre verte où tremper votre plume
    Cascade de feuilles et de mots
    Scène d’une beauté émouvante
    Où la terre, l’eau, les fleurs, les arbres
    Communient ensemble à la Nature
    Se fondent, se mêlent perdant tout repères
    D’une normalité qui les indiffère
    L’arbre coule, l’eau boit, le temps s’arrête
    Les feuilles s’éclaboussent une dernière fois
    Demain rien ne sera plus comme aujourd’hui
    Rien ne sera plus comme avant
    Il faudra lâcher prise et faire silence.
    ____

    Bonne soirée à tous

  12. La dernière fois que nous nous vîmes
    ce n’était pas au dessus des abimes
    j’avais suscité cette rencontre
    qui n’allait pas à l’encontre
    de nos convictions les plus intimes
    ce n’était pas pas un jeu de mime

    la dernière fois que nous parlâmes
    c’était sans doute mus par l’âme
    un désir tenaillant d’échange
    de ceux que l’on range
    dans ses souvenirs les plus chers
    même si ce n’est en bord de Cher

    La dernière fois que nous épelâmes
    ces mots hachés sortis de leur contexte
    c’était avec le souci d’en dire peu
    mais bien de faire revenir les jours heureux
    des moments de ceux qui attestent
    que nos coeurs se soulèvent sous la lame

    La dernière fois ce fut un adieu
    oui mais pas aux armes
    de longue date avait sonné l’alarme
    il fallait bien se quitter et pas des yeux
    l’image ancrée resterait fidèle

  13. La dernière fois renvoie au côté définitif de la chose
    il n’y a aura plus de prochaine, pas de reproche ni de haine
    c’est ultime atome insécable, qui va couper le câble
    on a été relié et on s’est lu comme à livre ouvert
    pourtant l’usure a gagné, une forme enclavée
    cette césure ne vient pas d’une sinécure
    ces instants partagés ne nous on pas fait enrager
    il y a dans la rupture consommée de quoi vous assommer
    et pourtant ce fut la fin de l’histoire
    pas celle de Fukuyama
    alors un mal pour un bien
    l’inéluctabilité a surgi
    et puis ce fut ainsi
    mais de cet adieu, ne plaise qu’il en fut ainsi et pas autrement
    il y avait un avant comme il y aurait un après
    déterminante charnière de la page qui se tourne
    ce fut la toute dernière fois
    et pourtant je n’y crois pas


  14. Jour après jour
    de jour en jour
    juin
    tire à sa fin

    Chaque matin
    j’entrouvre
    l’écrin

    Y trouver
    des sonorités

    des vestiges
    du temps d’avant

    Je me perds

    Je chute

    J’y trouve rien

    A chaque fois
    j’me dis
    « c’est la dernière fois »

    /1 … /2 ..
    /30
    pour un mois de juin

    Réflexion
    d’un matin
    de juin
    « bientôt ne sera plus »

    je gobe
    donc
    la minute
    qui se présente

  15. La dernière fois
    que je l’ai vu
    Il me disait adieu
    au millieu du pont
    qui traversais la rivière
    Il partais pour son voyage
    Les yeux un peu tristes
    la bouche ferme
    ——-
    Ill m’a dit adieu
    au milieu du pont
    il a marché lentement
    et tout d’un coup
    la nebline du fleuve
    l’a englouti
    et s’a fermé sur lui
    pour toujours
    ———-
    je suis restée sur le bord
    les yeux en larmes
    l’âme en sanglots
    Le coeur en peine
    ————————
    la derniere fois ….

  16. La dernière fois
    C’était
    Le 24 juin
    21H35
    Mais d’abord
    C’est…
    Il n’y a pas de
    Notion de temps
    Pour secouer sa plume
    De son encre d’aimer

    tendre jour!

  17. C’est d’un douloureux tel
    La dernière fois de se voir
    Autant ne pas le savoir
    Se dire juste aurevoir
    Et se vivre chaque jour
    Comme son aujourd’hui
    Qui se vit en amour
    Quand on aime que lui

  18. Sur le pont, il ne fait très froid, doux son tendre,
    je suspends mon hamac et je me niche, de vous,
    sur ce pont rutilant, oùtant de vie se vit pour de vrai,
    hein?!

    j espère que cela va mieux Thierry, que ta convalescence bonne…COUCOU OSSIANE, capitaine de nous dévergondés, mon encre , peux pas la retenir, elle se coule s’en coule s’écoule s’écroule aussi, car ainsi va la vie…

    je vous embrasse!

  19. Merci Annick , j’ai repris le chemin du travail depuis un mois et demi
    la rééducation continue et les progrès avec, pas très disert en ce moment
    ça compense des moments de trop forte présence

  20. Zénitude où la vie grouille, silence habité par le chant matinal des bêtes à plumes, par la note nocturne des grenouilles, par le bruissement des feuilles tout au long de la journée.
    Je me pose un instant, je goûte…

  21. Thierry
    qu’est-ce qu’il a eu avec toi mon cher ami Thierry?
    Je vois que tu es en convalescence.
    Je te souhaite le meilleur.

  22. Merci Neyde, c’est très gentil à toi, une rupture du tendon extenseur du genou, plus de marche pendant plusieurs mois et je ne coure pas encore, mais ça va nettement mieux.

  23. « Et quand partira le jour du dernier voyage
    quand partira la nef qui jamais ne revient
    vous me verrez à bord et mon maigre bagage
    quasiment au, comme les enfants de la mer. »

    Antonio Machado
    Statue Collioure Juin 2012

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