58 réflexions sur « Nuque »

  1. .
    Bonne nouvelle,

    L’équipe technique du Monde a réussi à restaurer la grande majorité des images de mon blog. D’autres blogs sont également en passe d’être restaurés. Je la remercie d’avoir fait son possible pour réparer et nous tenir informer.
    Amitiés à tous

    Ossiane
    .

  2. Ravie, Ossiane, que tout soit rétabli !

    La Maja desnuda

    J’aurais préféré que tu m’imagines surgie
    D’une aquarelle de Leonor Fini,
    Plutôt qu’alanguie comme la Maja desnuda
    De Goya.
    Comme la Maja nue, tu m’as vue.

    J’aurais préféré laisser mes cheveux dénoués,
    Comme une Madone bénie par la main de Botticelli,
    Plutôt que dans un turban les emprisonner.
    Parmi les baigneuses d’Ingres, tu me vis,
    Comme une baigneuse turque, tu m’as vue.

    Au milieu d’une gare, les yeux hagards,
    Vêtue d’une robe arachnéenne,
    Je me verrais bien caressée par le pinceau
    De Paul Delvaux.
    Mais toi, c’est nue que tu m’as vue.

    Comme la Maja nue,
    Papillon noir fixé sur la toile,
    Comme la Maja desnuda
    Pas même dissimulée derrière un voile,
    Toujours tu me verras…

  3. La nuque

    Par derrière les cheveux là où peau est douce
    De la base du cou à la naissance du crane
    Tout le long de la nuque une bouche butine

    Des baisers fous comme des ailes de papillon
    Sur le cou d’une fille ou le cou d’un garçon
    Un peu comme un glaçon vous cause des frissons

    Alain

  4. JOLI!

    super pour les archives qui rejoignent leur lieu à elles!

    Deux mains leurs tendres douces
    Relèvent les cheveux
    Dans un geste libre et beau
    Qui se regarde de coin
    Si grande intimité
    Quand la nuque se dévoile
    Donne l’envie de butiner
    A deux yeux douce envie
    Et la peau se remue
    Tendres câlins fort bons
    Le corps vit sa tressaille

    Une nuque se donne à vivre
    Et la vie se répand
    Comme un champ de coquelicots
    De leurs rouges touchants
    Sur la toile du temps

  5. Bonne nouvelle Ossiane, il est toujours agréable de se rendre compte en final qu’il n’y a pas toujours que du négatif et ça réconforte, j’espère que le maximum sera fait pour tous.
    ____

    Sur sa nuque frêle
    La caresse de ses mèches
    Frôlement de tendresse

    Un petit air de douceur
    Un petit air de chaleur
    ____

    Comme un sourire, un rayon de soleil dans le froid de novembre.

  6. Le rayon de soleil de la Méditerranée et les pensées chaleureuses unies vers vous ont agi comme une rencontre non plus virtuelle mais réelle avec le plaisir de découvrir le charisme que chacun de nous porte en soi , ce qui se ressent alors
    Notre amie christineeeee est lumineuse

    Ce petit espace d’une nuque
    est au japon
    très prisé

  7. Bonjour les ami(es) !

    Je rapporte de la côte d’Azur,
    Du soleil, de l’air pur,
    Et le souvenir
    D’une rencontre chaleureuse !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Derrière l’épaule,
    Jolie nuque…

    En été… dévoilée
    En automne…à demi cachée,
    En hiver… emmitouflée !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Petit clin d’oeil en passant
    (qui pourrait intéresser les gourmand(es) :

    Les cookies d’Arletteart sont délicieux !

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee

  8. La nuque

    Chaque fois que ta main sur ta nuque penchée
    Soulève tes cheveux afin de les peigner
    Je vois des voiles blanches sur une mer agitée
    Un palmier qui se penche sous les vents alizés
    Une main qui effleure les touches sur un clavier
    Une main qui renverse l’ampoule du sablier
    La vague qui meurt sur le sable mouillé

    Alain

  9. Euh nuque
    ce n’est pas qu’une histoire de moelle et d’épines
    je sais bien que ce cordon qui nous relie méduse l’air
    mais ce qui partage et donne une belle symétrie
    transmet l’influx et influe par sa vue sur nos arcs réflexes
    qui s’empressent alors comme autant d’Adonis
    de tirer quelques flèches en volée
    envolé le doux baiser que nous aurions déposé
    dans ce lieu tenu presque secret
    source d’odeurs rares et entêtantes
    emmélés ces cheveux naissants et en duvet
    voudrions nous nous perdre dans cette toison
    celle qui va m’aider à tenir la distance
    par son seul souvenir en corne d’abondance
    celle qui me rend si faible, à pamoison
    au défilé d’un col bien posé
    entre des épaules douces à souhait
    caresses et douceurs enlacées
    je ne vais pas perdre la raison
    mais je ressent une belle excitation
    à comparaître la belle, tournée
    montre avec grace et volupté
    ces racines et prémices aux délices
    il en faudra des préliminaires
    afin que de glisser vers une échine divine

  10. Nicole Avril dans le Roman du visage parlant de Watteau :
    « Toute la sensibilité chez Watteau se condense sur la nuque des femmes. Là point de maquillage et point de masque. C’est l’endroit le plus nu. A peine une mèche échappée du chignon ou une perle de sueur. Sa gracilité appelle le baiser. Watteau ne s’intéresse qu’aux femmes qui s’éloignent. Elles le renvoient à la solitude, ne lui laissant que le souvenir de leur nuque »
    ____

    Il me suffit de prononcer ce mot
    Du bout des lèvres, à peine articulé
    « nuque »
    Il est à lui seul un effleurement
    Syllabe gracieuse douce et discrète
    « nuque »
    La langue frôle le devant du palais
    La bouche entrouverte laisse à peine entendre son nom
    « nuque »
    Ce mot se prononce comme un baiser qui se pose
    Sur la tête qui se penche dévoilant son intimité
    « nuque »
    Qu’elle soit d’un homme, d’une femme ou d’un enfant
    Elle est un lieu sensible d’où émanent délicatesse et douceur
    ___

    Truffaut parmi beaucoup d’autres a su mettre en valeur dans ses œuvres cette zone sensible, d’une beauté étrange et sensorielle, je pense à Jules et Jim donnant à cette partie du corps une fonction de séduction et d’érotisme au même titre qu’au Japon comme nous l’a fait remarqué Arletteart dans son commentaire.


  11. A l’un
    celui qui la nuque m’effleura

    à l’autre
    celui qui l’épaule me dénuda

    au néant
    leurs regards

    j’offris
    dos rond

    et cou
    et nuque
    et tresses

    entremêlés.

    Oeuil
    oreille

    rien vu
    p


  12. A l’un
    celui qui la nuque m’effleura

    à l’autre
    celui qui l’épaule me dénuda

    au néant
    leurs regards

    j’offris

    dos rond

    et cou

    et nuque

    et tresses

    entremêlés.

    Oeuil
    oreille

    rien vu
    rien entendu

    petite histoire.

    Du temps perdu.

  13. Quel jeu jouent-ils?
    Ils soufflent un soir le froid de la catastrophe indépendante de leur volonté, et le lendemain le chaud de la réussite de leur prouesse technique…

    Quoi qu’il en soit, tant mieux.

    Les rais de soleils continueront d’illuminer ces mèches, ce cou et ces épaules, et l’Oeil Ouvert nos yeux, nos coeurs et nos âmes…

  14. Quand t’as envi de crever,
    craque ta nuque.
    Comme le dit Karma,
    Craque ta nuque.

    La nuque d’un femme nue,
    en demi teinte.
    Poème translucide.
    Poème éphémère.

    -Jean-Paul!

  15. Un passage dans une longue éclipse circonstancielle (en rien un trou noir) pour découvrir le naufrage des blogs du Monde et la perte de deux ans d’images. Je l’ai reçu comme un poignard dans le dos, le vol de « mon » propre trésor, le sentiment de l’absurde et de l’irréparable… Et puis, la note d’après, le miracle, une immense bouffée de bonheur…

    Je partage ton soulagement, Ossiane, et celui de tout l’équipage.

  16. Baigneuse

    A l’instant de plonger dans un bain de vapeur
    quand le dernier rempart qui voile sa nudité
    retombe en plis aux pieds de la baigneuse
    d’abord sont dégagés les épaules et la nuque

    Alain

  17. Baigneuse

    la baigneuse entourée d’un parfum d’hydromel
    ses cheveux relevés sur sa nuque d’albâtre
    voluptueusement délace sa ceinture
    et laisse choir au sol son dernier vêtement

    Alain

  18. Baigneuse

    la vapeur qui s’exhale de l’eau chaude du bain
    dépose une buée sur le tain du miroir
    qui brouille les reflets de la nuque et du dos
    de la baigneuse assise au bord de sa baignoire

    Alain

  19. Un petit tour matinal chez l’Oeil Ouvert
    histoire de vérifier que les images sont toujours là.
    Chez moi, celle du jour avait déjà joué les filles de l’air!
    Remise par mes soins, restera-t-elle ?
    le Monde au jour le jour s’amuse… peut-être ne l’a-t-il pas aimé! Pensez donc, une fleur vénémeuse!

    Bonne journée, Ossiane.

  20. Le soleil comme un ami caressait sa nuque offerte
    Le vent comme une plume lui donnait le frisson
    Juste un souffle de bonheur et rien d’autre
    Les gestes de tendresse d’une nature aimante
    Reconnaissante d’une beauté qu’elle a fait naître.

    Comment des humains, ont pu salir cette nuque
    Dans leur violence et leur cruauté bestiale
    N’avaient-ils rien reçus, rien compris pour bafouer
    Le respect et l’amour qu’inspire toute vie humaine
    Quelle pauvreté de l’âme, quelle honte pour l’homme.
    ____

    « Alors les colombes s’envolaient de temps à autre et se mettaient sur son épaule et caressaient sa chevelure blanche et ne se lassaient point de tendresse et d’allégresse. » Nietzsche

  21. Baigneuse

    la baigneuse sort du bain tel un astre qui luit
    Sur le bord du bassin elle trouve un appui.
    Tel le saule pleureur lorsque tombe la pluie
    Sur son corps dénudé l’eau ruisselle sans bruit

    ALain

  22. Baigneuse

    Quelle est cette déesse à la nuque qui plie
    Qui nous montre ses hanches et son large bassin
    Au moment de descendre tôt matin dans son bain ?
    C’est la blonde Vénus qui brille dans la nuit !

    Alain

  23. Baigneuse

    Afin de prendre un bain elle fit passer les fines
    bretelles de son soutien par dessus ses épaules
    Puis ses deux mains défirent le nœud de velours noir
    En tirant sur les brins flottant derrière sa nuque

    Alain

  24. Tout en finesse et délicatesse. Quelle misère cette histoire des blogs du Monde! Vraiment triste. Je croise les doigts pour ma plate-forme, et je vais tenter de sauvegarder mon blog, mais je ne sais encore comment… Bonne soirée Ossiane.

  25. Heureuse de savoir que ton travail n’est pas perdu.

    Elle et lui.
    Un rêve éveillé.
    Elle. Une mèche s’est échappée de sa tresse, elle frôle l’oreille joliment dessinée, puis sa bouche rosée.
    Lui. La suit du regard. Il ne l’entend pas parler, il voit juste ses lèvres s’arrondir, sur les dents blanches. Tout son être semble captivé par les cheveux légers qui caressent sa nuque.

    Bonne soirée à tous

  26. nue queue de cheval
    frémissante, hénissante
    haquenée pour palefrois
    tremblante aussi
    dans les vagues
    et dans le creux
    duvet et doucereux
    à l’amorce de ton dos
    cou gracile et bienheureux
    là où s’ébauche
    le cervelet
    je me sens
    tout maigrelet
    et pourtant
    j’y déposerai bien
    force baisers

  27. Juste poser le regard sur sa nuque
    Et des yeux en dessiner la courbe
    Suivre chaque mèche sur son cou
    Comme une ligne tracée à la plume
    Y lire toute la beauté et la grâce
    Qu’un soleil a su rendre lumineux
    C’est vénérer l’esthétique révélé
    Le beau et l’élégance qui laisse
    Une impression d’apaisement et de douceur.

  28. joli, Monique! merci pour cette fraîcheur belle tendre douce!

    Et viva les nuques,
    dénudées,
    qui laissent voir
    sans laisser voir,
    que son percevoir,
    dedans l’écrin,
    se palpite ses ondes!

  29. Te souviens tu
    Mon bel amour
    Ton baiser posé

    Me vit
    En tout de

    Dis
    Dis au moins le sais tu
    Ton tatouage son invisible
    Marqué de ton ancre
    Dans notre port

    Indélébile
    De bel désir

  30. Venu te dire au revoir
    ta nuque me mis l’eau
    à la bouche
    sans jamais te prêter de miroir
    alors que j’allais dire hello
    à la louche
    mais quelle mouche m’a piqué
    quand j’ai cru te manger

  31. Pas un aqueduc qui niaque en arnaque
    pas un baisemain qui tourne le poignet
    pas de ligne brisée juste une continuité
    et ta tête alanguie et savament posée
    un buste qui oscille sur son support

  32. Comme moi Annick tu aimes ces mots qui parlent de « fraîcheur tendre et douce » pour te citer, et ces images d’Ossiane en contre temps de saison nous font un bien immense.
    _____

    Sentir sur sa nuque, le souvenir d’un baiser
    C’est porter en soi le langage des sens
    C’est savoir son cœur en mains sures
    Laisser ressurgir les douces sensations
    D’une apparition furtive de l’amour.
    Réentendre l’écho d’un chant intérieur.
    ____

    Bonne fin de soirée et bonne nuit Ossiane, Annick, Thierry et à vous tous.

  33. La nuque

    Comme le roseau plie elle relève la tête
    Douce et fragile flexible comme toutes les attaches
    Elle sait se montrer raide les jours de mauvaise tête
    Et souple sous la main quand elle se relâche

    Alain

  34. Se poser sur la courbe des jours…la douceur sur les lèvres qu’on savoure…yeux fermés et tendresse toujours…effleurer..voyager..sur un souffle…et des mots bien trop courts..Un ruban…que dénoue l’attirance…nudité sans détour…et les lèvres qui s’affolent..de la nuque ..une vague..et le lobe de l’oreille que l’on presse..dans la bouche..le parfum de l’amour..Se poser…lumière blanche ..sur les seins et les hanches qu’on entoure…le désir ..la douceur..toujours..

  35. Il faut choisir, de deux maux le moindre
    ou dénouer ce lien qui retient tes cheveux
    pour les voir libérés et qui flottent sur tes épaules
    ou les garder maintenus bien haut dégageant à la vue
    cet isthme qui en fait d’ascétisme attire plus que le regard
    et sans plonger dans un quelconque décolleté généreux
    trouver à ces racines, la base de la tête, l’occiput anonyme
    un repos absolu, une poussée de tendresse, l’appel de mes caresses
    cette lente montée du désir qui ne torture pas encore
    et humer dans ces recoins secrets les senteurs de la nuit
    la descente en vertige de tes rêves et l’accomplissement secret des miens
    alors jouer avec ce lien ou chasser l’idée d’y toucher
    sans se boucher le nez ni la bouche
    ne pas penser que tu va faire ta farouche
    ne pas procéder par surprise
    pas comme sur le gateau la cerise
    en entremet,
    une mise en bouche

  36. Appeau doré et frémissant
    apôtre saisissant
    ta vue ne me vois pas blémissant
    tout juste en songe gémissant
    sans que mes doigts se mélent
    à ta toison de feu
    ma vue se brouille
    mon coeur s’emballe

  37. Une image sa douce
    Fait du bel bon au coeur
    Les ondes se murmurent
    Leurs secrets tendres cachés
    Ce petit monde se papote
    S’ennivre de beautés
    Le timbre d’une caresse
    Une signature baiser
    Son approche sur terre
    Dans ses bulles d’amour

    Merci à chacun pour vos doux écrits,
    une si belle page,
    le velours de la peau,
    la caresseen ennivre,
    la vie que de la vie,
    qui se donne en partage,

    Merci Ossiane, belle après midi.

  38. Ce que les perruques, les postiches et les artifices nous cachent
    tes cheveux par le vent balayés trop longtemps ne l’effacent
    et le chignon est un de ces attributs éminents
    qui soulèvent des regards approbateurs
    et des épithètes laudateurs
    la queue de cheval ou les couettes
    font voir de la vie des côtés chouette
    ramenés, resserrés, concentrés
    la masse de tes cheveux
    n’est pas comme nasse
    l’élastique ou les peignes
    jamais ne cadenassent
    et cette liberté assumée
    c’est mieux que la cognée assomée
    ainsi peut se tenir bien droite
    une tête presque déjà couronnée
    et saluer avec gracieuseté
    s’incliner sans décliner
    d’autre fausseté
    pas corsetée dans une voilette
    la tête bien dégagée
    avant même que d’engager
    de ce point de jonction fragile
    où celui qui est asservi cale
    et se voit dans un pilori cloué
    la tête déjetée, les fers enlevés
    la liberté de mouvement assurée
    il n’y a plus rien à rajouter

  39.  » Les épaules d’une femme sont la ligne de démarcation de sa mystique, et son cou, si elle est vibrante, recèle tous les mystères d’une ville frontière. Un no man’s land dans le combat entre l’esprit et le corps.  »

    – Dixit John Milton, personnage interprété par Al Pacino dans le film L’Associé du diable, réalisé en 1997 par Taylor Hackford et dont le scénario et les dialogues sont de Jonathan Lemkin et de Tony Gilroy. D’après le roman The Devil’s Advocate, d’Andrew Neiderman.

  40. La beauté de la vie
    Sur une nuque se vit
    La main douce et aimante
    Avance sa révérence
    Elle se souple la paume
    Lisse de ses bouts de doigts
    Le petit cou se frémit
    En délices de vie

  41. cranement elle s’entête
    et dans sa dénégation
    remue de toute part
    et c’est sans retenue
    que l’idée lui traverse la tête
    elle l’a bien sur les épaules
    n’est pas près de la perdre
    elle n’a d’ailleurs rien à perdre
    à soutenir incontinent
    que c’est la bonne direction
    et c’est aux mille reflets de sincérité
    que s’éclaire son visage
    pas besoin de massage
    le port de tête est altier
    mais pas universel (vers elle)
    tout dit la bonne éducation
    un regard droit et bien porté
    pas de mantille négligemment jetée
    l’espagne franquiste est dépassée
    on peut dénuder si dos
    sans craindre les foudres de la guardia
    et les mossos n’aboient plus
    sur la costa dorada

  42. Je ne peux me sortir de la tête
    son parfum et sa couleur de peau
    ce n’est pas qu’elle me rende marteau
    mais sur ce chemin et ma longue quête
    rarement ais-je vu tête si bien faite
    une plastique à n’en douter si parfaite
    c’est à en prendre une sérieuse céphalée
    oh pas de quoi pour autant s’affaler
    mais quand les yeux se croisent
    sentir le pouls s’affoler
    et les lévres s’humecter
    ne pas perdre la tête tout de suite
    ne pas tracer en ligne de fuite
    ce que le désir suggère à assouvir
    la forme et les proportions
    l’emportent et la diction
    bien qu’hésitante
    tente une approche

    c’est dit la beauté me fait perdre la tête

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