Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Fleur de neige
si douce dans ta blancheur
tu te protèges
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Fleur de neige
si douce dans ta blancheur
tu te protèges
Tres touchant et superbe. Je n’ai pas d’autresmots.
Affection,
Jean
Sans ombre elle y flaire
quelque attraction subtile
et receuille son content
fragile, tendue,
offerte au ciel et au vent
et déjà blessée
Des mots d’argent
dans le silence et la plénitude
de ces fleurs blanches
où l’âme erre
où l’âme libre erre
— — —
Cette magnifique photo, Ossiane, rappelle Les pruniers en fleurs du tableau d’Hiroshige, prunelaie à Kamada
« un voyageur a fait arrêter son palanquin sur lequel il a jeté un peu négligemment son vêtement de dessus. Il en est descendu et s’est mêlé aux admirateurs des innombrables pruniers en fleurs. »
Bisous à tous dans ces fleurs que la neige et Ossiane nous offrent avec tant de grâce.
Ombelles d’hiver
offrent au ciel
leur fin duvet blanc
espèrent en silence…
Bonne journée à tous…
beauté sensible
un monde si fragile
au coeur de neige
Fleurs chandelles
paumes ouvertes
le sel de la terre
Fragile et irradiante de grâce
Belle par sa fragilité même
Admirable par sa résistance
Femmes vous êtes ….
Quelques pétales blancs
Invités par l’hiver
Grâce pour parer tristesse
Dans la blancheur du jour
J’irai sous son ombrelle
Fouler le tapis blanc
Un p’tit oiseau frileux
En quête de vermisseau
Pour compagnon de route
Bercée dans le silence
Le froid piquant du vent
Sensible à la beauté
Enveloppée du châle
Epais et blanc de neige
J’irai en caressant
Du regard la splendeur.
Promenade inhabituelle
Au rythme lent, prudente
Baignée d’une froide douceur
Quelle beauté là
entre mes yeux le reflet
espérance nouvelle
Troublante elle s’avance
Fragile dans son manteau
Elle se serre l’écharpe
A mis sa capuche chaude
Mais une bise du vent
Fait tomber sa parure
Là voilà toute nue
Sous la caresse du vent
Fragile et si sensible
Elle se niche dans ses bras
Son souffle la déshabille
Comme il la réanime
De ses lèvres si chaudes
Qu’elle aime retrouver
Dans les traces du temps
Qui syllabe bel tendre
Un flocon descendant
rencontre un instant
l’ombelle qui l’attend :
fondu enchaîné
Sensible
La femme avance délicate
Elle se frimousse ses hanches
Sous la bise du vent
Et son minois il s’offre
Il aime se donner
Dans la grâce du temps
Sensible
A ses avances
C’est si bel pur d’aimer
Il est bel délicat joli, ton haÎku, Ossiane,
bises tendresses émues.
effleure ma peau,
affleure mon cœurs,
à fleur de mots!
vraiment sublime Ossiane
Duvetine en regard
Ses étoiles sur branches
Son coeur est ouvert bel
Il se donne à son ciel
Elle cette petite fleur
Qui n’en revient pas d’elle
Que cette terre telle
Elle cette semsible
Qui aime tant la vie
Dans sa douceur de s’être
En serrailles d’amour
Petites perles de vie
Que vos regards sur tiges
Se balancent les branches
Belles tendrement essences
C’est si bon que l’amour
A se vivre son jour
Sans cible comment deviser
sans bible comment deviner
sans crible comment clarifier
ouverte et réceptive
couverte et décorative
découverte et expressive
De neige éphémère
Délicatement posée
En fleurs de coton
Manon, ma petite fille
Sensible, à fleur de peau, elle s’élance.
Fleur de neige
Fleur de sel
A fleur de peau
…
Souvenirs pour mes lèvres
Sensible de ses bouts de doigts
Qui pupillent ses yeux
Elle s’étincelle de vie
En belle flamme profonde
Qui lumière délicate
En pointes ballerines
D’une danse de l’âme
Jouée de tout son corps
Multi digitée, fractalisée
qui est sensible se protége
elle ouvre son parapluie
Parées de frais
de gris, de blanc
elles dorment
jusqu’au prochain printemps
Tous les hommes sont mortels
Socrate est un homme
Donc Socrate est mortel.
Fleur d’hiver, grande ombellifère
Dure solitude et froid d’enfer
Sur sa tige se dresse, droite et fière
Abandonnée et sans repères
Au faux printemps au fol hiver
C’est sublime, Ossiane, ce graphisme japonisant si délicat. Merci pour tant de beauté !
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Dans les ailes fleurs
flocons en apesanteur
envols de grâce
J’aime beaucoup, Monique. Comme j’ai apprécié plus haut la poésie de tes fleurs de coton. De quoi s’endormir en douceur devant cette image aussi légère qu’un bouquet de flocons en fleurs…
Je te souhaite une nuit sereine et douce
Nuit sereine et douce à toi aussi Jacline et merci pour ma petite fille et ses fleurs de coton à qui je ferai lire ton petit message. Je suis comme toi j’aime beaucoup les images de cette note dans l’esprit oriental et par là même de la forme poétique du haïku, note toute en finesse et poésie que nous devons à Ossiane à qui je dis merci également et belle nuit.
Tendre en épure
Elle s’offre au ciel
Délicatesse
Douce promesse
La neige cotonne
Ses chuchotis
De belle chaleur
Mars
Tous attendaient la pluie, ses galops de métal.
Ce fut une explosion de couleurs, de pétales
Les eaux de mars chantent la pluie remplit les mares
L’air en est tumultueux comme un air de guitare
Un peu de terre quelques brindilles un peu de mousse
un nid d’où par les trous le soleil éclabousse
La barbe des vieux fleuves et les nymphes de ruisseaux
Marient leurs eaux, l’oiseau voltige après l’oiseau.
L’herbe gonfle. Et comme tous ceux qui rêvent de gloire
Contemplent leur miroir l’eau réfléchit le soleil
les liens d’amour se tissent comme passent les hirondelles
Mars et Vénus s’embrassent à bouches folles
Les pétales des fleurs se transforment en paniers
Sensibles telles des ombrelles dans le vent printanier
Alain
On se dit que c’est beau
Puis l’on s’étonne
Soudain sensibilisé
De là naitra la poésie
Une épure dans le gris du ciel
Offrande florale au frimas
Des mots en corolle
Juste un frisson de plaisir
Et les battements du coeur
Les trémolos du vent
vascillation de la lumière
une corrole de neige
Sensible, je prends ta main, comme tu prends la mienne, dans un élan de bel.
Lueur subite
L’aile de l’effraie
Frôlant le feuillage
Fait tomber
La dernière goutte de pluie
Dans l’étang
du vide éclaté.
L’évanescence fond ou se solidifie, mystères argentiques ou numériques et forcément insaisissables sauf à travers l’objectif aimanté.
–
Aux yeux des Passants…
http://www.deezer.com/listen-299161
… de l’Oeil Ouvert.
Merci, pour tant, pour tout, Ossiane.
–
Inquiète, sensible, émue par nos deux précieuses Bourraches .
Personne n’aurait imaginé éprouvé tout cela en foulant, la première fois, cette merveilleuse planète qu’est « l’Oeil ouvert ».
Oui, merci pour tout capitaine fantomette.
Belle douce soirée.
J’écouterai plus tard cette vidéo car mon ordi sans son,
et impossible de trouver les paroles avec internet.
Ahhh, quel album plein que l’oeil ouvert! Merci!
sensible pellicule de neige
tombée comme dans un piège
mais pas de la soie grége
les receptacles l’agrége
et le spectacle s’abrége
Rien n’est décorrélé
tout est coloré
on est encore hélé
dans cette gance
fragrance retardée
mais quelle élégance
et pour tout corollaire
une déduction
faite séduction
c’est sans réduction
S’ouvrir pour accueillir
Humblement recueillir
Sourire pour un bon jour
Le dire alors : Bonjour !
sans…cible..ces images épurées font mouche 🙂
c’est joli PhilAlba, Bonjour!
Ouvrir son petit volet
Cueillir le ciel s’éclaire
C’est le matin se lève
Dans ses bras remercier
C’est bon de se serrer
Dans chaque jour merveille
Son chaque jour il offre
Des beautés à saisir
Pour la bonté se vivre
Et s’éclairer chacun
De belle liberté
De s’aimer au plus près
Sensible
La graine qui essaime semblable au blanc flocon
la feuille qui vole au vent en ignorant la cime
La note qui s’évade hors de l’instrument
Le pauvre malheureux quittant son domicile
La blanche marguerite qu’effeuillent deux doigts sensibles
le sable qui s’écoule toutes les pierres qui roulent
Et les mots du poème errent sans cible
Alain
L’infini n’est autre
Que le va-et-vient
Entre ce qui s’offre
Et ce qui se cherche.
Va-et-vient sans fin
Entre arbre et oiseau,
Entre source et nuage.
Très joli MioModus
…Va et vient entre ombre et lumière
Spirale toujours renouvelée
Sous la flamme de l’incertitude
Sensible
Nul héros nulle armée ne demeurent invincible
Celui qui gagne un jour des perdants est la cible
Rien de ce qui respire n’est longtemps impassible
Ce qui naît doit mourir la lumière rend sensible
Alain
Sans cible mais zen
pas de ligne de visée
juste un souffle
et la concentration
Les violettes sous la neige
Se réveillent tout doucement
Protégées, emmitouflées
Elles réapparaissent intactes
J’avais tremblé pour elles
Maltraitées, ignorées
Bafouées, séquestrées
Elles ont puisé leurs forces
Aux sources de la terre
Elles se redressent plus belles
Plus fortes, plus colorées
Parfumées à souhait
Sensible à leur renaissance
Je les laisse s’épanouir
Entre les derniers flocons
Sous les timides rayons du soleil
Redonner de la couleur à la pelouse
Près des pâquerettes et des pervenches
Suppliant de leurs pétales en coroles
La venue attendue des beaux jours.
l’air les fige en glace
parachutes disparus
j’attendrai son heure
que ferais-je
si,
dans la nuit froide
et le silence noir
mes lèvres orphelines
de ta bouche,
de ta peau
se heurtent à l’infini du vide?!
Dessous son habit de neige
Se sentir bel vivant
Puiser dans ses réserves
En happer d’autres en corps
Pour se vivre son printemps
En instant éternel
Qui donne vie à l’être
Le chouchoute le salue
C’est bon de se faire du bien
En ouverture de soi
Pour la happer la vie
Dès qu’elle passe son bout de nez
Dans le bouquet des jours
En fleurx vivaces ou sèches
Des mille et un pétales
Donnent lumières aux bouquets
Quand on souhaite le serrer
Son arc en ciel couleurs
En senteurs, en odeurs
De bels échanges tendres
Dans un songe
Je me pose
Là sur le noir
De ton âme
Dans un rêve
Je me place
Ici sur le rouge
De tes blessures
Dans un délire
Je me colle
Dans le bleu
De tes désirs
Aucun acte prémédité
Aucune parole dictée
Juste la force d’une présence
Le silence est roi
Blancheur éblouissante
Sensibilité à fleur de peau
La pureté règne
L’harmonie triomphe
Deux êtres âme contre âme
L’infini et le vide
Auront beau se battre
Jamais ils ne comprendront
…
Magnifique Nigra,
j’atais sur le point de m’extraire vers dehors encore, déjà fait en départ de matin,
et je m’en vais avec ton cadeau de mots, c’est chaud!
belle journée, pour chacun!
Sensible
L’homme ce va nu pieds évolue sur un fil
Dans les pas de sa mère il apprend à marcher
Aux propos de sagesse il n’est pas insensible
Mais moins qu’aux mots d’amour qui font le cœur léger
pour être un bon danseur méprisant le danger
Marcher en équilibre comme un bon funambule
hors des bras de sa mère il lui faut voyager
Apprendre à faire le vide danser comme une bulle
Alain
Le ciel est gris cendré
Les prairies blanches de neige
Sur le chemin estompé
Qui conduit nulle part
Un majestueux candélabre
Venu des temps anciens,
Solidement enraciné,
Solitaire, le port altier,
Vole la lumière
Au blanc des flocons.
Tout étincelant de beauté
Il embellit la campagne endormie,
Il explose dans le silence religieux de la nature.
Dans ce cérémonial improvisé
Propice à la sagesse et au recueillement,
Je m’invente mille prières
J’implore la nature,
Je célèbre sa magnificence,
J’espère un assaut fulgurant
De fleurs aux couleurs éclatantes
Sur fond de prairies vertes baignées de soleil.
et je vous lis, et j’apprécie,
et je te relis, Nigra, comme c’est beau,
mon petit coeur se froufroute tout ému!
La neige sur cette image semble légère comme du coton, elle habille avec grâce cette belle demoiselle à la taille fine, lorsqu’elle s’éternise et s’accumule sur une branche d’arbre, elle devient lourde et pesante et sous son poids, l’arbre sans défense ploie et casse, le grand pin de mon jardin en a fait les frais. J’ai vu aujourd’hui dans mon village un superbe mimosa complètement saccagé, cassé, il était tous les ans le premier à se couvrir de fleurs, j’ai eu de la peine en le voyant, et si la note s’intitule « sensible », j’avoue oui que je suis sensible à la vue d’une nature mal menée par les intempéries et cette année hélas nous aura laissé de bien mauvaises images, sensibilité toute relative bien sûr au regard de tous les désastres.
_____
En robe de neige
L’élégance s’est faite fleur
Un matin d’hiver
____
Bonne soirée et bonne nuit à tous en attendant que le temps se réchauffe pour s’extraire vers dehors comme le dit Annick , respirer un air moins froid et retrouver cette douce intimité avec la nature où je puise mon réconfort et mon bonheur.
Ce matin la glace sur les vitres
Encore
Cet hiver n’en finit pas de rêgner
En corps
Vite que les couleurs de l’arc en ciel
Se donnent
De mille et un parfums en ciel
Par donne
Et que la lumière se cueille
Son jour
Pour se sentir renaître l’instant
Tout jour
Belle journée pour chacun, un peu de vide au réveil, et puis, ce jour déjà lavé essuyé parfumé à 7 H 30 quand le volet s’ouvre,
cela fait du bien,
et donne envie au bout du nez de sortir dehors!
j’ai écouté, Bourrache, attendrie et émue.
BON JOUR!
Comme la lune pleine qui répand sa clarté
Faire l’amour donne la grâce et la félicité
ce qui réjouit l’âme s’appelle la bonté
Sensible est la balance qui pèse la beauté
Au moment de partir de rejoindre le ciel
Quand l’âme aura quitté l’enveloppe charnelle
Et qu’elle s’envolera plus douce qu’un duvet
comme l’eau s’évapore sous l’ardeur du soleil
plus légère qu’un songe impalpable irréelle
tout l’or accumulé sur la souffrance humaine
les malheurs infligés pour une gloire vaine
l’attacheront comme les maillons d’une chaîne
Alain
–
Allez, parce qu’il n’est pas toujours nécessaire de tout comprendre pour se laisser bercer, un peu de douceur dans ce monde de brutes :
http://www.youtube.com/watch?v=x8-YMpYbRqY
(son CD est génial !)
–
De mes – 0.4° et de dessous mon ciel tout gris, tout gris, biz à tous et bonne journée.
–
comme la chance d’avoir l’ordi de mon fiston……avec le son! SOURIRE!
je me prends un moment pour entendre…..MERCI BOURRACHE!
J’apprécie les intruments vivants
Et déjà je ferme les yeux
La musique m’emporte ailleurs
Mon corps tout contre ton corps
Nos âmes
J’entr’ouvre mon regard
C’est bien tellement
Mes épaules me déhanchent
Les pupilles tendesses
Puis la tête se tangue douce saoulerie
Et les sons sortent
Si bels de chuchotis
Tendre élégance parfum de femme
Délicate rêveuse bel songe
Hyper sensible
Devant la grâce
sans rien comprendre c est si bon de se laisser aller
Ici venus, les dieux
Ont caché leur secret.
De nos sangs nous avons
Tracés les sentes fleuries.
Puis nous avons couru
De colline en colline
Sous l’intouchable azur.
pétrie de patience
dans la lumière crue de l’hiver
la fleur du silence
attend le printemps
belle!… dévêtue!
comme c’est beau, miomodus, marc…
et cette merveilleuse vidéo, Bourrache,
Et je ne résiste pas…à l’appel des sens…je les suis….et déjà les bras se lèvent..la main ondule doux frisson…l’autre main s’invite au partage…douceurs…les yeux se ferment encore…pour se vivre au profond….la mélodie si belle, cette voix, sa magie…..et le corps est léger…il a quitté le sol…se vole dans l’univers…ailleurs sur sa belle île…où le monde se vit tendresses..de bel amour vivant.
–
C’est beau une Toto qui s’envole.
Je n’ai aucune envie de la lester
car il n’y a rien de pire que de garder les pieds sur terre.
–
La note sensible
la note dite sensible précède la tonique
comme la rosée des prés présage une belle journée
les mots quand on les notent prennent un air distingué
Quand les mots jouent des notes ils vous font naviguer
Alain
Lorsque arrive la pluie
Nous nous laissons tremper.
Le soleil nous prendra
Par la main ; et d’un jet
Nous tracerons le trait
– combien droit, combien plein –
Du sol reconnaissant.
Un passage sur l’œil ouvert c’est un bol d’air, un petit instant de rêve, la friandise du jour, la rencontre du beau et des mots et la rencontre tout court.
« La poésie est une façon de maîtriser, de sublimer » disait Kafka
Mon cœur est si sensible qu’il a besoin de mots comme il a besoin du beau, du tendre et du sublime pour vénérer la vie et lui donner un parfum plus subtil.
___
Sauvage mais belle
Sans richesse, sans apparats
Une fleur des prés.
____
Une pincée de neige sur sa robe frangée lui donne ce petit plus qui nous fait dire qu’elle est belle, un brin de lumière, un œil attendri et le miracle s’accomplit.
Je pense tout naturellement à « C’est beau la vie » de Jean Ferrat
Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil à l’horizon
Quelques mots d’une chanson
Que c’est beau, c’est beau la vie
Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout
Que c’est beau, c’est beau la vie.
Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j’ai cru trop vite
A jamais perdu pour moi
Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c’est beau, c’est beau la vie.
Le jazz ouvert dans la nuit
Sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris
Que c’est beau, c’est beau la vie.
La rouge fleur éclatée
D’un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées
Que c’est beau, c’est beau la vie.
Tout ce que j’ai failli perdre
Tout ce qui m’est redonné
Aujourd’hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée
Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l’amour retrouvé
Que c’est beau, c’est beau la vie.
Pouvoir encore te parler
Pouvoir encore t’embrasser
Te le dire et le chanter
Oui c’est beau, c’est beau la vie.
Vapeur, va peur, ainsi se sublime la neige
et des cristaux passent en onde invisible
il faut bien conjurer, on ne peut jurer de rien
ainsi passe le silence, le bruit blanc
Merci Monique
oui c’est beau la vie
et la nature
qui nous inspire des rêveries
bonne nuit à tous
Evasé, équilibré, contre balancé
tout grand ouvert pour cueillir et recueillir
embrassé, pas entravé, contre plongée
oui,
c’est beau c’est beau la vie, quand on aime!
bises, Monique.
Jolie
Belle tu es toute douce
Belle branche piquée de fleurs
Leur goût de l’éternel
La vie malgré la neige
En sève d’amour bel
Belle fleur
Tu me vis
Bonjour.
La poésie se fait beauté!
Remarquable et magnifique!
Amitiés
il faut parfois toucher le fond
pour remonter à la surface
Marcher un temps à reculons
pour mieux un jour faire volte face
Il faut parfois tant de colère
pour soulever des montagnes
braver l’injustice ordinaire
et la violence qui l’accompagne
il faut parfois crier sa hargne
pour simplement rester vivant
et la douleur qui en témoigne
ressemble au chagrin d’un enfant
il faut parfois fendre les murs
Pour s’indigner de la bêtise
de la liberté qu’on censure
et du pouvoir qu’on crétinise
il faut parfois de grands amours
pour donner un sens à tout ça
n’avoir plus peur du temps qui court
lorsque blottie entre tes bras
je perçois un coin de ciel bleu
dans cet air lourd et menaçant
je perçois un coin de ciel bleu
dans cet air lourd et menaçant
http://www.youtube.com/watch?v=2ieuU1ypjCg
Fort et bien senti
merci Rachel
bises presque printanières à Ossiane
Monique, ce poème intemporel « C’est beau la vie » de Jean Ferrat que tu nous as offert résonne d’une voix si émouvante aujourd’hui qu’il est parti vers son « autre montagne »… Il résonne aussi comme un héritage, comme le message que partout où respire l’amour, « c’est beau la vie ».
j’essuie une perle, sous tes mots, jacline,
un poète si grand nous a quittés, je suis triste.
Rien de la neige
Et de sa mort
Ne peut retirer au poète
Son si bel droit d’aimer
Et que résonnent ses mélodies
Et que nous câlinent ses mots
Et que la mort danse avec la vie
La vie laisse sa trace
Dans son album vivant
Quand l’homme parti
Et que ses pages font rêver
Qu’elles guident des pensées
Vers de bels beaux combats
C’est un ouvrage de vie
Mine de rien
Comme elle aime se donner
La poésie de vie
Et je t’embrasse
La vie
Aimer à perdre la raison
by Jean Ferrat
Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
A n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Ah c’est toujours toi que l’on blesse
C’est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu’on insulte et qu’on délaisse
Dans toute chair martyrisée
Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
A n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C’est par mon amour que j’y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
A n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Oui c’est triste et nous cause un immense chagrin
lui que de proche en proche nous avons toujours connu
l’invité surprise et trésor de soirées adolescentes
l’homme de conviction à la voix affirmée
qui toujours a été au coeur de l’action
a émis pour de juste causes des revendications.
Un poéte de combat comme on les aimera toujours
qui interroge et questionne la marche du monde
lui sans doute tenaillé par tant de questions
pas un gentil, mignon, propret mais un juste
dont la voix résonne encore ce soir bien fortement
souvenirs vous ne vous éloigneraient pas
nous avons tant chanté et aimé sur tes paroles
tendres ou douces amères, elles énumérent
des dizaines d’année de vie qui repassent
et tu ne t’éloignes pas
Saint jean cap Ferrat, bien loin d’Antraygues
entre les eaux et les entrailles
tes chansons nous ont pris aux tripes
et nous ont mis au coeur, des idéaux
adieu l’ami, adieu l’artiste
tout est tristesse ce soir
la photo est tres simpa et cette echange de poeme tres interessant
Triste, émue, troublée, je ne savais pas hier au soir en déposant ce texte si BEAU et si VRAI de Jean FERRAT.
C’est le départ d’un ami, d’un frère, d’un poète, d’un musicien, d’un amoureux de la vie et des hommes, d’un grand humaniste.
« Je vais te dire un grand secret. Je ne sais pas
Parler du temps qui te ressemble
Je ne sais pas parler de toi je fais semblant
Comme ceux très longtemps sur le quai d’une gare
Qui agitent la main après que les trains sont partis
Et le poignet s’éteint du poids nouveau des larmes »
Extrait d’un chant d’amour de Louis Aragon
Moi aussi j’ignorais que Jean Ferrat était mort au moment où je mettais le lien vidéo. J’ai même téléchargé un titre de lui cet après midi encore.
je partage l’émotion d’Annick, Thierry, monique…
Merci pour ces beaux témoignages,
pour ces textes de chansons intemporelles
pour les liens vidéos si touchants…..
Il fait partie de notre vie….
Il est un grand poète, éternel,
et son souffle de vie, dedans ses mots, sur la musique,
n’ont de cesse de donner vie, beauté, réalité.
Et comme c’est rassurant, de le savoir vivant, à tout jamais,
les enfants de nos enfants, ils l’entendront encore,
et boiront avec lui, à la sève de vie,
de celui qui aime de tout son être, il aime.
Je vous embrasse, chacun, et vous souhaite un bel dimanche.
Ferrat…et dans ma gorge les mots sont noyés…
Arbre fier
couvert de neige et de froidure
Il s’offre grand et délicat
Dans les mémoires il peuplera
les ptits coins de paradis
Pour moi il restera
le soleil sous lequel
j’aimerais un jour mourir …
http://www.google.com/search?hl=en&q=+Ferrat+mourir+au+soleil+site:youtube.com&aq=f&aqi=&aql=f&oq=
Je regarde cette fleur comme un immense chandelier
Illuminé des quelques derniers flocons de neige
Sous la voûte du ciel telle une nef de cathédrale.
L’odeur des bougies, la chaleur et la lumière s’inventent
Créent une atmosphère de silence et de méditation
A laquelle mon cœur est évidemment sensible.
Pas un souffle de vent qui vienne troubler ma solitude
Dans le calme et la sérénité, des mots s’imposent à mon oreille
Et sous l’immense chandelier j’entends la musique des anges.
Ils sont comme autant de mots qu’on ne peut oublier
Qui nous parlent d’amour, de beauté et de lumière
Et que l’on garde en soi comme un trésor qui nous fut offert.
qu’est ce que c’est beau, Monique!
Tes perles dans ton hiver
Se sont gelés en cils
Donne moi ton bel coeur
Laisse moi le réchauffer
Vois comme tes pépites
Sont des lumières de vue
Je te chéris mon ange
En silence mon recueil
Le plus bel de ma poésie
Veloutées tendres douces
Leurs ongles vernis de coton
Elles attendent en silence
Yeux tournés vers le haut
Dans une prière muette
Elles sont toutes attendries
Devant la grâce du ciel
Qui leur offre bel présent
Cet Aujourd’hui promesse
Qui vient si bellement
En temps des retrouvailles
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
oubliée
dans les sables de son enfance
la mer se retire et les vagues
laissent dans l’air
un parfum de grand large
craintes insondables
solubles dans l’amertume
des distances offertes
à la nuit des étoiles
::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
Tes perles dans ton hiver
Se sont gelées en cils
Donne moi ton bel coeur
Laisse moi le réchauffer
Vois comme tes pépites
Sont des lumières de vue
Je te chéris mon ange
En silence mon recueil
Mon bel de poésie
je me relis et réajuste…
Sous la poudreuse
Du chagrin du ciel
La fleur a froid
Et tes tendres baisers
La chauffent douce
Petite fleur de peau
Si sensible son grain
Qui donc planta sa graine
Qui germa sur cette terre
Où aimer vrai aimer
Est une essence rare