Blessure / Wound

Blessure / Wound

décapité

son âme au vent de neige

douleur de feu

 

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beheaded

his soul to the snowy wind

pain of fire

 

51 réflexions sur « Blessure / Wound »

  1. ils attendent
    impavides
    à la lisière
    les farfadets du bout du monde
    que neige et douleur
    en leur astreinte
    douce et sensuelle
    accomplissent la décapitation dernière
    l’ultime clap du feu
    pour accéder
    en une ultime fulgurance
    à la matrice du crâne

  2. Cette image troublante dans sa beauté autant que dans sa cruauté car la vie est ainsi m’a amenée à puiser dans les poèmes de Pablo Neruda , je vous invite à lire cet extrait d’un poème très beau : Non seulement le feu

     » Ah ! oui, je revois,
    ah tes yeux fermés
    comme au-dedans remplis de clarté noire,
    ton corps entier comme une main ouverte,
    comme une blanche grappe de la lune,
    et notre extase,
    quand un éclair nous tue,
    quand un poignard vient blesser nos racines
    et une fulgurance ouvrir nos chevelures,
    et quand
    nous revenons
    peu à peu à la vie,
    comme si du naufrage
    nous revenions blessés
    parmi les algues rouges et les pierres

    (……)

    Pablo Neruda dans Los versos del capitan traduit par Claude Couffon

  3. En écho, Monique…

    Foudroyé, pendant l’été
    Esseulé, l’hiver venu.
    Il garde son coeur au chaud.
    Force de vie au printemps,
    et ses feuilles renaitront…

  4. perdre la tête
    dans le silence blanc
    d’un rêve de neige

    mes pensées vers toi chère Ossiane

  5. blés sûrs ou blés mûrs, prêts à être coupés
    quand surgit du destin la lame qui entaille
    et fait jaillir de nous quelque nouvelle faille
    ce n’est pas chaloupé que l’on part groupé

    ce qui fait que soudain on défaille
    pas seulement affaire de détails
    on offre au vent son large poitrail
    et il s’engouffre comme sur le foirail

    ce qui touche et renverse
    ce n’est pas qu’affaire de certitude
    et puis il y a cette soudaine solitude
    ce qui douche et qu’on verse

    ça provoque un débat interne
    plus le même après qu’avant
    il y a un élément fort de changement
    épreuve qu’on subit tête haute

    mais parfois les bras nous en tombent
    et nous voilà ballot et puis ballant
    ce n’est pas de cette sorte de ciment
    qui effrite la conscience en trombe

    en trompe l’oeil cela peut agir souterrainement
    modifiant pourtant même imperceptiblement
    un état qui évolue donc sous la contrainte
    mais on ne peut se faire armure contre tout

    ainsi vient la perception
    qu’infaillible nous ne sommes
    ni incassable ni trop résistant
    puisqu’à mesure qu’on se tend

    défilent en boucle l’inconstant
    trop tard il faut faire face
    même si c’est parfois de guerre lasse
    et puis on sait que beaucoup passe

    la neige se tasse, on rapetasse
    mais les marques sont là
    au plus profond de la chair
    et même enfouis elles parlent encore

  6. Meurtrissures et taches
    laissent un glacis en lacis
    on a beau avoir la peau dure
    parfois la vie est bien vache
    cela peut nous laisser indécis
    et mettre à rude épreuve
    nos plus solides convictions
    pourtant cela intime raidissement
    mais aussi adaptation à l’environnement

  7. blanche de lune
    en ton armoirie de guingois
    tu sangles
    tes rotules sans chair
    au psodedonium
    des adaptations lentes

    l’oiseau des pendus de Villon
    se retire
    carapace durcie
    par le cri
    sans corne ni raison
    de l’ordre propre à souhait
    lieu immensément clos
    à la mesure des rires
    soulevés par la burle

  8. Il est un paysage qui relate à la fois
    La beauté et la laideur
    Tout comme la vie faite
    Avec autant de joie et de souffrance
    Keats disait « la blessure est ontologique »
    C’est avec elle qu’il faut grandir
    C’est avec elle qu’il faut vivre
    Sans elle comment prendre la mesure
    De tout ce qui est doux et réconfortant
    Le froid de la neige n’empêche pas la beauté de la neige
    Dans ce qu’elle a d’immaculé et de clarté
    Mais cette sensation de froid est terrible
    Nous panserons nos blessures et connaîtrons le bien-être
    Parce que nous avons connu la douleur
    Si l’on peut être heureux sans avoir souffert
    Même si souffrir n’est pas forcément nécessaire
    Cela stimule et peut aider à une joie plus intense.
    Douleur et joie s’entremêlent, jusqu’à se confondre.

  9. Pourquoi écrire sur les blessures
    Ne les vivons-nous pas assez?
    Le temps balançant le passé
    Qui dans le présent se convie

    VIE! VIE, la VIE! Cette aventure,
    Cette armature pour nos batailles
    Et la dictature de nos failles

    Ces blessures, nos littératures
    Ces écritures de nos fêlûres
    N’avons-nous jamais rien appris?

    Pourquoi à nu, nos belles souffrances
    Enrubannées pour les silences
    Nos feux et nos glaces immenses
    Sur les rivières des nostalgies?

    La poésie est une argile
    Célébrant la larme et le cri
    La trace semblable aux fées ou gnômes
    Chagrin ou rire de nos fantômes

    Pourquoi à ces êtres qui écoutent
    Qui vous sauvent ou que l’on redoute
    Livrer le récit de nos routes?

    La vulnérabilité est un choix
    Tant et tant, et tant de poèmes
    Pour raconter l’Humain que j’aime

    J’ai tout compris car j’ai appris
    A ne pas chercher les pourquoi
    J’ai tout compris car j’ai appris
    A lire le rêve et les mots tendres
    J’ai rêvé de neige
    J’ai rêvé de cendre
    J’ai rêvé de cri
    J’ai rêvé de froid
    J’ai pleuré le cri
    J’ai écrit la joie
    J’ai crié mon âme
    Le chemin de croix

    Ô âme, toi petite particule
    Dans l’univers de nos parcours
    Sois le petit qui gesticule
    Soit le sage qui lit sur les troncs

    Le temps tinte,
    Horloge des oublis
    Souvenir fugace
    Souvenir qu’on déplie

    Les blessures, il faut vivre avec
    Mystère, souvenir et échec
    Qu’elles cessent de vous anéantir
    Relevez-vous comme ce soldat
    Qui sur la pointe de son airain
    Se traîne de tranchée en tranchée
    Pour que vive au loin la Patrie
    De ses soleils, endimanchée

    Debout soldats, armés de vie
    Dans les sourires de vos prunelles
    Ouvrez grand l’oeil car sur le tronc
    Du vert s’élance en étincelles
    Et l’Amour d’une petite bouture
    Redonnera l’arbre fécond
    Sur lequel l’oiseau envolé
    Reviendra nicher, fidèle.

  10. Blessure certes. Mais jolie blessure. Bel arbre bien valorisé dans son environnement.

    PS : Quid des feedbacks de l’expo ?

  11. flétri et contrit , le froid a décapé les couches protectrices
    et dans sa nudité il laisse apparaître membrures résiduelle
    c’est que tout dégarni et réduit à sa plus simple impression
    il pointe encore bien droit dans sa génératrice érectrice
    la tête en moins et le coeur de travers il connait là un revers
    couleur de glace et qui le marque au forum des traces

  12. ils sont beaux vos mots, sur un sujet son si grave…

    Un jour son tel
    Nous décapite
    Achève de lemourir
    Et puis…
    Il y suffit d’un rien
    Parfois de plusieurs riens
    Pour se lesurvivre
    Ses racines…
    En monstre plusieurs têtes
    Laquelle va nous choisir
    Quelle voie se levivre
    Pour demain…
    Si le choix son possible
    D’abord se laisser être
    Dans le profond son âme
    En ciel…

    Sous son sol dedans
    C’est tellement de son haut
    En tout petit vivant
    Espérance…
    En confiance…

    Dans l’amour
    Son jour

    Mon amour

  13. désolée, si parfois son souvent, ma plume peut agacer par ses naissances…
    dans *recapiter, mes bouts de doigts y voient l’image, d’un corps dont la tête se renaît, peu à peu…IL EN FAUT PARFOIS TANT DE TEMPS POUR SE RELEVER *LEVIVRE!

    je vous embrasse pour vos gentillesses, pour accueillir ma plume de rien, qui s’aime palpiter…

  14. Merci jeandler de faire un tel honneur à cette image somptueuse de beauté sur son tapis de satin blanc en transfigurant cet arbre en « Samothrace  » j’apprécie et suis sûre qu’Ossiane y verra là toute l’admiration que l’on peut avoir pour ce cliché si délicat.

  15. L’arbre protégeait la forêt
    dans l’étendue désertée
    seul ,le voilà mutilé
    en son courage foudroyé

    Marquant le deuil
    la neige blanche posée
    sur le bois mort, la terre nue
    apaise un peu l’âpre beauté

  16. Isolé et avancé comme un éclaireur il fut des plus rieurs
    mais voilà à ne pas être plusieurs il y avait un risque
    celui de supporter seul les rigueurs et que la vigueur vous manque
    il a bine combattu et n’est pas encore abattu mais le masque est tombé
    il a fallu qu’il casque pour connaître le prix de la cruauté
    cru on lui a ôté bien des espoirs et si d’aventure le grand soir
    n’est pas encore tombé il présente une face efflanqué
    à vouloir faire face on menace la place même si la fuite est impossible
    il en découle de longs sillons d’amertume et ce reste d’écume
    qui vous vient à la bouche quand plus rien d’autre ne vous touche

  17. en butée mais pas stérile
    il sème aux traces et devine
    que demain les rapaces
    n’en feront qu’une bouchée
    il ne peut botter en touche
    même si la vie ne l’a quitté
    rémissions de courte durée
    glas ou glacis qui nous assoit

  18. que reste t il
    de nos effets personnels
    puisque de manche plus paré
    je me fais sans ma livrée
    l’impression d’un paria
    pas mendiant
    pourtant j’ hoquète
    et qui peut acquiescer
    quand des regards acérés
    me percent de part en part
    les blessures sont physiques
    mais aussi morales et psychologiques
    les moqueries des coteries et des dominants
    la fourberie face aux manants
    on souffre en silence
    mais rien ne part ni ne s’efface
    ces traces jamais contredites
    situent le parcours parfois rude
    et chaotique

  19. Pour répondre à vos questions concernant l’expo de Milan, voici quelques images glanées ça et là lors du vernissage et de l’ouverture … j’ai un mal fou à mettre en place une galerie digne de ce nom; il doit y avoir un bug … je laisse les choses en l’état de façon temporaire, le temps que vous puissiez regarder tranquillement. Les photos ne sont pas toujours top mais c’est mieux que rien:) Bon dimanche !

  20. Jolies photos, belles couleurs,bel endroit.Ne t’inquiète pas Ossiane,les moussaillons jardinent des yeux):m^me avec de petites photos.Il fait très beau aujourd’hui.

  21. On aurait envie
    De ramasser une petite feuille
    De la tremper dans sa larme pure
    Et de lui dessiner des branches des feuilles
    On aurait envie de lui redonner vie
    C’est fort triste la mort dans l’âme
    L’arbre l ami cela fait tout chose
    Une blessure qui arrive Là
    C’est douloureux qu’un aimé souffre
    On aurait envie tout simplement d’être un Humain

  22. Après le sonné coulé effondré
    C’est bon de reprendre la route
    Dès demain vers ce lieu de paradis de Loire
    Son sol de fleurs la neige est loin
    Son banc, le cabernet, la route du sel
    Avant midi
    C’est bon guidé par son envie
    Libre dans les ondes du temps
    D’Aujourd’hui
    Qui permet d’être au plus près
    Loin de la douleur
    Coupé des souffrances
    L’âme amoureuse tout simplement

  23. Bravo Ossiane, je viens de regarder les photos,
    heu? je n en reviens pas de mon audace d’avoir écrit sur des pages aussi précieuses de haiku et image…heu? me voilà rouge de timidité…

  24. Mais qui a donc osé
    User de cruauté
    Pour lui faire mal autant
    Cet arbre veut *levivre
    Sans abîmer quiconque
    Et quand la mort dans l’âme
    Son abyme est immense
    C’est une chance encore
    Qu’il ait trouvé la force
    De remonter son puits
    Le monde est si méchant
    Ses nervures le palpitent
    Des feuilles repousseront
    Et la magie du ciel
    Lui donnera d’autres branches
    Et son jamais pareil
    Osera aimer encore
    C’est pourquoi il racine

  25. Un linceul de neige
    Sous un ciel d’hiver
    Porte comme une offrande
    L’image de la souffrance

    Spectre de l’arbre blessé
    Outragé par la violence
    Qui implore le ciel
    En quête de survie

    Sa sève coule-t-elle encore
    Pour un peu d’espérance
    Ou faut-il qu’il meurt là, seul !

    Que vienne le printemps
    Energie, soleil et chaleur
    Dernier verdict pour l’arbre foudroyé.

  26. Sur la scène immense de la terre
    Dans un décor de glace et de lumière
    C’est un spectacle inédit de splendeur
    Le ballet solitaire du danseur

    La musique est sourde et lointaine
    Le vent souffle sans cesse sur la plaine
    Des sons à la fois graves et troublants
    Enveloppent le danseur drapé de blanc

    Atmosphère étrange sur la scène de l’hiver
    Livrant aux vents méchants l’arbre fragile
    Être égaré sur le ventre de la terre

    Image étonnante de la solitude
    En proie à la douleur gracile
    Du danseur de l’incertitude.

  27. Petit poème inspiré tout simplement par le mot « exhibition », de ce fait l’arbre m’est apparu comme un danseur solitaire dans un décor très spectaculaire livré aux regards et aux appréciations de chacun.

  28. Ce poème , Monique en forme de livret d’ opéra est très réussi et l’ idée est sublime

  29. erreur d’ailleurs dans le vers pour que rime rime :
    Le ballet du danseur solitaire -;)

    Bonne soirée à tous

  30. c’est un petit plus long pour me défiler les bels textes, puisque les images se suivent d’abord,
    et en attentive, j’aime suivre, autant qu’il m’est possible d’être présente,
    les mots de chacun,
    les ressentis de chacun,

    j’apprends Tellement ici, mine de rien, avec une image, un haiku, des mots des matelôts,

    et je remercie chacun de se livrer en partage, sans jugement de mon oeil,
    mais juste l’oeil ouvert, comme j’aime l’accueillir la vie, *levivre, dès que c’est possible,
    en libérée, en chahutée, en sonnée,
    chaque heure sonne son instant de vie…

  31. Merci May toi que je croise sur le pont avant d’aller dîner, bon appétit à toi et à tous.

  32. il me reste tant à apprendre encore, comme les accents,
    hein les matelots…

    C’est un état second
    C’est un état de mort
    Celui d’être sonné décapité ses sens
    Est ce un état encore
    Ou un passage vers l’autre
    Parfois la vie cruelle
    Nous dépose mort vivant
    Et faut survivre encore
    Lutter se remonter
    Se ressourcer ses forces
    Retrouver le goût de la vie
    Y’a des orages tels
    Qui décapitent Tellement
    Que même si le coeur bat
    Ce n’est qu’une illusion

    C’est l’amour qui palpite
    Là en là de tout Là

    Je le souhaite pour tous
    Et chacun dans son être
    C’est une chance de vie
    Que se *levivre en amour

  33. et coucou à toi aussi Annick dont les mots collent à la vie pour notre plus grand plaisir, merci à toi.

  34. Elles nous agrippent et nous taraudent
    comme si nous étions en maraude
    elles font revivre des instants marqués
    car dans les souvenirs on est parqué
    alors comment s’en libérer
    il n’y a pas de chirurgie réparatrice
    on doit vivre avec tout du long
    et des fois on est loin de faire le fiérot
    le sang a coulé et le sable a moulé
    c’est une étreinte pas passagère
    qu’il faut qu’on arrive à gérer
    il y en a des plus profondes
    et puis des plus anciennes
    les unes sont enfouies
    les autres enfuies
    mais c’est toujours la même rengaine
    on dit bien qu’on a cicatrisé
    mais la marque est là
    qui ne fait qu’attiser
    des braises cachées
    oh oui on s’épargne bien
    des nouvelles mises en danger
    fort de tant d’avertissement
    pourtant la peur est là
    qui ne demande qu’à se montrer

  35. Pourquoi retourner le couteau, retourner de si près et pas de cyprès, pourquoi se retourner parce que c’est consubstantiellement de nous qu’il s’agit et de notre histoire, de notre parcours et que rien n’est facile, des essais, des erreurs, des échecs et des peurs et qu’il faut bien vivre avec. Wound not only bound, des liens indissolubles

  36. Texte de « Cette blessure » de Léo Ferré

    « Cette blessure
    Où meurt la mer comme un chagrin de chair
    Où va la vie germer dans le désert
    Qui fait de sang la blancheur des berceaux
    Qui se referme au marbre du tombeau
    Cette blessure d’où je viens

    Cette blessure
    Où va ma lèvre à l’aube de l’amour
    Où bat ta fièvre un peu comme un tambour
    D’où part ta vigne en y pressant des doigts
    D’où vient le cri le même chaque fois
    Cette blessure d’où tu viens

    Cette blessure
    Qui se referme à l’orée de l’ennui
    Comme une cicatrice de la nuit
    Et qui n’en finit pas de se rouvrir
    Sous des larmes qu’affile le désir

    Cette blessure
    Comme un soleil sur la mélancolie
    Comme un jardin qu’on n’ouvre que la nuit
    Comme un parfum qui traîne à la marée
    Comme un sourire sur ma destinée
    Cette blessure d’où je viens

    Cette blessure
    Drapée de soie sous son triangle noir
    Où vont des géomètres de hasard
    Bâtir de rien des chagrins assistés
    En y creusant parfois pour le péché
    Cette blessure d’où tu viens

    Cette blessure
    Qu’on voudrait coudre au milieu du désir
    Comme une couture sur le plaisir
    Qu’on voudrait voir se fermer à jamais
    Comme une porte ouverte sur la mort

    Cette blessure dont je meurs »

  37. Qui n’a jamais vécu ces moments intenses de souffrance dans la solitude ne peut imaginer.

    Qui peut dire la blessure
    De celui qui dans l’ombre
    Pleure dans son silence
    Qui peut comprendre
    Ce que souffre une âme
    Qui ne se confie qu’aux étoiles
    Qui peut savoir pourquoi
    Les mots seraient trop lourds
    Et personne pour les entendre
    Le regard se noie, s’immobilise
    La neige est noire et froide
    Dans la désespérance du soir
    Jusqu’à ce que l’épuisement
    Vienne au secours du corps
    L’abandonne dans le sommeil
    Anesthésiant sa blessure

    Ce texte si sombre soit-t-il n’est qu’un écho d’une blessure, les mots du printemps, du soleil et des fleurs feront de ce tapis de neige une verte prairie parsemée de couleurs quand le matin viendra réveiller et accueillir ce corps endolori.

  38. grandir grandir grandir traverser tous les âges
    grandir grandir grandir jusqu’à plus d’âge
    l’être sans âge décape décapite

    l’être sans tête
    un chemin à parcourir
    ouvrir s’épanouir l’ accueillir
    une promesse un avenir
    vivre sans tête
    le coeur ouvert

    « Un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse. »

  39. merci pour vos mots, Véronique..

    J’aime: * vivre sans tête le coeur ouvert….*
    c’est fort joli

    et puis *l’ être sans tête…l’accueillir, yaouh, j’aime cette image,
    ACCUEILLIR, tendre ses bras, serrer des mains, ACTER L AMOUR!

    *une promesse un avenir

  40. Belle photo que je découvre … alors je dépose les paroles parvenues dans ma boite mail ce jour :

    Je prends de plus en plus conscience qu’on meurt quand on a lâché le désir de vivre. Chaque pas de notre vie nous confronte à la fatigue, au à-quoi-bon qui nous éloignent de notre envie d’être vivants, et ce désir a besoin d’être sans cesse nourri, développé. Il est un feu à l’intérieur de nous, et nous pouvons apprendre à souffler dessus pour en garder la flamme vivante, afin qu’il ne s’éteigne pas.
    (Henri Gougaud, Parole d’Atelier)

  41. oui, serrer, sa petite flamme
    de désir de *levivre
    c’est simplement humain
    de se voir en vivant
    la mort c’est pour après
    plus tard son quand c’est l’heure
    en attendant la vie
    sans rien attendre vraiment
    juste à *levivre l’instant
    du bel goût de *levivre dedans

  42. et je relis les mots d’Henri Gougaud, Nath,
    et j te remercie,
    il y a beaucoup dans ses mots,
    beaucoup de vie à se conserver vivant,
    cela ne dépend que de soi,
    de souhaiter le rester, vivant de vivant,
    en ouvertures de vie,
    qui offrent de la vie…

    MERCI POUR CE PARTAGE.

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