décapité
son âme au vent de neige
douleur de feu
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beheaded
his soul to the snowy wind
pain of fire
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
décapité
son âme au vent de neige
douleur de feu
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beheaded
his soul to the snowy wind
pain of fire
Dans son corps blessé
Coule sa force de vivre
Vainqueur de l’orage
ils attendent
impavides
à la lisière
les farfadets du bout du monde
que neige et douleur
en leur astreinte
douce et sensuelle
accomplissent la décapitation dernière
l’ultime clap du feu
pour accéder
en une ultime fulgurance
à la matrice du crâne
Cette image troublante dans sa beauté autant que dans sa cruauté car la vie est ainsi m’a amenée à puiser dans les poèmes de Pablo Neruda , je vous invite à lire cet extrait d’un poème très beau : Non seulement le feu
» Ah ! oui, je revois,
ah tes yeux fermés
comme au-dedans remplis de clarté noire,
ton corps entier comme une main ouverte,
comme une blanche grappe de la lune,
et notre extase,
quand un éclair nous tue,
quand un poignard vient blesser nos racines
et une fulgurance ouvrir nos chevelures,
et quand
nous revenons
peu à peu à la vie,
comme si du naufrage
nous revenions blessés
parmi les algues rouges et les pierres
(……)
Pablo Neruda dans Los versos del capitan traduit par Claude Couffon
En écho, Monique…
Foudroyé, pendant l’été
Esseulé, l’hiver venu.
Il garde son coeur au chaud.
Force de vie au printemps,
et ses feuilles renaitront…
Trés beau texte de Neruda…
belle journée de soleil,
mes mots se poseront ce soir…
dehors appelle pour se recapiter…
perdre la tête
dans le silence blanc
d’un rêve de neige
mes pensées vers toi chère Ossiane
blés sûrs ou blés mûrs, prêts à être coupés
quand surgit du destin la lame qui entaille
et fait jaillir de nous quelque nouvelle faille
ce n’est pas chaloupé que l’on part groupé
ce qui fait que soudain on défaille
pas seulement affaire de détails
on offre au vent son large poitrail
et il s’engouffre comme sur le foirail
ce qui touche et renverse
ce n’est pas qu’affaire de certitude
et puis il y a cette soudaine solitude
ce qui douche et qu’on verse
ça provoque un débat interne
plus le même après qu’avant
il y a un élément fort de changement
épreuve qu’on subit tête haute
mais parfois les bras nous en tombent
et nous voilà ballot et puis ballant
ce n’est pas de cette sorte de ciment
qui effrite la conscience en trombe
en trompe l’oeil cela peut agir souterrainement
modifiant pourtant même imperceptiblement
un état qui évolue donc sous la contrainte
mais on ne peut se faire armure contre tout
ainsi vient la perception
qu’infaillible nous ne sommes
ni incassable ni trop résistant
puisqu’à mesure qu’on se tend
défilent en boucle l’inconstant
trop tard il faut faire face
même si c’est parfois de guerre lasse
et puis on sait que beaucoup passe
la neige se tasse, on rapetasse
mais les marques sont là
au plus profond de la chair
et même enfouis elles parlent encore
Meurtrissures et taches
laissent un glacis en lacis
on a beau avoir la peau dure
parfois la vie est bien vache
cela peut nous laisser indécis
et mettre à rude épreuve
nos plus solides convictions
pourtant cela intime raidissement
mais aussi adaptation à l’environnement
blanche de lune
en ton armoirie de guingois
tu sangles
tes rotules sans chair
au psodedonium
des adaptations lentes
l’oiseau des pendus de Villon
se retire
carapace durcie
par le cri
sans corne ni raison
de l’ordre propre à souhait
lieu immensément clos
à la mesure des rires
soulevés par la burle
Il est un paysage qui relate à la fois
La beauté et la laideur
Tout comme la vie faite
Avec autant de joie et de souffrance
Keats disait « la blessure est ontologique »
C’est avec elle qu’il faut grandir
C’est avec elle qu’il faut vivre
Sans elle comment prendre la mesure
De tout ce qui est doux et réconfortant
Le froid de la neige n’empêche pas la beauté de la neige
Dans ce qu’elle a d’immaculé et de clarté
Mais cette sensation de froid est terrible
Nous panserons nos blessures et connaîtrons le bien-être
Parce que nous avons connu la douleur
Si l’on peut être heureux sans avoir souffert
Même si souffrir n’est pas forcément nécessaire
Cela stimule et peut aider à une joie plus intense.
Douleur et joie s’entremêlent, jusqu’à se confondre.
Pourquoi écrire sur les blessures
Ne les vivons-nous pas assez?
Le temps balançant le passé
Qui dans le présent se convie
VIE! VIE, la VIE! Cette aventure,
Cette armature pour nos batailles
Et la dictature de nos failles
Ces blessures, nos littératures
Ces écritures de nos fêlûres
N’avons-nous jamais rien appris?
Pourquoi à nu, nos belles souffrances
Enrubannées pour les silences
Nos feux et nos glaces immenses
Sur les rivières des nostalgies?
La poésie est une argile
Célébrant la larme et le cri
La trace semblable aux fées ou gnômes
Chagrin ou rire de nos fantômes
Pourquoi à ces êtres qui écoutent
Qui vous sauvent ou que l’on redoute
Livrer le récit de nos routes?
La vulnérabilité est un choix
Tant et tant, et tant de poèmes
Pour raconter l’Humain que j’aime
J’ai tout compris car j’ai appris
A ne pas chercher les pourquoi
J’ai tout compris car j’ai appris
A lire le rêve et les mots tendres
J’ai rêvé de neige
J’ai rêvé de cendre
J’ai rêvé de cri
J’ai rêvé de froid
J’ai pleuré le cri
J’ai écrit la joie
J’ai crié mon âme
Le chemin de croix
Ô âme, toi petite particule
Dans l’univers de nos parcours
Sois le petit qui gesticule
Soit le sage qui lit sur les troncs
Le temps tinte,
Horloge des oublis
Souvenir fugace
Souvenir qu’on déplie
Les blessures, il faut vivre avec
Mystère, souvenir et échec
Qu’elles cessent de vous anéantir
Relevez-vous comme ce soldat
Qui sur la pointe de son airain
Se traîne de tranchée en tranchée
Pour que vive au loin la Patrie
De ses soleils, endimanchée
Debout soldats, armés de vie
Dans les sourires de vos prunelles
Ouvrez grand l’oeil car sur le tronc
Du vert s’élance en étincelles
Et l’Amour d’une petite bouture
Redonnera l’arbre fécond
Sur lequel l’oiseau envolé
Reviendra nicher, fidèle.
Blessure certes. Mais jolie blessure. Bel arbre bien valorisé dans son environnement.
PS : Quid des feedbacks de l’expo ?
flétri et contrit , le froid a décapé les couches protectrices
et dans sa nudité il laisse apparaître membrures résiduelle
c’est que tout dégarni et réduit à sa plus simple impression
il pointe encore bien droit dans sa génératrice érectrice
la tête en moins et le coeur de travers il connait là un revers
couleur de glace et qui le marque au forum des traces
ils sont beaux vos mots, sur un sujet son si grave…
Un jour son tel
Nous décapite
Achève de lemourir
Et puis…
Il y suffit d’un rien
Parfois de plusieurs riens
Pour se lesurvivre
Ses racines…
En monstre plusieurs têtes
Laquelle va nous choisir
Quelle voie se levivre
Pour demain…
Si le choix son possible
D’abord se laisser être
Dans le profond son âme
En ciel…
Sous son sol dedans
C’est tellement de son haut
En tout petit vivant
Espérance…
En confiance…
Dans l’amour
Son jour
Mon amour
désolée, si parfois son souvent, ma plume peut agacer par ses naissances…
dans *recapiter, mes bouts de doigts y voient l’image, d’un corps dont la tête se renaît, peu à peu…IL EN FAUT PARFOIS TANT DE TEMPS POUR SE RELEVER *LEVIVRE!
je vous embrasse pour vos gentillesses, pour accueillir ma plume de rien, qui s’aime palpiter…
Une aile seule
Samothrace amputée
l’arbre posé au désert
Merci jeandler de faire un tel honneur à cette image somptueuse de beauté sur son tapis de satin blanc en transfigurant cet arbre en « Samothrace » j’apprécie et suis sûre qu’Ossiane y verra là toute l’admiration que l’on peut avoir pour ce cliché si délicat.
A l’intérieur brulait sa flamme.
magnifique photo !!
Entre Froid et Gris
Une Antenne Foudroyée
Les Marches de l’Hiver
L’arbre protégeait la forêt
dans l’étendue désertée
seul ,le voilà mutilé
en son courage foudroyé
Marquant le deuil
la neige blanche posée
sur le bois mort, la terre nue
apaise un peu l’âpre beauté
Isolé et avancé comme un éclaireur il fut des plus rieurs
mais voilà à ne pas être plusieurs il y avait un risque
celui de supporter seul les rigueurs et que la vigueur vous manque
il a bine combattu et n’est pas encore abattu mais le masque est tombé
il a fallu qu’il casque pour connaître le prix de la cruauté
cru on lui a ôté bien des espoirs et si d’aventure le grand soir
n’est pas encore tombé il présente une face efflanqué
à vouloir faire face on menace la place même si la fuite est impossible
il en découle de longs sillons d’amertume et ce reste d’écume
qui vous vient à la bouche quand plus rien d’autre ne vous touche
en butée mais pas stérile
il sème aux traces et devine
que demain les rapaces
n’en feront qu’une bouchée
il ne peut botter en touche
même si la vie ne l’a quitté
rémissions de courte durée
glas ou glacis qui nous assoit
que reste t il
de nos effets personnels
puisque de manche plus paré
je me fais sans ma livrée
l’impression d’un paria
pas mendiant
pourtant j’ hoquète
et qui peut acquiescer
quand des regards acérés
me percent de part en part
les blessures sont physiques
mais aussi morales et psychologiques
les moqueries des coteries et des dominants
la fourberie face aux manants
on souffre en silence
mais rien ne part ni ne s’efface
ces traces jamais contredites
situent le parcours parfois rude
et chaotique
Pour répondre à vos questions concernant l’expo de Milan, voici quelques images glanées ça et là lors du vernissage et de l’ouverture … j’ai un mal fou à mettre en place une galerie digne de ce nom; il doit y avoir un bug … je laisse les choses en l’état de façon temporaire, le temps que vous puissiez regarder tranquillement. Les photos ne sont pas toujours top mais c’est mieux que rien:) Bon dimanche !
–
http://www.youtube.com/watch?v=_FjlZv_snwg&feature=related
white winter hymnal
http://www.youtube.com/watch?v=e933Pjk1JOg
–
Jolies photos, belles couleurs,bel endroit.Ne t’inquiète pas Ossiane,les moussaillons jardinent des yeux):m^me avec de petites photos.Il fait très beau aujourd’hui.
On aurait envie
De ramasser une petite feuille
De la tremper dans sa larme pure
Et de lui dessiner des branches des feuilles
On aurait envie de lui redonner vie
C’est fort triste la mort dans l’âme
L’arbre l ami cela fait tout chose
Une blessure qui arrive Là
C’est douloureux qu’un aimé souffre
On aurait envie tout simplement d’être un Humain
Après le sonné coulé effondré
C’est bon de reprendre la route
Dès demain vers ce lieu de paradis de Loire
Son sol de fleurs la neige est loin
Son banc, le cabernet, la route du sel
Avant midi
C’est bon guidé par son envie
Libre dans les ondes du temps
D’Aujourd’hui
Qui permet d’être au plus près
Loin de la douleur
Coupé des souffrances
L’âme amoureuse tout simplement
Bravo Ossiane, je viens de regarder les photos,
heu? je n en reviens pas de mon audace d’avoir écrit sur des pages aussi précieuses de haiku et image…heu? me voilà rouge de timidité…
Mais qui a donc osé
User de cruauté
Pour lui faire mal autant
Cet arbre veut *levivre
Sans abîmer quiconque
Et quand la mort dans l’âme
Son abyme est immense
C’est une chance encore
Qu’il ait trouvé la force
De remonter son puits
Le monde est si méchant
Ses nervures le palpitent
Des feuilles repousseront
Et la magie du ciel
Lui donnera d’autres branches
Et son jamais pareil
Osera aimer encore
C’est pourquoi il racine
Un linceul de neige
Sous un ciel d’hiver
Porte comme une offrande
L’image de la souffrance
Spectre de l’arbre blessé
Outragé par la violence
Qui implore le ciel
En quête de survie
Sa sève coule-t-elle encore
Pour un peu d’espérance
Ou faut-il qu’il meurt là, seul !
Que vienne le printemps
Energie, soleil et chaleur
Dernier verdict pour l’arbre foudroyé.
Quand on aime vraiment
On souffre abondamment
Merci Ossiane pour ces premières infos glanées à droite et à gauche !
Sur la scène immense de la terre
Dans un décor de glace et de lumière
C’est un spectacle inédit de splendeur
Le ballet solitaire du danseur
La musique est sourde et lointaine
Le vent souffle sans cesse sur la plaine
Des sons à la fois graves et troublants
Enveloppent le danseur drapé de blanc
Atmosphère étrange sur la scène de l’hiver
Livrant aux vents méchants l’arbre fragile
Être égaré sur le ventre de la terre
Image étonnante de la solitude
En proie à la douleur gracile
Du danseur de l’incertitude.
Petit poème inspiré tout simplement par le mot « exhibition », de ce fait l’arbre m’est apparu comme un danseur solitaire dans un décor très spectaculaire livré aux regards et aux appréciations de chacun.
Ce poème , Monique en forme de livret d’ opéra est très réussi et l’ idée est sublime
erreur d’ailleurs dans le vers pour que rime rime :
Le ballet du danseur solitaire -;)
Bonne soirée à tous
c’est un petit plus long pour me défiler les bels textes, puisque les images se suivent d’abord,
et en attentive, j’aime suivre, autant qu’il m’est possible d’être présente,
les mots de chacun,
les ressentis de chacun,
j’apprends Tellement ici, mine de rien, avec une image, un haiku, des mots des matelôts,
et je remercie chacun de se livrer en partage, sans jugement de mon oeil,
mais juste l’oeil ouvert, comme j’aime l’accueillir la vie, *levivre, dès que c’est possible,
en libérée, en chahutée, en sonnée,
chaque heure sonne son instant de vie…
Merci May toi que je croise sur le pont avant d’aller dîner, bon appétit à toi et à tous.
il me reste tant à apprendre encore, comme les accents,
hein les matelots…
C’est un état second
C’est un état de mort
Celui d’être sonné décapité ses sens
Est ce un état encore
Ou un passage vers l’autre
Parfois la vie cruelle
Nous dépose mort vivant
Et faut survivre encore
Lutter se remonter
Se ressourcer ses forces
Retrouver le goût de la vie
Y’a des orages tels
Qui décapitent Tellement
Que même si le coeur bat
Ce n’est qu’une illusion
C’est l’amour qui palpite
Là en là de tout Là
Je le souhaite pour tous
Et chacun dans son être
C’est une chance de vie
Que se *levivre en amour
et coucou à toi aussi Annick dont les mots collent à la vie pour notre plus grand plaisir, merci à toi.
Elles nous agrippent et nous taraudent
comme si nous étions en maraude
elles font revivre des instants marqués
car dans les souvenirs on est parqué
alors comment s’en libérer
il n’y a pas de chirurgie réparatrice
on doit vivre avec tout du long
et des fois on est loin de faire le fiérot
le sang a coulé et le sable a moulé
c’est une étreinte pas passagère
qu’il faut qu’on arrive à gérer
il y en a des plus profondes
et puis des plus anciennes
les unes sont enfouies
les autres enfuies
mais c’est toujours la même rengaine
on dit bien qu’on a cicatrisé
mais la marque est là
qui ne fait qu’attiser
des braises cachées
oh oui on s’épargne bien
des nouvelles mises en danger
fort de tant d’avertissement
pourtant la peur est là
qui ne demande qu’à se montrer
Pourquoi retourner le couteau, retourner de si près et pas de cyprès, pourquoi se retourner parce que c’est consubstantiellement de nous qu’il s’agit et de notre histoire, de notre parcours et que rien n’est facile, des essais, des erreurs, des échecs et des peurs et qu’il faut bien vivre avec. Wound not only bound, des liens indissolubles
Texte de « Cette blessure » de Léo Ferré
« Cette blessure
Où meurt la mer comme un chagrin de chair
Où va la vie germer dans le désert
Qui fait de sang la blancheur des berceaux
Qui se referme au marbre du tombeau
Cette blessure d’où je viens
Cette blessure
Où va ma lèvre à l’aube de l’amour
Où bat ta fièvre un peu comme un tambour
D’où part ta vigne en y pressant des doigts
D’où vient le cri le même chaque fois
Cette blessure d’où tu viens
Cette blessure
Qui se referme à l’orée de l’ennui
Comme une cicatrice de la nuit
Et qui n’en finit pas de se rouvrir
Sous des larmes qu’affile le désir
Cette blessure
Comme un soleil sur la mélancolie
Comme un jardin qu’on n’ouvre que la nuit
Comme un parfum qui traîne à la marée
Comme un sourire sur ma destinée
Cette blessure d’où je viens
Cette blessure
Drapée de soie sous son triangle noir
Où vont des géomètres de hasard
Bâtir de rien des chagrins assistés
En y creusant parfois pour le péché
Cette blessure d’où tu viens
Cette blessure
Qu’on voudrait coudre au milieu du désir
Comme une couture sur le plaisir
Qu’on voudrait voir se fermer à jamais
Comme une porte ouverte sur la mort
Cette blessure dont je meurs »
Qui n’a jamais vécu ces moments intenses de souffrance dans la solitude ne peut imaginer.
Qui peut dire la blessure
De celui qui dans l’ombre
Pleure dans son silence
Qui peut comprendre
Ce que souffre une âme
Qui ne se confie qu’aux étoiles
Qui peut savoir pourquoi
Les mots seraient trop lourds
Et personne pour les entendre
Le regard se noie, s’immobilise
La neige est noire et froide
Dans la désespérance du soir
Jusqu’à ce que l’épuisement
Vienne au secours du corps
L’abandonne dans le sommeil
Anesthésiant sa blessure
Ce texte si sombre soit-t-il n’est qu’un écho d’une blessure, les mots du printemps, du soleil et des fleurs feront de ce tapis de neige une verte prairie parsemée de couleurs quand le matin viendra réveiller et accueillir ce corps endolori.
grandir grandir grandir traverser tous les âges
grandir grandir grandir jusqu’à plus d’âge
l’être sans âge décape décapite
l’être sans tête
un chemin à parcourir
ouvrir s’épanouir l’ accueillir
une promesse un avenir
vivre sans tête
le coeur ouvert
« Un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse. »
merci pour vos mots, Véronique..
J’aime: * vivre sans tête le coeur ouvert….*
c’est fort joli
et puis *l’ être sans tête…l’accueillir, yaouh, j’aime cette image,
ACCUEILLIR, tendre ses bras, serrer des mains, ACTER L AMOUR!
*une promesse un avenir
Belle photo que je découvre … alors je dépose les paroles parvenues dans ma boite mail ce jour :
Je prends de plus en plus conscience qu’on meurt quand on a lâché le désir de vivre. Chaque pas de notre vie nous confronte à la fatigue, au à-quoi-bon qui nous éloignent de notre envie d’être vivants, et ce désir a besoin d’être sans cesse nourri, développé. Il est un feu à l’intérieur de nous, et nous pouvons apprendre à souffler dessus pour en garder la flamme vivante, afin qu’il ne s’éteigne pas.
(Henri Gougaud, Parole d’Atelier)
oui, serrer, sa petite flamme
de désir de *levivre
c’est simplement humain
de se voir en vivant
la mort c’est pour après
plus tard son quand c’est l’heure
en attendant la vie
sans rien attendre vraiment
juste à *levivre l’instant
du bel goût de *levivre dedans
et je relis les mots d’Henri Gougaud, Nath,
et j te remercie,
il y a beaucoup dans ses mots,
beaucoup de vie à se conserver vivant,
cela ne dépend que de soi,
de souhaiter le rester, vivant de vivant,
en ouvertures de vie,
qui offrent de la vie…
MERCI POUR CE PARTAGE.