Rien / Nothing

Rien / Nothing

la terre nue

juste qiuelques fils

le vide

 

• • • •

 

bare earth

just a few wires

void

 

45 réflexions sur « Rien / Nothing »

  1. Rien ne vient troubler le bel ordonnancement
    il y a les travées de sillon avant l’ensemencement
    le choc des socs n’a pu définir que de droites lignes
    mais à l’intersection il y a comme une projection
    ce n’est pas du Vasarely en guise d’hyperboles
    ces reflets qui apparaissent comme ça à même le sol

  2. et cette curieuse croix de malte
    au creux des sillons
    envol
    en tiers inclus
    des contradictions
    en orthogonalité signifiée

  3. RIEN le mot fait peur
    Vide, si loin du presque rien
    Dénuement, absence

    Sur la terre vierge
    Nue comme une feuille blanche
    Les mots du silence

    Mais…

     » Ne manquez pas ce jour du printemps »
    disait Jankélévitcch. C’est ce je ne sais quoi
    Qui transforme le rien en un presque rien
    C’est un chemin qui s’ouvre sur une terre en jachère
    Et trace les sillons d’un avenir possible
    Le « Rien » s’assimile à une mort certaine
    Le presque rien y suffit pour une renaissance
    Quand les fils tendus au-dessus du vide
    Attendent les funambules de l’espoir.

  4. La poésie autrement en classe pour dédramatiser la langue avec des timides.
    Donner ce texte et demander à l’enfant-l’adulte peut s’amuser à ça aussi- de s’exercer durant une semaine devant son miroir à la diction de ce texte jouant deux personnages.Celui qui questionne a la voix nasillarde(se pincer le nez pour ça!) et l’autre, qui répond, possède une voix graaaaaaaaaaave.Le dernier vers sera prononcé comme si la bouche était gonflée d’air.C’est presque RIEN, mine de RIEN de sourire,mais l’air de RIEN, c’est si dure de rire…au quotidien.Bon amusement!

    La môme Néant

    Quoi qu’a dit ?
    – A dit rin.
    Quoi qu’a fait ?
    – A fait rin.
    A quoi qu’a pense ?
    – A pense à rin.

    Pourquoi qu’a dit rin ?
    Pourquoi qu’a fait rin ?
    Pourquoi qu’a pense à rin ?

    – A’ xiste pas.

  5. « J’allais oublier
    l’éphémère beauté
    de compter jusqu’à un
    pour celui qui n’a RIEN. »


    (phrase lue sur les murs de votre métro à Paris, il y a qlqs années).

  6. Un fil à l’endroit…un fil à l’envers…un fil sur un toit…un fil que l’on serre…défile la terre…sous un ciel de soie… »Rien…nothing.. »…Pull Over….que l’on tisse et tire…une maille à l’endroit..le coeur à l’envers…Mais vraiment rien derrière…?…juste un vide planétaire…?..Pas même une pensée…des mots qui se terrent…un baiser oublié…la douceur de l’air..?

  7. Rien que la terre nue , rien que le ciel perdu
    des lignes parallèles ,des lignes électriques ,des lignes magnétiques
    au milieu de ces lignes,
    j’ai écrit quelques lignes, entre le nu , le vide

  8. Merci Ossiane au milieu de rien on est personne et je n’ai mot pour nemo

    bravo Monique ces mots de Jankélévitch tombent à point nommé

    de rien dit on en guise de réponse polie quand on vous remercie pour quelque chose
    une manière de ne pas valoriser outre mesure ce qu’on a fait qui pourtant représente bien
    quelque chose, une contribution, une aide, un support, un plus et pas un zéro pointé

    et puis il y a ces manières outrées de considérer des gens et de les rabaisser, ces moins que rien comme si c’était possible

    ah oui souvenir et anecdote, quand je voulais savoir si j’aurais un cadeau étant enfant on me parlait parfois d’un petit rien bordé de jaune, je ne suis toujours pas sur d’avoir bien compris de quoi il s’agissait, un mystère presque…

    enfin il y a dans la remarque « ce n’est pas rien » le constat que c’est signifiant, que ça veut dire quelques chose, que ça montre, indique, compte

    alors avec trois fois rien on fait des bouts de choses et ça ce n’est pas rien

  9. ils sont magnifiques de vrai, Monique,
    les mots partagés de Jankélévitch,
    oui, il suffit de juste un peu,
    pour que le rien, devienne, déjà…
    son un peu plus que le vide, le rien…
    et le juste un peu plus,
    peut sauver Tellement, de sa chaleur Humaine…

  10. Elle nous parla de RIEn et l’on écrivit l’Homme
    Neyde sema quelques mots, offrant de son royaume
    La chaleur du Brésil et ses quelques arômes.

    Elle nous parla de l’Art des jardins de Milan
    Visiter les plantes rares ou rester sur le pont.?:)
    Petit jardin de Toile; petit jardin fécond

    Elle ouvrit tous les champs de ces plaines dépouillées
    Sur des nuances d’ardoise et des perles de gris
    Nous courûmes sur des vers, et nous poussâmes des cris
    Carmin de nos douleurs et lavande lorsqu’on prie

    Elle déroula les terres comme un tapis de laine
    Nous sillonnâmes de vers, allant au bout de soi
    Courant à perdre haleine, riant les bras en croix
    Sous les nuages des peines, l’éclat de nos domaines
    Paysage intérieur, de chaleur et de froid

    Elle raconta les arbres, souveraine des lumières
    Qui s’inclinaient au parc pour mieux la saluer
    Les saisons un tableau racontaient ses photos
    La photo un message, dialogue imaginaire
    Ou discours de nos vers avec l’Humanité?

    Elle créait des images, à la plume des couleurs
    La clarté une peinture, et son art une photo
    Point de vue, prise de vue, image vue et revue
    Une petite boîte à rêves, poésies en écho
    Au fin fond des chaumières, des joies et des douleurs

    Elle nous parla de RIEn, le poème enchanteur
    Et de ses petits rien on a fait du Beaucoup

    C’est dans la chambre noire, que s’écrivent les histoires
    C’est dans la chambre bleue que scintillent les miroirs
    C’est dan un œil ouvert qu’on peut lire tout l’Amour
    Les rêves, ces galaxies… du cœur…Ossiane.

  11. « Rien n’est jamais acquis à l’homme » Louis Aragon
    « Je n’ai besoin de rien, mais rien ne me suffirait » Jean Rostand
    ______

    Faire le vide en soi, n’est pas rien, ni facile
    C’est vouloir dormir sur l’aile d’un papillon pour se sentir léger
    C’est fermer les yeux, s’installer hors du temps sur un lit de plume
    C’est faire de chaque pensée un nuage qui glisse dans le ciel bleu
    C’est parvenir à se dépouiller des entraves du quotidien,
    C’est vouloir se libérer des fardeaux inutiles
    Être soi, être vrai, être bien, se sentir prête à accueillir
    Et pouvoir enfin remplir sa vie.
    ____
    Je partage avec vous ce poème de François Cheng que j’aime beaucoup

    « Entrer dans la quiétude
    Pour qu’en toi
    renaisse la rythmique
    Entrer dans le silence
    pour que de loin
    te revienne la musique
    Que nostalgie
    ne soit plus déchirure
    Qu’espérance
    ne soit plus attente
    Que la vie perdue devienne
    Un coeur qui bat
    au fin fond de ton corps
    Plus que les saisons intransigeantes
    souverain »

    François Cheng (Le livre du vide médian)

  12. Délire

    Tout cousu de fil blanc je tisserai un paradis
    Une longue toile qui s’étire nue et blanche
    Trame du vide raccommodant le ciel et la terre
    En un rêve qui s’étire et recouvre le monde
    Un tapis roulant vers un bonheur sans fin
    Sans coutures, sans surjets ni rejets ni déchirures
    Reflétant la lumière se jouant des reflets
    Enveloppant la terre dans un drap immaculé
    Juste teinté de bleu des réverbérations du ciel
    Tel un champ de lin qui s’étalerait au loin
    Strié comme les bandelettes des momies égyptiennes
    Pour envelopper mes élucubrations cousues de fil blanc.

  13. Pour une image que je trouve belle, à la frontière de l’irréel et que seul l’oeil d’Ossiane sait saisir pour un faire un réel chef d’oeuvre.

  14. déchirer son lin
    pour aller
    fils blancs au vent offerts
    vers le rien des obligations feintes

    revenir en arrière
    s’évertuer à reprendre le point de croix
    reflet inoculé
    de l’immaculé

    peser le crispé des mots
    contre le chambranle
    couvert d’araignes filoches
    comme pour de rire

    calmer la soif
    pour s’entendre dire
    le son grave
    des remontrances passées de mise

    d’échancrures béantes
    la vie coule
    batifolage serein
    le long des sentes odorantes

    tu me tances
    je te danse
    je romance
    et ne ramasse
    que les petits cailloux
    sur le chemin poucet
    de mes poches trouées

    se suivre
    toutes les nuits
    sous le dais des étoiles de l’été
    hommes et femmes
    aux cheveux défaits
    vers la remontée du champ
    tout près
    des calmes pensées

    c’est là qu’y y’a

  15. Même avec un RIEN,
    L’AS DE CARREAU
    Ne nous laisse pas de marbre !
    L’apercevez-vous,
    Se dessinant au loin…
    Jouant avec les verticales ?

    Biseeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee

  16. Dans ‘rien’, il y a ‘nier’ … Je n’aime pas …

    Être entièrement soi-même : si on est fragile, ne pas cacher sa fragilité. Alors on réalise que rien ne peut nous arriver, parce que nous n’attendons rien. Quand on vit ainsi, on est toujours accepté par les autres. Le fait de s’assumer pleinement fait que les gens se disent : « Ah oui, moi aussi je puis être ce que je suis ».
    Le vrai mensonge, c’est essayer de passer pour ce qu’on n’est pas.
    (Henri Gougaud, Parole d’Atelier)

    On peut jouer aussi avec ce mot et puis les peitis riens … qui font du bien

    Les petites gouttes font des rivières
    Un petit rien je te suggère …

    Un sourire sur un visage
    Un petit rien, pas un mirage
    Un petit rien qui fait du bien

    Une main sur une épaule
    La présence du chat qui miaule
    Un petit rien qui fait du bien

    Prendre le temps d’une pause
    Savourer le goût des choses
    Le parfum, la couleur des roses
    Des petits riens qui font du bien

    Détourner les habitudes
    Habiter la solitude
    Prendre une autre amplitude
    Un petit rien, quatre fois rien …

    Ecouter son silence, le son de soi
    Aller au bout de ses choix
    Un petit rien, quatre fois rien …

    L’insolite qui se profile
    Aux frontières de l’indicible
    Une averse de possibles

    L’odeur de la saine terre
    S’affirmer, ne pas se taire
    Un petit rien, quatre fois rien …

    Les couleurs de l’arc en ciel
    Apprécier le goût du miel
    Un petit rien qui fait du bien

    Dans la tempête de la tourmente
    Des petits riens qui se lamentent
    Le simple et doux d’un petit rien
    Doit triompher des lendemains.

    27/10/11

  17. « Ce n’est rien
    Tu le sais bien
    Le temps passe
    Ce n’est rien
    Tu sais bien
    Elles s’en vont comme les bateaux
    Et soudain
    Ca prévient
    Comme un bateau qui revient
    Et soudain
    Il y a mille sirènes de joie
    Sur ton chemin
    Qui résonnent et c’est très bien »
    Julien CLERC

  18. si je peux me permettre, car tant est superbe, Ossiane de toi,
    une petite erreur de frappe pour QUELQUES sous l image,
    bises!

    C’est pas rien
    Quand on commence
    A savoir un peu
    Le monde tel qu il est
    On reste bouche cousue
    L’envie de se couetter
    Ce qui reste
    C’est tout l’Amour donné reçu
    Cela c’est une valeur certaine
    C’est du vrai
    Car aimer ne s’apprend pas
    Mais aimer c’est se vivre
    Au plus près

  19. Une page pleine de petits riens!
    Mais si profonde, qu’il faut la lire et la relire!
    Des très beaux messages!
    Merci Leila, tous dans ton poème : Ossiane, moi, tous et toutes.
    On sème des mots ici, ils poussent en fleurs, en idées, en rêves.
    – – – – – – – – – – – – – – –
    C’est difficile à croire,
    mais les parallèles
    que marchent seules
    se rencontrent…
    à l’infini.
    C’est comme toi et moi,
    l’un à la mort,
    l’autre à la vie,
    on va se rencontrer …
    au paradis.

  20. Bonsoir à tous, merci pour tous ces mots qui au fil des jours tissent ces liens qui nous unissent.
    ______

    Rayée en tous sens comme une vitre
    Sous les balafres des griffes du chat
    La peau témoin des affres du temps
    Offre ses rides au regard du monde
    Une histoire gravée sur l’épiderme
    Les traits de la vieillesse, âge certain
    Où la vie a laissé ses empreintes
    Un passage sans faux semblants
    D’une vie bien remplie de l’être
    Les pictogrammes de l’âge s’inscrivent
    Dans le respect sur le visage
    Les fronces du sourire à peine inoculées
    Les tranchées du malheur sur les fronts de la peur
    Et ces petites rides au coin des yeux, tendresse
    Le visage de la terre aux sillons profonds
    Sous les caprices du temps et des saisons
    J’aime la beauté au crépuscule des jours
    Du livre de la vie aux pages froissées
    Aux tranches usées et râpées par les ans

    ___

    Bonne nuit et jolis rêves, suivez les petits cailloux sur le chemin du Petit Poucet, ils mènent forcément quelque part.

  21. comme c’est doux à lire, Monique, j’aime beaucoup…

    Il suffit parfois
    D’un moins quel rien
    Pour que la vie bascule
    Alors c’est bien de le savoir
    Qu’un rien
    Peut acter Tellement
    Et de le regarder le rien
    Avec belle attention sa grande

  22. Il y a

    Le mal et le bien,

    Chat et chien,

    Les modernes et les anciens

    Les vides et les pleins.

    Le tout ou le rien.

    Il y a

    Inspiration

    Illusions

    Calme extérieur

    Vide de tout, plein de rien.

    Il y a

    Redoutable

    Partie de rien

    Frayant son chemin

    Inéluctable

    Rongeuse intérieure

    Juste se taire

    Rien à faire.

  23. « Il suffirait de presque rien
    Peut-être dix années de moins
    Pour que je te dise « Je t’aime »
    Que je te prenne par la main
    Pour t’emmener à Saint-Germain
    T’offrir un autre café-crème

    Mais pourquoi faire du cinéma
    Fillette allons regarde-moi
    Et vois les rides qui nous séparent
    A quoi bon jouer la comédie
    Du vieil amant qui rajeunit
    Toi même ferais semblant d’y croire

    Vraiment de quoi aurions-nous l’air
    J’entends déjà les commentaires
    « Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire
    Elle au printemps, lui en hiver »  »

    Serge Réggiani

  24. Dans ces fils passent la vie
    mots invisibles que seul entend celui qui aime
    Rien est Tout

  25. Il suffirait peut être d’un simple rien
    Pour que ton bel équilibre te bascule
    Mon amour mon fils autiste
    Alors me taire me terrer trembler
    Attendre avoir peur au cas où
    Et puis non, mon amour
    Tu sais comme j’aime la vie me vivre
    Alors pleine d’espérances à te voir
    Aujourd’hui
    Mes forces vives sont là
    Pour toi pour moi
    A *LEVIVRE au plus près
    Ce fameux temps sur terre
    Tant qu’à faire
    Temps qu’à faire
    Ô TEMPS LE VIVRE LE VIVRE

    En amour de *levivre

  26. « Rien est Tout » nous dit Arletteart, Annick a raison de souligner ces mots, car il se pourrait bien que cela soit là le secret d’un grand mystère.
    ____

    La beauté d’une grande étendue de terre
    Qui porte le regard jusqu’au vide du voir
    Qui promène les yeux sur les lignes de terre
    Epousant la forme du relief du sol
    Le charme de ces grands champs déserts
    Prêts à recevoir la semence en son sein
    Ronds comme le ventre d’une mère
    A l’approche de la venue d’un enfant
    Qui donne au corps la beauté de l’amour
    Instant privilégié d’un passage merveilleux
    Instant inoubliable de la naissance
    Sur le corps nu, sur la terre nue
    Miracle de la création, de la venue sur terre
    Et si Créer c’est fabriquer à partir de rien
    Ce rien devient alors tout puisqu’il est Amour
    Et c’est pourquoi l’homme assez humble sait
    Qu’on ne peut tout comprendre
    Et qu’il accepte au nom de cette beauté de la vie
    Le mystère et la magnificence de la naissance.

    _______

    Bonsoir à tous, bon week-end dans la douceur printanière.

  27. ils sont splendides, tes mots, Monique,

    La vie je te salue
    Ô de toi ma petite
    Tu es entre mes doigts
    Tu peux t’échapper vite
    Tu peux te creuser un nid
    Ma vie fais comme chez toi
    Tu es mon rien mon tout
    Et tout ce qui me reste
    C’est toi
    Ma petite vie d’amours
    C’est l’amour qui donne vie
    Sans amour on est rien
    Exister partager c’est un bien bel ouvrage
    Jamais son achevé jamais son déjà vu
    Chaque jour donne à voir
    Des riens et dans ceux ci
    Il y a tant à voir
    Pour qui peut se poser
    Apprécier juste un peu
    Rien qu’un peu
    Une perle une bulle sa précieuse de vie
    Si belle respiration

  28. Ses mains n ont pas de métier
    Pas d’étiquette de tête
    Sa vie c’est juste l’aimer
    Et ceux qu’elle aime d’amour
    Alors c’est son ouvrage
    D’aimer jour après jour
    Et ce bien plus encore
    Quand parfois c’est si dur
    Aimer
    Tout sauf facile
    Un Rien qui demande Tellement
    Mais c’est bien bon d’aimer
    De se sauver son être
    D’une existence vide
    AIMER REMPLIT TELLEMENT
    De riens bels invisibles
    Les frissons sont jolis
    L’oeil vivant se sourit
    Aimer avant de mourir
    Un projet de vie sur terre
    Qu’il est bon de *levivre

  29. heu? ici il faisait plus froid ce soir…
    Ahhhh quand mes doigts s’emballent vite, des chevaux au galop, je ne peux les retenir, ils décident du chemin, tracent et se cabriolent, se secouent des sueurs, puis se couettent l’encrier, avant de se lancer avec leur carriole sur un autre chemin,
    la vie ses jours ses nuits, chacun suit son avant, mais c’est fort différent…

  30. Et je te lis Annick messagère de la puissance et de l’importance de l’ Amour sans lequel on ne peut Rien ou si peu. Merci Annick je t’embrasse.

  31. J’ai pris un chloro-scaphe
    Pour hendéca-télé,
    Mais la xylo-sepsie
    Orama-dendro-cène
    Ne cherchez pas le chromato-caryo-dia-lithe
    Car des chiro-psych-rrhée
    Hypno-trans-zygo-phyte

    Préfixe,Ô mon Suffixe, quel est ce biblio-saure?
    ça n’veut RIEN relater
    Circum-logo-graphie,
    Le poème des suffixes
    Perd sa géographie!

  32. Ah leïla comme on te retrouve , c’est intéressant et savant
    ça vente dans les oreilles et ça passe par les yeux
    j’en suis tout esbaudi !

    non rien ne t’arrête, au contraire il te libère toute
    mais où diable es tu allée chercher tout ça 🙂

  33. Alors je te raconte Thierry, c’est tout bête:
    Hier une petite élève feuilletait un petit dictionnaire en classe, je le consulte avec elle et il y avait une rubrique préfixes-suffixes, mes yeux passent d’une syllabes à l’autre et voilà l’idée du poème des préfixes-suffixes née c’est aussi simple que ça.Mais ça ne veut RIEN dire ,RIEN de RIEN…bon je file continuer mon poème de la note suivante):

  34. Héhé Annick! Mine de RIEN j’ai passé beaucoup de temps à écrire aujourd’hui!

    Je ne crains RIEN. Je n’espère RIEN. Je suis libre. Nikos Kazantzakis

    Je vous fais partager ma page Face de Bouc où je dépose des musiques.La musique c’est juste le tout qui embellit le rien, non? http://www.facebook.com/profile.php?id=100002077297913,
    Sur ce, bonne soirée à tous.

  35. et j’étais passée au dessus de tes mots, Leila,
    je viendrai bien écouter tes musiques, mais c’est bête d’encrier son âge, j’ai une réticence à m’inscrire sur facebook, mais c’est d’une idiotie, certainement…
    et comme mon évaporée me plane souvent,
    j’oubliais de te remercier, Monique, tes mots de 23H05 m’ont émue…

  36.  » Chanter Ce n’est pas ce qu’on vous proclame… Chanter Il faut s’y jeter à tue-tête… A bras le cœur à fendre l’âme… Avec un seul point au programme…. Celui de n’être sûr de RIEN… Celui de n’être sûr de RIEN …Mais si ces propos vous irritent… Dans leur sombre réalité… Vous allez les jeter bien vite… Et n’en faire qu’à votre idée… Si vous sentez du fond de l’âme… Et du ventre jusqu’à vos mains… Brûler cette petite flamme… Contre laquelle on ne peut RIEN… Dans l’allégresse ou la démence… Vous partirez un beau matin…En suivant le chemin d’errance… Des saltimbanques musiciens… Que vous soit belle la bohème… Que soit clément votre destin… Il faut vivre ce que l’on aime… En payant le prix qui convient …  »

    Jean Ferrat

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