Gros plan sur image
Pour un temps de réflexion
La concentration
____
A défaut d’intervale, ce petit interlude de François Cheng, je ne peux m’empêcher de lui trouver sa place actuellement dans les propositions de note que tu nous offres Ossiane,
« Jointures……………..intervalles
Où la vraie vie a bâti sa demeure
tout vol d’hirondelle une halte
et tout arc-en-ciel un pont
De loin…………….de plus près
Sur le double versant du rêve terrestre
pierre et nuage de source commune
souche et touche d’un seul tenant »
François Cheng
un ter vaut trois et entervalle deux « l » pour s’envoler vaut mieux qu’un seul -;)
pointus
vers la lumière
– le grand angle
un point de fuite
et de rassemblement
hors champ –
appel du ciel
l’épaule
de la droite vers la gauche
écriture hébraïque
finement découpées
les lancéoles
dans le développé des gris
frissonnent
devant la venue
– caméra subjective –
du panda de ces lieux
Comme il est agréable de se balader dans un tableau esquissé à la mode japonaise !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Dans le ciel d’azur
Grains de riz sur porcelaine
Poésie chinoise
Doux frémissement.
Silence troublé,
Par nos deux respirations,
Par les chants d’oiseaux.
« je n’entends pas, que dis-tu? »
La douceur de l’ombre
Un lavis d’encre de chine
le raffinement
Verticales de Gris
Calligraphes de nos Silences
Oiseaux-Feuilles : Sumi !
portées longilignes
croches, noires, double croches
au gré du souffle
En bonne et due forme : doubles-croches…
cette cascade végétale qui vient troubler les verticales .. magnifique et magique !!
Sur chaque page ouverte une feuille est tombée, tourbillonnant de plaisir laissant ça et là un poème au gré du temps.
_____
Cascade de mots
A intervalles réguliers
La beauté s’exprime
Haïkus le verbe exulte
Dans la magie du langage
____
Le tanka, leur petit frère les accompagne sur les chemins de la poésie.
Des souffles
Un peu de lumières
De la vie
Intro phallassieuse
Bambou vigoureux se dresse
Insinue la fente
ainsi nue la pente
attige effrontément
par ici la rente
que valent les interstices
au nom des haruspices
de sensibles et belles actrices
inter_vaux en guise de travaux
pousse et feuille
ce n’est pas la mode des robots
Intervalles du temps
Si douces respirations
Accolades embrassées
Si belles compositions
Que l’amour qui se donne
Sans même savoir pourquoi
Juste car c’est si bon d’aimer
De son tout vivant d’être
Aimant amant de son instant
D’un faire l’amour son bel
Dans ses souffles de soi
Et ses silences aussi
Dans des ailes de duvets
L’amour fait s’envoler
va l’inter comme si les notes tombaient du ciel
dans cet antre deux qui conserve le souvenir
et qui marque une limite entre le flou et le net
un pb
je voudrais pouvoir me faufiler
comme les rais de lumière
dans cet espace dense
éviter les noeuds qui coincent
et ma nature ondulatoire retrouvée
ne jamais me laisser empêché
tout attrait instamment repoussé
l’inspiration me viendrait
dans une effluve trottante
ce n’est pas parce que le panda rit
que nous sommes suspendus
à ces longues tiges souples
délectables sont les feuilles et le coeur bat gros
instables sont les feuilles qui nourrissent des espoirs
l’âme sans cible ne trouble pas les lieux
on nous dit ces temps ci que les deux pandas arrivés
sont nourris de bambou venant du sud ouest
frais et goûteux ils apprécient et sont joyeux
ça devrait doper leur instinct de reproduction
Une inspiration
Dans les interstices des branches
S’envolent les mots.
____
Des mots qu’on écoute
Des mots qui laissent rêveurs
Des mots parfois graves.
____
Entendre et comprendre
Et ne plus très bien savoir
Le vrai sens des mots.
____
Faut-il retenir
qui s’envolent avec le vent
Les sombres pensées ?
____
La peur fait le tri
Silence oubli sagesse
La réassurance
____
Pinceau flottant
respiration retenue
virgule envolée
Gros plan sur image
Pour un temps de réflexion
La concentration
____
A défaut d’intervale, ce petit interlude de François Cheng, je ne peux m’empêcher de lui trouver sa place actuellement dans les propositions de note que tu nous offres Ossiane,
« Jointures……………..intervalles
Où la vraie vie a bâti sa demeure
tout vol d’hirondelle une halte
et tout arc-en-ciel un pont
De loin…………….de plus près
Sur le double versant du rêve terrestre
pierre et nuage de source commune
souche et touche d’un seul tenant »
François Cheng
un ter vaut trois et entervalle deux « l » pour s’envoler vaut mieux qu’un seul -;)
pointus
vers la lumière
– le grand angle
un point de fuite
et de rassemblement
hors champ –
appel du ciel
l’épaule
de la droite vers la gauche
écriture hébraïque
finement découpées
les lancéoles
dans le développé des gris
frissonnent
devant la venue
– caméra subjective –
du panda de ces lieux
Bonjour la Compagnie !
Feuilles allongées
Jolies pointes effilées
Peinture végétale
Comme il est agréable de se balader dans un tableau esquissé à la mode japonaise !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
Dans le ciel d’azur
Grains de riz sur porcelaine
Poésie chinoise
Doux frémissement.
Silence troublé,
Par nos deux respirations,
Par les chants d’oiseaux.
« je n’entends pas, que dis-tu? »
La douceur de l’ombre
Un lavis d’encre de chine
le raffinement
Verticales de Gris
Calligraphes de nos Silences
Oiseaux-Feuilles : Sumi !
portées longilignes
croches, noires, double croches
au gré du souffle
En bonne et due forme : doubles-croches…
cette cascade végétale qui vient troubler les verticales .. magnifique et magique !!
Sur chaque page ouverte une feuille est tombée, tourbillonnant de plaisir laissant ça et là un poème au gré du temps.
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Cascade de mots
A intervalles réguliers
La beauté s’exprime
Haïkus le verbe exulte
Dans la magie du langage
____
Le tanka, leur petit frère les accompagne sur les chemins de la poésie.
Des souffles
Un peu de lumières
De la vie
Intro phallassieuse
Bambou vigoureux se dresse
Insinue la fente
ainsi nue la pente
attige effrontément
par ici la rente
que valent les interstices
au nom des haruspices
de sensibles et belles actrices
inter_vaux en guise de travaux
pousse et feuille
ce n’est pas la mode des robots
Intervalles du temps
Si douces respirations
Accolades embrassées
Si belles compositions
Que l’amour qui se donne
Sans même savoir pourquoi
Juste car c’est si bon d’aimer
De son tout vivant d’être
Aimant amant de son instant
D’un faire l’amour son bel
Dans ses souffles de soi
Et ses silences aussi
Dans des ailes de duvets
L’amour fait s’envoler
va l’inter comme si les notes tombaient du ciel
dans cet antre deux qui conserve le souvenir
et qui marque une limite entre le flou et le net
un pb
je voudrais pouvoir me faufiler
comme les rais de lumière
dans cet espace dense
éviter les noeuds qui coincent
et ma nature ondulatoire retrouvée
ne jamais me laisser empêché
tout attrait instamment repoussé
l’inspiration me viendrait
dans une effluve trottante
ce n’est pas parce que le panda rit
que nous sommes suspendus
à ces longues tiges souples
délectables sont les feuilles et le coeur bat gros
instables sont les feuilles qui nourrissent des espoirs
l’âme sans cible ne trouble pas les lieux
on nous dit ces temps ci que les deux pandas arrivés
sont nourris de bambou venant du sud ouest
frais et goûteux ils apprécient et sont joyeux
ça devrait doper leur instinct de reproduction
Une inspiration
Dans les interstices des branches
S’envolent les mots.
____
Des mots qu’on écoute
Des mots qui laissent rêveurs
Des mots parfois graves.
____
Entendre et comprendre
Et ne plus très bien savoir
Le vrai sens des mots.
____
Faut-il retenir
qui s’envolent avec le vent
Les sombres pensées ?
____
La peur fait le tri
Silence oubli sagesse
La réassurance
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pb de com ce matin deux aux oubliettes !