Messager

Messager

l'ange rouge, l'âme du papillon sur le fil de la nuit

Lecture du Haïku Calligramme: centre, haut, bas

l’ange rouge
l’âme du papillon
sur le fil de la nuit

« LE PORTE-PLUME« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci à eux deux!

55 réflexions sur « Messager »

  1. Cela tombe bien dit le poète
    En voyant l’âme du papillon
    Avec elle je m’envolerai
    Sur les ailes d’un ange
    Vers d’autres horizons
    Dans un rayon de lune
    Et le silence des étoiles

  2. Messager passagé

    J’aimerais
    Être
    Papillon
    D’obsidienne,
    Guerrier
    Solaire,
    Assoiffé
    A qui tu donnerais
    à boire
    ton nectar,
    Désiré
    un soir,
    tard!
    chenille ravageuse,
    j’aimerais
    que tu sois mienne,
    contente
    un jour,une nuit,
    une vie,
    et puis te laisserais
    légère
    inconstante,
    heureuse
    filer tes fils
    de soie.
    Je redeviendrais
    Esprit voyageur
    solitaire,
    larve en son cocon,
    Ma dernière demeure.
    J’aimerais
    qu’entre toi et moi
    il n’y ait pas la peur
    que juste volète
    l’émoi,
    je te voudrais
    mutine
    taquine,
    avide
    que je butine
    tes lèvres rouges
    que ton sexe bouge
    Hélas,je ne suis pas Ovide

  3. Avec un petit retard ….mais très émue de vos réactions au suget des plagiats !!!
    Cela revient régulièrement et pour mes peintures aussi …que faire??on s’expose toujours
    Bravo de le signaler vivement Bonjour Ossiane , et amis par intermittence mais profondément sincère

    Le papillon se prend pour une fleur
    et la fleur amoureuse d’une étoile
    Se rencontreront – il jamais???
    Arlette

  4. Récit du lézard
    Pour cause d’amour Protractile
    un papillon est mort

    Le caméléon
    A gobé le papillon

    Un rêve meurt

    Une fleur
    Une strélitzie
    Jolie
    S »épanouit,
    Oiseau de paradis
    Gorgée de sève.
    Ainsi surgit
    La poésie
    Amie.

  5. bon dimanche à tous
    après une semaine sans internet

    petit séjour à la Roque d’Anthéron
    et petit détour à Lourmarin et aussi le Le Colorado Provençal de Rustrel
    dont Ossiane tu nous avais offert quelques notes superbes
    et bien d’autres endroits

    merci pour de m’avoir souhaité ma fête
    que de remous en mon abscence
    mais je vois que les choses se sont arrangées
    et que de nouveau visiteurs sont parmi nous je leurs souhaite la bienvenue

    annick j’espère que l’orage en autisme est passé
    ——-
    une papillon aimait une chenille
    et rêvait d’un cocon soyeux!
    il veillait d’un regard duveteux
    et la voyait ôter ses guenilles!

    chrysalide elle devint,
    nimphe des airs et des fleurs!
    lui, virevoltait de bonheur!
    mais au soir il s’éteint,

    quand elle pu s’envoler.
    elle resplendissait de beauté,
    mais yeux satinées de tristesse ,
    éclipsait cette nouvelle ivresse!

  6. Vole dans la profondeur
    des ténèbres.
    Oublie l’infamie
    de la toile des peurs.

    Dans ce ciel,
    le sang des vies
    La soif du vide
    sur la page

    Epines du passé
    à peine
    délivré
    – un temps rêvé.

  7. Mon coucou fait tic-tac

    Danse et pépie sa folie

    Jamais un couac

    Répète-t-il à l’envi

    Pour un beau coléoptère

    Il serait prêt

    A faire la guerre

    A sortir son couperet

    Le papillon prit en chasse

    Zigzague dans les airs

    L’attaque est rapace

    Son heure passe

    Lors de vos promenades

    De salon en forêt enchantée

    Méfiez-vous maintenant

    De celui qui fait « coucou ».

  8. Là, je m’assieds et je contemple…
    Silence… image profonde…
    Je pars en voyage… au dedans…
    Papillon de jour, papillon de nuit…
    Quel est le mystère qui fait l’image belle ?
    Prête-moi cette image, je t’en prie…
    Que je m’en rassasie…
    Mais y aura-t’il une fin pour ma faim ?
    Je t’en prie… Ne coupe pas le fil…
    Ou alors prends mon sang…
    Rouge pour la vie…
    Noir, s’il a séché…
    Pour que demeure l’image
    Bien après mon voyage…

  9. merci Marc pour tes bons mots attentionnés,
    c’est mieux depuis mercredi matin, ce n’était pas ma dernière heure,
    une huitaine si rude, après déjà un fin de mi mars depuis mi mars rude,
    mais c’est passé,
    sans attendre le prochain orage!

    Chacun est différent
    Chacun son libre
    D’être de chair
    Ou rien qu’en âme

    Alors quand parfois
    On triture sa tête
    Pour se changer
    Quitter sa peau
    Retrouver l’autre
    Et qu’on reste sur un quai
    Trahi de promesse

    Il faut du temps
    Et puis c’est nostalgique
    Que de se serrer soi
    Sa beauté intérieure

    En papillon ses ailes
    Son âme jolis froufrous
    Tous au plus près d’aimer
    Sans rien abîmer de l’autre
    Ailes délicates et pures

    Sur le fil de sa vie
    Si déroutant parfois
    Que l’éthique sauve encore
    En corps

  10. Amitiés à toi marc, j’espère que tu as aimé ce voyage coloré;-) C’est une superbe région et tu l’as vue à la bonne époque!!
    Courage, Annick, mes meilleures pensées, le meilleur est à venir maintenant.
    Bienvenue à Gitte, à la belle plume d’Hirondelle, à Nath revenue, à Neyde qui j’espère reprend un peu de souffle et bien sûr à tous les passagers nomades ou sédentaires;-) Bonne soirée!

  11. Sur le fil de sa vie
    Ses ailes pétrifiées
    Dans des laves secètes
    D’un volcan en son âme

    Le papillon est mort
    Dans des coins de quelquepart
    Naïf bien trop confiant
    Ne s’est pas protégé
    Et ses antennes à lui
    Tenaient tant des promesses
    Croyant tant celui devant

    Mais la vie c’est pas cela
    C’est souvent des mensonges
    Des rêves tendus de faux
    Et quand on n’y croit plus
    On est à moitié mort
    Dans ce monde inconscient
    Qui parle à tous vents

    Des mots c’est du sacré
    Aussi haut qu’un cantique
    Les mots de l’âme tellement
    Méritent de parler juste

    Pour se garder vivant

  12. Papillon de nuit,

    attiré par la lumière
    brule ses ailes
    dans la sphère
    de la chandelle…

    Bonne journée à tous

  13. La main fleure à peine les pétales
    Et le fil se murmure
    Belles ondes silencieuses
    Que seul le doigt ressent
    Là en tout Là en dedans

    Instant marqué bel rouge
    D’un passionné moment

    belle journée!

  14. Le fil rouge

    Toute œuvre d’art est le fruit d’une passion
    Une réponse donnée aux interrogations
    Une traduction dans la matière ou par les sons
    De nos émois une interprétation

    Tous les travers humains servent de toile de fond
    Chez l’homme âgé souvent le sang est à l’honneur
    Chez les plus jeunes ce sont les ailes de papillons
    Qui servent de fil rouge

    Alain

  15. C’est joli, Alain,
    de bels mots, en ce matin de Printemps froid à l’Ouest, les bouts de doigts gelés en séjour.

    Les ailes saisies
    Son être
    Se vivent en tout dedans
    Dans la beauté belle grâce
    Qui ne laisse rien saisir
    La dévoile c’est risqué
    Se protéger c’est vital
    Pour conserver ses ailes
    Toute sa vie pendant
    Son être


  16. Pays qu’Alice connaît.
    Aux corolles fuschia
    oreilles de lapin
    petit bonnet d’âne
    pas mis au coin
    mais au coeur du rêve.

    Là-bas, là-haut
    derrière le rideau
    dans le ciel vert
    j’entends les crépitations
    des feux d’artifices
    d’un monde à l’envers.

    Et sur ma page blanche
    le messager ailé
    l’ange sans merveille
    une goutte de sang
    a posé.

  17. Message

    Bien plus me plaît le sein des femmes gonflé de lait
    Qui attire les mains des hommes tatillons
    Comme le calice des fleurs empli d’un suc épais
    Voit se presser les ailes des jolis papillons

    Que l’or rayonnant qui découle des astres
    Ou que celui sonnant qui tombe des palais
    Qui fait des hommes sensés des ânes ou des valets
    Et est la cause sur terre d’innombrables désastres

    Alain
    Merci Annick !

  18. Message in a bottle
    some butterfly
    that push the throttle
    Red in hand
    red in out
    ready to send
    no dark angel

  19. J’ai fait taire les mots
    De peur qu’ils chantent faux
    Sur les cordes des anges
    Messagers mélancoliques
    Des abysses de mon âme
    Froides et ténébreuses
    Ne retenez que l’écho
    J’ai le blues,blues…..

  20. Un poème

    Dès que souffle l’esprit je songe à voyager
    Je plie et je déplie mes ailes vagabondes
    De tous les cœurs épris je suis le messager
    J’emporte les écrits partout autour du monde
    Sur un tapis de feuilles je suis le passager

    Alain

  21. _____

    Papillons des quatre vents agrippés au bout des branches
    Aujourd’hui remuent leurs ailes dans le vent qui les malmène.
    Papillons verts qui ne volent qu’en automne
    Pour aller mourir et nourrir la terre de l’hiver
    Verrez-vous grandir vos ailes, connaîtrez-vous l’été
    Dans le vent qui souffle plus qu’il ne frissonne
    En bourrasques dans le printemps du mois de mai.
    _____

  22. Papillons

    comme des coquelicots parmi les champs de blés
    Comme se croisent et s’entrelacent les rubans
    ils flottent au gré du vent en remuant les ailes

    Comme on plante une épingle au travers un tissu
    Pour fixer un ruban au rebord d’une veste
    C’est une décoration dont les fleurs font réclame

    Quand il embrasse une fleur c’est pour goûter son suc
    Comme on ferme une bouche au moyen d’un bâillon

    Quand il agite ses ailes recouvertes d’écailles
    Comme sort un mouchoir pour écraser des pleurs
    C’est un appel discret comme un sourire canaille
    Un signe de ralliement à la cause des fleurs

    Comme un rouge baiser à la base du cou
    Dans un bruit de succion laisse une marque rouge
    Il passe du bon temps auprès des jolies fleurs
    Où il vient s’appuyer les ailes repliés

    Alain

  23. Au chemin de la lande
    Sphinx, Cuivrés,
    Hespéries, Azurées,
    Volètent dans l’air tendre
    Sylvains, Nymphales égaillent la campagne
    Vanesses, Écailles souvent les accompagnent
    Apollons, Satyres, Porte-Queue
    Rodent dans l’herbe bleue
    Mars et Géomètres, Noctuelles et Damiers,
    Processionnaires survolent le sentier.

  24. messager d’Icare
    dans la nuit arc-en-ciel
    flèche incandescente

    ******************************************************************************************************
    Image en résonance…

    Que seraient les créateurs sans droits d’auteur ? Qui écrirait ce rêve sur l’âme des papillons – ci-dessous l’Utetheisa pulchella – comme la plume de Frédéric Clément penchée sur sa fabuleuse collection d’ailes ?

    « Des mots me brûlent les lèvres. Braise. Charbon de bois. Pourquoi ?
    De dos, un homme dessine à même le mur un cadre, des volutes, des ronds, des traits, des points, des étoiles autour d’un minuscule miroir,
    pendu à un clou.
    Dedans, une femme peint sa bouche.
    Rouge braise.
    Je vois. Au-dessus des volutes, l’homme aux doigts de charbon de bois dessine deux colombes. Entre les deux becs, il écrit Lola. Lola pique un oeillet dans ses cheveux de velours lourd. Voilà le tableau. (…). »

    Frédéric Clément
    (Muséum, Petite collection d’ailes et d’âmes trouvées sur l’Amazone,
    Ed. Ipomée – Albin Michel)

  25. Papillon blanc
    par la brise légère
    virevolte sur un champ de lavande

    Papillon jaune
    par le duvet de ses antennes
    caresse les hibiscus rouges

    Papillon d’or
    par un battement d’ailes
    rafraichit les bougainvilliers

    Papillon rouge
    par le blog d’Ossiane
    murmure des mots tendres.

  26. Chère Ossiane
    à propos de la réutilisation des images issues d’Internet
    j’ai trouvé ce jour un article dans la revue archimag N° 223 d’avril 2010
    intitulé « droit: réutiliser des images issues d’internet…prudence!
    qui sous la plume de didier Frochot nous explique la situation légale actuelle
    à partir de l’examen du contexte, des acteurs et de leurs droits.
    Est cité en bibliographie une décision d ela cour d’appel , 4éme chambre du 14 mars 2007 : http://www.legalis.net/jurisprudence-decision.php3?id_article=1926#
    Bref une petite contribution au débat de l’autre jour

  27. Un coeur rouge fendu
    Déguisé en papillon
    Funambule le fil
    Stoppé dans ses élans
    Il s’est figé l’instant
    Sans se brûler les ailes
    Ce sage bel muet
    A l’oeil ouvert

    Tellement

  28. Un fil bel embrassé
    De rouge petit pot
    Qu’on applique au pinceau
    Tout au bord de ses lèvres

    Le fil syncope un peu
    Puis il s’évanouit
    Parcouru de belles ondes

  29. Bonne nuit
    ____

    Sur un air de jazz
    Souvenir des longues nuits
    Un noeud papillon

    Sur la branche se balance
    Un vestige de nostalgie
    ___

  30. Au terme d’un voyage qui lui avait semblé interminable,
    le Minuscule avait enfin trouvé un endroit où se lover
    … et s’implanter

    Un paysage théâtral et grandiose
    autour de lui un royaume incandescent
    de taffetas et velours pourpre
    chatoiement et douceur
    l’atmosphère protectrice était presque palpable
    au loin, un bruit étouffé, rythme … par moments plus saccadé …

    Petite âme rouge dans l’aube naissante
    papillon rose si frêle et si espéré
    Etre minuscule … miracle de vie

    Chère Ossiane,
    je me permets de copier coller mon texte qui était destiné à illustrer « le messager » …. j’avais dû me tromper ! je rectifie 😉

  31. Il aurait voulu soulager mille maux
    et porter tout au long ces maîtres mots
    il n’en fut pas capable s’en était trop
    il était intarissable comme source de savoir
    et savait bien montrer où étaient les devoirs
    il portait au loin la parole magique
    et tissait sans fin des liens poétiques
    il avait faite sienne la maïeutique
    et partait dans des questions sans fin
    ce messager peu ordinaire n’avait pas son pareil
    pour annoncer et avancer
    oh jamais des billevesées
    puisque dans l’écoute était versé
    mais pour tendre des nouvelles
    il devait rechercher la moindre parcelle
    de vérité dans ses voyages

  32. Ses chevilles ailées faisaient de lui un serviteur zélé
    au pays des zélotes ils touchait aussi les ilotes
    car ceux qui voulaient tout renverser
    pouvaient par une lecture être transportés
    le fait de venir de loin donner du soin
    prouvait que la poussière du voyage
    n’altérait point la force du message
    les distances n’abolissaient pas le temps
    et les stances ranimées trouvaient vigueur
    devait il pour autant ménager sa monture
    pour sa destination atteindre à coup sûr
    mille périls et embuches le guettaient
    qu’ils lui fallaient à tout prix éviter
    mais sa récompense était grande
    quand arrivé il pouvait enfin délivrer
    ces nuages de mots qui remplissaient
    la nuit du silence et son obscurité
    jettant cette belle lumière sur les visages

  33. Les papillons ne se posent jamais
    Au même endroit n’est pas ?
    Et savez-vous pourquoi ?
    Ils n’ont pas le temps !
    Chaque battement d’ailes les rapproche du néant.
    Ils butinent, ils voyagent
    Sans penser à hier
    Et jamais à demain
    Ils prennent le meilleur,
    Délaissant le passable,
    Tels des ogres affamés de bonheur.
    Ils délivrent leurs multiples couleurs
    A nos yeux émerveillés.
    Ils goutent tous les parfums exquis
    Qui peut-être prolongeront la vie.
    Que ne suis-je pas un papillon ?
    Une vie de quelques heures,
    Sans répéter les erreurs,
    Sans rêves inassouvis
    Libre comme l’air
    Absorbant la lumière
    Ignorant les frontières
    Sans ennemi.
    Ah Bouddha si tu m’entends !
    Tu sais ce qu’il te reste à faire !

  34. Au chemin de la lande
    Sphinx, Cuivrés
    Hespéries, Azurés
    Volètent dans l’air tendre

    Sylvains, Nymphales, égaillent la campagne
    Vanesses, Écailles souvent les accompagnent

    Apollons, Satyres, Portes-queues
    Rodent dans l’herbe bleues

    Mars et Géomètres, Noctuelles et Damiers
    Processionnaires survolent le sentier.

  35.  » Certains papillons sont des âmes  » : dans un coffret de bois vert – « Museum. Petite collection d’ailes et d’âmes trouvées sur l’Amazonie « , Frédéric Clément, le poète entomologiste, met en scène douze papillons de sa collection en douze âmes de personnages.

    Aurait-il vu « Le messager » de l’image ? En tout cas, le Cymothoe coccinata dans sa robe écarlate lui évoque une « Nuit noire sur la mer Rouge » :

    « … Port de Moka. Anko, onze ans, onze heures et onze cents sacs de café à charger dans la cle du cargo Dumbea Fox.(…) Je vois. Une femme fume. Belle. Immobile sur la passerelle. Elle. Un long. Un long. Deux courts filets de fumée sortent de sa bouche. Sa robe bouge. Rouge autour d’elle. Aile. Anko ferme les yeux, ferme la cage sur l’oiseau rouge aux longues jambes, blanches de Nil et de Nylon. »

  36. A peine croyable…
    Cette fois je n’a pas repris les commentaires du début à la fin.
    Je viens de le faire bien après avoir envoyé celui d’aujourd’hui, et je vois une autre citation de Frédéric Clément dans Muséum. Ah ! Quelqu’un m’a précédée dans l’âme des papillons !
    Cela m’aurait fait plaisir. Mais oh surprise, c’était encore ma signature le 4 mai 2010…

    Cela vaut vraiment le coup d’oeil de remonter dans le temps…

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