Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
éclaire-moi
de ta rêverie nébuleuse
je t’attends
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre
éclaire-moi
de ta rêverie nébuleuse
je t’attends
Ciel d’or et d’argent
un édredon de nacre
prière perlée
Magnifique m’dame… belle soirée
Recueillement
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.
Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,
Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant;
Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche
Charles Baudelaire
http://www.jiwa.fm/track/Leo-Ferre-56937/Les-Poetes-Baudelaire-Vol-3-128780/Recueillement-1354471.html
Navigue au gré du silence
et pioche les bonheurs
dans ton amnésie.
Comment en effet ne pas penser à Baudelaire avec ce si beau poème proposé par Maria-D mais il est un autre poète auquel je pense et je ne vous étonnerez pas si je vous parle encore de Lamartine qui écrivit les recueillements poétiques tard dans sa vie de poète dans le silence et la solitude.
Mirabeau disait : »Le recueillement et la méditation, ces deux grandes puissances de l’homme » Je choisis donc de Lamartine un texte de ses méditations poétiques d’une part parce que je l’aime beaucoup, d’autre part car il correspond parfaitement à cette splendide image que tu offres Ossiane, avec ce personnage qui s’efface devant la grandeur et la beauté de ce ciel qui ne peut qu’inciter au recueillement et à la méditation.
Le texte de Lamartine que je propose : LE SOIR, même s’il peut vous paraître un peu long, il est si beau.
« Le soir ramène le silence.
Assis sur ces rochers déserts,
Je suis, dans le vague des airs,
Le char de la nuit qui s’avance.
Vénus se lève à l’horizon ;
À mes pieds l’étoile amoureuse
De sa lueur mystérieuse
Blanchit les tapis de gazon.
De ce hêtre au feuillage sombre
J’entends frissonner les rameaux :
On dirait autour des tombeaux
Qu’on entend voltiger une ombre.
Tout-à-coup, détaché des cieux,
Un rayon de l’astre nocturne,
Glissant sur mon front taciturne,
Vient mollement toucher mes yeux.
Doux reflet d’un globe de flamme,
Charmant rayon, que me veux-tu ?
Viens-tu dans mon sein abattu
Porter la lumière à mon âme ?
Descends-tu pour me révéler
Des mondes le divin mystère,
Ces secrets cachés dans la sphère
Où le jour va te rappeler ?
Une secrète intelligence
T’adresse-t-elle aux malheureux ?
Viens-tu, la nuit, briller sur eux
Comme un rayon de l’espérance ?
Viens-tu dévoiler l’avenir
Au cœur fatigué qui t’implore ?
Rayon divin, es-tu l’aurore
Du jour qui ne doit pas finir ?
Mon cœur à ta clarté s’enflamme,
Je sens des transports inconnus,
Je songe à ceux qui ne sont plus :
Douce lumière, es-tu leur âme ?
Peut-être ces mânes heureux
Glissent ainsi sur le bocage :
Enveloppé de leur image,
Je crois me sentir plus près d’eux !
Ah ! Si c’est vous, ombres chéries !
Loin de la foule et loin du bruit,
Revenez ainsi chaque nuit
Vous mêler à mes rêveries.
Ramenez la paix et l’amour
Au sein de mon âme épuisée,
Comme la nocturne rosée
Qui tombe après les feux du jour.
Venez !… mais des vapeurs funèbres
Montent des bords de l’horizon :
Elles voilent le doux rayon,
Et tout rentre dans les ténèbres. »
Ciel! Un ciel comme je les aime.
Moutonnant au ponant
Et le soleil qui s’y noie.
A rimage
à rivage
à tirage
arrimage réussi
silence lumineux
total respect
C’est trop dur.
Face de lune,
Petite squaw,
Est cachée
Derrière
un chameau!
L’homme
Au grand chapeau
Lui offre un chalumeau
Elle a ressoudé
Son vieux vélo,
Puis, s’en est allé
A travers la prairie
Retrouver
Nuage Pâle,
Ils se sont lancés
Un grand Hello,
Se sont enlacés,
Ont beaucoup ri.
La lune s’est cachée
Pour préserver
leur secret.
Vous avez beau
Avoir l’œil ouvert
Vous resterez
Sur cette fin
Même si vous montez
Sur vos grands chevaux
Le ciel restera couvert!
Moutonne moi ma vie
Mon ciel si bel de grâce
En laine tendre douce
Un châle sa tendresse
Lumière en trou dedans
Au travers de ses mailles
Pour guider l’âme jolie
En beauté amoureuse
L’image, le calligramme, le haiku, sont splendides d’être.
Et le recueillement prend toute sa place devant tant!
Une cotonnade
De nuages
Voile la lune!
L’air est électrique
Un orage
se prépare.
Ton cœur
Bat la chamade,
Les jambes
En capilotade
Tu es allé
te recueillir
Dans la chambre
De l’aimé.
Tu t’es assise
Emplie
De nébuleuses
Pensées
De rêveries
Mélancoliques
Tu t’es parée,
Parfumée
D’ambre,
Pour lui.
Tu as bu
Toute la fiole.
Belle, ténébreuse
Tu joues
De la viole
De gambe,
Tu attends
Le coup de foudre
Le dernier baiser
Celui qui tue
Tout sera consommé.
Crois tu?
chaque soir
Epouser le silence
et le quitter à l’aube
c’est joli, Marc…
Une fenêtre ouverte
Le ciel devant
Un ciel haut
Le soleil perce à travers les nuages
Et le silence se fait murmure
De belle délicatesse
Dans le coulis de l’oreille troublée
Emue de tant de mots
Dans un vide de voix
Crois tu?
C’est une belle fin sans fin…
Recueillement
Souvent comme en rêvant la main du vent carde
La file des nuages à la laine des nues
elle mêle des fils d’or et des rayons de lune
Aussi quand fuit l’été qu’arrivent les jours gris
les longs fils de la pluie forment un tapis de feuilles
Alain
Si petit
Devant cette majesté
La magie de la vie
Dans son mystère
Quand celui là qui attend
Vit ses espoirs tout vivant
Il se sent grand
Soudain
Une lumière l’éblouit
Le voir clair
En miracle du temps
Berce fort doux ses veines
Belle journée douce de début Août pour chacun, tendres pensées.
c’est fort joli, Alain.
Au briseur de rêves se substitue le spectacle éphémère mais grandiose des nuages.Variable au fil des secondes comme varie l’humeur que la vie malmène. Métamorphoses continuelles dans le silence respectueux et la profondeur du ciel où l’âme peut à loisir trouver un refuge à ses pensées, un son recueillement.
Parle moi,
De tes rêves,
Raconte moi, mille histoires,
Pour qu’ensemble,
Nous parcourions,
Des pays fabuleux.
Invente moi, mille poèmes.
Pour que, nous abordions,
Les yeux dans les yeux,
Des ports inconnus.
Eclaire moi.
Annick,
Sur ce blog , il y a les habitués attentifs.Chacun a son style, son approche. Toi, en sus de faire entendre ta petite musique, mélopée douce chantant la beauté et la joie avec ton vocabulaire qui donne une tonalité particulière à tes
Annick,
une partie du texte a sauté. Je reprend:
Une tonalité particulière à tes textes poétiques . Tu es une vigie qui veille avec constance à attraper non seulement la beauté éventuelle d’un texte mais aussi sa charge d’humanité. Je te remercie pour avoir repéré « le crois tu? » de mon dernier écrit. J’ai conclu avec cette interrogation un texte esquisse, fais, comme d’habitude, à la va vite.
Bonne journée
« Comme les nuages qui se forment, demeurent un instant et se fondent à nouveau dans le vide du ciel, les pensées surgissent, persistent un instant et replongent dans le vide de l’esprit. En réalité, il ne s’est rien passé. » Dilgo Kyenttsé Rinpotché
L’homme qui rêve regarde les étoiles
L’enfant qui cherche interroge le ciel
L’âme troublée voyage dans les nuages
Dans l’espoir d’accéder au divin
Un besoin d’évasion extra-terrestre
Où les mots comme les nuages
Deviennent formes éthérées
Fluctuantes au dessus de nos têtes
Se font et se défont, se cherchent,
S’enfoncent dans la masse cotonneuse
Apparaissent pour disparaître de nouveau
Et l’âme peu à peu dans ce flot de réflexions
Voyage dans les nuages, se repose
Parvient au recueillement, à la paix intérieure
Loin du bruit et de l’agitation
Au plus près de l’intime de son être
Dans cette « attente sans attente »
« Attente sans attente » formule empruntée à Matthieu Ricard dans l’avant-propos de « Un voyage immobile »
qu’est ce qu ils sont beaux tes mots, Monique,
merci Patrick!
Le rêve a cette délicatesse
D’offrir sa si belle lumière
Parfois dans le plus noir du noir
Il faut serrer ses rêves
Tout contre soi
Sa vie
Se les garder ces précieux
Ces moteurs de force de vie
Et les plus jolis au fond de soi
Sont des joyaux inabordables
Il n’y a que la bonté du rêve
Qui peut offrir à la vie
Ce tout ça
En tout de Là
De belle grâce délicate
Dans cette élégance du ciel
Qui se vit son chaque jour
Et fait de chaque jour
Un grand miracle de vie
Vivant
Vivante
En amours d’aises
Merci Annick, je pense que toi comme moi, comme beaucoup, comme Ossiane qui nous le laisse entendre par cette belle image du ciel, le titre de sa note , son haïku surtout, le ciel, » cet au-delà » permet cette évasion dont nous avons tous besoin, une façon peut-être de s’élever au dessus du vécu et se laisser un moment porter par les nuages et d’accéder à cet » autre chose » sans que je puisse dire ce qu’il est vraiment, un recueillement qui n’a rien à voir avec la religion mais davantage un état d’esprit fait de méditation, d’attente et d’espoir.
Cueillement en paumes de mains tendues comme une conque
accueillement des mirages du temps bercés sur la jonque
écueillement de ce monde dispersé qui éclate en spirales longues
« C’est trop dur.. »..peut être…C’est un ciel de mélancolie qui invite ..comme l’écrit Ossiane au recueillement et à la rêverie..c’est un ciel qui nous effleure.. et qui dessine des vagues dans le coeur.. »Le soleil qui s’y noie »..peut être..Mais alors pourquoi cette attirance vers ce ciel de souffrance…dans une nuit de silence..
Et si..Ossiane tu avais écrit….
Espoir.. »Eclaire moi..de ta rêverie nébuleuse ..je t’attends.. »..
Le message apparaitrait peut être plus tendre..les couleurs plus douces..je trouverais aisément « l’édredon de nacre » et.. »le ciel moutonnant.. »..
Ce qui me fait dire Ossiane que les associations des images et des mots que tu tisses..donnent à ton Blog un parfum ou se mêlent la mousse et la violette..le sel et le soleil…l’ombre et les caresses..
J’aime..
Merci..
Pensées..
Venu d’ailleurs, coeur battant…
http://www.deezer.com/listen-1928978
Bonsoir Pierreb, je viens tout juste de lire ton gentil et intéressant commentaire… pour moi, ce n’est pas un ciel de souffrance mais un ciel de contemplation heureuse qui emplit le coeur avec cette lumière douce et de silence;-) L’essentiel est que les premiers mots que je pose dans mes haïkus parle à vos imaginaires tous différents de mille manières en fonction de votre personnalité et identité… bienvenue B et amitiés à tous!
Très beau Sufi Safir, merci B, je continue à le découvrir!
–
http://www.youtube.com/watch?v=6FsAw8HeSvU
–
Juste … assez …
–
Silence
Dans la beauté du site
Un être se recueille
Dans son coeur tout de lui
Déjà son âme s’envole
Recueillement
Qu’une trouée sublime se fasse et me montre la voie
que par delà le temple de ces fronces amples et denses
s’écarte incandescente la source de mes voeux
et qu’ainsi sans pour autant fermer les yeux
je puisse encore respirer ce souffle grandiose et immense
puisque de ce lieu où je me sentais bien à l’étroit
a jailli un feu brûlant
Qu’en cette clairière céleste qui célébre un maëlstrom funeste
s’engloutissent tous ensemble les espoirs les plus vains
sans même qu’il soit possible de donner un coup de rein
ah tous ces bras qui virevoltent m’aimantent bien
et dans cette figure où l’aspire halé séme les bienfaits
je ne veux plus me troubler hors du centre, or des sens
Un ciel
Mon ciel
Guide moi mon chemin
Eclaire le destin
Illumine mes pupilles
Que la vie soit divine
Me voilà rassuré Ossiane..sourire..il est vrai que ce soir « ton » ciel m’apparaît plus..serein..plus doux..plus tendre..Mais peut être est ce le contraste avec la nuit qui m’entoure..Imagine..montes les marches avec moi..évitons celle qui pleure..lames blondes et cœur de noyer..les plis du grenier..un désordre assuré..des fils de soie..un tableau esseulé..aquarelle et baiser déposé..Et puis il y a ces ombres qui se penchent..et qui manquent de tomber..l’équilibre est fragile..à tout moment il peut se briser..nos silences libérés..Tu as raison Ossiane..à chacun son inspiration…Et le jour qui expire..lueur blanche qui tape à la fenêtre..et les notes qui s’envolent..ritournelle sur une île..un rayon de poussière..sur l’étoffe d’un libraire..Oui je lis …les draps nus ..sans un bruit..
Une Silhouette
Étrange,
Au fond
Là bas
Dans le clair
obscur
De la lande
Pelée
Est ce
Une Bergère
Un berger?
Des moutons
De nuées
Au dessus
De sa tête
Ferment
L’horizon.
Elle est là
Recueillie,
Rêverie
Nébuleuse.
Elle attend
La lumière
Lunaire
Éclaire
Sans chaleur.
Elle attend.
Elle ne connaît
Plus l’heure.
Elle attend
Qu’elle s’éclaire
Elle ne m’attend
Pas moi,
Ni toi,
Non plus
Déçu?
Elle s’attend
Elle.
Elle attend
De savoir
Qui elle est,
Dans l’infinie
Solitude,
Entre ciel
Et terre
Elle attend
l’événement.
Celui qui la fera
Se reconnaître,
Faire un pas
Puis un pas,
Puis courir,
Avoir peur
D’y croire
De rater
L’espoir.
Surgir du néant
Rugir de plaisir
ou pleurer
De chagrin.
Peu importe,
Accepter
Exister,
Assumer.
L’événement?
Le déclic
D’une photo
Dérobée
A l’objet
A renouveler
Jour après jour
Nuit après nuit,
Sans le savoir
Chasser l’ennui
La vacuité
De la vie.
L’événement?
Un passant,
Une amante,
Un amant
Un enfant
Tu crois
Qu’ils savent
Qui tu es?
Ils ne savent
Pas qui , ils sont
Toi, seul(e)
Sais qui tu es
Tu as toutes
Les chances
De te tromper!
Cela n’interdit
Pas de vivre
d’aimer!
L’événement?
Peut être
Qu’il ne viendra
jamais.
Peut être
Que tu ne sais
Pas le regarder.
Peut être
Qu’il vient d’arriver!
Peut être
Est ce toi
L’événement!
Donne toi
A lui
Sois son toit
Fais lui
Un abri,
Donne lui
Des amis!
Confie toi
A lui
Dis lui
Que tu dois
Te taire.
Que le secret
Est dans le mystère.
Il le sait!
Tous les jours
Renaître,
Tous les jours
S ‘aimer
Aimer
Sans vraiment
Se connaître
Tous les jours
Accepter
Les petits riens
Du quotidien,
C’est cela vraiment
L’événement!
Sur la lande pelée
Sous les nuées
Dans la lumière
Lunaire
Froide et glacée
Il y a une silhouette
plongée
Dans une rêverie
Nébuleuse,
Elle murmure
« Je t’attend «
A son rêve d’enfant,
Juste à cet instant
Elle fait
Du destin
Un avenir..
Adieu nuées
Lunaires
Adieu rêveries ,
Nébuleuses ,
Demain
Sera
Jour clair
Demain
Fera Soleil,
Demain
Je m’émerveille
De rire
De pleurer
Du désir
Du chagrin.
Je t’attend
« Demain »
Demain
Est mon destin
Mon avenir.
Tout est à construire.
Elle vit
Elle crie:
Je t’attend demain
Je t’attend demain
Je t’attend demain
Et après demain
Et le sur lendemain
Le soir et le matin
Jusqu’à la fin du temps
Que j’aurais attendu
Mais que je ne verrai pas!
Mes cendres
Connaissent
Les vents
Qui soufflent
Vers la lande pelée
La lumière lunaire,
Les âmes , amoureuses
Des rêveries nébuleuses.
Je t’attend
Dis le vent
Chantant,
Tu as tout ton temps,
Éclaire à content!
Ce soir à la lune, et dans la pénombre en plein jour, délicate, la jupe de dentelles blanches, prend ta main, la chemise se gonfle sa palpite en poumon troublé,
la coquetterie son jour, avance, doucement, paisible, sur le chemin de l’amour.
Et la trouée de lumière montre le bout de son nez, émotions, le ciel s’illumine, c’est bon dêtre entendu, soi, au plus près.
Et le ciel s’ouvre encore d’étonnements de grâce, raffinés et subtils, la fleur de peau frissonne, de vie.
Beau ton texte Patrick,
C’est joli, c’est énorme, ce que peut contenir l’attente, faite de désirs, de craintes, de patience, d’interrogations, de suppositions, de découragements, d’espérances…..
____
Mon regard fixe le ciel, monde inaccessible
Où les nuages sont des buissons de fleurs,
Un jardin suspendu, où mes pensées s’égarent
Un palais fait de rêves et d’impalpable beauté,
Lieu de respect, de sérénité et de contemplation
Sans souffrances, sans peines, et sans chagrins.
Douceur de vivre dans le calme et la lenteur
Le corps lourd, fatigué, se repose
L’âme légère s’abandonne dans la magie du ciel.
____
Peut-être ne suis-je plus dans l’attente, mais dans la fatalité et l’acceptation.
Bonsoir Annick, dans nos mots qui se croisent en ce début de nuit où je te souhaite un bon repos. Je t’embrasse
oui, si beaux, vos textes, PierreB et Patrick,
mais je n ai pas osé exprimer encore…
tout est si joli de chacun, ici,
belle nuit douce, Monique.
beaux tes mots, Monique, allez youps, dodo!
Je t’attends,
Je compte les nuits,
Les semaines et les mois.
Je veille,
Je soupire d’espoir,
De chaleur et de rêve.
Je souris,
Je sais que quelque part,
Dans une ville, dans un port…
Tu seras là…
Bonne journée à tous!
La route du rhum
Quittez la route droite qui va de ville en ville
Prenez la route du rhum la route de l’exil
la route maritime qui vous emmène aux iles
Celle que suivent les voiles quand souffle l’alizé
Pleine de riches promesses qui apportent l’ivresse
De plages de sable blanc aux palmes qui font rêver
De filles souriantes aux robes chatoyantes
Au parfum de vanille et de frangipaniers
La route poétique aux paroles entraînantes
Aux vers qui bercent l’âme comme une douce musique
la route de la soie qui caresse l’esprit
la route prophétique qui n’est pas balisée
faite de fleurs et de fruits aux formes rebondies
qui mène au paradis tout en fermant les yeux
Alain
C’est fort joli Jo.S, et Alain,
Je soupire mon calme
L’être se lâche prise
Il se laisse glisser
Sur le courant de la vie
Tranquillement pagaie
D’une main nonchalante
La nuque danse le vent
La taille ondule de vie
La petite barque se conduit
En belle légèreté
Comme c’est bon l’aimer
Cet aimé de sa vie
L’âme secoue ses ailes
Des étoiles se tombent
De belle intimité
belle journée pour chacun,
c’est les vacances, paisibles, cela fait du bien!
tendres pensées, Ossiane.
Ce blog est un jardin hors des cris.Qui hurle?La vie.Qui pleure, qui rit? L’Humain…recueillement à la croisée des chemins.
L’eau coule entre les rocs de montagne
délaissant toi et moi ;
Ensemble nous grandissons
dans l’utérus de la mort.
Une vie déformée, au milieu
d’innombrables possibilités,
Et qui, de toute éternité,
ne saura s’accomplir.
Je converse avec toi, j’ai foi
en toi, je t’aime.
En même temps, j’entends
mon créateur rire en lui-même.
Sans cesse, il amène un autre
toi, un autre moi,
Et fait que nous devenions toujours
plus riches, plus dangereux.
Mu Tan.
Rêverie fumeuse
La lune étouffe
Sans bruit je veille
_____
« Un jardin hors des cris », comme c’est juste, Leïla. Besoin de douceur, au dehors il fait trop dur.
Amicalement à tous
Le tournant de la route
au tournant de la route
on perd tous ses repères
on dit adieu au père
on a le cœur qui doute
au tournant de la route
l’esprit est en éveil
l’oreille est à l’écoute
le regard s’émerveille
au tournant de la route
quand l’âme est en déroute
que chaque pas vous coûte
alors la tête vous tourne
au tournant de la route
malgré les souvenirs
seul importe l’avenir
quoiqu’il vous en coûte
Alain
Je l’ai regardé
S’éloigner
Mon aimée,
Dans l’obscurité
Devenir
Petite,
Petite,
L’horizon
De nuages
et de terre
Mêlés,
L’aspirait.
La lune
Était la lune
De temps
De loups.
Je devinais
Ses nébuleuses
Pensées,
Éclaire moi
me demandait elle,
Je t’attend
Quémandait elle
quand j’étais
près d’elle.
Elle disparut.
J’en étais fou.
Je ne quittais pas
Des yeux.
le point d’horizon
qui me l’avait volé.
Impossible de dire Adieu
A la poésie
De ma vie.
Je ne me retournais
Pas.
Je guettais le bruit
de son pas.
Jour et nuit.
Les villageois
Construisirent
Autour de moi
Un abri
Un phare
Dans la prairie.
Je guettais,
Je dessinais
Des cartes
Avec des chemins
Incertains
Que les vents
Emmenaient
Loin
J’avais oublié
le sommeil
La faim
J’étais de veille
sans fin.
Un petit matin
De pleine lune
Une petite tape
Sur l’épaule
Un rire éraillé
m’obligea
A me retourner.
Elle était revenue
« Ils avaient raison
Galilée
Copernic,
La terre est ronde
J’en ai fait le tour
C’est bon de retrouver
La maison.
Éclaire moi,
Amour
Rend moi
La raison.
Je t’attend. »
Elle s’évanouit
dans un éclat de rire
Hystérique.
Je soulevais
Son corps
Émacié
La baignais,
Encore et encore!
Toutes les couleurs
De la terre
S’écoulaient.
Le rouge
De l’argile
D’Ethiopie,
Le limon vert
D’amazonie,
Les bleus graciles
D’Océanie,
La poussière
de tous les déserts,
Le cambouis
De la mer noire,
Le bain dura
Des jours
et des nuits,
La lune
Se leva
Se coucha
Se releva
L’eau coula
Coula,
Les villageois
la chauffaient
Avec des stères de bois
Se désaltéraient
Avec mon baril
De tequila.
Enfin,
Je pus la mettre
Au lit
Ma princesse.
Elle dormit
dormit,
Des nuits
Cauchemardesques
Pleines de barbaresques;
Elle évacuait
Sa détresse.
Je la nourrissais,
De bouillons,
De filets
De poissons.
La lune
Se levait
Regardait
Se couchait
Revenait.
Une nuit
très claire
de pleine
Lune,
Elle s’éveilla
Eclaire moi!
Elle souleva
un coin du drap;
Je t’attend,
Je veux me blottir
mettre la tête
Sur ton épaule.
Je me sentis
Tout drôle,
Sans mentir!
Je pris mon caban
Ma casquette
De gros drap,
Mes souliers
cloutés,
un bâton clouté,
Mes castagnettes,
un peu de tabac gris
une gourde de génépis,
Un morceau de sparadrap,
En cas !
Un nuage
Passa
Sur son visage.
Je partis
D’un bon pas
Vers la ligne
D’horizon,
La lune
Éclaire
Mes traces
Chasse
Les rêveries
Nébuleuses,
Les pensées
Malheureuses.
Je ne saurais
Pas si la terre
Est ronde
Mais, je sais
Qu’il y partout
Des femmes
Girondes
Qui attendent
Des mots doux
Qu’on cause à leur âme,
Pendant qu’on leur caresse
Les fesses!
Elle m’attend !
Je la retrouverais
A la croisée
D’un chemin,
Dans un palace,
Ou un hôtel de passe,
Si elle est lumineuse,
Rayonnante
A faire pâlir
La lune.
Si elle est guérie
Si elle a compris
Qu’elle n’est pas la vie
Que je ne suis pas la mort
Qu’elle a ses envies
Que j’en ai aussi!
…Seul, le silence
Danse
Avec un rayon de lune
Un tango solitaire;
En deux temps
trois mouvements
Une marche funèbre
Peut se muer
En valse musette
Disperser les ténèbres,
Suffit de jouer
A la toupie
A la folie!
La vie est une devinette!
Tu m’attends,
Je t’attend
Et Satan?
.
« Le soir tu vois trembler les cyprès avec les oiseaux,
Tandis que tu brodes lentement des lettres sur le canevas. »
Frédérico Garcia Lorca
Inspirée par les vers de Lorca et l' »Attente »:
Elle l’attend dans ce village désert de l’Estremadura.
Soleil de plomb, chien famélique.
Quand reviendra-t-il ?
Son absence, deux canevas brodés, déjà l’inquiète.
Les journées s’allongent à n’en plus finir.
Le matin au goût d’espérance, laisse ensuite un parfum d’amande amère.
Elle brode la matinée finissante, quand le soleil interrompt sa course vagabonde,
Les jasmins exhalent leur parfum le plus fort.
Elle brode après le repas, dans la douce torpeur alanguie de la sieste.
Deux points en avant, un point en arrière.
Les roses s’entremêlent, les initiales se croisent, les couleurs se choisissent.
Elle brode dans la douceur de la nuit, dans l’isolement du patio, pour mieux penser à lui.
Elle l’attend dans ce village désert de l’Estremadura.
Soleil de plomb, chien famélique.
Quand reviendra-t-il ?
….
Je la pris près de la rivière
Car je la croyais sans mari
Tandis qu’elle était adultère
Ce fut la Saint-Jacques la nuit
Par rendez-vous et compromis
Quand s’éteignirent les lumières
Et s’allumèrent les cri-cri
Au coin des dernières enceintes
Je touchai ses seins endormis
Sa poitrine pour moi s’ouvrit
Comme des branches de jacinthes
Et dans mes oreilles l’empois
De ses jupes amidonnées
Crissait comme soie arrachée
Par douze couteaux à la fois
Les cimes d’arbres sans lumière
Grandissaient au bord du chemin
Et tout un horizon de chiens
Aboyait loin de la rivière
Quand nous avons franchi les ronces
Les épines et les ajoncs
Sous elle son chignon s’enfonce
Et fait un trou dans le limon
Quand ma cravate fût ôtée
Elle retira son jupon
Puis quand j’ôtai mon ceinturon
Quatre corsages d’affilée
Ni le nard ni les escargots
N’eurent jamais la peau si fine
Ni sous la lune les cristaux
N’ont de lueur plus cristalline
Ses cuisses s’enfuyaient sous moi
Comme des truites effrayées
L’une moitié toute embrasée
L’autre moitié pleine de froid
Cette nuit me vit galoper
De ma plus belle chevauchée
Sur une pouliche nacrée
Sans bride et sans étriers
Je suis homme et ne peux redire
Les choses qu’elle me disait
Le clair entendement m’inspire
De me montrer fort circonspect
Sale de baisers et de sable
Du bord de l’eau je la sortis
Les iris balançaient leur sabre
Contre les brises de la nuit
Pour agir en pleine droiture
Comme fait un loyal gitan
Je lui fis don en la quittant
D’un beau grand panier à couture
Mais sans vouloir en être épris
Parce qu’elle était adultère
Et se prétendait sans mari
Quand nous allions vers la rivière
Federico Garcia Lorca.
Serviette diaphane cherche ciel de lit
pour préemption en forme de royaume .
« Je ne crains pas de m’émouvoir , je suis tendue dans le jour «
La lumière
Elle était là
Tout juste Là
Ce jour si grand
Quelle merveille
De se vivre
En tout simple
En tout de vie
En autisme
Ce jour grand
Ce jour béni
Ce jour de délivrance
Recueillement immense
je vous salue et vous embrasse dans vos beaux mots si chauds de vie, au plus près de la vie, quand on aime vraiment, tellement, en au delà, et dans son près, si près, de bel vivant, humble, amoureux.
Lune d’été
Poésie de brume
Un ciel d’orages
Vent de neige
Reflets dans l’absence
Aurore dans tes bras
Bulles de neige
Rêves de lumière
La Nuit dans tes draps
Cœur en Amour
Gouttes d’ombres
Gouttes de silence
Recueillement
Attachement
Bouleversement
Poésie du silence.
Le rêve d’un nuage
Naitre sur le rivage
Dessiner sur la terre
Des pastels éphémères
Et sous son ascendance
Un tourbillon de danses
Aspirer dans les airs
Tous les chagrins sévères
Effacer d’un passage
L’ombre des silhouettes
Verser en gouttelettes
Le soleil sur vos pages
Voir la terre défiler
De Toscane à l’Annam
Puis gonfler tout enflé
De tristesse des drames
Quitter l’humain amer
Et rejoindre la mer
Larme fond en son sein
Vagues océanes enfin
L’ascension
Dès qu’arrive la montagne et ses terribles pentes
s’élève vers les nuages la route qui serpente
Aux larges lignes droites qui traversent la jungle
Succède la route étroite aux virages en épingle
Dès les premiers lacets la fatigue se lit
Les jambes se font lourdes et le dos large plie
Les muscles tétanisent et le pouls s’accélère
La bouche demeure ouverte pour mieux aspirer l’air
A mesure qu’il s’élève le souffle devient court
Aucune main tendue ne lui porte secours
Autant qu’une âme en peine qui rencontre l’amour
Son cœur sollicité est prêt de s’emballer
Mais l’homme qui s’élève seul doit sans cesse pédaler
Quand approche le sommet ses yeux fixent la cime
Tel un oiseau de proie contemple sa victime
Ou comme un bon poète qui rencontre la rime
Alain
La descente
Sitôt franchit le col commence la descente
La vie débute ainsi sans qu’on en voit la fin
En quelques tours de roue on dévale une pente
Sur des routes tortueuses entourées de ravins
la vie vite défile et à chacun son style
on descend en roue libre mais les mains sur les freins
un peu comme un danseur qui marche sur un fil
pour tenir l’équilibre marche d’un pied marin
quand est en descente à faire l’acrobate
la vitesse vous grise on devient vite ivre
Si l’on veut du plaisir et continuer de vivre
il est bon d’avoir peur de sentir son cœur battre
En bas de la descente quand la course s’achève
On est abasourdi et tout émerveillé
De même que certains jours comme sortant d’un rêve
On demeure étourdi la tête sur l’oreiller
Alain
Recueillement devant la vie
Ses tous hauts ses tous bas
A chercher l’équilibre
Entre ces deux hauteurs
Tensiomètre altimètre
Du pouls de l’être de chair
Qui marche son chemin
En choisissant si peu
La vie est cette offrande
Qui donne et aussi prend
Et avancer comme çà
Sa tête en souffles doux
Aide
Infiniment permet
D’être moins ce yoyo
Ce cerveau abusé
Distance hauteur
Et profondeur
Recueillement
Ô temps
De la brume
Des pas feutrés
Le calme plat
De la serraille
Une éclaircie
De la lumière
La vie
Recueillement
je vous souhaite une belle douce fin de soirée, j ai abusé d’écritures et lectures hier soir, c’est si bon, alors le sommeil sera bien tôt ce soir, c’est bon aussi de dormir. Douces pensées.
Regarder tous deux le ciel
Rebondir comme à la marelle
Courte paille et saute-mouton
Qui de nous aura le pompon ?
Sauter de plus en plus haut
Approcher au plus près le beau
Main dans la main et coeur à coeur
Partir en gerbes de bonheur
Je te vois belle resplendissante
Dans la ouate évanescente
Le soir nous vient, Ô ma charmante
Il est temps de plier nos ailes
Car à l’instant qui nous mêle
Soyons ce que nos corps appellent
Et quand le ciel appelle
Le petit corps il suit
Cette voie si fort belle
Emu troublé ennivré
Il se secoue ses étoiles
Les voit dégouliner
Vers le tout bas
Un merveilleux tapis magique
Et déjà tout est possible
Pour chacun sur son sol de terre
Les regards gais
La paix
L’amour
La beauté
Et le ciel son clin d’oeil complice
Avec le petit être fort humble
Mais coquin de douce coquetterie
Alors on chausse ses ballerines
Un peu de rimel, un brin de rose
Des dentelles de froufrous
De la musique
Et l’air du temps
Bon bel si plein d’aises superbes
En recueillement plein de grâce
Merci la vie de permettre d’être
En vie
Quelques mots inaudibles
La paix en tout dedans
La plume dépose ses duvets
Un baiser soupoudre l’air du temps
Le geste laissé en bas de la page
Dans le petit coin murmures des lèvres
Je t’attends paisible de ta tendre plume
Qui me couette des chauds dedans
Le ciel complice rougit de lumière belle
Une page toute blanche
L’oiseau vole libre
Lui échappe sa brindille
Et en allers retours
D’autres et des tas d’autres
Qui écrivent un joli tempo
Ey le coeur apprécie
Dans la douceur des jours
En amour son jour
Recueillements
Intimité de la page douce
Seul le ciel sait
__
Au creux des nuages
Quand les rêves font leur nid
La désillusion
__
« pleine lune » libère beaucoup d’inspiration, particulièrement chez Annick , très en verve et pleines d’enivrantes envies.J’ai bien aimé q »qui me couette des chauds dedans »
Pouvoir, argent et beau monde
Ont volés ton âme
En être prisonnier
Te rend ta liberté
Foutaises
L’enfant prostré
Regarde son monde écroulé
L’Innocence impuissante
Face à l’égoïsme de l’homme
Dans sa rêverie nébuleuse
L’enfant attend
En son avenir ténébreux
Il retrouvera la lumière
Balivernes
L’enfant blessé
Est marqué au fer
Tu lui as volé
Ses beaux moutons
Dansant joyeusement
Dans son ciel si bleu
Regarde-le
Yeux dans les yeux
Il pleure
Tu l’aime ?
…
volé
c’est très joli, Phil Alba, Merci Patrick Verroust,
belle journée pour chacun.
joli, Nigra,
c’est si bon un ciel généreux qui fait vivre les yeux d’un enfant,
pensées pour les enfants du monde.
Un ciel nébuleux
Mon regard vague
Une lumière
Ton regard
Mon épaule sur la tienne
Confiante apaisée
Nos mains ensemble
Rayons
La vie
Nos vies
Le chemin d’êtres
Devenir
Mon regard soutient le tien
Etincelles
Chaleurs
Le regard se baisse
Recueillements
A je nous nos êtres
Merveilleusement
Nous
Dans la noblesse de l’âme
Nôtre
Mon ciel
Le tien
Viens
Je t’attends
Sans attendre
Tu es là
I am
Recueillements tendres
Baisers doux
Frissons dans le cou
Volupté d’être
Au dehors le bruit
Qui déchire le silence
L’assourdissement
Les mots étouffés
Cherchent désespérément
Le calme intérieur
Le chant musical
Des tourterelles, des mésanges
De l’eau du ruisseau
Que vienne la nuit
Dans les jardins du silence
Pour trouver refuge
Ainsi donc, je ne suis pas la seule a aimer être le nez dans les nuages… ;-))
Vole
et virevolte
sur l’ange des soirs.
Ultime requête
La poursuite aléatoire
Passent les nuages
Fini le temps des questions
Vient le temps du recueillement
La porte fenêtre ouverte
Le bois son calme derrière
Le signe d’un passage
Une trouée de lumière
Pensées osées si douces
Tendresses du moment
Des ondes se respirent
Souffle ventilé soi
Un instant puis deux puis trois
La cordée respirée rutile ses rubis
Emerveillement
Contemplation
Dans tes bras d’Aujourd’hui
La vie
Contemplée
Bue sa moindre gorgée
Vie
Le baiser du ciel
Douce lumière geyser
Ravissements de l’âme
Le corps se vit
Contemplation
D’un quelque part magique
Au plus près
Tout dedans
Là
Eblouissement
Seul dans son désert
Sous les altocumulus ou altostratus
Dans l’ombre des nuages
Comme abandonné de tous
Il s’en remet au ciel
Dont il ignore
S’il est un dieu pour entendre
Ce qui n’est pas même une plainte
Ni même une prière
Mais des paroles à voix basses
Qui parlent d’attente et d’amour
Des paroles qui ressemblent à des silences
Plus riches de sens que les mots eux-mêmes
Et le transporte dans une sorte d’état de grâce
Recueillement diront les uns
Méditation diront les autres
Peut-être tout simplement
Un besoin d’isolement et de solitude.
____
Bonne soirée et bonne nuit à tous
l’oeil entend des voix
entre les voiles silence
la peau fait mémoire
Le désir
d’alunir
dans la beauté
de l’autre.
Quand
son âme
éclaire
notre rive.
j’alunis, tu alunis, il alunit (douillet), nous à l’unisson
malgré la poussière et ce régolite qui ne nous régale pas
comme sont doux tes mots, MioModus, si délicats, j’aime beauoup.
Parfois c’est un cafard
Parfois une joie pure
Qui se confient au ciel
Bousculent les nuages
Et quend la lumière montre
Ses yeux délicatesses
L’être il dit merci
Du plus profond de lui
Poème de Monique Saint Julia.
« Il y a des étoiles de coucous dans le pré,
des alevins qui chassent en silence
le reflet du ciel dans la mare.
Des mains d’enfants caressent l’eau transparente:
petites vagues dansantes de sources, de papillons,
de libellules à tête d’épingle de verre.
Tant de proues levées de terres,
de gerbes rouges des toits,
de ferment lumineux des colzas.
Voici des nuages, une pluie veuve,
voillette sur le visage. »
Bonne soirée à tous.
–
Bel anniversaire, Annick…
Douze feuillets égrenés
quelques rides,
des mots, des maux,
des rires, des sourires,
des bougies pour soirs cagneux,
sur papier froissé
papier repassé
pour plis oubliés
d’un passé
papier cadeau
à qui sait tirer les ficelles
du renouveau
–
A demain, Annick…
et sur mon coeur, je te serre tout chaud.
–
Et biz à tous, bien sûr !
–
le souffle du vivant
les gouttes du silence
des notes molletonnées
dans la transparence
après la pluie le beau temps
Bon anniversaire, Annick !!
Coucou Bourrache, Véronique et à tous les amis de cette page.
Tu n’as pas perdu la main, Pierreb, merci à toi:-)
Signe d’amitié à Margotte qui semble être plus à l’aise;-)
Bonne soirée à tous sous les étoiles visibles ou invisibles!
Bonne anniversaire annick
Tous autour de toi Annick pour te souhaiter un bel anniversaire, je t’envoie un petit souffle de bonheur pour t’aider à éteindre les bougies. Je t’embrasse de tout coeur et merci à Bourrache de ne pas avoir laissé passé ce jour.
Merci Bourrache, Ossiane, Thierry, Monique,
c’est donc bien vrai de vrai, cet an de plus?!….moi qui pensais rêver…SOURIRE!
Merci.