vent d’ouest
un frisson d’herbes folles
l’heure de partir
◊ L’anse de Port-Goulphar…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
vent d’ouest
un frisson d’herbes folles
l’heure de partir
◊ L’anse de Port-Goulphar…
Je reviendrai
Nao me esqueça
La marée
Une jolie femme est un comme un violoncelle
Celle dont les cheveux retombent en volutes
Marche dans la ville comme un bateau dans la tempête
sa nuque à l’aide de chevilles qu’on ne voit pas
permet à sa tête de s’accorder à son pas
alain
Une grande mélancolie dans tes mots Ossiane. Ou alors c’est moi qui suis mélancolique. Ca me touche en tous cas.
http://www.youtube.com/watch?v=onAq58mIsNc
Jolie course, autre chose que ces rallyes médiatiques avec monstrueux catamarans aux noms de banques ou de marques automobiles : ici, ces bateaux ont sûrement la modestie et le courage quotidien de ceux qui les ont baptisés sans l’aide d’aucun « sponsor ».
Cette photo est comme une ouverture vers l’horizon des travailleurs de la mer, si loin des porte-cotons des entreprises qui se paient des danseuses sur l’eau salée.
nuages des brumes
dans le vent des étreintes
les rocs s’imprègne de solitudes
marées basses
marrées lasses
majuscules
des joncs à fleur d’eau
déraison
barque
sur la vasière
lignes fragiles
casiers
posés
dans les remouds cinglants de la vague
au sortir de l’aber
l’arbre juxtaposé aux reflets des marrées
brille de lunes effrayées
grisée de bleu
l’eau
fuit…
étrange fuite
dans l’horizon des vertiges
je me souviens au sortir de Pentrez
cette bouée
ma nuit
ma nuit fragile
dans l’horizon des vertiges
Au premier abord l’aber n’est pas en vrac
ce n’est pas ce grand départ qui fout le trac
au jusant on se sent attiré vers la passe
dans le choix du cap il ne faut pas faire l’impasse
avant que de se drosser ou découvrir du chenal
les pièges il faut brosser sa capeline de vent
je vous salue mon jour
je pars vers un bout de mer
je prends ma barre douce
je l’aime ce Croisic
je mon petit port tout doux
je bois une petite bolée
je marche et me ventile
je me sens vivante tant
je l’aime cet Ouest
bel dimanche pour chacun,
je vous embrasse,
j’espère vos données en blog le monde, revenues dans vs blogs…
L’estuaire nous invite
A se libérer des rives
De nos certitudes.
Ossiane, ton blog est toujours aussi riche en images et en poésies. Heureux d’être de retour parmi vous après une longue absence ! ^^
Le ciel de Novembre
Est propice à la chaleur
D’un nouveau départ.
Caresser la vie
Comme inspirent les marées
Pour que vague l’âme.
Voyage dans le temps sur ces rivages de rêves où Ossiane nous convie, quel plaisir !
_____
Sous les balcons du Manoir, longeant le petit chemin entre les hautes herbes au dessus du port de Goulphar, regard extraordinaire face à la mer quand le soleil du soir descend et vient s’engouffrer dans cette baie, spectacle si beau qu’on le voudrait éternel. C’est un havre de paix où chaque petite embarcation semble être posée ça et là comme des petits bateaux en papier naviguant sur une eau couleur émeraude qui vont et viennent au grès des marées, paradisiaque ! On ne peut résister à l’envie de se laisser bercer par le bruit de l’eau et du vent dans ce paysage de rêve, contempler jusqu’à la nuit tombante ce spectacle inoubliable dans le silence du soir et le calme impressionnant, humant les odeurs de l’océan dans ce fjord à l’abri du large. Tout le reste du monde, un instant n’est plus, tout devient contemplation et bonheur absolu, un souvenir que l’on garde en soi pour toujours séduit que l’on est par le charme de ce petit golfe.
_____
« Que si, parmi ses semblables, l’homme se trouve malheureux, s’il est las et dégoûté du tumulte et des vaines passions, qu’il quitte les cités bruyantes, qu’il court se plonger au sein de la nature bienfaisante. Aux heures d’abattement et de tristesse, elle lui apporte l’oubli et l’apaisement ; d’elle il sort un charme infini, une douceur mystérieuse, une consolation pénétrante. » Virgile
…
La marée
Des cheveux longs un col parfois nous la dérobe
Parfois de blonds épis frissonnent sur la nuque
Comme un soleil d’hiver tremble dans l’eau des flaques
Parfois les vagues se suivent comme dans une fugue
comme la plage à marée basse la nuque est nue
Nul fard aucun luxe la nuque sait être sobre
telle une belle voiture ou une jolie robe
Dans une belle vitrine sur une grande avenue
Alain
Quitter l’abri
Pour l’ouverture
Coquilles de noix
Dans la douceur de l’automne
Happées par le large
Bonne journée à tous
Le haïku d’Ossiane est une leçon de sagesse, l’homme dans sa barque attentif aux indices précurseurs de la colère des eaux, doit être prévoyant :
« Vent d’ouest – Un frisson d’herbes folles- l’heure de partir »
____
Quand vient la marée haute
Le petit port si tranquille
Subit la colère de l’océan
Dans la violence et la furie de ses eaux
Le paradis devient l’enfer
Les vagues s’engouffrent dans la baie
Comme les taureaux dans l’arène
Devant la peur la fuite s’impose
Le paysage idyllique se transforme
Le temps d’une marée haute
En folie dangereuse et parfois cruelle.
Océan quand tes eaux se retirent
J’aime ta douceur, ton calme
Et la paix retrouvée
Voir ta haine et ta vengeance sans raisons
Disparaître dans tes eaux profondes
____
« Est-il un thème plus banal que celui de la colère de l’Océan ? Une mer calme est prise d’un soudain courroux. Elle gronde et rugit. Elle reçoit toutes les métaphores de la furie, tous les symboles animaux de la fureur et de la rage. Elle agite sa crinière de lion…. » Bachelard
Que peut l’humain devant la force et la violence d’une mer déchaînée ?
Bachelard nous donne nombre d’exemples de poètes et d’écrivains qui se sont attardés sur cette relation entre l’homme et la mer dans (L’eau et les rêves – l’eau violente))
« Commander à la mer est un rêve surhumain. C’est à la fois une volonté de génie et une volonté d’enfant »
Belle façon de comprendre et connaître nos limites face à la nature.
« Que fais-tu pour apaiser une mer en fureur ?
Je contiens ma colère » Edgar Quinet
Que puis-je faire pour qu’apparaissent les commentaires, attendre la prochaine marée haute et être patiente avec ces problèmes d’envois.
Les grandes marées
Aux heures de grands départs dans des lieux souterrains
Dès que les portes s’ouvrent à l’arrivée des trains
Les voyageurs pressés serrés comme des paquets
des rames du métro déferlent sur les quais
Devant les portes ouvertes c’est un puissant maelstrom
un tourbillon se forme qui aspire les hommes
les éloignant des quais les poussant dans les trains
La vague qui les porte ne connait pas de frein
Au chant d’une sirène toutes les portes claquent
Sur les quais noirs de monde se forme le ressac
La foule qui échoue devant ce qui se trame
Reflue sur le tarmac jusqu’à la nouvelle rame
Alain
j aime cette phrase d’Edgar Quinet! beaucoup!
elle est si vraie à la vivre!
merci Monique,
je te cite de la citer en citant OSSIANE,
si vous le voulez bien, toutes les deux!
je vous embrasse!
et je me lâche de bonheurs devant cette belle image!
Une petite crique
Son petit bonheur
A s’envoler
Vers le bel large
Instant fort grand
Jour mémorable
Que son départ
En ciel de grâce
Vers ses beautés
ENCRE A/MA(R)REE
Vent d’ouest
Porté par le piment
Cayenne et ses stations balnéaires
Dans le dos de l’alizé
Qui joue au saumon
Des herbes folles
Sur le pont qui s’envolent
Dans les frissons atomiques
Du plutonium qui s’émancipe
Une lampe-tempête rugit
Temps de partir
Conjugué au revenir
L’aube des parfums
Dans la ligne de mire
D’un sourire de plein pied
Car son canot la guide
Au delà de la vie
Sonmoteur force vive
La propulse ouverture
Elle aime tant la vie
Que la vie lui rend bien
Dans tous ses invisibles
Qui l’aiment en silence
Dans le tout clair obscur
Qui offre son exil
C’est bon de s’aimer la vie
En se faisant du bien
Ah marée tu nous emportes dans d’affreux tourments
et quand les lieux sont dangereux gare aux tournants
mais il faut saisir le bon moment quand tous les indicateurs
sont au vert et que la route du large nous est offerte
alors en barge ou en canote, s’éloigner surement la darse verte
où comme disait Giono « ni vent ni pluie n’agitaient une mer captive »
et si le courant rendait l’avancée dans la passe rétive
sans qu’au large aucun khédive ne se montra menaçant
amarré ou chamarré l’amiral ne peut que contempler
la flottile qui s’égaie car comment résister à cet appel
Contre vent et marée
Dans la fuite annoncée
Advienne que pourra
Bonne soirée
La marée
La mer et ses écueils
Mène la vie bien réglée
D’une femme ordonnée
Qui balaie sur son seuil
La mer et ses marées
Qui fait des simagrées
A l’homme de la rue
Quand elle a ses menstrues
la mer ce miroir
qui parle de beauté
Ce maquille sous le fard
de couleurs empruntées
La mer et ses rondeurs
qui génère des conflits
qui propage des rumeurs
qu’elle cache dans ses plis
La mer infatigable
A chanter son refrain
Qui berce les marins
vers les plages de sable
Alain
Le temps de me « perdre » dans vos pensées, je suis tout émerveillé de ce Voyage.
Chapeau!
–
Alain : ah, la mer qui balaie tous les 28 jours (en râlant) sa plage-seuil où ses marins bien-aimés ont oublié de s’essuyer les pieds !
Jour de pleine lune, bien ordonné, sûrement…
–
Clin d’oeil, hein !!!
–
glisse de la sagesse
se réjouissent des herbes folles
l’heure du partir
à l’égal du revenir
un régal de souvenir
suivre le courant
d’un air frissonnant
à l’air libre
Il est temps de partir ……..
La marée comme la vie ouvre le sillage
Partir ou seulement savoir partir à soi -même
et n’emporter qu’un petit bagage …….
un souvenir d’une image d’Ossiane il y a ..2ans je crois , une sandale sur un chemin et nous avions beaucoup parlé et sommes presque tous là
Belle marée que la lune soit favorable AA
Merci à tous pour vos beaux écrits et bienvenue aux revenants et aux tout nouveaux passagers!
Monique, je ne sais quoi répondre quant aux problèmes d’apparition des commentaires à part que je me sens impuissante. Désolée pour ces inconvénients indépendants de ma volonté, il va falloir prendre son mal en patience en attendant des jours meilleurs. J’y crois toujours;-)
Bonne fin de soirée, amitiés à tous et merci encore de votre présence malgré mon absence prolongée!
Ne t’inquiète pas Ossiane, la patience est une qualité qui va bien aux contemplatifs, aux rêveurs, le problème ne me pose donc pas vraiment un problème et comme un pêcheur j’attends patiemment la marée haute et remets mon embarcation sur les vagues dans le chant et les cris des goélands de passage.
____
Au soleil levant
Les eaux glissent vers l’océan
La baie s’éveille
____
Toute agitation, toutes colères, toutes tempêtes, toutes peines au matin s’estompent dans la beauté d’un jour nouveau, les images, les rêves se reconstruisent et l’on repart vaillant vers un nouvel horizon dans la fuite du temps.
La marée
Où courent t’elles si vite toutes ces poules candides
Amoureuses d’un coq à la crête rouge flamme
Avec leurs ailes qui battent on dirait qu’elles acclament
L’astre qui resplendit dans le ciel limpide
Elles saluent le soleil beau comme un dieu d’Egypte
Qui tourne dans le ciel en habit de lumière
Elles suivent la marée qui élève la mer
Tel un peuple en prière suit le dieu dans sa crypte
Alain
Belle-Île… Belle Âme…
°ooO°Oo°°ooOO°Ooo°
Vous rêviez de sensations fortes, de rochers noirs battus par les vagues et les vents,
Vous les aurez !
Vous aviez envie de pelouses fleuries comme des jardins, et d’une tranquillité à peine troublée par les cris des oiseaux de mer,
Vous les aurez aussi !
Ici, faut aimer les contrastes
Ici, même par temps calme, l’océan fait un bruit de tempête
Ici, flotte l’âme de celle qui y trouva un décor à sa mesure : Sarah B…
Belle ile
La marée
C’est la servante âgée qui monte des cuisines
Portant le thé fumant sur un plateau d’argent
Ou la simple ouvrière qui travaille à l’usine
Et qui fait le ménage comme tous les pauvres gens
Alain
Parce que l’eau « remet en vie tous les souvenirs… » Bachelard
____
La mer se souvient-elle
Des traces emportées par ses vagues,
De tous ces grains de sable
Sur le cahier de la mémoire ?
Lorsqu’il gronde à marée haute
J’écoute l’océan qui raconte.
Les mots enfermés dans ses flots
Laissent entendre leur écho.
Ils reprennent leur place
Dans l’histoire du passé
Se réinscrivent sur le sable
Quand la mer se retire.
____
« Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s’est retirée
Démons et merveilles
Vents et marées
Et toi
Comme une algue doucement caressée par le vent
Dans les sables du lit tu remues en rêvant
Démons et merveilles
Vents et marées
Au loin déjà la mer s’est retirée
Mais dans tes yeux entrouverts
Deux petites vagues sont restées
Démons et merveilles
Vents et marées
Deux petites vagues pour me noyer. »
Jacques Prévert
!!
Partir où?
Faire quoi?
Personne ne m’attend …
La marée
Jugulaire au menton sous leur casque à plumet
ils descendent au trot dans un bruit de tempête
Le sabre sur l’épaule envoyant des éclairs
Chaque 14 juillet devenue jour de fête
Descendant l’avenue on se presse pour les voir
Les escadrons piaffant de la cavalerie
Les gardes républicains de la gendarmerie
qui défilent en rangs avec tambours et trompettes
Alain
Personne ne t’attend Neyde mais rien n’est certain, en tous cas ton commentaire lui est le bien venu dans sa simplicité et sa force, il nous parle de solitude et de désoeuvrement. Je t’embrasse.
***
A tire d’aile
vont les nuages
je reste là
les regardant
les jours passant
La marée
le bonheur sur la terre est parti aux égouts
la solidarité à fait place aux banquiers
l’intérêt général sert aux particuliers
la belle humanité inspire le dégout
La perte de repère rend les hommes inciviles
Les hommes tributaires sont esclaves des villes
les hommes solidaires redeviennent serviles
Le progrès légendaire ne sert que les plus vils
La vie s’est retirée laissant la place au vide
Alain
–
Amie de lune
en insondable attirance
marée s’étire
se retire
Dans leurs soupirs
s’enfantent – nuages épars –
départs désirs
pour un non retour
Alors parfois
quand s’ensommeille le rêve
à l’envers d’un bout d’île
la nuit porte le deuil
–
Bourrache, bravo pour ces quelques lignes.
Astre de Séléne
Si rond, si brillant,
joue avec la mer.
Flux, reflux
Je t’aime, je ne t’aime plus
Mais je t’aime encore…
Bonsoir tous
« Contre vents et marées
Oublie les apparences
Le silence
N’est jamais immobile
Toute attente a un sens
Aie confiance
Imagine
Les forces en présence
Continue ton effort
Pense au but, cherche encore
Le monde et toi
Êtes soumis à des lois
Songes-y quelquefois
Avant que tu t’élances
Que tu danses
Que tu coures sur ton fil
Que tes belles évidences
Ta violence
Tombent en ruines
Bien des deuils t’attendent
Tu dois juste avancer
Regarder sans tricher
La vérité
Suivre ta route
Coûte que coûte
Contre vents et marées
Si nul n’échappe à ces orages
Qui balayent au passage
Les repères
Qui éteignent la lumière
Dans la nuit noire
Tôt ou tard
Va briller un espoir
Et germer ta victoire
Arme-toi de patience
La souffrance
N’est jamais inutile
Elle élève en silence
Tisse les fils
Invisibles
D’une autre naissance
Vois la mer qui se calme
Le soleil dans les arbres
Sèche tes larmes
Sois vivant, reste vrai
Contre vents et marées » F.Hardy
c’est un très beau texte, Monique, merci pour le partage
et je recite des mots qui me plaisent…
*La souffrance n’est jamais inutile
Elle élève en silence tisse les fils invisibles d’une autre naissance
douce nuit pour chacun!
Je viens de constater que sur un blog de wordpress, intitulé « Rideau d’air chaud, bourrache, annick, verroust patrick, je souhaite justement signaler que… suit la falsification , pour ce qui me concerne de deux textes déposés le 20 octobre dernier, sous le billet d’Ossiane « voilage » afin de les ridiculiser.
J’ai saisi WordPress et Ossiane de cette désagréable affaire, j’attends leurs réactions.
Je suis décidé à donner suite à l’affaire précitée, je garde, néanmoins, le sourire même si je trouve l’aventure amère et ne me fait pas marrer
Le lien incriminé est:
unpermisrapideetfacile.pen2net.com/../
C’est quoi l’intérêt? et pourquoi ne citent-ils pas la source?voilà mes pensées en vous lisant ce matin Verroust Patrick.J’ai été d’abord lire le texte incriminé….je n’ai rien compris au sens puis revenue à voilage relire votre joli texte, je saisissais mieux.Ah c’est bien qu’il existe de farouches défenseurs comme vous car moi en général je laisse mon bien plutôt qu’autre chose me disant qu’on emporte rien au paradis mais là la fée Ossiane me réveille en me disant que pour certains c’est leur gagne pain qu’on usurpe et là je m’incline en répétant c’est bien qu’il existe de farouches défenseurs….Merci Monique pour tous les textes que je découvre au fil de ce blog.Bonne journée à tous.
La marée
là où dans quelques heures se briseront les vagues
entre les rochers bruns se déplacent les crabes
la mer s’est retirée emportant derrière elle
les notes de musique de l’océan qui jase
seuls dénotent désormais les petits tas de sables
des vers annelés qui dorment sous la vase
ALain
La marée
la lune sert à la louche dans de vastes soupières
une soupe d’algues vertes et de poissons d’argent
un bouillon d’eau saumâtre un consommé salé
Mélangé à de l’huile et à des détergeant
On y trouve du thon des soles et des limandes
des feuilles de laitue des filets dérivants
des sirènes qui nagent auprès de bois flottant
et quelques ailes de raies qui traînent dans le potage
Alain
Monte
Mon petit bâteau
Viens mon amour
Hissons la voile
Nôtre
Vers le grand large
La vie derrière
Celle devant
La vraie tout là
Là
Viens
kécekécequeça, patrick verroust?!
nos écrits de nous détournés de leur péché originel?!
sourire!
Tu me fais rire Annick. Je me souviens de la colère qui secouait se blog quand vinrent des pillards. J’ai trouvé la plaisanterie si saumâtre que j’en ai alerté la CNIL
La marée
Avant de retourner dans sa patrie le sage Ulysse
Sur la mer incertaine par les dieux égarés
Lutta pendant dix ans contre vents et marées
Car les vents et les mers des dieux sont les complices
Des êtres à corps de femme et à queue de poisson
Pour le faire chavirer lui chantaient des chansons
Oublie le monde des vivants
Viens nager parmi les dauphins
Ecoute la chanson du vent
Parmi les anges les séraphins
Au lieu de lutter sans arrêts
Contre les vents et les marées
Plonge ta tête dans nos seins
Ferme tes yeux sur nos coussins
Vastes et profonds sont nos divans
Ecoute la chanson du vent
Oublie le monde des vivants
Plus jamais soif plus jamais faim
Viens nager parmi les dauphins
Avec les anges les séraphins
Alain
alors je viens nager avec les dauphins, Alain!
Laisse tes trops
Tes pas assez
Grimpe le cant
On se jette le noeud
Sur le bel pont
De la tendresse
Si douce ivresse
Je te donne ma main
Tu prends ma bouche
Et l’air de rien
On est déjà loin
Sur l’île nôtre
Rien que pour nous
Notre bel de libre
Tout vrai tout beau
Le pur de la vie
Dans notre roman
A fleur de vie
A fleur de peau
Mon bel marin
Vagabon tendre
Tout de mon contre
Je t’aime toi
alors tu diras plus, hein, patrick verroust!
j ai pas tout compris, et n ai pas réussi à aller sur le site que tu cites, *unpermisrapideetfacile…
et dis aussi, si tu sais, comment on gagne de sa vie, avec ses écrits partagés,
et que où vous êtes les marons du pont d’OSSIANE! je vous embrasse! un peu d’absences, je l’avoue, mais de rudes incontournables à dénouer,
c’est bon, je peux me réenvoler mes mots qui me manquaient tant,
et de vous lire, surtout, sur tout!
surtout en amour! sourire!
et amichel, et neyde, et leila, et bourrache, et rachel, et ossiane, et pierreB et bernard et thierry et monique, et miomdus et haddon, et christineee et catherine et véronique, et chacun de votre belle présence au Monde!
Dans son palais d’Ithaque qui lui sert d’enveloppe
Depuis bientôt vingt ans d’Ulysse séparée
La fille d’Icarios la sage Pénélope
Travaille à son ouvrage au rythme des marées
Alain
–
Donne à l’une
un pinceau
quelques couleurs
elle t’en fera un tableau
Offre à l’autre
un
ou deux mots
elle t’inventera une histoire
–
C’est joli ça Bourrache chacun trouve sa manière de dire selon ses propres moyens d’expression qu’il soit peintre, poète, sculpteur, musicien, danseur, photographe……
une diversité où chacun a sa place.
____
Faits d’hiver :
Le soleil est timide, l’eau frissonne sous la bise glaciale, les arbres se dénudent, les couleurs pâlissent, il fait froid, ce matin le sol était gelé, il semble que la vie continue tranquillement son chemin à travers les saisons et pourtant certains faits vous réveillent à la réalité du moment, certains faits divers….un jour d’automne pas comme les autres, le frôlement d’un danger et la vie qui reprend ses droits dans le froid de l’automne, on reste éprouvé mais sauvé et le monde autour de vous s’en réjouit.
______
Je marche éternellement sur ces rivages, entre le sable et l’écume. Le flux de la marée effacera l’empreinte de mes pas, et le vent emportera l’écume. Mais la mer et le rivage demeureront éternellement.
[ Khalil Gibran ]
Quand je dis mère, le rivage, et ça l’est, avec beaucoup de vagues, ramène à l’enfance.
Un jour
Ce jour
On part l’abordage de sa vie
Tant attendu son temps
Pour soi
A soi
Dans le moment de vie
Qui offre son essentiel
La vie
A l’ouverture de vie
L’enclos
L’horizon
L’heure de partir et de goûter le grand large.
Pour mieux apprécier le revenir.
Prendre le large dans cette anse étroite
et verser d’abondance au pichet de la gloire
déboucher le canal et s’engouffrer bien roide
démarrer de bonne heure aux vents aguerri
désamarrer ces pontons pour d’autres destinations
et chamarré dans ces lumières laisser monter la soif du large
grand largue laisser la main à l’écoute des vagues
quand l’écoute se fait lâche
guetter les risées
C’est une anse et ses tresses..et deux rives douces et blanches..et les lèvres vagues pourpres..le plaisir en partage..et cette voile dérobée..sur deux coques qui se cognent..les regards qui chavirent..C’est la mer qui ondule..et les rives qui se serrent..et entourent le navire..et son mât de misaine..C’est » un frisson d’herbes folles »…il est l’heure de partir..
Dans un petit froid
j’arbore mitaine
j’adore croque mitaine
quand à l’armoricaine
dans un goulot étroit
je file en douce
pour ne pas faire de mousse
jamais ne me claquemure
pas que le calfeutrage
soit d’un autre âge
mais par temps troublé
l’étambot vacille
le calfatage ne fait pas étalage
le goudron à bon dos
« ne te retourne pas »
mais de quoi parle t-on
je veux tenir mon cap
aux embruns qui décillent
apporter la vigueur de mon bras
pourquoi serais je dans de sales draps
il n’est pas temps de hisser
il faut juste viser sans la tête se dévisser
et pour deviser
ce sera bien plus tard
devant l’âtre craquant
des sourires, des larmes
va et vient incessant!
Ecoute ton coeur battre
bonjour à tout l’équipage
de loin en loin
sans vous oublier…
Une marée d’incompréhension et de contestation
un îlot pas désolé mais qui voudrait conserver ses spécificités
comment faire nombre pour protéger ce qui peut encore l’être
un vieux monde meurt froid et glacé laissant les hommes agacés
demain est si incertain que beaucoup à juste titre se raccrochent
aux souvenirs de ce qui fut, pourtant le monde est changement perpétuel
pas de positions dominantes définitivement acquises
une sérénité qui n’est plus de mise
des questions qui reviennent
nous prennent à rebours
mais cognent nos tempes comme tambour
de qui demain est il le nom
faut il dire non à tout ce qui s’avance
ce qui faisait sens s’érode
les algues vertes prolifèrent
les écarts de salaire se creusent
comme la mer
le vent du large, puissant, se lève
comment puiser espoir et rassurance
kenneth galbraith n’est plus
mais la crise est passée par là
un Tsunami financier et économique
des devanciers ont annoncé l’inéluctable
la montée des périls comme de la mer
le transvasement des richesses
le nivellement par le bas
le partage, enfin, de la pauvreté endémique
l’incompréhension des premiers touchés
la fausse indifférence de ceux qui sur les rochers
contemplent la mer se découvrant
avant que de venir contrebattre et drosser
il y a des gros coefficients ces temps ci
temps incertains et météo à grain
une anse n’est pas un abri
qui contrebalance pour les aigris
l’effet du bruit annonciateur
un rouleau compresseur
qui chasse l’humanité
lui retire la fertilité
de ses rêves
Pour Thierry
Bel état des lieux
Au vent de la mer résiste
Le rêve est tenace
Merci monique
mais si je me suis laissé emporter par l’onde
ce n’est pas la médiatique qui choisi ses sujets
et délaisse tout ce qui ne la concerne plus
l’état de l’amer parfois révulse mon estomac
le vent me force à me dresser plus raide pour l’affronter
et me renforce dans mes convictions
ce qui gronde et menace doit encore plus nous inciter
Bises à tous
merci Ossiane pour ce choix plein de goût et qui comme phare
porte à chercher la lumière
Superbe photo d’un endroit qui m’est familier.
Le ciel est gris, le soleil absent
Les nuages s’amoncèlent
La mer esclave des marées
Se ride sous le vent
Ecoute à travers les herbes
Le frisson de l’automne
Les mots s’enferment dans les nuages
Se perdent dans les brumes océanes
La mer n’a plus l’attrait des beaux voyages
Seuls partent les pêcheurs de mots qui s’égarent
Sur la mer, dans le froid glacial d’un triste poème.
Calypso
Alors que Pénélope vit recluse assiégée
Par tous les prétendants qui ne songent qu’à manger
Ulysse parti de Troie met sa vie en danger
Son bateau fait naufrage et l’oblige à nager
Drossé par la marée il échoue sur une plage
La nymphe Calypso sur l’île d’Ogygie
Aux marins secourables recueille le naufragé
Et le maintient captif comme un oiseau en cage
Le combattant d’hier méprisant le danger
Auprès de Calypso passe des heures allonger
Son cœur désœuvré éprouve la nostalgie
il demeure oisif n’ayant guère qu’à songer
La douleur de l’absence lui ôte tout courage
Il prie pour que la nymphe lui donne son congé
Alain
bravo pour cette magnifique prise en noir et blanc bien maitrisé
Odysseus
Quand épuisé et las j’ai touché ton îlot
Naufragé malheureux rejeté par les flots
Tu t’es mise à m’aimer touchée par ma détresse
Avec l’élan l’emportement de la jeunesse
Calypso nymphe des eaux immortelle déesse
Ton rire inimitable est le chant d’un ruisseau
Tu marches dans la vie immortelle déesse
Avec la grâce et la souplesse du roseau
Et ton chant qui s’élève est le chant d’un oiseau
Mon corps et ses blessures ont guéris dans tes mains
Mais le mal qui me ronge résiste à l’examen
C’est un mal sans remède et propre à l’être humain
Qui le fait se lever et se mettre en chemin
Ce mal pour le nommer c’est d’avoir un demain
ALain
Son moteur d’herbes
En grain son fol
Il l’entraîne tendre
Vers des douceurs
Sortie du port
Vive l’écrin
Ses ouvertures
Ses partages vrais
Son authentique
Une voix, sa main
Le doux visage
Un oeil coquin
Là bas tout Là
En tout dedans
Comme c’est bon
De laisser aller
Ses vérités
Ses songes rêvés
Bon, me semble que je suis seule en haut du mât,
c’est pas bien grave,
car vous êtes Là!
bises tendres du jour!
–
En écho-clin d’oeil à Annick perchée en haut du mât :
http://www.free-tintin.net/dessins/tres32a2.jpg
… un sourire à tous les rameurs ramant
et aux passants… par ici.
–
Nausicaa
Ulysse a tout perdu dans ce dernier naufrage
Sa course aventureuse s’est conclue à la nage
Son corps endolori sur la plage déserte
N’est plus qu’une sombre épave sur un lit d’algues vertes
A quelques pas de là des filles rient aux éclats
La plus jeune d’entre elles s’appelle Nausicaa
La joyeuse équipée arrive du palais
Pour y laver son linge à l’abri d’une haie
Les filles ont les bras nus et leurs rires résonnent
Croyant toutes à leur jeu n’être vu de personne
Dès qu’il faut s’amuser aucune n’est revêche
Elles jouent avec entrain tandis que le linge sèche
De derrière la haie soudain monte une plainte
Les servantes affolées s’apprêtent à s’évanouir
La jeune Nausicaa dont le cœur est sans feinte
L’attrait de l’inconnu la retient de s’enfuir
Et la curiosité l’emporte sur la crainte
Ulysse une fois encore s’en sort miraculé
Et la joyeuse escorte s’en retourne au palais
Alain
Merci Alain de nous faire partager à ta manière cette admirable fascination pour ces personnages incontournables de l’Odyssée en commençant par Ὀδυσσεύς (Odusseús), la belle Calypso et de l’audacieuse Nausicaa. Qui a mis le pied sur Belle Ile peut imaginer la mise en scène de cette épopée grecque sur ces côtes qui n’ont rien à envier aux côtes de certaines îles grecques.
Bonjour Annick et Bourrache(s), je ne suis pas en haut du mât, j’ai le vertige, mais sur le pont non loin de vous, le pied pas très marin mais réconfortée par la présence d’une partie de l’équipage que j’écoute dans le silence et du Capitaine qui je sais, n’est jamais bien loin. Bonne fin de journée.
Bonjour Monique,
j ai le vertige tellement,
alors c’est juste en virtuel,
pour avoir l’oeil ouvert,
le plus loin possible,
que je me suis hissée en haut….
DOUCE SOIREE.
C’est joli, tout cela, Alain.
mais quel chanceux cet homme, et quelle chance elle a…!!!
Merci Monique
Merci Anncik
et bises à vous deux
Alain
La marée
A chaque tour de manège elle monte et descend
Elle fait battre le cœur de tous les innocents
Elle remue de la boue elle remue de l’argent
A la pelle elle soulève elle agite le sang
Qu’elle monte au galop ou qu’elle marche au pas
Toujours en mouvement la marée n’attend pas
C’est la jeune fiancée que l’on mène à la noce
Et dont le peuple entier voit passer le carrosse
C’est le ballet annuel des oiseaux de passage
Les allées et venues de la diplomatie
Des pauvres exploités qu’on jette après usage
Et retournent chez eux sans entendre un merci …
Alain
Estran de lumière
Sur l’onde des ciels
jaillit
la main des sirènes
tout simplement superbe !
merci pour ce moment de sérénité !!
kissous
Am’
Mon âme s’évade
Dans le flux et le reflux
De mes souvenirs
Circé
Il est des drogues et des breuvages
Qui font des hommes des pourceaux
Il est des mots dans le langage
Qui vous font voir la vie en rose
L’argent aux mains des financiers
Afin qu’ils se dévorent entre eux
Change l’être humain en bête sauvage
Le travail mal récompensé
Les salariés pour compenser
Doivent pour manger prendre un crédit
Afin d’assurer leur emprise
Les banques condamnent les entreprises
Les médias font croire à la crise
Accusés de tous les excès
Les salariés montrés du doigt
Doivent concéder leurs maigres droits
Sans lois sans règles et sans morale
La politique libérale
A fait de l’homme un animal
Alain
Bonjour à Annick, en haut de son mât !
Bonjour à Bourrache, toujours là !
Bonjour à Ossiane,
La capitaine qu’on ne voit pas…
La marée a été si haute,
Qu’elle a envahi la plage,
A emporté à marée basse
Tous les eeeeeeeeeeeee
Qui étaient restés à se faire bronzer
N’en reste plus beaucoup à distribuer
Suis un peu fatiguée…
Si jamais vous en trouvez
Flottant à la dérive,
Jetez le filet, repêchez les,
Sauvez les de la noyade
Et faites en un beau tas
Pour que je puisse me refaire
Le plein d’énergie…
Qui manque aujourd’hui.
Je pense à vous… et ne vous oublie pas !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee
PS/ Un nouveau petit blog…
« Mes petits coms au jour le jour »…
Pour tout ceux qui m’ont inspiré.
C’est ici.
http://mespetitscomsaujourlejour.blogspot.com/
Coucou Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee,
j’ai repêché des eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee pour toi et pour chacun!
Je souhaite une belle journée pour chacun, que votre pêche soit douce, si belle affectueuse, pleine de tendresses jolies!
Son petit canot de vie
Tout plein d’envies
Il a attendu des jours et des ans
Que la marée se monte
Peu à peu encore plus
Jusqu’au jour où la goutte a frôlé le bois sec
Et que la petite embarcation du temps
S’est mise à clapoter
Doucement
Tendrement
Et s’est laissée aller
A être
A se rejoindre son ouverture
En vie
Envies
De bel
De bon
De chaud
De tendre
Et le petit bateau se murmure
De bien douces mélodies
Dans le courant son vent
Qui le guide en beautés
Chaque jour doux pêché
Merci Annick !
Au moins, tu ne rentreras pas bredouille
De la pêche, même si ça mouille
Et de tes eeee bien rassemblés,
Tu vas pouvoir en faire
Une bonne fricassée !
Biseeeeeeeeeeeeeees
Pour toi Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee tous les eeeeeeeeeeeeeeeeeeee
qu’il te faut pour t’aider à repartir. Bon courage.
Tes jolis mots Annick m’inspirent : » la petite embarcation du temps
S’est mise à clapoter Doucement Tendrement »
____
L’herbe ondule sous le vent
Au ciel, les nuages dansent
La mer va et vient sous le soleil
Les vagues se dandinent en silence
Les bateaux se balancent
Les mouettes et les goélands s’amusent
La terre tourne, passent les saisons
Dans la valse des jours
Tout est bien et pourtant
Des êtres qui n’ont rien compris
Quand ils voient venir la tempête
En veulent aux vents, au cycle des marées
Là où, quel bonheur l’homme n’a rien à dire
Car la nature règne en maître
Et le pêcheur le sait bien qui attend
Impassible pour partir, les volontés du ciel.
_____
Prendre le large
Pour voir dériver la terre
Du fond des mers
–
–
–
Rame, reprend
La cadence.
Vivre sur le flot,
le flot des nués,
la nué des ciels,
ciels
– Dans la brume.
Prendre le large
Pour voir dériver la terre
Du fond des mers
–
–
–
Rame, reprend
La cadence.
Vivre sur le flot,
le flot des nuées,
la nuée des ciels,
ciels
– Dans la brume.
L’écume
–
http://www.cherish-creative-scrapbooking.com/images/Alphabet-Letter-E.jpg
–
Et vous trouvez ça drôle ???
Ben, eeeeeeeeuh … oui !
–
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee : j’ai fait d’mon mieux…
–
…
heu
oui
bell
eee
soir
éeE
Bise
eee
EEE
eEe
EeE
Heu
dee
heu
sou
rire
….
Bourrache :
Belle prise dans ton filet…
Je ne savais pas qu’il y avait autant d’espèces différentes, et qui pourtant, se ressemblent étrangement !
Annick :
Jeeee
Teee
Reee
Meeeer
Cieeeee
Amieeee
y’avait longtemps qu’on avait pas rit ainsi !
Biseeeeeeeeeeeees !
Merci Bourrache,
pour cette vidéo,
qui réconcilie de noyer
son volant avec de l’eau!
Bon il ne me semblait pas non plus avoir déposé ce texte ici,
il faisait suite à l envoi de la vidéo par Bourrache sur l alcool et la drogue au volant!
test
La caravelle
On avait appareillé à Lézardrieux
On marchait sur la rivière Le Trieux
Qui s’en va vers Bréhat tout auprès de Paimpol
Y’a pas de falaise et la chanson est folle
On descend le courant, ça tangue doucement
La voile claque au vent, pour sûr on était content
D’avoir passer la semaine à poncer la carène
Faire le calfatage et l’accastillage
Passer le copperpaint pour jouer les marins
La caravelle jolie comme un pastis
Le bordé laqué tout en sapin d’épice
Une membrure toute en pin de campagne
Ça chantait la couleur sur l’eau de Bretagne
Mais dans un méandre la voile envoyée
Et l’écoute au taquet, guettes ! nous voilà bloqué
Plus moyen d’avancer sur l’onde qui berce
La marée se dresse on croit à la renverse
Le safran poussé cherché le contre-courant
Qui se faufile aval le long des berges
Impossible de gagner si tard la rive
Sac de nœuds en patte de chien
Aurions pu se battre, attendre des berges
Au final on avait planté la dérive
Nager avec les dauphins est une chose absolument merveilleuse ! Je n’oublierai jamais cette belle émotion.
Merci de faire partager tout ceci avec les internaute. Ton blog est super.
Bonne continuation,
Laure