Lecture du Haïku Calligramme: petit cercle, grand cercle, horizontale
perle de rosée
tous les bonheurs du monde
au bord de la nuit
◊ A la lisière des ténèbres et du jour … juste sur le bord … sur le point de basculer … vertige … sur le fil de 2010 … sans perdre l’équilibre, je tiens bon le fil pour vous souhaiter une belle soirée avec vos proches … ah oui, j’oubliais … que cette petite perle de cristal concentre tous vos désirs et vos rêves pour l’année à venir … grand merci à vous, chers amis de L’Oeil Ouvert pour tous ces bons moments passés à vos côtés en complicité et émotion !
Merci, Merci Chère Ossiane du fond du coeur je t’embrasse, tu es porteuse de joie et de bonheur, que cette si jolie perle de cristal ne ressemble jamais à une larme.
Bonne Année Ossiane,
des bises,
Fran6
Premier matin de l’année 2010 – Pour Ossiane et pour l’équipage :
Bon jour et Bonne année !
Merci beaucoup pour ce début d’année, et meilleurs voeux à vous qui savez exprimer avec sensibilité ce qui nous touche.
Jolie petite perle de cristal, que je vais ajouter à mes autres petits secrets,ceux qui me permettent de ne pas me laisser dériver…
Née dans un monde où je n’ai pas trouvé une place,trop sensible,trop pessimiste…
Allez, ne pas commencer à ressasser ce que nous ne pouvons que subir!Mais personne ne nous empêchera de rêver, en appréciant d’autres valeurs en gardant cette richesse intérieure trouvée dans L’ART,celui que nous choisissons…
Brigitte. »Email cliquable souhaité »
Perle de rosée
Perle rare, d’amour concentré
Evaporée à la lumière du jour
libérant le bonheur
irradiant de joie
que cette onde se propage
que cette quiétude se partage
durant toute l’année
BONNE ANNEE 2010 A TOUS
dans sa gangue d’argent
prête à recevoir la lumière
une onde de plaisirs
suite sur 2010
Perle de rosée
sur le fil de la vie.
Porte bonheur
Un coeur rouge dedans.
Ô perle luisante de rosée
Ton opalescente traversée
Est un long et doux voyage
Ondoie sur le vert feuillage
Glisse telle la frêle feuille déposée
Dessus les flots, dessous la mousse
Dans les calices arrosés
Des fleurs encore graciles et douces
Qui frémissent incertaines et matinales
Dans la discrète fraîcheur automnale
Caprice indolent des futaies
Oh meurs! Eau perle, de rosée
Oh meurs! En gouttelette déposée
En ce cotonneux calme sylvestre
Passe l’hiver sur le jardin endormi
Entends-tu les oiseaux, bayadères du printemps
Planant, au dessus des tilleuls en quinconces ?
Ils piquent quelques samares qui annoncent
La beauté de leurs fruits tremblotants.
Enfin L’hiver à pas de vent s’en va devant, s’en va devant.
Magnifique Ossiane! Bonne nouvelle année.
le goéland plane
entre les larmes du temps
le bourgeon rougit
Mervi, chère Ossiane, de tous ces voeux.
Tenir le fil, le nouer à d’autres fils, plus solides, plus tendres aussi.
Qu’ils n’étranglent pas les plus démunis, qu’ils se délacent des bourses trop remplies.
Dans cette boule de cristal, je vois, sans risque de me tromper, un germe, un bourgeon prêt à éclore, prêt à s’élancer, à donner un rameau qui en mai portera des fleurs pour qu’en septembre la main se tende vers le fruit, riche lui-même d’autres avenirs en partage.
une perle de rosée
le bourgeon en devenir
les quatre saisons au diapason
orbe sacré
un oeil avisé
une coupe de champagne
une perle d’Ossiane
Bonne Année 2010
s☼lstice
le jour avance
vif
fragile
lié à l’or au temps : s☼lstice
Perle de cristal
diamant pur des yeux qui sourient
Cadeau du ciel précieux
Belle et Douce Année Ossiane
Et à Tous
Sur le fil des pensées
danse une perle arc en ciel
qui de soleil t’inonde
Les reflets du sublime
y inventent l’espoir
où brille l’orient
dans le creux de l’aronde
Cette perle sous mes yeux
se pose en pendentif
où chante la mémoire
comme un ruisseau doré
« Le murmure de la sève
qui donnera la vie… »
le fruit est au futur
suspendu à la branche
et l’histoire se raconte
au jour bleu qui éclot
au soleil qui se coud
dans le rude hiver blanc
Jeandler a écrit sur le blog d’Annick : « certains chemins montrent la route plus que d’autres ». Cette phrase est tellemente just , tellement vraiejuste ! Qu’il me soit permis de rendre hommage à l’auteur et à celle qui l’a inspiré.
Clin d’oeil à Aspe pour son lien sur Fellini, et clin d’oeil au matelot Lou !
Une goutte perle
Dans la nuit du silence
L’espoir en cadence
Joyeuse et douce année 2010, chère Ossiane et à tous tes fidèles matelots…Tiens bon la barre!
Je t’embrasse
heu?!
je suis reviendue!
et kéké je suis émue de vous lire, chacun,
mes bises!
déjà cette image que j’aime infiniment,
j’aime une perle de goutte qui se vit de son monde si grand son minuscule,
et puis, comme je suis émue par vos mots,
et que oui, jeandler m’a émue tellement, et chacun aussi sur mon blog hier soir fort tard en rentrant du Nord de fin d’année.
ahlala, elle est émue, la Toto,
mais ça, tu sais, hein, rachel, et chacun!
JE VOUS EMBRASSE!
heu? la Toto si heureuse en ce matin d’être à l’Ouest! et de partager avec VOUS!
Une goutte n’est pas une larme et n’éveille pas le soupçon
une goutte s’amasse et se concentre sans aucun doute
une goutte suit un fil invisible, une pente sensible
Perle de rosée a toujours représenté dans ces histoires de l’enfance
une belle indienne nattée dans une série appelée la flêche brisée
Le bourgeon de la vie
Dans sa coque cristalline
Palpite ses beautés
Avenir devenir
Solstice d’hiver
Longue est la nuit
Terre claire obscure
Chaos, cosmos et l’Oeil ouvert
Élan du cœur
Douce harmonie
Le soleil s’incline et mes vers
Bullent des étoiles à l’infini
C’est joli, Leila.
–
Bon, ben, va quand même bien falloir la démarrer cette année 2010 !
Les matelots tardent à remonter à bord…
Monique-la-(trop)-(^-^)-Sage ne doit plus sentir ses bras … qu’est-ce qu’elle a, en solitaire, astiqué le Pont ces derniers temps !!!
Alors, juste, en partage, une voix bien de chez moi qui passe très souvent dans ma radio :
http://www.youtube.com/watch?v=v39sTavqxmc
Voiliers pas très gais … mais voiliers quand même…
–
Ossiane, je vais me répéter : on n’a qu’une vie.
Alors, mollo mollo.
–
Et puis ça fait trop longtemps … et l’envie me taraude : biz à tous.
–
N’oubliez pas … y’a du boulot à bord … pour tous !
–
Les voiliers sauvages de nos vies
Tout à fait ça Bourrache, « dans le silence on entend des cris
de nos enfances piétinées, du temps qui nous guérit de tout… »
une autre version
http://www.youtube.com/watch?v=-nFNKpqCX3E
Cet après-midi dans la cour, on a fait du footing à la queue leu leu histoire d’oublier le froid en rire, beaucoup de partants dans les enfants…quel peuple enthousiaste les gamins! C’est merveilleux de les fréquenter! J’étais le grand enfant, ils étaient les plus jeunes ): Les élèves emmitouflés c’était comme des eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee de Christine derrière moi avec la joie de vivre planant au dessus de nous.Voilà c’est un instant de VIE du jour.
Elle est jolie cette photo,
elle me donne envie de la porter,
sur un doigt,
cette perle de vie.
Je cherche et je cherche les paroles de cette chanson proposée en deux vidéos, merci à vous,
mais je n arrive pas à les trouver… hugh de hugh..
Vos désirs sont des perles de rosées Annick…
Souvent je pense encore à vous
Je crois qu’un jour vous allez revenir
Vous jeter à mes genoux
M’implorer de ne plus vous maudire
Me dire vos regrets de nous.
Je rêve que vous allez m’écrire
Que le remords vous a rendu fou
Que sans moi vous ne pouvez plus rire
Que loin de moi vous n’êtes plus rien du tout
Dans vos silences j’entends des cris
Dans vos absences je sens l’ennui
Dans vos errances des interdits
Qui vous démembre et nous délient
Souvent je pense encore à vous
J’imagine que de vivre
Où vous avez perdu le goût
Que le manque de nous vous déchire
Que notre ombre vous suit partout
Dans vos silences j’entends des cris
Dans vos absences je sens l’ennui
Dans vos errances des interdits
Qui vous démembrent et nous délient
Des voiliers sauvages de nos vies
Qu’en faisons-nous?
De nos enfances piétinées
Du temps qui se languit de nous
Dans vos silences j’entends des cris
Dans vos absences je sens l’ennui
Dans vos errances des interdits
Qui vous démembrent et nous délient
Des voiliers sauvages de nos vies
Qu’en faisons-nous?
Des innocences assassinées
Du temps qui nous guérit de tout
Des voiliers sauvages de nos vies
Qu’en faisons-nous?
De nos enfances piétinées
Du temps qui se languit de nous.
Squaw Leïla a fait fissa pour répondre à Squaw Annick. Hugh de hugh !
ahh la la, ils sont si forts, ces mots…
Tu vois Leila, l’écriture se continue dans les mots des autres …
Oui , ils sont forts tes mots.
Merci Leïla, Bourrache, Annick pour la beauté de ces paroles
et pour « Souvent je pense encore à vous » j’ose dire « je penserai toujours à toi »
_____
Dans la clarté de l’aube
Sur la branche se balance
L’étoile d’un jour
D’un soleil qui l’inonde
Ce bijou du soleil et du vent
Merveille du matin
Fragile et cristallin
Rayonnant, éblouissant
Noyau précieux
D’une lueur hélicoïdale
Captive en sa beauté
Tous les regards du monde.
Elle est princesse
Elle est déesse
Elle est la perle de l’aurore
Miniature d’une galaxie spirale
Délire d’astronome
Noyau galactique d’air et d’eau
Divagation féerique
Elle est tout à la fois
Ephémère au solstice hivernal
Elle est beauté, rien que beauté.
____
Bonsoir et Bonne nuit Ossiane, Leïla, Annick,Nath et Bourrache (pas de problème quand on y met tout son coeur) je m’en vais regarder le documentaire sur Camus.
Bonsoir, je prends enfin un instant pour vous envoyer toute la lumière essentielle à cette nouvelle année…
prenez toute la joie de l’instant ; le bonheur d’être soi …
comme vous l’êtes , si sincères et fraternels, là , sur ces pages….vos mots touchants et authentiques …..Même en oiseau de passage, je guette vos voyages, en silence souvent , j’avance et je trace la distance.
je vous offre ce soir, par manque de temps, un poème de Victor Hugo mon auteur préféré…. Merci Ossiane de laisser vivre ce bel endroit , à entretenir le lien entre tous ; bravo; et surtout , tant d’émotions et de rêves agités, d’esprits éveillés à la vision de tes magnifiques clichés de vie
morceaux choisis; que l’on a bien envie de recomposer…
quelle pureté….beauté lunaire ces photos…. à bientot,
valérie
Aimons toujours ! Aimons encore !…
Aimons toujours ! Aimons encore !
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour c’est l’hymne de la nuit.
Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable : Aimons !
L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c’est le bonheur !
Aime ! qu’on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l’âme
A la jeunesse de ton front !
Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu’on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !
Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !
Soyons le miroir et l’image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l’ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu’un !
Les poètes cherchent les belles.
La femme, ange aux chastes faveurs,
Aime à rafraîchir sous ses ailes
Ces grand fronts brûlants et réveurs.
Venez à nous, beautés touchantes !
Viens à moi, toi, mon bien, ma loi !
Ange ! viens à moi quand tu chantes,
Et, quand tu pleures, viens à moi !
Nous seuls comprenons vos extases.
Car notre esprit n’est point moqueur ;
Car les poètes sont les vases
Où les femmes versent leur coeurs.
Moi qui ne cherche dans ce monde
Que la seule réalité,
Moi qui laisse fuir comme l’onde
Tout ce qui n’est que vanité,
Je préfère aux biens dont s’enivre
L’orgueil du soldat ou du roi,
L’ombre que tu fais sur mon livre
Quand ton front se penche sur moi.
Toute ambition allumée
Dans notre esprit, brasier subtil,
Tombe en cendre ou vole en fumée,
Et l’on se dit : » Qu’en reste-t-il ? »
Tout plaisir, fleur à peine éclose
Dans notre avril sombre et terni,
S’effeuille et meurt, lis, myrte ou rose,
Et l’on se dit : » C’est donc fini ! »
L’amour seul reste. O noble femme
Si tu veux dans ce vil séjour,
Garder ta foi, garder ton âme,
Garder ton Dieu, garde l’amour !
Conserve en ton coeur, sans rien craindre,
Dusses-tu pleurer et souffrir,
La flamme qui ne peut s’éteindre
Et la fleur qui ne peut mourir !
Victor Hugo…………………..
Quand les nuits sont les plus longues
sous nos latitudes s’entend
et que la course du soleil s’arrête
avant que de reprendre et d’élargir les jours
vient le moment des saturnales
mémorables et qui resteront dans les annales
dans cette inversion des tendances
inflexion des jouissances
déjà s’annonce l’attente de la lumière
et un grain de folie suspendu
magnifique partage, Valérie, merci,
mon ordi n a plus de son, ou trop peu pour entendre certaines vidéos, c’est pourquoi je cherchais les paroles des deux vidéos,
j écouterai, demain, sur l autre ordi,
je n ai pas bien compris leila, si tu as écrit tes mots ou les paroles des vidéos,
Une larme s’est posée
Un rameau bel
Et sans jamais sécher
Elle se pousse un bourgeon
Toute tendre délicat
Sans jamais maudire toute cette eau
Elle aime tant aimer tellement
La perle dans ses beautés
D’aimer en au delà
Une goutte de vie
A pris vie
Dans une perle d’oOOO
Et en silence
Elle se palpite
Sur son fil du temps
Tellement puissante
De vie
Elle se rêve entre deux oOO
La perle douce
Ne pas lâcher, surtout,
Ne pas lâcher
La moindre petite perle
De la vie…
Ne pas lâcher, surtout,
Ne pas lâcher
Le fil si ténu
De la vie…
Y enfiler les perles
Avec quelques larmes
De joie ou d’émotion,
Quelques éclats
De rire ou de sourire…
En faire des colliers
Des bagues et bracelets
Et les offrir, surtout,
Les offrir!
Que vos jours soient sereins et que vos nuits soient douces.
et je relis tes voeux, ssiane, sous cette photo,
j atterris peu à peu de cette fin d’année fort remuante en tripes…
je n’aime pas trop ce temps des fêtes car cela s’appelle le temps des fêtes!
bonne nuit pour chacun!
et comme c’est joli, Annemarie!
j aime!
ahqueoui,
c’est bon d’offrir de la vie!
douce nuit!
Annick, ce sont les paroles de la chanson de Vaya con dios et ça me touche fort, fort.
Douce nuit à tous.
Bonjour leila,
ses paroles de Vaya,
me touchent fort, fort,
tellement.
Douce journée.
Grains de beauté
Tel qui recueille les perles de pluie sur ses manches
Comme il dispose les pas d’un jardin japonais
Traque à l’encre de chine le loriot sur sa branche
Et prend son miel aux arbres qui perdent leur monnaie
Alain
–
Un autre partage et un merveilleux texte d’une chanteuse dont je ne connaissais même pas le nom il y a vingt-quatre heures…
http://www.youtube.com/watch?v=onAq58mIsNc&feature=related
Son chemin fut court…
–
Bonne journée à tous.
–
Petite perle désir
Sur le fil de ta vie
Dans son cristal de vie
Le coeur doux se palpite
Il onde des chaleurs
De sa bulle d’amour
Quand offrir son meilleur
Cela fait tant de bien
Et se vivre fort gais
Les autres autour heureux
elle est jolie cette photo…
La perle ne tombe pas
Agrippée par son fil
Elle respire douce tendre
En abri tant dedans
Petite perle
Je te serre
Tu es mon bel
Doux rêve
La graine
D’un bel désir
Qui me vibre
Mon coeur
belle journée, ici il fait froid mais un fort bel soleil
Hého, hého, matelot,
bon c’est pas grave,
Ossiane,
je brique le pont de mots d’amour.
Le soleil chauffe dehors
Très fort
Et se conserve belle vivante
Pleine de rêves
De belle envie
Dans l’ombre douce
Elle ne bouge pas
Se reste une belle perle
D’âme en vie
heu?désolée!sourire! ma plume a bleui de son encre cette belle image,
ma plume si bête d’elle en émotions devant une belle image, la vie.
Belle fin de journée.
Solstice d’hiver
Jolie perle de cristal
Offrande d’un jour
Entre les mots du silence
La brillance d’une virgule
Sans prétention
Etre le serviteur homme à tout faire pompier
Eclairagiste indifférent au temps qui passe
Et ramasser les perles qui bondissent à tes pieds
Si par malheur ou maladresse le fil se casse
Alain
Humblement
Se vivre vivant
Sur le fil de sa vie
En bel désir
La brune
A sertit d’une larme de lune
La gemme d’une brindille.
Le soleil matinal
Evapore le cristal.
L’émeraude qui brille
Au bourgeon du rameau
S’égoutte dans l’air chaud.
Le bonjour d’une ramille
Qui attend dans un rêve
Le retour de la sève.
Bonjour à l’équipage :
Je fais ici un appel
A tous ceux ou celles
Qui savent lire sans se tromper
Dans les boules de cristal…
Y’a des jours comme ça…
Où l’on ne sait pas très bien
quelle couleur aura le lendemain !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
C’est la couleur de demain
Mandarine
l’air est bleu cristallin comme une aigue-marine
le temps à la ballade vous invite à valser
Ces vers bordés de rimes vous feront avancer
Au rythme cadencé des trompettes marine
Des mots touchant des mots chantant des mots dansant
Des mots qui vous bouleversent des mots qui vous transpercent
Les mots qui se murmurent comme le vent dans les palmes
Les plaisants mots d’amour les mots couleur de femme
Tous ces mots qui s’envolent à la récréation
Qui font écho aux notes sur une partition
Ces mots qui vous apaisent comme une huile essentielle
Qui vont de-ci delà et vous emmènent au ciel
Qui s’adressent à l’esprit et caressent les sens
Des lettres parfumées d’un zeste de mandarine
Alain
Comme un sylphe suspendu
Dans la lumière grisée
D’un soir d’hiver,
L’œil aux reflets cristallins
Parodiant le funambule,
Recueille dans sa bulle de verre
Les reflets d »un monde imaginaire.
Accroché dans ses rêves
Au-dessus du vivant,
Est-il éclat de lune
Ou tesson du soleil,
Une perle égarée,
Entre le ciel et la terre ?
une pépite de lumière
scintillant dans le soir anthracite
protège le germe de l’espoir
la couleur n’est jamais la même d’un jour à l’autre
et il y a tellement de nuance
Pour Christineeeeeeeeeeee : une pub
http://www.kewego.co.uk/video/iLyROoafJ7iH.html
ou ça :
http://www.collegehumor.com/moogaloop/moogaloop.swf?clip_id=1817632&autostart=false
un pt’it dernier :
http://dilidou.com/2009/11/19/le_monde_a_travers_une_boule_de_cristal_13_photos.html
Plein de « e » pour le mâtelot Christineeeeeeeeee qui me parait avoir un tit coup de mou
Alors là, Rachel,
Quel régal !
La première vidéo m’a bien fait rireeeeee !
La seconde m’a captivéeeeeeeeeeeeeeee !
La troisième m’a envoûtéeeeeeeeeeeeee !
Et déjà, cela va beaucoup mieux
Merci Rachel pour tes trouvailles
Tout l’art d’utiliser une boule de cristal
Pour rire, pour jouer, ou pour voyager
On aurait toujours besoin…
D’une petite boule de cristal chez soi
Pour les jours « mous » !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeees !
apparition cristalline!
douce soirée, pour chacun.
à demain sur le fil des partages.
De la lune au soleil
Nos deux coeurs séparés
S’aimeront dans l’ombre
Pour le plus beau clair-obscur
D’un amour sans pareil.
Du Soleil à la Lune
Dans l’ Amour apparaît
Le rêve, cet inconnu
Aussi clair que dans l’ombre
Des cils sous les paupières
Amour, pareil à l’onde
Du rivage séparée
Étalée en écume
Sur le sable du soir
De la Lune au soleil
Nos cœurs amarrés
Dans la beauté du soir.
L’eau de la vie
Goutte fragile
Tient si fort et si peu
Toute là
Près de moi
Ma perle de vie
Tu me vis
D’un grand amour
Dedans
Je me marche
Envie
De bel désir dedans
Perle de rosée
Goutte de pluie
Larme de givre
Globule d’amour
Douce et légère
Suspendue
Errante
Quelque part
Retenue
A hauteur de regard
Lui tendre les lèvres
Et sentir glisser
La saveur d’un baiser
mmmhhhh, Monique…
douce journée pour chacun.
J’attends vos photo de neige, givre
La boule de Cristal
Quand une larme roule c’est un cœur que l’on blesse
Comme le jus d’une orange sort du fruit que l’on presse
Comme dans la goutte d’eau on y peut voir le monde
Le monde est suspendu à ces larmes qui fondent
Alain
Petit cercle pour les deux zéro de l’an qui n’est plus neuf ?
Meilleurs Voeux de blog à blog, je ne vais plus trop sur fesses-bouc, ça accapare.
Santé, bonheur, intérêt pour mille choses…
Amicalement, Argoul
Sonate à la belle de nuit
Un bouquet de violettes
Pour ce lien de rêve,
Ce sentier de jouvence.
Partager l’éclair de passage
En éventail de reflets,
Voir arriver en résonance
Des messages en fulgurance :
Fondation porte-bonheur.
Ensemble de points libres
Aux interstices de l’hydre.
Brèches dans la déchirure.
Oui a l »existence du cerf-voland
En fibre des flocons de l’aube,
Pour partir dans le soir
Par delà les volcans
De la montagne Ste Victoire
Aux dunes du Sahara.
Comme dans l’ocre jetée
D’une insaisissable sanguine,
Fondre dans le mistral
L’aigrette d’un accent grave
Et les aiguilles rouges
Des flamingos dans l’estuaire.
Les verts pointillés
Des nids dans les fougères.
Etre abeille et voler
Des racines de fynbos
Vers un arbre de Judée.
Ailleurs dans un halo
Un musa sous la mousson.
Voir grandir en sa maison
Le héron blanc du lac.
Courir l’errance de la barque
Sa détresse funambule
Danse sur la houle
Dans le choc et le danger,
Thalassa la blue,
Labyrinthe vaporeux,
Aura ce soir l’ellipse du signal
D’un phare en projection
Debout sur la falaise de l’île
Pour lancer ses humeurs :
Respires !
Epilogue : soif.
A votre santé !
Jean, Joli tour d’horizon sur l’an 2009 Bravo!!!
travail remarquable, félicitations..
J’aime vos réalisations, continuez à nous enchanter.
Je vous souhaite une bonne année 2010, pleine de belles images… !
J’écris
J’écris l’ironie glacée
La lande empourprée de vos dettes
Et les céréales oubliées
Dans les greniers de la nature.
J’écris
L’enfant qui remercie la mer
D’avoir porté ses alizées
Pour qu’il puisse rêver sur un banc
J’écris
L’Humain qui sourit sans te voir
Celui qui te voit sans le dire
Celui que tu entends crier
Celui qui ne veut pas prier
J’écris
Le repos mérité
Qu’on miroite aux deshérités
Quand ils réalisent leur misère
De s’être endettés pour un pain.
J’écris
Les valeurs ont quitté l’espace
J’ai quitté mes habits de cour
Et j’ai laissé les agités
Touiller l’égoût et cuire la vase
Pour en faire des pita de fête
Et faire avaler leur discours.
J’écris
Ces foules qui bêlent en grand troupeau
Au chien lassé de les contraindre
Qui préfère les laisser vaquer
Sur les plateaux télévisés
Anesthésiés et alléchés.
J’écris
Pour ceux qui fatiguent de jeter
Leurs détritus dans trois poubelles
Et qui ne savent pas s’arrêter
D’acheter des veaux à quatre roues
Dont se passerait bien la terre.
J’écris
A qui cherche et trouve sa place
Les dirigeants surendettés
Et l’argent du peuple alité
Dans les salons où l’on parade
Pour accueillir des invités.
J’écris
Qu’on soumet au joug de l’argent
Des paysans sans étiquette
Trop de nourriture frelatée
Sous des blisters étiquetés
Trop de blé pue les endettés
L’Inde en cela un champ d’essai
Le Terminator a frappé
A coup d’OGM et de mort.
J’écris
Le grain de blé flambe dans les champs
Brûlé par le cours du dollar
T’es pauvre avant d’être à la rue
Et dans la rue tu manifestes
C’est la faim, la fin paysanne
Bientôt t’auras plus qu’un fast food
Décliné en multiples étoiles
Dans des Gauet-Millaud d’Oncle Sam
Des batteries pour poules gavées
Non le Monde ne tourne pas bien rond!
J’écris
Les politiciens jouent aux échecs
L’échec est matérialisé
Et les esprits vandalisés
On a avalé trop d’espoirs
Certains trop mûrs pour être bêtes
Sans se parquer, à droite, à gauche
Au Front, vers d’improbables leaders
Préfèrent marcher à contre vent.
J’écris,
Je me retire pour respirer
Je fais silence et me démarque
Un trésor caché sous mes pieds
J’ai ratissé les déraisons
Et croiser des cœurs en prison
J’écris, je crie, je crie l’Amour
Pour ne pas crever aspirée.
J’écris
Quelle Unité
Quand la cité est endeuillée
Trop de morts, pions sur l’échiquier
Je ne voudrais pas là mourir
Laisser ouverte la porte du ciel
Que je m’envole dans mes nuages
Oui je sais ce n’est pas très sage d’avoir la plume
Et le flambeau caché sous des vers d’eau de rose
Je me retire pour respirer
Comme un adolescent qui rêve
Comme un ermite qui se retire
Qui ne comprend pas ce bas Monde
Je m’en fous d’être inconséquent
Laisser une porte ouverte….sur les choses
Mais j’écris une dernière fois
Réveillez-vous peuplades oisives
Et vous cervelles deshérités
La conscience s’en va t-elle habiter…vos cimetières?
J’écris.
Dans un puzzle d’images
Comment trier les choses
Pour s’ouvrir un passage
Comme on cueille les roses
Une parole d’argent
Le temps d’une pause
Dans un silence d’or
Les mots se reposent
Ils font un beau décor
Mon amour
Ma petite perle chérie
Tu es mes grands bels jours
Tout de contre ta bulle
Je me rapproche douce
Et me laisse serrer
Ta tendresse me goutte
De belle intimité
Délicate pudique
–
Belle ta rage, Leïla.
Ecris. Encore et toujours.
http://www.youtube.com/watch?v=x0H_pWJf5fk
–
(je souhaite que ma consciente conscience ne gésira pas trop rapidement … au cimetière…).
–
Clin d’oeil, sourire, belle soirée à tous.
–
La lune et le soleil s’aimaient d’amour tendre
« Lune » aimait la nuit, l’autre aimait le jour
Le soleil émit des rayons si puissants
Qu’il embrassa dans sa spirale un rayon de lune
Sur la branche il lui offrit une perle de cristal
La lune l’enveloppa dans un voile de nuit
Et de solstice d’hiver en solstice d’été
Ne cessèrent « lune » et l’autre
De se rapprocher, de s’éloigner
Pour mieux se retrouver
Et c’est ainsi que nous pouvons voir dans le ciel
Quelque fois la lune s’attarder pâle et timide
Sous les rayons du soleil qui l’étreignent.
Rapproche toi belle larme
Noie moi pour me voir clair
Quand je vois un oiseau
Je le souhaite tellement
Des cent ans de vie dedans
Losqu’une fleur me susurre
Bell perle guide amour
Il faut faire éternelle
Notre planète si belle
Les massacrer ces gens
Qui font pousser du fric
En gommant les brins d’herbe
En remplissant les tombes
Viens délicat humain
Préserve ce que tu peux
Là, tout autour de toi
Et si chacun fait cela
C’est déjà cela de sauver
Pour des enfants à naître
Stop à ce monde fêlé
L’oeil ouvert banderoles
Manifestons l’amour
Sous chaque pas son jour
A se vivre d’aimer
Et tant pis si poète
On paraît ce dément
C’est qu’on voit clair souvent
Bien plus loin que l’instant
Car chaque instant qu’on vit
C’est en multiplié
En émotions belles vraies
Germées d’amour vivant
Le monde a oublié
Qu’aimer tout simplement
C’est se garder vivant
c’est si vrai que j’aime vous lire,
chacun, dans ses beautés…
… je ris … pask’après vérification, j’viens de me rendre compte ke j’ai inventé un « futur simple » au verbe gésir …
C’est p’têt un signe ke tout n’est pas perdu, non ???
d’avoir trop pleuré de chagrin,
je croyais avoir épuisé
toutes les larmes de mon corps!
il n’y avait en moi que colère,
tristesse et violence contenue;
les larmes m’avaient rendu aveugle!
je n’étais plus qu’une dune
aride et insaisissable,
un étendue de sable sans oasis!
je savais pourtant,
qu’au fond de moi
une source coulait, inaltérable,
mais enfouie,
au plus profond de mon être;
invisible à ma propre conscience;
pourtant, un jour,
le miracle c’est produit,
mes yeux se sont mis à briller
et,
irrémédiablement,
une larme s’est insinuée
et s’est mise à perlé du coin de l’oeil;
c’est alors,
que je me suis mis à pleurer
de larmes que l’on ne peut réfréner
je me suis mis à pleurer de bonheur!
bonne soirée à vous
C’est joli, Marc,
belle soirée pour chacun.
Désolée de ne pas veiller, mais le sirop du soir, me baille en sommeil,
car la bronchite consultée encore ce matin, a décidé de siéger tout son hiver en moi, et comme le dernier antibiotique puissant, dixit le doct,
c’est une affaire de elle avec moi, à la castagner…et déjà par le repos de la guerrière douce!
Voir Venise et mourir
ce n’est pas le pire
quand tu verras Algésiras
Alors là tu gésiras !
Bonsoir à tous, il neige à gros flocons sur mon midi, vais vite dormir, demain sera tout
blanc, j’ai pris plaisir à vous lire Leïla, Annick, Bourrache, Marc, Jacques et Jean et j’ai fait un copier coller sur tes petits mots Annick si jolis et tellement oh combien vrais :
« Le monde a oublié
Qu’aimer tout simplement
C’est se garder vivant «
Et puis Ossiane, si tu passes, prends cette bise en passant.
étonnant la conjugaison du verbe gésir
est par peur d’anticiper…
bonne journée
un salut vers toi Ossiane ho grande déesse de l’invisible et de l’impré-visible
J’ai découvert votre blog hier soir.
Très beau, très esthétique, très sophistiqué, très poétique.
Merci de nous faire partager tout cela
Irouwen
une épitaphe pour le futur gisant
gésira bien qui gésira le dernier
–
… et gésiez soient ceux qui mal y pense…
–
Ciel flamboyant bleu, quelques moutons blancs, demi-lune blanche. Grands vents attendus pour l’après-midi et tempête de neige pour demain.
–
Pensées Ossiane et à tous.
–
à propos de gésiez
http://media.paperblog.fr/i/181/1819778/salade-perigourdine-2-versions-L-2.jpeg
ici froid mais pas de neige pour l’instant
Marc : je ne sais si c’est le vert de l’assiette qui m’incommode ou les pastilles de la nappe qui me font penser que les gésiers ont débordé … mais ça ne m’ouvre pas l’appétit pour mon repas de midi…
Grand clin d’oeil.
Ici bas git, qui sait, un illustre inconnu
mais gésir n’est pas gémir
et si je n’ai mir à son chevet
c’est que j’aime accroire encore
que cette épitaphe de vie
ne vaut pas seule un dernier souffle
pas au point de renier cet ultime denier
Larme
D’où arrive cette larme qui s’accroche à tes cils
Comme une goutte d’eau vers son reflet se penche ?
Cette profonde douleur que tu croyais tranquille
A t’elle resurgit trompant ta vigilance ?
Un visage du passé passager clandestin
A t’il remué ton cœur comme un volcan éteint ?
Souvent le grand amour quand il fait irruption
Vient traduire par des larmes le trop plein d’émotion
un rayon de soleil comme un poisson joli
S’est t’il laissé prendre au réseau de la nuit ?
Est-ce un grain de raisin pris à la lourde treille ?
Ou bien est-ce une étoile qui perle à ton oreille ?
Alain
Sue le fil
Une larme
Qui bourgeonne de vie
De l’amour belle pomme
A se croquer son jus
Gourmandise délicate
Sensuelle
Merveille
Bien joli poème Alain aux douces résonances
___
Est-ce un amour simplement immortel
Qui brille au fond de nos yeux
Lorsque le voile des tourments
S’écarte et laisse passer la lumière
Une perle insaisissable dans le torrent de nos amours
Eclatante et rayonnante lorsque nos regards se croisent.
___
La neige est tombée en abondance, le mistral sur la neige rend le froid sibérien, le soleil absent et l’électricité coupée depuis ce matin jusque maintenant nous ont laissé comme une impression glaciale et une prise de conscience de ce que peut générer le froid quand ce manque n’est pas que passager comme aujourd’hui mais durable et pour d’autres raisons qu’un simple délestage nécessaire. Ceci dit, l’odeur de la soupe, la lumière, le chauffage, et mon retour parmi vous, ça va déjà nettement mieux!
BEL COURAGE, Monique,
ils sont beaux tes mots,
oui comme ceux de Alain,
ici, on est épargnés, et
La Toto, cela l’arrange,
c’est une nouille devant la neige,
elle a peeeeeeeeeeeeeur,
elle est jolie cette bulle
de nous
qui nous garde vivants
de nous
halo de cristal
sur la ligne du temps
l’instant éternel
C’est fou ce qu’un fil de fer peut retenir
Une larme de pluie, c’est un monde qui s’en vient,
Qaund il est barbelé une goutte de sang
C’est un monde qui s’en va, c’est un monde qui se meurt.
Larme évaporée, goutte de sang séchée,
Ne reste que la rouille et le souffle coupé
la perle s’est posé
pas au petit bonheur la chance
pourtant elle était en avance
le destin elle devance
comme si trop arrosé
mais dans ce goutte à goutte salvateur
il y a loin encore des lévres
pour ceux qui orfévres
ont pu du diamant détailler
tous les scintillements
Quelques pas dans l’allée du jardin
Regard attendri sur deux gouttes perlées
Le blanc et le noir unis dans le froid
Le yin et le yang, perle blanche et perle noire
Le silence impressionnant dans la nuit enneigée
Rendait le jardin lugubre et cruellement glacé
La lumière était étrange, le noir n’était pas vraiment noir
Et le ciel ressemblait à un immense lac d’eaux troubles
Ivre de givre, transi et rosi, émerveillé et agacé
je laisse mon regard errer sur la plaine alentour
bien pleine de déborder, bordée et festonnée
c’est la semaine du blanc avant l’heure
certains sont dans de beaux draps
on ne secouera pas aisément le manteau hivernal
qu’il paraît loin de nous le point vernal
et en langue vernaculaire que spectaculaire
peut paraître quelques interjections
qui nous raménent aux intersections
nous y sommes, nous y voila, pas jusqu’au cou
mais les genoux risquent de plier
épargnés pourtant jusqu’à hier
dans notre sud ouest on n’étaient pas fiers
car annoncée par vagues cadencées
on sentait monter la proximité
alors il fallut bien gentiment avancer
dans la nuit froide et déterminé
les quelques côtes grimper
ça pédalait mais pas trop
par endroit le blizzard
soufflait des plaques
montrant des portionsde route
ni bon ni mauvais pour le doute
il fallait continuer
un vrai ouf de soulagement
que dans la nuit vous retrouver
une fois à bon port ayant fait relâche
ce n’était pas une noble tâche
ce matin pelle et balai
peut être serait ce plus utile
que de se livrer au charme futile
boules et bonhomme
vous espère tous au chaud
et pense beaucoup à Ossiane
après les images de l’Eure
Perle de pluie
goutte de vie
une seule larme
sur le fil immobile
entre joie et peine
amour et haine
seulement hésitante
douce amante
ou concurente
gaieté débordante
ou tristesse sans fond
gage d’émotion
Juste une larme sur tes cils
Tout simplement magnifique !!!
Tous mes meilleurs voeux pour l’année 2010…
Mes blogs
http://passionnature78.canalblog.com/ & http://passionphotos78.canalblog.com/
Je rêve à d’autres jours
Je rêve à d’autres temps
Je rêve que tu es là
Dans les champs de lavande
Où mon cœur en voyage
Comme au pays de Sault
S’enivre de fleurs sauvages
De paysages nouveaux
Je rêve que tu es là,
Si près, si près de moi
Et comme l’abeille au dard
Sur mon amour fleuri
Je craindrais ton retard
Le silence infini
Et comme un impatient
Je guetterais quelque bruit
Le sourire de tes yeux
Dans les sentiers qu’embaument
Les parfums de l’été
Je rêve à d’autres jours
Je rêve à d’autres temps
Où la paix et l’Amour
Prendraient nos cœurs vivants
Sur leur tapis velours
Leurs nuages cerf-volants
Je rêve à d’autres jours
Mais mon rêve n’a qu’un temps
Soudain perlent les larmes
Soudain hésite la pluie
La lumière éphémère
Goutte autour de la vie
Que le bourgeon annonce
Au solstice d’un été
Sur les champs de lavande
Le silence et le bruit
De leurs joutes cruelles
Enlacés dans nos âmes
T’offrirent buissons de maux
Où encore te lasser
Quant à moi, j’eus les mots
Chaumière à habiter
Suis-moi le lavandin
A éclot en Provence
Je suis l’Amour qui danse
Doux au creux de tes nuits
Et ce soir je t’emmène
Au pays de ma peau
Moi le cœur du désert
En Flandres émerveillé.
Le jour est passé sur la campagne encore blanche
Derrière les platanes, le soleil s’est montré
Comme un immense phare dans le brouillard.
Sur les branches des arbres des gouttes de givre
S’offrent comme des colliers de perles de verre.
J’avance à pas lents le long des buissons
Désolée de laisser sur le sol immaculé,
La trace de mes pas souiller le tapis blanc.
Le ciel uniformément gris chargé de neige
S’écrase lourdement sur le paysage lumineux,
Ce n’est plus vers le ciel que nos regards se tournent,
Le spectacle est sous nos yeux éblouis de lumière ;
Le Rhône n’est plus qu’un énorme ruban grisâtre
Festonné de blanc et brodé de dentelles d’argent.
Plus j’avance, plus il me semble pénétrer
Dans le monde calfeutré d’un paysage étrange,
Dans un grand livre d’image sur papier de forme
Tout droit sorti du moulin de fabrication artisanale,
Pâte à papier à peine sèche encore cotonneuse
Sur lequel un pinceau d’encre de chine
Serait venu déposer quelques brindilles
Pour inscrire les mots d’un poème insolite
Page blanche de neige sur laquelle on peut lire
Quelques mots inspirés de l’hiver, bientôt recouverts
De flocons de neige pour un nouveau palimpseste.
La nuit vient d’envelopper le soir
Le paysage est un immense négatif
Où les toits d’ardoises seraient blancs
L’hiver a gommé les tuiles d’argile couvertes de neige
Et les cheminées laissent échapper les mêmes fumées
Au bout des branches perlent les mêmes gouttes
Et leurs reflets concentrent les mêmes espoirs.
je suis émue, leila…
Je repassais lire…j’aime beaucoup tes écritures Monique.Et ton texte de vendredi 14h22 Alain
C’est beau d’être vivant
Si lire est émouvant
Alors je suis le vent
Qui entend le soupir
De l’âme qui respire
Devant.
Allez courage, ça va aller.
Bisou Annick
Je viens de te relire Leïla, c’est un grand chant d’amour, mais aussi de douleur où chaque mot devient un cri, où l’on ne sait plus où commence le rêve, où finit le rêve.
La poésie a ceci d’étrange qu’elle exprime de façon fort intime les mouvements de l’âme et du coeur, les mots sont les pinceaux d’une oeuvre qui s’accomplit sur la toile des émotions.
J’aime lire tes mots, Monique,
oui, la poésie est le langage de l’âme, bien humble d’elle, en palpites de ses émotions intimes au plus profond.
C’est fort de fort, un poème, si souvent,
des mots se lisent, et les ressentis sont si forts, qu’on rentre dedans le poème, comme ça,
et on en sort comme on en sort…comme ci de ça, ou ça de ci, ou ça de ça, ou ci de ci…
Un poème donne à vivre, bien plus qu’il ne donne à lire, à mon sens.
Je suis émue devant le poète du plus près de son âme, de son coeur, il partage grandement, de belle pudeur sans vulgarité, dans la grâce en beautés.
Touchée par la venue des tous premiers visiteurs de L’Oeil Ouvert, ils se reconnaîtront… je les salue amicalement ainsi que tout l’équipage que je laisse à l’abandon en ce moment. Mes pensées à ceux perdus dans la neige qui perturbe et complique mais embellit au moins les yeux. Bien à vous tous.
Ossiane, Immense plaisir de t’apercevoir ce soir comme un petit rayon de lune venant éclairer cette si jolie gouttelette que tu nous as offerte. je t’embrasse.
Bonsoir à toi Monique ensevelie sous le grand manteau blanc, j’espère que ça se passe mieux dans ton sud maintenant…
Bonsoir maîtresse des lieux, quel plaisir de te « voir » traverser le navire..):
Souvenirs
Flocons de neige, là sur mon front
Me frôlent doux baisers de l’hiver
Il est des gouttes qui ruissellent
Mêlant à mes larmes leur eau claire
Au ciel blanc des heures entières
J’évoque des souvenirs immortels
Des jours heureux quand toi si belle
Gracieuse dans ta robe légère
Agile, tu t’accrochais à mon cou
Dessinais l’amour sur ma peau.
La neige a recouvert nos pas
Et les saisons ont emporté ton rire
Vers d’autres bras pour te blottir
Comme un écho ta musique revient
Tu m’échappes mais encore me retiens
Il est des gouttes qui ruissellent
Mêlant à mes larmes leur eau claire
La neige blanche accueille mes pas
Et mes « je t’aime »sont un adieu sur mon seuil.
http://mc94.free.fr/bounce_flocons_masteriz.mp3
Une perle rare en
Equilibre instable
S’est écrasée
Là juste sous mon nez
Je n’ai rien pu faire
Pour la sauver
La pureté est interdite
La suspicion est reine
J’emporte délicatement son image
Fidèle je suis et resterai
Je dépose tendrement
Là devant mes pieds
Une larme sincère
Just a Song To Say Goodbye
http://www.youtube.com/watch?v=13HnYhiE7xU
song to say goodbye Placebo
http://www.youtube.com/watch?v=JgbkDyuG-MM
Pure Morning Placebo
C’était mon cri du cœur au dernier vers; j’ai eu envie de dire pourquoi vous écrivez comme ça Bambaurea…?J’aime beaucoup vos textes.Ils résonnent en moi.
bonjour à chacun, pour vos passages,
elle est à la fois si belle et si triste, cette image,
bon courage, Ossiane, pour ton travail à fournir,
En ce matin je souffle sur la goutte d’eau, et le bourgeon libéré se revit, bien plus, l’oeil ouvert pour la capter la vie, et se vivre son cours de vie, en sève belle. C’est bon la vie vivante.
Je vous embrasse, chacun.
« Solstice »
Comme un soliste hédoniste
Le soleil s’appauvrit et s’éloigne
Il s’abaisse et dans ces interstices
On en est à chercher les auspices
Car c’est plus qu’à poigne
Qu’un groupe de caméristes
A fait de nos vallées
Habillées de fond de teint
Elles y sont allées franchement
Provocant un instant d’égarement
Plus rien n’est peint
Et tout l’est
Rien n’est laid
Mais quels contrastes
Associés à quelque caste
Le deuil royal
La pente banale
Pas près de la Nive, ni même de Ninive
Je ne l’ai donc pas au logis
mais en évitant comme Edouard le gisant
je ne vais pas de ce pas en glissant
maintenant et neige se rapprochent
Now and Snow
et c’est sans aucun reproche
que nous admirons
le spectacle de saison
« Nivernale » pour le glossaire de lou
N’hiberne pas qui veut
Quand la citerne pleine
Vient chanter sa peine
Et que la glace pare
Mais pas au plus pressé
Qu’on gère les éléments
Où congères entassées
Viennent rappeler
Des jours l’accumulation
Sans plus de consternation
On bâcle bien des tâches
Mais quand l’embâcle
D’un coup vous prend
Bonjour les dégâts
Même si ce n’est Ladoga
au réveil, je regardais par la fenêtre;
le paysage semblait pétrifié;
je décidais de m’habiller prestement,
et de parcourir la forêt; seul;
arrivé sur place,
je suivais le sentier mille fois emprunté;
j’avais pourtant la sensation de ne rien reconnaître;
quand je parle de sentier; nul indice n’en faisait plus état;
seul la haie d’arbre et les fossés à peine visible,
me guidais au travers du sous-bois;
par endroit, les bourgeons en attentes, étaient emprisonnés
dans des concrétions de pluie;
je m’enfonçais dans les sous-bois;
seul le crissement de mes pas attestait la d’une présence tangible de la vie sur terre;
autour; le silence; non pas un silence total que seul le vide
peut produire; non un silence feutré; presque iréél;
j’avais l’impression d’être le premier homme;
un homme libre; pur; aussi immaculé que cette neige blanche
un homme dépourvu de passé, de présent;
un homme qui regarde devant lui et qui découvre à perte de vue
la beauté dans son état de grâce;
un homme qui peut se retourner sans honte, sans haine, sans regret,
et je me suis retourné sur le chemin déjà parcouru!
et ce que j’ai vu m’a redonné la mémoire;
rien qu’en marchant, j’avais souillé ce paysage virginal!
bonne après midi à vous
Ici mistral cinglant comme une gifle
et le » silence virginal » doit faire du bien à l’âme , des photos insolites aussi
Alors comme dans la peinture chinoise – vivre avec les saisons en ressentir les vibrations
Salut à Tous
Ossiane pensées
–
Au premier solstice de ce nouveau jour d’un Nouvel-An, dans une image-Ossiane, je n’ai aperçu ni perle de rosée, ni bord de nuit.
D’un regard différent, j’y ai vu un oiseau-liberté, l’hirondelle rustique, portant à bout d’ailes l’espoir de toutes les couleurs … d’un nouveau monde.
http://www.vogelwarte.ch/pictures/portrait/JB/JB2007/rauchschwalbe.jpg
–
Vole vole Hirondelle!
Quitte l’automne pour aller vers elle
Ma Terre aux bleus rivages
Aux prairies fleuries bordées d’orangers
Vole vole petit oiseau loin des frimas de l’hiver
Mon âme te suit légère
S’envole vers ma Terre chamarrée de lumière
Caresse le Soleil, réchauffe-y tes ailes
Plane au dessus des jasmins
Ton vol de promenade
Est une langoureuse ballade
Au pâle clair de lune qui côtoie le Soleil
Méditerranée! Tes rives se métissent
Transmets à ma ville
Par ton ramage Hirondelle,
Quelques baisers
Frôle dans ton sillage
Les lointains visages de ma mémoire
Vole vole Hirondelle,
Reviens quand renaît le printemps
Conte-moi les oliviers,
Tous les agrumes et les arômes
De Méditerranée
Je t’offrirai pour ton voyage, hirondelle,
Quelques trèfles de mon royaume.
Méditerranée, mes rêves se métissent
Mon fils, ma fille, revient l’hirondelle
Ma musique pleut du ciel
Tendez vos menottes, il y tombe des notes d’Amour, tendez!
Tendez vos menottes, il y tombe des notes d’Amour.
Sur la pelisse blanche de cette terre immaculée
Toute lisse et douce dont je me suis énamouré
Qui tranche tant avec le sombre écho des vergers
Trompeuse est la situation pour toutes sortes de berger
J’y ai vu tant de traces comme symboles et messages
Qui signalent à la vue des plus avertis l’humble passage
D’espèces diverses craignant la rigueur des intempéries
Mais dans ce froid terrible c’est « trouves ta pitance ou péris »
C’est que ce silence ouaté où tous les bruits amortis
Est aussi des trappeurs un des terrains favoris
Le moindre indice est aussitôt mis à profit
Pâleur polaire
n’a pas l’heure de plaire
à tous les frileux de la terre
quand le froid mordille l’oreille
et que pampilles carillonnent
rien de mieux que la douceur de l’âtre
passer du risque de l’emplâtre
où l’on se tâte à chaque pas
à un repos tranquille et pas saumâtre
c’est que l’exercice ne manque pas de sel
qu’entamer avant même le dégel
des enjambées pas vraiment assurées
assuré il faut l’être
mais est ce suffisant
quand suffisant à demi
on prétend braver l’ennemi
j’ai vu tant de hardiesse
qui ne provoquait la liesse
et semait partout la confusion
dans le feu de l »action
il n’est que de rappeler
sur un sujet aussi glissant
qu’il ne suffit de prendre appui
il ne faut à l’immobilisme être réduit
d’aucuns utilisent des artifices
qui comme feu de bengale
les mettent au supplice
à coup de chaînes ou de clous
ils croient qu’ils se régalent
quand ils font les fous
The Hunters in the Snow
The over-all picture is winter
icy mountains
in the background the return
from the hunt it is toward evening
from the left
sturdy hunters lead in
their pack the inn-sign
hanging from a
broken hinge is a stag a crucifix
between his antlers the cold
inn yard is
deserted but for a huge bonfire
that flares wind-driven tended by
women who cluster
about it to the right beyond
the hill is a pattern of skaters
Brueghel the painter
concerned with it all has chosen
a winter-struck bush for his
foreground to
complete the picture
William Carlos Williams
« Il faut assumer le réel tel qu’il est »
Est-ce que nous en avons toujours le choix
Petite goutte sur ta tige dis-le moi
Est-ce que tu ne risques pas de tomber
As-tu réellement choisi cette branche
Petite goutte fragile, je te ressemble parfois
Suspendue en équilibre au dessus de l’incertain.
ils sont fort jolis, tes moys, Monique.
Belle journée pour chacun’e’.
Bonne semaine, Ossiane.
Et je te cite, et partage, à mon sens..
“Il faut assumer le réel tel qu’il est” ( néammoins toujours s’interroger dedans, pour viser son meilleur, en réagissant dès que c’est possible )
Est-ce que nous en avons toujours le choix ( il y a des réels incontournables à assumer pour peut être connaître du meilleur, mais parfois il y a des choix meilleurs que de rester bloquer dans des situations difficiles, il faut oser un choix d’extraction pour moins souffrir)
Petite goutte sur ta tige dis-le moi ( parfois le chagrin guide )
Est-ce que tu ne risques pas de tomber ( il faut s’accrocher fermement à son courage et son espoir, la gravité de l’être )
As-tu réellement choisi cette branche ( il faut bien longtemps pour penser choisir vraiment, notre ‘fabrication d’être’ en enfance, façonne tant notre être )
Petite goutte fragile, je te ressemble parfois ( la fragilité de l’être )
Suspendue en équilibre au dessus de l’incertain.( l’avenir ne se sait jamais, et c’est à la fois bien mieux ainsi, car savoir à l’avance serait peut être plus invivable dans des traversées de vie dououreuse )
Il est court,
mais si dense et si riche de vie, ton écrit, MonIque.
Un fort bel sujet philosophique, au plus près de la vie d’être.
Rien qu’une petite goutte
Quelques molécules assemblées
Que sommes-nous de plus
Ni plus, ni moins fragile
Avec un rôle cependant
Bien spécifique à chacun
Indispensable l’est-on
Oui sans doute
Dans la composition
Du monde tel qu’il est
Rien ne semble inutile
Maillon irremplaçable
Qu’on le veuille ou non
Fatalité bien plus encore
Membre de l’édifice
Avec ses failles et ses faiblesses
La force des uns venant palier
A la vulnérabilité des autres
En un sentiment de solidarité
La mort même n’est pas inutile
Chacun laissant son message
Et souvent bien plus encore
Dans l’immense histoire de la vie
Comme la petite goutte
Qu’un soleil viendra fondre
Comme la petite goutte
Qu’un oiseau viendra boire
Comme la petite goutte
Que la terre reprendra
Comme la petite goutte
Perle d’un jour
Qu’un poète admirera
Elle qui n’était rien d’autre
Qu’une petite goutte d’eau.
Le poids des mots
Au milieu d’une branche plus noire que le charbon
Sur un œil qui s’ouvre sur un jeune bourgeon
Comme au cil une larme une goutte a perlé
Est-ce la discrète balance qui pèse la beauté ?
Alain
Pssit ! Ossiane, dans l’album a l’an 05, la photo 722 c’est napolitaine !
Pfff ! j’ai du réécrire mon texte …
Sonate napolitaine à la belle de nuit
Un bouquet de violettes
Pour ce lien de rêve,
Ce sentier de jouvence.
Partager l’éclair de passage
En éventail de reflets,
Voir arriver en résonance
Des messages en fulgurance :
Fondation porte-bonheur.
Ensemble de points libres
Aux interstices de l’hydre,
Brèches dans la déchirure.
Oui a l’existence du cerf-volant
En fibre des flocons de l’aube,
Pour partir dans le soir
Par delà les volcans
De la montagne Ste Victoire
Aux dunes du Sahara.
Comme dans l’ocre jetée
D’une insaisissable sanguine,
Fondre dans le mistral
L’aigrette d’un accent grave
Et les aiguilles rouges
Des flamingos dans l’estuaire.
Les verts pointillés
Des nids dans les fougères.
Etre abeille et voler
Des racines de fynbos
Vers un arbre de Judée.
Ailleurs dans un halo
Un musa sous la mousson.
Voir grandir en sa maison
Le héron blanc du lac.
Courir l’errance de la barque
Sa détresse funambule
Danse sur la houle
Dans le choc et le danger.
Thalassa la blue
Labyrinthe vaporeux
Aura le soir l’ellipse du signal
D’un phare en projection
Monolithe debout
Face à l’abime
Sur la falaise de l’île
Où lancer ses humeurs
Respires
Epilogue lundi soif
Et en corps tu es là
Petite goutte posée
Tu te vis sur ton fil
Qui t’as recueillie belle
Heu?
rectification, « qui t’a recueillie belle »
Cristal de perle
Tu brilles
Par ta présence
Sur fond de calligramme où tournoie la spirale d’une micro galaxie….
___
Spectre de lumière
Sur la paupière tremblante
L’iris du rêve
___
Bonne nuit à chacun et je pense à tous ceux qui, privés d’électricité ou pire encore, dorment dans le froid de cet hiver tenace et qui n’ont personne pour les accueillir.
Pendant ce temps je caresse des mots qui ne leur sont d’aucun secours.
perle funambule
sur les ailes de la nuit
se blottit la vie
Pourquoi la lyre a t-elle tant de cordes dont
Chacune me rappelle les années en fleurs :
Le rêve à l’aube d’être un libre papillon
Et le cœur du coucou qui verse amour et pleurs ?
La perle est larme de lune sur la mer ;
Le cristal s’évapore au soleil, disparu.
Comment met-on ces vagues souvenirs en vers ?
En vain fait-on la recherche du temps perdu.
Li Shangyin
Un bourgeon prend son vol
Ses ailes battent des feuilles
Sur un air de Massenet
Que souffle le vent frais
Il s’accroche un instant
A ton oeil ébloui
Penètre la tendresse
De ton coeur en émoi
S’y réchauffe doucement
Comme dans un nid douillet
Y répond par la fleur
Que la tige reçoit
Redevient âme d’oiseau
S’élève plane et emporte
La nuit mêlée au jour
Le souvenir de toi
je t’embrasse, c’est fort joli, Lou.
Je t’embrasse aussi Annick.
Ne puis pas trop faire le nettoyage du pont en ce moment car c’est mon tour de hamac forcé et de fièvre mais il est maintenu beau! Padsouci !
C’est triste Rohmer … et le hamac forcé…et la pluie …
soigne toi bien, Lou, c’est que parfois certains virus, ils sont costauds…
que veux tu dire par, je te cite, » C’est triste Rohmer… »
oui, je confirme le hamac forcé, e la pluie c’est pas gai! bises!
j’ai lu pour la mort de Rohmer…merci Lou.
Qu’il soit mort, Annick.
Et puis merci pour tes mots…
je retourne à mon hamac.
Voeux de rétablissement pour toi Lou
Annick cette citation d’Eric Rohmer devrait te plaire :
«Tout être vit dans l’incomplétude. Et c’est seulement l’amour qui lui permet de se réaliser pleinement.»
[ Eric Rohmer ] – Dialogue du film Pauline à la plage
heinhein, Monique,
il me semble bien qu’elle me plaise, cette citation…
mmmmmmmmmmmmmhhhhhhhh, l’amour qui laisse rond de flanc, accroché aux rideaux, muet, voulubile, saisi, envoûté, à fleur de peau, sensitif..tellement..
CREATIF DU BOUT DE SES DOIGTS!
On s’absente et la Lou en profite pour stopper son nettoyage ! oh ! la coquine !
Repose toi bien matelot Lou et reste bien au fond de ton hamac le temps de retrouver des forces car il en faudra avec toutes les traces de pieds qu’il va yavoir sur le pont (clin d’oeil ma petite Lou)
et bises à toussssssssssssssssssssssssssssssssssssssssss
« Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s’est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.
Il n’y a bête ni oiseau
Qu’en son jargon ne chante ou crie:
« Le temps a laissé son manteau!
De vent, de froidure et de pluie, »
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livrée jolie,
Gouttes d’argent, d’orfèvrerie;
Chacun s’habille de nouveau.
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s’est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau. »
Charles d’Orléans
Bulle de brillance
et bourgeon soyeux
Demi-lune d’hiver
repose toi bien, Lou, tu travailles fort….
l’écoute pas la rouletabille, tsointsoin de la Toto…
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s’est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.” comme c’est beau C. D’Orléans,
et ben, j’aime…
Il faut pas trop le titiller le bourgeon
Il semble se dormir ses yeux
Et pourtant
Il est de bel vivant
Sous sa cloche de cristal
Faux momifié il se palpite
Dans la grâce du temps
Avec son élégance légendaire
De bel bourgeon d’un bel printemps
A venir se vivre sa vie
Délicate tendresse sur le bel cours du temps
Drôle d’antenne pour ces TICE qui parfois nous désolent
dans ces cercles concentriques portent les ondes
et c’est à coup de sonde que cet ice qui fond
nous annonce la promesse lumineuse
ainsi perle le bourgeon en accroche goutte
et dans ce geste rien qui ne lui coûte
puisqu’approchant le couchant il rayonne
pâle clarté, perle larvée, vapeur incarnée
c’est tout un concentré qui n’attend plus
que de montrer aux jours plus longs sa vivacité
Merci les filles et à bientôt sur le pont.
Tout est froidure, en cet hiver qui s’attarde, la nature s’est crispée rendant la glace plus dure que la pierre et pourtant, sur la branche l’on peut voir :
Venue des nuages
Une goutte qui se pose
Eprise d’un bourgeon
Dans le jardin comme une fête qui se prépare, les genêts d’Espagne fleurissent, là bas déjà les mimosas se pomponnent. J’irai voir les amandiers qui peut-être, eux aussi, se préparent à leur prochaine floraison imminente.
Mais diable qu’il fait froid, si tu veux bien Lou attendons un peu avant de monter sur le pont que le soleil se fasse plus généreux, ce qui permettra à Ossiane de s’avancer dans son travail sans souci de l’équipage dont le bruit pourrait bien la distraire.
Bonne nuit à tous.
belle journée à chacun,
chuttttt, les matelots,
place au travail d’Ossiane,
en toute concentration,
l’essentiel,
c’est qu’on soit,
libre lié,
chacun en tous,
sur ce bel pont,
dans ce voyage superbe,
au fil des pages de la vie.
Petite perle vivante
Ma tristesse en beauté
Au plus près de mon âme
Solstice
Notre belle terre au cours de ses révolutions
Connaît des jours de fièvre des états stationnaires
La plus connue de ces périodes se nomme l’hiver
Quand l’eau changée en glace permet la réflexion
Alain
Et bien à propos de fragilité de l’être sur une branche … J’aime tes mots de dimanche Monique…
Il faut quand même savoir choisir les bons supports et ne pas s’éffondrer sur des supports nocifs …
On ne s’appuie que sur ce qui résiste. [François Andrieux]
Dans toutes les larmes s’attarde un espoir.[ Simone de Beauvoir ]
C’est sous le voile mobile des larmes que se dénude mieux le vrai visage de
l’homme. Le rire est un masque fragile.[Rina Lasnier] Extrait des Miroirs
L’âme n’aurait pas d’arc-en-ciel, si les yeux n’avaient pas de larmes.
[John Vance Cheney] Extrait de Larmes
Et je rajoute un ‘vieil’ écrit (déjà déposé sur ce joli site):
D’une larme à l’amour (trouver le lien entre les mots)
Sur cette larme, perle de pluie, je tire l’aile
Il reste l’arme, au goût amer
Je n’ai plus d’air, l’âme est déserte
Elle se déroule et forme l’eau
Qui se blottit contre l’aime
Brisant le mur des colères
Belle journée à tous
Merci Nath et dans le même esprit de ta dernière intervention sur les larmes je te propose celle-ci de Claude Aveline que j’aime bien :
Un homme blanc, un homme noir, un homme jaune, toutes les larmes sont salées »
Clepsydre
Inexorablement le temps poursuit son œuvre
La clepsydre se vide et le bourgeon tout neuf
Sortant de sa coquille devient la tendre feuille
ALain
Je viens seulement d’apprendre…
« A la lisière des ténèbres et du jour »
A quelques milles de chez nous
La terre tremble et tout n’est que désastre
Les cris, les larmes, la peur, la mort.
Le corps dans l’effroyable nouvelle
Perçoit les secousses de l’horreur.
Impuissants et profondément attristés
L’heure est encore au choc.
Voici un peu plus d’un an l’empire du milieu était au milieu des regards
mais l’annonce de hier m’ a révulsé d’horreur et avec cet arc caribéen qui se tend
pour semer la mort et la désolation il n’y a plus qu’à espérer que très vite la solidarité et l’aide internationale vole au secours de ces déshérités qui n’avaient pas besoin d’une telle nouvelle calamité.
Dans un cas on a semble t il incriminé une instabilité d’une faille trop chargée par la présence proche d’un barrage et de son réservoir, mais ici c’est la nature dans toute sa violence qui éclate et menace les plus pauvres et les plus faibles.
« Un tremblement de terre qui a ébranlé le dragon mais dont toutes les conséquences ne sont pas encore perçues »
Un ébranlement direct de la conscience et un appel à la solidarité, chez les Hans du moins, voilà ce que le tremblement massif du Sichuan a vraisemblablement amené malgré son cortège innombrable de morts.
Car la fierté et la responsabilité du peuple chinois et de ses dirigeants ne s’accommodera sûrement pas bien longtemps de tous ces maux mis à jour et mis à nu dans la froideur pluvieuse des tombes ouvertes.
Une étape décisive dans les temps modernes où la quatrième puissance économique du monde qui a des visées et des convictions ne peut tolérer que par cause de malversations des dizaines d’écoles ont cédé et tué la fine fleur d’un futur déjà contingenté.
Ce séisme est un révélateur de certains des archaïsmes du pays continent et il a ouvert des brèches dans le mystère sinisant car pour être dévastateur et écrasant il a administré une leçon à beaucoup et des conséquences qui ne tarderont pas à se faire jour.
Dans les fissures de la terre, par la force de ce Tibet qui pousse la Chine sur le devant de la vitrine mondiale, à l’heure de jeux qui devraient montrer au monde l’ampleur de sa puissance, le pouvoir de nuisance de ces pays enclavés qui n’ont pu qu’à grand peine être approchés à fait tâche et presque tâche d’huile.
Pour ne pas avoir été assez avisés certains responsables locaux seront directement visés par des mesures et si la répression couve comme le feu sous la cendre, ou si elle tarde à se manifester, protégeant trop ouvertement des dirigeants, alors le peuple ne devrait pas tarder à clamer sa colère et à réclamer que justice soit faite.
Ah ils ne vont pas être à la fête ces députés du peuple qui pourraient rapidement être les dépités du peuple et que celui ci conspue pour cause de pusillanimité face à des bâtisses mitées faisant l’unanimité contre elles.
Un tremblement social pourrait être une forme de réplique face à une autre supplique, tandis que l’empire du milieu en atelier du monde, ne supporte plus des conditions de vie insalubres et misérables.
Alors si le Dragon durablement s’éveille ce n’est pas tant le feu qu’il faudra craindre que sa puissance d’entreprise, bien connue des triades, et dans le feu de l’action un chinois industrieux est plus à redouter qu’aucun travailleur vertueux.
Ce matin, quand j’ai vu ce désastre à Haïti,
les larmes sont montées,
c’est si horrible de voir, impuissant, la souffrance de l’autre.
Impossible d’exprimer,
c’est beau tes mots, qui parlent, Monique.
Ma fille m’a appelée tout à l’heure,
quatre connaissances de son ancienne école, travaillent sur cette île,
un a appelé sa famille, il est vivant,
et pas de nouvelles des trois autres, pour le moment,
c’est impossible, à mon sens, de rester insensible, devant de telles épreuves que d’autres traversent,
par l’injustice de vie,
et quand une tragédie frappe encore un pays, où il y a tant de malheurs,
c’est affreux,
UNE LARME IMMENSE
SE POSE LE FIL DE VIE
POUR TOUS CES INNOCENTS
Un grand désarroi
L’imprévisible et l’horreur
Silence, hébétude
Janvier s’égraine dans le froid et l’humide
De manteau de neige en manteau de pluie
Le soleil devient de plus en plus absent
Les mots se cristallisent et s’enferment
Dans leur bulle de cristal tétanisés
Toute la beauté du blanc de la neige
Se transforme en un vaste manteau sale
Chaque reflet s’éteint petit à petit
Et la terre se recouvre d’un voile sombre
C’est l’hiver triste et glacial.
Amis, qui dormez dans vos chaumières
Faites briller vos petites chandelles
Redonnez vie à cette saison blafarde
Pour qu’à nouveau chantent les oiseaux,
Resplendisse le soleil, renaissent les fleurs ;
Et si le froid pique nos visages
Qu’il réveille au moins nos esprits endormis.
Merci, Monique, pour tes mots,
je t ai lu, ce matin,
mais j avoue que j accuse le choc du sens de la vie, avec ce drame d’Haïti,
et comme tes mots sont beaux,
C’est bon d’allumer sa bougie
Chaque jour son jour
De lever son petit nez
Si limité de vie
Et de le serrer son espoir
Faire des efforts
C’est loin d’être inutile
Le courage qui ne lâche pas
L’Humain qui se vit
Le garde de bel vivant
Je te lis, Alain,
tes textes sont fort beaux.
Merci à checun’e’.
Merci à ce si bel ouvrage, que sont les pages d’Ossiane.
je vous embrasse chacun’e’.
Je disais au début de cette note que cette perle de cristal ne ressemble jamais à une larme….
Rien ne peut prédire ce qui peut advenir
La vie en équilibre sur un fil
Fragile et si facilement déstabilisée
La vie au regard de l’homme
Qui voit en elle toute la grandeur du monde
Celle par qui il est homme
Et qu’un rien peut reprendre.
–
allez … marin, Ô, marin …
avec un immense clin d’oeil à notre Capitaine, Ô, mon Capitaine…
(même si notre tignasse blonde, brune ou noire, du moins je le suppose pour la plupart d’entre nous, se teinte poivre et sel…)
(scusez, les jeunes)
http://www.youtube.com/watch?v=bWgzNciFEN4
Enfant du voyage
Ton lit c’est la mer
Ton toit les nuages
Eté comme hiver
Ta maison c’est l’océan
Tes amis sont les étoiles
Tu n’as qu’une fleur au cœur
Et c’est la rose des vents
Ton amour est un bateau
Qui te berce dans ses voiles
Mais n’oublie pas pour autant
Que l’on t’attend
Enfant du voyage
Ton cœur s’est offert
Au vent, aux nuages
Là-bas sur la mer
Mais tu sais que dans un port
Tremblant à chaque sirène
Une fille aux cheveux d’or
Perdue dans le vent du nord
Une fille aux cheveux d’or
Compte les jours et les semaines
Et te garde son amour
Pour ton retour
–
Un sourire pour contrer la grisaille et ses catastrophes contre lesquels on ne peut rien…
–
Biz à tous ceux qui passent par là ou par ici et bonne fin de journée.
–
Petit bourgeon de vie
Tu as beaucoup dormi
Réveille toi chéri
Enlace moi tendresses
Petite goutte de vie
Tu me susurres tendre
Praline de bel suc
Douce ronde opaline
Baiser tout bourgeonnant
Offrande pour mes lèvres
Petit passage éclair pour vous dire que je lis vos commentaires et que je reçois bien vos messages et vos pensées…et je vous remercie…petit passage aussi pour vous dire de patienter pour la publication d’une nouvelle note et la mise en ligne des morceaux de musique envoyés…ça devient de plus en plus difficile car la fatigue est de plus en plus pesante; je dois préserver mes dernières gouttes d’énergie et de concentration pour tout boucler mais ça avance vraiment bien. Je commence à voir le bout du tunnel…et puis je ne vais pas commencer à me plaindre alors que j’ai du travail…pas d’inquiétude, je vais bien…bien à vous tous! Un grand salut amical à Ben qui fut une des premières passagères de L’Oeil Overt. Elle ouvrait chaque matin sa fenêtre virtuelle sur cette page avec une grande assiduité, comme beaucoup d’entre vous d’ailleurs. Allez hop, j’y retourne !
je t’embrasse, Ossiane,
t’en fais pas!
hein, Monique, Alain, DJ BAKASÂÂÂB’ , Thierry, Nath, Lou, Ben,
et chacun, on est si nombreux,
mais, heu? contente que tu ailles bien, et que ton travail t’épuise et t’apporte des richesses….
ET PUIS CETTE PAGE, JE L’AIME! j aime cette image!
Le monde aime les normes
Il aime mettre en cages
Petite perle de vie
Epuise toi de vivre
Vis toi de ta vie, toi
Bourgeonne ton chaque jour
Chaque lever est seul
Devant le pas du jour
Et laisse toi titiller
Par des envies précieuses
Ton désir de bel vivre
Au plus près
Chaque jour
Bourgeonne
L’arbre de ta vie
Ouah Ossiane, contenete que cela avnce et que tu aies pu ourir une fen^tre.
Bises
Nath : manquerait-il quelques lettres sur ton clavier ?
^_^ (tout plein, hein !)
Je m’insurge contre cette remarque :
» (même si notre tignasse blonde, brune ou noire, du moins je le suppose pour la plupart d’entre nous, se teinte poivre et sel…) ».
Que nenni Les deux Bourrache ! Ma tignasse n’a pas une once de cheveux blancs. Certains esprits mal pensant insinuent quelquefois qu’elle tire vers le « queue de vache » mais la bave des crapauds n’atteint pas les blanches colombes.
Mon poil sur le caillou : c’est ma fierté et c’est ma gloire !
Vive la République, Vive la France et la Belgique et touti quinti…….
http://www.youtube.com/results?search_query=l%27oreal+parce+que+je+le+vaux+bien&search_type=&aq=2&oq=l%27oreal
Allez ! je vais enfin me dévoiler. Je suis la troisième intervenante.
Mais pas de problème ! j’ai su rester simple
Rachel : j’ai écrit « scusez les jeunes »…
Bon, on sait que les brunes comptent pas pour des prunes … parce qu’il y a aussi des fraises, des cerises, des bananes, des framboises, des bonnes poires et des … avocates !
(clin d’oeil à qui de droit -!!!-
elle se reconnaîtra..)
–
heu…
–
clapclapclap fixit la Toto, avec le sourire, merci de vous êtes où hein? merci d’être vous! la Toto elle trifouille avec ses mots….déjantée à l’année…
sourire
clin d’oeil
huiles essentielles
bisou doux
tendre clin d’oeil
oeil de miel
Roulis et tangage sur le navire
Mais où va-t-on ainsi dites le moi
J’ai perdu le fil et non la boule
Mais quand même je ne comprends plus rien
Accrochée au bastingage je résiste
Il fait nuit et ne vois pas la couleur de vos cheveux
Qu’ils soient blancs, noirs ou bruns
Où est le problème les amis
Car les mots n’ont pas d’âge
Ni les mots ni les amours
Je vois sur la branche une perle
Dans la perle je vois en transparence
Le bourgeon d’une feuille à venir
Et mon regard posé sur cet œil ouvert
M’inspire les mots d’un poème
Qui n’en est pas un mais qui lui ressemble.
J’ai peut-être vingt ans ou quarante
Ou cinquante ou soixante ans ou plus
Ce que je vois n’importe quel œil peut le voir
Et lorsque cette goutte tombera
Pour laisser s’épanouir la feuille
De mes yeux coulera une larme
Comme celle de l’enfant
Qui s’aperçoit qu’elle a grandi
Mais que son cœur est resté le même.
mmmmmhhhh, c’est délicieux, Monique,
et mmmmhhhh,
c’est bon de bon
de mâturer avec l’âge
cela a du bon
surtout quand dessous
sa petite poitrine
on aperçoit ému
son petit coeur d’enfant
prêt aux bétises
à une bataille de neige
des rigolades
des ah, des oh,
et des guilis,
comme c’est bon
un coeur sans rides
à se vivre son petit présent
son petit sac à dos troué
pour perdre son passé vécu
comme des cailloux du petit poucet
cela peut guider le chemin d’autres
mais le chemin pour soi
c’est le pas dans le pas
en trace vivante
qui youplasandale
donne de la vie
de belle vivante
Annick, je vais te dire tes mots sont S U C C U L L E N T S, parfumés comme nos sucre d’orge d’antan.
Succulent avec deux « L » vous l’aurez compris c’est encore meilleur
Flora cé gnou belle femme
Gnou belle belle ti Romaine
Villon pa té ça vive
Sans Flora belle Romaine
Dis moin non belle Flora
Lan qui pays ou yé
Flora loa toute jardin
Flora loa toute belle fleur
Tété jasmin créole
Ça qui passé-ou con ça
Dépis Villon mouri
Flora éternité
Tounnin gnou bourasse vent
Cap maché fait dégat
Dis moin non belle Flora
Lan qui pays ou yé
Rassoul Labuchin Haïtien, suite au cyclone « Flora »
alors, là, c’est malin,
vlà que tu me donnes envie de sucre d’orge,
mais en y réfléchissant de plus près,
heinhein,
y’a encore une tablette de chocolat de mmmmhhh,
alors avant de partir délice sous la couette,
je vais m’en corquer un carré,
heu? si j y arrive,
car deux carrés, c’est une tablette,
allez je descends sans envie de résister, à deux!
belledouce nuit, l’équipage d’Ossiane!
merci Jean, le sourire aux lèvres, à le lire cet écrit!
m’en coRquer un carré,
cela vaut les deux ailes de succulent cru, hein?
ALLEZ BISES DE REPOS!
Bonsoir Ossiane et merci de ton petit passage qui nous touche tous, conscients que nous sommes du travail qui t’accapare. Je t’embrasse.
Lumière sur un fil
Ta présence superbe
Je te serre ma perle
Elle est vraiment fort belle cette goutte,
appétissante à l’oeil,
elle me fait sourire, à la regarder palpiter, ce matin.
J’ai lu tes mots, Alain, c’est fort trognon de quartier de madarine moulé….
BELLE JOURNEE!
La lumière éclaire la goutte
Qui donne tout son intense
Qui de qui éclaire l’autre
Finalement en y regardant
Tout juste son nez collé
On ne voit plus rien
Alors c’est bon de se reculer
Et de sourire
Tout simplement
De bel vivant
La lumière est
C’est l’essentiel
Un petit bonjour en passant
A tout l’équipage…
Le SOLSTICE est derrière nous maintenant,
Les jours rallongent un peu,
Il me tarde le printemps.
Pas trop le moral en ce moment…
Grosses difficultés au club…
Verrons nous un jour le bout du tunnel ?
Je vous envoie des biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees
Christineeeeeeeeeeeeee
Un grand bonsoir en passant
à tous les passants de la nuit et du jour
la baisse de luminosité et la faible durée du jour
influe sur la physiologie et le psychisme
courage à toi christine et brassée de eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
un clin d’oeil à Ossiane qui veille toujours sur nous
Merci Thierry et Bonsoir Christineeeeeeeeeeeeeeeeee, il reste encore quelques « e » ce qui veut dire que le moral est récupérable, rattrape-le ce moral dans les minutes de soleil en plus chaque jour car c’est autant de minutes sombres en moins par jour, nous allons vers le printemps. Il faut gérer ses pensées en ce sens, je sais ce n’est pas toujours évident de ne pas se laisser déstabiliser par des émotions ou des problèmes mais tout est une question de perception des valeurs. Allez Christineeeeeeeeeee garde toi de sombrer et viens te détendre ici.
____
Quand les traits délaissent les mots
Pour faire place au dessin
L’œil se réjouit
Et l’esprit se repose
Le crayon sur la feuille
Raconte autrement
Comment une goutte d’eau
En une spirale devient soleil
Un s☼lstice hors saison
Entre le regard et le cœur
En un temps record.
_____
Après une journée totalement imprévue et assez fatigante, je vous dis bonsoir et bonne nuit à tous
La branche perce
Sa dent de lait
Pour se croquer
En perle de vie
Douce nuit, Monique.
Tendres pensées, Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.
thierry, Monique, Annick…
Merci pour vos mots encourageants
J’espère que cela ira mieux dans quelques temps.
(je suis inquiète pour une amie en fait…).
Biseeeeeeeeeees du soir de Christineeeeeeeeeee
Passage en effet difficile pour toi, Christine, je pense avoir compris ton inquiétude , cela mine au plus profond de soi, il faut toujours garder confiance, mais je parle un peu dans le vide, ne sachant pas , je veux seulement t’aider à maintenir ton moral. Je t’embrasse.
Deux cent regards se sont penchés sur cette goutte d’eau lui accordant quelques mots, deux cent regards ont déroulé le fil du temps sur la spirale accrochée à la branche, deux cent regards ont admiré cette image pure, élégante très belle de par ses couleurs, son contenu, la poésie qui s’en dégage tout simplement, deux cent regards qui, l’espace d’un instant ont ressenti comme un effet de quiétude, deux cent regards qui ont eu l’envie de communiquer leur impression, c’est beau non ? Merci Ossiane.
its very amazing..love the photo.
J’hiberne tendresses
Bises de miel
Coulis douceurs
Perle de rosée
roule sur ma joue
douceur du sel
mon coeur s’inonde
dans un silence
vertigineux
C’est bon de pleurer
D’émotions et de bonheurs
Sur le fil de sa vie
C’est bon aussi
De pleurer de chagrins
La larme délivre le fil
La joie simple
d’un frisson de lumière
sur tes paupières closes
Verser une larme
C’est l’oser dire sa douleur
Le trop plein du coeur
….. parce que j’ai lu dans La citadelle des Neiges de Mathieu Ricard :
« Sans avoir goûté les larmes, tu n’apprécieras pas le rire »
Bonne nuit à tous et bonne fin de week-end;-)
Quand « l’oser dire sa douleur »*
Peut sauver d’autres
C’est de si bel intime pudique
*dixit Monique…..
Merci Monique, pour ton partage de La citadelle des Neiges de Mathieu Ricard :
Après avoir goûté les larmes, de mille gouttes, au fil du temps vécu, le rire n’aura plus son spontané explosif de larmes rares, jamais,
le rire remontera du plus profond en amour tellement enore, de rire vrai serein,
avec cette émotion multipliée, d’aimer rire de rire à s’en vaporiser en essences belles.
Merci l’abeille, j’ai butiné avec plaisir.
merci pour tes mots, Monique,
bel dimanche pour chacun’e.
« A la lisière des ténèbres et du jour … juste sur le bord … sur le point de basculer … vertige … sur le fil de 2010 … sans perdre l’équilibre, je tiens bon le fil pour vous souhaiter une belle soirée avec vos proches … ah oui, j’oubliais … que cette petite perle de cristal concentre tous vos désirs et vos rêves pour l’année à venir … grand merci à vous, chers amis de L’Oeil Ouvert pour tous ces bons moments passés à vos côtés en complicité et émotion ! »
quels mots vibrants !
Il faut une visière pour ne pas se laisser éblouir par la concentration de lumière dans cette goutte qui agit comme une loupe, on ne peut la louper, qui darde ses rayons et farde ce bourgeon, le protége dans une bulle de calme pour le conduire à l’éclosion dès que la séve sera remontée assez haut pour favoriser son développement.
C’est vrai que ce bord est instable dans cet entre deux pas encore totalement sorti d’une année et pas encore tout à fait rentré dans l’autre. Quand l’heure du bilan sonne et qu’il faut s’organiser et se déployer pour faire face aux nouvelles échéances, à la déchéance du jour succédera le renouveau et l’espoir certain…de jours plus longs, sinon meilleurs.
bon après midi à toutes et tous, que ce silence approbateur ne soit que le prélude à de nouvelles ardeurs
C’est joli, Thierry, merci.
Sans se forcer, juste comme ça, la perle de ses larmes, de bonheur, de chagrin, a grossi son cristal, qui ouvre le regard,
multifacettes, il donne à voir, l’écrin du petit bourgeon qui gigote dans sa sève,
ses petits yeux au petit bourgeon, comme des télescopes s’approchent de la surface de l’eau en boule, et s’émotionnent de bel de vie en dehors,
et bien avant de se lancer,
à l’oser franchir ce barrage de la vie,
il prend des forces,
il se remue encore ses sèves de l’an passé,
il mastique ses belles pages et ses moins belles aussi,
il bilane un zéro neuf parfois si difficile, parfois si fou de joies,
et,
il se sourit dans ce vêtement tout neuf de bourgeon de zéro dix,
et,
il sourit,
il sourit de bel sourire rempli d’affection belle tendresse,
et,
son bel baisertendre bulle l’écrin de goutte dun bel miel tout doré, qui bel le crysalide, lui le bourgeon du temps, qui le prend tout son tant,
avant de s’envoler.
Il se vit sur le fil,
le bel bourgeon du temps, coquet bel élégant, romantique de tant, il bouge son éventail pour ne pas succomber sur la syncope grande,
sur l’émotion du temps.
Bel dimanche pour chaque poète, qui en passant ici, et en laissant ses mots, me vibre mon coeur…tellement…car chacun, j’aime vous lire, chacun un bel bourgeon, qui renaît de ses mots.
Joli marché aux truffes à Uzès, avec une odeur toute particulière sous les arcades de la place aux herbes, vu également un superbe mimosa en fleurs, la nature nous offre de bien beaux trésors, le printemps n’est pas si loin, il arrive à pas lents d’accord mais il arrive voyez ici ce petit bourgeon sous cloche prêt à s’épanouir, n’est-il pas plein de promesses ?
___
La branche emperlée
Dans la rosée du matin
En poème tendresse
____
Bien bonne soirée à tous, en vous espérant le coeur aussi heureux que le mien et bonne semaine.
Nuits et jours défilent
Point de croix, jour échelle
Ossiane brode
et tisse le lien qui tient
les Contemplants en haleine
Bon courage, jolie fileuse… et n’oublie pas de prendre quelques bribes du repos : on n’en travaille que mieux !
ooops « de repos » au lieu de « du repos »…
je prends à mon compte le conseil que je viens de te donner !!
les larmes qui coulent
sont les cris muets du cœur
quand les mots sont inutiles
bon courage Ossiane
et bonsoir à chacun
Plaisir de vous lire,
Bon courage Ossiane!
Début d’année incertain,
Optimisme rebousté,
Tout va bien!!!!!!!!
Bonsoir à tous et à chacun
Petite trêve hivernale
Le ciel s’est fait propre
Devant une page blanche
Les mots restent timides.
la source s’est tarie
Le vent a tout effacé
Les mots se sont tus
Sur la branche là haut
Un oiseau s’est posé
Il écoute en silence
La nature qui dort
Dans le grand silence
La nuit fait naître les rêves
Quand les yeux se ferment
Sans doute vous qui passez ici vous lirez ce poème et le silence qui l’entoure fait qu’il sera mieux entendu, il laissera nos coeurs dans une grande tristesse mais fera naître peut-être un espoir pour demain.
Passeurs de poèmes – Le printemps des poètes-
Poème pour Haïti
Poème de Ernest Pépin : « Les voiles de la mort sont apparues »
Les voiles de la mort sont apparues. Pays brisé, enseveli sous les décombres d’un cauchemar. Et les rues que l’on voit comme des fantômes hurlent sous le masque des jours.
Haïti ! Haïti ! Au visage de cendre, au ciel couvert de sang, prie d’une voix somnambule.
Il y a une nièce, une sœur, un père dont l’absence nous hèle. Ils habitent l’invisible dans un décor de mouches.
Il y a ceux qui dorment debout ou à même les trottoirs. Leurs yeux calcinés refusent de se fermer.
Il y a ceux qui portent sur leur tête le désespoir dans une valise.
Haïti s’agenouille auprès des immeubles décomposés, des corps tuméfiés, et toute la ville marche d’un pas de fossoyeurs.
Désastre qu’on emporte dans des draps de fortune. Désastre d’entrailles quand la vie s’évapore dans un regard d’eau morte. La mule du malheur court toujours comme une femme folle.
Nous sommes, avec vous, hommes de boues sèches et femmes que le silence déchire.
Nous sommes, avec vous, enfants de malemort quand le pays s’en va, de secousses en secousses, dévorer les enfances.
Nous sommes avec vous et nous disons pour vous une parole bienveillante.
Parole déshabillée où seule règne une larme
Vous êtes toutes nos guerres et c’est notre sang qu’un cimetière allume comme un cierge.
Vous êtes l’ombre couchée de nos oublis d’antan. Les éclats de nos silences d’antan.
Des siècles ont crié meurtris de tant de cris et l’arbre s’est nourri du silence des oiseaux.
Mais la terre demeure
Haïti n’est pas mort sous ses paupières de nuit
Haïti ne mourra pas trop de poètes l’ont créé
Nous donnons leur nom à demain, au petit jour des mots, à la griffe de l’espoir, au petit peuple faiseur de miracles
Haïti soleil des carrefours et qui va son chemin de lumière convulsée, d’imprévisible survie parmi les cimetières et la graphie des vents
Haïti ne mourra pas
Nous lui tendons les mains pleines d’ancêtres-frères et nous pleurons parce qu’il faut pleurer mais nous écrivons sur tous les murs tombés pour que renaisse l’enfant vieille de trois jours sans nom :
HAÏTI NE MOURRA PAS !
Ernest Pépin
Faugas, le 16 janvier 2010
ohlala,
c’est extrêmement fort,
quelles beautés dans ce poème,
il est bon de sentir les belles larmes monter,
QUAND AIMER EST UN RAISON D ETRE!
merci Monique!
ohlala,
c’est extrêmement fort,
quelles beautés dans ce poème,
il est bon de sentir les belles larmes monter,
QUAND AIMER EST UNE RAISON D ETRE!
merci Monique!
Oui Annick, nos coeurs sont en émoi.
HAïti ne mourra pas , écrivez-vous Monique , mais bien avant ce tremblement de terre dévastateur , cette île vivait déjà en enfer !
Voici ce qu’écrit Yanick Lahens dans un roman allégorique » La couleur de l’aube »
« Je compris ce jour là qu’il y a de quoi devenir méchant quand on est asservi. Quand la vie est sans issue pour vous et tous ceux qui vous ressemblent depuis le commencement du monde (…) Car nous vivons dans un fruit à moitié véreux , à moitié pourri , où des dents avides peuvent encore mordre.Mais nous vivons tout de même dans un quartier de vaincus (…)
Un lien qui renvoie à ce livre et à son auteur:
http://jeanmichelneher.blog.lemonde.fr/2009/04/11/la-couleur-de-laube-de-yanick-lahens/
Haïti par son séisme,
met au devant de la scène,
la HONTE D ETRE HUMAIN,
pour ceux,
qui ont fait partir par bâteaux,
des HUMAINS du Bénin,
POUR LES COLONISER SUR CETTE ILE,
HORRIBLE DESASTRE
que ces vies brisées, déracinées, asservies,
c’est horrible de VIESANSVIE!
PAS DE MOT POUR DECRIRE L HORREUR HUMAINE,
pire que le comportement animal….
et laissés pour compte, les colonisateurs s’enfuyant début 1800, lors d un soulèvement général, et laissant les êtres seuls avec eux, POUR SURVIVRE!
c’est un désastre qui les touche encore!
c’est à espérer qu’ils soient aidés à se reconstruire, JUSQU AU BOUT….
L ARGENT NE DOIT SERVIR QU A FAIRE VIVRE…..CHACUN’E’!
merci Mathilde pour ces coordonnées, c’est POIGNANT!
Oui Mathilde et Annick, je disais nos coeurs sont en émoi et pas seulement bien sur, une réflexion, une prise de conscience non seulement sur ce qui se passe aujourd’hui, est nécessaire, les mots peuvent à très petite échelle nous y aider, c’est pourquoi merci Mathilde de nous renvoyer à des sites comme celui que tu viens de nous donner, c’est important de se tenir informé sur notre monde et garder les yeux ouverts et réagir sur ce que les hommes sont capables de faire sans vergogne je parle malheureusement au présent et pas seulement au passé.
« Haïti, haï ici et ailleurs »
Hispaniola c’est la fausse découverte de Colomb
La vraie éradication des indiens Caraïbes
Avec cette exploration les indiens Tainos
N’étaient- ils pas tombés sur un os
Puis ce n’est que succession d’exploitations
Toussaint appelle t il à l’ouverture
Et à l’application libératrice
Des textes révolutionnaires
Que le voilà déchu et mis aux fers
Bientôt mort et déjà presque oublié
Ensuite une succession de roitelets
L’opéra est à la mode même sans la Périchole
Mais Charles X va exiger son du
Quand, des esclaves, les chaînes auront disparu
Ensuite cela ira de mal en pis malgré les planteurs
Trouve t elle sur sa route plus que des rhums ambrés
Que voici l’île tantôt fortement démembrée
Une longue succession de potentats
Pas avares pour leurs protégés
Et pourtant depuis si longtemps que d’opprimés
Que ce soit papa doc ou bébé doc
Ils lui ont fait avaler une sacrée potion
Tout le monde ne cassait pas la croute
Déjà à l’époque des tontons macoute (on pourrait dire flingueurs)
Déforestation chronique, pluies diluviennes,
ouragans et voici que s’y met la tectonique
C’est une longue descente aux abimes à Gonaïves et ailleurs
Les princes ne sont plus dans le port depuis longtemps
Les loqueteux, les analphabètes, les miséreux se pressent
Un prêtre prétend leur rendre l’espoir
Mais il ne fera pas revenir la diaspora
Toute une élite a fuit non pas l’ennui
Mais cette misère ordinaire,
Ce manque de perspectives
Le sort s’acharne, les plaques s’ébranlent
Le Monde accuse le coup, avale sa salive
Une course contre la montre a commencé
Qui sait si pour une fois ils seront moins oubliés
Qui sait si pour une fois ils seront moins oubliés
… nous l’espérons Thierry mais les humains ont la mémoire très courte…
J’ai marché de long en large sur le pont désert, j’ai posé mon livre, j’ai regardé les vagues caresser la coque du navire, j’ai interrogé les oiseaux qui jouaient à cache cache dans les nuages et , avant de repartir j’ai laissé un petit tanka ou un petit
en-cas comme vous voulez, un petit clin d’oeil si vous préférez.
Page que l’on tourne
Dans le silence de l’hiver
Les mots attendus
Poèmes, haïkus, images
Quelques rêves égarés.
bonjour Monique
pont désert mais point abandonné
chacun fait un petit tour à terre
terre qui parfois nous fait trembler
et laisse les hommes bien démunis
que ce soit les séisme de la nature ou
seismes causés par l’homme
mais je crois aussi que dans le coeur des hommes
il y a aussi de quoi espérer…
merci pour lien Mathilde
des ténèbres funestes
les sauveteurs ont sorties une vie
puis une autre
comme des gouttes d’eau extirpées du tréfond de la terre
mais une vie sauvée c’est l’humanité qui se met à espérer…
Bonsoir Marc j’apprécie ton passage et tes mots d’espoir , la dernière ligne de ton commentaire : une vie sauvée c’est l’humanité qui se met à espérer.. m’a fait penser à cette phrase de Steven Spielberg dans la liste de Schindler :
« celui qui sauve une vie sauve le monde entier »
A vous tous qui passez ici, je souhaite une bonne soirée.
merci pour vos mots, Marc et Thierry,
je partage vos propos et partages,
Une vie
Chaque vie
Cette goutte indispensable
Pour faire de cette terre
Cette boule qui est telle
Et une vie sauvée
C’est tant le coeur content
Qui vit son palpitant
En se vibrant d’aimer
Chaque vie
Une vie
Ils arrivent sans bruit
Dans les roulottes noires
Édifiant à minuit
Leur palais illusoire
Et puis au petit jour
Tel un troupeau de faons
Dans les rues et les cours
S’en viennent les enfants
Des mômes de nulle part
Avec des mains tendues
Le défi au regard
Pour quelques sous de plus
Poudre d’or sur les cils
Et les lèvres garance
Beaux, crasseux et graciles
Insolemment ils dansent
Désir ou désespoir
Dans vos yeux ils ont lu
Les anges du trottoir
Ne vous lâcheront plus
Ils ont jaugé sans gêne
Vos risques et leurs périls
Et voilà qu’ils vous traînent
Tout au bout de la ville
Voici l’antique enceinte
– Elle ne tient plus debout –
Les vieilles toiles peintes
Frémissent dans la boue
Mais dedans qu’il fait chaud
Et peu importe l’antre
Si magique est le show
On se croit dans un ventre
Au milieu de la piste
Par des licols tenus
On exhibe au touriste
Les enfants presque nus
Des vieilles pour une obole
Un peu plus les découvrent
Et détachent du licol
L’enfant qui s’offre et s’ouvre
Dans la lumière orange
Ceux que l’on croit aimer
Vous attirent et vous changent
En un fauve affamé
Bien sûr à la tendresse
On veut goûter encore
On tente une caresse
Mais brusquement l’on mord
C’est un jeu, l’enfant rit
Se débat sans comprendre
Puis fait don de sa vie
À qui vient de le prendre
Et l’on veut des lueurs
Dans ses yeux innocents
Alors avec fureur
On aime jusqu’au sang
Oui mais faut qu’on dessaoule
Et passées les stridences
Les bravo de la foules
Se noient dans le silence
Alors, c’était un rêve
Pervers et triomphant
Tous les morts se relèvent
Ce ne sont plus des enfants
Ce sont des nains fardés
Des singes grimés en gosses
Qui vous ricanent au nez
Et bavent sur votre éros
Puis les roulottes noires
Repartent au matin gris
Vers quelque champ de foire
Vers d’autre insomnies
Car vous ne faites que passer
Beaux enfants de mensonge
Et déjà vous dansez
Dans d’autres mauvais songes
Le monde sur la tristesse de tants des disgraces colectives
la vie se montre fragile.
L’année commence avec tristesse.
Ici au Brésil la pluie a fait déjà centaines de victimes.
Vous sous la neige et le froid,
nous sous la chaleur et les orages,
qui avalent personnes, carrefours et villes.
C’est le caos.
Cette nuit l’orage a noyé São Paulo.
Il faut donner les mains
pour aider les victimes,
pour retrouver les forces,
pour retrouver la joie de vivre,
pour chercher dans le coeur la flamme de vie
et la partager avec l’autre.
Bonjour Neyde je t’embrasse, à travers nos mot à distance, la planète semble toute petite et si souvent en danger, qu’on a envie de se serrer coeur contre coeur pour pouvoir résister.
De désastre en désastre
Fragilité
Conscience du peu que nous sommes
Force de croire
Volonté
Tendre la main autant que se peut
La perle de rosée
Ne pas perdre de vue la beauté
S’accrocher
nos mot (S) pardon
Et je te donne mon coeur
Mes douces perles de vie
Butine moi tes ailes
Embrasse moi vermeil
Se serrer tous deux nous
Donne l’élan la force
Pour s’accrocher son fil
Se sautiller légers
Comme c’est si bon d’aimer
Je vous embrasse, Haddon, Neyde, Monique….
–
http://www.youtube.com/watch?v=egkYeusTQzY
–
Moi aussi, je vous embrasse tous.
Quel foutu mois de janvier !!!
–
je tembrasse fort aussi, Bourrache,
oui, quel foutu mois de janvier!
et j avoue que ce séisme, il m a chaosée beaucoup, des images trop cruelles si vraies, il m a fallu prendre distance hier pour pas sombrer devant tant de projections violentes si réelles et parfois en direct de direct, et dans mes mains mon impuissance,
ET IL FAUT PRENDRE SOIN DE SOI POUR VIVRE ENCORE
ET SE DONNER DE VIE LA PARTAGER LA VIE OFFRIR DE SON VIVANT
ET EN MOTS ET EN CHAIRS
je vous embrasse tous tendrement.
Je poste ici mon dernier texte et je vous invite à venir découvrir mon chemin dans mon espace, merci.
Tendre éclipse
Dans mon jardin aux senteurs du désir
Des bouquets ivres de petits riens
Sur ma rive l’auréole de mes folies
Des matins aux odeurs de bouts de nuit
Aux premières lueurs étoilées du jour
Vivre ensemble le parfait amour
Partir en joie cueillir des fleurs
Chaque pétale respire le bonheur
Marcher sans avoir la moindre idée
De l’endroit où nous mèneront nos pas
De petits sentiers illuminant nos visages enchantés
Où échanger passionnés des milliers de baisers
Nos corps couchés s’aimant dans l’herbe
A regarder dans les yeux le soleil
Enfin, paupières closes, l’ombre se vit
Une boule de feu dansant dans la lumière.
MioModus.
Bonsoir à tous,
Vous avez bien raison : images insoutenables d’Haïti. Il faut cette horreur pour que les nations s’intéressent à eux.
Les banques françaises envoient de l’argent. Mais en même temps certains vivant sur notre sol sont aussi dans la même misère.
Il y a vraiment un côté absurde du monde tel qu’il est.
Et puis au milieu de toutes ces images de désolation il y des survivants que l’on sort des gravats : un petit garçon de 7 ans puis sa grande soeur.
Et je n’ai pu m’empêcher de sourire quand les secouristes ont sorti de l’enfer une dame de 70 ans répondant au doux nom de « Zizi ».
Sinon j’ai l’impression qu’il est bien long ce solstice d’hiver pour notre capitaine……(je rigole va !)
Bonne soirée à tous
–
Tiens donc … y’a des matelots qui remontent à bord … qu’est-ce que ça fait du bien !
–
« Il y a vraiment un côté absurde du monde tel qu’il est. »
Tout à fait d’accord avec toi, Rachel.
Nous voilà, via les médias, braqués les yeux sur Haiti (dommage que nous ne les ayons pas ouverts bien avant).
Dommage que j’apprenne par Neyde que c’est la cata au Brésil. De cela, mes médias n’en parlent pas.
Dommage qu’au plus près de nous, il y en a qui vivent sous les ponts et dans les rues sous des cartons pour se réchauffer.
C’est vrai qu’il y de quoi g…… à l’injustice.
Et se sentir démuni.
–
Mais peut-être que demain…
(cela s’appelle l’espoir …)
–
Belle, bonne, douce nuit au Capitaine, à ses matelots et aux passants … qui passent.
–
cela fait du bien de vous lire, Miomodus, Rachel, Bourrache,
j’étais passée sur ton chemin, encore ce matin, Miomodus, en silence….C’est un fort bel écrit,
j’en ai relu d’autres aussi, c’est bon un monde de beautés douces tendres câlines…
Je partage tes mots, rachel,
et tu m as fait sourire, je n avais pas entendu pour le nom,
mais j avoue m être décrochée de ton ferme de moi, hier, car trop touchée devant ces horreurs…
car derrière l’image crue, il y a tout le reste…
( ce bébé de 23 jours qu on imagine hurlant de faim, abandonné, seul dans le noir, et son cerveau qui capte dans son premier mois de vie,
est ce bien qu il s en soit sorti? je l espère de tout coeur pour lui, ce bébé, cette vie en lui, et sa vie devant, avec des parents, des soins, de l alimentation, de l enseignement….ce que je souhaite à chaque être sur terre,
bien en dehors de telles tragédies, qui bien plus que m ouvrir les yeux, me les ferment un temps pour pas me mettre en péril car c’est trop dur de voir d entendre l insoutenable ).
Avant, il y avait les témoignages écrits, souvent bien longtemps après
Puis, des images,
puis des films,
maintenant, la vie se meurt devant nous,en direct, en souffrances, c’est trop atroce!
Je me sens douce souvent, mais oui, Bourrache, y’a de quoi G…..et déG…excusez moi…je ressens cela…
Je vous souhaite une douce belle nuit,
pour chacun’e’, qui passe ici, et hors ici,
ah que oui, j aimerais être un être de milliards de bras pour être partout et cajoler de vrai…et vendre yachts et ors et palaces pour donner à manger,
et youslasandale, une révolutionnaire dans l âme devant l HORREUR SANS NOM,
quand une bonne majorité de L HUMANITE NE VOIT RIEN ( surtout ceux au pouvoirs, aux argents ), ou voit mal ou trop peu, ou vite fait…
Je vais te relire, cher Miomodus.
et je vous remercie encore de vos présences,
et je mets quelques gouttes sur la petite pierre, allume ma petite bougie intérieure,
et me clin d’oeil mes bels sourires, vers vous! bises!
Petite perle de cristal
Remplie de rêves de beautés
Pose toi dans l’oeil de chaque être
Donne lumière à son regard
Illumine le donne lui l’espoir
Scintille sa vie au fond de lui
Rêve moi la première aussi
Dis assois toi écoute moi
Brille n’en finis jamais de briller
L’espoir de vie tu es richesse
Quand des attentes se réalisent
Larmes utiles des temps passés
Quittez les corps des malheureux
Et faites vous perles de rires
Cela fait du bien de vous lire ce soir, tout ce que vous dites est si vrai et ce n’est pas dérisoire de dire.
On voudrait reprendre la création du monde au tout premier jour
Savoir et comprendre pourquoi le monde en est arrivé là
Et compte tenu de cela faire en sorte qu’il en soit autrement
Tout reprendre à zéro……………et même…………………….
La tête entre les mains je souris en relisant mes mots
parce que…..parce que…..les grands « ya ka » sont passés avant nous….
Pleurer, crier, se taire, prier (ça, je ne sais pas qui), espérer oui espérer peut-être même s’il semble ridicule d’espérer…..lorsqu’on arrive à ce niveau de constat
Mais de toutes façons, baisser les bras sûrement pas.
je t’embrasse, Monique, en ce petit matin,
écroulée tôt sous la couette hier soir.
BELLE JOURNEE pour chacun’e’.
Et continuons à nous poser les bonnes questions,
et continuons de rêver encore et encore,
et gardons l’espoir d’un monde meilleur plus HUMAIN de bel vrai, pas dans sa sensiblerie redoutable néfaste si souvent,
et apprécions la Nature qui sent bon dès que possible,
et serrons nous fort en amour tout de bel,
et que nos chagrins et nos rires partagés n’en finissent pas de nous guider, ensemble, chacun, sur le chemin de la vie.
Cristal d’amour pur
Sur ton fil
A toi tout seul
Tu es le monde
Celui qui le tient
L’espoir grand
Les rêves les plus fous
Tu es celui
Si belle lumière
Qui guide les pas
Vers la beauté
D’être vivants
De bel amour
Petit bourgeon
Bien protégé
Dans ton cocon
Tu vibres doux
En douceurs belles
Je relis vos mots d’hier soir et voulais vous rassurer. Le monde ne va pas mal pour tout le monde. Certains touchent au moins 150 fois le smic parcequ’ils ont des grosses grosses responsabilités et qu’ils sont des gens très IMPORTANTS.
Tiens ! un pompier, par exemple, touche beaucoup moins ! Mais je suis bête voyons ! la responsabilité n’est pas la même !!!!! On ne peut pas comparer me diront certains.
Bon ben c’est tout pour ce soir.
Nous les gens sans importance on est parfois fatigué par tout ce qu’on voit et tout ce qu’on entend et on se sent parfois bien impuissant.
….Reusement qu’il reste un peu d’humour et de dérision sinon ça serait pas vivable des fois.
……Bises à tout le monde
et pis j’voulais vous dire que j’suis bien contente d’avoir croisé votre chemin certains….
–
heu … Rachel … j’espère me trouver sur la liste des « certains.. »
(je ris… en vrai de vrai)
Allez, clin d’oeil à tous et bonne fin de soirée.
–
et je suis une certaine, hein, Rachel?
OUI!
Et tu me fais rebondir en mots, because tes mots!
( jai fait le rapide calcul qd j ai entendu ce salaire pr edf, environ 150000 euros par mois….et je me suis dit mais qu est qu il fait de tout cet argent?! Il faut peu pour être heureux,
et CE PEU doit aller à chacun sur terre: manger un toit des proches de l amitié de l amour de l agrable vue des bonnes odeurs….
Clin d oeil, bourrache, dans « la liste des certains »! j ai voté!
le monde va
tremblant
les pompiers sauvent le temps
des fuites en avant
ruines des géants
dans la main des mendiants
les rêves donnent des illusions de vertiges d’or
quand les ventre creux
prient
sur les trottoirs
qu’ils soient à DELHI
à PARIS
à POINTRE A PITRE
au CAIRE
à…
l’argent n’a pas d’odeur
surtout pour ceux qui ont perdus le flair de la « solidarité » partagée…
…parfois ça fait du bien de « crier »…Merci RACHEL et BOURRACHE, je me lâche…
http://www.youtube.com/watch?v=m8Aaay_oSGE&feature=related
Petite bulle postillonnée
Tu m’as fait me vivre
Bien souvent
Sortie de bels éclats de rires
D’humour joli et de sourires
Tu m’as sauvée du tel moins bien
Se pouffer billes
De rires sourires
Cela fait du bien
Ô petit corps d’être
Alors je te gobe toute crue
Ma bulle de vie
Ma perle rare
Pour que tu t’exploses en moi
Encore en corps
J’aime me pouffer
Et c’est un bel péché
Mince ! vous vous êtes déjà reconnus dans les « certains ». Moi qui croyait brouiller les pistes (hi hi hi)
(Grand sourire à tous les amis présents et à ceux qui ont fait une petite escale et à fantomette qui a pris le large)
Merci pour ton lien et pour tes mots Aspe. J’adore Nougaro.
coucou aspe,
et si c’est bon de rire
c’est vital de hurler
la vie son blanc
la vie son noir
et des milliards de vies
sur terre
et même si c’est
deux mille dix
des humains meurent
par manque de soins
belle soirée aspe, merci pour tes mots,
je vais visionner bidonville de nougaro.
et ce matin, par le hasard, je feuilletais une revue en salle d attente,
et une image insupportable,
une petite fille pieds nus dans des immondices, des porcs à deux mètres, en robe blanche fort propre,
des bidonvilles hors vision supportable, derrière la boue, l odeur, cette vie, sa vie
et je lis l article:
une photographe Aurélie Smeets a obtenu le premier prix pour cette photo, à un concours, j ai oublié lequel,
et l ‘écrit dit qu elle est attaquée car son image pose une *image dégradante sur Haïti,
et je repars en début de magazine, il est daté de JANVIER 2009!
alors que bien sûr certains hurlent en mots, en images, en chairs,
et d autres les écrasent CAR ILS SONT TOUS PUISSANTS!
mais faut continuer à syncoper devant l insoutenable
et il faut continuer de rêver d offrir des beautés de vie!
comme je reviens en arrière, je me pouffe de postionner, en bel cristal, rachel,
heu? j’étais pas sûre dêtre une certaine!
ALORS MAINTENANT JE SAIS
JE SAIS
JE SAIS
bises de sourires de crital pur!
merci d’être là, Là, les certain’e’s,
c’est plus fort que moi, je m y fais pas à ces mots masculins restrictifs…
sourires!
bel repos pour les certains, les certaines!
et je suis une certaine, hein, Rachel?
OUI!
Et tu me fais rebondir en mots, because tes mots!
et comme je me relis, sisi, je me relis, ….parfois, mais plus souvent,
je me dis que mes mots peut être mal compris?!
et je suis une certaine, hein, Rachel? je me pose la question!
OUI! j acquiesse sur tes mots Rachel,
je ne répondais pas à ma question
c’est bon de me relire! ah mon cerveau se comprend tant, ah celui là…
JE VOUS EMBRASSE LES BELS PUISSANTS DE LEURS JOLIES HUMANITES!
bises!
si forts les mots de Nougaro, merci Aspe.
Et je vous écoute en silence Rachel, Bourrache, Annick, Aspe et me compte parmi les « certains » de Rachel, t’es d’accord Rachel ?, il y a un moment pour dénoncer et pousser son coup de gueule, c’est nécessaire, il y a un moment pour réfléchir , l’essentiel est de trouver le moment pour agir, et c’est compliqué si l’on veut être sur tous les fronts à la fois, il y a un endroit qui peut être commun à tous, c’est là où il y a le respect et l’amour que l’on porte à chacun, qu’il soit d’ici, de là-bas ou d’ailleurs et de leur prouver. Ça, c’est possible. Ceux qui brandissent l’argent comme on brandirait des confettis sont loin de ce lieu d’amour et de respect dont je parle plus haut.
Ils sont beaux tes mots, Monique, la certaine, c’est fort certain! je t’embrasse!
bon on est loin de la poesie mais une fois n’est pas coutume
alors là je m’insurge!!!
si il y a des salaires pareils c’est parce qu’il le mérite!!
1 d’abord il est tellement intelligent et tellement puissant
que dans quand vous travailler 35 heures par semaine
il en fait le même nombre en une journée et encore dans les mauvais jours;
2 en dessous de lui ‘il n’a que des directeurs sous directeurs
sous sous directeurs les plus incompétents les uns que les autres forcément il ont des salaires moindres
alors ils est obligés de tout faire par lui même
répondre au client; timbrer les lettres; les porter quand la poste fait grèves
s’occuper de la comptabilité, des fournisseurs…j’vous en passe la liste est trop longue…ca prend du temps tout ca …
3 le midi il a a peine le temps de manger ; jamais de déjeuner d’affaire
hop un sandwich sur le pouce et faut aller le chercher en plus!!
4 il n’a pas d’assitantes ni de conseillers ; alors il faut qu’ils lisent lui même tous les dossiers
5 pas de voiture de fonction et encore moins de chauffeurs
alors les transports ca fatigue et ca prend encore du temps
6 et je ne parle pas de tous ces ouvrier incompétents qui ne sont pas capables d’intervenir quand il y a des tempête ou de la neige et qui reste chez eux bien tranquille! y’en a même qui l’on vu monter sur les pîlones electriques pour que ca ailles plus vite!!!
d’autre encore l’on vue dans les locaux de météo france pour vérifier la véracité des prévisions afin d’anticiper les consommations
alors y’en a encore qui sont pas convaincus?
La perle et le bourgeon se trouvent
Ils font l’amour de bel amour
Et ouvrent pudiques leur bulle
Pour offrir de l’espoir vivant
joli, Marc…
Un petit haïku pour ne pas perdre de vue la perle de rosée, tant d’espoir et de rêve elle a fait naître en ce début de l’an 2010.
_____
Une goutte d’eau
De la rivière du silence
Brillante, éclatante
______
La rivière du silence est celle d’Edgar Poe dont parle Bachelard dans l’eau et les rêves
« Nous la nommions la rivière du silence ; car il semblait qu’il y eût dans son cours une influence pacifiante. Aucun murmure ne s’élevait de son lit, et elle se promenait partout si doucement que les grains de sable, semblables à des perles, que nous aimions à contempler dans la profondeur de son sein, ne bougeaient absolument pas, chacun à son antique place primitive et brillant d’un éclat éternel » Poe
Un peu de douceur avant de vous dire bonsoir et à demain
Annick, elle est toute belle l’histoire de la perle et du bourgeon. bonne nuit je t’embrasse.
Mon tendre fil précieux
Je t’aime ta perle vive
De douceur belle intense
belle journée,
merci pour tes mots, Monique,
elle est jolie cette phrase belle, merci Monique pour le partage.
« Au bord de la nuit » prière à Ossiane
__
Sais-tu que l’on t’attend Ossiane
Toi qui nous joue l’Arlésienne
Sans mots de Daudet, sans notes de Bizet
Les yeux fixés sur une perle de rosée
Dont le soleil semble s’être emparée
Où es-tu Ossiane ?
Perdue entre mots, images et graphismes
Quand reviendras-tu ?
Illuminer cet espace
De ton talent et de ta grâce ?
Qu’avons nous fait Ossiane
Pour ne plus mériter tes faveurs ?
Reviens-nous Ossiane
Vois-tu nous tapons des pieds
Comme des enfants gâtés
Privés d’un maître à penser.
____
C’est la lisière de la nuit…a fleur de peau..affleurent les mots..juste pour te dire..prends le temps qui passe..dentelles et fils qui dépassent..obligations que l’on chasse..C’est un modèle …une photo unique..silence et commentaire la magie..un œil ouvert ..larme de pluie.glisse dans l’etui..Ossiane…prête moi ta plume..pour écrire un mot..
Beaucoup de délicatesse dans les mots de Pierre.b
J’emprunte ce soir les mots de François Cheng prélevés dans Le livre du Vide médian :
« Parfois les absents sont là
Plus intensément là
Mêlant au dire humain
au rire humain
Ce fond de gravité
Que seuls
ils sauront conserver
Que seuls
ils sauront dissiper
Trop intensément là
Ils gardent silence encore »
j’étais en face d’elle, je regardais sa bouche ;ses yeux plein de larmes!
Étrangement, son regard m’assaillait de questions, alors que ses lèvres restaient muettes; immobile! elle attendait;
Elle attendait que mes mots suspendus tel une goutte d’eau se détachent enfin de son cœur !
–
Roââââââârrr, Marc.
–
Un p’tit clin d’oeil à Rachel :
http://www.youtube.com/watch?v=a_pDEHqasdQ
(certains … l’aiment chaud !!!)
–
Oui, bof, je sais…
Allez, bon dimanche (ici, ciel grisonnant – poivre et sel, quoi) à tous.
–
une perle du coeur
ivre du bonheur
goutte en silence
la sève de l’infini
présence indéfectible
le temps suspendu
en silence, les mots dits, des perles de tendresses, si jolies, pures cristallines, pleines d’amour…
Une perle belle
S’est posée sur un fil
Et elle se vit le vit
correction de la fin du texte: enfin de mon cœur !
—–
vous sortez de votre tanière!
bonne journée
au centre de la sphère
règne de l’harmonie
bourgeonne la vie
un brin de sarment relie
digue dingue dong
goutte l’eau de vie
une rime de l’autre rive
arrive
perce voir …
Etre le témoin
Un jour sans lendemain
Tendre la main
un petit intermède
http://www.youtube.com/watch?v=2eZxvYqCVN8
A fleur de peau
Ma perle brille
Sous ton regard
Tendre et vorace
Je te laisse boire
Ma source vive
Revoir la belle
Le bois dormant ressource
Un retour à la source
Au-dedans se trouve
Une perle de cristal
Ecoute le chant
Tintent en résonance
Des cèdres de Russie
Quand la goutte chutera
Le vase débordera
Et on lui en voudra
A cette goutte là
Et puis on se dira
Mais que faisait-elle là
Ne valait-il mieux pas
Qu’en hauteur elle restât
En étant à sa place
Elle, symbole de grâce
C’est bien ainsi qu’on l’aime,
Lui dédit des poèmes
Si au contraire tu tombes
Et que vient l’hécatombe
Par le bouc hémissaire
Tu le paiera cher !
Ta chute assurément
Cachera des puissants
Les fautes accumulées
Ils seront rassurés
Et leurs fautes lavées
Ils vont continuer
Espérant d’autres gouttes
en poursuivant leurs routes
Elle se penche sa nuque…il y pose ses lèvres…en silence…les coeurs tendres s’accélèrent…les perles de leurs yeux se donnent la main si près..heureux..la sève de la vie…il la regarde..elle ferme les yeux…sa perle de joie glisse sa peau sensible…
comme c’est joli…
Quand la perle déborde
Et se donne en poèmes
Tellement délicate
Qui se garde sa perle
En s’accrochant vivante
A son goût bel de miel
merci pour vos bels écrits poétiques…je vous embrasse.
Quand la perle déborde
Et se donne en poèmes
Tellement délicate
Qui se garde sa goutte
En s’accrochant vivante
A son goût bel de miel
j ai repris mon texte qui reprenait le même mot perle…
cette image…..
la lumière
Si belle de vision
Elle illumine l’oeil
Er lui donne la force
La perle étincelle
Son coeur est une pépite
Qui vivre sous les caresses
Quand la source rejoint la soif
La chute n’est pas loin
Sur terre d’accueille
Se trouve le chemin …
La lumière
Si belle de vision
Elle illumine l’oeil
Et lui donne la force
La perle étincelle
Son coeur est une pépite
Qui vibre sous les caresses
excusez mes fautes en tapotis..MERCI.
Petite perle de cristal
Un couple d’amoureux
Dans la grâce du temps
Caligula aimait les perles
dissoutes dans du vinaigre
au premier coup d’oeil
j’avais vu une aile volante
dans un grand reflet de soleil
le perle n’est pas en sommeil
elle attend juste son heure
pour amorcer sa chute
le long de la courbe elle bute
sur un arrêtoir en forme de bourgeon
bougeons de là se dit elle
il ne faut point stagner en route
sur sa destination point de doute
c’est le sol qui l’attire en somme
elle y fera un bel repos mérité
avant de recommencer à pérégriner
la goutte s’allonge pour se reposer
la perle se ronge de ne plus avancer
coulissait t elle sur un joli collier
qu’en guise de fermoir elle a fait son allié
Dans ce goutte à goutte, coûte que coûte
l’élément liquide sature la jeune pousse
c’est mieux qu’une ligature en douce
et de cette perfusion lente à souhait
se nourrit à vue de nez le petit rejet
avant que n’éclate aux beaux jours
de la vie en excroissance tous les jets
pour l’instant l’individu pas à pleine bourre
attend son heure pour éclore son germe
en attendant son otage il tient ferme
Le temps suspendu
Un instant pour méditer
Recul nécessaire
Loupe de cristal
Dans le sombre de l’hiver
Promesse de vie
Un oiseau qui plane
Porte la vie et l’espoir
Viens beau messager
–
Celui ou celle qui va poster le 300ème commentaire aura-t-il droit à un gâteau au chocolat ???
–
heu…
–
^_^
–
Bourrache :
j’adoreeeee tes
heu !
Et un com de plus, un…
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Un gateau au chocolat …avec des éclats de rêves..des baisers mandarine ..et un zest de tendresse..
Belle bulle aux reflets d’argent sur laquelle chaque matin notre regard vient se poser, goutte d’eau d’une source intarissable qui chaque jour laisse couler les mots sur le bord de nos lèvres, je bois à ta beauté enivrante.
__
Perle ensorcelante
Sur ta branche vacillante
Demeure éblouissante
Regard qui sur toi se penche
De toi encore je m’épanche
___
Ne croyez pas qu’elle a tout dit cette petite goutte, elle n’est en fait qu’une boule de cristal dans les mains de faiseurs de rêves.
… et dans quelques… lustres …, boule de cristal aura enfanté:
http://s.plurielles.fr/mmdia/i/56/9/2501569_1350.jpg
–
oui, bon… vous savez hein !
–
Ah oui Monique?
Irma rima et tout fut lumineux
à part quelques reflets
Bon courage à Ossiane et qu’elle se repose bien
quand elle pourra, pour nous revenir en pleine forme
Et non tout n’a pas été dit comme ces mots de François Cheng par exemple, puisqu’il s’agit bien là de beauté dans cette perle de rosée :
« …la beauté attire la beauté, elle l’augmente et l’élève. A partir de là de regard en regard, le sujet aspire peut-être – si l’inspiration est au rendez-vous – à une rencontre suprême, celle qui relierait au regard initial de l’univers. »
Alors continuons et allons vers cette rencontre suprême, l’image d’Ossiane en vaut la peine. je laisse la parole au 3OOème commentaire
et mince j’ai loupé votre ronde…un coup de barre monté sous la couette..et le voilà derrière…et je..me sourire aux lèvres…comme je vous lis….chancun…et je me glousse mes yeux éclats de noisette….( comme c’est joli Pierre.b)
Perles de citrons pressés
Aux gouttes d’oranges
Posées sur un lit de chocolat
Quoique un lit c’est pas pour ça?!
Dessus un moelleux gâteau
Mmmmhhh délice de gourmande
vous me faites écrire des bêtises…SOURIRE!
mince, et je te lis, Monique,
je pars regarder, je suis quand même pas la 300ième?!
SOURIT Annick et BRAVO tu honores de ton rire le trois centième commentaire de s☼lstice
heu?
je suis allée regarder, et heu de rougissante, sans l’avoir fait exrprès…
je me pouffe à te lire, Monique!
heu? Allez je vais me cacher! sourire!
chut,
quand on l’approche, l’oreille….une petite mélodie…dedans le cristal de perle…ils se parlent…ils se vivent…dans l’eau de vie de leur vie…et les voilà qui dansent….sa jupe longue la suit…ele est blottie tout contre…comme elle est belle cette goutte…
un bel joyau précieux…monsieur le temps l’orfèvre…le ciseleur des jours …des je ‘aime cristallins de leurs regards d’enfants…
et comme l’oeil s’approche…un doux tapis de feuilles..des oreillers de plume…une couette de lys blanc…tous deux serrés câlins..et le regard s’éloigne…
chut…laissons les pour eux seuls…si doux échange complice…intime de leurs pudeurs…
Allez je vais me cacher…DANS CETTE PERLE RARE! clins d’oeil et sourires tendres!
35 commentaires en 1 journée. (comptabilisations arrêtée à 19 h 37)
Pour un dimanche et sur une photo que nous avons depuis 24 jours je dis bravo, je dirais même plus bravissimo!!!!
L’équipage reprend du poil de la bête. Le mâtelot Monique donnait des signes de faiblesse hier en priant le capitaine de revenir mais tout est rentré dans l’ordre.
Courage moussaillon monique. Elle reviendra bien un jour (enfin j’espère hi hi hi).
Un grand merci aux deux Bourrache pour leur lien. Comment avez vous su que j’étais, en effet, le sosie de Marilyn !!!!!
Bises à tous les « certains et certaines » que j’affectionne et qui se reconnaitront (et ils sont un sacré paquet sur ce bâteau quand même!!!!)
Et enfin un message personnel:
A TOI HORRIBLE INDIVIDU QUI RETIENT NOTRE CAPITAINE FANTOMETTE PRISONNIERE DEPUIS PLUS DE 3 SEMAINES : NOUS TE LANCONS UNE MESSAGE :
DELIVRE CHARLIE-OSSIANE SINON NOUS NE REPONDRONS PLUS DE RIEN.
Rachel : et si on faisait appel à eux
http://www.youtube.com/watch?v=6qBKVH32LBM ?
Bien joué les Bourrache. On pourrait effet faire appel à eux.
J’avais aussi pensé à mon tonton Joseph :
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.rouletabille.perso.cegetel.net/Images/Rouletabille1.JPG&imgrefurl=http://www.rouletabille.perso.cegetel.net/&usg=__0ys_W7kFzjFuVu5b9Z_4pLmVGuQ=&h=396&w=391&sz=28&hl=fr&start=15&um=1&tbnid=koqJHQoAPrwuKM:&tbnh=124&tbnw=122&prev=/images%3Fq%3Drouletabille%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official%26sa%3DN%26um%3D1
Je ne sais pas si mon dernier commentaire est passé. Donc je me répète mais avec un autre lien :
Bien joué les Bourrache. On pourrait en effet faire appel à eux.
J’avais aussi pensé à mon tonton Joseph :
http://static.letsbuyit.com/filer/images/fr/products/original/80/76/rouletabille-tome-3-le-trsor-du-fantme-de-l-opra-8076006.jpeg
Pour la Toto :
http://apu.mabul.org/up/apu/2008/02/07/img-131902tclvc.jpg
DERNIERE MINUTE :
On me signale que la dernière photo de Charlie-Ossiane serait celle-ci :
http://static.blogstorage.hi-pi.com/photos/jeancourteligne.rmc.fr/images/gd/1231491139/ALERTE-PERSONNE-DISPARUE.jpg
Damned ! Les envahisseurs nous ont piqué la fantomette
merci pour le gâteau!
et les cerises de vous de chacun, sur le pont! je vous embrasse!
–
Un partage (belge, encore) :
http://www.dailymotion.com/video/x8pga6_stephanie-blanchoud-live-50-nord-re_music
Maman … ou fille … comme un écho, peut-être…
–
Bonne semaine à toutes (et à tous).
–
salut jeune fille je suis un african plutot marocain je suis un poete pas trés celebre mais mon nom et un peut reputer dans des region j’ai visité ton blog et croix moi c’est vraiment atirent toutes ses belles images qui traduit beaucoup des choses ………………. je vais passer a mon objet de ce message alors je suis au point de sortir mon troisiéme oeuvre poétique alors j’ai besoin de quelqun pour réaliser la premiere pages et ca conserne la photo et autres choses
alors j’ai choisi de demander votre aide et travailler ensemble pour réaliser quelque chose alors si tu est d’accord repond moi au plus vite possible sur mon msn pink-web@ hotmail.com
voila quelque ligne que je te propose
des rayons de lumiere
au fond et atravére
des graces de dieu
aprés des années nuageux
des centaines de compliment
que j’avait attendu tout les ans
un long chemain sans retour
qu’il fallait aprendre par coeur
Il devrait suffire de quelques syllabes pour que tout soit dit, le haïku n’est-il pas fait pour s’entourer de silence, un silence tout baigné de poésie et d’émotion.
____
Une goutte d’eau
Un bourgeon pour la saisir
Goutte de cristal
___
« Le haïku, ce « monostique » disent les spécialistes, c’est-à-dire un seul vers articulé en trois partie, est une poésie de l’immédiat. La goutte d’eau de l’instant se change en goutte de cristal. C’est le « temps cueilli » Henri Brunel
Le Haïku d’Ossiane si joliment illustré en est une pure démonstration, ce n’est que du bonheur en effet et le prolongement dans son calligramme nous éconduit aux portes de l’étourdissement poétique. Cela valait peut-être l’occasion de s’y attarder, lorsqu’en plus au centre du sujet il y a « l’eau » et donc la Vie.
trois partie »S » Sans déranger personne, lecteurs merci de corriger.
–
Désarroi d’ailes
Tout silence le temps fuit
L’oiseau défaille
–
–
Je ne suis qu’une goutte, une goutte d’eau
Qui avait le moral à zéro
J’ai quitté la route qu’on m’avait creusée
J’avais trop envie d’être écoutée
C’est l’histoire d’une goutte
Incitant d’autres gouttes
Doucement goutte à goutte à déborder
Quand la coupe est pleine
C’est la goutte en trop
Qui entraîne les autres gouttes d’eau
Je ne suis qu’une goutte
Une goutte folle
Dégoûtée, noyée dans un ras-le-bol
J’ai pleuré ma vie, inondé la plaine
J’ai défait mon lit, y’en a qu’ça gêne
C’est l’histoire d’une goutte
Incitant d’autres gouttes
Doucement coûte que coûte à déborder
Une goutte c’est de l’eau
De l’eau en prison
J’ai pas envie d’être une goutte mouton
Je ne suis qu’une goutte, une goutte d’eau
Qui avait le moral à zéro
J’ai quitté la route qu’on m’avait creusée
J’avais trop envie d’être écoutée
Nicole RIEU
–
http://www.youtube.com/watch?v=_4Ya_t10eJ4
–
merci pour vos mots,
et comme est jolie cette vidéo je demande….
Une l
Une perle d’elle
Boit sa tendre goutte à lui
Etreinte charnelle
désolée, gloups, fausse manip car sur l ordi de mon fils qui a le son, mais un clavier indépendant qui m a déroutée….
je vous embrasse; bonjour abdelatif sehli.
Rendez vous des lys
Sans attendre le printemps
Etreinte beauté
Beauté du geste
Qui acte en silence
Vérité se vit
Perle déposée
toutes les rondeurs du monde
aux abords du puits
Pearl but not in a bucket
just centered in the target
enough wetted no to forget
fausse note, lire not to forget
étourderie
Goutte irisée
Invitant prisme de lumière
Perle lumineuse
Instant magique
Avant de disparaitre
Sous les rayons
Trop passionnés du soleil…….
et ben dis donc, Monique,
tu as remis la saveur du haïku, àl honneur qu’il mérite,
peux tu me rappeler, ou quelqu un d autre, sur sa forme, en rimes,
je suis une étourdie et j ai oublié…
–
mon/pre/mier/5/pieds/
mon/se/cond/en/comp/te/7/
mon/der/nier/5/pieds/
–
^_^
–
mzi Bourrache,
et j ai du mal avec les fins de rime,
est ce qu un e, se prononce?! mzi d avance!
dans ce cas celui de 19 H 20, il est out…quoique il est ma mode de moi..sourire.
ça, c’est la question à cinq sous cinquante … crêpage de chignon assuré … quelqu’un connaît la réponse ? … j’suis preneuse aussi ..
en ce qui me concerN, je suis du Nord,
et les fins de phrases mangent le E,
alors, si j ai inventé le haïku sauce du Nord sur lit de frites avec une bonne bière, mmhhh, cela me régale, sourire.
Je lirai la réponse avec plaisir si quelqu un sait, mzi d’avance.
heu? désolée de parler de frites, devant ta splendide image de cristal qui sent le frais! je t’embrasse, Ossiane, à quand tu peux, dis si j’encombre avec trop de mes sauces.
Jamais Annick on ne pourra enfermer la poésie et encore moins un haïku dans un carcan, Thierry Cazals, que j’ai eu le plaisir et l’honneur de rencontrer dit
« Le haïku est d’abord un moment de vérité avec soi-même »
C’est donc une question de cœur, (et c’est bien connu, quand on aime, on ne compte pas, – non je blague ! -) c’est une approche avec les mots bien sur mais surtout avec l’instant et comment dans cet esprit, dire qu’il est important le nombre de pied du premier du second ou du troisième vers ?
Le haïku est une poésie dépouillée, minimaliste dirons certains et essentiellement tourné vers la beauté de la nature et là c’est tout à fait l’esprit des poètes chinois bien avant des gens comme Bashô, Issa, Buson… les maîtres dans la pratique du haïku. C’est pourquoi le haïku est avant tout un poème épuré, un peu comme l’est l’image que nous a offerte Ossiane.
En fait devant cette image et son haïku, un grand silence pouvait se faire et c’est ce que j’ai tenté de dire plus haut.
Donc si le haïku s’écrit en 5,7,5, le plus important est encore qu’il puisse s’exprimer sans superflu, dire en peu une pensée, une impression, ou un ressenti en toute simplicité.
En fait ce n’est pas le haïku d’Ossiane que l’on commente, un haïku ne se commente pas puisqu’à lui seul il dit ce que le poète ressent ; les commentaires sont en fait toutes les idées que nous suggèrent une image, une pensée proposée, un thème de réflexion à partir d’une idée émise.
Je ne suis pas ce soir très concise dans la façon de m’exprimer mais j’aime beaucoup cette forme de poésie, c’est à partir de cet écrit que je suis montée sur ce navire, un peu comme une adepte du haïku parce qu’il me convient en ce qu’il a de vrai, de simple et de pur.
Je ne résiste pas au plaisir de celui-ci, conçu pendant que je vous écrivais
___
Le s☼lstice d’hiver
Soleil immobilisé
Une hibernation
___
C’est peut-être ce qui explique le silence d’Ossiane en dépit du travail qui la submerge.
pour Bourrache et Annick essentiellement et pour vous tous , de Thierry Cazlals, cet haïku qui semble avoir été écrit rien que pour nous :
« Avec la bougie qui se meurt
J’allume une autre bougie
Nous nous taisons tous les trois » Thierry Cazals dans le rire des lucioles
Je te remercie, Monique, pour tes mots,
et comme c’est fort de fort de vie, le simple, le vrai, le pur,
la vie dans son essence….j’aime!
Cristal de perle
En ton âme profonde
Tu brilles tes sels
et comme j aime le simple, le pur, le vrai,
c’est pourquoi, je suis ici, comme toi, Monique,
et je remercie, chacun, pour sa belle présence.
Bonsoir Annick, tu sais je le savais, ça se sent ces choses là et ce site regorge de gens qui aiment la vie dans sa simplicité et surtout dans ce qu’elle peut avoir de vrai sans aucune ostentation et qui ont envie de partager cela spontanément. Bonne nuit je t’embrasse.
Perle du bonheur
Source vive de mon coeur
En bel silence
je vous souhaite une bonne journée.
Baiser déposé
Sur la perle vivante
Elle palpite
Enfin nous accostons après un dur voyage
Un vieux donjon branlant se dresse sur la rive
Le théâtre sans doute, de très anciens carnages
Et l’un d’entre nous dit : » Restons sur le qui vive »
La lourde porte en fer qui protège la tour
Ne nous résiste pas s’ouvrant sur la pénombre
Nous entrons lentement attentifs tour à tour
Pressentant les dangers qui nous guettent dans l’ombre
Attention mes amis aux petits Gobelins
Sournoisement cachés à côté de la porte
Je les prends à revers, ils sont trois un chacun
Serait-ce les éclaireurs d’une légion plus forte ?
Il faudra j’en ai peur qu’on prenne ce couloir
N’oubliez pas avant de faire leurs poches aux morts
C’est une sale besogne, dignes des charognards
Mais c’est ainsi qu’on trouve des armes et puis de l’or
(refrain) Nous ne sommes que trois, la rapière à la main
Fille d’elfe et guerrière, Ad’arana la blonde
Gaëlan demi orque, au trois quart magicien
Et moi l’aventurière qui doit sauver le monde
Autres portes encore, laquelle faut-il choisir ?
Nous les ouvrirons toutes, il faut rendre visite
Le seigneur de ces lieux, l’infâme Karazir
Chanoine dévoyé d’une église maudite
Et s’il y avait un piège ? Regardons bien partout
Tenez, voyez ici, ces lames acérées
Si nous les déclenchons, plus de tête sur nos cous
Par chance Ad’arana sait les désamorcer
C’est ici à l’attaque prenez garde aux vampires
Ils défendent le mage qui va jeter un sort
Mais trop tard, je te tiens, à nous deux triste sire
Je vais te faire payer ton manque de remords
En prenant son trésor, gagnons notre aventure
Et puis sortons d’ici, allons revoir le ciel
Reposons nous un peu, guérissons nos blessures
Et rentrons à la ville annoncer la nouvelle
En notre absence hélas le mal a empiré
Et la ville est tombée aux mains des adversaires
Une armée mort-vivante nous attend dès l’entrée
Aux ordres maléfiques d’un dragon sanguinaire
Nous sommes encerclés une seule tactique
On fonce dans le tas pas de quartiers haro !
Découpons en lanières, ces zombis fanatiques
Et qu’ils sachent pourquoi nous sommes des héros
Ils sont bien trop nombreux le désastre est total
L’elfe lourdement est frappée d’un sort qui la rend folle
Et Gaëlan gémit : « Fichons le camp ça se passe mal ! »
Une hache dans le dos lui coupe la parole
Pas le temps mon ami, pour faire tes funérailles
Je suis seule désormais, et le dragon s’avance
Quand une voix en colère, interrompt la bataille
Et tous les combattants se figent en silence
« Vous êtes encore à jouer sur cet ordinateur
Vous n’avez pas de boulot ? Vous vous fichez du monde ?
Si je vous y reprends, vous irez voir ailleurs »
Me dit la DRH d’une voix furibonde
A moi l’aventurière qui doit sauver le monde…
–
Nature assoupie
Brumes errant soleil blanc
Gel dentelles – soupir
–
Toute seule sur une marche d’escalier
J’ai dix ans demain matin et je m’ennuie
Je regarde le grand tapis de l’entrée
Et j’imagine un pari contre lui
C’est un long fleuve de laine
Rouge et noire
Dans le noir
Des serpents, des aliens
Scolopendres
Salamandres
Des pythons gluants qui bougent
Mais danger !
A côté
Faut pas tomber dans le rouge
Brûlé !
Heureus’ment pour traverser y a un pont
C’est le jaune comme une passerelle de bambous
Sans jamais toucher la lave en fusion
Ni tomber dans les reptiles noirs et mous
Faudrait que j’arrive à passer jusqu’au bout
Et pour mon anniversaire
On me donnera demain un beau sabre de corsaire
Une boîte de Meccano
Un vrai camion de pompiers, une tenue de Zorro
Des soldats d’ Napoléon
Adieu les sales poupées, les jupes et les jupons !
La perpétuelle punition, la cruelle contrefaçon,
L’erreur de fabrication !
Maintenant, assez parlé, faut y aller !
Et sur la pointe des pieds, je me lance
L’oeil rivé sur le chemin, concentrée
Les deux bras en balancier dans la danse.
Attention ! Par là ça grouille
De cobras
Et de rats !
Il faudrait que j’me débrouille
Pour sauter
Sur ce gué
Ca va être périlleux !
Mais hop-là !
Indiana
Jones ferait pas beaucoup mieux
Que moi !
Je reprends mon souffle et mon équilibre
Titubant sur un rocher qui vacille
Encore un effort et je serai libre
Loin des charbons ardents, des noires anguilles
Où je joue mon dernier jour de p’tite fille
Ne jamais sous-estimer l’ennemi !
Jusque là c’était presque ridicule
Mais à l’instant, sur mon pied, j’ai senti
S’agripper une froide mandibule
Ca me tire ça m’entraîne, ça me mord !
Et ça siffle et ça souffle en colère !
Le pont craque ! Le pont grince et se tord !
Et je glisse, je m’accroche mais je perds !
Un pied dans la braise rouge écarlate
Un pied dans le fond de la désillusion
Je n’aurai pas mon sabre de pirate
C’est encore manqué, pour être un garçon …
brrr et la fin m’a fait sourire, Haddon, et puis c’est bien si elle une fille, c’est bon aussi d’être une femme en devenir….
Coucou Bourrache.
Petite perle
Grossit de vie en vivant
Elle devient grande
tant mieux, si tu avances au max dans ton boulot, Ossiane,
j aime cette image,
j ai toujours aimé me perdre mes yeux dans une goutte d’eau sur une feuille, une perle sur une toile d’araignée, une étoile de neige fondue dans mon creux de main….BISES.
………………………..
Dans la transparence
Elle s’irradie de soleil
Avant l’émergence
………………………..
la branche porteuse
Dans l’élégance du soir
Porte son enfant
…………………………
Une femme loin dans son île
Ton drame est là Phil
Une larme sur tes cils
Qui sait le contenu d’une larme
Chagrin d’enfant, chagrin de grand,
Toutes les larmes sont salées
Disait un poète devant les pleurs.
Je me souviens pourtant
De larmes de joie coulant sur mes joues
De peine trop longtemps contenue sans doute,
Le bonheur les a renversées.
Le rire et la joie se sont remplis de larmes
Comme un chagrin en mutation,
Une allégresse remplie de larmes plein les yeux,
Des larmes douces comme le nectar d’une fleur.
Trois jolis vers Phil alba pour dire un chagrin, j’aime beaucoup
mot à mot
la phrase surgit
mûrie par le temps
—-
sur le fil ténu
la perle funambule
équilibre
—–
homme ou femme
l’ordre des choses
altération
——
bonne soirée
Flap … quel est cet oiseau au ventre transparent ?
busardement
la branche en robinet
verse sa larme magique
qui ne se tarit pas
C’est en becquant la branche qu’un oiseau a perdu sa dent, et sa larme l’a mise dans un écrin joli pour la petite souris.
Beauté intime
D’une larme contenue
Chagrin pudique
La larme de vie
Quand tu t’éclates
Billle de plaisir
Tu rends vivante
M’onde si belle
D’être sur terre
La lune et le soleil
En rendez vous
Dans cette goutte
Sèment
Des étoiles
Des pluies de tendresses
En haut
En bas
Comme cela voltige
Des confettis de rires purs
douce soirée.
perle à perle
goutte à goutte
larme à larme…
… sous les mots intarrissables des équipiers les plus fidèles – chapeau Monique, Annick, Bourrache, Thierry…- cette image est assez hypnotique et magique pour ne pas cesser de nous enchanter …
Tel un miroir, elle nous renvoie dans sa transparence l’éternité de l’instant…
****************************************************************************************
Bon courage, Ossiane, et toute l’énergie de ce site vers toi.
Bonjour à tous dans le froid pour beaucoup.
____
Un drap blanc sur les arbres verts
La froide présence de l’hiver
Ciel gris, froid glacial, neige et vent
Un hiver encore bien présent
Bourgeons, jacinthes et mimosas
N’avaient pas sonné son trépas
_____
Un haïku d’Henri Brunel pour compenser la grisaille du jour.
« Entre les nuages
UN INTERSTICE DE SOLEIL
Mon coeur sy glisse »
et vous souhaiter une bonne journée.
Une petite correction, chez moi on dit « tu pinailles!! »
Un drap blanc sur les arbres verts
La froide présence de l’hiver
Ciel gris, froid glacial, neige et vent
L’hiver est encore bien présent
Bourgeons, jacinthes et mimosas
N’avaient pas sonné son trépas
Je la dessine dessinant l’air pur
de la dessiner je l’invente
grain de soleil ou perle de sapin
c’est la force d’un rayon qui lui tient tête
à la gravité elle se pend et s’allonge
en lave de pluie d’herbe
chaude d ‘espérance lactée
je lui invente le goût des jours
à son insu je lui trie la lumière
matrice de matière
elle est porteuse de points nommés
indéchiffrable.
http://mike.blog.lemonde.fr/files/2008/01/goutte-de-rosee-c-lebailly-copie.1199976786.jpg
Dans un corps vide entrer mon âme,
Tout à coup être une autre femme
Et que Juliette Noureddine
En l’une ou l’autre s’enracine.
Élire parmi les éminentes
Celle qui me ferait frissonnante,
Parmi toutes celles qui surent s’ébattre,
Qui surent aimer qui surent se battre,
Mes soeurs innées mes philippines,
Mes savantes et mes Bécassines.
Julie Juliette ou bien Justine,
Toutes mes Rimes Féminines:
Clara Zetkin,
Anaïs Nin
Ou Garbo dans La Reine Christine.
Sur le céleste carrousel,
Choisir entre ces demoiselles:
Camille Claudel,
Mamzelle Chanel
Ou l’enragée Louise Michel.
Vivre encore colombe ou rapace,
Écrire chanter ou faire des passes:
Margot Duras,
Maria Callas
Ou bien Kiki de Montparnasse.
Naître demain renaître hier
En marche avant en marche arrière,
M’incarner dans ces divergences
Ces beautés ces intelligences
Et jouir du bienheureux trépas
Pour dans leurs pas mettre mes pas:
Musidora,
La Pavlova
Ou mon aïeule la grande gueule Thérésa.
Que j’en aie l’esprit ou l’aspect
Ou bien même les deux s’il vous plaît:
Juliette Drouet
La Signoret
Ou la grande Billie Holiday.
Tous voiles dehors ou en chantant,
Avec l’une d’elles me révoltant:
Flora Tristan
Yvonne Printemps
Ou la farouche Isadora Duncan.
Pour toute arme ayant leur fierté
Et pour amante la liberté:
Les soeurs Brontë,
Loyse Labé
Ou Lou-Andréas Salomé.
Même s’il faut en payer le prix,
Être la fleur être le fruit:
Être Alice Guy,
Être Arletty,
Marie Dubas, Marie Curie.
Mais s’il vous plaît point de naissance,
De jeunesse ni d’adolescence.
Épargnez-moi la chambre rose.
Soyez bonne ô métempsycose.
Permettez à votre Juliette
De ne point mûrir en minette
Mais en Colette,
En Mistinguette…
Ou pourquoi pas madame de Lafayette.
Mettez-moi, je vous le demande
Instamment, dans la cour des grandes:
Judy Garland,
Barbara Streisand
Ou cette bonne dame de George Sand.
Placez-moi du côté du coeur,
Côté talent côté bonheur:
Loïe Fuller,
Dottie Parker
Ou Sainte Joséphine Baker.
Oui tout de suite les feux de la gloire,
Les feux de la rampe et de l’Histoire:
La Yourcenar,
Sarah Bernhardt
Ou la très sage Simone de Beauvoir.
Une voix d’argent au fond d’un port,
Une plume d’acier ou un coeur d’or:
La Solidor,
Christiane Rochefort
Ou Marceline Desbordes-Valmore.
Les belles sans peur et sans marmaille
Toutes nues au fort de la mitraille:
Sylvia Bataille
Anna de Noailles
Camarade Alexandra Kollontaï
Et les agitatrices de bouges
Brandissant l’espoir et la gouge:
Olympe de Gouges,
Rosa-la-Rouge
Et la vieille Germaine de Montrouge.
La lignée des dominatrices
Ladies, madames, donas ou misses
Comme Cariathys
Ou Leda Gys,
Angela et Bette Davis.
Le train du diable et ses diablesses,
Les vénéneuses et les tigresses:
Lola Montès,
Gina Manès
Et l’empoisonneuse Borgia Lucrèce.
Enfin j’ai pour être sincère
Du goût pour les belles harengères:
Yvette Guilbert,
Claire Brétécher…
J’irais même jusqu’à Anne Sinclair.
Mais si tant de souhaits vous chagrinent,
S’il est contraire à la doctrine
De viser haut dans les karma,
Alors faites dans l’anonymat.
En attendant que tout bascule,
Que Satan ne me congratule
Ou que les anges me fassent la fête,
Permettez une ultime requête:
Faites-la renaître votre frangine
En n’importe qui, en fille d’usine,
En fille de rien ou de cuisine,
En croate ou en maghrébine,
En Éponine,
En Clémentine,
En Malka Malika ou Marilyn…
Et si votre astrale cuisine
Par hasard ne le détermine
J’accepterais par discipline
De revenir en cabotine,
En libertine,
En gourgandine…
Tiens: en Juliette Noureddine.
–
Haddon : superbe !!!
–
Et juste en passant : joillieuzanniversaire à tous les Verseaux du premier décan
(comme il n’y a pas de mal à se faire du bien : je fais partie du deuxième…)
(et si ça continue comme ça, j’aurai peut-être la chance de goûter à un morceau du gâteau aux éclats de mandarine, aux baisers tendresse et chocolat et zest de rêves du 400ème commentaire).
–
Immense sourire et clin d’oeil à tous.
Biz, Ossiane.
–
« Il aurait fallu qu’elle lui dise mieux la beauté du monde. Pourquoi, quand on évoque un voyage, n’en raconte-t-on d’abord que les épreuves ? Alors que ce
qui vous reste, à vous, le plus souvent, ce sont des moments où il ne se passe rien, où le monde vous vient comme une offrande – à la condition de se rendre transparent. Peut-être parce que ce reste-là, la seule chose vraiment importante, était indicible. »
Michel Le Bris, La beauté du monde
Quels jolis partages, dont je vous remercie, chacun.
Petite perle
Ton secret indicible
Contient l’essentiel
Tu aimes l’autre
Et tu contiens ta perle
Pour ne pas nuire
Mais ainsi faite
Tu le prives de savoir
Pour t’aimer telle
Pure vérité
Ton âme vit ses beautés
Là au plus profond
j ai oublié de dire un essentiel,
ahlala j oublie tant par pudeur de m exprimer le coeur,
je suis tombée à la renverse devant ton texte, Haddon,
je savais que tu aimais les femmes, sur le chemin de ton blog,
mais ces toutes, ahlala,
il y en a tant que je connais pas….
YAOUH, comme il est fort ton texte!
Sacrée Annick, t’es impayable !!!
A te lire, je souris et ris.
Cela me fait un bien fou.
Alors pour toi, pour tous : du soir, une bougie…
–
Miomodus : très, très bel extrait.
En toute transparence et pour un indicible moment…
–
Je me pouffe de vous de moi qu’être moi! sacrée Bourrache! une bouZie!
heu? oui bel extrait Miomodus, j ai oublié de le dire ohsi! achcrogneugneu!
–
Ca y est : y’a la Toto qui a à nouveau poussé sur le champignon…
Rachel, t’es où ?
–
Allez, j’m’en vais. Bonne soirée à tous.
–
Bonsoir à vous tous…
Je ne suis pas trop venue ces derniers temps :
en effet, nous vivons en ce moment les derniers jours de Caval’Autan, le centre équestre où je suis l’éternelle bénévole depuis presque 15 ans… et ça me fend le coeur…
Vous donnerai des nouvelles la semaine prochaine, dans l’Echo des Sabots… Quand tout sera terminé, et que l’Association entrera en sommeil… profond (?).
Biseeeeeeeeeees à vous tous
Jsuis là le deux Bourrache mais j’en peux plus de ce maudit solstice d’hiver. Vivement celui d’été (sourire)
En effet la Toto a pété une durite mais en même temps c’est comme cela qu’on l’aime non (hi hi hi)
Ma pauv’ Christineeeeeee je comprends que ça te fend le coeur ! que vont devenir les chevaux dans tout ça ????????
Vous savez quoi ? et ben ça fait deux ans que j’vous connais !
On trinque ? Tchin tchin
–
Ôôôôôôhhh … Christineeeee … j’sais pas trop quoi écrire, là…
Juste peut-être me répéter : quel foutu mois de Janvier !!!
–
Allez ! une tite goutte pour Christineeeeeee et Toto l’allumée
http://www.archoslounge.net/IMG/jpg/champagne_033.jpg
–
Rachel : en aucun cas, je n’ai voulu agresser notre Toto … je l’aime bien trop !
(mais p’têt que mes mots, mal posés, ont pu prêter à confusion).
Tchin, tchin … je lève mon verre … qu’après le pire un peu de meilleur nous arrive.
Je vous embrasse tous, très fort.
–
T’inquiète ma petite Bourrache ! j’avais vu aucune agression pour la Toto mais juste un grand sourire et beaucoup de tendresse pour cette Toto hors norme
Non vraiment ! moi non plus j’aime pas ce que nous raconte Christineeeee. ça me fend le coeur à moi aussi.
tchintchin, hickdehickdeToto….BISES. sourire clin d’oeil et tite bougie!
Bulle champagne
Hickée tendresse le fil
Se splitche belle
bises de force mille, sans avis de tempête, sourire,
que de la douceur, de la joie, de LA VIE SE VIVRE!
bises Christineeeee, et j’ai dit dans ton blog,
les trics auquels on tient de ses tripes de vivant de bel coeur tout donnant dedans, il faut que cela vive! je t’embrasse, Christineeee!
aHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH, qué t as fait de moi, Monique,
vlà qu’j’parle HaÏku en teufteuf de la Toto…SOURIRE!
mais c’est un bel exercice pour la Toto si volubile de se contenir sa carosserie dans 5 7 5……sourire!
elle se prend une pause de souffle la Toto, quelle échappée cette soirée! SOURIRE!
ahhhhhhhhhhhhhh,
Cette perle de vie
Qui vit en au de Là
Tant Là de là en Là
lalilala lalalonlère … après le champignon, notre Toto préférée devrait p’têt pousser sur les freins … paske si elle croise un monsieur à casquette qui lui fait souffler dans le ballon, notre petite perle risque fort de s’envoler vers .. l’au de Là…
–
Suis écroulée derrière mon écran.
Merci à vous tous d’être là (pas à l’au) (du moins delà) (notez que si le bateau, ayant retrouvé son Capitaine, pouvait à nouveau pourfendre l’eau…) (allo, y’a quelqu’un ???)…
–
heu…
–
épure perle
belle tendresse pleine
vive son âme
Je rentre et je trouve d’innombrables messages mêlant tout à la fois beauté, humour, joies et tristesses et mille raisons de me joindre à vous tous, des merveilles aussi dans les écrits, dans les pensées, dans les non dits à peine dévoilés.
____
Un petit verseau
Pour venir remplir la coupe
Des belles occasions
Des anniversaires sans doute
Et des pensées pour chacun
_____
Annick si tu veux nous pouvons passer du Haïku au Tanka, le tanka est un peu plus bavard je dirai, puisqu’aux : 5,7,5 il offre en plus deux 7,7(voir ci-dessus) ; juste histoire d’en dire un peu plus, ce n’est pas une question de générosité mais peut-être la volonté de vouloir mieux se faire entendre ou encore offrir quelques petites bulles pétillantes supplémentaires;-)
Bonsoir à tous et bonne soirée, janvier tire à sa fin bientôt Ossiane rendra sa copie et nous reviendra légère libérée d’un fardeau qu’elle porte avec conscience et amour.
yéyé…
y’avait quelqu unes certaines au même instant! heu?!
pourtant après une vraie pause hors écran, ah le bel instant!
ok de hick, va pour la tanka, tankafaire! je ne connaissais pas!
m’vlà à compter mes doigts…..
5 Vous alors de vous
7 Savez vous que vous de moi
5 Si tendre de vous
7 Mais vous le savez déjà
7 Tankaer est de bien trop
La perle parle
Ouvrons donc le bel oeil
La goûter belle
Plein de soutien et d’empathie, à toi, Christineeeeeeeee.
Un grand merci Monique pour le pertinent retour aux sources du haïku
De bien bels de bel 5 7 5 , tu nous tournes, la Toto…
Quelle vista, Hadon !
Mathilde, ton poème est magnifique
Bonne nuit au coeur de l’écrin bulle peut-être ? Quels beaux rêves, alors…
Annick, juste une question : TANKAER, c’est le nouveau modèle, encore inconnu de tous, qui suit l’airbus A380 ???
–
Je sens que je vais me faire jeter si je continue…
–
Pimpon Pimpon Pimpon
http://comps.fotosearch.com/comp/FSA/FSA509/infirmiers-conduite-ambulance_~x11834277.jpg
Allez zou la Toto, les gentils messieurs viennent pour toi. Embarquez donc aussi les deux Bourrache qui racontent que des bêtises elles aussi
tu me poses une colle, Bourrache, sourire,
à bien y réfléchir à puissance max des neurones, c’est pour dire,
me semble qu ‘il s’agit
oui de l airbus A380, mais pour être plus précise,
celui A 380 référence x2 300° à cosinus de la tête de schnouf…..
et je te jette pas, je me moque pas, juste je me pouffe, Bourrache, c’est plus fort que moi, le rire est inscrit dans mes neurones à vie…BISES!
pour être plus sérieuse en me forçant puissance impossible!
TANKAER, je viens d in venter ce verbe du nom TANKA, mais t avais tout compris hugh de Bourrache des deux!
t es pas une andouille, rachel,
juste rachel, et moi juste la Toto,
et elle , la Bourrache des deux….
ET C’EST BIEN!
et les pompiers de trop, car notre des lire, délire bel! It’ my opinion! hugh!
et 1 et 1 font deux,
et de a jusque Z,
alors cela va…. SOURIRE!
et une droite c’est une ligne, parfois tordue, alors cela va! sourire!
Yesssss … impec’ … je ne m’fais pas jeter … je m’fais embarquer … enfin quelqu’un ki va s’occuper de moi !
–
Sur ce, z’imaginez ma tête si, à cette heure-ci, quelqu’un venait frapper à ma porte ?
Rachel, arrête de raconter des histoires pas si rigolotes que ça.
Quoique…
–
Elle est jolie cette perle
Elle me sourit me goutte
Elle me donne de la vie
Elle est vivante de ses cils
Elle se palpite sur son fiL
Elle de elle ma belle
ou alors chiche, de nous trois,
si quelqu un frappe pour nous embarquer,
on dit ok de oui de suite, mais à trois dans la même cellule,
ou à plus, pour celui qui veut,
pour rimer, écrire, rire, dire, vivre!
sourire! mipnop mipnop! ( pimpon la tête en bas pour la traduct! )
vous reprendrez bien une petite goutte….
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee pour christine
et youps de quatre dans la cellule! eeeeeeee!
Le soleil brille dans la perle
Elle se vit tendre elle se vit belle
Funambule en chaussons de danse
Annick :
– de 1 : j’espère que ce quelqu’un ne frappera pas trop fort. Sinon, je crie…
– de 2 : pas question de s’entasser à tous dans une même cellule s’il n’y a que 2 couchettes. Sinon, je crie…
– de 3 : merci pour la traduction. J’avais pas compris (en vrai de vrai). Donc, je crie pas.
– de 4 : en rimes, en écrits, en dits, en vécus … je signe à deux mains pour remonter sur notre bateau. Sans cri, aucun.
–
Bon, cette fois-ci, j’arrête.
Belle nuit à tous.
Ossiane : je t’ai préparé un Dafalgan…
–
–
Douce nuit, Bourrache,
je t’ajoute un deuxième Dafalgan, Ossiane,
heu?
T en fais pas! avec Lou et chacun, je donne un coup de splitch de lavage express, pour le pont reluise de chacun de bel!!!!bises vraies!
Hello Annick,
je crois que le pont brille de toutes ses perles grâce à toi! J’en ramasse une où deux pour le sourire… juste de quoi iriser les jours gris et faire passer l’hiver
Bisou à toi, à l’équipage et à Ossiane.
Sorry Christineeeeee pour ton association:(
A la revoyure les matelots
A tous mes ami(es)…
Comment vous dire merci
Pour vos mots,
Pour vos eeeee
Pour vos tendres pensées
Pour votre amitié
Un petit coin pour causer
Pour se confier
Pour échanger…
Toujours dans l’Oeil…
Au coin de l’Oeil
Au coin du coeur
C’est triste une histoire qui se termine…
Mais qui sait, peut-être un chemin est tracé
Qui va permettre à tous de rebondir
Chacun de son côté… pour le meilleur
Et surtout pas pour le pire.
Rassurez-vous pour moi,
Camboria ne restera pas sant toit
Elle ira rejoindre Star,
Un bel endroit où elle sera bien.
Je vous envoie des biseeeeeeeeeeeeees (mais je me garde quelques eee…. pour continuer la route).
Fidèle aux photos, aux poésies, je le suis moins aux commentaires par manque de temps. Et puis voilà, j’ai ressenti un vrai manque, plus affectif celui-ci : plus de photos depuis début 2010 !!! L’inquiétude me gagne : où est Ossiane ? Je crois être rassurée en parcourant vos textes (je découvre des habitués qui ressemblent à une famille sans barrière!!!) J’attendrai qu’Ossiane retrouve la possibilité de s’évader … Merci pour cette fenêtre vers l’évasion. Brigitte
Délire des lys
Sur une page belle
Baiser déposé
clin d’oeil, Lou.
J’aurai beaucoup trop chaud peut-être
Il fera sombre, que m’importe
Je n’ouvrirai pas la fenêtre
Et laisserai fermée ma porte
Je veux garder pour en mourir
Ce que vous avez oublié
Sur les décombres de nos désirs
Votre parfum sur l’oreiller
Laissez-moi deviner
Ces subtiles odeurs
Et promener mon nez
Parfait inquisiteur
Il y a des fleurs en vous
Que je ne connais pas
Et que gardent jaloux
Les replis de mes draps
Oh, la si fragile prison !
Il suffirait d’un peu de vent
Pour que les chères émanations
Quittent ma vie et mon divan
Tenez, voici, j’ai découvert
Dissimulées sous l’évidence
De votre Chanel ordinaire
De plus secrètes fulgurances
Il me faudrait les retenir
Pour donner corps à l’éphémère
Recomposer votre élixir
Pour en habiller mes chimères
Sans doute il y eut des rois
Pour vous fêter enfant
En vous disant »Reçois
Et la myrrhe et l’encens »
Les fées de la légende
Penchées sur le berceau
Ont fleuri de lavande
Vos yeux et votre peau
J’ai deviné tous vos effets
Ici l’empreinte du jasmin
Par là la trace de l’oeillet
Et là le soupçon de benjoin
Je pourrais dire ton enfance
Elle est dans l’essence des choses
Je sais le parfum des vacances
Dans les jardins couverts de roses
Une grand-mère aux confitures
Un bon goûter dans la besace
Piquantes ronces, douces mûres
L’enfance est un parfum tenace
Tout ce sucre c’est vous
Tout ce sucre et ce miel
Le doux du roudoudou
L’amande au caramel
Les filles à la vanille
Les garçons au citron
L’été sous la charmille
Et l’hiver aux marrons
Je reprendrais bien volontiers
Des mignardises que tu recèles
Pour retrouver dans mon soulier
Ma mandarine de Noël
Voici qu’au milieu des bouquets
De douces fleurs et de bonbons
S’offre à mon nez soudain inquiet
Une troublante exhalaison
C’est l’odeur animale
De l’humaine condition
De la sueur et du sale
Et du mauvais coton
Et voici qu’ils affleurent
L’effluve du trépas
L’odeur d’un corps qui meurt
Entre ses derniers draps
Avant que le Temps souverain
Et sa cruelle taquinerie
N’emportent votre amour ou le mien
Vers d’autres cieux ou d’autres lits
Je veux garder pour en mourir
Ce que vous avez oublié
Sur les décombres de nos désirs
Toute votre âme sur l’oreiller
Je vous embrasse toutes Mesdames…
Haddon.
mmmhhhh, Haddon….
Pensée d’une femme innocente :
Tu fais semblant de dormir,
Tu fais semblant de sourire,
Lorsque nous sommes ensemble.
Tu fais semblant de blêmir,
Tu fais semblant d’obéir,
Amour à ce qu’il me semble.
Tu fais semblant de t’offrir,
Tu fais semblant de gémir,
A l’heure où Dieu nous rassemble.
Tu fais semblant de souffrir,
Tu fais semblant de mourir,
Et moi je prie et je tremble.
Au-dessus de mon front tes deux pieds.
Ils ont tant marché
Qu’ils en paraissent usés estropiés.
Laisse-moi les toucher.
J’aime tes durs genoux, tes cuisses et
Ton ventre creusé,
Ta verge sous le linge immaculé,
Malgré mes baisers,
Et la plaie de ton corps injurié,
La rose écorchée
Plantée à ton flanc par les guerriers.
Je veux la lécher.
J’adore ton coeur à qui je suis vouée.
Qui peut en douter.
Mais plus encore, autant te l’avouer,
Ton sein velouté.
Quant à tes longs bras de supplicié,
Qu’ils soient mon aimé.
Comme un piège de chair, un piège d’acier,
Sur moi refermés.
Et ta langue sous tes lèvres sacrées,
Tu dois la donner.
A cette part en moi massacrée,
Sexe abandonné.
et je vous lis, encore,
et oui, je trouve ton texte de 12 H 26, fort beau, Haddon,
mmmhhh, un fort bel écrit, Haddon…
et je découvre chez Christina, que ce poème est de Lamartine,
c’est un bien bel partage.
Suspendue, indolente… pas insolée ni isolée
elle transmet… de l’espoir à la lumière
et de sa transparence… nait sa fragilité
car en matière d’agilité…elle se la coule douce
à son ménisque elle se raccorde…comme à un pédoncule
Elle voudrait bien arrondir les angles
sans avoir à rougir sous des sangles
elle s’épanche et se penche
sur ce fond doré elle tranche
prend ses aises sans plus de prise
avant que ne se taise le clapotis
enrobe ce rejet d’un voile pas abject
frémit elle sous la bise bien peu aimante
qu’elle se raidit et se contracte
mais pour elle pas d’entracte
tenir vaille que vaille sans tenaille
ou bien choir sans choisir une fois perdu
de vue le perchoir, un instant éperdu
pour une course finale
Halte brève mais pas garderie
sur le chemin du ciel à revers elle est prise
boucke t elle le cycle entre vapeur et précipitation
qu’elle confond avec vitesse et rime avec tristesse
mais jamais plus la même arrêtée à ces cils
qui pourrait la déloger de là
coincée sur un point singulier
qui joint géométrie en excroissance
et mouillance en existence
seule une vibration subtile
ou un zeste de vent
font la déformer
jusqu’à mener
à sa ténuité
son ligament
ne lui épargnant point
la chute fatale
Un de ces matins semblables à tous les matins
Tout est calme, serein, tranquille et sans remous
Un petit vent balance la cime des bambous
Il y a peu de promeneurs sur le chemin
Le ciel est sans nuages, le mistral s’est levé
Sur un toit au loin s’accroche un reste de neige
Le soleil est encore bas, pâle et presque beige
Il a gardé son voile de brume des matins frais
Le soleil d’hiver semble lourd chargé d’ennui
Il s’étire lentement pour sortir de la nuit
Sa grasse matinée se prolonge sans bruit
Sans rien dire, j’émerge doucement avec lui
Les yeux encore lourds se refusant à la lumière
Je prends ma tasse de café, un doux rituel
Avec un fruit, orange, pomme ou mirabelle
Dans l’atmosphère matinale, fraiche et légère
Puis comme les gestes précis d’un automate
Tout s’organise et s’enchaîne avec précision
Printemps, hiver, automne qu’importe la saison
En promenade bucolique je me hâte.
Le jour s’épanouit, le vent souffle, je m’éveille
Autour du lac, dans les doux frissons de l’aurore
Je vais, comme chaque jour m’émerveillant encore
Humer l’air frais aux premiers rayons du soleil
La journée pourra commencer tout est en place
C’est simple, facile, vraiment rien d’extraordinaire
Il suffit d’une balade, boire un grand bol d’air
Etre bien, heureux pour se sentir efficace.
Je deviens quiétude, je deviens immortelle
Tout en moi se fait aurore, pointe du jour
Candeur, experte du bonheur en plein labour
Fleur et ruisseau, nature enjouée comme elle.
Perle de rosée accrochée, indélogeable Thierry, cristallisée, métamorphosée en pixels de verre dans ses différentes couches de photosites.
Ta respiration
Donne de l’oxygène
Si bel gaz rare
Honnit soit qui lacrymale y pense
quand dans l’émotion on s’enfonce
et qu’on dépense sans compter
mouchoirs et autres engeances
car à clairsemer le doute
on finit par hâter
ce que l’on ne peut capter
J’ai lu et relu tranquillement,
et c’est dans ton blog ‘ et si on relisait des beaux textes’, que se trouve le poème de Lamartine dont parle Christina,
je suis désolée pour ma méprise, Haddon,
ta plume est fort belle…MERCI.
douce soirée.
On s’y perd devant tant de beautés dans ce blog, Ossiane,
depuis hier j’ai relu beaucoup de pages anciennes, et je suis éblouie devant tous ces écrivains qui posent leurs mots chez toi,
pour le plaisir de chacun.
JE VOUS EMBRASSE.
http://fr.lyrics-copy.com/juliette/oraison.htm
http://www.frmusique.ru/texts/j/juliette/surloreiller.htm
merci precision, pour ces éclaircies,
c’est si vrai que j’aime savoir au plus juste, quand c’est possible,
bon, les miens de mots, ils sont Made in la Toto,
mais cela chacun a remarqué, ils ont tous un défaut de fabrick! sourire!
On aimerait souvent offrir son sourire
Parce que c’est beau parce que c’est gai
Et pourtant
Quand on fait l’offrande pure de sa petite larme sienne
Il y a tellement dedans celle là
Tellement Là
Le monde devrait réapprendre à pleurer
A aimer les photos belles tristes
Car dedans celles il y a la vie
Et lire la vie en mots, en papiers noirs et blancs
En arc en ciel mille couleurs
Rien ne remplace la vie se vivre
Telle qu’elle est
La vie
C’est vivre
De bel pleurer
De bel en rire
Mille baisers
Tendres caresses
Pour s’offrir d’être
Vie en gestation
Dans le ventre de l’hiver
un bourgeon va naître
Tout dehors il pleut
Le soleil en intérieur
Doux écrin de chair
belle journée à tous.
C’était le beau temps des Violette
Des Violaine et des Violetta
Missy toujours aimait Colette
Et Violet aimait Vita
D’autres Violette, le dimanche
Déposaient, si je me souviens
Pour deux sous de violettes blanches
Sur la tombe de Renée Vivien
Et des Violette expéditives
Qui n’avaient pas d’autre dessein
Que d’être les rois des sportives
Se faisaient amputer des seins.
Ah, qu’on leur permette
Col dur et gourmette
La rose ou le ring
Gourmette et smoking
L’ombre ou bien le socle
Smoking et monocle
Le pur sous l’impur
Monocle et col dur
Quand l’enseigne et son cercle mauve
S’éteint boulevard Edgar-Quinet
Elles retournent à leur alcôve
Mauve comme le petit jour qui naît
S’enivrer de duels illicites
De ces béguins nés en pension
Dont les hommes se gaussent et s’excitent
Ou bien de sanglantes passions
Mais qu’elles s’aiment dans le vacarme
Ou le secret qui les dissout
Les guerrières cachent bien leurs armes
Et leur noir smoking en dessous
Un jour vient qu’elles sont des bougresses
Des camionneuses, de méchants gouins
Et voilà qu’elles pleurent leur jeunesse
Et les violettes de Vivien
Parfois je croise un de ces fauves
Vieille chasseresse l’oeil aux aguets
Mais il n’y a plus de cercle mauve
Sur le boulevard Edgar-Quinet
En ai-je du rire ou de la peine ?
Moi qui conserve malgré tout
Derrière ma liberté ma chaîne
Et mon noir smoking en dessous.
–
http://www.youtube.com/watch?v=2sZzJAxfD-4&NR=1
–
Now in Vienna there’s ten pretty women
There’s a shoulder where death comes to cry
There’s a lobby with nine hundred windows
There’s a tree where the doves go to die
There’s a piece that was torn from the morning
And it hangs in the Gallery of Frost
Ay, Ay, Ay, Ay
Take this waltz, take this waltz
Take this waltz with the clamp on its jaws
Oh I want you, I want you, I want you
On a chair with a dead magazine
In the cave at the tip of the lily
In some hallway where love’s never been
On a bed where the moon has been sweating
In a cry filled with footsteps and sand
Ay, Ay, Ay, Ay
Take this waltz, take this waltz
Take its broken waist in your hand
This waltz, this waltz, this waltz, this waltz
With its very own breath of brandy and death
Dragging its tail in the sea
There’s a concert hall in Vienna
Where your mouth had a thousand reviews
There’s a bar where the boys have stopped talking
They’ve been sentenced to death by the blues
Ah, but who is it climbs to your picture
With a garland of freshly cut tears?
Ay, Ay, Ay, Ay
Take this waltz, take this waltz
Take this waltz it’s been dying for years
There’s an attic where children are playing
Where I’ve got to lie down with you soon
In a dream of Hungarian lanterns
In the mist of some sweet afternoon
And I’ll see what you’ve chained to your sorrow
All your sheep and your lilies of snow
Ay, Ay, Ay, Ay
Take this waltz, take this waltz
With its « I’ll never forget you, you know! »
This waltz, this waltz, this waltz, this waltz
With its very own breath of brandy and death
Dragging its tail in the sea
And I’ll dance with you in Vienna
I’ll be wearing a river’s disguise
The hyacinth wild on my shoulder
My mouth on the dew of your thighs
And I’ll bury my soul in a scrapbook
With the photographs there, and the moss
And I’ll yield to the flood of your beauty
My cheap violin and my cross
And you’ll carry me down on your dancing
To the pools that you lift on your wrist
Oh my love, Oh my love
Take this waltz, take this waltz
It’s yours now, it’s all that there is
La la la, la la la, la la la, la la la
La la la, la la la, la la la, la la la…
Léonard COHEN (Federico GARCIA LORCA)
–
Comme ça, juste en passant …
Biz à tous.
Pensées, Ossiane … j’espère tellement que tu ailles bien … et surtout … pas trop mal.
–
–
Et en repassant par ici et par là …
http://www.youtube.com/watch?v=BqmZhpJiQ28
avec une dédicace toute spéciale à Maria-D…
–
Un peu de tendresse et de poésie dans ce monde…., alors de » c’est la vie « j’ai continué avec « le poète et la rose »…et merci Bourache
____
Une goutte de rosée sur une branche nue
Dans la lumière tamisée d’un soir de lune
Il suffit de cela pour faire vibrer le cœur
Laisser danser sous la plume
Les mots impulsifs d’un poète.
Elle est fragile, elle est vulnérable,
Réplique miniature d’un soleil irradiant,
Réceptive aux plus beaux rayonnements ;
Petit trésor qui tiendrait au creux de la main
Mais qu’un seul geste pourrait réduire à néant.
Le respect qu’elle impose
Fait d’elle sa splendeur
Aimée parce que belle et suprême
« Une goutte d’eau puissante suffit
Pour créer un monde et dissoudre la nuit »*
Désirée parce qu’insaisissable.
*« .. »Mots empruntés à Gaston Bachelard dans l’eau et les rêves.
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Dites ! vous pensez qu’on la reverra un jour le capitaine ?
et si elle nous avait oublié ?
(sourire)
Bonsoir à vous tous…
Peut-être que notre capitaine s’est noyée dans sa goutte d’eau ?
Chez nous, c’est notre carrière qui a noyé le centre équestre…
Demain auront lieu les derniers cours… si le temps le permet.
Snif.
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Une grande pensée vers toi not’ christineeeeeeeeeee.
Mes pensées et remerciements vers vous tous et les petits nouveaux arrivés qui ne doivent pas très bien comprendre les raisons de ce long arrêt… pas d’inquiétude, je suis toujours très accaparée… je m’économise en mots, courrier et notes pour la dernière ligne droite à parcourir. Je n’oublie pas les poèmes à voix haute, je les ai mis de côté pour je jour où je republierai… mon amitié toute particulière à Christine pour l’évènement si triste qu’elle est en train de vivre… voir partir un lieu qu’on a aimé et où on a pu exercer sa passion sans compter est forcément douloureux; j’espère de tout coeur que tu pourras de nouveau assouvir cette passion équestre au service des autres d’une autre façon. Bises chaleureuses à tous, à bientôt. Ossiane
Bonsoir Ossiane, tout le monde sera rassuré de te lire, nous commencions à nous faire du souci pour toi. Dernière ligne droite dis-tu, c’est un monument pharaonique que tu as entrepris, l’essentiel est que tout aille bien pour toi. en ce qui nous concerne nous avons essayé de tenir la barre de notre mieux. Bonne fin de parcours Ossiane. Je t’embrasse.
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« Au s☼lstice d’hiver
Le soleil inonde le ciel
Au-dessus des sommets »
Ida Dakotsu
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Bon week-end et bonne soirée pour tous
Le fil s’est cassé et les larmes ont roulé par terre…je savais pourtant qu’il était fragile …c’était des perles de couleur..un lien de soie qui reliait deux cœurs…Le fil s’est cassé et les mots ont roulé par terre..la page était fragile…c’était un poème sur le bonheur..un peu de soi a un cœur offert..Le fil s’est cassé et les perles ont roulé par terre..je savais pourtant que cette histoire était fragile..c’était des larmes de couleur..des draps de soie…la tendresse endormie..une fêlure dans mon cœur ..
c’est fort triste, Pierre.b,
il est bel là, le fil d’Ossiane….
je l’entends, il palpite…
je vous souhaite une douce soirée.
Je prendrai le bel temps demain pour vous lire, une telle soirée en tchok de vie, mais c’est derrière,
à devant….sur le fil de vie, en beautés.
Merci de ton attention Monique, oui vous êtes des passagers formidables. Vous avez bien fait votre travail et je vous remercie;-)
Pharaonique peut-être pas …mais assez énorme… ce qui demande de mobiliser toute son énergie quand on part de zéro et qu »il faut tout créer de A à Z.
Oui Annick , le fil est toujours là… juste un peu distendu, Pierre mais pas brisé et surtout pas de larmes;-) Je suis simplement incapable en l’état des choses de créer quoique ce soit de plus car je frôle l’overdose de travail et de choses à imaginer;-) Le cerveau n’est pas extensible à souhait. Quand ce sera fini, il me faudra le vider totalement pour pouvoir le remplir à nouveau et repartir du bon pied. En tous cas, je vous félicite pour votre patience à toute épreuve et suis stupéfaite de vous voir toujours là bien vivants sur cette note qui date d’un mois;-) Allez j’y retourne, bonne nuit à vous!
bonne nuit à toi aussi Ossiane et merci
Oh je te comprends bien Ossiane.
Petite parenthèse : Je vis aussi une situation où il me faut tout créer avec une grande énergie, car au bout il y a des personnes fragilisées…(4ème âge) que je dois ‘ré-animer’ …. L’animation auprès de personnes âgées n’est pas reconnue, et je suis seule et à temps partiel ! Il n’y a de place que pour le soin …
Savez-vous que nous serons peut-^tre aussi vieux ? Sacré travail où il faut changer les mentalités. Les représentations par rapport à la vieillesse et au tarvail de l’animation sont « étriquées ».
je suis par contre un peu au bout du rouleau …
Bises à tous
Nathalie
En écho à Nath, une réflexion pas achevée que je vous livre
« Minimum vieillesse-fait on le maximum ? »
La retraite (pas celle de Russie), n’est pas une ruse mais est ancienne, comme l’antienne, de Colbert avec la marine de guerre aux solidarités corporatistes et mutualistes l’idée c’est progressivement imposée d’un régime qui puisse favoriser l’entraide et sécuriser quelques peu les vieux jours, mais si il s’est fait jour sous le front populaire d’étendre le régime à tous ou presque en même temps que de donner des congés payés et de diminuer le temps de travail effectif, il en a fallu du temps et une guerre plus loin pour qu’en application se mettent ces principes étendus.
Notre régime par répartition ne jouerait plus sa partition sans fausse note, le couac quarante y aurait il une portée effective, entre placements hasardeux de certaines caisses qui deviennent claires et surtout une démographie dont la pyramide en tête s’évase sans que la base n’en soit élargie et consolidée, ce qui pourrait nous ébranler en cas de coups de semonce. Les nuages noirs à l’horizon prévisible et visible s’amoncelleraient pour autant le principe en est il vicié, sauf à ce que chacun en prenne sa due part et que le dialogue soit maintenu.
Pour ceux qui travaillèrent avant que des droits ne leur fussent acquis et reconnus ils eurent certes droit à quelques compensations bien maigres sous forme de ce minimum vieillesse, sorte d’aumône et de talon indépassable mais à l’époque dans les villages, la ruralité aidant, on était souvent sinon autonome et totalement autarcique du moins savait on se contenter de peu sans forcément vivre replié sur soi.
Maintenant on nous dit de manière contradictoire que le revenu moyen des retraités serait supérieur à celui des actifs et en même temps qu’il ne ferait que baisser depuis l’application des décrets Balladur-Veil de 93 (une année sans lutte spéciale sur ce front en été, n’est ce pas Nino).
Travailler plus longtemps pour vivre comment, le débat est là devant nous ; c’est le déballage et même l’emballage, devant le débat de l’âge. Pourtant si l’espérance de vie augmente ne serait ce pas normal d’envisager, avant de se dévisager comme des furieux, de vivre mieux et plus longtemps, donc dans des conditions matérielles, mais pas seulement, meilleures. Pouvoir couler des jours heureux certes pas seulement en pensant à ses propres besoins encore que quand grabataires et perclus d’esquarres on ne pense à décarrer et confiné chez soi dans le meilleur des cas on attend une fin honteuse et douloureuse.
Battre en retraite ce n’est pas prendre les gens pour des tapis et chasser la poussière des ans qui couvre les yeux, mais peut on accepter de refluer à ce point quand on sait de quelle dureté furent faits les combats anciens pour obtenir de haute lutte ces droits revendiqués et péniblement concédés.
Mais rien n’est jamais définitif énoncent les plumitifs et les ronds de cuir et il faut toujours s’attendre à des reflux des marées humaines quand déferleraient des éléments de crise qui loin de griser crispent. Une avancée sociale un jour pourrait être frappée de recul et de retrait, avant même la retraite, le coïtus interrompus comme seule solution, en guise de réjouissance.
Pourtant il faut bien parler d’équité car finalement chacun à sa vie propre et aucune ne se compare ni ne se rejoint vraiment, mais pourtant à travers ses différences, ces dénominateurs communs aussi il y a de la pénibilité et une fatigue qui ronge certains plus que d’autres et fait entrevoir des lendemains moins souriants au plan de la santé. Gagner chichement sa vie pour la perdre précocement n’est ce pas le comble de l’injustice et un devoir que d’essayer de rétablir un peu ces biais dans la balance des actuaires.
C’est ce qu’on dit avoir essayé de faire avec des départs prématurés pour ceux qui ont commencé jeunes afin de ne pas rajouter trop de longueur à beaucoup de langueur ; mais ne s’est on pas ravisé rapidement quand avisés par des chiffres et des pratiques on a décidé de verrouiller et de tarir quelque peu cette source de jeunes retraités qui pas moins méritant mais récalcitrant menaçaient de déséquilibrer une barque branlante et un édifice instable.
Alors dans cette société où l’on ne reconnaît guère le don de soi aux autres et où les activités associatives, enfin certaines n’ont que peu de place dans la considération qui vous est accordée, le travaille truste les éclairages et serait un quasi prisme unique comme si la personne était réductible à une activité économique de production, terrible réduction pour un bouillon infâme qui écarte la dimension plurielle, l’altérité et la gratuité refoule et bafoue largement certaines vérité trop souvent éclipsées.
Bref la dignité n’est pas ce feu brulant des vaisseaux hors d’âge mais ce respect des membrures et d’une fonction sociale intégrale qui devrait conforter chacun dans le fait d’occuper une place.
Le travail peut il et doit il rester un lieu de servitudes qui accablent et contraint et pourquoi voir la retraite comme cet échappatoire qui sauverait et procurerait enfin un épanouissement mérité et attendu, quand on parle de retraite bien méritée ne pense t on pas à cette capitalisation de point comme si il eut été infâmant de s’économiser sans trop économiser, de ne pas tout miser sur ce débouché incertain et surtout de trop entamer son potentiel de vie et sa santé sans se prémunir et anticiper sur les effets délétères de l’âge qui s’avance, parfois sans s’annoncer mais réduit clairement fonctions et possibilités pour un grand nombre du moins, atteint et parfois frappés par ce lent glissement qui s’accélère.
Dans ces nouvelles périodes qui pourraient être de liberté extrême et de créativité totale quand n’ayant plus ou si peu de compte à rendre, mais où trop souvent encore on est suspendu à ses comptes avant que ne vienne la fin du mois en cours les possibilités et les choix se déduisent mécaniquement et pragmatiquement des moyens et des envies, des possibilités et des souhaits.
On dit que c’est une période d’ouverture où l’on penserait plus à soi dans l’ouverture à l’autre et que la solidarité trans générationnelle y aurait toute sa place, les nantis retraités pouvant aider et suppléer les difficultés des jeunes générations. Moins gênés au plan des rations, ils redistribueraient par raison de considération, de proximité ou d’affection, rétribuant l’attention, la présence ou bien la compagnie.
Mais sur ces chemins de solitude quand s’amorce et s’annonce la décrépitude, trop souvent on ne trouve plus de bras pour vous soutenir, d’yeux pour vous regarder, de paroles pour vous accompagner et cet accompagnement justement fait trop souvent cruellement défaut qui n’est pas que la résultante d’une organisation ou d’une ouverture mais d’un tissu maintenu et entretenu malgré la ténuité des relations, en guise de continuité.
Dans le couloir de la vie sans attendre, voir ni espérer la fin elle se profile pourtant tout en bout, tout au bout, aboutie et aboutissement, où se rejoignent en faisceaux bien d’autres maux révélateurs de toute une impuissance à penser et panser toutes ces plaies qui ne manquent pas de se montrer.
Prends soin de toi, Ossiane, fais ce que tu dois faire pour avancer…BON COURAGE!
je prends fort soin de moi en ce moment, et me sens mieus déjà…
bonjour Nath,
je lis tes mots, et je t embrasse,
j ai une grande admiration pour ceux qui accompagnent les êtres fragilisés,
on peut tant être cet être fragilisé devenu, ou à y rester qaund on est en fin de vie,
et cette sosiété n’est aps aimante,
chacun pense à soi, et ne regarde pas autour de lui…..
Quand je fais mes courses,
j aime avoir ce regard bienvaillant sur les enfants, les personnes âgées,
je serai âgée, un jour aussi, si mlon chemin se poursuit….
BON COURAGE, je t’embrasse!
pour toi:
Petite perle d’amour
Tu fais du bien quand ta présence
C’est si bel bon le prendre soin
LA Toto elle a remis ses boulons après la soirée d’hier soir…SOURIRE!
et c’est bien qu elle soit vivante!
Tu es belle grâce
Petite goutte
Cette perle douce
Au coin de l’oeil
Tu es l’amour
Pur bel désir
Je t’aime
« La vieillesse, l’âge le plus heureux de la vie » Sénèque
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Besoin de tendresse
A l’automne de la vie
L’amour n’a pas d’âge
Au cœur de la solitude
Faire un parterre de fleurs
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Il faut pour cela quelques jardiniers du cœur, ceux qui savent protéger, soigner et tout simplement aimer les fleurs… les fleurs du parterre de la solitude… il suffit parfois d’une perle de rosée pour éviter de les voir faner, et le passage régulier du jardinier. Nath semble en faire partie, comme c’est important, sans oublier tout ce à quoi ils ont droit et avant tout le respect de tout être humain.
ils sont tendres tes mots, Monique. Belle après midi.
je viens d ecoputer ces superbes vidéos, Bourrache,
elles sont magnifiques,
je ne connais pas tout de l anglais, mais i want you, me parle,
c’est si bel de vie….l homme qui désire celle,
j ai savouré à la hauteur des mots, à l instant,
trop cassée en un temps hier soir au tél, pour penser recevoir de bel…
Bises et clin d oeil, Bourrache.
Le plus grand respect et admiration pour le travail que tu fais Nath. Ce don d’humanité est irremplaçable et indispensable mais pour bien le faire, il faut prendre soin de toi et savoir te préserver. Je tentais seulement d’expliquer pourquoi je ne reviens toujours pas mais je ne suis pas à plaindre. Merci pour vos mots.
hooooooooooooooooooooooooooossiane
bon courage à toi
à nath aussi ce ne doit pas être facile de s’occuper de personnes
agées;
bonjour au passagers plus ou moins volubiles
Fil distendu..tendresse éperdue…et ces larmes sur un sol..pour un chant et des fleurs..coquelicot en plein cœur..la tristesse est en liesse..juste le temps d’une erreur..pas de larmes en pleurs..sur le fil de soie..je comprends le travail..la passion..la douleur..c’est l’ivresse de créer ..de vivre et décider..Et ces pages qui s’envolent..et ces mots que l’on pose ..et ces cœurs qu’on agite..tout cela ..mais encore..c’est pour toi..Ossiane……….
Avant dernier soir du premier mois de cette nouvelle année où tous les vœux qui avaient été prononcés n’ont malheureusement pas été exhaussés, comment parfois ne pas désespérer…quand en plus certains humains n’y mettent pas vraiment beaucoup de leur cœur.
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La petite bulle s’endort
Lorsque la nuit de lune
Habite le ciel noir
C’est l’heure du sommeil des vivants
C’est l’heure des songes jolis
Comme autant de petites étoiles
Que les anges de la nuit confiront
Aux colporteurs de bonheur
Même si ce n’est que le temps d’une nuit
Oh comme il est doux d’y croire.
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Bonne nuit vers un nouveau matin.
comment parfois ne pas désespérer…quand en plus certains humains n’y mettent pas vraiment beaucoup de leur cœur.
je te cite, Monique,
et,
comment parfois ne pas désespérer…quand en plus certains humains sont tellement inhumains par leur façon de s’approprier un autre humain, pour le rendre malheureux,
elle est bien bizare le vue,
dans ses multi vues,
et tant qui ne voient pas clair,
et rudoient et imposent et détruisent l’autre.
il faut prendre soin de soi, et viser la beauté, la tendresse, le bel humain…
A demain de jour neuf!
merci de lire,
elle est bien bizare, la vie.
DOUCE NUIT.
Ossiane, j’ai beaucoup apprécié la spontanéité et la force de ton commentaire. Et, comment l’exprimer, il me paraît être en étonnante symbiose avec la note de tout le mois. « Le fil qui n’est pas rompu », comme tu l’écris, au fond c’est un peu la perle de rosée « arrêtée », en suspension, mais en fait solide et inaltérable comme le fil qui continue à se tisser et à nourrir le site. La lumière qui la traverse évoque la petite veilleuse qui nous assure de ta présence impalpable mais permanente. Il y a toujours de la lumière quand on passe… Toujours une lueur sur le chemin. Toujours un point d’ancrage au centre pour nous relier. Toujours de la vie avec le symbole du bourgeon. Toujours une bulle accueillante où lâcher prise, où se reposer, où se poser, où rêver, où désirer, où disserter, où échanger comme le font si bien jour après jour les piliers de l’équipage…
Ce lumineux hasard entre l’image « fixe » et le choix juste et bien normal de consacrer toute ton énergie aux impératifs de ta tâche relève presque de la grâce. Mais est-il vraiment un hasard ? Quand de tels liens, vrais et profonds, se nouent au fil des années autour de la beauté, de la poésie et de l’intelligence. Quand ça respire aussi bien autour de tout ce que tu nous donnes de beau et de singulier à voir. Quand une véritable estime naît entre nous alors que nous ne nous rencontrerons jamais. Alors, alors… au moment où la patience est mise le plus à l’épreuve, le coeur continue plus que jamais de battre.
Comment s’étonner que l’image qui cristallise l’attente porte en elle un concentré d’énergie inépuisable : la vie, la lumière, l’équilibre, les racines et la force du lien même suspendu… Tu aurais pu choisir une autre image. Mais voilà, c’est celle de l’attente. Et si elle relève du hasard, elle est le fruit magique de tout ce qui nous relie. C’est sans doute ainsi que s’incarnent les suppléments d’âme…
Contente de te lire Ossiane, de voir que tu conserves un »oeil ouvert » sur ton site.Bon courage pour la suite de ton travail. Merci aux autres matelots d’entretenir cet espace si riche d’émotions.
Jacline, c’est magnifique!
je vous envoie un bel soleil de l’Ouest de Nantes,
Sur les toits des voitures
Brillent des mille perles
Et dans le ciel de grâce
Un soleil est immense
Un baiser coulis tendre
Caresses veloutées
Pour un fort bel dimanche
c’est merveilleux de mots, Jacline!
bises pour chacun! sans oublier chacune! les certains et certaines…SOURIRE!
La perle de rosée va tomber
comme une larme
venue du coeur?
La souffrance va y s’ installer?
Le fils va se rompre
comme la vie que s’en va
Sans retourner?
On ne sait pas.
Le temps nous dira.
Bon dimanche à tous avec ou sans soleil.
Merci beaucoup Annick pour celui de la belle ville de Nantes. J’y ajoute celui de Marseille pour faire un grand rayon de bel chaud au coeur et je t’embrasse.
Certes, le temps le dira Neyde, mais la perle est trop portée à bout de bras, à mon humble avis, pour tomber… C’est un bijou trop précieux. Il y a des funambules d’exception, et Ossiane me semble être de cette trempe-là…
La perle ne tombera pas
SuR le fil d’or précieux
De son herbier d’images
Elle se vit d’amour
Tendresses jour après jour
Et si bel marque page
Tout en douceurs sa vie
Elle se glisse belle pure forte
Sur telle page et cette autre
Pour se vivre plus encore
Se palpiter cristal
Se vibrer jolie belle
Cette perle éternelle
Merc pour le soleil, Jacline, ici il brille plus encore, et les chants des oiseaux s’en donnent à coeur joie,
mis à part le givre, on se croirait au Printemps,
de bels oiseaux parcourent les branches du bois, spectacle ravissant,
et comme des branches fort près,
ils chantent en tout dedans!
bises!
Magnifique, Annick, et yeux embués par une perle de rosée…
–
J’ ai reçu ce matin, dans ma boîte mail de la part d’une amie, un diapo déroulant des images des Peanuts : Snoopy, Charlie Brown et leurs indéfectibles amis.
Voici le texte qui l’accompagnait :
Ton amitié est un trésor précieux
Tu fais partie de ma vie et je t’en remercie
Je sais que je peux compter sur toi lors de situations difficiles
Je sais que je peux partager avec toi les bons moments de la vie
et je sais aussi que ton amitié est fondée sur un amour mutuel
Ton amitié est un cadeau très spécial
jamais je ne pourrai t’en remercier comme il se doit
Merci d’avoir rempli ma vie de tant de bonheurs
Souviens-toi que je serai toujours là pour t’écouter, te réconforter, pour partager tes peines, tes succès…
–
J’ai ensuite recherché la petite mélodie qui l’accompagnait.
La voici, dans toute sa fraîcheur :
http://www.youtube.com/watch?v=dBUMcOMDO_Y
–
Je dédie ce com tout spécialement à NEYDE.
Un fil avec lequel elle a longuement partagé sa vie va peut-être bientôt se briser et une larme-perle va se blottir à tout jamais dans son coeur.
Je crois qu’elle a besoin de nous et de notre soutien…
–
Proutprout de vous de chacun,
JE VOUS AIME!
et précision, en me relisant, chichi cela m arrive….
Merci de lire » sur » avec un R minuscule,
pour kiki se prend ce sur à se mettre un R,
bien que j’aime l’entendre,
car ché chi chuR de chuR….
SOURIRE D AMITIE BELLE!
Dans la nuit qui m’environne,
Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d’opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu’horreur et ombres
Les années s’annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.
William Ernest Henley
oui, c’est bon d’
être le capitaine de son destin
car c’est tout simplement
être
et être
c’est être vivant
au plus près de son âme.
« Il y a toujours de la lumière quand on passe… Toujours une lueur sur le chemin. Toujours un point d’ancrage au centre pour nous relier. Toujours de la vie avec le symbole du bourgeon. » C’est si joli et si vrai Jacline.
Je viens de vous lire, toi, Annick, Neyde, Bourrache jo-S et de tous les coins du monde on entend les coeurs battre très fort et cela réconforte, cela émeut aussi.
Neyde, bien qu’un Océan nous sépare, je voudrais que tu nous sentes tout près de toi car il est un fil qui n’est pas prêt de rompre c’est celui de l’amitié qui se tisse entre nous tous et dont Ossiane est le précurseur.
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Jouer l’équilibre
Composant avec le temps
Une perle d’ambre*
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*L’ambre jaune, chargé de légendes et de mystères qui » contient la lumière du monde », cet ambre que les gens de la Baltique surnommaient « les larmes des oiseaux de mer ». Et qui aurait ce pouvoir d’amoindrir les souffrances.
Bonjour à vous tous,
Une petite perle d’eau
S’est retrouvée bien gonflée
Pendant la dernière giboulée
Elle est restée en équilibre
Elle attend patiemment
Une petite canicule
Qui la séchera irrémédiablement
En regardant plus intensément
Cette goutte…
J’y ai trouvé emprisonnés
Plein de eeeeee qui y étaient tombés
Alors, du bout de ma baguette
J’ai effleuré la goutte :
D’un coup, elle s’est mise à couler
Tous les eeeee ont été libérés.
Pour Neyde, Monique et tous les autres
Je pense à vous, mes amis de l’Oeil
Et vous les expédie…
En courrier séparé.
Biseeeeeeeeees de Christineeeeee
PS/ J’men garde quand même un… tout petit…
L’équipage est là, au complet,
et tant qu’il y aura du vent dans les voiles
soufflera l’espoir.
Bises à toi, Ossiane.
Merci pour vos échos …
Ce n’est pas forcément ‘reanimer’ le désir, le plaisir, créer du sens et du lien qui est difficile auprès des personnes âgées (moi en ce qui me concerne, c’est 90 ans de moyenne d’age), c’est plutôt cette incapacité du personnel à comprendre le métier avec des représentations tellement pauvres …et bien sûr à tout ramener à l’animation alors qu’il y a déjà tellement à faire ! D’autre part, cette incapacité se mettre à la place des personnes âgées pour bien des choses … Le morcellement …
Bon , m’arrête là. Je tente de me fixer des limites pour ne pas couler car moi aussi j’ai mes fragilités …
Serais-je assez forte pour poursuivre ?
Bises et bonne soirée.
Elle est magique cette petite goutte d’eau, elle résiste à tous les temps, à toutes les humeurs, à toutes les douleurs, à tous les rires, à tous les espoirs, on finirait presque par s’y attacher si fort, que nous aurons du mal à nous en séparer; Non ?
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Gracieuse et légère
Toute bulle est éphémère
Au bord des eaux claires
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C’étaient quelques petits mots autour d’une bulle pour accompagner mon bonsoir à tous.
Coucou Nath, si tu peux trouver tes bonnes limites en te posant les bonnes questions,
tu y arriveras, Nath,
à faire ce que tu peux faire, c’est déjà tellement,
et à penser prendre soin de toi, aussi, pour tenir ta forme, et ta joie de vivre.
Je t’embrasse, et j’admire ton travail.
Douce nuit pour chacun.
Nath tu déposais quelques mots en même temps que les miens, le monde des anciens dans lequel tu exerces est un monde ingrat et qui demande de beaucoup se protéger pour rester attentive, clairvoyante , patiente et profondément humaine, c’est important. J’ai eu l’occasion de travailler au sein de ce qu’on appelait un hospice, pendant mes études, j’ai beaucoup appris sur la vie et sur les autres dans ce milieu, et autant auprès des pensionnaires que du personnel soignant et accompagnant.Le plus difficile , je suis de ton avis, est de comprendre certains comportements vis a vis de ces personnes âgées. Cela demande d’être équilibré et fort sur le plan nerveux mais surtout d’être généreux. Bonsoir Nath , reste en forme, ils ont tout à y gagner et toi aussi.
Février
De quoi l’accusez-vous !? De siffler comme un merle !?
D’avoir avec de l’eau fait des rangées de perles !?
C’est un enfant, il voulait rire, sans l’excuser !
Et dans ses doigts saisir des gouttes de rosée.
Alain
Oh Alain , nous ne l’accuserons de rien, ce joli petit mois qui finit de grignoter l’hiver il nous offrira les premières fleurs, en particuliers les violettes mauves et blanches dont les feuilles leur ont préparé de bien jolis corolles.
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Février un pas de plus vers le printemps,
C’est un tout petit mois, celui des verseaux,
Celui qui laisse poindre au bout de branches
Les premiers bourgeons, les premières pousses.
Il sort à petits pas d’une longue hibernation ;
Observons de plus près dans les jardins et les prés,
Sous le signe de l’eau, de la lumière et de la vérité
Il nous parle d’espoir, de beauté et de promesses.
____
Bonne semaine et que le soleil qui nous inonde ce matin aille un peu vous rendre visite et vous réchauffer.
Rien d’elle ne saurait s’évaporer
goutte de l’éphémère
faite pour durer
une étoile y brille
–
Monique : je souris à la lecture de tes mots…
Février, petit mois mais grands Verseaux (signe … d’air !) (et j’redis qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien… ^_^ ).
Et puis, je viens de sortir dans mon jardin munie de mon appareil photos et … d’une latte que j’ai plantée dans ma neige qui « offensive* » depuis trois, quatre jours.
Entre 20 et 30 cms…
Je vais donc attendre un peu avant que le printemps me conte fleurette car mon ciel « floconne* » sans discontinuer.
(* Nouveau sens de verbe. Sortie prévue : P.L.I. 2011)
–
Dans la tristesse, il est parfois bon de se réfugier dans un bac à sable…
–
Biz à tous.
–
Bourrache Ainsi chez toi le ciel floconne, chez moi il ne floconne pas et les arbustes bourgeonnent. Ce verbe est absolument correcte et somme toute très joli.
« Alouette aime à cueillir le laurier (…)
Et le myrtil qui viennent les premiers
Percer la neige avant que les pommiers
Dans les vallons s’en aillent floconner. »
Jammes,
Petit brin de ciel
Posé doux sur la branche
Brindille de vie
Tant de convoitise autour de cette petite perle de rosée, de mots, de poèmes, de silences même, il faut avouer quand même que c’est une perle rare, elle est beauté, élégance, finesse, grâce, charme, harmonie, romantisme ; d’elle émane une douce émotion ….elle est POESIE.
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Impromptu
« Chasser tout souvenir et fixer sa pensée,
Sur un bel axe d’or la tenir balancée,
Incertaine, inquiète, immobile pourtant,
Peut-être éterniser le rêve d’un instant ;
Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ;
Écouter dans son coeur l’écho de son génie ;
Chanter, rire, pleurer, seul, sans but, au hasard ;
D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard
Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme
Faire une perle d’une larme :
Du poète ici-bas voilà la passion,
Voilà son bien, sa vie et son ambition. »
Alfred de Musset
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Poème qui répondait à la question qu’est-ce que la Poésie ?
Au bout du fil
je n’y vois goutte !
Chantait-il
Dans la soute.
T’es ti miraud
Mon vieux Proper
Tu verrais pas l’eau
Dans la mer
Phil alba, ici, quelqu’un qui cherche quelque chose qui est sous ses yeux, ou pour quelqu’un qui n’est pas très futé on dit :
« Tu ne trouverais pas de l’eau au Rhône » 😉
Mais
« T’es ti miraud
Mon vieux Proper
Tu verrais pas l’eau
Dans la mer »
dit en roulant les « r » ça fait son effet
Remplir sa perle
S’évaporer dans les airs
Pour ne pas peser
Un coucou du soir aux adorateurs de la perle de rosée;-)
Elle continue de tenir bon et continue de susciter des petites merveilles d’écriture, des douleurs, des souvenirs, des espérances. Les mots continuent de tomber et la goutte reste impertubable, aussi fraîche qu’au premier jour-) Je ne regrette pas mon choix;-)
Un merci ému à vous tous et aux nouveaux venus ! Une pensée particulière à Neyde qui revient parmi nous suite au message de Bourrache. Elle me comprendra. Bonne nuit!
une perle de rosée
la promesse de l’aube
fait au petit matin
bonsoir Ossiane ,
Monique annick et phil alba
et douce nuit
Bonsoir Ossiane, c’est gentil de prendre un instant pour venir vers nous, oui je crois que tu as raison, tu n’as pas à regretter ton choix, goutte d’eau, perle de rosée, larme de pluie, larme tout court , un petit joyau de beauté et de poésie, elle est tout à la fois pour notre plus grand plaisir. Bonne nuit, je t’embrasse.
et bonsoir Marc et merci bonne nuit à toi aussi
je vous remercie pour vos adorables attentions, Ossiane,Marc,Monique,
et je te cite,Monique,
« goutte d’eau, perle de rosée, larme de pluie, larme tout court , un petit joyau de beauté et de poésie, elle est tout à la fois pour notre plus grand plaisir. »
Ecrin de perle
Sur un fil de soie pure
Vraie de précieuse
belle journée,
je vous la souhaite la plus douce possible,
et pleine de retours riches.
JE VOUS EMBRASSE.
Sur les lèvres..sur une fleur…sur un ciel…sur un toit…dans un arbre…un nuage…contre toi…dans la mer…la lisière……une perle …une larme…une pensée…Deux rivages…deux contrées…une vague…la tendresse…une île….le Brésil…simple fil….et deux coeurs…puis un autre…et un autre….C’est la douceur qui tangue…le mariage des couleurs…les distances qui s’envolent..et les mots qui se posent…sur une page…un visage…un prénom….Neyde….
Sur un obstacle bute t elle la perle qui emperle
comme au dernier fermoir d’espoir qui la noue
pourtant sa ronde elle voudrait continuer
glissant, roulant et déboulant pour animer
de sa fraicheur revigorante, de sa brillance exquise
mais au lieu de celà notre convoitise elle aiguise
miroir déformant elle grossit à gros traits
mais ne grossit plus sinon elle tomberait
elle a atteint un équilibre subtil
et s’accroche à la branche
nous arrache une larme
mais c’est de réconfort
qu’elle nous arme
Perler et pas parler, écouter et pas égoutter
dans ces quanta de liquide qui lentement se vident
il y a plus qu’un passage, un transfert
c’est entre et avec, car dans l’antre sans bec
on admire le ciselé des formes
l’action de la gravité qui déforme
le raccord impeccable en ligne de fuite
pas de quoi s’acheter une conduite
allongée, expurgée, pendeloque vibrante
pas de corde, juste le lien ténu
comme un deuxième surgeon
arrivé et bienvenu
décalé et soutenu
annelé et retenu
En lettres nues
L’explosion des corps
à l’encre de la vie,
en partage des sens
sur l’irrésolue
poussière de mon infini.
Sonore, en vol de nuit
l’irrationnel ascensionnel,
étrange étrangeté
d’un soi éclaté
en une rime exhalée.
La porte des anges
en fêlure du temps,
un vers au vent
sur l’inconnu,
épris en lettres nues.
MioModus.
Au plus fort de l’orage
Des gouttes énormes
S’écrasent sur ton monde
Destructrices
Mais Toi tu as vu
Avant qu’il se déchaine
La beauté du ciel
Époustouflante
Mais Toi tu sais sentir
L’odeur de la terre
Qui récupère après la tempête
Envoutante
Mais Toi tu vois
Accrochée fermement à cette branche
La perle de pluie
Rare, douce et précieuse
Frêle perle
Hors du monde
Hors du temps
Indicible
Géante perle
Où il fait bon respirer
Où il fait bon se reposer
Étrange
Qui n’exige
Ni justification
Ni description
Rien
Mais Toi tu sais que
La perle s’est faite arbres
Qui donnent la force
La force d’être Toi
La chance d’être Vous
merci bambourea, miomous, thierry, pierre.b, pour vos jolis mots, que ma petite tête apprécie fort de fort.
Le couteau, ce matin,
Pénétrant dans le beurre,
Pénétrant dans le pain,
Le couteau m’a fait peur.
Il n’était plus pareil
A l’honnête instrument
Qui découpait la veille
Mon beurre et mon pain blanc.
Il était trop tranchant,
Il était trop agile
Entre mes doigts méchants
Dans ma paume indocile.
Des lames inoxydables
Il faut bien se méfier.
Je l’ai jeté au Diable
Qui croyait me défier.
J’ai toujours redouté
le long miroir des lames,
leur éclat biseauté,
Annonciateur de drames.
Quand on se sait coupable,
Le hasard objectif
Fait un kriss implacable
d’un innocent canif.
J’ai le coeur empli de larmes,
J’ai le coeur empli de lames.
Les ciseaux à broder
Dans la boîte à couture
Parlent d’accommoder
Fil de soie et torture.
Tapis dans la cuisine,
Les luisants coutelas
Et les tranchets voisinent,
Susurrant: »On est là! »
L’épée damasquinée,
La dague florentine,
A la panoplie nouée,
Jouent à la guillotine.
En traversant la jungle
De ma salle de bain,
Même la lime à ongles
M’a traité d’assassin.
Vivre à couteaux tirés
Ce n’est pas une vie.
On est exaspéré
Et l’on a des envies,
Des envies de caresses
Même si l’on aperçoit
L’épée de Damoclès
Prête à fondre sur soi.
Quelle idée d’espérer
La paix le long des rues ?
Là, on est lacéré
Et ici l’on vous tue.
Dans la main du coiffeur,
Le rasoir aux aguets
Vaut au poing du rodeur
L’eustache à cran d’arrêt.
O, poignard du héros,
Hachoir du charcutier,
Couperet du bourreau,
Diamant du miroitier,
Bistouri dans la panse,
Baïonnette au canon,
Voyez, les surins dansent
Et, quels que soient leurs noms…
Et la faux dans les herbes,
Et la flamberge au vent,
Le mépris dans le verbe,
Le glaive dans le sang,
Le rabot dans le bois,
Le soc dans la jachère,
Les ciseaux dans la soie,
Le scalpel dans la chair.
Haddon Un texte ciselant et tranchant plein de contrastes à la hauteur du désir de caresses, c’est toujours la petite étoile que l’on voit sur le ciel noir de la nuit, et il suffit d’une petite étoile pour que dans l’œil naisse une étincelle d’espoir. Joli texte et c’est ainsi que je l’ai senti.
Il y a cette idée dans l’image d’Ossiane, cette branche sévère et nue qui traverse et déchire l’espace, et cette perle de rosée qui retient la vie l’espoir, le bourgeon. Je préfère toutefois la branche porteuse de vie à la lame tranchante symbole de blessure et de mort.
–
Même en ……
–
http://www.deezer.com/listen-2445017
–
… je n’aurai pas le temps …
–
–
… je ne veux pas penser qu’on me ferait tomber …
–
http://www.deezer.com/listen-229811
–
… ce n’est pas méchant de souffler, de s’amuser à balancer … le fil de sa Vie …
–
–
http://www.youtube.com/watch?v=St9wYu_WeAM
–
« Je préfère toutefois la branche porteuse de vie à la lame tranchante symbole de blessure et de mort. »
je te cite,, Monique,
je partage tes mots,
garder l’espoir de caresses douces, c’est tellement bon….
C’est bon de rester sur son fil, sans tomber, et de croire encore au meilleur.
–
Sans confession
Sans mise à genoux
Sans demande d’absolution
Il y a sur terre, mon Père,
Mon monde à l’envers
Et son été m’est hiver…
–
Merci Bourrache pour un petit passage avec Anne Sylvestre, j’ai eu l’occasion de la rencontrer l’an passé à Avignon (aux Angles) à l’occasion d’une représentation d’un de ses comtes « lala » joués pour les enfants des écoles. (Mon petit fils est tombé amoureux du personnage et a appelé sa petite chatte Lala )C’est tout un passé qui revient, le temps de mes vingt ans tout au plus. Après avoir écouté » sur le fil », j’ai écouté » Ecrire pour ne pas mourir », j’ai noté trois vers pour toi Annick :
………………………….
…………………………
« Ecrire, sagesse ou délire
Ecrire pour tenter de dire
………………………..
………………………..
Ecrire et ne jamais pleurer
Rien que des larmes de stylo
Qui viennent se changer en mots
Pour me tenir le cœur au chaud.
…………………………….
……………………………. » Anne Sylvestre (à la voix douce et chaude).
Sans confession ..sans mise a genoux..sans demande d’absolution ..il y a Bourrache…un cœur a l’envers..la mer..un été d’hiver..une pensée..une nuit d’été..l’esquisse d’un baiser..
Merci, Monique, pour tes gentils mots.
On reconnait bien là notre grand poète Pierre
Correction le conte ce n’était pas Lala mais Lola et le cirque du vent, la mémoire parfois fait des ratés!!!;-)
On reconnait bien là notre grand poète Pierre.b
Correction le conte ce n’était pas Lala mais Lola et le cirque du vent, la mémoire parfois fait des ratés!!!;-)
avec compassion
juste un trait d’union
partage et émotion
^^
|_|
http://paroles.abazada.com/chanson,lames,26811.htm
–
Avec un ou deux ou trois petits points… un toit … une orange … une fenêtre … un ciel … me vient une exclamation … merci, Pierre b. … !
–
–
Ah … çui-là … j’le veux …
c’est le 500ème !!!
–
Je l’ai raté Aïe Aïe je me garde le 600ème;-)
Intéressant Marc alors qui est qui ? Reste le texte !
Elle est incroyable cette goutte de vie,
elle est vraiment de la vie telle, toute pleine de son bedon de vie,
tour à tour, elle fait pleurer et rire, de vie,
parfois tant d’épreuves à traverser, des sels pour se réanimer ensuite, épuisé,
parfois que des bels sels de vie, des tendres câlineries, que du bon….
Posée simple attendrie
Elle regarde le monde
Cet étonnant d’étrange
Il sait choquer tellement
Pressurisé bien trop
C’est bon de se préserver
De fuir sauver sa peau
Quitter tant et beaucoup
Pour ne pas succomber
L’oeil vise la beauté
S’entoure de bel tendre
C’est bon de se bien être
En restant là pourtant
Pour ceux qui sont fragiles
Et souhaitent de l’aide
s☼lstice a fait naître bien des mots à travers cette petite goutte d’eau , qui fut tour à tour, perle de rosée, perle de pluie, « larme de pluie « (Brel) et Annick nous écrit ce soir goutte de Vie, comme quoi une image suscite tous les rêves et il semblerait que bien souvent les mots nous manquent pour arriver à définir ce qui se trame dans le cœur de chacun, pourquoi ne serait-elle pas tout simplement la goutte de sueur du poète… ce n’est pas toujours si facile d’écrire…
« Les chansons, ça s’écrit avec des tas de choses, un dictionnaire de rimes, dix doigts pour compter les pieds et aussi des images, des tas d’images. On ouvre un grand cahier vierge et on commence par y coller ces images-là. Après les chansons viennent toutes seules s’y intercaler. Facile comme tout. Alors on appelle les amis musiciens, on leur montre le livre d’images et les notes arrivent – aussi – presque toutes seules. Enfin, moi, c’est comme ça que je procède. »
Pierre Philippe, Avril 1999, Théâtre Sylvia Monfort. Auteur de Lames
Les poèmes, Paul Valérie nous dit que la première qualité pour un poète c’est la patience
« Le poème s’éveille dans l’homme par un événement inattendu, un incident extérieur ou intérieur, un arbre, un visage, un sujet, une émotion, un mot (…) il faut aussi savoir attendre les mots qui produiront l’enchantement : « Nous attendons le mot inattendu, – et qui ne peut être prévu, mais attendu. Nous sommes le premier à l’entendre » Calepin d’un poète « Une œuvre n’est jamais achevée » disait Paul Valéry
Mais elle reste avant tout la propriété de l’auteur dans sa forme originale ou fragmentaire ou modifiée par l’auteur lui-même
Quel plaisir de lire tes mots, Monique,
il y a tellement de tout cela dans la joie d’écrire, de la peine ou de la joie, de l’émotion, comme ça….qui passe…DANS SON INSTANT…suscitée par un moins que rien ou un énorme de big de beaucoup….
C’est impossible de savoir à l avance ce qui va se lancer sur la page blanche,
mais à chaque fois c’est de la vie, de pleine vivante, ou de douleur vive….les mots tentent de déposer sur la page le filet de pêche de leur instant, pour le partager…
En écrivant, on partage, on se livre, on délivre beaucoup, et si peu, car dans les entre lignes, il y a tant de tellement, dans cette retenue, entre phrase, avant la cascade de la phrase suivante,
et cette si forte impression que les doigts tapent seuls sans réfléchir, guidés par un je ne sais quoi, par la vie, quoi!
et j envoie souvent sans me relire,
je n ai pas la patience de me relire après m ‘être entendue dans l’écrire, et la surprise, la découverte, m’empêchent de prendre le temps de me relire,
je suis dans l’état second de l’écriture, après son jettt de plume….
BISES.
Ses lèvres se penchent
Elles voyagent sa peau
Tendres frissons
La couette se réveille
L’oreiller se douceur le nez
D’un bel parfum tendre
Joli moment partagé
Intimité joli nuage
Douceurs du ciel vapeurs
douce nuit.
Je crois Annick qu’il y a mille façons d’appréhender l’écriture , et cela pourrait faire l’objet d’une réflexion, mais pour ce soir je vais tranquillement ranger notre petite perle de rosée dans son coffret pour la retrouver demain après une bonne nuit pendant laquelle peut-être les mots à travers les rêves feront leur petit chemin. (Ils leur arrivent même parfois de me réveiller pour me pousser à prendre le petit carnet à portée de l’oreiller;-) c’est un monde ça !
Bonne nuit à tous
Et la source ne tarit pas, vous êtes stupéfiants;-)
Déjà les cinq cent commentaires… et toujours quelqu’un pour continuer;-) Cette note restera dans les annales de L’Oeil Ouvert;-)
Bonne nui à tous!
C’est parce que c’est une très bonne source qu’elle ne tarit pas;-)
Bonsoir Ossiane je t’embrasse.
et une bonne nuit, cela fait du bien, j’étais fort fatiguée hier soir…
et que oui, on reprendra cet échange, Monique, j’aime beaucoup te lire, tu partages beaucoup de sources fort intéressantes…
et j avoue que tu as ouvert la discussion hier soir, sur l’écriture,
mais je peux dire que ce n’est pas une interrogation pourquoi j’écris?!
cela me palpite cela me vit de partager en mots, l’écriture rend plus existants mes sens, encore,
et c’est bien de se vivre….
je vais me reposer encore,
belle fin de nuit…
ET BEL DEPART DE JOURNEE.
et les sens de vie, c’est inépuisable sur leurs chemins, à se multivivre en essence de vivre.
ce n’est pas toujours si facile d’écrire…
je te cite, Monique,
on peut écrire et déchirer la page ensuite ou effacer
on peut écrire et se dire, je partage, et publier
en ce qui me concerne, je n’écris que pour partager, cela ne m arrive pas d écrire et de déchirer,
peut être qu il faudrait..
quand des mots glissent et se posent dans mes pensées intérieures, sans poser les mots d’encre, le cerveau se prend un bain de lecture, et apaisé, il efface en douceurs, avec l’éponge du temps…
Petite perle d’amour
Du fruit de tes efforts
Brille dans le ciel de haut
bellejournée la plus douce possible pour chacun’e’…
Masque
Avec du fil de soie on bâtît un cocon
Un film protecteur une fine pellicule
Un masque transparent comme une goutte d’eau
Avec les ans tout change on doit quitter sa bulle
La vilaine chenille se mue en papillon
Et le bourgeon poisseux fait une feuille admirable
Alain
mmmmhhh, c’est tout joli, Alain.
C’est bon de se poser cette page, de vous lire, chacun,
et de se poser devant la page, en laissant venir l’envie de laisser se dévoiler des mots pas encore connus, à découvrir dans l’instant d’avec vous….
Petite fleur miracle
Tu roucoules mon coeur
De belles brassées d’air
Et je t’en remercie
De m’offrir tellement
Ta belle vue si grande
Toi ma perle de vie
Arrêtez-vous, les pauvres gens
Les petits, les ratés, les sans-pain
Arrêtez-vous, les sans-talent
Les sans-toit, les sans-lit, les sans-rien
Pour vous venger de vos blessures
Pour vous venger de vos malheurs
Pour soulager vos meurtrissures
Pour chasser toutes vos rancoeurs
Hop-là boum dans la belle-mère
Hop-là boum dans le curé
Hop-là boum dans le militaire
Hop-là boum dans la mariée
C’est le massacre des pantins innocents
Ah, visez bien leur pauvre gueule
Puisque vous êtes tous trop veules
Pour taper sur les puissants
Regardez-les, les vieux pantins
Éclopés, nez tordus, bras cassés
Sur eux, féroces, les purotins
Viennent taper comme des insensés
Le général a eu l’oreille
Fendue par un simple trouffion
Le ministre est borgne et bégaye
Et boite comme la Constitution
Hop-là boum dans le notaire
Hop-là boum dans l’adjudant
Hop-là boum dans monsieur le maire
Hop-là boum dans le président
C’est le massacre des pantins innocents
Ah, visez bien leur pauvre gueule
Puisque vous êtes tous trop veules
Pour taper sur les puissants
Et moi aussi, vivant guignol
J’ai, comme eux, récolté bien des coups
T’en souviens-tu, bel Espagnol
Mon amour si cruel et si doux ?
Pour se venger d’autres maîtresses
Tous mes amants m’ont fait souffrir
Encore meurtrie de leurs caresses
Ils m’ont fait mal à en mourir
Hop-là boum dans la poitrine
Hop-là boum dans le palpitant
Hop-là boum dans la bobine
Hop-là boum dans les dents
Hop-là boum
Hop-là boum
Hop-là…
Hop…
C’est le massacre des pantins innocents
Ah, visez bien ma pauvre gueule
Puisque vous êtes tous trop veules
Pour taper sur les puissants
Dans un bocage de bambous,
au pied d’un rocher,
j’ai bâti ma chaumière.
Par les trouées de verdure
j’entrevois le village.
Personne ne vient jusqu’ici
et du matin au soir,
sans souci, je me repose,
laissant au vent du printemps
le soin de balayer
devant ma porte !
je lis vos textes avec émotion.
Qu’elle était belle la campagne, qu’il était doux le soleil, au rendez-vous du grand oiseau. Qu’il était beau le vol dans le ciel bleu…était-ce un Milan ou un Busard ? ce n’est pourtant pas encore le printemps. Il n’a même pas eu peur, il est venu se poser très près de moi. Je n’ai pas bougé, pas un geste, de beaux instants, puis il est reparti dans un frou-frou gracieux au dessus-des arbres. C’est là, une de ces belles rencontres qui embellissent mes promenades. A quand les promenades en Val de Loire avec de si belles rencontres aussi….
En revenant vers le village, sur les fils électriques au nombre de cinq portés par un poteau couvert de lierre, une tourterelle jouait la funambule ….nous y voilà…..telle une goutte d’eau sur une branche;-)
_____
Blanche, croche ou ronde
Sur la ligne d’une portée
Le son d’une note
______
A tous une petit bonsoir, un livre de Sôseki découvert aujourd’hui me met en appétence….
De petite taille
leurs frondaisons basses
sont volontiers étalées
sur des branches maîtresses
dépourvues ou presque
de ramifications secondaires
préférant l’ampleur quoique fines
question de jeunesse
Des fleurs exubérantes
de taille conséquente
souvent teintées
parfois nettement rosées
placées en évidence
en tête des rameaux
côté « m’as-tu vu ? »
pas de discussion
Laisser sinuer le regard
pour suivre leur bois
tortueux mais sans accidents
offrant comme une peau
régulière et lisse
une sorte de gris-brun mat
imaginé riche en tanins
comme si cette teinte
pouvait évoquer un goût
fort en goût alors
serait-ce ainsi plus précisément
l’idée de café invoquée
Ë la vue du feuillage prodigue
feuilles attachées en rosettes
sous chaque bourgeon et fleur venus
d’une consistance épaisse
presque lourde
de nature à retomber
voire pendre sous leur poids
c’est concevoir une chair de verdeur vaguement exotique
que flanqueront des fruits enflés
aussi peu intéressants et cabossés tels
que fins et flatteurs préparés.
Lionel Roubin , poète cevennol
Très joli Hélène Les Cognassiers de Lionel Roubin,c’est un poète de la nature.
_____
Sur une branche nue
Elle est venue s’assoir
Venue d’on ne sait où
Elle avait longtemps erré
Entre les nuages
Au-dessus de l’Océan
Le vent l’avait poussée
Le froid l’avait gelée
Un instant captive des glaces
Qu’un soleil délivre
Elle poursuivait son voyage
La grande aventure de la vie
Mille beautés sur son chemin
Mille embûches à éviter
Puis un jour fatiguée de son errance
Elle s’est posée là
Sa dernière escale
Son dernier partage
Une dernière offrande à la vie.
___
Magnifique, Monique.
Tendre Aujourd’hui
Pose son baiser
Tout de bel charme
Si tout plein dedans
Son oeil pétillant
Ondes précieuses
Fil du magicien
Qu’est le temps de vie
Pour toi Annick, une des raisons qui dit qu’il ne faut pas laisser passer les petits bonheurs de la vie, ne pas attendre, les déguster jusque la dernière goutte.
___
Le temps d’une vie
Une goutte de rosée
Vite évaporée
____
Ils sont vrais de vérités, tes mots, Monique,
La vie ne s’attend pas
On ne court pas après
Tout simplement aller où elle est
Et tendrement se tout bel poser
Pour la cueillir d’aimer belle élégance
Tendresses câlines
Fruits goûteux belles chairs
Midi approche,
un air léger frôle
les nuages moutonnés.
Au milieu des fleurs,
parmi les tiges des saules,
je patauge dans un ruisselet.
Les gens ignorent
l’allégresse de mon coeur,
ils me prennent pour un gamin
qui baguenaude
sur le chemin de l’école !
c’est très joli, MioModus,
évidemment que j’aime,
Se batifoller bel heureux
Et tant pis du regard des autres
A ce pourquoi une telle joie
En tendres palpitations de la chair
Seul l’être tout de gai il le sait
Et c’est bien suffisant
mmmmhhh comme c’est joli
Le bel d’aimer
Et les fleurs entonnent en choeur
Avec le ruisseau bel charmant
C’est si bel bon d’être sans âge
Ce gamin cette gamine en pas d’âge
Avec son coeur de pur de joies
–
Etrange – l’espace se rétrécit
Temps grignote, grignote
Et secondes chevrotent
Comme souris trottent
Parmi d’anciens cartons
D’invitations
Se cisèle l’essentiel
Un napperon
Froufrous chagrins
Née nue
Déshabillée de certitudes
Nue m’en irai
Sur un fil
Me poserai
Enfin…
–
La Toto elle s’était dit
Sa belle envie de butiner
Cette belle journée encore
Et puis tendrement garée
Ses petits doigts ils miellent
Les touches de ci de là
Et le petit oeil il lit
Son sourire le ravit
C’est bien belle sortie
Que de se froufrouter
Dans le flacon tendre encre bleue
Pour se donner ses gazouillis
Dans la belle élégance charmante
Du bout de ses ballerines jolies de vie
Et un ruban de soi
Se trempe la belle goutte sur la branche
Et la ballerine funambule se danse
En éclats mille tendresses
Dans un baiser qu’en emporte le vent
et je te lis, Bourrache…
Née nue
Déshabillée de certitudes
Nue m’en irai
Sur un fil
Me poserai
Enfin…
COMME C EST JOLI!
–
Sur un papier glacé
Encrier renversé
Plume s’y trempe
Quelques mots grugés
Temps
Très vite
Entasse
Assèche
A dessein
Laisse
Ses traces…
–
La planète bleue
Un ensemble de gouttes
Toutes dissemblables
–
http://www.youtube.com/watch?v=rfhMXRNPlMY&feature=related
–
merci pour vos offrandes jolies, mes chers amis.
Bien beau poème Bourrache,
(…)
« Le chant d’amour qui fait pleurer les yeux d’un peuple
Ne peut à tout jamais laisser indifférent l’âme du monde
(…)
Le funambule a laissé choir sur son fil de vie une goutte de sueur
Crois-tu Lucile qu’il se soit dit un seul instant qu’il avait peur ?
Non !
Il y a plus de vertige à survoler ainsi le vide de son coeur
Qu’à marcher dans les airs avec pour protection un fil et un tendeur
Le ciel déverse ce soir des milliers de petites perles de pluie…
___
Un trait, une bulle
Sous le pinceau du calligraphe
Un instant de vie
____
« Le calligraphe est un nomade, un passager du silence, un funambule » F. Verdier
très jolis mots, Monique.
BELLE JOURNEE, pour chacun.
Sur le perron de jade
tombe le voile du givre
Le froid humide de la nuit
a pénétré la soie fine
de ses bas.
Elle baisse la portière de cristal.
A travers le store diaphane
elle contemple la lune pâle
de l’automne.
Gouttes de pluie
par le froid, surprises
en parures de verre
déclinées,
pour piéger la lumière
et ses reflets….
prismes irisés
suspendus au herbes
abandonnées…
Un gros POUTOU aux deux Bourrache pour leur anniversaire et un autre gros poutou aux courageux mâtelots qui maintiennent le navire à flots pendant cet espace temps particulier.
Poutoù poutoù rachel où toù voù ….
sur les deux joù…
bisoûbisoù!
La Toto vers de Nantes
S’est pris des bulles de soleil
Terrasses aux rayons
Des cafés en terrasse
L’hiver dedans sent les beaux jours
Il est temps plus que temps
L’hiver trop froid
Et la goutte de hick se hick
C’est si bel bon d’être ivre de vie
Bon week-end à tous et Bon anniversaire Bourrache nous lèverons nos verres ensemble comme deux verseaux qui se respectent et s’apprécient.
______
Une goutte de pluie s’est posée
Sur une branche du jardin
Lumineuse et infiniment précieuse
Comme un bijou sur l’oreille d’une femme.
La perle inondée de lumière
Dans ses reflets diffuse
La beauté, la finesse, un parfum de couleurs.
Pendentif de la jeune fille de Vermeer
Sur son oreille fine à l’ombre de son turban,
La perle de rosée devient regard et tendresse,
Bouche entrouverte, pleine d’innocence,
Un tableau champêtre pour une autre perle,
Divine sur sa branche, gracieuse dans sa féminité.
____
Déjà un petit air de vacances pour beaucoup d’écoliers et l’espoir d’un hiver qui peu à peu devrait bien s’estomper pour laisser les fleurs s’épanouir et les enfants courir dans les jardins.
Un bon anniversaire en avance ou en retard au mâtelot Monique.
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic ! on trinque !!
Youhou la Toto
–
Oh, que j’apprécie ! … merci pour les poutous-poutous … j’en rosis de plaisir … j’en prends plein les bras .. et j’en distribue à ceux qui n’en ont pas …
Bon, vu mon grand âge et l’heure qu’il est … j’empoigne ma canne … j’monte les escaliers … 1ère porte à droite … et un bon anniversaire à celle qui empruntera la 1ère porte à gauche (elle se reconnaîtra…)
Et belle, bonne, douce nuit à tous.
(j’en entends déjà certains ronfler…)
–
Mais c’était l’anniversaire de Bourrache !!!
Vu mon stock de bougies, il doit bien y en avoir encore une pour te l’envoyer !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee !
Une seule petit goutte…
C’est si peu de chose,
Elle ne pèse pas pas lourd
Et pourtant,
Quand elle se rassemble
Quand elle coule avec ses copines
Je me demande alors…
Combien de gouttes…
Dans l’Océan Géant ?
Ci-joint le lien d’un blog d’une amoureuse de la planète et de ses océans :
http://la-nature-vous-regard2verone.over-blog.com/article-ocean-il-n-y-a-pas-de-planete-de-secours-pas-d-ocean-de-rechange-44102859.html
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
PS/Et pendant que j’écris, il pleut, il pleut, il pleut…. !
Il pleut et pas que sur Santiago
mes bottes je les ai laissé dehors
le jardin lui est bien à blanc d’eau
ça déborde de partout et ça coule
peut être vais je m’y ressourcer
en tout cas on peut s’y efforcer
en gros bouillons la pente ça déboule
les activités extérieures ça chamboule
pas de quoi rouler de gros yeux
c’est la période qui veut ça
on ne peut y couper mais aussi écoper
pourtant hier nous eumes un arc complet
rarement aussi bien formé dans le passé
en avais je vu si large et brillant
Ossiane reviens nous vite
on va se noyer
enfin reviens quand tu pourra
quand ce sera le moment
pour les anniversaires
qu’une pluie de bonheur vous inonde
et pour tous les passants
les passagers de la pluie
qu’ils ne s’enfuient pas
devant cette inflation de billets
rarement une note aura autant concentré
Bon anniversaire Bourrache ! … rien que du bleu pour toi …
http://thumbs.dreamstime.com/thumb_407/1244357562S1WAaT.jpg
http://media.cuisine.tv/image/91/8/37918.5.jpg
http://www.merci-facteur.com/voeux/721-Gateau%20anniversaire_maxi.gif
Contente de te revoir là en belle poésie, Miomodus! L’autre jour quand tu as évoqué « la dernière fois », j’ai cru que tu voulais laisser tomber les blogs et le tien…
La bise aux passagers de ce lieu;-) Et puis aussi un très bon week-end!
Je tente de suivre…
si c’est ton anniversaire, Bourrache, bises de tendres.
Coucou Ossiane, je te souhaite un doux jour.
Quand MioModus parlait de dernière fois?!
c’est que c’est un roman cette goutte….
JE VOUS EMBRASSE!
Bon anniversaire Bourrache :o)
Gros bisous
Bon anniversaire dame Bourrache !
Voir dans l’éclat d’une goutte d’eau toute la beauté du monde, la sentirr couler sur sa joue comme une perle d’amour, lui reconnaître le goût d’un passé qui ne peut s’oublier, Boire cette larme de source inépuisable jusqu’à l’ivresse sans compter le nombre des années, c’est aussi vouloir parler d’amour.
___
« Si j’ai parlé
De mon amour, c’est à l’eau lente
Qui m’écoute quand je me penche
Sur elle ; si j’ai parlé
De mon amour, c’est au vent
Qui rit et chuchote entre les branches ;
Si j’ai parlé de mon amour, c’est à l’oiseau
Qui passe et chante
Avec le vent ;
Si j’ai parlé
C’est à l’écho.
Si j’ai aimé de grand amour,
Triste ou joyeux,
Ce sont tes yeux ;
Si j’ai aimé de grand amour,
Ce fut ta bouche grave et douce,
Ce fut ta bouche ;
Si j’ai aimé de grand amour,
Ce furent ta chair tiède et tes mains fraîches.
Et c’est ton ombre que je cherche. »
Henri de Régnier
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C’est précieux une goutte d’eau quand elle a le parfum de l’amour.
et sur le fil du temps
le parfum de la vie
eau primitive
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Douce et belle nuit, Monique. Merci pour tes mots si beaux et si fluides.
C’est fort joli, Monique, Jacline,
c’est bel de doux de tendre…
Bonsoir et Bonne nuit Annick et Jacline et vous tous.
Jacline , ton haïku, me plait (c’est l’heure où tout le monde va bientôt se coucher, on peut en parlant à voix basse se permettre de s’envoyer des fleurs) Il illustre parfaitement ce temps qui s’écoule, la Vie. Il fait partie de ces petits textes que l’on a envie de garder pour ne pas l’oublier.
Monique, je te chuchote un merci aussi soyeux que la vie en secret dans sa bulle…
Ma tendresse à l’heure des dernières lampes à partager avec Annick
Bonjour à tout le monde !
Météo du jour :
Temps gris (on ne bronzera pas)
Pas de pluie (pour l’instant)
Pas de vent (c’est déjà ça)
Un peu frais (quand même)
Et chez vous, quel temps ?
On pourrait faire un petit tour de France (et de Belgique, clin d’oeil Bourrache) de la météo du jour,
ça serait rigolo !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
N’oubliez pas de préciser la région !
Ici, c’est la région toulousaine !
Rebiseeeeeees
Bonjour Christineeeeeeeeeeeeeeee, bon dimanche malgré le temps chez toi – ici Provence –
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Souffle le mistral
Le soleil au rendez-vous
Les premières fleurs.
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Quand le soleil est là tout va et j’aurais presque l’impression d’approcher le printemps
mais le vent est froid, il vient du nord et nous ramène la fraîcheur des sommets.
merci pour vos gentillesses Monique et Jacline, que je lis ce matin.
A trente minutes à l’Ouest de Nantes, il fait plein soleil quand le volet s’ouvre à l’Ouest, le café se prend au calme du petit bois qui sourit sous les rayons d’Est, cela donne une belle envie de se doucher pour aller saisir le plein soleil sur le côteau de Campbon, et voir au loin des merveilles, et frissonner d’aises sur un chemin de lieu dit avec la Nature qui se réveille.
Sur le fil de vie
Sa perle brille très fort
Et c’est fort de fort
j oubliais de vous saluer, chacun,
et de vous souhaiter une douce journée d’hiver moins rude.
mes pensées tendres.
pour B……..
j’ai offert au vent
des lettres en flocons de neige
quand elle t’arriveront
remet les à l’endroit
pour lire ce message:
onb…..areinvarsine….barhecuor
C’est un terrain vague avec des herbes folles et des mots qui divaguent..C’est une vague a l’âme avec des mots qui tanguent et le ciel en otage..Ce sont des nuages de dentelles sur le lit d’une rivière..des crayons d’argent sur une page que l’on froisse.. et le temps d’un hiver..que l’on serre..
–
Merci …
–
Une grosse bougie d’anniversaire, Bourrache. Bises.
C’est le temps d’un hiver que l’on serre …contre des nuages de soie..entre une ile et chez toi..C’est le parfum d’un anniversaire ..a la crete des vagues..l’horizon est ouvert…C’est le souvenir du présent..l’écriture en silence..et un Blog que l’on ferme..Ce sont des couleurs inventées..deviner un regard..et des mots inverses..C’est une mer que l’on serre..et des larmes de soie..sur un fil de Lumière..
Une pensée a Ossiane..Alix..Bourrache..Johal..Maria-D..Monique..Annick..et..vous…
–
Hiver va … hiver vient … est-ce mon oeil ? … ou l’histoire … qui le voit blanc … ou gris …
Du noir, je ne veux rien savoir.
Il est demain.
Se ferment … portes … et fenêtres. … mais j’m’en fous.
Dans le labyrinthe, trouverai chemins.
Jusqu’au bout ….
–
Bourrache, mon petit coeur est touché.
C’est une fenêtre que l’on ferme et une porte inversée..un fil de Lumière que l’on trouve et qu’on serre..et demain courtisé.. Vers dehors de couleur..le soleil est entré..et la vie inversée ..C’est un Blog que l’on aime..dans le fond deposes..des éclats de verre et des fleurs d’oranger..Vert et or de couleur..la tendresse est entrée..et l’avenir invité..
Vivre l’instant présent, intensément……
Avoir l’essentiel mais savoir qu’on ne possède rien, jamais….
C’est certainement une des choses qui nous rapproche je crois non !!!!
–
Oh, mais qu’est-ce donc qu’une porte inversée ???
Quand tu veux entrer, tu sors… et quand tu voudrais en sortir, tu y entres…
Pas mal comme définition de la Vie…
Et faut faire « avec » ….
–
Clin d’oeil Pierre b.
–
ohlala j ai du mal à vous suivre, par vos portes,
dans ce labyrinthe, hephep, psss, attendez moi,
allez , je repas en marche ar^rière, mince je me cogne à un mur..sourire,
je repars de l autre côté,
allez je vais vous relire,
en mettant puissance max, mes neufsrones, nés dans le petit jardin, cette après midi! bises tendres!
ahoui, rachel, et je souffle de souffle, en l’écrivant,
mon petit lieu petit, simple, m’a donné beaucoup, aujourd’hui, et je la remercie, ma vie, de m’avoir guidée vers l essentiel, juste http://levivre.over-blog.com/
quoique des petits poutous délicats, en rab, c’est de l’essentiel bel joli de tout bel de vie!
je vous lis tour à tour, tendre, Pierreb, merci Bourrache pour m expliquer, ma tête elle met tant des images quand elle comprend pas de vue claire…sourire..
rachel, oui, on ne possède rien, jamais, et c’est bon de vivre en intense l instant présent quand il est bel de bel!
Bourrache tu me fais presque rire avec ta définition,
vlà la mienne,
une porte inversée, elle est posée tête au sol,
alors faut juste l’ouvrir avec l’orteil et entrer tout simplement…
–
Déjà qu’une porte, munie d’une clé (ou clef), c’est parfois pas simple à ouvrir…
mais tête en bas, rien qu’avec un orteil,
j’vous dis pas !!!
–
Sourire, hein, Annick…
–
Petit Homme
Ton fil de vie
Te palpite
Il peut aussi
Te faire tomber
Prends soin de toi
Aime la ta vie
Elle passe qu’une fois
Serre la toute là
Embrasse la
Câline la fort
Encore plus fort
Perle sueur
Qu’aimer le bonheur
Et comme c’est bon
De se toucher son essentiel
sourire, Bourrache,
et puis t’oublies que sur le pont, *la mer vague l’horizontal, et que pour l’ouvrIr cette porte, il faut les dix orteils à la fois, ceux de tous les mâtelots…SOURIRE.
c’est pourtant simple, une porte, non?
une clé se tourne, elle est ouverte,
bien sûr si la clé est dessus,
ou alors faut la chercher la cleF…
SOURIRE DE CLIN D OEIL du phare de la Toto!
–
Oui, oui, dis-moi oui
Avant qu’il ne soit trop tard.
On n’a plus vingt ans,
On sera bientôt une vieille histoire,
Vivons maintenant,
Arrêtons de remonter le temps,
De nous déchirer
En cognant sur nos vieilles blessures.
On est comme deux parallèles
Toi, t’as la tienne, moi, j’ai la mienne.
On avance tous les deux de front
Quand viendra donc la collision ?
Le paysage est gris et plat
A perte de vue, pas d’aiguillage,
A chaque effort pour converger,
On se casse le nez et on perd pied.
Car toi sans moi et moi sans toi,
On est comme deux chaussures sans pieds.
Les bras ballants, la tête vide,
On se demande ce qui nous arrive.
Dès que l’un perd l’autre de vue,
La terre tremble, rien ne va plus,
Enfin, je reviens, tu reviens,
Mais jamais dans le même train.
C’est aberrant, c’est con, c’est bête,
On sait bien qu’on est faits pour être
Comme deux yeux d’un même visage
Qui regardent le même rivage.
A moins que ce soit un mirage
Mais qu’importent les mots, les phrases,
Qu’est-ce qu’on attend pour fusionner,
Se rassembler, s’identifier ?
(François BERANGER – « Dis-moi oui »
–
–
Ses paroles me trottaient dans la tête
je savais que c’était François Boulanger…
après un peu avoir ramé, j’ai retrouvé ses mots et sa voix :
http://www.dailymotion.com/video/x53pry_francois-beranger-oui-dis-moi-oui_music
–
MAGINIFIQUE, Bourrache,
quel bel partage des mots de François BERANGER.
Un OUI de joli
Se pose sur la branche
Soleil en hiver
C’est une lampe dans le ciel et une rose dans le salon..il y a des franges sur la pelouse et du vert sur une glace..C’est vivre ses différences et rejeter l’indifférence..Une porte inversée c’est l’erreur d’un expert ou la fantaisie en Lumière..une clef pour sortir et les champs dans la pièce..C’est une passerelle entre deux parallèles..et des mots qui s’invitent..et des pensées que l’on cueille..Une maison pour rêveur..
Superbe Pierreb, c’est fort beau et délicat.
Je vous souhaite uen douce nuit,
je vous embrasse fort, mes chers amis. mâtelots, sans t’oublier, Ossiane….sans toi, ce bâteau ne serait pas douce réalité!
Une porte qui s’ouvre, c’est une porte qui accueille, une porte inversée c’est la porte qu’on avait claquée, celle pour qui je ne sais si vous vous en souvenez, on avait jeté la clé….il a peut-être suffit d’un éclat de soleil sur un brin de métal , comme la lumière sur notre perle de rosée, pour qu’un jour on retrouve cette clé ; la demeure semblait fermée, les volets clos, mais la porte s’est entrouverte après quelques années, bien sûr le temps a déposé sa peine contenue en rouille sur ses gonds, et le grincement lorsque la porte s’est réouverte n’est qu’une longue plainte qu’on tente d’oublier. Que l’on parvienne à faire entrer le soleil, ouvrir fenêtres et volets, pendre la clé pour ne plus jamais la perdre et la porte restera ouverte sur notre amour retrouvé.
c’est magnifique, Monique, c’est….
L’émotion perle l’oeil
De douceurs si tendres
C’est tellement fort
–
Monique-la-Très-Trop-sage : … heu … habitant au fin fond d’un bled dont jamais personne ne se souvient du nom car aux fins fonds de nulle part … j’vais quand même fermer ma porte à clé cette nuit…
Et si mon amour retrouvé passe par là … ben … qu’il attende demain matin … et surtout, qu’il n’oublie pas de sonner !!!
–
Oh … désolée, Monique … je souhaite que tu prennes ça avec un immense sourire…
–
Dring! Bourrache avec un immense sourire!
Quand même Bourrache, tu n’as as honte de traiter ainsi la petite matelote, mais ne t’inquiète pas elle sait encore rire et puis il faut se méfier des eaux sages, il suffit d’un rien pour qu’il y ait tempête ou éclats de rire en geysers, disons qu’il y a un temps pour tout et ça s’appelle l’équilibre. En ce moment temps de vacances, j’ai plein d’enfants dans mon bateau, il s’agit de ne pas chavirer et de bien tenir la barre, il restera bien peu de temps pour les mots, assez pour vous lire. Ouvre grand ta porte Bourrache, non pour y faire entrer le vent mais pour y laisser passer le soleil et nos rires;-)
et je relis ces superbes mots, que tu as partagés, Bourrache…
C’est aberrant, c’est con, c’est bête,
On sait bien qu’on est faits pour être
Comme deux yeux d’un même visage
Qui regardent le même rivage.
A moins que ce soit un mirage
Mais qu’importent les mots, les phrases,
Qu’est-ce qu’on attend pour fusionner,
Se rassembler, s’identifier ?
(François BERANGER – “Dis-moi oui”
C’est un soir de janvier..un lundi ordinaire..la télé allumée..des froissements de papier..un polar agité…un espion et Canet..amour et écran crevé..je regarde d’un œil..l’autre est rêveur..je repense a cette clef ..a Ossiane occupée..Alix et l’étranger..Johal et Maria-D..Bernard..a-Michel..Monique..Annick..Bourrache..les talents découverts et les mots inverses..C’est le soir et janvier..la rencontre des temps..et le chat qui sommeille..bouquet de fleurs orangées..les couleurs accrochées..C’est un tableau ..C Malle..A Malet..une fenêtre dans le mur..les pensées qui s’envolent..et la nuit étonnée..Comment fais tu pour écrire en regardant la télé? Je regarde d’un œil..l’autre est occupé..
–
Je m’étais habituée, moi, à cette page … (^_^).
Si six matelots naviguant par là ou par ici (six matelots assis devant leur ordi, ça irait aussi) posaient chacun quelques mots … le six centième commentaire la clôturerait en beauté…
Je fais donc appel à toutes les bonnes volontés … de la soute au plus haut mât !
–
Une bêtise à faire ! Moussaillon Rachel toujours partante.
Et je sais qu’il y en a d’autres qui répondront à l’appel ! juste comme ça, pour le plaisir ^_^
Pu que 5 et on y est
coucou de bises de moi,
je me disais aussi qu’arriver à six cent, cette après midi.. SOURIRE…
OUF DE VOUS OEUVRER AVEC MISOTTE!
sorry, Bourrache, je pensais dringuer lundi matin, mais sonnée, et resonnée l’après midi,
mais je dringuerai demain! de dilingdiling de coeur vivant!
heu? les moussaillonés! où que vous êtes?!
ben, si vous me laissez toute seule,
je vais atterrir dans le fleuve de diamants, à me brasser belles ondes,
c’est vous qui l’aurez cherché….et zoup!
heu? si mes tapouilles se laissent faire en poésie, elles se lâchent rpise aussi en bêtisie…mais cela, c’est pointé, vu! heu?
J’offre a qui le souhaite la 600e..
Pensées
pierre
Une goutte au plus bas
qui voudrait remonter
la prendre dans les bras
et ne pas tressauter
la caliner, la cajoler
pour qu’elle s’épanouisse
à moins que de bonheur
elle ne s’évanouisse
une goutte enjôleuse
qui fait tourner les têtes
uen goutte fugueuse
qui donne de l’harmonie
une goutte goûteuse
qui fait monter la folie
mmmhhh, c’est joli de Thierry, le 600 ième..
J’ai eu beau courir, je suis arrivée trop tard au port, mais Thierry a usé du 600ème commentaire avec art. Epuisée, j’ai laissé mes mots au vestiaire.
s☼lstice restera gravé sur la coque du bateau. Bonsoir au Capitaines, et à tous les moussaillons.
C’est une page redevenue silencieuse..loin de..l’agitation..un espace pour reveur et reveuse ..a la lisière de l’émotion..et de plus de 600 commentaires..C’est un espace laissée libre par Ossiane ..le temps d’une longue réflexion..pour y déposer des larmes..des rires..et de douces intentions..Sur ces feuilles de neige..deux traces parallèles..une ou deux passerelles..quelques nouvelles..des perles de rosée ..et cette porte inversée..et ces cœurs a l’envers..la passion renversée..C’est un passage secret..et ces pas sur la mer..et ces vagues dans un creux..la tendresse en mouvement..et nos ombres qui s’accrochent..et les lèvres découvertes..pour des mots que l’on offre ..sur un cri de lumiere..
Tout est dit Pierre .b et les mots absents sont ceux que l’on devine respectant le silence de ce jardin ouvert, abondamment fleuri, sous le goutte à goutte d’une perle de rosée.
j’aime Bôcoup, Pierre.b …
Comme c’est bel une porte inversée
Quel bonheur si flageolant les jambes
Que de frapper tout doucement
De demander si on dérange pas
Si on peut bien sonner sans gêner
Quel immense coulis roulis de joies
Quand la porte s’ouvre
C’est un moment de vie immense
Comme c’est magique de vie
Comme c’est grand
Comme le petit être glisse une larme belle
Si pleine d’intenses émotions vraies de vie
ils me touchent, vos mots, Pierreb, Monique…
–
Aujourd’hui
j’ai choisi
Le silence
inversé
Une lune
nouvelle
Tout ça
Emprisonné
–
Il y a comme un parfum de nostalgie sur ces pages..on découvre une trace..une signature aimée..Alors on revient sur ses pas..sur les jours passes..sur la pointe des mots..doucement..Solstice…le temps au plus court..une inclinaison..la tendresse au plus long..Il y a des histoires ..des commentaires..des poèmes ..qui s’etirent le long des semaines..des nuits..sur des fils de lumiere..Des fils sur lesquels.. le matin on trouve dans le jardin des perles de rosée..un fil qui effleure une épaule..une pensée..
C’est un collier offert un jour de février..avec des mots et des pierres murmurés…
Pierre. b je marche sur vos pas dans cette même allée si belle, avec un sentiment de nostalgie, oui sans doute….ajouter quelques perles au collier qui n’en finit pas d’enjoliver cette note…..
S☼lstice comme un immense jardin où chacun a su semer quelques fleurs, composer un paysage d’hiver aussi beau qu’un parc printanier, mêlant l’intime au monde qui nous entoure, un immense jardin où l’on revient, faisant un détour, comme un livre que l’on rouvre pour y trouver le mot, le poème qu’on aime lire, s’assoir un instant près de ceux que l’on aime parce que leurs mots sont devenus nos mots, partagés, aimés, compris , pleins de chaleur et de poésie, des petites perles de tendresse et d’amour.
Assise devant le petit bois, après ma sortie de cette après midi, de la fatigue à écouter encore,
alors, je me suis assise, tendre calme,
et j’ai ouvert le bel album, à cette belle page, et je me suis laissée emportée par lemots, encore,
nostalgique, tellement, un fort moment, fort long, parfois douce assoupie un temps après une jolie lecture,
puis l’oeil ouvert, encore, pour bel aimer cette gâterie de vie, cette offrande immense,
mon petit coeur ennivré, apaisé, fort ému, si tendre d’émotions, pures et si jolies.
mon texte m’a échappé, en douce rêverie…et c’est fort bien ainsi, de l’envoyer sn pur…
« S’il faut verser des larmes, ne craignons pas de le faire : elles sont avec le rire et les soupirs, l’expression silencieuse des paroles qui ne peuvent se dire » Catherine Bensaid (La musique des anges)
« Au bord de la nuit »..
Tic..tac..tic..tac..Fatiguant ces réveils à l’identique..ces matins de panique…éviter que les portes claquent..le dehors encore black…Un chemin de bois …la même marche qui grince…la fenêtre qui donne sur les toits…et le sommeil que l’on pince…Fatiguant ces gestes mécaniques…un costume à choisir…habit rouge qu’on applique…les lacets que l’on tire…et les clés dans la poche…la lumière qu’on éteint…à la main la sacoche..le dehors qui déteint…Tic..tac..tic..tac…c’est le bord de la nuit…de la glace sur la glace…la voiture qu’on déplace..la maison qui s’enfuit..et ces ombres qui se pressent…pour une gare Rer…qui se moque des retardataires…mes chemins de traverse…La radio est classique…plus de givre sur la glace…la Chine qui menace…le Tibet est magique….et le temps qui s’étire…et la Seine qu’on traverse.. réunions à venir..les yeux rouge de la voiture adverse..Fatiguant sur le moment…mais peut on inverser…? Changer la marche qui grince…se lever habillé…l’habit rouge sur un cintre…l’eau sauvage dans la douche…un dehors toujours white…les lacets en voiture…le Tibet qui menace…et la Chine qui l’enlace..
je vous lis, avec émotion,
oui, c’est bon de laisser couler ses larmes, car elles parlent de soi, et soi c’est fort précieux, pour s’entendre glisser ses chuchotis de vie, en silence, sur ses joues, c’est un bel essentiel,
les larmes s’écoulent de vie, et guident vers la vie, se serrer ses bonheurs….
Un fort bel écrit, Pierre.b…
J’ai relu quelques textes forts de début Février, fin Janvier,
certains raisonnent si CLAIRS….
et je relis tes mots du 16 fevrier 10 H 08, Monique….
et je relis mes mots de 11H58…
Magnifique Thierry, merci, je goûte à tes mots avec plaisir
Au solstice de ce jour d’été je vous invite à un retour sur ce solstice de l’hiver 2010, histoire de se rafraîchir un instant, 617 commentaires s’étaient agglutinés autour d’une petite goutte d’eau pour faire naître un torrent d’émotion, il faut dire que l’image et les mots d’Ossiane étaient « merveille » !
un léger frisson
dans l’écho des mots gravés
larme au coin de l’œil
– que cette jolie perle de cristal ne ressemble jamais à une larme – c’était un souhait – cela reste un espoir –
c’est incroyable, une forme de record car jamais y eut il plus accroché !
en cette période solsticiale il y a comme un point nodal
les jours chewing gum se sont étiré au maximum
nucléation croissance voilà ce qui était en instance
et huit ans plus tard redécouvrir tous ces échanges
qui se répondent, rebonds, relances et quelques longs récits pas hâtifs
dans une goutte il peut des fois y avoir de tels préparatifs
la goutte ne s’était pas contracté à la froidure
mais là où maintenant c’est presque la canicule
que peut on attendre d’autre dans la dilection
après la dilatation qui tâte de la digression
cela tient du miracle
merci Ossiane pour ce bonheur partagé
tous ces noms familiers qui nous manquent
certains même qui nous hantent
Monique, Thierry, merci de votre invitation à un retour sur cette magique goutte d’eau du solstice d’hiver d’Ossiane qui avait fait couler le plus d’encre !
Monique, en écho à votre « larme », je vous adresse – dans cette moisson de mots et de poèmes qu’a suscitée cette goutte de vie – l’Impromptu d’Alfred de Musset que vous nous avez fait partager :
» Sur un bel axe d’or la tenir balancée
Incertaine, inquiète, immobile pourtant,
Peut-être éterniser le rêve d’un instant ;
Chasser tout souvenir et fixer sa pensée,
Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ;
Ecouter dans son coeur l’écho de son génie ;
Chanter, rire, pleurer, seul, sans but, au hasard ;
D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard
Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme
Faire une perle d’une larme :
Du poète ici-bas voilà la passion,
Voilà son bien, sa vie et son ambition. »
Une perle de cristal espoir.
Même si Musset donnait peu de place à l’espérance, je suis heureuse Jacline du choix de ce poème qui d’une goutte d’eau a su réunir tant d’amis autour de la beauté et faire de l’éphémère la pérennité de nos émotions au regard de ces échanges. Merci à vous. Jacline, Thierry, Annick, Mue et vous tous dont les noms ont laissé trace tu as raison Thierry dans le monde poétique du jardin d’Ossiane
Certes, Monique, ce que vous exprimez sur Musset.
C’était juste pour ce vers : « Faire une perle d’une larme ».
Bon we à vous et à tous les visiteurs du site.
j’aime l’association de ces deux mots « larme » et « perle » lorsqu’ils sont prononcés à voix haute, il y a en eux une intonation particulière comme si au cœur de ces deux mots nous voulions les retenir, l’un parce qu’il est l’expression d’une émotion de joie ou de tristesse, l’autre parce qu’il est précieux
Sous l’œuvre de Vermeer
dans le reflet d’une perle
l’âme d’un regard
Bon dimanche Jacline, Ossiane bien sûr et à vous tous qui passez par là
Merci Monique de votre commentaire.
J’apprécie beaucoup votre bonheur d’écriture en référence aux perles magiques de Vermeer.
Bonjour à tous
Je vous suis dans ce retour dans le temps, dans la lecture des mots déposés il y a déjà 8 ans et qui semblent si présents. Belles proses, beaux vers de vous tous…
Les 3 petits points de pierre.b nous manquent!
Goutte de pluie ou larme, ce serait la deuxième proposition.
Mon père est parti le 28 mai pour un ailleurs. Je l’espère dans une oasis de verdure au milieu des dunes du désert qu’il aimait tant.
Je partage avec vous ces quelques mots, certains d’entre vous ont connu le décès d’un proche. Je ne souhaite pas raviver votre peine, mais expliquer la raison de mon silence.
Vous remercier aussi de continuer d’écrire pour que nous puissions vous lire.
Merci à Ossiane de poursuivre l’existence de son blog.
Merci à vous tous
Merci jo.s de votre commentaire émouvant.
La vie est impermanente par essence et nous laisse démunis devant les départs, les silences contre notre gré, les aléas de nos routes qui nous obligent à laisser voguer le navire sans nous. Cela m’est arrivé aussi. Mais le silence n’est pas absence.
Je ne crois pas me tromper mais pierre.b est revenu sur Ecumes avec ses trois petit points…
La belle énergie que fait rayonner Ossiane a mis en mouvement des plumes anonymes talentueuses, des citations, des poèmes, des auteurs, et attirée – c’est mon ressenti profond – des belles personnes.
Pardon de me répéter mais ce retour dans le temps recèle des trésors à redécouvrir et une faculté d’émerveillement intacte.
Merci Ossiane et à tous les équipiers sur le pont, ceux qui passent, ceux qui y remontent, ceux qui le découvrent.
Dans un creux elle s’est lovée
et rien n’aurait pu l’enlever
elle troublait notre vue
épanchement écru
arrondie mais allongée
s’apprêtait elle à plonger
qui oserait agiter la branche
à coup sûr quelque chose y retranche
de ce retour si long et lointain
il importe de se rappeler
et de savoir se retourner
il ne s’agit pas de vulgaire baratin
Ces échanges sont profonds
qui à tous ainsi profitent
nos mots font plus que des ronds
à tous et plus particulièrement pour vous jo.s
ce qu’une larme laisse entendre
qui en connait la véritable raison
la ressent sans pouvoir la retenir
les mots sont là pour dire et partager
comprendre et tenter de soulager
et si le silence reste souvent maître
les pensées n’en sont pas moins fortes
pudeur et souffrance sont souvent sœurs
elles se côtoient bien souvent inévitablement
sur les branches fragiles de l’arbre de vie
« Silences contre notre gré,
Echanges profonds
Pudeur et souffrance »
Vos retours positifs pansent mes blessures, ambiance tendre et sereine si paisible.
Merci à vous!