à bord du scarbo
bravant la haute mer
le pêcheur de l’ombre
◊ « SUR DU PAPIER MUSIQUE« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci !!
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
à bord du scarbo
bravant la haute mer
le pêcheur de l’ombre
◊ « SUR DU PAPIER MUSIQUE« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci !!
sombre mouvance,
entaille blanche tracée,
désir de poissons
Le marin compose
Une mélodie houleuse
De son sabre d’écume.
Pêcher par excès
Nuit gravement à la mer
A s’en faire un sang d’encre.
Poissons ou pêcheurs :
Sur le damier de l’onde
Qui sera le Roi du Monde ?!
Sashimi Pêcheur
Sur une mousse d’écume
Désir de requin.
C’est joli, *
le Roi du monde!
belle soirée!
Le marin prospère
Sur cette peau pierre sombre
L’œil imperméable.
Le regard chevauche
Les distances éphémères
Du voyage vers l’autre.
Bonsoir Ossiane et bravo pour cette sortie en mer du pêcheur de l’ombre (joli)
Beaux haïkus par Les Larmes du Phoenix
Bonsoir et belle soirée à toi aussi Annick
____
Jeter le chalut
Face aux aléas du temps
Advienne que pourra
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Il est impossible parfois de faire autrement ! « dans les tempêtes de la vie »*
(*expression empruntée à G.Bachelard)
et comme je passe ici, *avant ma nuit,
ouioui de oui, Monique,
comme c’est bon que tu cites les mots de Bachelard,
et je te cite, le recite…
Il est impossible parfois de faire autrement! « dans les tempêtes de la vie »*
Bachelard
On fait comme on peut son peu d’être.
Annick
belle douce nuit!
Belle soirée Brigetoun et merci pour ce haïku en noir et blanc et ce désir d’écailles argentées dans le chalut.
Un haïku empli de sagesse Monique… Merci pour ce message d’Espoir !
De ces quelques lettres
Que mon Cœur chavire
J’espère encore l’Echo.
Au creux de la vague
Reste l’écho de ta voix
Comme un chant d’espoir
Sillage
dans le flot de la vie,
la mer me nourrit,
à elle je suis.
Parfois,
elle me laisse revenir,
les filets pleins…
Les travaileurs de la mer
Malgré les satellites les cartes météo
La poussée des moteurs le confort des bateaux
Travailler sur la mer sans être la galère
C’est prendre de gros risques pour un petit salaire
La vie d’homme de mer est une vie de forçat
Quand la pêche est mauvaise il faut remettre çà
Dans le creux de la houle sur des mers de cendre
Toujours en mouvement à monter à descendre
Les animaux marins qui peuplent les abysses
Les machines tueuses sont des monstres à hélices
Malgré les instruments qui guident le marin
Il arrive trop souvent rencontrant un gros grain
Que le plus fier navire se brise sur un écueil
Que l’outil de travail se transforme en cercueil
Alain
Avec le chalut t’y es en pleine mer qui des fois grosse et démontée
mais sans les pièces de rechange ne te donne pas la change
et tu ne sais pas si tu suis toujours à la trace les bancs
mais tu sais bien par contre qui t’a en ligne de mire
travée laiteuse et griffe de mer pour désenfuir ce qui nous plein
Départ à grands remous
une nouvelle aventure
cap à l’horizon
Comme il a l’air fragile. C’est beau Ossiane. Bonne soirée.
Sur un air de Ravel (Gaspard de la nuit)….
_____
Sur le dos des vagues
Course folle de Scarbo
Flotte et court et vole
Le petit gnome diabolique
Avec la mer pour complice.
_____
Et comme le marin qui semble disparaître à l’horizon dans le creux des vagues……
« Oh! Que de fois je l’ai entendu et vu, Scarbo, lorsqu’à minuit la lune brille dans le ciel comme un écu d’argent sur une bannière d’azur semée d’abeilles d’or!
Que de fois j’ai entendu bourdonner son rire dans l’ombre de mon alcôve, et grincer son ongle sur la soie des courtines de mon lit!
Que de fois je l’ai vu descendre du plancher, pirouetter sur un pied et rouler par la chambre comme le fuseau tombé de la quenouille d’une sorcière.
Le croyais-je alors évanoui? Le nain grandissait entre la lune et moi, comme le clocher d’une cathédrale gothique, un grelot d’or en branle à son bonnet pointu!
Mais bientôt son corps bleuissait, diaphane comme la cire d’une bougie, son visage blêmissait comme la cire d’un lumignon, — et soudain il s’éteignait. »
Aloysius Bertrand (Gaspard de la nuit ) SCARBO.
L’Amoureux des flots
Se languit de ce tango
Qui lui bague l’âme.
La pêche en mer
Chacun connaît l’amour et tout ce qu’il inspire
De plaisir, de désir de regrets de soupirs
C’est le dieu le plus grand auquel chacun aspire
On lui dédie des livres édifie des empires
Des récits merveilleux pleins de pleurs et de rires
Les marins en inventent et chez tous les pêcheurs
L’envie de remonter de fabuleux trésors
Finit par l’emporter sur la peur de mourir
Alain
Le petit chalutier
Un petit chalutier équipé pour la pêche
Navigue sur l’océan tel un noyau de pêche
Il évolue au rythme de la charmante houris
Qui exécute en mer la danse du nombril
C’est une petite souris entre les griffes du chat
Qui joue avec sa proie et d’avance se pourlèche
Alain
http://storage.canalblog.com/50/48/230193/55477759.jpg
A bien regarder cette image, c’est un pêcheur au pied marin, tel un funambule sur son fil, il danse en équilibre comme son bateau sur la crête des vagues
___
Il me semble en regardant la mer
Dans le remous de ses vagues
A voir ses reflets, ses couleurs
Que le monde entier est splendeur
Le chalutier qui s’éloigne là-bas
Laisse dans son sillage
Le rêveur se noyer
Dans le flot de ses rêves
Mais il sait, lui qui connait la mer
Si belle, si envoûtante
Qu’elle peut être comme le monde
Imprévisible et féroce.
____
Super le chat luthier serait-ce Bourrache cachée derrière ce B ?
–
Monique : Nan !
J’vois déjà la tête de B. qui, de cette confusion, doit faire des bonds hauts comme ça !!!
S’il est chat-luthier, moi j’suis plus certainement chat-… :
http://www.yozone.fr/IMG/jpg/Chat_Pitre_200p.jpg
–
B. : bien trouvé !!!
–
Sourire, clin d’oeil et biz (c’est d’saison) à tous.
–
Hé, Capitaine, je vous embrasse aussi (en écho à « Mes petits coms au jour le jour »)
Et merci d’être toujours là.
–
–
Monique : Me relisant, je m’y trouve un peu sèche à ton égard.
Telle n’était pas du tout mon intention !!!
Alors, rien que pour toi, belle, bonne, douce nuit (sans insomnie) lorsque … premier étage, première porte à gauche…
–
et des effluves pour les autres…
–
Il aime fort la mer
a en avoir des hauts le coeur
il prend à bras le corps
son destin sans se défiler
et quand il tire et lutte
jamais à la tristesse en butte
c’est pour ramener la pêche
casserait il un maître filet
que ce serait la déche
avant même que de voir les mareilleurs
il ne va pâs jouer les maraudeurs
mais s’il appareille
c’est qu’il a pareille envie
de ne pas passer par dessus bord
rares sont ceux qui s’accrochent
ils ont tellement besoin
de leur liberté de mouvement
pour vaquer à toutes ces occupations
guetter les déferlantes
courir dans les beuglantes
et raser mais jamais gratis
ces abysses
–
Coup de coeur pour un mail reçu ce soir :
–
Message percutant et fort !!!
Ce message devrait être envoyé à toute personne en possession de clés de voiture et pouvant un jour se retrouver dans une situation dans laquelle il devrait conduire sous emprise de l’alcool ou de drogue.
Vous pourriez provoquer un accident pour vous même ou pour une tierce personne qui changerait radicalement et définitivement votre vie.
C’est sans doute la campagne la plus intense jamais vue, elle en plus très bien faite.
C’est ainsi que les Australiens abordent ce sujet et pour celà ils méritent un compliment.
Cliquez tout simplement sur :
http://www.youtube.com/watch_popup?v=Z2mf8DtWWd8
–
J’avoue : j’ai éprouvé des difficultés à regarder jusqu’à la fin.
–
Ossiane : si t’es pas d’accord, tu vires…
–
Oh oui capitaine nous avons été bien ballotés
non pas qu’on nous ai pris pour des ballots
mais voilà les embruns passent qui lavent le pont
et les couleurs se délavent également
pourtant la pêche est bonne et chaque jour
dans tes rets il se trouve de belles pièces
qui frétillent et titillent notre imagination
aussi je reprend le langage des oiseaux
dont Ariaga dispose si bien
Cha Lu tier
un chas pour passer le fil des mots qui tissent des liens
Lu pour les gâteaux dont on se repait en même temps que des textes
avec gourmandise et envie, attente et surprise
tier car il faut un jeu à trois pour que la permutation amorce le mouvement et la roue qui tourne
Bonne soirée Ossiane dans des neiges sans doutes pâteuses
ici le Lauraguais reste pour le moment épargné
salut au vaillant équipage et aux habitués
superbe composition on s’y croirait
Bernard
Un homme seul
écume l’ombre
du grand océan
Une bise vers toi chère Ossiane
homme seul
toujours tu chériras la mer
il a eu maille à partir
mais c’est son gagne pain
il repart chaque fois
il ne sait faire que ça
son métier est pénible
dangereux qui plus es
les coups de bastaque
ne manquent pas
qui matraquent
la fréle embarcation
avec pour seule démarcation
le fil d’écume qui perle à la poupe
avalée la vague d’étrave
La mer est un chantier
La mer est un chantier ouvert aux quatre vents
S’y croisent des cargos des porte-conteneurs
Des hôtels flottants qui vendent du bonheur
Et de jolis voiliers qui filent dans le vent
La mer est un chantier toujours en mouvement
Où de gros chalutiers pêchent des poissons d’argent
Un vaste territoire que chacun s’approprie
Avec des travailleurs qui n’ont pas de patrie
La mer est un chantier interdit au public
Réservé aux marins à fort tempérament
Qui jouent avec les vents la force des courants
Avec des instruments qui servent la musique
La mer est un chantier dont on ignore le terme
Où chaque trou creusé aussitôt se referme.
Alain
La mer est une poubelle aussi
on y rejette tant sans s’en soucier assez
les réserves s’épuisent
l’halieutique à plus de vingt lieues tique
les plateaux continentaux recèlent des richesses
qui font briller les yeux des amateurs de prouesses
des BD nous montraient ce cloaque informe
oh oui pour sur il y a des éboueurs nocturnes
mais il reste des traces qui s’amassent
au gré des courants
l’eutrophisation des milieux
la demande chimique ou biologique en oxygène
l’acidité surtout qui guette
un écosystème global
connecté et résonnant
des oscillations périodiques
des dimensions mythiques
un trident qui comme fouenne se pique
un rêve utopique
des remugles saisissants
La mer est une gitane
La mer est une gitane que connaissent les marins
qui danse les pieds nus au son d’un tambourin
Elle sait lire l’avenir de tout le genre humain
Dans les boules de cristal et les lignes de la main
C’est une musicienne qui joue à la guitare
Et qui demande au vent de transporter ses notes
C’est une bohémienne qui n’est bien nulle part
Qui fait le tour du monde logé dans sa roulotte
C’est une jolie femme aux robes chatoyantes
En écailles de poissons ou de soie lamée d’or
C’est une magicienne avec un grand savoir
Qui possède un miroir à l’étrange pouvoir
C’est la petite sirène que chacun rêve d’avoir
Qui met de jolies bagues et des colliers de perles
Alain
ô c’est joli, Alain!
étrange que ce Monde, e semblait avoir envoyé un texte…à suivre.
Partir…..sans savoir si revenir
« Le ciel s’ébranle
Lent plissement des sentiments
Chaines d’impressions
Nuages de pierre
La neige reste accrochée aux cils du cyclone
L’horizon aux aguets
plonge dans son terrier »
Phrases cueillies au hasard « D’ombre pour Ombre « d’Annie le Brun
Bourrache, j’ai bien dormi et n’ai vu dans ton message aucun ton sec mais le Na ! de l’enfance et la mimique qui va avec ! tu devrais me connaître un peu depuis le temps mais je ne sais qui est B et il est vrai que cette image aurait très bien pu venir de toi -;) Je t’embrasse.
____
Le pêcheur de l’ombre
N’allez pas vous méprendre
N’est pas celui qui le long de la rivière
Attend ce grand poisson gris qu’on appelle l’ombre
Il n’est pas nom plus ce vieux marin de Marseille
Jetant ses filets à quelques encablures du vieux port
Il est ce marin au large de Belle Ile laissant derrière lui
Une longue traînée d’écume derrière son chalutier
Celui qui seul sur son bateau part au petit matin gagner son pain
Scrutant la mer, le ciel, s’informant du cycle des marées
Bravant le froid, les tempêtes dans la solitude au large des côtes
Celui qui n’a personne à qui parler, qui glisse sur l’eau en silence
Déployant le chalut dans l’espoir d’une pêche miraculeuse
Il est celui qui fait corps avec la mer, c’est le marin de Baudelaire
Il est le pêcheur de l’ombre, qui disparaît à l’horizon
Dans les brumes océanes et se fond dans l’immensité de ses eaux.
____
Bonne fin de soirée à tous, Belle nuit et Bon dimanche même un peu frisquet !!
Quand le piano résonne
Quand le piano résonne au milieu d’instruments
Dès les premiers accords le monde entier chavire
Le cœur est en émoi et par enchantement
On se sent transporté à la proue d’un navire
Aucune fausse note dans cette partition
Les instruments s’accordent à la perfection
D’abord les violons se mettent en action
Puis les cuivres et les vents font leur apparition
Vous sentez de l’orchestre la moindre vibration
Et votre âme part en flèche pour les constellations
Dans le creux de la houle votre cœur fait des bonds
Votre âme se sent mal mais ce mal est si bon
Que tous vos maux s’effacent et votre cœur rend grâce
Quand le piano résonne c’est un ange qui passe
Alain
Trés beau poème, Monique.
Ponctuation du marin
En Parenthèses dans son bateau,
Le pêcheur s’interroge.
Comme un point minuscule,
Suivi d’une virgule d’écume,
Il suit les pointillés infinis
de l’immensité bleue.
Bonne journée à tous.
Traversée, remontée, pas au près, pas happé
un déluge de vagues qui dévale et déploie
un pont nickel balayé en permanence
et cette attention de tous les instants
pour veiller à la bonne marche
faire gaffe sans prendre de coups
même de gaffe
et ne pas songer au loup
avaler les miles marins
dans cette nave irrigation
cerner et retourner ce champs
pas hersé mais hérissé d’écume
tracer et tailler opiniatrement
un sillon dense alors que la houle se défoule
battre sa coulpe sans troubler le poulpe
chercher sa respiration rare
Mais qui le suis celui qui l’essuie
pas un filin coupé en autant de brins
pas une épissure dont l’éclat est sur
C’est bon votre dialogue Bourrache et Monique,
l’écrit peut parfois porter à confusions,
car l’intention de la voix directe n’y est pas!
alors il faut toujours tenter de pas lire au premier degré,
mais dans les milliards de degrés possibles, autant que d’individus,
sourire!
Polysémie pour Polynésie
dans les faisceaux tentaculaires
l’homme prend la mer à bras le corps
sa voix ne porte pas bien loin
cassée qu’elle est par les paquets
qui s’abattent sans rémission
Merci Jo.S entre les signes de ponctuation sont les mots d’un poète qui se devinent et qui s’écrivent là-bas sur la mer au fil de l’eau.
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La mer est noire comme les arbres
Qu’un bateau fende ses eaux
Son sillage devient blanc écume
Que le vent fouette son feuillage
Et le ciel entre les branches
Devient blanc gris sale d’hiver
Je regarde par la fenêtre
Je ne vois pas la mer
Mais je vois les arbres
Et j’ai le vague à l’âme
Et j’ai le mal de toi.
Dans le mouvement des branches
Il n’y a pas de bateau
Ni de traînée de lumière
Il n’y a qu’un ciel qui devient noir
Noir, de plus en plus noir
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Dimanche sombre sous la pluie à ne pas sortir les chalutiers ou les chats luthiers ou les chas lu tiers,
Mon premier fait miaou et s’appelle Papyrus, vous venez de faire mon second, mon troisième est la partie manquante de mon tout.
Je vois qu’Annick suit avec attention les conversations qui se tiennent sur le pont , surveille les points sur les « i » et les barres aux « t » Je t’embrasse et toi aussi Ossiane dans ton désert tout blanc plein du silence .
Je viens de lire sur le blog de Jeandler (http://jeandler.blogspot.com/) cette petite phrase de Bachelard :
« Le noir est le refuge de la couleur » disait Bachelard.
_____
Si mon ciel est noir
J’inventerai des couleurs
Pour qu’il soit plus beau.
______
bonjour Monique,
je t’embrasse en retour,
j avoue que ces derniers temps,
j ai eu plus de peine à suivre,
car un vécu si hard en autisme avec un zona!
et ce jour,
même si il est ciel de gris
si il pluvine
je le trouve déjà plus blanc*dans mon coeur
cela s’aère
il est redevenu vivable!
j ai eu fort grande peur de le voir ainsi,
car j ai eu peur d une perte de ses acquis,
c’était juste le zona qui avait détraqué son équilibre…..
qui tient si souvent à un fil…
DOUCEURS!
Et youps là
Le grand large le guide
Son pied marin le valse
Besoin de sa liberté
Déjà ses rêves se pêchent
Dans le filet de sa tête
Qui aime aimer tellement
C’est un espace pur
Que la beauté d’aimer
En youps de belle de Là
Chalut à vous !
Annick, je crois que tu as écrit hier dans ‘flamingo’ peu après moi, mais il y a encore des soucis sur le blog, il n’y a plus de trace de cela…
Je ne peux déposer le poème ici, car pas de rapport …
Bonne soirée
Tendres rochers
Tous les mots ont une âme par essence volatile
A l’image de la femme ils ont le cœur fragile
Un nom et un parfum envoûtant comme une île
Ces mots qui se mélangent donnent à chacun son style
Afin qu’ils ne blanchissent et conservent leur forme
Ces mots qui meurent en bouche sitôt qu’on les a lu
Il faut les protéger dans du papier alu
Car les mots s’affadissent et perdent leur arôme
Ces mots tendres ou croquants noirs ou blancs ou au lait
Riches ou pauvres beaux ou laids on les aime au palais
Ce sont des mots sucrés qui laissent des regrets
Que l’on tient sous la langue comme on garde un secret
Qui fondent lentement comme on rembourse un prêt
En plus du principal avec de l’intérêt
Alain
A quoi se tient il donc
De sa main tout de gauche
Comment manoeuvre t il
Par sa droite de lui
Vers tout son droit devant
Il vogue l’équilibriste
Cherchant son équilibre
Par ses bels points d’appuis
je vous souhaite une douce reprise de lundi. belle journée riche.
test
L’omble se cache dans les fonds marins pour échapper à l’hameçon de l’objectif.
Un jour comme ça, tiens, tranquille et tout, pas un pet de vent, ça me rappelle quand je naviguais comme aide-cuistot à bord du « refuge des marins ».
Tôt le matin, on avait doublé la pointe de la petite foule en conservant l’amer du grand phare. Le sonar ne renvoyait pas d’écho et le cap’tain a mit le cap à l’ouest en espérant dégotter des bancs de poissons plus au large.
Dès que la ligne de cotes eu disparu du regard, le nouveau a commencé à flipper sérieux, pour finir il est monté sur le toit de la cabine et a commencé à faire du stop aux avions à réaction qui passaient en laissant leur trainée blanche dans l’azur.
Alors le sonar a renvoyé l’écho d’un banc de poisson. Puis le second a réussi agrippé le nouveau qui braillait toujours en tendant son pouce vers le ciel. Avec l’aide de Gwenn ils l’ont porté sans ménagement jusqu’à sa couchette.
Pour plus de sureté ils ont cloués des planches sur l’ouverture de sa banette afin d’être tranquille le temps de la marée.
Le nouveau a déliré longtemps sur son plume en vociférant. De retour à quai il s’est enfin calmé.
Le patron sympa lui à même refilé sa part de godaille avec son congé.